[0001] L'invention concerne les "dispositifs médicaux implantables actifs" tels que définis
par la Directive 90/385/CE du 20 juin 1990 du Conseil des communautés européennes.
Cette définition inclut les stimulateurs cardiaques, défibrillateurs, cardioverteurs
et/ou dispositifs multisite, mais aussi les appareils neurologiques, les pompes de
diffusion de substances médicales, les implants cochléaires, les capteurs biologiques
implantés, etc., ainsi que les dispositifs de mesure de pH ou encore d'impédance intracorporelle
(telle que mesure d'impédance transpulmonaire ou d'impédance intracardiaque).
[0002] Ces dispositifs peuvent être placés dans une configuration particulière destinée
à assurer un échange de données avec un appareillage externe permettant de vérifier
le paramétrage du dispositif implanté, de lire des informations enregistrées par celui-ci,
notamment des informations de type « Holter » destinées à une analyse statistique
a posteriori sur une longue durée, ou encore d'y inscrire des informations, notamment
à des fins de reprogrammation ou de mise à jour du logiciel interne de l'implant.
[0003] L'invention vise plus précisément le cas où l'échange d'informations entre l'implant
et l'appareillage externe est opéré en faisant varier le champ magnétique produit
par une bobine d'induction, technique connue sous le nom de "procédé par induction".
Le couplage électromagnétique entre l'implant et l'appareillage externe est donc essentiellement
un couplage magnétique, le collecteur d'ondes de l'implant et celui de l'appareillage
externe se présentant donc sous la forme de bobines homologues devant être positionnées
en vis-à-vis l'une de l'autre pour réaliser ce couplage.
[0004] Le couplage de l'appareillage externe avec l'implant est généralement réalisé par
le praticien utilisateur de l'appareillage externe, qui dispose d'une « tête de programmation
» ou « tête de télémétrie » en forme de boîtier contenant le bobinage de l'appareil
externe (programmateur) ainsi que des circuits électroniques associés, cette tête
de télémétrie étant reliée par un câble au programmateur proprement dit. Le praticien
déplace la tête de télémétrie au-dessus du corps du patient dans la région où le dispositif
actif a été implanté, jusqu'à trouver l'endroit produisant le niveau de signal maximal
: ceci signifie que la tête de télémétrie se trouve positionnée au droit de l'implant,
position qui assure le couplage optimal. Le praticien peut alors poursuivre les opérations
et procéder à l'échange de données entre implant et programmateur, en maintenant la
tête de télémétrie à la position ainsi trouvée.
[0005] La recherche d'un couplage optimal est un facteur important, non seulement pour la
qualité et la fiabilité de l'échange de signaux entre implant et appareillage externe,
mais également pour réduire la consommation des circuits d'émission de l'implant,
et donc accroître la durée de vie de ce dernier : un couplage imparfait requiert en
effet une puissance d'émission plus importante, et induit donc une plus forte consommation
d'énergie par l'implant.
[0006] Le mode opératoire que l'on vient de décrire est couramment pratiqué par tous les
praticiens lors d'une consultation.
[0007] Il peut être cependant intéressant, notamment grâce aux nouveaux moyens de communication
(Internet, GPRS, UMTS, ...) d'assurer un suivi des patients à distance et à domicile,
sans intervention d'un praticien. Il peut être également avantageux d'effectuer ce
suivi à intervalles réguliers, par exemple avec relevé et télétransmission quotidiens
des données vers un serveur distant de télésurveillance, de manière à assurer une
surveillance beaucoup plus étroite de l'état de santé du patient, tout en évitant
de multiplier les consultations par le praticien.
[0008] Le praticien n'étant pas présent, la mise en oeuvre du dispositif externe implique
la participation du patient.
[0009] Un problème réside dans la nécessité de positionner correctement le collecteur d'ondes
du dispositif externe par rapport à l'implant, afin d'assurer le couplage optimal
entre ces deux éléments du système de télémétrie. Il n'est pas souhaitable que le
patient cherche lui-même la position optimale à chaque interrogation de l'implant
: outre les tâtonnements et la difficulté pour une personne non expérimentée à trouver
le couplage optimal, le patient peut présenter une perte d'autonomie qui ne lui permet
pas d'exécuter lui-même cette manipulation.
[0010] On notera que la recherche d'un couplage optimal est une opération relativement délicate
pour une personne non expérimentée : le collecteur d'ondes de l'appareillage externe
est une antenne dont le diamètre est de l'ordre de 5 cm, qui doit être centrée en
vis-à-vis de l'implant, dont le collecteur présente un diamètre de l'ordre de 2 cm,
et ceci avec une précision de l'ordre du centimètre pour assurer un couplage satisfaisant.
[0011] De plus, ce positionnement précis doit être maintenu pendant toute la durée de l'opération
(l'interrogation d'un implant peut durer plusieurs minutes), un défaut de couplage
risquant d'entraîner une perte d'informations obligeant à réitérer certaines séquences
d'interrogation.
[0012] Ce problème résolu, selon l'invention, par un équipement de télémétrie pour communiquer
avec un dispositif actif implanté dans une région du thorax d'un patient, cet équipement
comprenant un collecteur d'ondes essentiellement sensible au champ magnétique pour
permettre l'échange de signaux par voie inductive avec le dispositif implanté, et
des moyens de liaison du collecteur d'ondes à un boîtier électronique d'émission/réception
et de traitement des signaux.
[0013] De façon caractéristique de l'invention, l'équipement comprend un vêtement en forme
de gilet, apte à couvrir au moins une partie du torse du patient, un support du collecteur
d'ondes, et des moyens ajustables de fixation du support en un emplacement choisi
du vêtement.
[0014] L'équipement permet ainsi, après positionnement initial du collecteur d'ondes au
droit de la région où le dispositif est implanté, le placement et le maintien du collecteur
d'ondes en cette position à chaque enfilage du vêtement par le patient.
[0015] De la sorte, le praticien positionne une fois pour toutes le collecteur d'ondes de
télémétrie sur le vêtement en recherchant la position optimale, et fixe le support
du collecteur d'ondes en cet emplacement. Le patient n'aura pas à se préoccuper de
recommencer à chaque fois cette opération, il n'aura ensuite que le minimum de gestes
à effectuer, la position optimale étant déjà prévue et réglée (le vêtement est propre
à chaque patient, de même que le réglage de la position du collecteur d'ondes).
[0017] Il s'agit néanmoins d'antennes radiofréquence pour communiquer avec un équipement
distinct, par exemple avec un émetteur de radiodiffusion ou une station de base de
radiocommunication. Dans la mesure où il ne s'agit pas de télémétrie mettant en oeuvre
un procédé par induction, le positionnement précis de l'antenne sur le corps n'est
pas déterminant. Ces documents n'abordent donc pas le problème spécifique de la présente
invention, tenant à la proximité très étroite entre les collecteurs d'ondes respectifs
de l'implant et de l'appareillage externe.
[0018] Les moyens ajustables de fixation du support peuvent notamment comprendre des bandes
agrippantes disposées sur le support et coopérant avec la matière en surface du vêtement,
ou inversement des bandes agrippantes disposées sur le vêtement et coopérant avec
la matière en surface du support.
[0019] Selon diverses caractéristiques subsidiaires avantageuses, le vêtement comprend :
- des moyens pour supporter et loger le boîtier électronique d'émission/réception et
de traitement des signaux ;
- des moyens d'adaptation à la morphologie du patient, de manière à permettre après
adaptation un port ajusté du vêtement, par exemple des régions élastiques et/ou des
moyens de réglage dimensionnel du vêtement ;
- des moyens pour loger au moins un capteur de données physiologiques ou thérapeutiques,
ainsi que des moyens de liaison de ce(s) capteur(s) au boîtier électronique d'émission/réception
et de traitement des signaux ;
- une bobine de compensation associée au collecteur d'ondes, qui peut être disposée
en un emplacement fixe prédéterminé du vêtement ;
- au moins une surface de blindage à l'encontre de champs électriques parasites, cette
surface de blindage étant en un matériau conducteur amagnétique essentiellement transparent
au champ magnétique dans le domaine des fréquences utilisées pour ledit échange des
signaux par voie inductive.
[0020] On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention,
en référence aux dessins annexés où les mêmes références désignent d'une figure à
l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables.
La figure 1 montre l'équipement de télémétrie de l'invention, avec le vêtement équipé
de ses divers éléments associés.
La figure 2 est un schéma par blocs montrant les différents organes électroniques
mis en oeuvre par cet équipement.
[0021] Sur la figure 1, la référence 10 désigne un vêtement, par exemple en forme de gilet,
porté par le patient 12. La forme de gilet n'est cependant pas limitative, et d'autres
formes de vêtement ou accessoire vestimentaire peuvent être envisagées, tels que chasuble,
harnais, baudrier, etc., dès lors qu'il est suffisamment facile à enfiler par le patient
et procure un positionnement précis et durable du collecteur d'ondes.
[0022] Le patient est un patient porteur d'un dispositif actif 14, par exemple un stimulateur
cardiaque ou défibrillateur, dont le boîtier (« implant ») a été placé en une région
du corps dont la position peut varier assez sensiblement en fonction du chirurgien
et des contraintes d'implantation, et qui peut se trouver aussi bien du côté droit
que du côté gauche du corps du patient.
[0023] Pour permettre l'interrogation de cet implant 14, un appareillage externe comprend
un collecteur d'ondes 16 en forme de bobine, de préférence plate et circulaire, réalisée
en technologie imprimée ou filaire. Cette bobine 16 est fixée à un support 18, par
exemple une pièce de tissu de dimension légèrement supérieure à celle du collecteur
d'ondes et pourvue de moyens de fixation au vêtement 18, par exemple pourvue de bandes
agrippantes 20 qui permettront de maintenir fermement le support 18 en un point précis
après avoir trouvé la position de couplage optimale. Ces bandes agrippantes 20 comprennent
par exemple une multitude de crochets souples susceptibles de s'agripper à la surface
du textile constituant le vêtement 10.
[0024] Ce mode de fixation permet d'ajuster de manière très fine la position du collecteur
d'ondes 16 par rapport à l'implant, avec une précision de l'ordre du centimètre. Des
mouvements réduits du patient ne perturbent pas le fonctionnement du système.
[0025] Le support 18 peut être placé indifféremment à l'intérieur ou à l'extérieur du vêtement
10.
[0026] Un fil 22 relie le collecteur d'ondes 16 à un boîtier électronique 24 comprenant
les circuits d'émission/réception (y compris le condensateur d'accord du circuit résonnant
associé à la bobine 16) et de traitement des signaux émis et reçus. Avantageusement,
le vêtement 10 comporte des moyens pour supporter ce boîtier 24, par exemple une poche
26 interne ou externe, ou tout autre moyen approprié (sangle, ...).
[0027] L'équipement de télémétrie peut également comprendre une bobine additionnelle dite
« bobine de compensation » 28, associée au collecteur d'ondes 16 et reliée au boîtier
électronique 24 par un fil de liaison spécifique 30. Le rôle de cette bobine de compensation
est de capter les composantes de bruit en provenance de sources parasites externes
afin de soustraire ces composantes parasites du signal capté par le collecteur d'ondes
16 au moment d'en extraire le signal utile, améliorant ainsi le rapport signal/bruit.
(on pourra trouver de plus amples détails sur le rôle de ces antennes de compensation
dans le
EP-A-1 481 708 (ELA Medical)). La position de la bobine de compensation 28 par rapport à l'implant
14 étant beaucoup moins critique que celle du collecteur d'ondes 16, la bobine de
compensation pourra être incorporée au vêtement en un emplacement fixe, de préférence
approximativement central, de manière que le praticien et l'utilisateur n'aient pas
à se soucier de cette bobine de compensation 28.
[0028] Un positionnement précis, avec une bonne répétabilité, du collecteur d'ondes 16 implique
que le vêtement 10 soit porté ajusté, près du corps. A cet effet, divers moyens sont
prévus pour adapter ce vêtement à la morphologie du patient, par exemple des régions
élastiques 32 et/ou un système de sangle et boucle de serrage 34, ou tout autre moyen
permettant d'éviter un port trop lâche, préjudiciable à un bon positionnement par
rapport à l'implant.
[0029] De la sorte, le réglage de la position du collecteur d'ondes sera retrouvé sans difficulté
lors de chaque enfilage du vêtement.
[0030] Le matériau du vêtement est choisi pour que celui-ci puisse être porté pendant une
longue durée, sans gêne à la respiration ni au confort thermique.
[0031] Le vêtement est lavable après avoir retiré le boîtier électronique 24, qui ne supporte
pas l'immersion. Le collecteur d'ondes 16 et l'antenne de compensation 28 ainsi que
leurs moyens de liaison peuvent être en revanche rendus insensibles à l'immersion,
ce qui évite d'avoir à les retirer pour un lavage et permet de conserver le positionnement
initial sans empêcher le lavage du vêtement.
[0032] Par ailleurs, outre les perturbations de nature magnétique (inductions parasites)
qui peuvent être efficacement éliminées grâce à la bobine de compensation 28, le rapport
signal/bruit peut être entaché par des composantes de nature essentiellement électrique
transmises en particulier par voie capacitive. Le collecteur d'ondes utilisé, qui
est essentiellement sensible au champ magnétique, l'est également au champ électrique,
bien qu'à un moindre degré, ce qui a pour effet de dégrader le rapport signal/bruit
de manière sensible dans certaines situations.
[0033] Il est possible pour pallier ce phénomène de prévoir sur le vêtement 10 des surfaces
de blindage à l'encontre des champs électriques parasites, par exemple des surfaces
en un matériau conducteur amagnétique, essentiellement transparent au champ magnétique
dans le domaine des fréquences utilisées pour la télémétrie (typiquement quelques
dizaines de kilohertz) et essentiellement opaque au champ électrique dans le domaine
des fréquences où se situent des parasites susceptibles de perturber le fonctionnement
du programmateur (typiquement quelques kilohertz à quelques mégahertz). Ce matériau
conducteur amagnétique peut être un matériau métallique non ferreux, par exemple zinc,
cuivre ou argent/cuivre, réalisé soit sous la forme d'un élément rapporté, soit en
incorporant des fils de ces matériaux à la trame du textile constituant le vêtement
10. Le carbone peut également être utilisé pour réaliser ce blindage, matériau qui
présente l'avantage d'être à la fois très bon conducteur et totalement transparent
au champ magnétique.
[0034] Comme illustré figure 2, le boîtier électronique 24 inclut sa propre alimentation
électrique 36, et permet également le raccordement à des capteurs 38, 40 susceptibles
de fournir au boîtier électronique un certain nombre d'informations ou mesures : tensiomètre,
dispositif ECG, pèse-personne, moyen d'observance thérapeutique du type « pilulier
électronique », etc. Ces capteurs 38, 40, ... peuvent être reliés au boîtier électronique
24 par une liaison filaire, ou bien avantageusement une liaison sans fil de type
Bluetooth. Dans le cas particulier où les capteurs sont des capteurs ECG, l'intervention d'un
personnel compétent est nécessaire pour poser les électrodes et mettre en oeuvre le
boîtier d'acquisition ECG spécifique ; les données traitées par ce boîtier ECG sont,
ici encore, avantageusement transmises au boîtier électronique 24 par une liaison
sans fil.
[0035] Les données de télémétrie collectées localement par le boîtier 24 sont transmises,
ainsi que d'autres données éventuellement recueillies par les capteurs 38, 40, ...,
à un moyen de communication de données, qui peut être avantageusement un téléphone
mobile 42 relié au boîtier 24 par une liaison filaire ou, avantageusement, une liaison
sans fil par exemple de type
Bluetooth (marque déposée du SIG Bluetooth). Les données pourront être ainsi échangées entre
un site distant et le boîtier 24, donc entre le site et l'implant via le collecteur
d'ondes 16, par tout moyen de transmission de données approprié connu tel que GSM,
GPRS, UMTS ...
[0036] Le mode opératoire de ce vêtement, équipé de ses différents accessoires, est le suivant.
[0037] À la demande du médecin ou d'un personnel soignant, ou spontanément à un horaire
convenu, le patient s'équipe du vêtement 10 pourvu de ses accessoires, éventuellement
avec une aide extérieure, selon son degré d'autonomie.
[0038] Il déclenche alors le téléchargement des données en allumant le boîtier électronique
24, qui établit la communication avec le site distant via le téléphone mobile 42.
La fin de transmission peut être signalée au patient par le boîtier et/ou des modules
électroniques qui s'éteignent automatiquement à l'expiration d'une durée préprogrammée.
Le patient peut alors retirer le vêtement 10.
[0039] Cette opération peut être réalisée quotidiennement ; elle implique une durée de communication
typique de l'ordre de 5 minutes pour la transmission de 3 Ko par GPRS. On notera que
cette opération, grâce à la transmission par GSM/GPRS, est indépendante de la localisation
du patient, qui peut très bien se trouver à son domicile ou en dehors. L'opération
peut bien entendu être réalisée à intervalles plus espacés, en fonction des données
à surveiller et/ou de l'état clinique du patient.
[0040] Dans le cas où le boîtier 24 est relié à des capteurs tels que 38, 40, ... les données
sont recueillies par le boîtier 24 par exemple par liaison radio de courte portée
de type
Bluetooth. Entre deux sessions de connexion au site distant, le boîtier 24 conserve ces données.
Dans cette phase, le patient peut ne pas porter le vêtement 10, ou ne pas avoir allumé
le boîtier 24, qui reste néanmoins toujours en veille en attente d'une communication
émanant d'un capteur. Lorsque le boîtier est activé par le patient, celui-ci déclenche
la transmission vers le site distant, via le téléphone mobile 42, des données qui
avaient été conservées en mémoire. Après réception d'un acquittement en provenance
du site distant, ces données sont effacées de la mémoire du boîtier 24.
1. Un équipement de télémétrie pour communiquer avec un dispositif actif implanté dans
une région du thorax d'un patient, tel qu'un dispositif de stimulation, resynchronisation,
défibrillation et/ou cardioversion ou un dispositif à visée diagnostique,
cet équipement de télémétrie comprenant :
- un collecteur d'ondes (16) essentiellement sensible au champ magnétique pour permettre
l'échange de signaux par voie inductive avec le dispositif implanté (14), et
- des moyens (22) de liaison du collecteur d'ondes à un boîtier électronique (24)
d'émission/réception et de traitement des signaux,
équipement
caractérisé en ce qu'il comprend :
- un vêtement (10) en forme de gilet, apte à couvrir au moins une partie du torse
du patient,
- un support (18) du collecteur d'ondes, et
- des moyens ajustables de fixation du support en un emplacement choisi du vêtement,
de manière à permettre, après positionnement initial du collecteur d'ondes au droit
de la région où le dispositif est implanté, le placement et le maintien du collecteur
d'ondes en cette position à chaque enfilage du vêtement par le patient.
2. L'équipement de la revendication 1, où les moyens ajustables de fixation du support
comprennent des bandes agrippantes (20) disposées sur le support (18) et coopérant
avec la matière en surface du vêtement, ou inversement des bandes agrippantes disposées
sur le vêtement et coopérant avec la matière en surface du support.
3. L'équipement de la revendication 1, où le vêtement comprend en outre des moyens (26)
pour supporter et loger ledit boîtier électronique d'émission/réception et de traitement
des signaux.
4. L'équipement de la revendication 1, où le vêtement comprend en outre des moyens d'adaptation
à la morphologie du patient, de manière à permettre après adaptation un port ajusté
du vêtement.
5. L'équipement de la revendication 4, où les moyens d'adaptation à la morphologie du
patient comprennent des régions élastiques (32) du vêtement.
6. L'équipement de la revendication 4, où les moyens d'adaptation à la morphologie du
patient comprennent des moyens de réglage dimensionnel (34) du vêtement.
7. L'équipement de la revendication 1, où le vêtement comprend en outre des moyens pour
loger au moins un capteur (38, 40) de données physiologiques ou thérapeutiques, ainsi
que des moyens de liaison de ce(s) capteur(s) au boîtier électronique (24) d'émission/réception
et de traitement des signaux.
8. L'équipement de la revendication 1, où le vêtement comprend en outre une bobine de
compensation (28) associée au collecteur d'ondes (16).
9. L'équipement de la revendication 8, où la bobine de compensation est disposée en un
emplacement fixe prédéterminé du vêtement.
10. L'équipement de la revendication 1, où le vêtement comprend en outre au moins une
surface de blindage à l'encontre de champs électriques parasites, cette surface de
blindage étant en un matériau conducteur amagnétique essentiellement transparent au
champ magnétique dans le domaine des fréquences utilisées pour ledit échange des signaux
par voie inductive.