[0001] La présente invention concerne un coffrage isolant pour la construction de parois
en béton, telles qu'un plancher, une toiture ou un mur de bâtiment.
[0002] Ces éléments de bâtiments peuvent notamment être utilisés pour la construction d'habitations,
d'hôtels, d'hôpitaux, de bâtiments industriels ou de parkings, sans pour autant y
être limités.
[0003] Il est connu, notamment par
EP 0 427 596, de réaliser un coffrage pour plancher en béton comprenant une multiplicité de panneaux
de laine de roche mutuellement juxtaposés munis d'éléments d'ancrage faisant saillie
sur leur face supérieure, et reposant par leur face inférieure sur une table de coffrage
constituée de panneaux de bois. Une dalle de béton est coulée sur les panneaux isolants
en noyant les éléments d'ancrage pour solidariser les panneaux isolants au béton après
durcissement. La table de coffrage est ensuite retirée.
[0004] La fabrication, le transport, le montage, le démontage et le nettoyage de la table
de coffrage sont des opérations coûteuses. De plus la face inférieure des panneaux
de laine de roche, apparente sur le plancher fini, est peu esthétique.
[0005] EP 1 215 346 décrit un plancher comprenant notamment une succession de profilés métalliques emboîtés
les uns dans les autres et garnis chacun de blocs d'isolant, l'isolation thermique
étant complétée par une lame d'air entre le fond du profilé et le bloc d'isolant.
Un treillis métallique est fixé sur les profilés, et une dalle de béton est coulée
sur l'ensemble. L'isolant est séparé du béton par la lame d'air et c'est le profilé
métallique qui est ancré au béton, créant ainsi des ponts thermiques néfastes à l'isolation
thermique du plancher.
[0006] Le plancher décrit dans
EP 1 215 346 peut constituer en particulier un plancher collaborant, c'est-à-dire un plancher
dans lequel le coffrage reste à demeure et lui apporte, une fois construit, les propriétés
mécaniques en traction et flexion de ses composants en métal, tels que de l'acier
galvanisé ou non.
[0007] Le but de la présente invention est donc de mettre à disposition un profilé, un panneau
isolant et un coffrage intégrant ceux-ci, remédiant aux inconvénients des systèmes
de l'art antérieur et permettant en particulier de construire des parois en béton
sans créer de ponts thermiques.
[0008] À cet effet, un premier objet de la présente invention est constitué par un coffrage
pour paroi en béton comprenant une multiplicité de panneaux de matière isolante mutuellement
juxtaposés munis d'éléments d'ancrage faisant saillie sur une première face principale,
et un support de coffrage rigide recouvrant la face principale opposée des panneaux,
formé par des profilés métalliques définissant chacun le fond et les deux côtés d'un
canal qui est rempli par au moins un panneau isolant, l'épaisseur de ce dernier étant
supérieure à la hauteur du profilé, les profilés étant mutuellement positionnés côte
à côte par la coopération de rebords formés sur les deux côtés du canal et logés dans
des évidements en forme d'encoches d'une largeur appropriée (dans la direction de
l'épaisseur des panneaux) ménagés dans un flanc des panneaux isolants.
[0009] Le coffrage selon l'invention peut également comprendre différentes caractéristiques,
prises seules ou en combinaison :
- Lesdits panneaux de matière isolante sont en laine de roche.
- Lesdits panneaux de laine de roche ont une masse volumique plus élevée dans une zone
superficielle adjacente à leur première face principale que sur le reste de leur épaisseur.
- Le fond du canal est muni de nervures longitudinales raidisseuses et/ou de perforations.
- Les profilés sont réalisés en acier galvanisé.
- Chaque profilé comprend :
- une plage centrale sensiblement plane formant le fond du canal,
- deux ailes s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la plage centrale
et formant les côtés du canal,
- un premier rebord faisant suite à une première aile et tourné en direction de la seconde
aile, et
- un second rebord faisant suite à la seconde aile et tourné à l'opposé de la première
aile,
- la seconde aile et le second rebord d'un profilé étant en appui respectivement sur
la première aile et sur le premier rebord du profilé voisin et les profilés comportant
des moyens de positionnement mutuel s'opposant à un mouvement relatif perpendiculairement
à la plage centrale et/ou à un mouvement relatif perpendiculairement aux ailes.
- Les premier et second rebords s'étendent sensiblement parallèlement au plan de la
plage centrale.
- Les moyens de positionnement mutuel comprennent un retour faisant suite au premier
rebord, tourné à l'opposé de la seconde aile et formant avec le premier rebord un
logement dans lequel s'insère le second rebord du profilé voisin.
- Les moyens de positionnement mutuel comprennent des profils s'interpénétrant, notamment
en V, formés sur le premier rebord d'un profilé et sur le second rebord du profilé
voisin.
- Pour réaliser un plancher en béton reposant sur des poutres horizontales parallèles,
les deux extrémités de chaque profilé s'appuient directement ou indirectement sur
deux poutres voisines respectivement.
[0010] Un second objet de l'invention est constitué par un module pour la réalisation d'un
coffrage pour paroi en béton, comprenant un profilé et au moins un panneau isolant
tels que définis plus haut, le canal du profilé étant rempli par le ou les panneaux
isolants et un rebord du profilé étant logé dans les évidements en forme d'encoches.
[0011] Un troisième objet de l'invention est constitué par une paroi de bâtiment comprenant
un coffrage tel que défini plus haut et une dalle de béton coulée sur la première
face principale des panneaux isolants et noyant lesdits éléments d'ancrage.
[0012] Cette paroi en béton pourra notamment être utilisée pour la réalisation d'un plancher,
d'une toiture ou d'un mur extérieur ou intérieur.
[0013] L'invention à encore pour objets un profilé métallique et un panneau isolant propres
à faire partie du coffrage susmentionné.
[0014] Un tel panneau isolant présente dans un de ses flancs un évidement longitudinal en
forme d'encoche, le flanc opposé étant sensiblement plat ou présentant lui aussi un
évidement longitudinal en forme d'encoche.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant
aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe d'un profilé selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective d'un plancher en béton selon l'invention, en
cours de réalisation,
- la figure 3 est une vue schématique en coupe d'un plancher en béton selon l'invention.
[0016] Comme on peut le voir sur la figure 1, le profilé 1 selon l'invention comprend une
plage centrale 2 sensiblement plane et deux ailes 3 et 4 s'étendant sensiblement perpendiculairement
au plan de la plage centrale 2, celle-ci et les ailes 3 et 4 formant respectivement
le fond et les côtés d'un canal. La plage centrale 2 est par exemple munie de nervures
longitudinales 5, 5' et 5' ' ayant des effets raidisseur et esthétique.
[0017] Dans un mode de réalisation non représenté, la plage centrale 2 est munie de perforations
destinées à favoriser l'action d'absorption acoustique de l'isolant. L'épaisseur du
profilé 1 est choisie de manière à préserver sa rigidité malgré la présence des perforations,
celles-ci étant en outre de préférence disposées sur une partie seulement de la plage
centrale 2, notamment sur certaines des bandes longitudinales définies par les nervures
5, 5' et 5".
[0018] Une première aile 3 du profilé 1 présente une hauteur inférieure à la largeur du
profilé 1 et se raccorde à son extrémité à un premier rebord 6 s'étendant sensiblement
selon un plan parallèle au plan de la plage centrale 2, et tourné en direction de
la seconde aile 4. Un coude relie le premier rebord 6 à un retour 7 tourné à l'opposé
de la seconde aile 4, plus éloigné du plan de la plage centrale 2 que le premier rebord
6. Le retour 7 est représenté comme étant parallèle au rebord 6, mais, selon une variante
avantageuse, il forme avec ce dernier un angle aigu d'environ 15° par exemple.
[0019] Sensiblement à mi-largeur, et entre l'extrémité du retour 7 et l'aile 3 dans la direction
de la largeur de la plage centrale 2, le rebord 6 est plié selon un profil en V 8
dont la pointe est orientée vers le bas.
[0020] À l'autre extrémité de la plage centrale 2, la seconde âme 4 se raccorde à son extrémité
à un second rebord 9 s'étendant sensiblement selon un plan parallèle au plan de la
plage centrale 2, et tourné à l'opposé de la première aile 3. Le rebord 9 comporte
un profil en V 10 identique à celui du premier rebord.
[0021] Le profilé 1 est métallique et de préférence réalisé en acier galvanisé, ce qui permet
d'apporter une bonne résistance à la corrosion à l'ensemble. En outre, la face extérieure
qui restera apparente présente ainsi un aspect esthétique, ne nécessitant pas obligatoirement
de décoration supplémentaire, en fonction de l'usage final de la paroi.
[0022] On peut voir sur la figure 2 la façon d'utiliser les profilés selon l'invention pour
réaliser un coffrage selon l'invention, puis une paroi en béton selon l'invention,
comme un plancher tel que représenté en figure 3.
[0023] On voit sur la figure 2 un premier profilé 1 identique à celui décrit en figure 1,
ainsi qu'un profilé 20 identique au profilé 1 et comportant notamment une seconde
aile 24 et un second rebord 29 identiques à l'aile 4 et au rebord 9.
[0024] On introduit tout d'abord un premier panneau de matière isolante I1 à l'intérieur
du profilé 1, la hauteur (l'épaisseur) du panneau I1 étant supérieure à la hauteur
du premier profilé 1. En outre, un des flancs du panneau I1 a été préalablement entaillé
horizontalement à hauteur du premier rebord 6. Le panneau I1 est placé dans le profilé
1 de sorte que le premier rebord 6 du profilé 1 soit entièrement inséré dans l'entaille
du panneau I1. Le flanc opposé peut être sensiblement plan, ou présenter une entaille
semblable de manière à permettre l'insertion du panneau dans le profilé indifféremment
dans un sens ou dans l'autre. Plusieurs panneaux tels que I1 peuvent être alignés
de manière jointive sur la longueur du profilé 1, en fonction des longueurs respectives
du profilé et des panneaux.
[0025] On procède de façon identique avec le second profilé 20 que l'on garnit d'un ou plusieurs
panneaux de matière isolante 12. On répète l'opération avec autant de profilés identiques
aux profilés 1 et 20 que nécessaire.
[0026] Les panneaux I1 et I2 peuvent être tous panneaux isolants rigides tels que définis
dans (à compléter), notamment des panneaux en laine minérale telle que laine de roche
ou laine de verre, ou des panneaux en matière plastique cellulaire telle que polystyrène
ou polyuréthanne. De façon plus particulière, ils peuvent être en laine de roche dont
la masse volumique n'est pas uniforme dans l'épaisseur des panneaux et est plus élevée
dans une zone adjacente à leur face supérieure, tournée à l'opposé des plages centrales
2, 22, que sur le reste de leur épaisseur.
[0027] Les panneaux I1 et I2 comportent sur leur face supérieure des éléments d'ancrage
E1, E1', E2, E2' intégrés. Ces éléments d'ancrage sont, par exemple, constitués de
ressorts métalliques en spirale. La quantité des éléments d'ancrage dépend de différents
paramètres dont la largeur des panneaux I1 et 12.
[0028] On procède ensuite à l'assemblage des profilés 1 et 20 comme suit. Le second rebord
29 du second profilé 20 est inséré obliquement dans le dièdre aigu formé par le premier
rebord 6 et le retour 7 du premier profilé 1, puis on fait pivoter le profilé 20 de
manière à amener le rebord 29 en appui sur le rebord 6. Les ailes et les rebords sont
dimensionnés de telle sorte que les profils en V 8 et 30 des rebords 6 et 29 des profilés
1 et 20 s'imbriquent l'un dans l'autre tandis que les ailes 3 et 24 sont mutuellement
accolées et que les plages centrales 2 et 22 s'étendent sensiblement dans le même
plan. Les profils en V 8 et 30 coopèrent alors pour bloquer tout mouvement de translation
relatif des profilés 1, 20 dans un plan parallèle à celui des plages centrales 2 et
22, tandis que le rebord 29 est immobilisé perpendiculairement à ce plan dans le logement
formé par le rebord 6 et le retour 7.
[0029] On voit que les panneaux de laine de roche I1 et I2 forment alors une couche continue
au-dessus des profilés 1 et 20, supprimant ainsi toute possibilité de création de
ponts thermiques.
[0030] Pour terminer la réalisation de la paroi en béton, on place ensuite un treillis métallique
T sur des cales d'épaisseur non représentées, avantageusement en matière plastique,
qui peuvent être solidaires des éléments d'ancrage E1, E1', E2, E2', comme décrit
dans
FR 2 624 154 A, ou indépendantes de ceux-ci, ces cales d'épaisseur reposant sur les panneaux I1
et I2 et maintenant le treillis écarté des éléments d'ancrage et à une distance d'environ
3 cm de la surface des panneaux. Ces cales sont de préférence de grande longueur pour
répartir le poids des personnes qui circulent sur le treillis pendant les manipulations
et éviter ainsi de détériorer la surface des panneaux I1, I2. On coule ensuite la
dalle de béton sur l'ensemble. La fonction des éléments d'ancrage E1, E1', E2, E2'
est de permettre une liaison solide entre le béton et les panneaux I1 et I2.
[0031] On peut voir en figure 3 la structure obtenue en coupe, après coulée du béton B,
dans le cas de la réalisation d'un plancher isolant.
[0032] De même que le coffrage de plancher classique selon
EP 0 427 596, le coffrage métallique selon l'invention repose avant coulée du béton sur des appuis
tels que des étais qui seront retirés après durcissement, le coffrage étant alors
suspendu à la dalle de béton grâce aux éléments d'ancrage. Toutefois, l'invention
permet de réduire le nombre de ces étais, conduisant à une économie supplémentaire.
Il suffit ainsi de disposer 3 étais entre deux poutres du plancher distantes de 6
mètres, alors que 6 à 10 étais doivent être alignés sur la même distance dans la technique
existante. Le nombre d'étais est encore diminué, soit 1 étai pour un écartement de
6 mètres, lorsque les deux extrémités de chaque profilé s'appuient respectivement
sur deux poutres voisines, soit directement, soit indirectement par exemple par l'intermédiaire
de cornières fixées aux poutres.
[0033] Il est possible si nécessaire de renforcer la liaison entre le béton et les profilés
du coffrage selon l'invention en fixant sur ces profilés, par exemple par vissage,
des tirants métalliques faisant saillie au-delà des panneaux isolants et noyés dans
le béton sur une partie de l'épaisseur de celui-ci, sans affecter de manière notable
l'isolation thermique.
1. Coffrage pour paroi en béton comprenant une multiplicité de panneaux de matière isolante
(I1,I2) mutuellement juxtaposés munis d'éléments d'ancrage (E1, E1', E2, E2') faisant
saillie sur une première face principale, et un support de coffrage rigide recouvrant
la face principale opposée des panneaux, caractérisé en ce que le support de coffrage est formé par des profilés métalliques (1,20) définissant
chacun le fond (2) et les deux côtés (3,4) d'un canal qui est rempli par au moins
un panneau isolant, l'épaisseur de ce dernier étant supérieure à la hauteur du profilé,
les profilés étant mutuellement positionnés côte à côte par la coopération de rebords
(6,9) formés sur les deux côtés du canal et logés dans des évidements en forme d'encoches
d'une largeur appropriée ménagés dans un flanc des panneaux isolants.
2. Coffrage selon la revendication 1, dans lequel lesdits panneaux de matière isolante
(11,12) sont en laine de roche.
3. Coffrage selon la revendication 2, dans lequel lesdits panneaux de laine de roche
ont une masse volumique plus élevée dans une zone superficielle adjacente à leur première
face principale que sur le reste de leur épaisseur.
4. Coffrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le fond (2) du canal
est muni de nervures longitudinales raidisseuses (5,5',5'') et/ou de perforations.
5. Coffrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les profilés sont
réalisés en acier galvanisé.
6. Coffrage selon l'une des revendications précédentes, dans lequel chaque profilé comprend
:
- une plage centrale (2) sensiblement plane formant le fond du canal,
- deux ailes (3,4) s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la plage
centrale (2) et formant les côtés du canal,
- un premier rebord (6) faisant suite à une première aile (3) et tourné en direction
de la seconde aile (4), et
- un second rebord (9) faisant suite à la seconde aile (4) et tourné à l'opposé de
la première aile (3),
- la seconde aile (4) et le second rebord (9) d'un profilé étant en appui respectivement
sur la première aile (3) et sur le premier rebord (6) du profilé voisin et les profilés
comportant des moyens de positionnement mutuel (7,8,10) s'opposant à un mouvement
relatif perpendiculairement à la plage centrale (2) et/ou à un mouvement relatif perpendiculairement
aux ailes (3,4).
7. Coffrage selon la revendication 6, dans lequel les premier et second rebords (8,9)
s'étendent sensiblement parallèlement au plan de la plage centrale (2).
8. Coffrage selon l'une des revendications 6 et 7, dans lequel les moyens de positionnement
mutuel comprennent un retour (7) faisant suite au premier rebord (6), tourné à l'opposé
de la seconde aile (4) et formant avec le premier rebord (6) un logement dans lequel
s'insère le second rebord (9) du profilé voisin.
9. Coffrage selon la revendication 8, dans lequel les moyens de positionnement mutuel
comprennent des profils s'interpénétrant (8,10), notamment en V, formés sur le premier
rebord (6) d'un profilé et sur le second rebord (9) du profilé voisin.
10. Coffrage selon l'une des revendications précédentes pour un plancher en béton reposant
sur des poutres horizontales parallèles, dans lequel les deux extrémités de chaque
profilé s'appuient directement ou indirectement sur deux poutres voisines respectivement.
11. Module pour la réalisation d'un coffrage pour paroi en béton, comprenant un profilé
(1) et au moins un panneau isolant (I1) tels que définis dans l'une des revendications
précédentes, le canal du profilé étant rempli par le ou les panneaux isolants et un
rebord (6) du profilé étant logé dans les évidements en forme d'encoches.
12. Paroi de bâtiment comprenant un coffrage selon l'une des revendications 1 à 10 et
une dalle de béton (B) coulée sur la première face principale des panneaux isolants
(I1,I2) et noyant lesdits éléments d'ancrage.
13. Profilé métallique propre à faire partie d'un coffrage selon l'une des revendications
6 à 9, comprenant :
- une plage centrale (2) sensiblement plane formant le fond (2) du canal,
- deux ailes (3,4) s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan de la plage
centrale (2) et formant les côtés du canal,
- un premier rebord (6) faisant suite à une première aile (3) et tourné en direction
de la seconde aile (4), et
- un second rebord (9) faisant suite à la seconde aile (4) et tourné à l'opposé de
la première aile (3),
- le profilé comportant des moyens de positionnement (7,8,10) s'opposant à un mouvement
relatif perpendiculairement à la plage centrale (2) et/ou à un mouvement relatif perpendiculairement
aux ailes (3,4) lorsque la seconde aile (4) et le second rebord (9) sont en appui
respectivement sur la première aile (3) et sur le premier rebord (6) d'un profilé
identique.
14. Panneau isolant propre à faire partie d'un coffrage selon l'une des revendications
1 à 10, présentant dans un de ses flancs un évidement longitudinal en forme d'encoche.
15. Panneau isolant selon la revendication 14, dans lequel le flanc opposé à celui présentant
l'évidement est sensiblement plat.
16. Panneau isolant selon la revendication 14, dans lequel les deux flancs opposés présentent
des évidements en forme d'encoches.