Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse, et plus particulièrement
du surf des neiges. Elle concerne plus particulièrement des agencements d'une fixation
de surf, et plus spécifiquement des mécanismes d'articulation des sangles de serrage
par rapport à l'embase de la fixation. Dans la suite de la description, l'embase sera
considérée comme la partie de la fixation qui est rigide, et qui vient directement
ou indirectement en contact de la face supérieure de la planche, qui comporte des
portions latérales remontant le long de la chaussure, et qui peut éventuellement inclure
un arceau arrière sur lequel est généralement montée une gouttière.
Techniques antérieures
[0002] De façon générale, les fixations de surf des neiges destinées à recevoir des chaussures
souples comportent donc une embase qui est fermement solidarisée à la planche de surf,
et sur laquelle est maintenue la chaussure par l'intermédiaire d'une ou plus généralement
deux sangles de serrage. Ces sangles de serrage sont situées d'une part au niveau
du pied, et d'autre part, au niveau du cou de pied. Ces sangles assurent un serrage
ferme du pied pour permettre la conduite de la planche. Ces sangles doivent présenter
une capacité d'articulation latérale, pour permettre un mouvement de la sangle vers
l'extérieur afin d'autoriser la mise en place de la chaussure.
[0003] Les sangles connues à ce jour sont fréquemment réalisées en un matériau souple et
légèrement déformable, comme décrit dans le document
EP 1 491 240.
[0004] C'est par la déformation d'une portion de la sangle que le mouvement d'articulation
est ainsi obtenu. On conçoit toutefois que la rigidité nécessaire à la partie de la
sangle s'oppose à une articulation libre de la sangle, et que cette dernière a donc
tendance à revenir naturellement en position fermée au-dessus de l'embase. Ceci peut
gêner l'utilisateur pour les opérations de chaussage, puisqu'il est nécessaire d'intervenir
manuellement pour écarter la sangle du dessus de l'embase.
[0005] Le Demandeur a proposé dans le document
FR 2 838 979 une solution à ce problème dans lequel les sangles présentent une certaine rigidité,
et comportent une articulation constituée d'un axe rigide autour duquel peut pivoter
la sangle. Des moyens de rappel assurent un maintien de la sangle dans une position
stable, permettant ainsi l'introduction de la chaussure lors du chaussage, sans l'intervention
manuelle de l'utilisateur.
[0006] Par ailleurs, les deux sangles de la fixation forment des éléments proéminents qu'il
est peut-être avantageux de rabattre sur le dessus de l'embase, pour occuper un volume
moindre lors du transport de la planche. Pour ce faire, les sangles possèdent généralement
un point d'articulation supplémentaire, autorisant le pivotement autour d'un axe transversal,
afin de permettre le rabattement de la sangle en direction de l'embase.
[0007] Ainsi, dans les documents
FR 2 838 979 et
US 6 679 515, la sangle comporte une double articulation à son extrémité montée sur l'embase.
Une première articulation terminale permet le pivotement autour de l'axe transversal
en vue du rabattement sur l'embase. Une seconde articulation décalée spatialement,
permet l'ouverture de la sangle vers l'extérieur. La présence de ce double mécanisme
constitue un point de fragilité, et ce d'autant plus que les sangles sont généralement
fortement contraintes par un serrage important.
[0008] Le document
W0 96/24412 décrit une fixation possédant une embase complexe, dont les deux flancs latéraux
sont articulés par rapport à la partie centrale de l'embase. Ces flancs sont eux-mêmes
reliés à des portions jouant le rôle de pédale, pour rabattre automatiquement les
sangles sur le pied lorsque l'utilisateur chausse la fixation.
[0009] L'objectif de l'invention est de proposer une solution alternative à cette architecture,
avec pour but de permettre ce double mouvement d'articulation au moyen d'un mécanisme
simple et compacte.
Exposé de l'invention
[0010] L'invention concerne donc une fixation de surf des neiges. Cette fixation comporte
de façon connue une embase sur laquelle est montée une sangle de serrage du pied,
et plus précisément sur la partie avant du pied, soit du cou de pied.
[0011] Cette sangle présente une capacité de mouvement autour d'un axe transversal, afin
de permettre le rabattement de la sangle en direction de l'embase. Complémentairement,
au moins une partie de la sangle possède une capacité de pivotement par rapport à
l'embase, pour permettre le mouvement de la sangle vers l'extérieur, pendant les manoeuvres
de chaussage.
[0012] Conformément à l'invention, cette partie de la sangle est reliée à l'embase par l'intermédiaire
d'un mécanisme qui est articulé par rapport à l'embase autour d'un axe sensiblement
perpendiculaire au plan longitudinal médian de la fixation, de manière à autoriser
le mouvement de cette partie de la sangle vers l'extérieur. Ce mécanisme comporte
également une articulation pivot avec la partie concernée de la sangle, pour autoriser
le pivotement de cette partie de la sangle selon un mouvement de rabattement en direction
de l'embase. Avantageusement, pour améliorer la compacité de l'ensemble, l'axe de
pivotement du mécanisme par rapport à l'embase peut être sensiblement concourant à
l'axe de pivotement de la partie de la sangle mobile par rapport au mécanisme caractéristique.
[0013] Autrement dit, la fixation conforme à l'invention inclut une sangle qui est directement
articulée par rapport à l'embase pour autoriser l'ouverture de la sangle par un pivotement
vers l'extérieur. Cette articulation se prolonge par une seconde articulation en pivotement
permettant le rabattement de la sangle sur l'embase. En d'autres termes, l'invention
consiste à rassembler au sein d'un même mécanisme les deux articulations de pivotement.
Ainsi, contrairement aux dispositifs existants, et notamment ceux décrits dans les
documents
US 6 679 515 et
FR 2 838 979, c'est l'intégralité de la sangle selon l'invention qui est articulée en pivotement
par l'extérieur. On obtient ainsi une double articulation plus compacte, et donc moins
fragile et moins encombrante. En effet, l'axe de pivotement de la sangle pour son
mouvement de rabattement sur l'embase, qui est donc sensiblement transversal à la
fixation, passe à proximité directe, voire même traverse l'axe de pivotement de la
sangle en permettant l'ouverture de cette dernière.
[0014] Avantageusement, le mécanisme peut comporter des moyens de rappel au niveau de son
articulation sur l'embase, de manière à forcer la sangle à rester en position ouverte.
Autrement dit, le mécanisme caractéristique peut comporter un ressort qui agit sur
l'articulation montée directement sur l'embase, de manière à maintenir la sangle dans
une position ouverte ou stable.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, le mécanisme peut comporter des moyens
pour limiter l'amplitude de son mouvement en articulation par rapport à l'embase.
Autrement dit, le mécanisme caractéristique empêche l'ouverture trop importante de
la sangle vers l'extérieur, et cela afin que la sangle ne bascule pas dans une position
totalement rabattue sur la planche lorsqu'elle est ouverte, mais, qu'au contraire,
elle reste facilement manipulable.
[0016] En pratique, cette limitation d'amplitude peut être obtenue par une portion en excroissance,
solidaire de l'extrémité de la sangle, et qui vient au contact pour buter sur l'embase
lorsque la sangle atteint sa position d'ouverture maximale.
[0017] Complémentairement, le mécanisme conforme à l'invention peut comporter des moyens
pour forcer son mouvement d'articulation par rapport à l'embase, et provoquer le rabattement
de la sangle en direction du pied, sous l'effet de la descente de la chaussure vers
l'embase.
[0018] Autrement dit, la fixation comporte un mécanisme qui referme automatiquement la sangle
sur le pied lorsque la chaussure est introduite dans la fixation, à l'instar de ce
qui est décrit dans le document
WO 96/24412.
[0019] En pratique, ces moyens pour forcer le mouvement d'articulation du mécanisme peuvent
comporter un levier, solidaire de l'extrémité de la sangle au niveau de son articulation,
et qui s'étend en direction de l'intérieur de l'embase.
[0020] Selon une autre caractéristique de l'invention, la sangle peut comporter un dispositif
télescopique, relié au mécanisme d'articulation, permettant le réglage de la longueur
de la sangle, à la pointure et à la taille de la chaussure.
[0021] Complémentairement, le mécanisme caractéristique peut également comporter des moyens
de limitation du mouvement d'articulation pivot de la sangle vers l'avant vers l'arrière.
Autrement dit, le mécanisme caractéristique peut être prévu pour autoriser le rabattement
complet de la sangle vers l'avant, mais au contraire empêcher que la sangle ne puisse
être rabattue vers l'arrière dans le but de faciliter la mise en place de la sangle
en position de chaussage.
[0022] Selon un mode de construction particulier, le mécanisme peut comporter :
■ un axe d'articulation solidaire de l'embase,
■ et une chape intermédiaire, comportant deux pattes montées sur cet axe d'articulation
et une partie centrale comportant une portion formant l'axe de pivotement sur lequel
est montée la sangle.
■ un capot monté avec capacité de pivotement sur la chape intermédiaire, ce capot
étant solidaire du reste de la sangle.
Description sommaire des figures
[0023] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées
dans lesquelles.
La figure 1 est une vue en perspective sommaire d'une fixation conforme à l'invention,
vue depuis l'extérieur.
La figure 2 est une vue en perspective sommaire, vue depuis l'intérieur, de la fixation
de la figure 1 dans laquelle seul l'arceau est montré, la partie basse de l'embase
n'ayant pas été représentée.
La figure 3 est une vue en perspective sommaire du mécanisme de l'invention montré
de manière éclatée.
La figure 4 est une vue en perspective sommaire montrant certains éléments de montage
de l'extrémité de la sangle, montrée de manière assemblée à la figure 5.
La figure 6 est une vue en perspective sommaire de l'extrémité de la sangle, montrée
du côté intérieur, incluant différents éléments complémentaires du mécanisme caractéristique.
La figure 7 est une vue en perspective sommaire d'un arceau équipé d'un second type
de sangle.
Manière de réaliser l'invention
[0024] Comme illustré à la figure 1, la fixation (1) comprend principalement une embase
(2), comportant une partie basse (3), des flancs latéraux (4) et un arceau (5). La
partie basse (3) est destinée à venir au contact de la planche, et se prolonge latéralement
par des portions (4) remontant le long des flancs latéraux de la chaussure. Les deux
portions (4) reçoivent vers l'arrière l'arceau (5) entourant le talon, et supportant
une gouttière articulée (6).
[0025] Conformément à l'invention, la fixation (1) comporte une sangle (10) destinée à assurer
le serrage de la chaussure par la fixation au niveau du cou de pied. Bien entendu,
l'invention ne se limite pas uniquement à la sangle coopérant avec le cou de pied,
mais couvre également les sangles avant non représentées.
[0026] Cette sangle (10) comporte une partie centrale formant un coussin rembourré de serrage
(11). Ce coussin (11) est relié à un dispositif télescopique (12) assurant la liaison
avec la partie rigide de la sangle. Cette partie rigide comporte deux bras (13) reliés
au mécanisme caractéristique (20) permettant l'articulation de la sangle (10) par
rapport à l'arceau (5).
[0027] Ainsi, comme illustré à la figure 2, le dispositif télescopique (12) comporte sous
sa face interne trois gorges (13, 14 ,15) susceptibles d'accueillir une tige transversale
(17) selon trois positions. La pièce (12) est elle-même solidarisée à la partie centrale
ou coussin (11) de la sangle (10) par un système de glissage non représenté, et qui
permet lorsqu'il est désolidarisé de disposer la tige transversale (17) dans la gorge
(13-15) appropriée.
[0028] La tige transversale (17) est reliée au mécanisme caractéristique (20) par l'intermédiaire
de deux tiges longitudinales parallèles (18), formant une boucle montée dans un capot
(23) formée à l'extrémité de la sangle (11), et reliée au mécanisme caractéristique
(20).
[0029] La construction de ce mécanisme apparaît plus clairement à la figure 3 dans laquelle
on retrouve la pièce (12) recevant la tige transversale (17) montée à l'extrémité
des tiges longitudinales (18) reliées en U insérées à l'intérieur d'une gorge (24)
du capot (23). Ce capot (23) comporte en son centre une ouverture (25) recevant du
côté extérieur la vis (27), et du côté intérieur le cylindre fileté (28) de la chape
(30). La vis (27) maintient le capot (23) solidaire de la chape (30), tandis que le
capot (23) peut tourner en rotation autour du cylindre (28) de la chape (30). La portion
(31) de la chape (30) reçoit sur sa face interne deux pattes (35) parallèles l'une
à l'autre, et percées chacune d'une ouverture (36).
[0030] Ces ouvertures (36) sont destinées à recevoir un axe (40) pour permettre le mouvement
en rotation de la chape (30) par rapport audit axe (40). Cet axe (40) présente des
évidements (41) à chacune de ses extrémités afin d'être installé au niveau d'une zone
(50) de montage sur l'embase. Plus précisément, cette zone (50) comporte un évidement
(51) permettant une mise en place des pattes (36) de la chape. Ce logement (51) est
délimité par des portions de la paroi (52) de l'embase qui s'emmanchent dans les évidements
(41) de l'axe (40). Un système de goupille ou de vissage peut être prévu pour traverser
des perçages (53, 43) présents sur l'embase et l'axe (40). L'axe (40) peut également
être issu de moulage avec l'embase, et recevoir la chape intermédiaire par encliquetage.
Ce mécanisme (20) présente deux axes de rotation concourants, à savoir un premier
axe (7) permettant l'articulation de la sangle de l'intérieur vers l'extérieur (et
vice versa), et un second axe (8) permettant la rotation de la sangle de l'avant vers
l'arrière (et vice versa).
[0031] Un ressort de rappel (56) peut être prévu sur l'axe (40), pour être inséré entre
les pattes (36) de la chape (30). Ce ressort (56) coopère d'une part, sur la portion
(31) de la chape (30), et d'autre part, sur la face extérieure de l'embase, dans la
zone de montage (50), de manière à forcer la chape (30) à pivoter autour de l'axe
(40), dans un sens de l'ouverture de la sangle vers l'extérieur, selon la flèche E.
[0032] Complémentairement, le mécanisme comporte un levier (60) présentant un perçage (61)
destiné à recevoir l'axe (40) lorsqu'il est mis en place entre les pattes (36) de
la chape (30). Une face (62) de ce levier est destinée à venir au contact de la portion
(31) de la chape (30) pour pivoter avec cette dernière. Le levier (60) présente une
portion (63) agencée pour recevoir le contact de la chaussure de l'utilisateur, et
en particulier la face latérale de la chaussure, lorsqu'elle est introduite dans la
fixation.
[0033] Ce levier (60) est réalisé de préférence en matériau souple. En effet, ce levier
doit être suffisamment long pour être efficace avec des chaussures de moindre largeur,
mais ne doit pas gêner au chaussage des chaussures plus larges. Dans ce cas, le levier
s'escamote par déformation élastique le long des cotés de l'embase.
[0034] La figure 4 illustre une autre caractéristique de l'invention, résultant d'une portion
particulière du capot (23). Ainsi, le capot (23) possède une portion en excroissance
(28), disposée à l'opposé du reste de la sangle, et dont une face (29) est configurée
pour venir au contact de la face extérieure de l'embase lorsque la sangle est ouverte.
On évite ainsi que la sangle ne pivote trop fortement vers l'extérieur, et ne vienne
reposer sur la face supérieure de la planche.
[0035] La figure 4 illustre également les gorges (24) moulées dans le capot (23). Ces gorges
sont destinées à recevoir les tiges longitudinales (18) à l'extrémité desquelles est
fixée la tige transversale (17) du mécanisme télescopique de réglage de la longueur
de la sangle. Les bras (26) du capot (23) permettent de rigidifier en la flexion les
tiges (18), pour plus d'efficacité d'ouverture du système d'articulation.
[0036] Après montage due capot (23) sur la chape caractéristique (30), le capot (23) vient
pivoter autour de l'axe du cylindre (28), non visible à la figure 4, présent sur la
face extérieure de la portion (31) de la chape. Un ergot (32) est disposé sur la circonférence
de la partie circulaire de la portion (31), pour venir en butée avec des épaulements
(21,22) formés sur le capot (23). Le mouvement de rotation du capot par rapport à
la chape est donc limité dans son amplitude, pour éviter que la sangle ne pivote trop
fortement vers l'arrière, lorsqu'elle vient donc au contact de l'épaulement (22).
[0037] En revanche, l'épaulement (21) est réalisé dans une position où il autorise le pivotement
de sa sangle vers l'avant jusqu'à ce qu'elle puisse venir au contact de la fixation
ou de la planche.
[0038] La figure 6 illustre l'extrémité de la sangle montée en incluant la chape (30) sur
l'axe (40), le ressort de rappel (56), à l'exception du levier (60), mais intégrant
les tiges longitudinales (18) et la pièce (12) sur laquelle est fixée la partie rembourrée
(11) de la sangle. On constate donc que la chape peut pivoter autour de l'axe (40)
qui est lui fixe par rapport à l'embase. Cette articulation permet donc le mouvement
d'ouverture de la sangle pour permettre l'introduction du pied, puis la fermeture
de la sangle lorsque celle-ci est ensuite rabattue sur la chaussure.
[0039] Complémentairement, le capot (23) pivote par rapport à son axe de montage (8) sur
la chape (30), cet axe (8) étant dans les formes représentées, concourant avec l'axe
de révolution (7) de l'axe (40) solidaire de l'embase. L'ensemble de ces deux mouvements
d'articulation est donc assuré par l'intermédiaire d'un mécanisme unique et compact.
Bien entendu, un tel mécanisme peut être utilisé pour les sangles avant et arrière
de manière indifférente. Il peut être utilisé sur l'un et/ou l'autre côté de la sangle.
Ainsi, il peut être utilisé comme illustré à la figure 7, pour le montage de la partie
de la sangle qui comporte la crémaillère (70) destinée à coopérer en vue du serrage
avec le mécanisme de cliquet présent sur l'autre portion de la sangle. Dans ce cas,
le mécanisme caractéristique se réduit à l'axe (40) et la chape (30), dans la mesure
où l'extrémité articulée de la crémaillère joue le rôle du capot (23) précédemment
décrit.
[0040] Un tel dispositif présente donc l'avantage de rassembler au niveau d'une zone très
localisée les deux mouvements de l'articulation permettant d'une part, l'ouverture
de la sangle, et d'autre part, son rabattement sur l'embase lors du transport.
1. Fixation de surf des neiges (1), comportant une embase (2) sur laquelle est montée
une sangle de serrage du pied (10), et dans laquelle la sangle (10) présente une capacité
de mouvement autour d'un axe transversal (8) afin de permettre le rabattement de la
sangle (10) en direction de l'embase (2), et dans laquelle au moins une partie de
la sangle (10) possède une capacité de pivotement par rapport à l'embase pour permettre
le mouvement de ladite partie de la sangle (10) vers l'extérieur pendant les manoeuvres
de chaussage, caractérisée en ce que ladite partie de la sangle est reliée à l'embase par l'intermédiaire d'un mécanisme
(20) qui est articulé par rapport à l'embase autour d'un axe (7) sensiblement parallèle
au plan longitudinal médian de la fixation, de manière à autoriser le mouvement de
la partie de la sangle (10) vers l'extérieur, ledit mécanisme (20) comportant une
articulation pivot (8) avec ladite partie de la sangle pour autoriser le pivotement
de ladite partie de la sangle selon un mouvement de rabattement en direction de l'embase
(2).
2. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'axe (7) de pivotement du mécanisme par rapport à l'embase est sensiblement concourant
à l'axe (8) de pivotement de la partie de la sangle par rapport au mécanisme (20).
3. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte des moyens de rappel (56) au niveau de son articulation
sur l'embase (2), de manière à forcer la sangle à rester en position ouverte.
4. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte des moyens (28) pour limiter l'amplitude de son mouvement
en articulation par rapport à l'embase.
5. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une portion en excroissance (28) solidaire de l'extrémité de la sangle,
et venant au contact de l'embase (2) lorsque la sangle (10) atteint une position d'ouverture
maximale.
6. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte des moyens (60) pour forcer son mouvement d'articulation
par rapport à l'embase, et provoquer le rabattement de la sangle (10) en direction
du pied sous l'effet de la descente de la chaussure vers l'embase.
7. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens pour forcer le mouvement d'articulation du mécanisme comportent un levier
(60) solidaire de l'extrémité articulée de la sangle, et s'étendant en direction de
l'intérieur de l'embase.
8. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que la sangle (10) comporte un dispositif télescopique (12) relié au mécanisme (20) d'articulation,
permettant le réglage de la longueur de la sangle.
9. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte des moyens (25, 26, 32) de limitation du mouvement d'articulation
en pivot de la sangle de l'avant vers l'arrière.
10. Fixation de surf des neiges selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte :
■ un axe d'articulation (40) solidaire de l'embase,
■ une chape intermédiaire (30) comportant deux pattes (36) montées sur l'axe d'articulation
(40) et une partie centrale (31) comportant une portion (18) formant l'axe de pivotement
sur laquelle est montée la sangle.
11. Fixation de surf des neiges selon la revendication 10, caractérisée en ce que le mécanisme (20) comporte également un capot (23) monté avec capacité de pivotement
sur la chape intermédiaire (30), ledit capot étant solidaire du reste de la sangle.