[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs d'application
de produits, en particulier de produits cosmétiques, sur des phanères, et en particulier
des phanères filiformes et kératinisés tels que les cils ou les sourcils.
[0002] La présente invention concerne un instrument pour appliquer un produit liquide ou
semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme ainsi qu'un moyen d'application
conçu pour collecter dudit produit et l'appliquer sur les cils ou sourcils, ledit
moyen d'application s'étendant en saillie à partir de l'âme entre une base et un sommet.
[0003] Dans son application préférentielle, l'instrument conforme à l'invention constitue
un applicateur à mascara pour les cils, destiné à prélever une quantité de mascara
dans un récipient, et à transporter cette quantité jusqu'aux cils pour la déposer
sur ce dernier.
[0004] On connaît déjà des applicateurs à mascara se présentant sous la forme de brosses.
De telles brosses comprennent classiquement un organe de préhension, pouvant faire
office de bouchon pour un récipient contenant le mascara à appliquer, ainsi qu'une
tige s'étendant à partir de l'organe de préhension entre une extrémité proximale et
une extrémité distale.
[0005] Une multitude de poils s'étendent radialement à partir de la tige, au niveau de l'extrémité
distale de cette dernière, formant ainsi une tête d'application.
[0006] Ces brosses de l'art antérieur sont destinées à être utilisées de la façon suivante.
[0007] L'utilisateur trempe ladite brosse dans un récipient contenant du mascara, ce qui
a pour effet d'enduire partiellement les poils et la tige de mascara. L'utilisateur
effectue ensuite une action de brossage des cils à l'aide de la brosse, ce qui a pour
effet de transférer du mascara de la brosse vers et sur les cils.
[0008] Ces brosses à mascara connues présentent cependant un certain nombre d'inconvénients.
[0009] En premier lieu, ces brosses de l'art antérieur ne permettent généralement pas de
contrôler la quantité de mascara qu'elles collectent dans le récipient.
[0010] Dans certains cas, la brosse ne permet ainsi pas de collecter une quantité suffisante
de mascara, de sorte que l'utilisateur est contraint de multiplier les trempages de
la brosse dans le récipient, ce qui s'avère contraignant et augmente les risques de
pollution, voire de contamination, du stock de mascara contenu dans le récipient.
De plus, le brossage des cils avec une brosse insuffisamment chargée en mascara peut
être, par les frottements qu'il induit, particulièrement désagréable, voire même douloureux.
[0011] Dans d'autres cas, en particulier lorsque le mascara est très visqueux ou épais,
la brosse, après qu'elle a été plongée dans le réservoir, peut se trouver surchargée
en mascara. Cela signifie que la brosse va transporter jusqu'aux cils une quantité
beaucoup trop importante de mascara en regard de la surface de cils à couvrir.
[0012] Cela est susceptible d'engendrer un mauvais résultat de maquillage, lorsqu'une grande
partie de cette surcharge de mascara est transférée sur les cils, formant des agglomérats
inesthétiques avec et sur ces derniers. De plus, quand bien même l'ensemble de la
surcharge de mascara n'est pas intégralement transférée aux cils, le mascara non utilisé,
resté sur la brosse, est réintroduit dans le stock de mascara, au sein du récipient,
ce qui augmente le risque de souillure et de contamination de ce dernier. Ce reliquat
de mascara resté sur la brosse a tendance de surcroît à sécher sur cette dernière,
ce qui est susceptible à la longue d'affecter les qualités d'application de la brosse
et de dégrader le stock de mascara contenu dans le récipient, par mélange du stock
avec des particules de mascara séchées.
[0013] Enfin, les brosses de l'art antérieur permettent certes d'assurer une fonction de
peignage des cils lors de l'application du mascara, mais cette fonction de peignage
ne suffit généralement pas à obtenir une enduction continue, uniforme et douce des
cils.
[0014] L'invention a en conséquence pour objet de remédier aux différents inconvénients
énumérés précédemment, et de proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit
liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils permettant à la fois de collecter
de façon précise une juste quantité de mascara et d'appliquer ce mascara de façon
sensiblement uniforme sur les cils, de manière particulièrement douce et selon une
gestuelle classique.
[0015] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils de construction particulièrement
simple et économique.
[0016] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui permet d'assurer
un peignage efficace des cils ou sourcils.
[0017] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui procure une sensation
de contact particulièrement douce et souple avec les cils ou sourcils.
[0018] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils dont la zone destinée
à être en contact avec lesdits cils ou sourcils est particulièrement souple et flexible.
[0019] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui tout en étant
de construction très simple permet de contrôler précisément la quantité de mascara
collectée et de séparer, allonger et recourber les cils de façon améliorée.
[0020] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils qui permet un gainage
sensiblement uniforme des cils par le produit.
[0021] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils dont l'allure visuelle
générale est comparable à celle des instruments classiques de l'art antérieur, de
sorte que l'utilisateur en connaît intuitivement le principe d'utilisation.
[0022] Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un instrument pour appliquer
un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils comprenant une âme
ainsi qu'un moyen d'application conçu pour collecter dudit produit et l'appliquer
sur les cils ou sourcils, ledit moyen d'application s'étendant en saillie à partir
de l'âme entre une base et un sommet, caractérisé en ce que le moyen d'application
est agencé pour former au moins une concavité définissant elle-même au moins un volume
d'application conformé pour d'une part contenir du produit et d'autre part permettre
le passage en son sein d'au moins un cil ou sourcil pour enduire ce dernier de produit,
ledit volume d'application s'étendant à partir du sommet, en direction de l'âme, selon
une fraction seulement de la longueur du moyen d'application, ledit volume d'application
étant délimité par au moins une première et une deuxième parois sensiblement pleines
disposées en regard l'une de l'autre, lesdites première et deuxième parois présentant
chacune un caractère sensiblement bidimensionnel..
[0023] D'autres avantages et objets de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture
de la description qui suit, et à l'aide des dessins annexés fournis à titre purement
explicatif et non limitatif, dans lesquels :
- La figure 1 illustre, selon une vue générale en perspective, un premier mode de réalisation
d'un instrument conforme à l'invention.
- La figure 2 illustre, selon une vue éclatée, le principe général de construction de
l'instrument illustré à la figure 1.
- La figure 3 illustre, selon une vue en perspective, un détail de réalisation de l'instrument
illustré aux figures 1 et 2.
- La figure 4 illustre, selon une vue de face, un détail de réalisation d'un instrument
conforme à un second mode de réalisation.
- La figure 5 illustre, selon une vue de dessus, le détail de réalisation illustré à
la figure 4.
- La figure 6 illustre, selon une vue de côté en coupe selon la ligne A-A, le détail
de l'instrument représenté à la figure 5.
- La figure 7 illustre, selon une vue de face, un détail de réalisation d'un instrument
conforme à une troisième variante de l'invention.
- La figure 8 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, le détail illustré
à la figure 7.
- La figure 9 illustre, selon une vue schématique de côté, le principe de réalisation
de la troisième variante de réalisation de l'invention.
- La figure 10 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation
de l'instrument illustré aux figures 1 à 3.
- La figure 11 illustre, selon une vue schématique en perspective, un détail de réalisation
commun aux variantes illustrées aux figures 1 à 10.
- La figure 12 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation
d'une quatrième variante de l'invention.
- La figure 13 illustre, selon une vue schématique de côté en coupe, un détail de réalisation
d'une cinquième variante de l'invention.
[0024] Les figures 1 et 2 illustrent, respectivement dans un état monté et démonté, un instrument
1 pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou les sourcils,
conforme à l'invention.
[0025] Avantageusement, le produit à appliquer est un produit cosmétique, de sorte que l'instrument
1 constitue dans ce cas un instrument cosmétique.
[0026] De façon préférentielle, le produit à appliquer est du mascara pour les cils, l'instrument
1 constituant alors un applicateur à mascara pour les cils.
[0027] Dans un souci de simplicité de description, il sera fait référence dans ce qui suit
exclusivement à un tel applicateur à mascara. L'invention n'est cependant pas limitée
à l'application d'un produit présentant une nature exclusivement cosmétique, ni à
l'application d'un produit présentant nécessairement des propriétés identiques à celles
d'un mascara. L'instrument 1 pourra ainsi être éventuellement utilisé pour appliquer
tout produit liquide ou semi-liquide quelle que soit sa consistance, ledit produit
pouvant par exemple être très fluide ou présenter à l'inverse un caractère très visqueux
et pâteux.
[0028] De manière connue en soi, l'instrument 1 comporte un organe de préhension 2 conçu
pour être saisi et manipulé manuellement par un utilisateur, par exemple entre deux
ou trois doigts. L'instrument 1 présente donc, de manière classique, un caractère
portable et est destiné à une utilisation manuelle.
[0029] De façon préférentielle, l'organe de préhension 2 peut également faire office de
bouchon pour un récipient (non représenté) contenant un stock de produit à appliquer,
lequel est de préférence du mascara pour les cils. A cette fin, l'organe de préhension
2 peut être pourvu d'un taraudage 2A, destiné à coopérer avec un filetage (non représenté)
conjugué s'étendant autour de l'ouverture du récipient à obturer. Un tel agencement
est classique, et ne sera donc pas décrit en détails plus avant.
[0030] Avantageusement, l'instrument 1 comprend une tige 3 s'étendant de façon sensiblement
rectiligne à partir de l'organe de préhension 2 entre une extrémité proximale 3A et
une extrémité distale 3B.
[0031] Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend une âme 4, laquelle est de préférence
positionnée vers l'extrémité distale 3B de la tige 3.
[0032] L'âme 4 s'étend avantageusement selon une direction axiale X-X', de préférence de
façon sensiblement rectiligne à partir de l'extrémité distale 3B dans le prolongement
de la tige 3. Dans ce cas illustré aux figures, l'âme 4 est distincte de la tige 3.
[0033] Il est cependant tout à fait envisageable que l'âme 4 soit directement formée par
la tige 3 elle-même.
[0034] Il est également envisageable que l'âme 4 ne s'étende pas de façon strictement rectiligne,
tel que cela est illustré aux figures, mais présente par exemple plutôt une forme
légèrement courbe (non représentée), conjuguée au profil d'implantation des cils.
Dans ce cas la direction axiale X-X' n'est bien évidemment pas définie par une droite,
mais par une ligne courbe qui suit le contour d'extension de l'âme 4.
[0035] De façon préférentielle, l'âme 4 présente une forme allongée, élancée. En d'autres
termes, l'âme 4 présente avantageusement une forme longiligne, c'est-à-dire qu'elle
s'étend majoritairement selon une seule direction de l'espace. En cela, l'âme 4 peut
être qualifiée dans ce cas de monodimensionnelle.
[0036] De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures 1 à 3 et 10, l'âme
4 se présente sous la forme d'une pièce unitaire monobloc.
[0037] Il est toutefois envisageable, tel que cela est illustré aux figures 4 à 9, que l'âme
4 soit formée d'au moins deux pièces unitaires distinctes et indépendantes 4A, 4B,
4C, 4D disposées bout à bout dans la continuité et le prolongement les unes des autres.
[0038] Dans l'exemple de réalisation des figures 4 à 6, l'âme 4 est ainsi formée par l'empilement
de quatre pièces unitaires distinctes 4A, 4B, 4C, 4D.
[0039] Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux et qui est illustré aux figures,
l'âme 4 se présente sous la forme d'une pièce mono-corps (cf. figures 1 à 3) ou multi-corps
(cf. figures 5 à 9) longiligne percée sur toute sa longueur d'un trou débouchant 5.
De façon préférentielle, l'âme 4 présente une forme sensiblement cylindrique, de préférence
de base circulaire, le trou 5 étant ménagé en son centre.
[0040] Dans cette variante, l'âme 4 forme un fourreau destiné à être enfilé sur une épingle
6 s'étendant entre une première extrémité 6A et une deuxième extrémité 6B. Le fourreau
formant l'âme 4 est destiné à être enfilé sur l'épingle 6 par la première extrémité
6A, la seconde extrémité 6B étant pourvue d'un moyen de butée 7 contre lequel le fourreau
est destiné à venir en appui. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures 1
à 3, le moyen de butée 7 peut par exemple être simplement constitué d'un disque venant
de matière avec la tige 6 et dont le diamètre est supérieur à celui du trou 5. Dans
le mode de réalisation des figures 4 à 6, le moyen de butée 7 est plus élaboré et
est constitué dans ce cas d'une tête convergente, par exemple de forme conique, pourvue
de protubérances 70 destinées à faciliter le maquillage du coin de l'oeil.
[0041] L'autre extrémité 6A de l'épingle 6 est avantageusement pourvue d'un moyen de fixation
à l'extrémité distale 3B de la tige 3. La première extrémité 6A peut comprendre par
exemple, tel que cela est illustré aux figures, une gorge 8, la première extrémité
6A étant destinée à être enfilée dans un orifice ménagé axialement dans la tige 3.
L'assemblage final est alors réalisé par sertissage de l'épingle 6, sertissage obtenu
par déformation centripète de la matière formant la tige 3 dans la gorge 8.
[0042] Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend un moyen d'application 9 conçu
pour collecter du produit et l'appliquer sur les cils (ou les sourcils). Le moyen
d'application 9 est donc spécifiquement conçu pour prélever du produit à appliquer,
par exemple en étant immergé dans une réserve de ce dernier, et pour retenir et contenir
cette quantité de produit prélevé jusqu'à son relâchement sur les cils, effectué de
préférence par mise en contact et frottement des moyens d'application 9 avec et contre
les cils.
[0043] Conformément à l'invention, le moyen d'application 9 s'étend en saillie à partir
de l'âme 4 entre une base 9A et un sommet 9B. En d'autres termes, le moyen d'application
9 est proéminent relativement à l'âme 4, et forme une protubérance à partir de ladite
âme 4. De préférence, le moyen d'application 9 s'étend radialement relativement à
l'axe de symétrie X-X' de l'âme 4.
[0044] Selon une caractéristique importante de l'invention, le moyen d'application 9 est
agencé pour former au moins une concavité 10 définissant elle-même au moins un volume
d'application 11 conformé pour d'une part contenir du produit à appliquer et d'autre
part permettre le passage en son sein d'au moins un cil (ou sourcil) pour enduire
ce dernier de produit.
[0045] En d'autres termes, la conformation du moyen d'application 9 permet de ménager au
moins une cavité, dont au moins une partie forme un réceptacle, correspondant au volume
d'application 11, destiné à collecter, contenir et retenir du produit à appliquer.
[0046] En particulier, le volume d'application 11 forme préférentiellement une vacuole qui,
lorsqu'elle est immergée dans une réserve de produit liquide à appliquer, se remplit
dudit produit et le retient en son sein par un mécanisme de tension superficielle
et/ou capillarité.
[0047] Chaque concavité 10 et son volume d'application associé 11 sont ainsi spécifiquement
dimensionnés et conformés en regard des caractéristiques physico-chimiques du produit
à appliquer, et en particulier de sa viscosité et de sa consistance, pour que chaque
volume d'application 11 retienne efficacement une quantité prédéterminée de produit
en son sein, quelle que soit l'orientation du volume 11 dans l'espace.
[0048] Afin de permettre le passage en son sein d'au moins un cil pour enduire ce dernier
de produit, chaque volume d'application 11 présente au moins une dimension supérieure
à celle de la taille (diamètre) d'un cil (ou d'un sourcil).
[0049] De préférence, tel que cela est illustré aux figures, chaque volume d'application
11 est ouvert vers l'extérieur, afin de permettre la pénétration des cils en son sein
lors d'une action de brossage des cils avec l'instrument 1.
[0050] Selon l'invention, le volume d'application 11 s'étend à partir du sommet 9B, en direction
de l'âme 4 (et donc de la base 9A), selon une fraction
D seulement de la longueur
L du moyen d'application 9. En d'autres termes, chaque volume d'application 11 est
positionné vers le sommet 9B du moyen d'application 9 et s'étend à distance de l'âme
4, chaque volume d'application 11 étant séparé de ladite âme 4 d'une distance
d.
[0051] Par exemple, la fraction
D peut représenter entre 1 et 99 % de la longueur L, préférentiellement entre 20 et
75%, et encore plus préférentiellement entre 50 et 70 %, des valeurs d'environ 55,
60 ou encore 65 % donnant des résultats intéressants.
[0052] Grâce à cette caractéristique technique, le produit à appliquer est concentré à la
périphérie radiale de l'instrument 1, et ne vient pas s'accumuler inutilement vers
la base du moyen d'application 9, contre l'âme 4.
[0053] Cela permet de concentrer le produit dans une zone où il sera susceptible avec une
forte probabilité d'entrer en contact avec le cil, et d'éviter de charger la brosse
d'une quantité de produit inutile dans une zone où le cil pourra difficilement parvenir.
[0054] L'invention repose donc en particulier sur l'idée de retenir efficacement une quantité
prédéterminée de produit à appliquer à la périphérie de l'instrument 1, évitant l'accumulation
inutile de produit vers la base 9A, c'est-à-dire dans une zone qui n'est pas directement
conçue pour interagir avec le cil.
[0055] Afin notamment d'obtenir une meilleure maîtrise de la quantité de produit collecté
par le moyen d'application 9 et retenu dans chaque volume d'application 11, et pour
éviter en particulier le transfert de produit hors des volumes d'application 11 vers
des zones de l'instrument 1 qui ne sont pas directement destinées à interagir avec
les cils, chaque volume d'application 1 est délimité par au moins une première et
une deuxième parois 12, 13 sensiblement pleines disposées en regard l'une de l'autre.
[0056] L'expression
« sensiblement pleines » désigne ici des parois formées chacune d'une pièce de matière sensiblement continue,
au contraire notamment de parois qui seraient formées par la réunion d'éléments discrets,
et en particulier par la réunion de fibres ou poils disposés les uns à côté des autres.
En d'autres termes, chaque paroi 12, 13 présente un caractère sensiblement unitaire,
ainsi qu'également un caractère continu, ou monobloc.
[0057] Comme cela a été évoqué précédemment, les parois pleines 12, 13 se font face, c'est-à-dire
qu'elles sont en vis-à-vis, faca-à-face, situées au droit l'une de l'autre.
[0058] Les caractéristiques techniques décrites dans ce qui précède permettent un contrôle
amélioré de la rétention du produit par le moyen d'application 9, en favorisant le
confinement de quantités prédéterminées et contrôlées de produit dans des zones précisément
localisées. Les deux parois 12, 13 en vis-à-vis forment de plus un canal de passage
pour au moins un cil qui favorise le lissage et le gainage du cil par le produit.
A cette fin, les deux parois 12, 13 s'étendent chacune préférentiellement selon une
surface (de préférence plane) sensiblement perpendiculaire à la direction axiale X-X',
tel que cela est illustré aux figures.
[0059] Avantageusement, le moyen d'application 9 vient de matière avec l'âme 4. En d'autres
termes, dans ce mode de réalisation avantageux qui est mis en oeuvre par toutes les
variantes illustrées aux figures, le moyen d'application 9 et l'âme 4 forment un seul
et même sous-ensemble unitaire.
[0060] De manière préférentielle, l'âme 4 et le moyen d'application 9 sont obtenus en une
seule opération d'injection/moulage d'une matière plastique, de préférence un élastomère
ou un polymère du genre PTFE (polytétrafluoroéthylène). L'invention se prête donc
particulièrement bien à une fabrication par injection de matière plastique, qui s'avère
rapide et économique. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à un instrument
1 mettant en oeuvre un moyen d'application 9 venant de matière avec l'âme 4. Le moyen
d'application 9 peut être distinct de l'âme 4 et être fixé sur cette dernière par
tout moyen approprié, et par exemple par collage, thermosoudure ou assemblage mécanique.
[0061] Dans un mode de réalisation alternatif non représenté, il est également envisageable
que l'âme 4 ne soit pas fabriquée avec un orifice central 5, mais avec directement
une portion d'épingle faisant saillie à l'une de ses extrémités et destinée à interagir
avec un trou correspondant ménagé dans la partie proximale 3B de la tige 3. Dans cette
variante avantageuse, le moyen d'application 9, l'âme 4 et la portion d'épingle 6
sont réalisés simultanément en une seule opération d'injection/moulage.
[0062] Avantageusement, le moyen d'application 9 comprend au moins deux excroissances 14,
15 disposées en vis-à-vis et séparées par un espace interstitiel formant la concavité
10, et donc le volume d'application 11.
[0063] De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, le moyen d'application
9 comprend une pluralité d'excroissances 14, 15 coopérant par paires pour que chaque
paire définisse un volume d'application 11 correspondant.
[0064] Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 13, les deux excroissances 14,
15 sont issues d'un pied commun 16 qui se subdivise de la base 9A vers le sommet 9B
en deux bras formant respectivement les deux excroissances 14, 15.
[0065] Dans les autres modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 12, et qui sont des
modes de réalisation préférés, les deux excroissances 14, 15 s'étendent indépendamment
l'une de l'autre à partir de l'âme 4, c'est-à-dire qu'elles sont sensiblement totalement
distinctes sur toute leur longueur. Cette caractéristique technique permet d'améliorer
les caractéristiques individuelles de flexibilité de chaque excroissance 14, 15, ce
qui en retour améliore le confort de maquillage en favorisant un contact souple entre
l'instrument 1 et les cils, et permet de réaliser un peignage efficace des cils. Cette
variante préférée permet donc un excellent compromis entre d'une part le contrôle
quantitatif et spatial de la quantité de produit collecté et retenu par l'instrument
1 et d'autre part la capacité de peignage de ce dernier.
[0066] Avantageusement, l'espace interstitiel séparant les deux excroissances 14, 15 comprend
un premier et un deuxième tronçons, de longueurs respectives
D et
d, séparés par une zone de raccordement, le premier tronçon s'étendant depuis le sommet
9B jusqu'à la zone de raccordement et correspondant au volume d'application 11, tandis
que le second tronçon s'étend depuis la zone de raccordement jusqu'à l'âme 4 et forme
un espace de dégagement 17, pour faciliter la flexion de chaque excroissance 14, 15
vers la base 9A.
[0067] Ainsi, dans ce mode de réalisation préférentiel, l'espace interstitiel présente le
long de chaque excroissance et entre ces dernières une forme lui permettant de définir
d'une part le volume d'application 11, et d'autre part l'espace de dégagement 17.
De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, l'écartement
E entre les deux excroissances 14, 15 au niveau du premier tronçon (de longueur
D) est supérieur à l'écartement
e entre les deux excroissances 14, 15 au niveau du second tronçon. Dans ce cas, la
zone de raccordement entre les deux tronçons peut présenter une forme convergente,
tel que cela est illustré aux figures. La convergence peut être symétrique (figures
1 à 11) ou dissymétrique, comme pour la variante de la figure 12. Il est également
envisageable que le passage de l'écartement
E à l'écartement
e ne soit pas progressif mais au contraire brutal et ponctuel.
[0068] L'écartement
E est en particulier dimensionné en fonction des caractéristiques intrinsèques du produit
à appliquer pour permettre une rétention dudit produit entre les excroissances 14,
15, tout en autorisant le passage d'au moins un cil. L'écartement
e est quant à lui dimensionné pour autoriser la flexion individuelle de chaque excroissance
14, 15 vers, et au voisinage de, la base 9A, tout en limitant le plus possible la
quantité de produit susceptible de se trouver dans le second tronçon. De façon préférentielle,
l'écart
e sera choisi pour être suffisamment petit en regard des propriétés physico-chimiques
(viscosité, tension superficielle notamment) du produit à appliquer pour empêcher
la pénétration du produit dans le second tronçon de longueur
d.
[0069] L'écartement
e pourra également être choisi pour être éventuellement plus petit que le diamètre
d'un cil, de façon à interdire la pénétration d'un cil dans le second tronçon.
[0070] A titre indicatif, l'écartement
E pourra être compris entre environ 0,2 et 1 millimètre, et plus préférentiellement
encore entre 0,3 et 0,7 millimètre, les valeurs préférées étant comprises entre 0,4
et 0,5 millimètre, les bornes de cette dernière plage conférant d'excellents résultats.
[0071] Quant à l'écart
e, il est de préférence compris entre 0,05 et 0,5 millimètre, la valeur préférée étant
sensiblement de l'ordre de 0,1 millimètre. De façon particulièrement avantageuse,
l'écartement
E est égal à 0,4 ou 0,5 millimètre, tandis que l'écartement
e est sensiblement égal à 0,1 millimètre.
[0072] Avantageusement, chaque excroissance 14, 15 est formée par une lamelle souple, réalisée
de préférence en un matériau élastomère ou en un matériau polymère, du genre PTFE.
Chaque lamelle assure de préférence une double fonction, puisque d'une part elle contribue
à former la concavité 10, en relation avec au moins une autre lamelle, et d'autre
part elle forme une «
dent » permettant un peignage des cils. Tel que cela est illustré aux figures, chaque lamelle
présente de préférence une forme longiligne, de section transversale sensiblement
rectangulaire, et s'étend sensiblement radialement à partir de l'âme 4 relativement
à l'axe X-X'. Les lamelles sont groupées par paires et disposées en rangées, de préférence
selon la direction axiale X-X', de façon régulièrement espacée sur la périphérie de
l'âme 4.
[0073] De façon préférentielle, les paires sont mutuellement écartées d'un espace
S suffisamment important pour limiter la rétention de produit à appliquer entre les
paires. De cette façon, le produit est concentré préférentiellement dans les volumes
d'application 11 prévus à cet effet.
[0074] Dans la variante des figures 4 à 6, chaque élément 4A, 4B, 4C, 4D porte une série
de rangées de paires de lamelles, chaque paire délimitant un volume d'application
11. Dans la variante des figures 7 à 9, le moyen d'application 9 est formé de l'empilement
d'une pluralité de rondelles 4A, 4B formant l'âme 4, chaque rondelle 4A, 4B portant
une couronne de première lamelles 14 destinée à coopérer avec une couronne de deuxièmes
lamelles 15 portées par une deuxième rondelle pour former les volumes d'application
11.
[0075] Tel que cela est illustré aux figures, chaque excroissance 14, 15 présente une face
externe 14A, 15A, et une face interne opposée 14B, 15B, lesdites faces internes 14B,
15B étant disposées en regard l'une de l'autre et contribuant à former respectivement
les première et deuxième parois 12, 13.
[0076] Avantageusement, lesdites première et deuxième parois 12, 13 présentent chacune un
caractère sensiblement bidimensionnel, c'est-à-dire, tel que cela est en particulier
visible à la figure 11, s'étendent selon deux directions de l'espace avec des ordres
de grandeur respectifs comparables. Cette mesure technique est préférée, car elle
permet une rétention améliorée du produit entre les lamelles, ainsi qu'une amélioration
de l'effet de gainage du cil par le produit lorsque le cil est engagé dans le volume
d'application 11, et que ce dernier se déplace le long du cil sous l'effet du mouvement
de brossage effectué par l'utilisateur.
[0077] Il est toutefois envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention,
que la première et/ou la deuxième paroi 12, 13 présente un caractère mono-dimensionnel,
c'est-à-dire qu'elle s'étend majoritairement selon une seule direction de l'espace,
de façon linéique. Cela peut par exemple être le cas (non illustré) pour une lamelle
présentant une forme sensiblement cylindrique ou tronconique, et non une section sensiblement
rectangulaire comme celle des lamelles illustrées aux figures.
[0078] De préférence, les première et deuxième parois 12, 13 sont parallèles, et s'étendent
avantageusement sensiblement perpendiculairement à la direction axiale X-X'. De façon
particulièrement préférée, lesdites première et deuxième parois 12, 13 présentent
chacune au moins une surface sensiblement plane, lesdites surfaces planes étant avantageusement
disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre, tel que cela est illustré aux
figures.
[0079] Cette mesure technique permet, en favorisant la création d'une lame de produit entre
les lamelles, d'améliorer encore les effets de rétention de produit et de lissage/gainage
des cils évoqués dans ce qui précède.
[0080] Ces effets sont encore améliorés avec des première et deuxième parois 12, 13 présentant
chacune une surface sensiblement lisse et régulière, de préférence exempte d'aspérité
ou d'irrégularité géométrique.
[0081] Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre d'un volume d'application
11 délimité exclusivement par deux faces planes, ce dernier pouvant être délimité
par des faces présentant un tout autre contour géométrique, et par exemple présentant
plusieurs facettes planes, ou encore un contour sensiblement courbe.
[0082] Tel que cela est illustré aux figures, le volume d'application 11 est de préférence
exclusivement délimité par deux faces parallèles 14B, 15B, le volume 11 formant ainsi
en quelque sorte une encoche à la surface du moyen d'application 9, ladite encoche
s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale X-X' et
étant d'une part à retenir du produit et d'autre part à accueillir le cil lors de
l'application du produit.
[0083] En d'autres termes, chaque volume d'application 11 délimite ainsi un canal débouchant
au sommet 9B du moyen d'application 9 et s'étendant entre deux ouvertures selon une
direction sensiblement perpendiculaire à la direction axiale X-X'.
[0084] Bien évidemment, les lamelles peuvent être disposées selon des orientations angulaires
qui diffèrent de celles illustrées aux figures sans pour autant que l'on sorte du
cadre de l'invention. Par exemple, chaque paire de lamelles pourra être disposée en
oblique relativement à la direction axiale X-X'. De façon alternative ou en combinaison,
les lamelles pourront également s'étendre non pas radialement, mais selon une direction
oblique par rapport à la direction radiale.
[0085] Le fonctionnement de l'invention est le suivant.
[0086] L'utilisateur saisit dans et à la main l'organe de préhension 2, ce dernier étant
vissé sur un récipient à mascara (non représenté).
[0087] Après dévissage de l'organe 2, l'utilisateur exerce une traction sur l'instrument
1 pour extirper le moyen d'application 9 hors du stock de mascara dans lequel il était
immergé.
[0088] Après un passage à travers un essoreur, constitué par exemple par un orifice de section
réduite relativement à l'encombrement radial du moyen d'application 9, le moyen d'application
9 est à l'air libre, prêt à être mis en contact avec les cils. Dans chaque volume
d'application 11 formé par les lamelles de l'instrument 1 se trouve une quantité contrôlée
et prédéterminée de mascara.
[0089] L'espace entre chaque paire de lamelles définissant un volume d'application 11 est
de préférence conçu pour limiter au maximum la rétention de mascara et favoriser l'évacuation
de ce dernier. Le mascara est donc préférentiellement et majoritairement contenu dans
chacun des volumes d'application 11.
[0090] L'utilisateur exerce ensuite une action de peignage des cils à l'aide du moyen d'application
9, l'axe de symétrie X-X' de l'instrument 1 étant sensiblement perpendiculaire à la
direction d'extension des cils lors de cette action de peignage.
[0091] Au cours du peignage, les cils pénètrent, de préférence de façon individuelle, dans
les volumes d'application 11, et se chargent ainsi en mascara. Grâce à la présence
des parois pleines 12, 13, chaque cil est individuellement gainé et lissé par le produit
contenu dans le volume d'application 11.
[0092] Chaque lamelle flexible contribue de plus à séparer nettement les cils les uns des
autres.
[0093] En définitive, il a été constaté que l'instrument 1 conforme à l'invention permet
d'assurer de façon améliorée les quatre fonctions suivantes :
- séparation des cils,
- allongement des cils,
- recourbement des cils,
- et chargement des cils en mascara, pour obtenir un effet « volume ».
[0094] A cet effet, les dimensions de chaque volume d'application 11, selon la direction
axiale X-X', ainsi que l'écartement
S entre chacun de ces volumes d'application sont choisis en fonction de l'écartement
physiologique entre les cils pour permettre de préférence et autant que possible un
engagement individuel des cils dans chaque volume d'application 11.
1. - Instrument (1) pour appliquer un produit liquide ou semi-liquide sur les cils ou
les sourcils comprenant une âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D) ainsi qu'un moyen d'application
(9) conçu pour collecter dudit produit et l'appliquer sur les cils ou sourcils, ledit
moyen d'application (9) s'étendant en saillie à partir de l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D)
entre une base (9A) et un sommet (9B), caractérisé en ce que le moyen d'application (9) est agencé pour former au moins une concavité (10) définissant
elle-même au moins un volume d'application (11) conformé pour d'une part contenir
du produit et d'autre part permettre le passage en son sein d'au moins un cil ou sourcil
pour enduire ce dernier de produit, ledit volume d'application (11) s'étendant à partir
du sommet (9B), en direction de l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D), selon une fraction (D) seulement de la longueur (L) du moyen d'application (9), ledit volume d'application (11) étant délimité par au
moins une première et une deuxième parois (12, 13) sensiblement pleines disposées
en regard l'une de l'autre, lesdites première et deuxième parois (12, 13) présentant
chacune un caractère sensiblement bidimensionnel.
2. - Instrument (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen d'application (9) vient de matière avec l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D).
3. - Instrument (1) selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que le moyen d'application (9) comprend au moins deux excroissances (14, 15) disposées
en vis-à-vis et séparées par un espace interstitiel formant ladite concavité (10).
4. - Instrument (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que lesdites deux excroissances (14, 15) s'étendent indépendamment l'une de l'autre à
partir de l'âme (4, 4A, 4B, 4C, 4D).
5. - Instrument (1) selon la revendication 4 caractérisé en ce que l'espace interstitiel comprend un premier et un deuxième tronçon séparés par une
zone de raccordement, le premier tronçon s'étendant depuis le sommet (9B) jusqu'à
la zone de raccordement et correspondant au volume d'application (11), tandis que
le second tronçon s'étend depuis la zone de raccordement jusqu'à l'âme (4, 4A, 4B,
4C, 4D) et forme un espace de dégagement (17) pour faciliter la flexion de chaque
excroissance (14, 15) vers la base (9A).
6. - Instrument (1) selon la revendication 5 caractérisé en ce que les premier et second tronçons présentent chacun une section transversale sensiblement
constante.
7. - Instrument (1) selon la revendication 6 caractérisé en ce que l'écartement (E) entre lesdites deux excroissances (14, 15) au niveau du premier tronçon est supérieur
à l'écartement (e) entre lesdites deux excroissances (14,15) au niveau du second tronçon.
8. - Instrument (1) selon l'une des revendications 3 à 7 caractérisé en ce que chaque excroissance (14, 15) est formée par une lamelle souple.
9. - Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que les première et deuxième parois (12, 13) présentent chacune une surface sensiblement
lisse et régulière.
10. -Instrument (1) selon l'une des revendication 1 à 9 caractérisé en ce que les première et deuxième parois (12, 13) présentent chacune au moins une surface
sensiblement plane.
11. -Instrument (1) selon la revendication 10 caractérisé en ce que lesdites surfaces planes sont disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre.
12. -Instrument (1) selon l'une des revendications 3 à 11 caractérisé en ce que le moyen d'application (9) comprend une pluralité d'excroissances (14, 15) coopérant
par paires pour que chaque paire définisse un volume d'application (11) correspondant.
13. -Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 12 caractérisé en ce qu'il constitue un applicateur à mascara pour les cils.