(19)
(11) EP 1 764 070 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.03.2007  Bulletin  2007/12

(21) Numéro de dépôt: 06120679.3

(22) Date de dépôt:  14.09.2006
(51) Int. Cl.: 
A61G 5/14(2006.01)
A61G 5/12(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 20.09.2005 FR 0509588

(71) Demandeur: Lifestand "Vivre Debout"
01700 Les Echets (FR)

(72) Inventeur:
  • Porcheron, François
    69006, LYON (FR)

(74) Mandataire: Thibault, Jean-Marc 
Cabinet Beau de Loménie 51, Avenue Jean Jaurès B.P. 7073
69301 Lyon Cédex 07
69301 Lyon Cédex 07 (FR)

   


(54) Siege verticalisateur a moyens de reglage de l'inclinaison du repose-pieds en position verticalisee.


(57) L'invention concerne un fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, comprenant un châssis (2) supportant une structure articulée (10) comprenant une structure (12) de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds, une structure de support (30) d'un dossier et des moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés entre la structure articulée (10) et le châssis (2) et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée (10) d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement.
Selon l'invention, le fauteuil verticalisateur comprend des moyens de réglage de l'angle (α) entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation.




Description


[0001] La présente invention concerne les fauteuils, plus particulièrement mais non exclusivement, roulants, qui sont utilisés par les handicapés et les invalides et elle vise, indifféremment, les fauteuils roulants, pliants ou non.

[0002] Il est incontestable que les fauteuils roulants ont apporté une possibilité de mobilité aux handicapés et aux invalides. Ces fauteuils roulants possèdent, toutefois, plusieurs inconvénients tenant au fait que les utilisateurs ne peuvent occuper qu'une position assise, par ailleurs maintenue en général pendant des durées relativement longues.

[0003] Une telle position n'est pas à même d'apporter une réadaptation à la vie courante et ne facilite pas les contacts sociaux. En outre, une telle position assise, maintenue pendant des durées relativement longues, est responsable d'une dégradation physique, telle que perte d'amplitude angulaire des membres inférieurs, circulation sanguine défectueuse, ralentissement des fonctions digestives et intestinales, fragilité osseuse, etc..

[0004] Pour remédier aux inconvénients ci-dessus, il a été proposé des fauteuils dont le châssis supporte une structure articulée comprenant un dossier, une assise et un repose-pieds. Une telle structure est montée articulée par l'assise sur un axe frontal horizontal, perpendiculaire au plan de symétrie vertical du châssis. La structure articulée peut être commandée avec motorisation complète ou assistance, pour faire passer l'assise d'une position d'abaissement à une position de verticalisation et inversement. De tels fauteuils sont, généralement, qualifiés de « fauteuils verticalisateurs ».

[0005] Que la source de puissance, commandant ou permettant de commander la verticalisation et l'abaissement de la structure articulée, soit à base d'énergie électrique, de vérins élastiques, notamment à gaz, ou purement manuelle, les fauteuils du type ci-dessus ont certainement permis de résoudre, pour une grande partie, les inconvénients découlant de l'utilisation d'un fauteuil classique.

[0006] C'est certainement la raison du succès de tels fauteuils depuis déjà un certain nombre d'années. A titre de référence, il est possible de citer le brevet FR 2 529 456 qui est justement relatif à une telle conception de fauteuil verticalisateur.

[0007] Bien que donnant satisfaction, de tels fauteuils ont, semble-t-il, fait naître une objection de confort tenant, notamment, au fait qu'il n'est pas possible de faire rouler un fauteuil, tel que décrit par le brevet FR 2 529 456, lorsqu'il est en position de verticalisation.

[0008] Afin de remédier à cet inconvénient, le brevet FR 2 717 377 a proposé un fauteuil verticalisateur comprenant un châssis à roues motorisées, supportant une structure articulée comprenant une structure de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds et une structure de support d'un dossier. Le fauteuil comprend, également, des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation et inversement. La particularité du brevet FR 2 717 377 réside dans le fait que, en position de verticalisation, d'une part, la structure articulée est reculée par rapport à la position assise ou recentrée par rapport au châssis et, d'autre part, le repose-pieds est placé à distance du sol, de sorte que le fauteuil présente une grande stabilité et peut rouler dans cette position de verticalisation.

[0009] Toutefois, il est apparu, à l'usage, que ce dernier type de fauteuil n'était pas toujours en mesure de garantir à son utilisateur un confort maximum et un sentiment de sécurité en position de verticalisation. La demanderesse a eu le mérite de mettre en évidence que le confort et le sentiment de sécurité se trouvent, pour une grande part, liés à la flexion des genoux en position de verticalisation et cela, notamment, pour les utilisateurs qui n'ont jamais eu l'usage de leurs membres inférieurs et/ou présentent des membres inférieurs atrophiés.

[0010] Ainsi, l'invention concerne un fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, incorporant un châssis supportant une structure articulée comprenant une structure de support d'une assise, une structure de support d'un repose-pieds, une structure de support d'un dossier et des moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés, entre la structure articulée et le châssis, et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement.

[0011] Selon l'invention et afin de permettre un ajustement de la flexion des genoux en fonction de l'utilisateur, le fauteuil verticalisateur est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation et de réglage de l'amplitude de la rotation relative entre la structure de support de l'assise et la structure de support du repose-pied lors de la verticalisation. La mise en oeuvre de tels moyens de réglage permet de renforcer le sentiment de sécurité de l'utilisateur, notamment lorsque ses genoux doivent venir un appui sur des moyens de maintien inférieur, tels que des genouillères.

[0012] Selon l'invention, les moyens de réglage peuvent être réalisés de toute façon appropriée. Ainsi, lorsque les moyens de support du repose-pieds sont articulés par rapport aux moyens de support de l'assise, les moyens de réglage peuvent comprendre un système de came ou de bielle reliant la structure de support du repose-pieds à la structure de support de l'assise. Dans une forme préférée de réalisation, les moyens de réglage comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support du repose-pieds vient en appui en position de verticalisation.

[0013] Selon l'invention les structures de support de l'assise, du repose pied et du dossier peuvent être réalisées de différentes manières et, par exemple, comme cela est décrit dans le brevet FR 2 717 377.

[0014] Selon une forme préférée de réalisation de l'invention, la structure de support de l'assise comprend au moins un premier quadrilatère déformable composé de deux barres, respectivement supérieure et inférieure, définissant les grands côtés du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure correspondante du petit côté antérieur du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure, correspondant à un petit côté postérieur. Selon cette forme préférée de réalisation, les moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au moins un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, respectivement inférieure et supérieure, la bielle supérieure étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure du premier quadrilatère et la bielle inférieure étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre inférieure du premier quadrilatère et, d'autre part, un vérin motorisé, interposé entre le châssis et un élément solidaire de la barre inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère. La structure de repose-pieds comprend au moins un montant qui est lié à la pièce d'écartement antérieure et qui vient en position de verticalisation en appui contre les moyens de réglage formés par une butée solidaire du châssis, tandis que la structure de support du dossier est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère, à l'opposé du repose-pieds, et qui comprend au moins un montant supportant le dossier.

[0015] Dans une forme de réalisation préférée, les moyens de support de l'assise et les moyens de support et de manoeuvre de la structure articulée comprendront chacun deux ensembles latéraux sensiblement parallèles.

[0016] Selon une caractéristique de l'invention, et dans le cadre de ses formes préférées de réalisation, le montant de la structure de support du repose-pieds est lié de manière rigide à la ou aux pièces d'écartement antérieures de la structure de support de l'assise.

[0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, le fauteuil verticalisateur comprend des moyens de stabilisation qui sont mobiles entre une position de rétraction et une position d'extension dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent en appui sur le sol et qui sont commandés pour être en position d'extension lorsque la structure articulée est en position de verticalisation et en position de rétraction lorsque la structure articulée est en position d'assise.

[0018] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la structure de support du dossier comprend un vérin motorisé qui est articulé sur la structure de support de l'assise et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier par rapport à l'assise.

[0019] Les différentes caractéristiques de l'invention peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles.

[0020] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description ci-dessous, effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent différentes formes, non limitatives, de réalisation d'un fauteuil verticalisateur selon l'invention et possédant des moyens de réglage de l'angle entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation.

[0021] La fig. 1 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, d'un fauteuil selon l'invention, en position d'assise ou d'abaissement du fauteuil.

[0022] La fig. 2 est une élévation, en vue de droite partiellement coupée, du fauteuil selon la fig. 1, en position de verticalisation ou debout.

[0023] La fig. 3 est une perspective de trois quarts arrière droite du fauteuil selon les fig. 1 et 2 en position de verticalisation.

[0024] La fig. 4 est une perspective de trois quarts avant droite du fauteuil selon les fig. 1 et 2 en position de verticalisation.

[0025] L'invention concerne un fauteuil verticalisateur, tel qu'illustré aux fig. 1 à 4, et désigné dans son ensemble par la référence 1, susceptible de rouler en position de verticalisation et destiné à offrir la meilleure sécurité possible à son utilisateur.

[0026] Un tel fauteuil 1 comprend un châssis 2, composé de deux demi-châssis latéraux 3 et 4, réunis entre eux par des traverses 5 et 6. Le châssis 2 est pourvu, de façon habituellement connue, de roues 7, généralement porteuses, principales et motrices et de roues 8 directrices, orientables par l'intermédiaire de pivots 9. Les roues 8 sont généralement, mais non obligatoirement, placées à la partie avant du châssis 2, alors que les roues porteuses 7 occupent la partie arrière. Les roues 7 et 8 définissent, par les points de contact avec le sol S, un polygone d'appui ou de sustentation par le centre duquel passe un axe vertical X-X'. Les roues 7 peuvent être, avantageusement, associées à des moteurs électriques d'entraînement en rotation réversible, non représentés, susceptibles d'être alimentés à partir d'une source embarquée, également non représentée.

[0027] Le châssis 2 supporte une structure articulée 10, maintenant une assise A, un dossier D et un repose pieds R, organisée pour pouvoir occuper un état stable replié, correspondant à une position dite d'assise, telle qu'illustrée par la fig. 1 et un état stable déplié, correspondant à une position de verticalisation, telle qu'illustrée par la fig. 2. Dans ces deux positions et par des moyens connus de la technique et non représentés, la structure articulée est apte à supporter un handicapé ou invalide dans une position assise et dans une position verticalisée respectivement. On notera que, en position de verticalisation, la structure articulée 10 se trouve sensiblement alignée avec l'axe vertical X-X' et est recentrée par rapport à sa situation en position d'assise.

[0028] La structure articulée 10 est liée au châssis 2 par des moyens de support et de manoeuvre 11. La structure articulée 10 comprend une structure 12 de support de l'assise A. La structure de support 12 est, selon l'exemple illustré, constituée par deux systèmes articulés latéraux 13, symétriques par rapport à un plan sagittal P et qui sont plus particulièrement visibles aux fig. 3 et 4. Chaque système articulé 13 est destiné à être adapté latéralement sur le châssis 2, par exemple au niveau de chacun des demi-châssis 3 et 4 par l'intermédiaire de deux ensembles latéraux 14, constitutifs des moyens de support et de manoeuvre 11.

[0029] Chaque système articulé 13 comprend un premier quadrilatère déformable 17, constitué de barres supérieure 18 et inférieure 19, bien qu'elles ne soient pas disposées, dans les représentation illustrées fig. 1 à 4, dans un même plan vertical. Les barres 18 et 19 sont réunies, au niveau de leur partie terminale postérieure, par un élément ou une pièce d'écartement postérieure 20, à laquelle elles sont reliées par des pivots 201, 202. Les barres 18 et 19 sont, en outre, réunies, au niveau de leurs parties terminales avant ou frontale, par une pièce d'écartement antérieure 21 à laquelle elles sont reliées par des pivots 211, 212.

[0030] Ainsi, les barres inférieures 19 et supérieures 18 et leurs points d'articulation respectifs 201, 211, 202, 212 définissent les grands côtés supérieurs GS et inférieurs GI, tandis que la pièce d'écartement postérieure 20 définit un petit côté postérieur PP du premier quadrilatère, la pièce d'écartement antérieure 21 définissant un petit côté antérieur PA, comme cela ressort de la fig. 1.

[0031] La structure articulée 10 comprend, en outre, une structure 25 de support du repose-pieds R qui comprend un jambage ou montant 27, destiné à supporter deux palettes 28 formant le repose-pieds. Le montant 27 est relié, de manière rigide, aux pièces d'écartement antérieures 21 par l'intermédiaire de traverses 29.

[0032] La structure articulée 10 comprend enfin une structure 30 de support du dossier D. la structure 30 comprend deux montants 35, chacun articulé sur le premier quadrilatère 17, au niveau du pivot 201 de la pièce d'écartement postérieure 20. Selon l'exemple illustré, les montants de dossier 35 sont, par ailleurs, reliés par une traverse 36. La structure de support du dossier 30 comprend, également, un vérin motorisé 37 reliant la traverse 36 aux pièces d'écartement postérieures 20 et permettant un réglage de l'inclinaison des montants 35 et donc du dossier.

[0033] Afin de permettre un passage de la structure articulée 12 de la position d'assise, telle qu'illustrée à la fig. 1, à la position de verticalisation ou debout, telle qu'illustrée à la fig. 2, les moyens de support et de manoeuvre 11 comprennent, tout d'abord, les deux ensembles latéraux 14 qui relient chacun un ensemble latéral 13 à des moyens 10 de support de l'assise au châssis. Chaque ensemble latéral 14 comprend un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, dites respectivement inférieure 40 et supérieure 41, bien qu'elles ne soient pas situées dans un même plan vertical. Chaque bielle inférieure 40 est alors liée, d'une part, au châssis 2 par l'intermédiaire d'un pivot 42 et, d'autre part, à la barre inférieure 19 par l'intermédiaire d'un pivot 43. De la même manière, chaque bielle supérieure 41 est liée, d'une part, au châssis 2 par l'intermédiaire d'un pivot 44 et, d'autre part, à la barre supérieure 18 par l'intermédiaire d'un pivot 44. Les moyens de support et de manoeuvre 11 comprennent un ensemble de manoeuvre 50, interposé entre le châssis 2 et la structure 12 de support de l'assise. Ainsi, l'ensemble de manoeuvre 50 comprend un palonnier 51, articulé sur une traverse 52 solidaire du châssis et liée, au niveau de l'une de ses extrémités, par un pivot 53 à une traverse 54 reliant les deux barres inférieures 19. L'ensemble de manoeuvre 50 comprend, également, un vérin motorisé 55 articulé, d'une part, par un pivot 56 sur l'extrémité du palonnier 51 opposée au pivot 53 et, d'autre part, par un pivot 57 à un bras 58 solidaire de la traverse 54. Ainsi, les pivots 52, 53, 57 et 56 forment un quadrilatère déformable par allongement ou raccourcissement du côté formé par le vérin motorisé 55.

[0034] Le fauteuil 1 comprend, enfin, des accoudoirs 60, fixés aux montants 35 et susceptibles de former un élément de maintien thoracique. Le fauteuil 1 comprend, également, des moyens de maintien bas 61, formés par des genouillères ou coquilles 62 fixées au pièces d'écartement antérieur 21 et conformées pour emboîter les genoux ou le bas des cuisses, juste au-dessus des genoux, d'un utilisateur du fauteuil.

[0035] Lorsqu'un utilisateur assis dans le fauteuil 1 souhaite, à partir d'une position assise correspondant à la fig. 1, passer en position debout ou verticalisée, telle qu'illustrée à la fig. 2, il commande le fonctionnement du vérin électrique 55 qui, par son allongement, entraîne la verticalisation de la structure articulée 10. A la fin de ce mouvement, le montant 27 des moyens de support 25 du repose-pieds R viennent en appui contre le châssis 2. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le fauteuil 1 comprend des moyens 65 de réglage qui permettent de déterminer l'amplitude du mouvement du montant 27 pendant la course de verticalisation et donc l'angle α entre le montant 27 et la barre supérieure 18 dans la position de verticalisation de la structure articulée 10. Les moyens de réglage 65 sont, selon l'exemple illustré, formés par une vis dont l'extension est réglable et sur laquelle le montant 27 vient en appui. Ainsi, par le réglage de la vis, il est possible de régler la valeur de l'angle α en position de verticalisation et donc l'amplitude de la rotation du montant 27 par rapport aux barres supérieures 18 lors de la verticalisation. Les moyens 65 permettent, selon leur réglage, d'obtenir une flexion plus ou moins importante des jambes de l'utilisateur en position verticalisée. Ce réglage de la flexion permet de déterminer la manière dont les jambes de l'utilisateur viennent en appui dans les coquilles 62, ce qui permet, d'une part, de s'assurer de la stabilité de la position de l'utilisateur et, d'autre part, de donner un sentiment de confiance à l'utilisateur. Par ailleurs, il est possible, en agissant sur le vérin électrique 37, de modifier l'inclinaison du dossier et donc du torse de l'utilisateur, ce qui permet d'améliorer le confort de ce dernier.

[0036] Il sera remarqué que, dans la forme de réalisation préférée illustrée, le fauteuil 1 comprend, en outre, des moyens de stabilisation 70 qui sont mobiles entre une position de rétraction, telle qu'illustré à la fig. 1, et une position d'extension, telle qu'illustré à la fig. 2, dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds R et viennent en appui sur le sol S. Les moyens 70 sont commandés pour être en position de rétraction lorsque la structure articulée 10 est en position d'assise, tandis que, quand la structure articulée 10 est en position de verticalisation, les moyens 70 sont en position d'extension en appui sur le sol.

[0037] Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir de son cadre.


Revendications

1. - Fauteuil verticalisateur pour handicapés et invalides, comprenant un châssis (2) supportant une structure articulée (10) comprenant une structure (12) de support d'une assise, une structure (25) de support d'un repose-pieds, une structure de support (30) d'un dossier et des moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée qui sont interposés entre la structure articulée (10) et le châssis (2) et qui sont adaptés pour déplacer la structure articulée (10) d'une position d'assise à une position de verticalisation reculée par rapport à la position d'assise et inversement,
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (65) de réglage de l'angle (α) entre le repose-pieds et l'assise en position de verticalisation et de réglage de l'amplitude de la rotation relative entre la structure de support de l'assise et la structure de support du repose-pied lors de la verticalisation.
 
2. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage (65) comprennent une butée réglable contre laquelle la structure de support (25) du repose-pieds vient en appui en position de verticalisation.
 
3. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que :

■ la structure de support (12) de l'assise, qui comprend au moins un premier quadrilatère déformable (17) composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (GS, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (PP),

■ les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée comprennent, d'une part, au moins un second quadrilatère déformable (14), composé de deux bielles, respectivement inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre supérieure (18) du premier quadrilatère et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère et, d'autre part, un vérin motorisé (55), interposé entre le châssis (2) et un élément (51) solidaire de la barre inférieure ou de la barre supérieure du premier quadrilatère,

■ la structure de support (25) du repose-pieds comprend au moins un montant (27) qui est lié à la pièce d'écartement antérieure (21) et qui vient, en position de verticalisation, en appui contre les moyens de réglage (65) formés par une butée solidaire du châssis (2),

■ et la structure de support (30) du dossier est articulée, à l'arrière, sur le premier quadrilatère (17), à l'opposé du repose-pieds, et comprend au moins un montant (35) supportant le dossier.


 
4. - Fauteuil verticalisation selon la revendication 3, caractérisé en ce que :

■ les moyens de support (12) de l'assise comprennent deux ensembles latéraux comprenant chacun un premier quadrilatère déformable (17), composé de deux barres, respectivement supérieure (18) et inférieure (19), définissant les grands côtés (GS, GI) du quadrilatère, articulées, d'une part, vers leurs parties avant sur une pièce d'écartement antérieure (21) correspondant au petit côté antérieur (Pa) du quadrilatère et, d'autre part, vers leurs parties arrière par une pièce d'écartement postérieure (20), correspondant à un petit côté postérieur (PP),

■ et les moyens (11) de support et de manoeuvre de la structure articulée (10) comprennent deux ensembles latéraux (14) comprenant chacun un second quadrilatère déformable composé de deux bielles, respectivement inférieure (40) et supérieure (41), la bielle supérieure (41) étant articulée à l'arrière sur le châssis et à l'avant sur la barre supérieure (18) du premier quadrilatère de l'ensemble latéral correspondant de la structure de support de l'assise, et la bielle inférieure (40) étant articulée à l'arrière sur le châssis (2) et à l'avant sur la barre inférieure (19) du premier quadrilatère.


 
5. - Fauteuil verticalisateur selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le montant (27) de la structure de support du repose-pieds est lié, de manière rigide, à la ou aux pièces d'écartement antérieures (21).
 
6. - Fauteuil verticalisateur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de stabilisation (70) qui sont mobiles entre une position de rétraction et une position d'extension dans laquelle ils s'étendent à l'opposé du repose-pieds et viennent en appui sur le sol et qui sont commandés pour être, d'une part, en position d'extension, lorsque la structure articulée est en position de verticalisation et, d'autre part, en position de rétraction lorsque la structure articulée est en position d'assise.
 
7. - Fauteuil verticalisateur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la structure de support (30) du dossier comprend un vérin motorisé (37) qui est articulé sur la structure de support de l'assise (12) et qui permet un réglage de l'inclinaison du dossier.
 




Dessins











Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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