[0001] L'invention concerne un dispositif d'entraînement pour système de fermeture de bâtiment,
de type porte, fenêtre, portail, porte de garage, volet roulant ou similaire, comportant
un moteur d'entraînement électrique monté en rotation dans un carter tubulaire pour
la commande en rotation ou en translation d'un tube d'entraînement.
[0002] La présente invention concerne le domaine général des dispositifs d'entraînement
pour systèmes de fermeture de bâtiment, qu'il s'agisse de volet roulants, de portes
de garage, de portes ou portails, de volets battants ou autres.
[0003] Le problème principal dans de tels dispositifs d'entraînement à moteur électrique
réside dans la possibilité De permettre, en cas d'un disfonctionnement quelconque
de ce moteur, selon le cas, la fermeture ou l'ouverture d'un portail, d'un volet roulant,
d'une porte ou autre, en vue de sécuriser le bâtiment ou, au contraire, de permettre
l'évacuation de ce dernier.
[0004] Ainsi, on connaît tout particulièrement par le document
DE-U-298 18 023, un dispositif d'entraînement pour volet roulant lequel comporte un tube d'enroulement
maintenu, de part et d'autre, par des joues supports et dans l'une des extrémités
duquel est engagé un moteur d'entraînement tubulaire, sachant que ce dispositif d'entraînement
comporte encore un treuil manuel intégré dans la tête du moteur venant se loger dans
la joue support du tube d'enroulement.
[0005] Ainsi, lorsque le moteur fonctionne, celui-ci entraîne directement ou au travers
d'un réducteur ledit tube d'enroulement, tandis qu'en cas de coupure d'électricité
ou d'un disfonctionnement quelconque, le treuil actionne en direct ce tube d'enroulement
qui, dans sa rotation, entraîne le moteur électrique de sorte qu'un contact tournant
est nécessairement implanté dans ce dernier et la tête du moteur.
[0006] Dans le même ordre d'idées, il est connu, par le document
FR-2.849.892, un dispositif d'entraînement pour volet roulant dont le treuil n'est pas implanté
dans la tête du moteur prévue pour être fixée sur la joue support contribuant au maintien
en rotation du tube d'enroulement. Plus particulièrement, ce dispositif d'entraînement
comporte, dans ce cas, des moyens d'ajustement en position axiale du treuil par rapport
à ladite joue support, ceci du côté de l'extrémité du tube d'enroulement recevant
ledit moteur.
[0007] Ces moyens d'ajustement sont définis par des moyens de montage en coulissement axial
du treuil par rapport à ladite joue support sur laquelle est rendue solidaire ce moteur.
[0008] Finalement, on connaît encore un volet roulant motorisé comprenant un moto réducteur
à frein pour l'entraînement en rotation d'un tube d'enroulement d'un tablier. Dans
ce cas, il est prévu des moyens de liaison débrayables interposés entre l'arbre de
sortie du moto réducteur et ce tube d'enroulement autorisant, en position débrayée,
la libre rotation de ce dernier par rapport au moto réducteur sous l'influence d'une
action exercée directement sur le tablier. En somme, on intervient, ici, au niveau
de la liaison entre l'arbre de sortie du moteur et l'élément entraîné pour assurer
une fonction de débrayage permettant de libérer cet élément entraîné.
[0009] A ce propos, il convient d'observer que la présente invention trouve également son
application dans le domaine des actionneurs de type linéaire tels que décrits dans
le document
WO-2004/020871.
[0010] Un tel actionneur comporte un premier corps tubulaire à l'intérieur duquel est placé
un écrou portant, en périphérie, au moins un chemin de roulement hélicoïdal pour la
circulation de billes s'intercalant entre le corps tubulaire et cet écrou. Celui-ci
est conçu apte à être entraîné en rotation pour commander en translation ledit corps
tubulaire.
[0011] Si la recirculation des billes peut se faire intérieurement à l'écrou, dans ce document
de l'état de la technique le chemin de roulement en périphérie de l'écrou comporte
une portion hélicoïdale s'étendant autour de ce dernier selon un angle inférieur à
360°, sachant qu'une portion élargie, joignant les extrémités de cette portion hélicoïdale,
vient à constituer une zone de recirculation de ces billes.
[0012] Dans le premier corps tubulaire peuvent également être ménagées des pistes de roulement
hélicoïdales pour le guidage des billes. Le pas au niveau de ces pistes de roulement
est défini égal au pas hélicoïdal d'un chemin de roulement au niveau de l'écrou.
[0013] Celui-ci peut être composé de deux éléments définissant chacun pour partie le chemin
de roulement hélicoïdal, sachant que par serrage des éléments l'un contre l'autre,
l'on agit sur la précontrainte des billes entre l'écrou et la paroi interne du premier
corps tubulaire. Par ailleurs, les moyens d'entraînement agissant sur l'écrou comportent
un moteur monté fixe à l'intérieur d'un deuxième corps tubulaire s'étendant en tout
ou partie dans le premier corps tubulaire, tout en étant mobile en translation par
rapport à ce dernier.
[0014] Le problème que pose ce type d'actionneur consiste en ce que, en cas de défaillance
du moteur ou, tout simplement d'une coupure de l'alimentation électrique, l'actionneur
est bloqué en position et, par voie de conséquence, empêche toute manipulation du
dispositif sur lequel il agit.
[0015] A supposer que cet actionneur commande l'ouvrant d'un dispositif de fermeture de
bâtiment, tel qu'une porte, un portail, une porte de garage ou autre, l'ouverture
de cet ouvrant est rendue impossible, si ce n'est en désolidarisant l'actionneur.
On remarquera qu'une telle coupure d'électricité peut résulter d'un incident à l'intérieur
d'un bâtiment, par exemple un début d'incendie, et un actionneur bloqué peut alors
empêcher l'évacuation de ce bâtiment.
[0016] A noter, d'ailleurs, que le blocage résulte de la présence d'un frein, notamment
de type électromagnétique, qui, justement, est activé en l'absence de courant. Ce
frein permet le maintien de l'ouvrant, selon le cas, en position d'ouverture ou de
fermeture, directement au travers de l'actionneur sans autre dispositif de blocage
ou de verrouillage auxiliaire.
[0017] La présente invention se veut à même de répondre au problème de l'état de la technique
exposé plus haut, au travers d'une solution avantageuse, autorisant, en cas de nécessité,
la commande manuelle de tout dispositif d'entraînement, en l'occurrence permettant
l'ouverture d'un système de fermeture de bâtiment, voire clore ce système au cas une
défaillance devait intervenir avant que le bâtiment n'ait pu être sécurisé.
[0018] A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'entraînement pour système de fermeture
de bâtiment de type porte, fenêtre, portail, porte de garage, volet roulant ou similaire,
comportant un moteur électrique monté en rotation dans un carter, notamment tubulaire,
pour la commande en rotation ou en translation d'un tube d'entraînement, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens de blocage conçus aptes, dans une première position
de verrouillage, à immobiliser en rotation ledit moteur dans son carter et dans au
moins une autre position de déverrouillage, libérer en rotation ledit moteur pour
autoriser la commande manuelle en rotation ou en translation dudit tube d'entraînement.
[0019] Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens de blocage sont constitués par
un dispositif de crabot qui, en coopération avec un axe de blocage prolongeant axialement
le moteur, est conçu apte à immobiliser en rotation celui-ci et, selon le cas, assurer
son déblocage pour une commande manuelle de secours.
[0020] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et des
dessins joints illustrant des modes de réalisation.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe longitudinale d'un dispositif
d'entraînement selon l'invention pour la commande en rotation d'un tube d'enroulement
notamment de volet roulant ;
- la figure 2 est une représentation similaire à la figure 1 représentant l'application
de l'invention à un dispositif d'entraînement sous forme d'un actionneur ;
- la figure 3 est une représentation similaire à la figure 2, le corps tubulaire normalement
commandé en translation par l'écrou de l'actionneur ayant été retiré ;
- la figure 4 est une représentation agrandie du détail A de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue agrandie du détail B de la figure 3 ;
- la figure 6 est une vue agrandie et partielle du détail C de la figure 2 ;
- la figure 7 illustre, de manière schématisée, le raccord électrique tournant pour
l'alimentation du moteur.
[0021] La présente invention concerne un dispositif d'entraînement 1 pour système de fermeture
de bâtiment, tel que portail, porte, volet battant, porte basculante de garage, volet
roulant, etc...
[0022] Le dispositif d'entraînement 1 comporte un moteur électrique 2 logé dans un carter
tubulaire 3 et conçu apte à entraîner en rotation ou en translation un tube d'entraînement
5
1 ; 5
2.
[0023] Ainsi, comme visible dans la figure 1, ce moteur électrique 2 peut assurer l'entraînement
en rotation, soit directement, soit au travers d'un réducteur 4
2, d'un tube d'enroulement 5
2 sur lequel est en mesure, par exemple, de venir se replier un tablier de volet roulant.
[0024] Comme représenté dans les figures 2, 3, et 4, il peut également entraîner en rotation
un écrou 4
1 pour la commande en translation d'un premier corps tubulaire 5
1 dans lequel prend position cet écrou 4
1.
[0025] En conséquence, le tube d'entraînement auquel il est fait référence plus haut est
défini, selon le cas, par ledit tube d'enroulement 5
2 ou le premier corps tubulaire 5
1.
[0026] Pour en revenir au mode de réalisation correspondant aux figures 2 à 6, l'écrou 4
1 comporte, en périphérie, un chemin de roulement 6 sur lequel se déplacent des billes
(non visibles) s'intercalant entre ce chemin de roulement 6 et la paroi interne du
premier corps tubulaire 5
1 avec une précontrainte radiale déterminée.
[0027] A ce propos, l'écrou 4
1 peut adopter une forme de réalisation telle que décrite dans le document
WO 2004/02 0871. Ainsi, le chemin de roulement 6 peut comporter une portion hélicoïdale s'étendant
autour de l'écrou selon un angle inférieur à 360°, une portion élargie joignant les
extrémités de cette portion hélicoïdale constituant une zone de recirculation des
billes. A noter, toutefois que l'invention s'étend également à des actionneurs avec
un écrou comportant une recirculation interne des billes.
[0028] Par ailleurs, la précontrainte exercée par les billes sur le premier corps tubulaire
5
1 peut découler, là encore, du serrage de deux éléments distincts composant, chacun
pour moitié, le chemin de roulement hélicoïdal 6.
[0029] A noter que le premier corps tubulaire 5
1 peut lui-même être pourvu, intérieurement, d'une piste de roulement d'un pas équivalent
à celui du chemin de roulement 6 de l'écrou 4
1.
[0030] Celui-ci est, en fait, monté solidaire en rotation sur l'extrémité d'un arbre de
transmission 7 émergeant au travers du carter 3 renfermant le moteur 2.
[0031] Ce carter 3 est défini sous forme d'un second corps tubulaire 8 conçu apte à s'étendre
au moins en partie dans le premier corps tubulaire 5
1 par rapport auquel il est mobile en translation.
[0032] Selon le type de moteur utilisé, de la gestion de son fonctionnement et de la transmission
à assurer, ledit moteur 2 peut agir sur l'arbre de transmission 7, le cas échéant
au travers d'un réducteur adapté.
[0033] Selon l'invention, le moteur 2 est monté en rotation dans le carter 3, tandis que
des moyens de blocage 9 sont conçus aptes, dans une première position de verrouillage
V illustrée dans la figure 6, à immobiliser en rotation ledit moteur 2 dans le carter
3 et, dans au moins une autre position de déverrouillage D, visible dans les figures
1, 2, 3 et 5, libérer en rotation ce moteur 2 pour autoriser la commande manuelle
en rotation du tube d'enroulement 5
2 ou en translation du premier corps tubulaire 5
1.
[0034] Il convient de remarquer que lorsqu'il est question de blocage en rotation ou de
libération du moteur 2, il faut entendre moteur et éventuellement réducteur 4
2 associé.
[0035] Ainsi, le moteur 2 est conçu de section avantageusement circulaire adaptée à la section
interne du second corps tubulaire 8 que définit le carter 3.
[0036] Tout particulièrement, des moyens butées 10 viennent assurer l'immobilisation en
translation de ce moteur 2 dans le carter 3.
[0037] Du côté de l'arbre de transmission 7 ces moyens butées 10 sont définis par une bague
ou un rebord annulaire 11 sur la ou lequel vient en appui l'extrémité 12 du moteur
2. Ces moyens butées 10 sont encore complétés par une bague de guidage 13 à l'extrémité
opposée 14 de ce moteur 2.
[0038] A noter, d'ailleurs, que le maintien en libre rotation de ce moteur 2 dans le carter
3 peut être assuré au travers de deux bagues de guidage 15, 13 intervenant en tant
que palier, respectivement, de maintien en rotation de l'arbre de transmission 7 et
d'un axe de blocage 16 que comporte, dans un même prolongeant axialement, ce moteur
2 à son extrémité opposée 14.
[0039] Quant aux moyens de blocage 9, ils sont constitués, avantageusement, par un dispositif
de crabot 17 qui, en coopération avec l'axe de blocage 16 est conçu apte à immobiliser
en rotation le moteur 2 ou, selon le cas, assurer son déblocage pour une commande
manuelle de secours.
[0040] Selon un mode de réalisation préférentiel, au-delà de la bague de guidage 13 l'axe
de blocage 16 porte au moins une cannelure ou rainure axiale 18 conçue apte à coopérer
par engagement axial avec, respectivement une rainure ou cannelure 19 ménagée intérieurement
à une douille 20 définissant le dispositif de crabot 17. De manière préférentielle,
sur tout le pourtour de la paroi interne de la douille 20 est ménagée une succession
de rainures ou, selon le cas, de cannelures 19 pour faciliter leur coopération avec
la ou les cannelures ou la ou les rainures 18 de l'axe de blocage 16.
[0041] Au-delà d'une portion 21 portant la ou les cannelures ou rainures axiales 18, l'axe
de blocage 16 est prolongé par une portion d'axe de guidage 22 sur laquelle est engagée
en libre rotation la douille 20 du dispositif de crabot 17 par ailleurs montée mobile
en translation dans un manchon de guidage 23 monté fixement dans le carter 3. Autrement
dit, le dispositif de crabot 17, s'il est mobile axialement dans ce manchon de guidage
23, il est par ailleurs immobilisé en rotation dans ce dernier par des moyens 24 adaptés.
[0042] A noter encore que ce manchon de guidage peut faire partie intégrante de la bague
de guidage 13 en venant prolonger celle-ci au-dessus dudit dispositif de crabot 17.
[0043] Dans le mode de réalisation illustré, ces moyens 24 sont du type rainure et clavette,
le manchon de guidage 23 étant là encore pourvu au niveau de sa paroi interne d'une
ou plusieurs cannelures ou rainures axiales 25 coopérant avec, selon le cas, une ou
plusieurs rainures, respectivement, cannelures ou clavettes axiales 26 ménagées en
périphérie du dispositif de crabot 17.
[0044] Au vu de la description qui précède, on comprend bien que la position de verrouillage
V correspondant à la figure 6 est celle où la douille 20 du dispositif de crabot 17
est engagée sur la ou les cannelures ou rainures 18 de la portion 21 de l'axe de bocage
16. Au contraire, la position de déverrouillage D est celle illustrée dans les figures
1, 2, 3 et 5 où l'on voit la douille 20 repoussée au-dessus de la portion d'axe de
guidage 22 de cet axe de blocage 16.
[0045] Les moyens de blocage 9 sont complétés, selon l'invention, par des moyens de commande
27 permettant de les amener en position de verrouillage V ou, selon le cas, de déverrouillage
D. Ces moyens de commande 27 sont définis par une tête de commande 28 que comporte
le dispositif de crabot 17 et sur laquelle est conçue apte à agir un élément de commande
29 que définit, selon un mode de réalisation préférentiel, un barillet à clé 30. Celui-ci
est monté au niveau du carter 3 du moteur 2 de manière à pouvoir agir, au travers
d'un doigt d'entraînement 31, sur ladite tête de commande 28.
[0046] Cette coopération est ainsi définie pour que, sous l'impulsion d'une rotation dudit
doigt d'entraînement 31 commandé par un usager par action sur la clé du barillet 30,
il en résulte une commande en déplacement axiale linéaire du dispositif de crabot
17 jusqu'à l'embrayage sur l'axe de blocage 16, correspondant à la position de verrouillage
V des moyens de blocage 9 ou jusqu'à débrayage correspondant à la position de déverrouillage
D.
[0047] Selon une autre particularité de l'invention visible dans la figure 7, le dispositif
d'entraînement 1 comporte un dispositif de collecteur tournant 32 pour le raccordement
du moteur 2 une alimentation en énergie électrique adaptée. Grâce à un tel collecteur
tournant, non seulement la libre rotation du moteur 2 est rendue possible, mais, en
outre, son alimentation est assurée, quelle que soit sa position angulaire dans le
carter 3, lorsque, après une commande de débrayage de secours, le moteur 2 est à nouveau
bloqué en rotation par les moyens de blocage 9 repoussés en position de verrouillage
V.
[0048] Dans le cas d'un dispositif d'entraînement selon l'invention, pour la commande en
rotation d'un tube d'enroulement 5
2, s'agissant par exemple d'un volet roulant, l'on comprend bien que par rapport au
descriptif qui précède, le carter tubulaire 3, logeant le moteur électrique 2, peut
être solidarisé, à son extrémité 33 émergeant dudit tube d'enroulement 5
2 d'une joue support 34 du type équipant, usuellement, un tel volet roulant.
[0049] A noter également, que des moyens de compensation adaptés peuvent faciliter la manoeuvre
du système de fermeture que commande le dispositif d'entraînement 1. En particulier,
dans le cas d'un volet roulant, un ressort de compensation peut être intégré dans
le tube d'enroulement 5
2, ce ressort, mis sous contrainte lors du déploiement du tablier de ce volet roulant,
vient compenser au moins en partie le poids de ce tablier pour en faciliter sa remontée,
notamment manuelle, après déverrouillage desdits moyens de blocage 9.
1. Dispositif d'entraînement pour système de fermeture de bâtiment de type porte, fenêtre,
portail, porte de garage, volet roulant ou similaire, comportant un moteur électrique
(2) monté en rotation dans un carter (3), notamment tubulaire, pour la commande en
rotation ou en translation d'un tube d'entraînement (52 ; 51), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de blocage (9) conçus aptes, dans une première position de
verrouillage (V), à immobiliser en rotation ledit moteur (2) dans son carter (3) et,
dans au moins une autre position de déverrouillage (D), libérer en rotation le moteur
(2) pour autoriser la commande manuelle en rotation ou en translation dudit tube d'entraînement
(52 ; 51).
2. Dispositif d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de blocage (9) sont constitués par un dispositif de crabot (17) qui, en
coopération avec un axe de blocage (16) prolongeant axialement le moteur (2), est
conçu apte à immobiliser en rotation ce moteur (2) ou, selon le cas, assurer son déblocage
pour une commande manuelle de secours.
3. Dispositif d'entraînement selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'axe de blocage (16) prolonge axialement le moteur (2) à son extrémité (14) opposée
à celle (12) portant un arbre de transmission (7) agissant sur ledit tube d'entraînement
(51 ; 52).
4. Dispositif d'entraînement selon les revendications 2 et 3, caractérisé par le fait que l'axe de blocage (16) porte au moins une cannelure ou rainure axiale (18) conçue
apte à coopérer par engagement axial avec, respectivement, une rainure ou cannelure
(19) ménagée intérieurement à une douille (20) définissant le dispositif de crabot
(17).
5. Dispositif d'entraînement selon la revendication 4, caractérisé par le fait que sur tout le pourtour de la paroi interne de la douille (20) est ménagée une succession
de rainures ou, selon le cas, de cannelures (19) pour faciliter leur coopération avec
la ou les cannelures ou la ou les rainures (18) de l'axe de blocage (16).
6. Dispositif d'entraînement selon la revendication 4 ou 5, caractérisé par le fait que la ou les cannelures ou rainures axiales (18) s'étendent sur une portion (21) de
l'axe de blocage (16), lequel est prolongé par une portion d'axe de guidage (22) sur
laquelle est engagée, en libre rotation, la douille (20) du dispositif de crabot (17),
par ailleurs montée mobile en translation et immobile en rotation par des moyens 24
adaptés dans un manchon de guidage (23) monté fixement dans le carter (3).
7. Dispositif d'entraînement selon la revendication 6, caractérisé par le fait que les moyens (24) sont du type rainure et clavette, le manchon de guidage (23) étant
pourvu au niveau de sa paroi interne d'une ou plusieurs cannelures ou rainures axiales
(25) coopérant avec, selon le cas, une ou plusieurs rainures, respectivement cannelures
ou clavettes axiales (26) ménagées en périphérie du dispositif de crabot (17).
8. Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de blocage (9) sont complétés par des moyens de commande (27) permettant
de les amener en position de verrouillage (V) ou, selon le cas, de déverrouillage
(D).
9. Dispositif d'entraînement selon les revendications 2 et 8, caractérisé par le fait que les moyens de commande (27) sont définis par une tête de commande (28) que comporte
le dispositif de crabot (17) et sur laquelle est conçue apte à agir un élément de
commande (29), tel qu'un barillet à clé (30).
10. Dispositif d'entraînement selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'élément de commande (29) est monté au niveau du carter (3) du moteur (2) de manière
à pouvoir agir, au travers d'un doigt d'entraînement (31), sur ladite tête de commande
(28) pour, sous l'impulsion d'une commande en rotation dudit doigt d'entraînement
(31), assurer un déplacement axial linéaire du dispositif de crabot (17) jusqu'à embrayage
ou débrayage sur l'axe de blocage (16).
11. Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif de collecteur tournant (32) pour le raccordement du moteur
(2) à une alimentation en énergie électrique.
12. Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le moteur (2) est maintenu en libre rotation dans le carter (3) par deux bagues de
guidage (15, 13) intervenant en tant que palier de maintien en rotation, d'une part,
de l'arbre de transmission (7) agissant sur le tube d'entraînement (51 ; 52), à une extrémité (12) dudit moteur (2) et, d'autre part, l'axe de blocage (16) prolongeant
ce moteur (2) à son extrémité opposée (14).
13. Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le carter (3) du moteur (2) est défini sous forme d'un second corps tubulaire (8)
conçu apte à s'étendre au moins en partie dans le tube d'entraînement (52 ; 51) par rapport auquel il est mobile en rotation ou en translation.
14. Dispositif d'entraînement selon la revendication 13, caractérisé par le fait que le moteur (2) est conçu de section circulaire adaptée à la section interne du second
corps tubulaire (8) que définit le carter (3).