[0001] La présente invention concerne les fauteuils, plus particulièrement mais non exclusivement,
roulants, qui sont utilisés par les handicapés et les invalides et elle vise, indifféremment,
les fauteuils roulants, pliants ou non.
[0002] Il est incontestable que les fauteuils roulants ont apporté une possibilité de mobilité
aux handicapés et aux invalides. Ces fauteuils roulants possèdent, toutefois, plusieurs
inconvénients tenant au fait que les utilisateurs ne peuvent occuper qu'une position
assise, par ailleurs maintenue en général pendant des durées relativement longues.
[0003] Une telle position n'est pas à même d'apporter une réadaptation à la vie courante
et ne facilite pas les contacts sociaux. En outre, une telle position assise, maintenue
pendant des durées relativement longues, est responsable d'une dégradation physique,
telle que perte d'amplitude angulaire des membres inférieurs, circulation sanguine
défectueuse, ralentissement des fonctions digestives et intestinales, fragilité osseuse,
etc..
[0004] Pour remédier aux inconvénients ci-dessus, il a été proposé des fauteuils dont le
châssis supporte une structure articulée comprenant un dossier, une assise et un repose-pieds.
Une telle structure est montée articulée par l'assise sur un axe frontal horizontal,
perpendiculaire au plan de symétrie vertical du châssis. La structure articulée peut
être commandée avec motorisation complète ou assistance, pour faire passer l'assise
d'une position d'abaissement à une position de verticalisation et inversement. De
tels fauteuils sont, généralement, qualifiés de « fauteuils verticalisateurs ».
[0005] Que la source de puissance, commandant ou permettant de commander la verticalisation
et l'abaissement de la structure articulée, soit à base d'énergie électrique, de vérins
élastiques, notamment à gaz, ou purement manuelle, les fauteuils du type ci-dessus
ont certainement permis de résoudre, pour une grande partie, les inconvénients découlant
de l'utilisation d'un fauteuil classique.
[0006] C'est certainement la raison du succès de tels fauteuils depuis déjà un certain nombre
d'années. A titre de référence, il est possible de citer le brevet
FR 2 529 456 qui est justement relatif à une telle conception de fauteuil verticalisateur.
[0007] Bien que donnant satisfaction, de tels fauteuils ont, semble-t-il, fait naître une
objection de confort tenant, notamment, au fait qu'il n'est pas possible de faire
rouler un fauteuil, tel que décrit par le brevet
FR 2 529 456, lorsqu'il est en position de verticalisation.
[0008] Afin de remédier à cet inconvénient, le brevet
FR 2 717 377 a proposé un fauteuil verticalisateur comprenant un châssis à roues motorisées, supportant
une structure articulée comprenant une structure de support d'une assise, une structure
de support d'un repose-pieds et une structure de support d'un dossier. Le fauteuil
comprend, également, des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée
qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés
pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation
et inversement. La particularité du brevet
FR 2 717 377 réside dans le fait que, en position de verticalisation, d'une part, la structure
articulée est reculée par rapport à la position assise ou recentrée par rapport au
châssis et, d'autre part, le repose-pieds est placé à distance du sol, de sorte que
le fauteuil présente une grande stabilité et peut rouler dans cette position de verticalisation.
[0009] Toutefois, il est apparu, à l'usage, que ce dernier type de fauteuil n'était pas
toujours en mesure de garantir à son utilisateur un confort maximum et un sentiment
de sécurité en position de verticalisation. La demanderesse a eu le mérite de mettre
en évidence que le confort et le sentiment de sécurité se trouvent, pour une grande
part, liés à la flexion des genoux en position de verticalisation et cela, notamment,
pour les utilisateurs qui n'ont jamais eu l'usage de leurs membres inférieurs et/ou
présentent des membres inférieurs atrophiés.
[0010] Ainsi, l'invention concerne un fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides,
incorporant un châssis supportant une structure articulée comprenant une structure
de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds, une structure
de support d'un dossier et des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée
qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés
pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation
reculée par rapport à la position d'assise et inversement.
[0011] Selon l'invention et afin de permettre un ajustement de la flexion des genoux en
fonction de l'utilisateur, le fauteuil verticalisateur est caractérisé en ce qu'il
comprend des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en position
de verticalisation et de réglage de l'amplitude de la rotation relative entre la structure
de support de l'assise et la structure de support du repose-pied lors de la verticalisation.
La mise en oeuvre de tels moyens de réglage permet de renforcer le sentiment de sécurité
de l'utilisateur, notamment lorsque ses genoux doivent venir un appui sur des moyens
de maintien inférieur, tels que des genouillères.
[0012] Selon l'invention, les moyens de réglage peuvent être réalisés de toute façon appropriée.
Ainsi, lorsque les moyens de support du repose-pieds sont articulés par rapport aux
moyens de support de l'assise, les moyens de réglage peuvent comprendre un système
de came ou de bielle reliant la structure de support du repose-pieds à la structure
de support de l'assise. Dans une forme préférée de réalisation, les moyens de réglage
comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support du repose-pieds
vient en appui en position de verticalisation.
[0013] Selon l'invention les structures de support de l'assise, du repose pied et du dossier
peuvent être réalisées de différentes manières et, par exemple, comme cela est décrit
dans le brevet
FR 2 717 377.
[0014] Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, la structure de support de
l'assise comprend au moins un premier quadrilatère déformable composé de deux barres,
respectivement supérieure et inférieure, définissant les grands côtés du quadrilatère,
articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure
correspondante du petit côté antérieur du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs
parties arrière par une pièce d'écartement postérieure, correspondant à un petit côté
postérieur. Selon cette forme préférée de réalisation, les moyens de support et de
manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au moins un second quadrilatère
déformable composé de deux bielles, respectivement inférieure et supérieure, la bielle
supérieure étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure
du premier quadrilatère et la bielle inférieure étant articulée à l'arrière sur le
châssis et à l'avant sur la barre inférieure du premier quadrilatère et, d'autre part,
un vérin motorisé, interposé entre le châssis et un élément solidaire de la barre
inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère. La structure de repose-pieds
comprend au moins un montant qui est lié à la pièce d'écartement antérieure et qui
vient en position de verticalisation en appui contre les moyens de réglage formés
par une butée solidaire du châssis, tandis que la structure de support du dossier
est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère, à l'opposé du repose-pieds,
et qui comprend au moins un montant supportant le dossier.
[0015] Dans une forme de réalisation préférée, les moyens de support de l'assise et les
moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée comprendront chacun deux
ensembles latéraux sensiblement parallèles.
[0016] Selon une caractéristique de l'invention, et dans le cadre de ses formes préférées
de réalisation, le montant de la structure de support du repose-pieds est lié de manière
rigide à la ou aux pièces d'écartement antérieures de la structure de support de l'assise.
[0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, le fauteuil verticalisateur comprend
des moyens de stabilisation qui sont mobiles entre une position de rétraction et une
position d'extension dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent
en appui sur le sol et qui sont commandés pour être en position d'extension lorsque
la structure articulée est en position de verticalisation et en position de rétraction
lorsque la structure articulée est en position d'assise.
[0018] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la structure de support du
dossier comprend un vérin motorisé qui est articulé sur la structure de support de
l'assise et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier par rapport à l'assise.
[0019] Les différentes caractéristiques de l'invention peuvent être mises en oeuvre les
unes avec les autres selon différentes combinaisons dans la mesure où elles ne sont
pas incompatibles.
[0020] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description
ci-dessous, effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent différentes
formes, non limitatives, de réalisation d'un fauteuil verticalisateur selon l'invention
et possédant des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en
position de verticalisation.
[0021] La
fig. 1 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, d'un fauteuil selon l'invention,
en position d'assise ou d'abaissement du fauteuil.
[0022] La
fig. 2 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, du fauteuil selon la
fig. 1, en position de verticalisation ou debout.
[0023] La
fig. 3 est une perspective de trois quarts arrière droite du fauteuil selon les
fig. 1 et
2 en position de verticalisation.
[0024] La
fig. 4 est une perspective de trois quarts avant droite du fauteuil selon les
fig. 1 et
2 en position de verticalisation.
[0025] L'invention concerne un fauteuil verticalisateur, tel qu'illustré aux
fig. 1 à
4, et désigné dans son ensemble par la référence
1, susceptible de rouler en position de verticalisation et destiné à offrir la meilleure
sécurité possible à son utilisateur.
[0026] Un tel fauteuil
1 comprend un châssis
2, composé de deux demi-châssis latéraux
3 et
4, réunis entre eux par des traverses
5 et
6. Le châssis
2 est pourvu, de façon habituellement connue, de roues
7, généralement porteuses, principales et motrices et de roues
8 directrices, orientables par l'intermédiaire de pivots
9. Les roues
8 sont généralement, mais non obligatoirement, placées à la partie avant du châssis
2, alors que les roues porteuses
7 occupent la partie arrière. Les roues
7 et
8 définissent, par les points de contact avec le sol
S, un polygone d'appui ou de sustentation par le centre duquel passe un axe vertical
X-X'. Les roues
7 peuvent être, avantageusement, associées à des moteurs électriques d'entraînement
en rotation réversible, non représentés, susceptibles d'être alimentés à partir d'une
source embarquée, également non représentée.
[0027] Le châssis
2 supporte une structure articulée
10, maintenant une assise
A, un dossier
D et un repose pieds
R, organisée pour pouvoir occuper un état stable replié, correspondant à une position
dite d'assise, telle qu'illustrée par la
fig. 1 et un état stable déplié, correspondant à une position de verticalisation, telle
qu'illustrée par la
fig. 2. Dans ces deux positions et par des moyens connus de la technique et non représentés,
la structure articulée est apte à supporter un handicapé ou invalide dans une position
assise et dans une position verticalisée respectivement. On notera que, en position
de verticalisation, la structure articulée
10 se trouve sensiblement alignée avec l'axe vertical
X-X' et est recentrée par rapport à sa situation en position d'assise.
[0028] La structure articulée
10 est liée au châssis
2 par des moyens de support et de manoeuvre
11. La structure articulée
10 comprend une structure
12 de support de l'assise
A. La structure de support
12 est, selon l'exemple illustré, constituée par deux systèmes articulés latéraux
13, symétriques par rapport à un plan sagittal
P et qui sont plus particulièrement visibles aux
fig. 3 et
4. Chaque système articulé
13 est destiné à être adapté latéralement sur le châssis
2, par exemple au niveau de chacun des demi-châssis
3 et
4 par l'intermédiaire de deux ensembles latéraux
14, constitutifs des moyens de support et de manoeuvre
11.
[0029] Chaque système articulé
13 comprend un premier quadrilatère déformable
17, constitué de barres supérieure
18 et inférieure
19, bien qu'elles ne soient pas disposées, dans les représentation illustrées
fig. 1 à
4, dans un même plan vertical. Les barres
18 et
19 sont réunies, au niveau de leur partie terminale postérieure, par un élément ou une
pièce d'écartement postérieure
20, à laquelle elles sont reliées par des pivots
201, 202. Les barres
18 et
19 sont, en outre, réunies, au niveau de leurs parties terminales avant ou frontale,
par une pièce d'écartement antérieure
21 à laquelle elles sont reliées par des pivots
211, 212.
[0030] Ainsi, les barres inférieures
19 et supérieures
18 et leurs points d'articulation respectifs
201, 211, 202, 212 définissent les grands côtés supérieurs
GS et inférieurs
GI, tandis que la pièce d'écartement postérieure
20 définit un petit côté postérieur
PP du premier quadrilatère, la pièce d'écartement antérieure
21 définissant un petit côté antérieur
PA, comme cela ressort de la
fig. 1.
[0031] La structure articulée
10 comprend, en outre, une structure
25 de support du repose-pieds
R qui comprend un jambage ou montant
27, destiné à supporter deux palettes
28 formant le repose-pieds. Le montant
27 est relié, de manière rigide, aux pièces d'écartement antérieures
21 par l'intermédiaire de traverses
29.
[0032] La structure articulée
10 comprend enfin une structure
30 de support du dossier
D. la structure
30 comprend deux montants
35, chacun articulé sur le premier quadrilatère
17, au niveau du pivot
201 de la pièce d'écartement postérieure 20. Selon l'exemple illustré, les montants de
dossier
35 sont, par ailleurs, reliés par une traverse
36. La structure de support du dossier
30 comprend, également, un vérin motorisé
37 reliant la traverse
36 aux pièces d'écartement postérieures
20 et permettant un réglage de l'inclinaison des montants
35 et donc du dossier.
[0033] Afin de permettre un passage de la structure articulée
12 de la position d'assise, telle qu'illustrée à la
fig. 1, à la position de verticalisation ou debout, telle qu'illustrée à la
fig. 2, les moyens de support et de manoeuvre
11 comprennent, tout d'abord, les deux ensembles latéraux
14 qui relient chacun un ensemble latéral
13 à des moyens
10 de support de l'assise au châssis. Chaque ensemble latéral
14 comprend un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, dites respectivement
inférieure
40 et supérieure
41, bien qu'elles ne soient pas situées dans un même plan vertical. Chaque bielle inférieure
40 est alors liée, d'une part, au châssis
2 par l'intermédiaire d'un pivot
42 et, d'autre part, à la barre inférieure
19 par l'intermédiaire d'un pivot
43. De la même manière, chaque bielle supérieure
41 est liée, d'une part, au châssis
2 par l'intermédiaire d'un pivot
44 et, d'autre part, à la barre supérieure
18 par l'intermédiaire d'un pivot
44. Les moyens de support et de manoeuvre
11 comprennent un ensemble de manoeuvre
50, interposé entre le châssis
2 et la structure
12 de support de l'assise. Ainsi, l'ensemble de manoeuvre
50 comprend un palonnier
51, articulé sur une traverse
52 solidaire du châssis et liée, au niveau de l'une de ses extrémités, par un pivot
53 à une traverse
54 reliant les deux barres inférieures
19. L'ensemble de manoeuvre
50 comprend, également, un vérin motorisé
55 articulé, d'une part, par un pivot
56 sur l'extrémité du palonnier
51 opposée au pivot
53 et, d'autre part, par un pivot
57 à un bras
58 solidaire de la traverse
54. Ainsi, les pivots
52, 53, 57 et
56 forment un quadrilatère déformable par allongement ou raccourcissement du côté formé
par le vérin motorisé
55.
[0034] Le fauteuil
1 comprend, enfin, des accoudoirs
60, fixés aux montants
35 et susceptibles de former un élément de maintien thoracique. Le fauteuil
1 comprend, également, des moyens de maintien bas
61, formés par des genouillères ou coquilles
62 fixées au pièces d'écartement antérieur
21 et conformées pour emboîter les genoux ou le bas des cuisses, juste au-dessus des
genoux, d'un utilisateur du fauteuil.
[0035] Lorsqu'un utilisateur assis dans le fauteuil
1 souhaite, à partir d'une position assise correspondant à la
fig. 1, passer en position debout ou verticalisée, telle qu'illustrée à la
fig. 2, il commande le fonctionnement du vérin électrique
55 qui, par son allongement, entraîne la verticalisation de la structure articulée
10. A la fin de ce mouvement, le montant
27 des moyens de support
25 du repose-pieds
R viennent en appui contre le châssis
2. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le fauteuil
1 comprend des moyens
65 de réglage qui permettent de déterminer l'amplitude du mouvement du montant
27 pendant la course de verticalisation et donc l'angle α entre le montant
27 et la barre supérieure
18 dans la position de verticalisation de la structure articulée
10. Les moyens de réglage
65 sont, selon l'exemple illustré, formés par une vis dont l'extension est réglable
et sur laquelle le montant
27 vient en appui. Ainsi, par le réglage de la vis, il est possible de régler la valeur
de l'angle α en position de verticalisation et donc l'amplitude de la rotation du
montant
27 par rapport aux barres supérieures
18 lors de la verticalisation. Les moyens
65 permettent, selon leur réglage, d'obtenir une flexion plus ou moins importante des
jambes de l'utilisateur en position verticalisée. Ce réglage de la flexion permet
de déterminer la manière dont les jambes de l'utilisateur viennent en appui dans les
coquilles
62, ce qui permet, d'une part, de s'assurer de la stabilité de la position de l'utilisateur
et, d'autre part, de donner un sentiment de confiance à l'utilisateur. Par ailleurs,
il est possible, en agissant sur le vérin électrique
37, de modifier l'inclinaison du dossier et donc du torse de l'utilisateur, ce qui permet
d'améliorer le confort de ce dernier.
[0036] Il sera remarqué que, dans la forme de réalisation préférée illustrée, le fauteuil
1 comprend, en outre, des moyens de stabilisation
70 qui sont mobiles entre une position de rétraction, telle qu'illustré à la
fig. 1, et une position d'extension, telle qu'illustré à la
fig. 2, dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds
R et viennent en appui sur le sol
S. Les moyens
70 sont commandés pour être en position de rétraction lorsque la structure articulée
10 est en position d'assise, tandis que, quand la structure articulée
10 est en position de verticalisation, les moyens
70 sont en position d'extension en appui sur le sol.
[0037] Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir
de son cadre.
1. - Fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, comprenant un châssis (2) supportant une structure articulée (10) comprenant une structure (12) de support d'une assise, une structure (25) de support d'un repose-pieds, une structure de support (30) d'un dossier et des moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés entre la
structure articulée (10) et le châssis (2) et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée (10) d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à
la position d'assise et inversement,
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (65) de réglage de l'angle (α) entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation
et de réglage de l'amplitude de la rotation relative entre la structure de support
de l'assise et la structure de support du repose-pied lors de la verticalisation.
2. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage (65) comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support (25) du repose-pieds vient en appui en position de verticalisation.
3. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 1 ou 2,
caractérisé en ce que :
■ la structure de support (12) de l'assise, qui comprend au moins un premier quadrilatère déformable (17) composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (GS, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement
antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement
postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (PP),
■ les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au
moins un second quadrilatère déformable (14), composé de deux bielles, respectivement inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre supérieure (18) du premier quadrilatère et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère et, d'autre part, un vérin motorisé (55), interposé entre le châssis (2) et un élément (51) solidaire de la barre inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère,
■ la structure de support (25) du repose-pieds comprend au moins un montant (27) qui est lié à la pièce d'écartement antérieure (21) et qui vient, en position de verticalisation, en appui contre les moyens de réglage
(65) formés par une butée solidaire du châssis (2),
■ et la structure de support (30) du dossier est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère (17), à l'opposé du repose-pieds, et comprend au moins un montant (35) supportant le dossier.
4. - Fauteuil verticalisation selon la revendication 3,
caractérisé en ce que :
■ les moyens de support (12) de l'assise comprennent deux ensembles latéraux comprenant chacun un premier quadrilatère
déformable (17), composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (GS, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce
d'écartement antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement
postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (PP),
■ et les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée (10) comprennent deux ensembles latéraux (14) comprenant chacun un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, respectivement
inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure
(18) du premier quadrilatère de l'ensemble latéral correspondant de la structure de support
de l'assise, et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère.
5. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le montant (27) de la structure de support du repose-pieds est lié, de manière rigide, à la ou aux
pièces d'écartement antérieures (21).
6. - Fauteuil verticalisateur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de stabilisation (70) qui sont mobiles entre une position de rétraction et une position d'extension dans
laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent en appui sur le sol
et qui sont commandés pour être, d'une part, en position d'extension, lorsque la structure
articulée est en position de verticalisation et, d'autre part, en position de rétraction
lorsque la structure articulée est en position d'assise.
7. - Fauteuil verticalisateur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la structure de support (30) du dossier comprend un vérin motorisé (37) qui est articulé sur la structure de support de l'assise (12) et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier.