[0001] L'invention concerne une ferrure d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue,
comportant une partie fixe munie, d'une part, d'une fixation en feuillure du cadre
dormant de la porte ou fenêtre et, d'autre part, de moyens d'articulation, sous forme
d'un axe ou d'une rotule, destinée à coopérer avec des moyens d'articulation complémentaires
associés à une partie mobile rapportée sur l'ouvrant de ladite porte, fenêtre ou analogue.
[0002] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait,
tout particulièrement, à une ferrure d'articulation de type support d'angle pour porte
ou fenêtre à ouverture à la française ou similaire.
[0003] L'invention trouvera un intérêt tout particulier dans le domaine des ferrures d'articulation
dites invisibles.
[0004] A ce propos, il est d'ores et déjà connu par le document
EP-1.063.378 une telle ferrure d'articulation correspondant à la description ci-dessus. Tout particulièrement,
les moyens d'articulation complémentaires de la partie mobile sont ici prévus aptes
à prendre position dans un évidement ou entaillage ménagé dans le bandeau de recouvrement
de l'ouvrant du côté prévu apte à venir en applique contre le cadre dormant.
[0005] Tout particulièrement, les moyens d'articulation complémentaires de la partie mobile
sont ici prévus aptes à prendre position dans un évidement ou entaillage ménagé dans
le bandeau de recouvrement de l'ouvrant du côté prévu apte à venir en applique contre
le cadre dormant.
[0006] Tout particulièrement, les moyens de fixation en feuillure de ce cadre dormant de
la partie fixe sont définis, d'une part, par une lame s'étendant parallèlement à l'axe
de pivotement du châssis ouvrant, cette lame comportant un prolongement latéral s'étendant
perpendiculairement à son axe et constituant une embase support auxdits moyens d'articulation.
Ces moyens de fixation en feuillure sont encore complétés, d'autre part, par des moyens
de réglage de la position du châssis ouvrant par rapport au cadre dormant agissant
au moins suivant une direction perpendiculaire à l'axe de pivotement.
[0007] Tout particulièrement, la lame est pourvue, sur son côté en regard de la feuillure,
d'un sabot d'ancrage prévu apte à prendre position dans une rainure notamment de section
ajustée ménagée au niveau de ladite feuillure du cadre dormant, cette lame comportant
encore des ouvertures pour le passage d'organes de fixation tels que vis.
[0008] Quant aux moyens de réglages proprement dits, ils sont définis par deux vis de réglage
réceptionnées, chacune, par un orifice taraudé ménagé, de part et d'autre du plan
médian dans la lame, ces vis de réglage étant aptes à prendre appui en feuillure du
cadre dormant pour, selon le cas, écarter ou rapprocher la lame du plan de feuillure
et/ou la faire pivoter autour d'un axe de basculement parallèle à l'axe de pivotement
du châssis ouvrant.
[0009] Dans un autre mode de réalisation, les moyens de réglage sont définis par des cales
susceptibles d'être intercalées entre la lame et la feuillure du cadre dormant, de
telles cales étant prévues, là encore, aptes à écarter ou à rapprocher la lame du
plan de feuillure du cadre dormant ou assurer le basculement de la lame comme précédemment
indiqué.
[0010] On connaît encore par le document
EP-1.104.832, une ferrure d'articulation dont la partie fixe se décompose en deux parties, à savoir
une platine de fixation et un support intermédiaire, celui-ci comportant des moyens
d'articulation, en l'occurrence une rotule conçue apte à coopérer avec les moyens
d'articulation complémentaire de la partie mobile rendue solidaire de l'ouvrant. Ce
support intermédiaire vient s'accrocher sur ladite platine de fixation, elle-même
pourvue d'un sabot d'ancrage pour sa réception, notamment par clipage, dans une rainure
du un cadre dormant. Ce sabot d'ancrage se présente sous forme d'une pièce distincte
de la platine de fixation et sur laquelle est montée cette dernière par l'intermédiaire
de moyens de réglage définis par une vis excentrique. La platine de fixation comporte
des ouvertures pour le passage de plots de guidage associés audit sabot d'ancrage
en vue de guider, lors des réglages, ladite platine de fixation.
[0011] Cependant, l'amplitude de réglage susceptible d'être obtenue au travers de l'excentrique
est faible et ne permet pas d'ajuster un ouvrant par rapport à son cadre dormant.
Cet ajustement, plus exactement le réglage en hauteur d'un ouvrant par rapport à son
cadre dormant, ne peut être réalisé qu'en intervenant sur les moyens de fixation de
la partie fixe sur le cadre dormant.
[0012] Autrement dit, pour réaliser un tel ajustement en hauteur il est nécessaire de décrocher
l'ouvrant du cadre dormant, modifier le positionnement vertical de la partie fixe
de la ferrure le long de la feuillure dudit cadre dormant, de raccrocher l'ouvrant
pour constater que les réglages effectués sont éventuellement bons ou qu'il convient
de répéter l'opération.
[0013] En effet, on ne peut procéder, dans ce cas, que par tâtonnement.
[0014] Dans certaines solutions connues, le réglage vertical résulte d'une intervention
sur la partie mobile rapportée sur l'ouvrant de la ferrure d'articulation. Cependant,
dans des solutions conformes à celles décrites dans l'état de la technique précédemment
évoquées, cette partie mobile vient s'effacer dans le bandeau de recouvrement de l'ouvrant
de sorte qu'elle n'est pas accessible.
[0015] La présente invention a su remédier aux inconvénients précités.
[0016] A cet effet, l'invention concerne une ferrure d'articulation pour porte, fenêtre
ou similaire, comportant une partie fixe pourvue de moyens de fixation en feuillure
du cadre dormant de ladite porte ou fenêtre et comprenant des moyens d'articulation
destinés à coopérer avec des moyens d'articulation complémentaires équipant une partie
mobile prévue pour être rapportée sur l'ouvrant de la porte, fenêtre ou similaire,
ladite partie fixe comportant des moyens de réglage pour l'ajustement vertical de
l'ouvrant par rapport au cadre dormant sous forme de moyens d'ajustement de la position
longitudinale d'une lame supportant lesdits moyens d'articulation par rapport à ladite
partie fixe constituée par une cale, caractérisée par le fait que lesdits moyens d'ajustement
consistent :
- en des moyens de solidarisation avec mobilité axiale relative de la lame sur ladite
cale;
- des moyens de guidage longitudinaux de la lame le long de ladite cale;
- et une première vis de réglage agissant sur une direction longitudinale entre ladite
cale et ladite lame, celle-ci étant pourvue, à une extrémité supérieure, d'un retour
rendu solidaire en translation, tout en étant libre en rotation, de ladite première
vis de réglage conçue apte à prendre appui sur une extrémité supérieure de ladite
cale ou/et à coopérer avec un trou taraudé ménagé dans ladite extrémité supérieure.
La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
se rapportant à un exemple de réalisation illustré dans les dessins joints en annexe.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en perspective de la ferrure d'articulation
selon l'invention ;
- la figure 2 est une représentation schématisée et en élévation de ladite ferrure ;
- la figure 3 est une représentation schématisée vue de droite de la figure 2 ;
- la figure 4 est une représentation schématisée en perspective de la cale, formant
écrou, desdits moyens de fixation en feuillure de la ferrure d'articulation.
[0017] Tel que représenté dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention
concerne une ferrure d'articulation 1 pour porte ou fenêtre à ouverture à la française
ou similaire.
[0018] Ainsi, cette ferrure d'articulation 1 comporte une partie fixe 2 pourvue de moyens
de fixation 3 en feuillure du cadre dormant d'une telle porte ou fenêtre, sachant
que cette partie fixe 2 comprend encore des moyens d'articulation 4 sous forme d'un
axe ou, comme représenté dans le mode de réalisation illustré dans les figures, sous
forme d'une rotule 5. De tels moyens d'articulation 4 sont destinés à coopérer avec
des moyens d'articulation complémentaires, par exemple, une douille associée à une
partie mobile (non représentée) de la ferrure d'articulation 1.
[0019] Tout particulièrement, cette partie mobile peut se présenter sous forme d'un boîtier
conçu apte à venir se loger dans un évidement ménagé dans un bandeau de recouvrement
équipant, en périphérie, le châssis ouvrant d'une porte ou fenêtre et qui, en position
de fermeture de cette dernière, est prévu apte à venir en applique contre la face
interne du cadre dormant.
[0020] On observera que l'invention trouvera un intérêt tout particulier dans le domaine
de la menuiserie métallique ou en matière synthétique. Plus précisément, de tels profilés
métalliques ou en matière plastique délimitent, en feuillure, notamment du cadre dormant
d'une porte ou fenêtre, une rainure en T généralement mise à profit pour la fixation
des éléments de ferrure, en particulier des ferrures d'articulation de verrouillage
et autres
[0021] Ainsi, la partie fixe 2 de cette ferrure d'articulation 1 est définie sous forme
d'une lame 6 s'étendant parallèlement à l'axe de pivotement A de l'ouvrant, cette
lame comportant une embase support 7 recevant les moyens d'articulation 4 en l'occurrence
la rotule 5. Cette embase support 7 s'étend perpendiculairement et latéralement au
plan de la lame 6 de sorte que si cette dernière vient prendre position en feuillure
du cadre dormant, la rotule 5 puisse se situer, elle, dans l'axe de pivotement du
châssis ouvrant.
[0022] Quant aux moyens de fixation 3, ils se présentent sous forme d'une cale 8 conçue
apte à être solidarisée à la menuiserie au moyen d'organes de fixation tels que vis.
[0023] Ainsi, cette cale 8 peut être traversée d'une ou plusieurs ouvertures 9, 10 pour
le passage de vis de fixation prévues pour venir se loger dans l'épaisseur de la menuiserie.
[0024] La cale 8 peut être adaptée pour prendre position dans la rainure en U ou T que comporte
usuellement, en feuillure, le cadre dormant d'une porte ou fenêtre en profilé métallique
ou en matière plastique.
[0025] A noter qu'une telle cale 8 peut encore pourvue de moyens d'accrochage 11 conçus
aptes à coopérer avec la menuiserie de manière à renforcer la tenue de la ferrure
d'articulation 1 sous l'influence d'un poids de châssis ouvrant important.
[0026] Ainsi, ces moyens d'accrochage 11 se présentent dans le mode de réalisation illustré,
sous forme d'une patte 12 de conception en forme de crochet du côté 13 de la cale
8 opposé à celui 14 en direction duquel s'étend l'embase support 7, portant la rotule
5, de la lame 6, laquelle est rapportée sur cette cale 8.
[0027] A ce propos, il convient d'observer que, conformément à l'invention, la ferrure d'articulation
1 comporte de manière associée à la partie fixe 2 des moyens de réglage 15 pour l'ajustement
vertical d'un ouvrant par rapport au cadre dormant.
[0028] Substantiellement, ces moyens de réglage 15 consistent en des moyens d'ajustement
16 de la position longitudinale de la lame 6 sur la cale 8.
[0029] Ainsi, ces moyens 16 consistent en des moyens de solidarisation 17 avec mobilité
axiale relative de ladite lame 6 sur la cale 8.
[0030] Tout particulièrement, ces moyens de solidarisation 17 consistent en un système à
boutonnière 18 comportant une ouverture longitudinale 19 dans la lame 6 engagée sur
un embout en T 20, ou analogue, monté sur la cale 8.
[0031] Les moyens d'ajustement 16 sont encore complétés par des moyens de guidage longitudinaux
21 de la lame 6 le long de ladite cale 8.
[0032] Tout particulièrement, en face avant 22, équipée de l'embout en T 20, ladite cale
8 comporte au moins un bossage 23 conçu apte à coïncider avec une lumière oblongue
24 dans la lame 6.
[0033] De manière préférentielle, le ou les bossages 23 sont définis sous forme de rebords
annulaires bordant les ouvertures 9, 10 de passage des vis de fixation.
[0034] Lesdits moyens d'ajustement 16 sont encore complétés par une première vis de réglage
25 agissant sur une direction longitudinale entre la cale 8 et la lame 6. Tout particulièrement,
celle-ci est pourvue, à son extrémité supérieure 26 d'un retour 27 rendu solidaire
en translation tout en étant libre en rotation de la première vis de réglage 25. Celle-ci
peut être conçue apte à prendre appui sur l'extrémité supérieure 28 de la cale 8 ou/et
à coopérer avec un trou taraudé 29 ménagé dans cette extrémité supérieure 28.
[0035] Ainsi, en agissant sur cette première vis de réglage 25, grâce aux moyens de solidarisation
17 avec mobilité longitudinale, la lame 6 peut se déplacer par rapport à la cale 8
constituant, substantiellement, les moyens de fixation 3 de la partie fixe 2 en feuillure
du cadre dormant.
[0036] De manière tout particulièrement avantageuse, la patte en forme de crochet 12 de
la cale 8 est elle-même traversée d'une ouverture 30 pour le passage d'une vis de
fixation destinée à venir en prise avec la menuiserie. Par ailleurs, dans l'axe 31
de déplacement longitudinal de la lame 6 sur la cale 8, de manière diamétralement
opposée à l'ouverture 30, sont ménagés des bossages d'appui 32, 33 de cette vis de
fixation. Sur ces bossages d'appui 32, 33 vient s'engager la découpe 34 d'une patte
de liaison 35 prolongeant latéralement, du côté de la patte d'accrochage 12, la lame
6.
[0037] De manière préférentielle, ladite ferrure d'articulation 1 comporte encore des moyens
36 pour autoriser l'ajustement de l'ouvrant de la porte ou fenêtre par rapport au
cadre dormant suivant une direction perpendiculaire à l'axe de pivotement A de l'ouvrant.
[0038] Tout particulièrement, ces moyens d'ajustement 36 sont constitués, substantiellement,
par les moyens de solidarisation 17 dont l'embout en T 20 du système à boutonnière
18 est défini sous forme d'une deuxième vis de réglage 42 qui, au travers d'une partie
filetée, vient coopérer avec un puits taraudé 37 dans la cale 8.
[0039] Tout particulièrement, cette deuxième vis de réglage 42 que définit l'embout en T
20 comporte une rainure annulaire 38 dans laquelle viennent s'inscrire les bords longitudinaux
39, 40 de l'ouverture longitudinale 19 correspondant au système à boutonnière 18.
[0040] On observera, encore, que sous l'influence de la première vis de réglage 25 avec
laquelle coopère le retour 27 à l'extrémité supérieure 26 de la lame 6, ceci dans
le cadre du réglage longitudinal de cette dernière par rapport à la cale 8, l'action
exercée sur la deuxième vis de réglage 42 correspondant à l'embout 20 en T a pour
conséquence un basculement de la lame 6 par rapport à la cale 8 autour d'un axe transversal
de basculement B passant à hauteur de la liaison entre ladite première vis de réglage
25 et ledit retour 27.
[0041] Aussi, de manière à permettre un réglage de l'inclinaison de l'axe A de pivotement
de l'ouvrant par rapport au cadre dormant dans un plan perpendiculaire à celui de
ce dernier, ladite cale 8 est définie d'épaisseur croissante depuis son extrémité
inférieure 41 en direction de son extrémité supérieure 28 au voisinage de laquelle
se situe ledit axe transversal de basculement B comme préalablement défini.
[0042] Comme il ressort de la description qui précède, l'invention permet le réglage vertical
de l'ouvrant par rapport au cadre dormant par action sur la partie fixe de la ferrure
d'articulation, plus particulièrement, sur une simple vis de réglage facilitant considérablement
l'ajustement ou encore le réajustement des éléments d'une menuiserie de type porte
ou fenêtre.
[0043] Elle permet aussi le réglage de l'inclinaison de l'axe de pivotement de l'ouvrant
par rapport au cadre dormant, par action sur la partie fixe de la ferrure d'articulation,
plus particulièrement, sur une simple vis de réglage facilitant là encore considérablement
l'ajustement ou encore le réajustement des éléments d'une menuiserie de type porte
ou fenêtre.
1. Ferrure d'articulation (1) pour porte, fenêtre ou similaire, comportant une partie
fixe (2) pourvue de moyens de fixation (3) en feuillure du cadre dormant de ladite
porte ou fenêtre et comprenant des moyens d'articulation (4) destinés à coopérer avec
des moyens d'articulation complémentaires équipant une partie mobile prévue pour être
rapportée sur l'ouvrant de la porte, fenêtre ou similaire, ladite partie fixe (2)
comportant des moyens de réglage (15) pour l'ajustement vertical de l'ouvrant par
rapport au cadre dormant sous forme de moyens d'ajustement (16) de la position longitudinale
d'une lame (6) supportant lesdits moyens d'articulation (4) par rapport à ladite partie
fixe (2) constituée par une cale (8),
caractérisée par le fait que lesdits moyens d'ajustement (16) consistent :
- en des moyens de solidarisation (17) avec mobilité axiale relative de la lame (6)
sur ladite cale (8) ;
- des moyens de guidage longitudinaux (21) de la lame (6) le long de ladite cale (8)
;
- et une première vis de réglage (25) agissant sur une direction longitudinale entre
ladite cale (8) et ladite lame (6), celle-ci étant pourvue, à une extrémité supérieure
(26), d'un retour (27) rendu solidaire en translation, tout en étant libre en rotation,
de ladite première vis de réglage (25) conçue apte à prendre appui sur une extrémité
supérieure (28) de ladite cale ou/et à coopérer avec un trou taraudé (29) ménagé dans
ladite extrémité supérieure (28).
2. Ferrure (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de solidarisation (17) avec mobilité axiale relative de ladite lame
(6) sur la cale (8) consistent en un système à boutonnière (18) comportant une ouverture
longitudinale (19) dans ladite lame (6) engagée sur un embout (20) en T ou analogue
montée sur ladite cale (8).
3. Ferrure (1) selon la revendication 2, caractérisée par le fait que la cale (8) comporte, en face avant (22), équipée dudit embout (20), au moins un
bossage (23) conçu apte à coïncider avec une lumière oblongue (24) dans ladite lame
(6) et constituant lesdits moyens de guidage longitudinaux (21).
4. Ferrure (1) selon la revendication 3, caractérisée par le fait que le ou les bossages (23) sont définis sous forme de rebords annulaires bordant des
ouvertures (9, 10) ménagées dans ladite cale (8) pour le passage de vis de fixation
au cadre dormant.
5. Ferrure (1) selon l'une des revendications 1 à 4,
caractérisée par le fait que ladite cale (8) est pourvue de moyens d'accrochage (11) conçus aptes à coopérer avec
la menuiserie de manière à renforcer ladite ferrure (1) et qui se présentent sous
la forme d'une patte (12) en forme de crochet du côté (13) de ladite cale (8) opposé
à celui (14) en direction duquel s'étend une embase support (7) de ladite lame (6),
portant lesdits moyens d'articulation (4), constitués notamment par une rotule (5),
ladite patte en forme de crochet (12) étant elle-même traversée d'une ouverture (30)
pour le passage d'une vis de fixation sur la menuiserie.
6. Ferrure (1) selon la revendication 5, caractérisée par le fait que, dans un axe (31) de déplacement longitudinal de ladite lame (6) sur ladite cale
(8), de manière diamétralement opposée à ladite ouverture (30), sont ménagés des bossages
d'appui (32, 33) de ladite vis de fixation sur la menuiserie, et que sur lesdits bossages
d'appui (32, 33) vient s'engager une découpe (34) d'une patte de liaison (35) prolongeant
latéralement, du côté de ladite patte (12), ladite lame (6).
7. Ferrure (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait que ladite ferrure (1) comporte des moyens (36) pour autoriser l'ajustement de l'ouvrant
par rapport au cadre dormant suivant une direction perpendiculaire à un axe A de pivotement
de l'ouvrant, constitués par lesdits moyens de solidarisation (17) dont ledit embout
(2) est défini sous forme d'une deuxième vis de réglage (42) qui, au travers d'une
partie filetée, vient coopérer avec un puits taraudé (37) dans ladite cale (8), ladite
deuxième vis de réglage (42) comportant notamment une rainure annulaire (38) dans
laquelle viennent s'inscrire des bords longitudinaux (39, 40) de ladite ouverture
longitudinale (19).
8. Ferrure (1) selon la revendication 7, caractérisée par le fait que ladite cale (8) est définie d'épaisseur croissante depuis une extrémité inférieure
(41) en direction d'une extrémité supérieure (28) au voisinage duquel se situe un
axe transversal B de basculement de ladite lame (6) sous l'effet de ladite deuxième
vis de réglage (42), ledit axe B passant à hauteur de la liaison entre ladite première
vis de réglage (25) et ledit retour (27).