[0001] L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus particulièrement
une chaussure destinée à l'athlétisme ou à la marche sportive.
[0002] De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche
ou la course à plat ou en montagne, l'alpinisme, ou encore le surf sur neige, le ski,
la raquette à neige, le patin à roulettes, la planche à roues, le cyclisme, un sport
de balle, ou autre.
[0003] Une chaussure peut comprendre une tige basse ou une tige haute. La chaussure peut
aussi être relativement souple ou au contraire plus rigide. Cependant il est dans
tous les cas souhaitable que le pied d'un utilisateur soit suffisamment maintenu.
En effet, un bon maintien du pied dans la tige permet une meilleure utilisation.
[0004] Par exemple avec une chaussure souple à tige basse, telle qu'utilisée pour courir
en montagne, un maintien suffisant facilite le déroulement du pied ou la transmission
d'informations sensorielles. Notamment au niveau de l'empeigne, un dispositif de serrage
de la tige est destiné à maintenir au moins le cou-de-pied d'un utilisateur.
[0005] Traditionnellement un dispositif de serrage comprend, d'une part, un lacet et, d'autre
part, des points de liaison du lacet à la tige. Ces points de liaison sont matérialisés
par des passants, associés à des quartiers latéral et médial de la tige. Le lacet
suit un chemin qui le mène alternativement d'un quartier à l'autre. Ainsi il suffit
de tirer sur le lacet pour rapprocher les quartiers et serrer la tige. Ensuite, le
blocage du lacet maintient le serrage. Un premier problème devant être résolu par
un bon dispositif de serrage est l'adaptation aux différentes morphologies du pied
et un confort, c'est-à-dire un maintien sans surpression. Un autre problème est le
maintien du confort de serrage pendant l'utilisation.
[0006] En effet, en position statique la traction sur le lacet tend ce dernier de manière
importante au niveau du cou-de-pied ou du pli de flexion. Mais la tension est moindre
vers les orteils. C'est pourquoi le serrage est généralement plus important vers le
cou-de-pied ou le pli de flexion que vers les orteils. Ensuite, pendant la marche
ou l'utilisation sportive, les déformations de la tige permettent un certain équilibrage
des tensions sur la longueur du lacet. Il s'ensuit que le serrage devient mieux réparti.
Cependant il est apparu que le maintien du pied n'est pas toujours de bonne qualité,
dans le sens où il n'est pas suffisamment uniforme.
[0007] Certaines portions du pied sont trop serrées alors que d'autres ne le sont pas assez.
Ou bien une portion donnée du pied est tantôt trop serrée et tantôt pas assez.
[0008] En fait, au cours d'un cycle de marche, le pied change de forme rapidement. Des portions
se courbent et se redressent alternativement. Des sections du pied peuvent s'élargir
puis se rétrécir, ou s'épaissir puis s'amincir. Le cycle de marche est si rapide que
les tensions du lacet n'ont pas le temps de s'équilibrer complètement. C'est pourquoi
il subsiste des disparités dans la répartition de serrage de la tige. En conséquence
le maintien du pied n'est généralement pas parfait lors de l'utilisation, les disparités
de serrage de la tige se répercutant sur le pied.
[0009] L'invention a notamment pour but d'améliorer le maintien du pied d'un utilisateur
dans une chaussure. Plus particulièrement, l'invention cherche à améliorer les répartitions
des tensions dans un dispositif de serrage à lacet. L'invention vise à améliorer le
comportement en utilisation statique et/ou dynamique.
[0010] Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant une semelle et une tige,
la tige comprenant un quartier latéral, un quartier médial, et un dispositif de serrage
de la tige, le dispositif de serrage comprenant un premier brin de lacet latéral et
au moins deux points de liaison du premier brin latéral au quartier latéral, ainsi
qu'un premier brin de lacet médial et au moins deux points de liaison du premier brin
médial au quartier médial.
[0011] La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que chaque brin latéral
ou médial comprend respectivement une portion intermédiaire latérale ou une portion
intermédiaire médiale qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier
latéral ou médial, sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral
ou médial, et par le fait qu'elle comprend un moyen de connexion reliant les portions
intermédiaires latérales et médiales des brins respectivement latéral et médial, le
moyen de connexion permettant un glissement d'au moins l'un des brins latéral et médial.
[0012] Au lieu de passer alternativement d'un quartier à l'autre, comme c'est le cas pour
l'art antérieur, un brin de lacet passe alternativement d'un point de liaison à un
moyen de connexion entre deux brins. Ainsi la longueur du brin qui frotte sur la tige
est réduite. De plus le moyen de connexion, parce qu'il permet le glissement de l'un
au moins des brins, se déplace légèrement par rapport au brin pendant le cycle de
marche. Bien entendu, le moyen de connexion se déplace aussi par rapport à la tige.
En conséquence les tensions s'équilibrent entre les brins et au sein des brins. Le
moyen de connexion prend naturellement une place pour laquelle les tensions des brins
sont équilibrées. Bien entendu cette place est mobile pendant le cycle de marche.
Le glissement du moyen de connexion permet également une meilleure adaptation aux
différentes morphologies du pied.
[0013] Un avantage qui en découle est que le serrage de la tige, et donc aussi du pied,
est plus homogène. L'homogénéité est conservée, à la fois en statique, par exemple
si l'utilisateur se tient debout, et en dynamique, c'est-à-dire pendant la marche
ou la course. Ainsi la répartition des tensions dans le dispositif de serrage à lacet
est améliorée.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une première forme
de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique partielle de dessus de la chaussure selon la figure
1,
- la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2,
- la figure 4 est similaire à la figure 3, selon une deuxième forme de réalisation de
l'invention,
- la figure 5 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une troisième forme
de réalisation de l'invention,
- la figure 6 est une vue schématique partielle de dessus de la chaussure selon la figure
5,
- la figure 7 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une quatrième forme
de réalisation de l'invention,
- la figure 8 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une
cinquième forme de réalisation de l'invention,
- la figure 9 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une
sixième forme de réalisation de l'invention,
- la figure 10 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une
septième forme de réalisation de l'invention,
- la figure 11 est une vue schématique partielle de dessus d'une chaussure selon une
huitième forme de réalisation de l'invention.
[0015] La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement
des chaussures pour la marche ou la course à plat ou en terrain mouvementé. Cependant
l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
[0016] La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 3.
[0017] Comme le montre la figure 1, une chaussure de course est prévue pour accueillir le
pied de l'utilisateur.
[0018] De manière connue, la chaussure 1 comprend une semelle de marche 2 et une tige 3.
La chaussure 1 s'étend en longueur entre une extrémité arrière ou talon 4 et une extrémité
avant ou pointe 5, et en largeur entre un côté latéral 6 et un côté médial 7.
[0019] Telle que représentée, la tige 3 comprend une portion basse 10 prévue pour entourer
le pied, à l'exception d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également
prévu que la tige comprenne aussi une portion haute.
[0020] La chaussure 1 est structurée pour permettre un bon déroulement du pied pendant la
marche, des transmissions d'informations sensorielles, et des impulsions pour des
appuis ou des réceptions. C'est pourquoi la semelle 2 et la tige 3 sont relativement
souples.
[0021] Cependant, il pourrait être également prévu que la chaussure soit plus rigide pour
faciliter certaines pratiques, comme l'escalade ou le cyclisme.
[0022] La tige 3 comprend un dessus 11, lequel présente notamment un quartier latéral 12,
un quartier médial 13, et une languette 14. Cette dernière 14 relie l'un à l'autre
les quartiers 12, 13 pour donner au dessus 11 sa continuité. Cependant, il pourrait
être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent
rester séparés ou se superposer.
[0023] Le dessus 11 est solidarisé par sa base 15 à la semelle 2, au niveau de la périphérie
de la semelle. La solidarisation est faite par collage. Cependant un autre moyen tel
qu'une couture, ou la combinaison d'un collage et d'une couture, pourrait convenir.
[0024] En référence aux figures 1 et 2, un premier dispositif de serrage 20 est prévu pour
serrer le dessus 11 de manière réversible.
[0025] Le premier dispositif de serrage 20 comprend un premier brin de lacet latéral 21
et au moins deux points de liaison 22, 23, 24, 25, 26 du premier brin latéral 21 au
quartier latéral 12. Plus précisément, selon la première forme de réalisation de l'invention,
il est prévu des premier 22, deuxième 23, troisième 24, quatrième 25 et cinquième
26 points de liaison.
[0026] Bien entendu, un nombre de points différent de cinq peut être prévu.
[0027] Par analogie, le premier dispositif de serrage 20 comprend aussi un premier brin
de lacet médial 31 et au moins deux points de liaison 32, 33, 34 du premier brin médial
31 au quartier médial 13. Plus précisément, il est prévu des premier 32, deuxième
33 et troisième 34 points de liaison.
[0028] Bien entendu, là encore, un nombre différent de trois peut être prévu.
[0029] Selon l'invention, chaque brin latéral 21 ou médial 31 comprend respectivement une
portion intermédiaire latérale 40, 41, 42, 43 ou une portion intermédiaire médiale
44, 45 qui s'étend entre deux points de liaison d'un même quartier latéral 12 ou médial
13, sans passer par un point de liaison de l'autre quartier latéral ou médial, et
un moyen de connexion mobile 46, 47, 48, 49 relie les portions intermédiaires latérales
40, 41, 42, 43 et médiales 44, 45 des brins 21, 31 respectivement latéral et médial,
le moyen de connexion mobile 46, 47, 48, 49 permettant un glissement d'au moins l'un
des brins latéral 21 et médial 31. Le moyen de connexion mobile est constitué par
exemple par un passant non attaché qui sera décrit plus loin.
[0030] Ainsi un brin de lacet passe alternativement d'un point de liaison à un moyen de
connexion mobile en glissant entre deux brins. Le glissement du moyen de connexion
favorise l'équilibrage des tensions entre les brins et au sein des brins.
[0031] Selon la première forme de réalisation de l'invention, au niveau du premier brin
de lacet latéral 21, les premier 22 et cinquième 26 points de liaison sont respectivement
des points d'attache. Cela signifie qu'aux points 22 et 26 le brin de lacet 21 est
solidarisé à la tige 3 sans se déplacer. Le moyen de solidarisation est réalisé par
exemple par couture, par collage, par nouage, à l'aide d'un bloqueur, ou par tout
autre moyen.
[0032] Entre les points d'attache 22, 26, les deuxième 23, troisième 24 et quatrième 25
points de liaison sont respectivement des passants. Selon la forme de réalisation
décrite, les passants 23, 24, 25 comprennent des boucles solidarisées à la tige 3,
mais ils pourraient aussi se présenter sous d'autres formes, comme des orifices ménagés
dans la tige 3, ou autre.
[0033] Depuis le premier point de liaison 22 jusqu'au cinquième 26, et entre deux points
de liaison successifs, le brin latéral 21 présente respectivement des première 40,
deuxième 41, troisième 42, et quatrième 43 portions. Bien entendu, chaque portion
40, 41, 42, 43 est une subdivision du brin 21.
[0034] Il est prévu que, en moyenne, une portion 40, 41, 42, 43 est un peu plus longue que
la distance de séparation entre les points de liaison 22, 23, 24, 25, 26. Ainsi les
portions 40, 41, 42, 43 sont des boucles réparties entre les attaches 22, 26. Etant
donné que le brin de lacet 21 peut glisser dans les passants 23, 24, 25, les portions
ou boucles 40, 41, 42, 43 peuvent respectivement s'agrandir ou se réduire. Bien entendu,
l'agrandissement d'une ou plusieurs boucles engendre la réduction d'une ou plusieurs
autres boucles. Les portions 40, 41, 42, 43 portent les moyens de connexion mobiles
46, 47, 48, 49 et font en fait office de passant à géométrie variable pour le brin
de lacet médial 31.
[0035] Dans le même esprit, au niveau du premier brin de lacet médial 31, le premier point
de liaison 32 est une attache et les deuxième 33 et troisième 34 points de liaison
sont des passants. Le brin de lacet médial 31 s'étend non seulement entre l'attache
32 et les passants 33, 34, mais encore au-delà du passant 34 ou troisième point de
liaison par une extrémité libre 55.
[0036] Depuis le premier point de liaison 32 jusqu'au troisième 34, et entre deux points
de liaison successifs, le brin médial 31 présente respectivement des première 44 et
deuxième 45 portions
ou boucles. Là encore le brin 31 peut glisser dans les passants 33, 34 et les boucles
44, 45 peuvent s'agrandir ou se réduire afin de permettre le serrage de la tige, ainsi
qu'on le verra mieux après. En effet l'extrémité libre 55 du premier brin 31 permet
à l'utilisateur d'exercer un effort de traction dans le sens de la flèche F1 en vue
du serrage. Bien entendu, cet effort F1 tend à réduire la longueur des boucles 44,
45.
[0037] Selon la première forme de réalisation de l'invention, le dispositif de serrage 20
de la chaussure 1 comprend encore un deuxième brin de lacet médial 61. Ce dernier
est relié à la tige 3 par un premier 62 et un deuxième 63 points de liaison.
[0038] Toujours dans le même esprit, le premier point de liaison 62 du deuxième brin 61
est une attache, et le deuxième point de liaison 63 est un passant. Le deuxième brin
de lacet médial 61 s'étend entre l'attache 62 et le passant 63, et aussi au-delà du
passant 63 ou deuxième point de liaison par une extrémité libre 64.
[0039] Entre le premier 62 et le deuxième 63 point de liaison, le deuxième brin médial 61
présente une première portion 65 ou boucle. Là encore le brin 61 peut glisser dans
le passant 63, et la boucle 65 peut s'agrandir ou se réduire.
[0040] On le verra mieux après, l'extrémité libre 64 du deuxième brin 61 permet à l'utilisateur
d'exercer un effort de traction dans le sens de la flèche F2. Bien entendu, cet effort
F2 tend à réduire la longueur de la boucle 65 entre les points 62 et 63.
[0041] On remarque que les points de liaison respectifs du premier brin médial 31 et deuxième
brin médial 61 sont disposés en alternance sur un quartier de la tige. On trouve successivement,
dans le sens de la pointe 5 vers le talon 4, le premier point 32 du premier brin 31,
le premier point 62 du deuxième brin 61, le deuxième point 33 du premier brin 31,
le deuxième point 63 du deuxième brin 61, et enfin le troisième point 34 du premier
brin 31. Les différents points 32, 62, 33, 63, 34 se suivent selon une courbe incurvée,
comme on le voit sur la figure 1. Cette observation est également valable pour les
points de liaison 22 à 26 du premier brin de lacet latéral 21. Les points 22 à 26
se suivent selon une courbe incurvée. La figure 2 donne une représentation schématique
alignée pour des raisons de commodité. Cependant il peut effectivement être prévu
une alternative de construction pour laquelle les points sont plus alignés.
[0042] La chaussure 1 selon la première forme de réalisation comprend encore des moyens
de connexion 46, 47, 48, 49 qui relient respectivement une portion d'un brin latéral
21 à une portion d'un brin médial 31, 61. Plus précisément un premier moyen de connexion
46 relie la première boucle 40 du premier brin latéral 31 à la première boucle 44
du premier brin médial 31. Ensuite un deuxième moyen de connexion 47 relie la deuxième
boucle 41 du premier brin latéral 31 à la première boucle 65 du deuxième brin de lacet
médial 61. Puis un troisième moyen de connexion 48 relie la troisième boucle 42 du
premier brin latéral 31 à la deuxième boucle 45 du premier brin médial 31. Enfin un
quatrième moyen de connexion 49 relie la quatrième boucle 43 du premier brin latéral
31 à l'extrémité libre 64 du deuxième brin 61.
[0043] Les moyens de connexion 46 à 49 se succèdent dans une direction allant de la pointe
5 au talon 4. Ces moyens 46 à 49 connectent le premier brin de lacet latéral 21 alternativement
au premier brin médial 31 et au deuxième brin médial 61.
[0044] Chaque moyen de connexion 46, 47, 48, 49 permet un glissement des brins de lacet
21, 31, 61 qu'il relie. C'est pourquoi le dispositif de serrage de la chaussure 1
s'apparente à un filet dont chaque maille est à périmètre variable.
[0045] Comme le montre la figure 3, chaque moyen de connexion 46, 47, 48, 49 comprend un
corps 70 évidé pour laisser passer des brins de lacet. En l'occurrence, par exemple,
le corps 70 du troisième moyen de connexion 48 est traversé par un premier 71 et un
deuxième 72 orifices qui guident respectivement le premier brin de lacet médial 31
et le premier brin de lacet latéral 21. Chaque orifice 71, 72 est un tube qui traverse
le corps 70. Chaque tube 71, 72 présente une section supérieure ou égale à celle du
lacet. Les tubes sont sensiblement situés dans un même plan. Ils 71, 72 sont incurvés
pour donner une régularité de parcours au brin de lacet. Cependant ils 71, 72 pourraient
alternativement être plus droits. Le corps 70 comprend une matière plastique ou une
matière métallique. Le corps 70 constitue en fait un passant mobile, c'est-à-dire
non attaché à la tige.
[0046] Etant donné que les brins de lacet 21, 31, 61 glissent dans leurs passants respectifs
23, 24, 25, 33, 34, 63, et que les brins de lacet 21, 31, 61 glissent aussi dans les
moyens de connexion 46, 47, 48, 49, les tensions dans les trois brins s'équilibrent
facilement dans l'ensemble du dispositif de serrage 20. Si les attaches 22, 26, 32,
62 et les passants 23, 24, 25, 33, 34, 63 sont solidaires du quartier latéral 12 ou
du quartier médial 13 de la tige 3, les moyens de connexion 46, 47, 48, 49 sont quant
à eux mobiles par rapport à la tige 3 dans le sens où ils ne sont pas solidaires de
la tige. Ils 46, 47, 48, 49 peuvent s'approcher ou s'éloigner d'un quartier 12, 13,
ou bien bouger longitudinalement dans un sens de rapprochement ou d'éloignement de
la pointe 5. Les moyens de connexion peuvent aussi bouger dans un sens de hauteur
de la chaussure, en s'approchant ou en s'éloignant de la semelle. Chaque brin de lacet
21, 31, 64 passe en fait alternativement par des passants fixes 23, 24, 25, 33, 34,
63 solidaires de la tige et par des passants mobiles 46, 47, 48, 49 par rapport à
la tige.
[0047] Du fait de cette mobilité, les moyens de connexion 46, 47, 48, 49 se placent naturellement
dans une position d'équilibre des tensions entre les brins 21, 31, 61 et s'adaptent
donc dans un premier temps à la morphologie du pied, selon un mode de serrage statique,
puis dans un deuxième temps aux variations de formes du pied, selon un mode de serrage
dynamique. Les placements varient pendant un cycle de marche. Les différentes boucles
40, 41, 42, 43, 44, 45, 65 s'agrandissent ou se réduisent alternativement pendant
le cycle. Comme les tensions des brins sont équilibrées, aucune portion du pied maintenu
n'est trop serrée ou trop relâchée.
[0048] Un avantage qui en découle est une tenue plus homogène du pied et une meilleure adaptation
à la morphologie, par rapport à une chaussure selon l'art antérieur, aussi bien en
mode statique que dynamique.
[0049] De manière complémentaire, il est précisé que le serrage du dispositif 20 est obtenu
par traction selon les flèches F1, F2 sur le premier brin médial 31 et sur le deuxième
brin médial 61. Bien entendu, le maintien du serrage est réalisé par tout moyen tel
qu'un nouage, un blocage par tout dispositif approprié, ou autre, et le nombre de
passants peut être modifié.
[0050] Les autres formes de réalisation de l'invention sont présentées ci-après à l'aide
des figures 4 à 11.
[0051] Pour des raisons de commodité, seules les différences par rapport à la première forme
sont mises en évidence.
[0052] La deuxième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 4. Elle concerne
simplement un changement de structure des moyens de connexion 46, 47, 48, 49 selon
la première forme. Dans la deuxième forme, un au moins des moyens de connexion comprend
un corps 80 évidé pour laisser passer des brins de lacet. En l'occurrence le corps
80 est traversé par un orifice 81 prévu pour guider plusieurs brins de lacet, par
exemple au nombre de deux. L'orifice 81 peut présenter une section constante, pour
faciliter sa production à l'aide d'une filière par exemple. L'orifice 81 peut alternativement
présenter une section variable. Dans ce cas les extrémités peuvent être évasées, par
rapport au centre plus réduit. La section variable offre une surface de guidage dont
la courbure rappelle celle des boucles des brins de lacet.
[0053] La troisième forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 5 et 6.
[0054] Comme dans la première forme, on retrouve une chaussure 91 avec une semelle de marche
92, une tige 93, un talon 94, une pointe 95, un côté latéral 96, et un côté médial
97.
[0055] La chaussure 91 comprend aussi une portion basse 100, un dessus 101, un quartier
latéral 102, un quartier médial 103, et une languette 104.
[0056] La chaussure 91 comprend encore un premier dispositif de serrage 110. Dans ce dispositif
on retrouve, à l'image de celui selon la première forme, un premier brin de lacet
latéral 111, ainsi qu'une première attache 112 et trois passants 113, 114, 115. Le
dispositif de serrage 110 comprend aussi un premier brin de lacet médial 121, ainsi
qu'une première attache 122 et un passant 123. Le dispositif de serrage 110 comprend
encore un deuxième brin de lacet médial 131, ainsi qu'une première attache 132 et
un passant 133.
[0057] Le premier dispositif de serrage 110 comprend également trois moyens de connexion
140, 141, 142 des brins entre eux.
[0058] A la différence de la première forme de réalisation de l'invention, la chaussure
91 selon la deuxième forme comprend en plus un deuxième dispositif de serrage 150.
Celui-ci 150 est destiné à serrer, de manière réversible, un emboîtage 151 de la chaussure
91. Bien entendu, l'emboîtage 151 est la portion de la chaussure destinée à accueillir
le talon du pied de l'utilisateur.
[0059] Le deuxième dispositif de serrage 150 comprend un brin de lacet 152 qui contourne
l'emboîtage 151. Ainsi le lacet 152 longe le quartier latéral 102, puis le talon 94,
et enfin le quartier médial 103. Pour guider le lacet 152 autour de l'emboîtage 151,
il est prévu un guide latéral 153, un guide arrière 154, et un guide médial 155. Chacun
des guides 153, 154, 155 peut être fait d'un bloc ou bien de plusieurs parties associées,
lesquelles sont juxtaposées ou espacées. Dans tous les cas un guide 153, 154, 155
impose au lacet 152 sa trajectoire.
[0060] De manière non limitative, les guides latéral 153 et médial 155 sont situés plus
près de la semelle 92 que ne l'est le guide arrière 154. Ainsi, le serrage du lacet
152 provoque la flexion vers l'avant du talon 4 en même temps qu'une réduction du
périmètre de l'entrée 156 de la chaussure 91.
[0061] Selon la troisième forme de réalisation de l'invention, les premier 110 et deuxième
150 dispositifs de serrage sont couplés.
[0062] Un moyen de connexion latéral 160 relie l'un à l'autre le premier brin de lacet latéral
111 du premier dispositif 110 au brin de lacet 152 du deuxième dispositif 150. En
fait les brins 111, 152 sont attachés l'un et l'autre au moyen de connexion 160, lequel
n'est pas solidarisé à la tige 93. Le moyen de connexion 160 comprend aussi un passant
161 dans lequel passe le deuxième brin de lacet médial 131.
[0063] Dans le même esprit un moyen de connexion médial 165 est relié à la tige 93, par
un moyen de liaison comprenant deux attaches 166, 167 et un troisième brin de lacet
médial 168. Ce dernier est très court, et confère au moyen de connexion médial 165
une certaine liberté d'orientation et de positionnement par rapport à la tige.
[0064] Le brin de lacet 152 du deuxième dispositif 150 est attaché au moyen de connexion
médial 165, lequel comprend aussi un passant 169 dans lequel passe le premier brin
de lacet médial 121.
[0065] Le couplage des deux dispositifs de serrage 110, 150 permet de serrer simultanément
le dessus 101, dans la zone de la languette 104, et l'emboîtage 151. Une traction
du premier brin de lacet médial 121 et du deuxième 131 brin de lacet médial, selon
les flèches F3, F4, engendre non seulement le serrage du premier dispositif 110, comme
expliqué pour la première forme, mais aussi le serrage du deuxième dispositif 150.
En effet, les efforts F3, F4 engendrent des tractions sur le premier brin de lacet
latéral 111. Par répercussion le brin de lacet 152 du deuxième dispositif se tend.
[0066] Bien entendu, là encore le serrage est maintenu par tout moyen connu. Un avantage
de la troisième forme de réalisation est l'obtention d'un serrage global avec deux
brins de lacet. On peut également envisager de dissocier les deux dispositifs de serrage
110 et 150.
[0067] La quatrième forme de réalisation est présentée à l'aide de la figure 7.
[0068] On retrouve, comme pour la troisième forme, une chaussure 181 avec un premier 182
et un deuxième 183 dispositifs de serrage. La particularité de cette chaussure 181
est de présenter une tige haute, avec une portion de tige basse 184 et une portion
de tige haute 185. Des passants 186 sont disposés sur la portion haute 185 pour étendre
le champ d'action du premier dispositif de serrage 182.
[0069] La cinquième forme de réalisation propose un premier dispositif de serrage 200 simplifié,
présenté à l'aide de la figure 8.
[0070] Le dispositif 200 comprend un premier brin de lacet latéral 201, lequel suit un chemin
qui passe successivement par une première attache 202, deux passants 203, 204, et
une deuxième attache 205. Le dispositif 200 comprend aussi un premier brin de lacet
médial 206, lequel chemine depuis une première attache 207 pour passer par deux passants
208, 209, et présenter ensuite une extrémité libre 210. Trois moyens de connexion
211, 212, 213 relient l'un à l'autre les brins de lacet 201, 206 entre les passants.
Il suffit de tirer sur l'extrémité libre 210 pour serrer le dispositif 200, dans le
sens de la flèche F5. Une particularité de cette forme de réalisation est d'obtenir
le serrage par traction sur un seul brin du lacet médial 206. En effet le premier
brin de lacet 201 sert en fait à former le passant à géométrie variable, tandis que
le premier brin de lacet médial 206 sert à exercer le serrage proprement dit par traction
sur son extrémité libre 210.
[0071] Bien entendu, il peut être prévu un nombre différent de passants et de moyens de
connexion.
[0072] La sixième forme de réalisation, tournée vers un autre premier dispositif de serrage
220 simplifié, est présentée à l'aide de la figure 9.
[0073] Le dispositif 220 comprend un lacet unique 221 ayant un brin latéral et un brin médial,
quatre passants latéraux 222, 223, 224, 225, un passant avant 226, et quatre passants
médiaux 227, 228, 229, 230. Le lacet 221 passe par ses brins respectivement latéral
et médial successivement par les quatre passants latéraux 222, 223, 224, 225, par
le passant avant 226, puis par les quatre passants médiaux 227, 228, 229, 230. Trois
moyens de connexion 240, 241, 242 relient l'une à l'autre une subdivision latérale
243 et une subdivision médiale 244 du lacet 221, entre les passants. Une extrémité
latérale 245 et une extrémité médiale 246 du lacet 221 permettent de serrer le dispositif
220, par traction selon les flèches F6, F7. Par rapport aux formes de réalisation
précédentes, le lacet 221 sert uniquement au serrage et ne forme pas de passant mobile
le long d'un quartier de la tige, les seuls éléments mobiles étant les moyens de connexion
mobiles.
[0074] Bien entendu, là encore les nombres de passants et de moyens de connexion peuvent
être différents.
[0075] La septième forme de réalisation propose aussi un premier dispositif de serrage 260
simplifié, présenté à l'aide de la figure 10.
[0076] Le dispositif 260 comprend un lacet unique 261, ainsi qu'une première attache latérale
262 située près de l'entrée de la chaussure, trois passants latéraux 263, 264, 265,
un passant avant 266, et quatre passants médiaux 267, 268, 269, 270. Le lacet 261
suit un chemin qui part de l'attache latérale 262, puis passe successivement par les
trois passants latéraux 263, 264, 265, par le passant avant 266, puis par les quatre
passants médiaux 267, 268, 269, 270. Trois moyens de connexion 280, 281, 282 relient
l'une à l'autre une subdivision latérale 283 et une subdivision médiale 284 du lacet
261, entre les passants. Une extrémité médiale 285 du lacet 261 permet de serrer le
dispositif 260, par traction selon la flèche F8. La différence par rapport à la forme
de réalisation selon la figure 9 est que le serrage s'effectue par traction sur une
seule extrémité 285 du lacet 261 du fait de la fixation de l'autre extrémité par la
première attache 262.
[0077] Encore une fois les nombres de passants et de moyens de connexion peuvent être différents.
[0078] La huitième forme de réalisation propose un premier dispositif de serrage 300, équivalent
à celui selon la première forme, présenté à l'aide de la figure 11.
[0079] Le premier dispositif de serrage 300 comprend un premier brin de lacet latéral 301,
une première attache latérale 302, trois passants latéraux 303, 304, 305, et une deuxième
attache latérale 306. Le dispositif de serrage 300 comprend aussi un premier brin
de lacet médial 311, une première attache médiale 312, un premier passant médial 313
et un deuxième passant médial 314 pour le premier brin médial 311, ainsi qu'un deuxième
brin de lacet médial 321, une première attache médiale 322, et un premier passant
médial 323 pour le deuxième brin médial 321.
[0080] Quatre moyens de connexion 330, 331, 332, 333 connectent le lacet latéral 301 avec
le premier lacet médial 311, ou bien avec le deuxième lacet médial 321, dans un esprit
similaire à celui de la première forme de réalisation.
[0081] La particularité des moyens de connexion, selon la huitième forme, est liée à leur
structure. Un moyen de connexion 330, 331, 332, 333 est réalisé par passage d'un brin
301, 311, 321 autour de l'autre. En d'autres termes les deux lacets médiaux 311, 321
servent à réaliser le serrage, tandis que le lacet latéral 301 sert à former le passant
latéral à géométrie variable et les moyens de connexion mobiles. Bien entendu les
brins glissent les uns par rapport aux autres pour équilibrer les tensions dans le
dispositif 300. Chaque brin peut comprendre des matériaux à faible coefficient de
frottement, pour faciliter les glissements. Par exemple du polyéthylène convient,
au moins pour la surface du brin.
[0082] Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques
de mise en oeuvre connus de l'homme du métier.
[0083] Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites,
et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications
qui vont suivre.
[0084] En particulier dans tous les cas l'architecture d'un dispositif de serrage peut être
inversée, dans le sens où les spécificités liées à un côté médial peuvent se retrouver
sur un côté latéral et vice versa.
[0085] On peut également envisager une construction dans laquelle des passants à géométrie
variable sont formés avec des brins de lacets sur chacun des côtés respectivement
latéral et médial de la tige, en plus des moyens de connexion mobiles.
[0086] Un dispositif de serrage peut être centré transversalement par rapport à la tige,
ou bien décalé vers le côté latéral ou vers le côté médial.
[0087] Un dispositif peut être rectiligne, ou former des ondulations transversales.
[0088] Les différents points de liaison, du dispositif de serrage à la tige, peuvent être
alignés transversalement ou bien décalés.
[0089] Les distances entre les points de liaison, d'un même côté de la chaussure, peuvent
être identiques ou différentes.
[0090] On peut généraliser l'invention en écrivant qu'un lacet comprend au moins un brin
qui passe alternativement par des passants respectivement latéraux et médiaux, le
brin passant par au moins un moyen de connexion mobile entre les passants.
[0091] On peut préciser aussi qu'au moins un passant est mobile par rapport à la tige.
[0092] Dans tous les cas un lacet ou un brin de lacet peut comprendre de la corde, de la
ficelle, de la sangle, du câble, du fil comprenant toute matière. Le lacet est donc
un lien ou un morceau de lien au sens large.
1. Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige
comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif
de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage
comprenant un premier brin de lacet latéral (21, 111, 201, 243, 283, 301) et au moins
deux points de liaison (22 à 26, 112 à 115, 202 à 205, 222 à 225, 262 à 265, 302 à
306) du premier brin latéral au quartier latéral, ainsi qu'un premier brin de lacet
médial (31, 121, 206, 244, 284, 311) et au moins deux points de liaison (32 à 34,
122, 123, 207 à 209, 227 à 230, 267 à 270, 312 à 314) du premier brin médial au quartier
médial,
caractérisée par le fait que chaque brin latéral (21, 111, 201, 243, 283, 301) ou médial (31, 121, 206, 244, 284,
311) comprend respectivement une portion intermédiaire latérale (40 à 43) ou une portion
intermédiaire médiale (44, 45) qui s'étend entre deux points de liaison d'un même
quartier latéral (12, 102) ou médial (13, 103), sans passer par un point de liaison
de l'autre quartier latéral ou médial, et par le fait qu'elle comprend un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280
à 282, 330 à 333) reliant les portions intermédiaires latérales et médiales des brins
respectivement latéral et médial, le moyen de connexion permettant un glissement d'au
moins l'un des brins latéral et médial.
2. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend un deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) et au moins deux points
de liaison (62, 63, 132, 133, 322, 323) du deuxième brin médial (61, 131, 321) au
quartier médial, le deuxième brin de lacet médial (31, 131, 321) comprenant une portion
intermédiaire médiale (65) qui s'étend entre les deux points de liaison.
3. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet latéral (21, 111, 301) des points de liaison (22,
26, 112, 302, 306) sont des points d'attache, et des points de liaison (23, 24, 25,
113, 114, 115, 303, 304, 305) sont des passants, par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet médial (31, 121, 311) un point de liaison (32,
122, 312) est un point d'attache, et des points de liaison (33, 34, 123, 313, 314)
sont des passants, et par le fait qu'au niveau du deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) un point de liaison (62,
132, 322) est un point d'attache, et des points de liaison (63, 133, 323) sont des
passants.
4. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 3, caractérisée par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet latéral (21, 111, 301) les premier (22, 112, 302)
et cinquième (26, 306) points de liaison sont des points d'attache, et les deuxième
(23, 113, 303), troisième (24, 114, 304) et quatrième (25, 115, 305) points de liaison
sont des passants, par le fait qu'au niveau du premier brin de lacet médial (31, 121, 311) le premier point de liaison
(32, 122, 312) est une attache, et les deuxième (33, 123, 313) et troisième (34, 314)
points de liaison sont des passants, et par le fait qu'au niveau du deuxième brin de lacet médial (61, 131, 321) le premier point de liaison
(62, 132, 322) est une attache, et le deuxième point de liaison (63, 133, 323) est
un passant.
5. Chaussure (91, 181) selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend un deuxième dispositif de serrage (150, 183) destiné à serrer un emboîtage
(151) de la chaussure.
6. Chaussure (91, 181) selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les premier (110) et deuxième (150) dispositifs de serrage sont couplés.
7. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (200) comprend un premier brin de lacet latéral
(201), lequel suit un chemin passant par une première attache (202), deux passants
(203, 204) et une deuxième attache (205), par le fait que le premier dispositif (200) comprend un premier brin de lacet médial (206), lequel
chemine depuis une première attache (207) pour passer par deux passants (208, 209)
et présenter ensuite une extrémité libre (210), trois moyens de connexion (211, 212,
213) reliant l'un à l'autre les brins de lacet (201, 206) entre les passants.
8. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (220) comprend un lacet unique (221), quatre passants
latéraux (222, 223, 224, 225), un passant avant (226), et quatre passants médiaux
(227, 228, 229, 230), trois moyens de connexion (240, 241, 242) reliant l'une à l'autre
une subdivision latérale (243) et une subdivision médiale (244) du lacet (221), entre
les passants.
9. Chaussure (1, 91, 181) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le premier dispositif de serrage (260) comprend un lacet unique (261), une première
attache latérale (262), des passants latéraux (263, 264, 265), un passant avant (266),
des passants médiaux (267, 268, 269, 270), et des moyens de connexion (280, 281, 282)
qui relient l'une à l'autre une subdivision latérale (283) et une subdivision médiale
(284) du lacet (261), entre les passants.
10. Chaussure (1, 91) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige (3, 93) comprend une portion basse (10, 100) à l'exception d'une portion
haute.
11. Chaussure (181) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée par le fait que la tige comprend une portion basse (184) et une portion haute (185).
12. Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282) comprend
un corps (70) traversé par un premier (71) et un deuxième (72) orifices.
13. Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280 à 282) comprend
un corps (80) traversé par un orifice (81).
14. Chaussure (1, 91, 181) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée par le fait qu'un moyen de connexion (330 à 333) est réalisé par passage d'un brin de lacet (301,
311, 321) autour de l'autre.
15. Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige
comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif
de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage
comprenant au moins un lacet, caractérisée par le fait que le lacet comprend au moins un brin (21, 31, 61, 111, 121, 131, 201, 206, 243, 244,
283, 284, 301, 311, 321) qui passe alternativement par des passants respectivement
latéraux (23 à 25, 113 à 115, 203, 204, 222 à 225, 263 à 265, 303 à 305) et médiaux
(33, 34, 63, 123, 133, 208, 209, 227 à 230, 267 à 270, 313, 314, 323), le brin passant
par au moins un moyen de connexion (46 à 49, 140 à 142, 211 à 213, 240 à 242, 280
à 282, 330 à 333) mobile entre les passants.
16. Chaussure (1, 91, 181) comprenant une semelle (2, 92) et une tige (3, 93), la tige
comprenant un quartier latéral (12, 102), un quartier médial (13, 103), et un dispositif
de serrage (20, 110, 182, 200, 220, 260, 300) de la tige, le dispositif de serrage
comprenant au moins un lacet, lequel comprend au moins un brin (21, 31, 61, 111, 121,
131, 201, 206, 243, 244, 283, 284, 301, 311, 321), le dispositif de serrage comprenant
des passants latéraux (23 à 25, 46 à 49, 113 à 115, 140 à 142, 203, 204, 211 à 213,
222 à 225, 240 à 242, 263 à 265, 280 à 282, 303 à 305) et médiaux (33, 34, 63, 123,
133, 208, 209, 227 à 230, 267 à 270, 313, 314, 323), caractérisée par le fait qu'au moins passant est mobile par rapport à la tige.