[0001] La présente invention concerne les lits de relaxation comportant un plan de couchage
dont une partie au moins peut-être relevée.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un lit de relaxation comportant un cadre
rectangulaire définissant une surface, un accotoir s'étendant selon une direction
longitudinale tout en étant fixé à l'une des extrémités du cadre et un plan de couchage
déformable apte à prendre appui sur le cadre, ledit lit comprenant en outre un dispositif
de pliage pour plier le plan de couchage dans le sens de sa longueur.
[0003] Il est connu, notamment au travers du document
DE 195 32 671, que dans les lits de relaxation, le plan de couchage comporte un sommier ayant une
partie « tête » où est située la tête de l'utilisateur, ainsi qu'une partie « pieds
» où sont situés les pieds de l'utilisateur, la partie « tête » et/ou la partie «
pieds » du cadre pouvant être relevée(s). Ceci est réalisé en général en utilisant
un cadre à plans brisés dont les éléments mobiles sont actionnés par un mécanisme
approprié. Ce cadre supporte un sommier articulé à lattes susceptible d'être plié,
dans le sens longitudinal, au moins dans certaines zones, ce sommier définissant le
plan de couchage.
[0004] Selon l'invention, l'accotoir peut être situé indifféremment à l'une ou l'autre des
deux extrémités du cadre, c'est-à-dire en amont de la partie tête ou en aval de la
partie pieds.
[0005] Lorsqu'un matelas est posé sur un tel plan de couchage et lorsque la partie tête
et/ou la partie pieds n'est (ne sont) pas relevée(s), le matelas s'étend sur la surface
plane formée par le plan de couchage. Dans cette configuration, on comprend que le
matelas épouse parfaitement le plan de couchage.
[0006] En revanche, lorsque la partie « tête » et/ou la partie « pieds » est (sont) relevée(s),
le plan de couchage se présente sous la forme d'un plan brisé comportant une pluralité
de pliures constituant des zones de discontinuités pour le plan de couchage.
[0007] Du fait notamment de son épaisseur, on comprend que le matelas ne peut pas bien épouser
la forme du plan de couchage, à savoir chacune des parties du plan brisé.
[0008] En pratique, on constate que le matelas décolle localement du plan de couchage et
qu'il a tendance à être comprimé sur lui-même lorsque les parties tête et pieds sont
simultanément relevées.
[0009] II en résulte que l'utilisateur est également comprimé ce qui nuit à son confort.
[0010] L'invention se propose de remédier à ces inconvénients.
[0011] Dans ce but, le plan de couchage comporte une pluralité de lattes parallèles articulées
entre elles de manière à former un rideau de lattes apte à être cintré, le dispositif
de pliage comporte des moyens de déplacement aptes à déplacer une latte d'extrémité
du plan de couchage proche de l'accotoir selon une direction parallèle à la direction
longitudinale de cet accotoir de manière à cintrer le rideau de lattes, tandis qu'une
première partie du plan de couchage s'étend dans la surface du cadre.
[0012] On comprend que le dispositif de pliage constitue un dispositif de cintrage pour
cintrer le plan de couchage, c'est-à-dire pour donner une forme courbe d'au moins
une partie de ce dernier.
[0013] Naturellement, la direction longitudinale de l'accotoir n'est pas comprise dans la
surface du cadre rectangulaire mais, de manière préférentielle, cette direction s'étend
sensiblement orthogonalement à la surface du cadre rectangulaire.
[0014] On comprend donc que les moyens de déplacement permettent d'élever la latte d'extrémité
par rapport à la surface du cadre.
[0015] Grâce à l'invention, le rideau de lattes peut se cintrer, c'est-à-dire qu'il peut
prendre une forme courbe, contrairement aux dispositifs connus où l'on plie le plan
de couchage.
[0016] De manière préférentielle, la latte d'extrémité demeure pendant son déplacement dans
un plan sensiblement parallèle à la surface du cadre.
[0017] Lorsqu'on déplace la latte d'extrémité en l'éloignant de la surface du cadre, on
comprend que le rideau de lattes se soulève localement, se déforme en se cintrant
entre la latte d'extrémité et la première partie du plan de couchage en prenant de
façon naturelle la forme d'une courbe continue.
[0018] De même, lorsqu'on déplace la latte d'extrémité en la rapprochant de la surface du
cadre, on comprend que le rideau de lattes tend à reprendre sa forme plane.
[0019] On comprend également que la courbure du plan de couchage varie continûment lors
du déplacement de la latte d'extrémité et, par suite, l'utilisateur peut avantageusement
choisir la courbure du plan de couchage en réglant le déplacement de la latte d'extrémité.
[0020] Contrairement aux dispositifs de l'art antérieur mentionnés ci-dessus, on comprend
que grâce à la présente invention, le matelas épouse naturellement le plan de couchage,
même lorsque celui est relevé.
[0021] En effet, la courbure du plan de couchage tend à enrouler le matelas sur lui-même,
de façon naturelle, si bien que le matelas n'a pas tendance à décoller du plan de
couchage, ni à être comprimé sur lui-même.
[0022] Il en résulte que lorsqu'on cintre le plan de couchage, le matelas se courbe de façon
naturelle, améliorant ainsi l'ergonomie et le confort du lit de relaxation.
[0023] Comme l'accotoir est généralement situé derrière la tête de l'utilisateur, la latte
d'extrémité se trouve généralement du côté de la partie tête du plan de couchage.
[0024] Selon une variante, on peut également prévoir que l'accotoir et la latte d'extrémité
se trouvent du côté de la partie pieds du plan de couchage. Dans ce cas, le déplacement
de la latte d'extrémité entraîne le soulèvement de la partie pied du plan de couchage.
[0025] Avantageusement, le cadre comporte des moyens de guidage aptes à guider le déplacement
de la première partie du plan de couchage selon la direction longitudinale du cadre,
lorsque la latte d'extrémité est déplacée.
[0026] Lorsque le rideau de lattes est soulevé du fait de l'éloignement de la latte d'extrémité
de la surface du cadre, on comprend que la première partie du plan de couchage se
déplace simultanément vers l'accotoir. Réciproquement, lorsque le rideau de lattes
est abaissé du fait du rapprochement de la latte d'extrémité du cadre, on comprend
que la première partie du plan de couchage se déplace simultanément vers l'extrémité
de la surface du cadre opposée à l'accotoir.
[0027] Les moyens de guidage permettent de s'assurer que le plan de couchage reste bien
positionné par rapport au cadre lors du déplacement de la latte d'extrémité.
[0028] Avantageusement, les moyens de déplacement sont essentiellement logés dans l'accotoir.
[0029] Dans les lits de relaxation connus, le dispositif de cintrage est habituellement
disposé sous le cadre et, lorsque le plan de couchage est cintré, le dispositif est
généralement visible et, par conséquent, rend le lit de relaxation peu esthétique.
[0030] En revanche, lorsqu'ils sont essentiellement logés dans l'accotoir, les moyens de
déplacement et partant, le dispositif de cintrage n'est pas visible, quel que soit
la configuration du lit.
[0031] II en résulte une amélioration avantageuse de l'aspect extérieur du lit de relaxation
selon l'invention, généralement destiné à des utilisateurs exigeants en ce qui concerne
l'esthétique du lit.
[0032] Avantageusement, l'accotoir est pourvu de moyens pour guider le déplacement de la
latte d'extrémité.
[0033] De préférence, ces moyens s'étendent selon la direction longitudinale de l'accotoir
et permettent également de relier les moyens de déplacement à la latte d'extrémité.
[0034] Selon une autre variante, le lit selon l'invention comporte en outre des moyens pour
soulever une deuxième partie du plan de couchage située à l'extrémité du plan de couchage
qui est opposée à l'accotoir.
[0035] De manière préférentielle, ces moyens permettent de soulever la partie pieds du plan
de couchage.
[0036] Naturellement, il est possible de soulever simultanément ou indépendamment les parties
tête et pieds du plan de couchage.
[0037] L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture
de la description qui suit, de modes de réalisation indiqués à titre d'exemples non
limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente le lit de relaxation selon l'invention dans une configuration
dans laquelle le plan de couchage n'est pas cintré ;
- la figure 2 représente le lit de relaxation selon l'invention dans une configuration
dans laquelle uniquement la partie tête du plan de couchage est relevée au maximum;
- la figure 3 représente le lit de relaxation selon l'invention dans une configuration
dans laquelle uniquement la partie pieds du plan de couchage est soulevée ;
- la figure 4 représente le lit de relaxation selon l'invention dans une configuration
dans laquelle les partie tête et pieds du plan de couchage sont simultanément soulevées
;
- la figure 5 représente un premier mode de réalisation des moyens de déplacement du
lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan de
couchage n'est pas cintré ;
- la figure 6 représente le premier mode de réalisation des moyens de déplacement du
lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan de
couchage est cintré ;
- la figure 7 représente un deuxième mode de réalisation des moyens de déplacement du
lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan de
couchage n'est pas cintré ;
- la figure 8 représente le deuxième mode de réalisation des moyens de déplacement du
lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan de
couchage est cintré ;
- la figure 9 représente un troisième mode de réalisation des moyens de déplacement
du lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan
de couchage n'est pas cintré ;
- la figure 10 représente le troisième mode de réalisation des moyens de déplacement
du lit de relaxation selon l'invention dans une configuration dans laquelle le plan
de couchage est cintré ; et
- la figure 11 est un détail de la vis sans fin et de l'écrou du troisième mode de réalisation
des moyens de déplacement.
[0038] Un lit de relaxation 10 selon l'invention est représenté sur les figures 1 à 10.
[0039] Un tel lit de relaxation 10, visible sur la figure 1 , comporte un cadre rectangulaire
12 s'étendant selon une direction longitudinale D, un accotoir 14 fixé à l'une des
deux extrémités du cadre 12 et un plan de couchage 20 apte à supporter un matelas
(non représenté ici).
[0040] Le cadre 12 comporte notamment deux longs pans 13 s'étendant longitudinalement et
définissant deux bords opposés du cadre 12.
[0041] Comme on le voit sur la figure 1 , le plan de couchage 20 comporte une pluralité
de lattes 18 parallèles s'étendant transversalement par rapport au cadre 12.
[0042] Par ailleurs, comme on peut le constater sur les figures 1 à 10, chacune des lattes
18 comporte de préférence mais non nécessairement un support de latte 18a et un corps
de latte 18b et que les lattes 18 sont reliées entre elles par l'intermédiaire de
leurs supports 1 8a, l'articulation se faisant entre les supports de lattes 18a.
[0043] Ces lattes 18 sont avantageusement articulées entre elles de manière à former un
rideau de lattes 21 , c'est-à-dire une structure apte à prendre une forme courbe lorsqu'elle
est déformée.
[0044] Ce rideau de lattes 21 est donc cintrable contrairement aux sommiers multi-plans
pliables connus dans l'art antérieur.
[0045] Autrement dit, deux lattes adjacentes du rideau de lattes 21 peuvent pivoter l'une
par rapport à l'autre autour d'un axe parallèle à la direction longitudinale des lattes.
[0046] Toutefois, pour des raisons détaillées ci-après, d'autres lattes 18 du plan de couchage
20 peuvent être solidarisées entre elles de manière à former une portion plane du
plan de couchage 20.
[0047] L'accotoir 14 présente sensiblement la forme d'une plaque rectangulaire épaisse qui
s'étend de manière préférentielle orthogonalement par rapport à la surface du cadre
12. Les accotoirs sont connus en eux-mêmes et forment habituellement une zone d'appui
pour les oreillers ou traversins.
[0048] Dans les exemples représentés sur les figures 1 à 10, l'accotoir 14 est disposé en
tête du lit de relaxation 10, mais on pourrait très bien prévoir, sans sortir du cadre
de l'invention, que cet accotoir soit disposé à l'extrémité opposé, à savoir en pied
de lit.
[0049] Autrement dit, l'accotoir 14 n'est pas nécessairement fixé en tête du lit 10.
[0050] Le lit de relaxation 10 selon l'invention comporte un dispositif de pliage qui constitue
un dispositif de cintrage 22 que l'on va maintenant décrire plus en détail.
[0051] Comme on le voit sur la figure 2, le plan de couchage 20 est apte à se déplacer par
rapport au cadre 12 selon sa direction longitudinale.
[0052] Pour ce faire, une première partie 25 du plan de couchage 20 est montée coulissante
sur des rails 24 fixés aux longs pans 13, à l'intérieur du cadre 12, ces rails formant
des moyens de guidage en translation pour cette première partie 25 du plan de couchage
20.
[0053] On comprend donc que cette première partie 25 du plan de couchage 20 s'étend dans
la surface du cadre 12.
[0054] En outre, l'extrémité du plan de couchage qui est située à proximité de l'accotoir
est apte à être soulevée par rapport à la surface du cadre 12, comme on le voit notamment
sur les figures 2 et 4, les rails 24 servant alors de moyens d'appui pour cette partie
du plan de couchage 20.
[0055] Sur la figure 1 , on a représenté le lit de relaxation 10 selon l'invention lorsque
le plan de couchage 20 n'est pas cintré, c'est-à-dire lorsqu'il s'étend dans un plan
sensiblement parallèle à la surface du cadre.
[0056] Tandis que sur la figure 2, on a représenté le lit de relaxation 10 selon l'invention
lorsque le plan de couchage 20 est cintré dans le sens de sa longueur.
[0057] Le dispositif de cintrage 22 comporte des moyens de déplacement 23, qui sont de préférence
essentiellement logés dans l'accotoir 14.
[0058] Ces moyens de déplacement sont aptes à déplacer la latte 26 se trouvant à l'extrémité
du plan de couchage qui est proche de l'accotoir (cette latte particulière est appelée
la latte d'extrémité 26), de telle sorte que celle-ci entraîne dans son déplacement
les autres lattes du rideau de lattes 21.
[0059] Les moyens de déplacement 23, qui seront décrits plus en détail ci-après, permettent
donc de lever et d'abaisser la latte d'extrémité 26 par rapport à la surface du cadre
12.
[0060] En outre, l'accotoir 14 est de préférence pourvu de fentes 28 s'étendant selon la
direction longitudinale de l'accotoir 14, ces fentes formant des moyens pour guider
en translation le déplacement de la latte d'extrémité 26 dans la direction longitudinale
de l'accotoir 14.
[0061] De manière préférentielle, la latte d'extrémité 26 est fixée aux moyens de déplacement
23 par l'intermédiaire de tiges 30 traversant l'accotoir 14 par les fentes 28.
[0062] On comprend que ces tiges 30 sont aptes à déplacer la latte d'extrémité 26 selon
la direction longitudinale de l'accotoir 14, entre une position basse représentée
sur la figure 1 et une position haute représentée sur la figure 2.
[0063] Lorsque la latte d'extrémité 26 est déplacée depuis la position basse vers la position
haute, on comprend que l'extrémité du rideau de lattes 21 proche de l'accotoir se
soulève par rapport à la surface du cadre 12, dans le sens de la flèche représentée
sur la figure 2.
[0064] Simultanément, la première partie du plan de couchage se déplace vers l'accotoir
14 tout en étant guidée par les rails 24.
[0065] Il en résulte que le rideau de lattes, du fait de sa structure particulière, se déforme
sous l'action de la pesanteur dans sa partie proche de l'accotoir, de manière à prendre
naturellement la forme d'une courbe continue lorsque la latte d'extrémité est soulevée
par rapport à la surface du cadre 12.
[0066] Lorsqu'un matelas (non représenté ici) est posé sur le plan de couchage et lorsque
le plan de couchage est cintré, on conçoit que ce matelas est courbé de façon naturelle
en ayant tendance à s'enrouler sur lui-même. De la sorte, le matelas épouse parfaitement
la courbure du rideau de lattes 21 , améliorant de la sorte l'ergonomie et le confort
du lit de relaxation 10 selon l'invention.
[0067] De manière préférentielle, le plan de couchage comporte à son extrémité opposée à
l'accotoir des moyens de butée (non représentés ici) afin de maintenir le matelas
sur le plan de couchage lorsque celui-ci est déformé. Ces moyens empêchent notamment
le matelas de glisser dans la direction longitudinale du lit lorsque la partie tête
du plan de couchage est relevée.
[0068] Selon une variante représentée sur les figures 3 et 4, le lit de relaxation 10 comporte
en outre des moyens 32, 36 pour soulever une deuxième partie 34 du plan de couchage
située à l'extrémité du plan de couchage 20 qui est opposée à l'accotoir 14.
[0069] Sur la figure 3, on a représenté le lit de relaxation 10 dans une configuration dans
laquelle la latte d'extrémité 26 est en position basse et dans laquelle la deuxième
partie 34 du plan de couchage 20 est soulevée.
[0070] Cette deuxième partie 34 correspond de préférence à la partie pieds du plan de couchage
20.
[0071] Comme on le voit sur l'exemple représenté sur les figures 3 et 4, la deuxième partie
34 peut être soulevée en restant sensiblement parallèle à la surface du cadre. Dans
ce cas, on peut prévoir que quelques lattes situées à l'extrémité de la deuxième partie
soient solidarisées entre elles.
[0072] Les moyens 32, 36 pour soulever cette deuxième partie peuvent comporter des moyens
moteurs aptes à faire pivoter deux bras 36 reliés aux lattes de l'extrémité de la
deuxième partie 34.
[0073] Ces moyens moteurs sont de préférence montés coulissant sur les longs pans 13, de
manière à accompagner le déplacement de la deuxième partie 34 lorsque la latte d'extrémité
26 est déplacée, comme cela a été représenté sur la figure 4.
[0074] A l'aide des figures 5 à 10, on va maintenant décrire plus en détail trois modes
de réalisation des moyens de déplacement 23.
[0075] Comme on le constate sur ces figures, les moyens de déplacement sont essentiellement
logés dans l'accotoir 14, qui, pour ce faire, est avantageusement évidé. Sur les figures,
l'accotoir 14 et le cadre 12 sont représentés en traits pointillés, tandis que les
moyens de déplacement 23 et le plan de couchage 20 sont représentés en traits continus.
[0076] Les figures 5 et 6 représentent un premier mode de réalisation des moyens de déplacement
23.
[0077] Dans leur premier mode de réalisation, les moyens de déplacement 23 se présentent
sous la forme d'un cric 200 comportant un vérin 202 fixé à la partie inférieure 204
de l'accotoir 14.
[0078] Le cric 200 comporte deux éléments en « X » 206, 208 déformables, chacun des éléments
en « X » comportant deux bras 210, 210' : à savoir un premier élément en « X » 206
disposé dans la partie inférieure 204 de l'accotoir 14 et un second élément en « X
» 208 disposé dans la partie supérieure 205 de l'accotoir 14.
[0079] Les éléments en « X » 206, 208 s'étendent tout deux dans le plan de l'accotoir 14,
comme cela est bien visible sur la figure 6.
[0080] Par ailleurs, le premier élément en « X » 206 est relié au second élément en « X
» par l'intermédiaire d'un premier chariot 212 mobile sur des premiers rails 214 fixé
à une première liaison pivot 21 6, le premier chariot 212 et la première liaison pivot
connectant les bras 210 du premier élément en « X » aux bras 210' du second élément
en « X » 208.
[0081] La tige 218 du vérin 202 est fixée à un deuxième chariot 220 mobile sur des deuxièmes
rails 222 fixés à la partie inférieure 204 de l'accotoir 14. Un bras 210 est relié
au deuxième chariot mobile 220 et à la première liaison pivot 216, tandis que l'autre
bras 210 est relié au premier chariot mobile 212 et à une deuxième liaison pivot 224
située à l'extrémité des deuxièmes rails 222, opposée au vérin 202.
[0082] De même, l'un des bras 210' du second élément en « X » est relié à la première liaison
216 et à un troisième chariot 226 mobile sur des troisièmes rails 228, tandis que
l'autre bras 210' est relié entre le premier chariot 212 et une troisième liaison
pivot 230 situé à l'extrémité des troisièmes rails 228.
[0083] Par ailleurs, la latte d'extrémité 26 est fixée à un support 213, lui-même étant
fixé aux troisièmes rails 228.
[0084] Comme on le voit sur la figure 5, lorsque la tige 218 du vérin 202 est en position
rentrée, les chariots 212,220 et 226 sont positionnés à l'extrémité opposé à celle
des liaisons pivots 216,224 et 230 de telle sorte que le cric 220 est en replié sur
lui-même.
[0085] Il en résulte que le support 213 est positionné dans la partie inférieure de l'accotoir
14 de telle sorte que le rideau de lattes 21 s'étend sensiblement dans un plan parallèle
à la surface du cadre 12.
[0086] Comme on le voit sur la figure 6, lorsque la tige 218 du vérin 202 est sortie, les
chariots 212, 220 et 226 sont déplacés vers les liaisons pivot 216, 224 et 230 de
telle sorte que les éléments en « X » 206, 208 se déploient vers la partie supérieure
208 de l'accotoir, déplaçant ainsi le support 213 vers la partie supérieure 205 de
l'accotoir 14.
[0087] Il en résulte le déplacement de la latte d'extrémité 26 vers la position haute, soulevant
ainsi le rideau de lattes 21 par rapport à la surface du cadre 12, comme le schématise
la flèche dessinée sur la figure 6.
[0088] Comme on l'a déjà mentionné, le cric 200 est avantageusement logé dans l'accotoir
14, si bien qu'il n'est pas visible de l'extérieur.
[0089] Les figures 7 et 8 représentent un second mode de réalisation des moyens de déplacement
23.
[0090] Dans leur second mode de réalisation, ces moyens se présentent sous la forme d'une
courroie large 300 monté sur deux cylindres 302, 307 fixés respectivement aux parties
inférieure 304 et supérieure 305 de l'accotoir 14. Comme on le voit sur les figures
7 et 8, les axes des cylindres 302, 307 s'étendent transversalement à l'accotoir 14,
c'est-à-dire selon sa largeur, de telle sorte que les brins de la courroie large 300
s'étendent dans la direction longitudinale de l'accotoir 14.
[0091] Les moyens de déplacement 23 comportent en outre un bras mobile 306 s'étendant selon
la largeur de l'accotoir 14, ce bras 306 étant par ailleurs guidé en translation selon
la direction longitudinale de l'accotoir 14 par l'intermédiaire de deux bras 308 qui
s'étendent selon la direction longitudinale de l'accotoir 14.
[0092] Le bras mobile 306 est avantageusement fixé à l'un des deux brins de la courroie
300 de telle sorte que l'on peut faire monter et descendre le bras 306 en faisant
tourner la courroie 300 dans un sens ou dans l'autre.
[0093] Par ailleurs, le bras mobile 306 est fixé à la latte d'extrémité 26 par des tiges
de fixations. Dès lors, on comprend qu'en faisant tourner la courroie 300, on déplace
la latte d'extrémité selon la direction longitudinale de l'accotoir 14.
[0094] La courroie 300, les cylindres 302, 307 et le bras 306 sont avantageusement logés
dans l'accotoir 14, si bien qu'ils ne sont pas visibles de l'extérieur.
[0095] Selon une première variante (non représentée ici) du deuxième mode de réalisation,
l'unique courroie 300 est remplacée par deux courroies distinctes montées sur des
cylindres fixés aux parties inférieure et supérieure de l'accotoir, ces deux courroies
pouvant être éventuellement crantées.
[0096] Selon une seconde variante (non représentée ici) du deuxième mode de réalisation,
on remplace la courroie unique par un rideau roulant.
[0097] Les figures 9 et 10 représentent un troisième mode de réalisation des moyens de déplacement
23.
[0098] Dans leur troisième mode de réalisation, les moyens de déplacement se présentent
sous la forme d'un écrou 402 monté sur une vis sans fin 404 actionnée par un moteur
406 qui est fixé à la partie inférieure 408 de l'accotoir 14, la vis sans fin étant
bloquée en translation.
[0099] L'écrou 402 est fixé à un bras 410 transversal à la direction longitudinale de l'accotoir
14 et guidé en translation selon la direction longitudinale de l'accotoir par le biais
de montants 412, 414 qui s'étendent eux-mêmes selon la direction longitudinale de
l'accotoir 14, comme cela est bien visible sur les figures 9 et 10.
[0100] On comprend que lorsqu'on actionne le moteur 406, la vis sans fin 404 tourne autour
de son axe, déplaçant l'écrou 402 et, partant, le bras 410 est déplacé selon la direction
longitudinale de l'accotoir 14.
[0101] La figure 11 montre plus en détail le moteur 406, la vis sans fin 404 et l'écrou
402.
[0102] Dans les trois modes de réalisation qui viennent d'être décrits, l'accotoir 14 est
préférentiellement pourvu de deux fentes longitudinales parallèle 28 permettant le
passage des tiges 30 qui assurent la connexion entre la latte d'extrémité 26 et, en
fonction du mode de réalisation, les bras 306, 410 ou le support 213.
[0103] Ces trois modes de réalisation des moyens de déplacement sont donnés à titre d'exemples
et ne sauraient constituer une limitation pour la présente invention.