[0001] L'invention concerne un outil destiné au travail de tubes, du type comprenant :
- un corps sur lequel est articulée une gâchette d'actionnement à mouvement alternatif
et auquel est relié de façon mobile un organe supportant une tête de travail ;
- un dispositif d'entraînement de l'organe support monté sur le corps et relié à la
gâchette d'actionnement ; l'organe support comprenant une crémaillère à grandes dents,
le dispositif d'entraînement comprenant un premier pignon à grandes dents en prise
avec la crémaillère, un cliquet d'entraînement et un cliquet de retenue, le cliquet
d'entraînement assurant le mouvement d'avance, dans le sens souhaité, de la crémaillère,
le cliquet de retenue empêchant le mouvement de recul, dans le sens inverse au sens
souhaité, de la crémaillère permettant ainsi un mouvement d'avance progressif sous
l'action d'un mouvement alternatif d'entraînement de la gâchette d'actionnement.
[0002] Il est connu, dans le domaine du travail de tubes, d'utiliser des outils à cintrer,
des cisailles pour couper, des pinces à emboîtures ou des outils à sertir des bagues
sur les extrémités d'un tube.
[0003] L'évolution des applications du tube vers l'utilisation de matériaux multicouches
de type polyéthylène-aluminium-polyéthylène et vers des diamètres de tubes de plus
en plus grands, jusqu'à 32 mm, amène les fabricants d'appareils pour le travail de
tubes à développer des dispositifs demandant des efforts de plus en plus élevés sur
la tête de travail. Ainsi, lorsqu'il s'agit de cintrer des tubes multicouches polyéthylène-aluminium-polyéthylène,
cette opération nécessite l'application d'un effort élevé (500 à 600 daN) sur la tête
de travail du tube.
[0004] L'utilisation d'un appareil manuel classique ne permet cependant pas de travailler
les tubes de gros diamètre en matériaux multicouches très rigides. La transformation
de l'effort passant par un bras de levier en un effort sur le tube est effectuée par
un engagement d'un organe de transmission, tel qu'une dent. La valeur angulaire de
l'angle de reprise entre deux actionnements du bras de levier est donc fonction du
dimensionnement de l'organe de transmission en prise, difficilement compatible avec
la résistance mécanique souhaitée. De plus, la longueur du bras de levier est limitée
par l'ergonomie de travail à une seule main.
[0005] Selon un aspect, l'invention a pour but de concevoir un outil destiné au travail
du tube qui soit ergonomique, tout en permettant de développer des efforts élevés
sur la tête de travail.
[0006] A cet effet, l'invention a pour objet un outil du type précité, le dispositif d'entraînement
comprenant un deuxième pignon à petites dents, solidaire du premier pignon, les cliquets
d'entraînement et de retenue étant engagés avec le deuxième pignon.
[0007] Selon d'autres caractéristiques :
- les premier et deuxième pignons forment un pignon étage venu de matière ;
- la crémaillère est montée à coulissement par rapport au corps ;
- la crémaillère est un secteur denté monté en pivot par rapport au corps ;
- les cliquets d'entraînement et de retenue comprennent des surfaces de contact à engagement
mutuel aptes à désengager le cliquet de retenue du deuxième pignon sous l'action d'un
mouvement de déverrouillage de la gâchette, permettant ainsi le mouvement de recul
de la crémaillère ;
- le cliquet d'entraînement vient au contact d'une came du cliquet de retenue, comprime
son ressort de sollicitation, vient en butée arrière puis dégage le cliquet de retenue
en comprimant le ressort de sollicitation de ce dernier ;
- les cliquets d'entraînement et de retenue sont identiques ;
- l'outil comprend une tête de travail destinée au cintrage des tubes ;
- l'outil comprend une tête de travail en forme de matrice et une paire de butées latérales
destinées à soutenir un tube lors du processus de cintrage et montées sur chaque côté
d'un support transversal prévu sur le corps.
[0008] Selon un autre aspect, l'invention a pour but de réduire l'effort de déverrouillage
du cliquet de retenue pour les tubes multicouches, qui sont très élastiques. Ce problème
est résolu par le fait que dans un outil destiné au travail de tubes du type indiqué
plus haut, les cliquets d'entraînement et de retenue comprennent des surfaces de contact
à engagement mutuel aptes à désengager le cliquet de retenue du deuxième pignon sous
l'action d'un mouvement de déverrouillage de la gâchette, permettant ainsi le mouvement
de recul de la crémaillère. Plus particulièrement, il est prévu, pour le déverrouillage,
un mécanisme dans lequel, lorsque la gâchette effectue un mouvement de déverrouillage,
le cliquet d'entraînement vient au contact d'une came du cliquet de retenue, comprime
son ressort de sollicitation, vient en butée arrière puis dégage le cliquet de retenue
en comprimant le ressort de sollicitation de ce dernier.
[0009] L'invention va maintenant être décrite, sans caractère limitatif, dans le cadre d'une
application de cintrage manuel de tubes en se référant aux Figures annexées, dans
lesquelles :
- la Figure 1 représente une vue en perspective d'un outil selon l'invention,
- la Figure 2 représente une vue en perspective éclatée de l'outil de la Figure 1,
- les Figures 3A à 3C représentent les étapes d'entraînement de l'outil de la Figure
1,
- les Figures 4A à 4F représentent les étapes de déverrouillage du cliquet de retenue
de l'outil de la Figure 1.
[0010] L'outil de la Figure 1 est une cintreuse manuelle 1 pour tube 10, supposée, pour
la commodité de la description, avec sa partie arrière à droite, comme représenté.
La cintreuse 1 est de type arbalète, et comprend un corps 12 sur lequel est articulée
une gâchette d'actionnement 14 et auquel est reliée une poignée 16 par des moyens
de fixation. Un organe 18 supportant solidairement une tête de travail 20 est relié
de façon mobile au corps 12. La tête de travail 20 se présente sous la forme d'une
matrice semi-cylindrique comprenant une gorge 21 apte à recevoir le tube 10 à cintrer
suivant le rayon particulier désiré. Une paire de butées latérales 22, destinées à
soutenir le tube 10 lors du processus de cintrage, est montée de part et d'autre d'un
support 24 transversal prévu sur le corps 12.
[0011] En référence à la Figure 2, un dispositif d'entraînement 24 de l'organe support 18
est articulé sur le corps 12 et relié à la gâchette d'actionnement 14. L'organe support
18 comprend une crémaillère 26 linéaire ayant des grandes dents sur sa face inférieure.
Le dispositif d'entraînement 24 comprend un arbre transversal 26 qui tourillonne dans
le corps 12 et dont les extrémités forment des portées 28 et 30. Des coussinets 32
et 34 sont respectivement montés sur les portées 28 et 30. L'arbre 26 comprend, dans
sa partie intermédiaire, un premier pignon 40 à grandes dents en prise avec la crémaillère
26 et un pignon à petites dents 42 solidaire du premier pignon 40.
[0012] Dans l'exemple représenté, les premier et deuxième pignons 40 et 42 forment un pignon
étagé venu de matière par moulage et rectifié par usinage. Le nombre de dents du premier
pignon 40 est de neuf ; le nombre de dents du deuxième pignon 42 est de trente cinq.
Le module du premier pignon 40 est de 1,25, alors que le module du deuxième pignon
42 est de 0,6.
[0013] L'arbre 26, une fois assemblé, est monté à rotation dans le corps 12 par l'intermédiaire
d'alésages 36 pratiqués dans le corps 12, et retenu dans ce dernier par un circlips
38.
[0014] Le dispositif d'entraînement 24 comprend en outre un cliquet d'entraînement 44 et
un cliquet de retenue 46, les deux cliquets 44 et 46 présentant des petites dents
aptes à venir en prise avec celles du deuxième pignon 42. Les cliquets d'entraînement
44 et de retenue 46 sont identiques et de forme générale parallélépipédique. L'une
des faces du parallélépipède est profilée de manière à former quatre zones. Chacun
des cliquets d'entraînement 44 et de retenue 46 comprend respectivement une zone dentée
44A, 46A, une zone de dégagement lisse et concave 44B, 46B, et deux zones de came
44C, 46C et 44D, 46D situées aux extrémités opposées de la face profilée.
[0015] Le cliquet d'entraînement 44 et le cliquet de retenue 46 sont montés diamétralement
opposés et à coulissement respectivement dans la poignée 14 et dans le corps 12. Le
cliquet d'entraînement 44 assure le mouvement d'avance dans le sens souhaité de la
crémaillère 26, tandis que le cliquet de retenue empêche le mouvement de recul, dans
le sens inverse au sens souhaité, de la crémaillère 26. Des ressorts 48 et 50, respectivement
en appui sur des butées 52 et 54 de la gâchette 14 et du corps 12, sollicitent respectivement
le cliquet d'entraînement 44 et le cliquet de retenue 46 vers leur position d'engagement
avec le deuxième pignon 42.
[0016] Un ressort de compression hélicoïdal 56 dont les extrémités sont reliées, d'une part,
au corps 12 et, d'autre part, à la gâchette 14, sollicite cette dernière vers une
position écartée de la poignée 16. La gâchette 14 est articulée en pivot sur le corps
12 entre cette position écartée de la poignée 16 et une position proche de la poignée
16. Le mouvement alternatif de la gâchette d'actionnement 14 entre la position écartée
et la position proche de la poignée 16 à l'encontre de l'effort du ressort de compression
56, produit un mouvement d'avance par pas, vers l'avant, de la crémaillère 26.
[0017] Dans l'exemple de la cintreuse arbalète, la crémaillère 26 est montée à coulissement
par rapport au corps 12. Dans d'autres applications, la crémaillère peut être un secteur
denté monté en pivot par rapport au corps 12.
[0018] Le fonctionnement du mouvement d'avance de la crémaillère 26 va maintenant être décrit
en référence aux Figures 3A à 3C.
[0019] Dans la Figure 3A, la gâchette 14 est en position écartée du corps 16 d'un angle
d'environ 15°. Les zones à petites dents 44A et 46A respectivement des cliquets d'entraînement
44 et de retenue 46 sont en prise avec celles du deuxième pignon 42, alors que les
zones lisses 44B, 46B respectivement des cliquets 44 et 46 n'interfèrent pas avec
le deuxième pignon 42. Un effort exercé sur la gâchette 14 suivant la flèche F de
la Figure 3B tend à rapprocher la gâchette 14 de la poignée 16. Dans le mouvement
de rotation dans le sens anti-horaire engendré, le cliquet d'entraînement 44 reste
en prise avec le deuxième pignon 42 et entraîne le premier pignon 40 dans le sens
anti-horaire, ce qui produit un mouvement d'avance de la crémaillère 26 suivant la
flèche F' de la Figure 3B. Simultanément, sous l'action de rotation dans le sens anti-horaire
du deuxième pignon 42, la zone dentée 46A du cliquet de retenue 46 glisse sur les
dents du deuxième pignon 42 et effectue un mouvement de recul suivant la flèche F"
de la Figure 3B, le recul se faisant à l'encontre du ressort 50.
[0020] Comme indiqué sur la Figure 3C, en continuant l'effort tendant à rapprocher la gâchette
14 de la poignée 16, comme indiqué par la flèche F, la zone dentée 44A du cliquet
d'entraînement 44 reste en prise avec les dents du deuxième pignon 42 et la rotation
du premier pignon 40 solidaire du deuxième pignon 42 se poursuit, engendrant l'avance
progressive de la crémaillère 26 suivant la flèche F' de la Figure 3C. Simultanément,
le recul du cliquet de retenue 46 ayant permis le passage des dents du deuxième pignon
42, la zone dentée 46A du cliquet de retenue 46 vient à nouveau en prise avec les
dents du deuxième pignon 42 sous l'effet de sollicitation du ressort 50 suivant la
flèche F"' de la Figure 3C. Sous l'action du ressort de compression 56 sollicitant
la gâchette 14 vers sa position écartée de la poignée 16 (le ressort 56 n'étant pas
représenté sur les Figures 3A à 3C pour des raisons de clarté des dessins), la zone
dentée 46A du cliquet de retenue 46 reste en prise avec les dents du deuxième pignon
32 et bloque le mouvement de rotation du deuxième pignon 42 et du premier pignon 40
dans le sens horaire. Ce blocage maintient la crémaillère 26, qui est sollicitée vers
l'arrière par la résistance à la courbure du tube en cours de cintrage, dans la position
avancée précédemment obtenue. Toujours sous l'action du ressort de compression 56
et simultanément, la zone dentée 44A du cliquet d'entraînement 44 glisse sur les dents
du deuxième pignon 42, engendrant un mouvement de recul du cliquet d'entraînement
44 à l'encontre du ressort 48, le cliquetage du cliquet d'entraînement 44 permettant
à la gâchette 14, dans un mouvement en sens horaire, de retrouver sa position initiale
illustrée à la Figure 3A. L'angle de reprise ainsi obtenu est d'environ 15°.
[0021] Une succession de mouvements alternés de la gâchette 14 tendant à rapprocher puis
à éloigner la gâchette 14 de la poignée 16 permet ainsi une avance progressive de
la crémaillère 26 vers l'avant. Par l'intermédiaire des premier pignon et deuxième
pignon montés en étage et solidaires l'un de l'autre, le mouvement d'entrée de la
gâchette 14 est découplé du mouvement d'avance de la crémaillère 26. Ceci permet d'obtenir
à la fois des efforts de poussée importants sur la tête de travail, grâce aux grandes
dents de la crémaillère et du pignon 40, et un angle de reprise modéré, favorable
à l'ergonomie, grâce aux petites dents du pignon 42.
[0022] Suivant un autre aspect de l'invention, il va maintenant être décrit le déverrouillage
du cliquet de retenue 46, permettant le recul de la crémaillère 26, en référence aux
Figures 4A à 4E.
[0023] Dans la Figure 4A, la gâchette d'actionnement 14 est en position écartée d'environ
15° de la poignée 16. Les zones dentées 44A et 46A respectives des cliquets d'entraînement
44 et de retenue 46 sont en prise avec les dents du deuxième pignon 42 sous l'effort
de sollicitation des ressorts respectifs 48 et 50. Les premier pignon 40 et deuxième
pignon 42 en étage étant maintenus immobiles sous l'action du cliquet de retenue 46,
la crémaillère 26 reste immobile en position avancée. Sous l'action d'un effort tendant
à éloigner la gâchette 14 de la poignée 16 suivant la flèche D en sens horaire de
la Figure 4B, la zone dentée 44A du cliquet d'entraînement 44 glisse sur les dents
du deuxième pignon 42, un mouvement de recul du cliquet d'entraînement 44 s'effectuant
à coulissement par rapport à la gâchette 14 à l'encontre du ressort 48 suivant la
flèche D' de la Figure 4B.
[0024] En continuant le mouvement de la gâchette 14 tendant à l'éloigner de la poignée 16
suivant la flèche D de la Figure 4C, le recul du cliquet d'entraînement 44 à l'encontre
du ressort 48 ayant été suffisant, la zone dentée 44A du cliquet d'entraînement 44
passe la crête des dents du deuxième pignon 42, et sous l'action de sollicitation
du ressort 48, le cliquet d'entraînement 44 se déplace à coulissement en avant suivant
la flèche D" de la Figure 4C. Dans cette position, la zone à came 44C du cliquet d'entraînement
44 se trouve en regard de la zone à came 46D adjacente à la zone dentée 46A du cliquet
de retenue 46 et opposée à la zone à came 46C du même cliquet de retenue 46.
[0025] En continuant toujours le mouvement d'éloignement de la gâchette d'actionnement 14
par rapport à la poignée 16 (Figure 4D), une rampe 44I de la zone à came 44C du cliquet
d'entraînement 44, rampe adjacente à une face d'extrémité 44H, vient au contact d'une
arête 46E définie par l'intersection de deux surfaces de glissement 46F et 46G de
la zone à came 46D du cliquet de retenue 46. Sous l'effet de la rotation en sens horaire
de la gâchette 14, le cliquet d'entraînement 44 effectue un mouvement de recul représenté
par la flèche D''' de la Figure 4D à l'encontre du ressort 48. La zone à came 44C
du cliquet d'entraînement 44 étant en butée sur la zone à came 46D du cliquet de retenue
46, la zone dentée 44A du cliquet d'entraînement 44 se désengage des dents du deuxième
pignon 42 en comprimant le ressort 48.
[0026] En poursuivant le mouvement d'éloignement de la gâchette 14 de la poignée 16 pour
arriver à une position angulaire d'environ 30° par rapport à la poignée 16 (Figure
4E), la face d'extrémité 44H du cliquet d'entraînement 44 vient au contact de la surface
de glissement 46G du cliquet de retenue 46. La face d'extrémité 44H du cliquet d'entraînement
44 et la surface de glissement 46G du cliquet de retenue 46 sont agencées de telle
manière que la rotation de la gâchette 14 dans le sens horaire représentée par la
flèche D de la Figure 4E, entraîne le recul et la mise en butée du cliquet d'entraînement
44 sur la gâchette 14, comme représenté par la flèche D"" de la Figure 4E. Il en résulte
que la zone dentée 44A du cliquet d'entraînement 44 se trouve totalement désengagée
des dents du deuxième pignon 42.
[0027] Simultanément, le contact de l'arête 46E du cliquet de retenue 46 avec la face d'extrémité
44H du cliquet d'entraînement 44 engendre, sous l'action du mouvement de rotation
dans le sens horaire de la gâchette 14, un mouvement de recul du cliquet de retenue
46 à l'encontre du ressort 50 suivant la flèche D''''' de la Figure 4E, le mouvement
de recul tendant à dégager la partie dentée 46B du cliquet de retenue 46 des dents
du deuxième pignon 42. La poursuite au-delà de 30° du mouvement de rotation en sens
horaire de la gâchette 14 de la poignée 16 (Figure 4F), désengage complètement la
zone dentée 46B du cliquet de retenue 46 des dents du deuxième pignon 42. En effet,
le contact de la face d'extrémité 44H du cliquet d'entraînement 44 avec l'arête 46E
et la surface de glissement 46G du cliquet de retenue 46, suivi de la venue en butée
de la rampe 441 du cliquet d'entraînement 44 avec une surface 46J, située entre la
surface de glissement 46G et la zone dentée 46A du cliquet de retenue 46, accentue
le mouvement de recul du cliquet de retenue 46 à l'encontre du ressort 50 suivant
la flèche D''''' de la figure 4F. La zone dentée 46A du cliquet de retenue 46 se trouve,
alors, totalement désengagée des dents du deuxième pignon 42. Le premier pignon 40
et le deuxième pignon 42 étant solidaires, le cliquet d'entraînement 44 et le cliquet
de retenue 46 étant désengagés des dents du deuxième pignon 42, il est alors possible
de faire effectuer à la crémaillère 26 un mouvement de recul suivant la flèche F""
de la Figure 4F. Un mouvement en sens anti horaire tendant à rapprocher la gâchette
14 de la poignée 16, désengage la zone à came 44C du cliquet d'entraînement 44 de
la zone à came 46D du cliquet de retenue 46 et permet le réengagement des zones dentées
44A et 46A respectives du cliquet d'entraînement 44 et du cliquet de retenue 46 avec
les dents du deuxième pignon 42. Ainsi, l'outil est prêt pour un nouveau cycle de
travail.
[0028] L'invention qui vient d'être décrite s'applique à un travail de cintrage de tubes,
mais peut s'appliquer à une opération de coupe de tubes, de pose de bagues à l'extrémité
de tubes ou d'expansion de l'extrémité de tubes.
1. Outil destiné au travail de tubes, du type comprenant un corps (12) sur lequel est
articulée une gâchette d'actionnement (14) à mouvement alternatif et auquel est relié
de façon mobile un organe (18) supportant une tête de travail (20) ; un dispositif
d'entraînement (24) de l'organe support (18) monté sur le corps (12) et relié à la
gâchette d'actionnement (14) ; l'organe support (18) comprenant une crémaillère (26)
dentée, le dispositif d'entraînement (24) comprenant un premier pignon (40) denté
ayant un premier module, les dents du premier pignon étant en prise avec la crémaillère
(26), un cliquet d'entraînement (44) et un cliquet de retenue (46), le cliquet d'entraînement
(44) assurant le mouvement d'avance, dans le sens souhaité, de la crémaillère (26),
le cliquet de retenue (46) empêchant le mouvement de recul, dans le sens inverse au
sens souhaité, de la crémaillère (26) permettant ainsi un mouvement d'avance progressif
sous l'action d'un mouvement alternatif d'entraînement de la gâchette d'actionnement,
caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (24) comprend un deuxième pignon (42) denté ayant un
deuxième module inférieur au premier module, le deuxième pignon étant solidaire du
premier pignon (40), les cliquets d'entraînement (44) et de retenue (46) étant engagés
avec le deuxième pignon (42).
2. Outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier pignon (40) et le deuxième pignon (42) sont munis respectivement d'un
premier nombre de dents et d'un deuxième nombre de dents, et en ce que le premier nombre de dents est inférieur au deuxième nombre de dents.
3. Outil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les premier (40) et deuxième pignons (42) forment un pignon étagé venu de matière.
4. Outil selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la crémaillère (26) est montée à coulissement par rapport au corps.
5. Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la crémaillère (26) est un secteur denté monté en pivot par rapport au corps.
6. Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les cliquets d'entraînement (44) et de retenue (46) comprennent des surfaces de contact
(44C, 44E, 44F, 44H, 44I ; 46D, 46E, 46F, 46G, 46J) à engagement mutuel aptes à désengager
le cliquet de retenue (46) du deuxième pignon (42) sous l'action d'un mouvement de
déverrouillage de la gâchette (14), permettant ainsi le mouvement de recul de la crémaillère
(26).
7. Outil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le cliquet d'entraînement (44) vient au contact d'une came (46D) du cliquet de retenue
(46), comprime son ressort de sollicitation (50), vient en butée arrière puis dégage
le cliquet de retenue (46) en comprimant le ressort de sollicitation (52) de ce dernier.
8. Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les cliquets d'entraînement (44) et de retenue (46) sont identiques.
9. Outil selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une tête de
travail (20) destinée au cintrage des tubes.
10. Outil selon la revendication 9, comprenant une tête de travail en forme de matrice
(20) et une paire de butées latérales (22) destinées à soutenir un tube (10) lors
du processus de cintrage et montées sur chaque côté d'un support transversal (24)
prévu sur le corps (12).