(19)
(11) EP 1 783 302 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
09.05.2007  Bulletin  2007/19

(21) Numéro de dépôt: 06291706.7

(22) Date de dépôt:  03.11.2006
(51) Int. Cl.: 
E04G 1/24(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HU IE IS IT LI LT LU LV MC NL PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA HR MK YU

(30) Priorité: 03.11.2005 FR 0511200

(71) Demandeur: Centaure
27610 Romilly sur Andelle (FR)

(72) Inventeur:
  • Lachant Patrick
    27370 Saint Pierre Du Bosguerard (FR)

(74) Mandataire: Andraud, Stéphane 
Cabinet Plasseraud 52, rue de la Victoire
F-75440 Paris Cedex 09
F-75440 Paris Cedex 09 (FR)

   


(54) Moyens d'assemblage de jambe d'appui d'échafaudage, jambe d'appui et échafaudage comprenant de tels moyens


(57) Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, caractérisés en ce qu'ils comprennent une pièce de liaison (10) en forme de plaque et une pièce de serrage (11) en forme de crochet, la pièce de liaison (10) comprenant une première partie extrême (12) formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison (10) comprenant une seconde partie extrême (17) pourvue de trous de passage (25a, 25b ; 26) pour les deux extrémités de la pièce de serrage (11), la première partie extrême (12) de la pièce de liaison (10) s'étendant suivant un angle de 45 degrés environ par rapport à la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10), la pièce de serrage (11) et la deuxième partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant (20) d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage (11) à la pièce de liaison (10).




Description


[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique des échafaudages.

[0002] Par « échafaudage », on désigne ici toute construction ou bâti provisoire, fixe ou mobile, facilitant l'accès aux ouvrages et la réalisation de travaux.

[0003] Sont notamment concernés par la présente invention :
  • les échafaudages de pied, c'est-à-dire les échafaudages sur plans verticaux destinés aux travaux sur façades et parties en élévation ;
  • les échafaudages rapides métalliques, en éléments modulaires, parfois appelés échafaudages tubulaires ;
  • les échafaudages de plafond ou sur plans horizontaux, c'est-à-dire les échafaudages tubulaires légers, en général mobiles (roulants) et les échafaudages sur tréteaux.


[0004] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les échafaudages rapides.

[0005] Dans un montage conventionnel, de conception assez ancienne, un échafaudage comprend des montants verticaux, autrefois dénommés perches, écoperches, pointiers, fixés ou calés au sol sur des semelles ou patins, ces montants étant espacés dans le sens de la longueur de l'échafaudage par des longerons horizontaux (filières, longrines, ou tendières). Transversalement, des traverses ou boulins portent des planchers. Les éléments sont assemblés par exemple par des brêlages de cordes ou de chaînes. L'ensemble est rigidifié par des entretoises en croix de Saint André et pourvu de lisses ou garde corps.

[0006] Ainsi, par exemple, un échafaudage classique comprend deux échelles à montants et échelons tubulaires et de section ronde, les échelles étant reliées l'une à l'autre verticalement par au moins deux barres diagonales fixées en croix et de chaque côté de l'échafaudage, les barres étant fixées par leurs extrémités à des échelons d'échelle.

[0007] Conventionnellement, l'échafaudage comporte des traverses telles que filières horizontales, tendières, boulins, membrures de maniement, support de plateforme, entretoises diagonales de contreventement, reliés séparément aux montants ou écoperches.

[0008] Pour réaliser un échafaudage, il est ainsi nécessaire d'attacher à des montants, des barres d'appui, des extrémités d'éléments de liaison, de type entretoises, pour renforcer, stabiliser, rigidifier, trianguler la construction de sorte à empêcher son affaissement.

[0009] L'invention trouve également une application pour les échaudages roulants appelés plateformes.

[0010] Par plateforme on désigne ici en particulier les petites plateformes pliables, connues en elles mêmes depuis fort longtemps : voir par exemple le brevet américain 2 599 670 publié en 1952.

[0011] Conventionnellement, ces plateformes sont roulantes et comportent :
  • un plancher de travail, typiquement situé à une hauteur maximum de l'ordre d'un mètre,
  • deux paires de pieds parfois réglables en hauteur, l'une des paires de pieds étant pourvue de roues ;
  • des garde corps.


[0012] Ces plateformes sont notamment utilisées pour les travaux, par exemple de peinture, à l'intérieur de bâtiments.

[0013] A titre indicatif, on connaît actuellement sur le marchés de telles plateformes en tubes d'aluminium (dites échafaudages roulants pliants) ayant les dimensions suivantes : longueur 1.9 m, largeur 0.8 m, hauteur de travail maximum 2.8 m, pour une charge maximale de 200 kg par mètre, ces plateformes une fois pliées, passant par les portes. Ces dimensions ne sont données qu'à titre indicatif.

[0014] Pour ces produits de conception générale assez traditionnelle, et soumis à de fortes contraintes normatives, l'homme du métier n'est pas incité à changer ses habitudes. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles les plateformes proposées par exemple par les sociétés Altrex, APW, Bronson, Daye Industries, Fortal, Indupro, Krause, Scaffold Service, Tubesca, Ultral sont de structures et caractéristiques très semblables.

[0015] De telles plateformes sont conventionnellement au moins en partie pliables et/ou démontables, de sorte à réduire leur encombrement et pour faciliter leur rangement et transport.

[0016] L'invention concerne plus particulièrement une jambe d'appui d'échafaudage ou plateforme.

[0017] Il est à noter que, contrairement aux échelles, par nature assez peu stables, les échafaudages et plateformes de l'art antérieur ne sont, pour leur grande majorité, pas pourvus de jambes d'appui.

[0018] Le poids de l'échafaudage est en effet conventionnellement repris directement par ses montants verticaux, l'échafaudage étant également très souvent fixé contre la structure du bâtiment.

[0019] Le document FR 2 821 103 décrit l'emploi de lests fixés sur les jambes de force d'un échafaudage, de sorte à améliorer la résistance au basculement, par exemple lorsque l'échafaudage est soumis au vent.

[0020] Le document FR 2 819 533 décrit une jambe d'appui d'échafaudage, cette jambe comprenant deux éléments tubulaires télescopiques, une extrémité libre d'un des éléments reposant au sol, tandis que l'autre élément est articulé en rotation à l'échafaudage. Un moyen de verrouillage débrayable empêche la réduction de longueur de la jambe d'appui. Un bras de liaison relie la jambe d'appui à un montant vertical de l'échafaudage, ce bras de liaison étant monté pivotant par rapport au montant d'échafaudage et par rapport à l'un des éléments télescopique.

[0021] Le dispositif décrit dans le document FR 2 819 533 présente de nombreux inconvénients. En particulier, il n'est pas adaptable à différents profils de montants d'échafaudage, et aucun moyen ne permet de régler l'angle d'inclinaison de la jambe d'appui. Dans certains cas, un tel réglage est très utile, notamment lorsque peu de place au sol est disponible.

[0022] L'invention vise notamment à pallier ces inconvénients, en proposant une structure de jambe d'appui permettant une utilisation très versatile : différentes conditions de chantier, types variés d'échafaudages.

[0023] A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, ces moyens comprenant une pièce de liaison en forme de plaque et une pièce de serrage en forme de crochet, la pièce de liaison comprenant une première partie extrême formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison comprenant une seconde partie extrême pourvue de trous de passage pour les deux extrémités de la pièce de serrage, la première partie extrême de la pièce de liaison s'étendant suivant un angle compris entre 20 et 70 degrés par rapport à la seconde partie extrême de la pièce de liaison et plus particulièrement de 45 degrés environ, la pièce de serrage et la deuxième partie extrême de la pièce de liaison définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage à la pièce de liaison.

[0024] Dans une réalisation, la seconde partie extrême de la pièce de liaison est en forme de cornière dont une des ailes est pourvue d'au moins deux trous de passage pour une partie extrême de la pièce de serrage.

[0025] Dans une réalisation particulière, la pièce de serrage en forme de crochet comprend une première partie extrême pourvue d'un filetage et une deuxième partie extrême en forme de U à fond plat ou courbe, lesdits moyens de bridage comprenant des moyens de vissage.

[0026] L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à une jambe d'appui d'échafaudage comprenant des moyens d'assemblage tels que présentés ci-dessus, le pied de jambe d'appui comprenant deux tubes coulissants, un des tubes étant monté en appui contre une des faces de ladite patte de montage.

[0027] Dans une réalisation, le pied de jambe d'appui comprend en outre un manchon, par rapport auquel au moins deux tubes sont montés coulissants.

[0028] Dans une réalisation particulière, le pied comporte en outre un bras d'espacement monté articulé sur ledit manchon. Dans une réalisation avantageuse, la jambe comprend des moyens d'assemblage tels que présentés ci-dessus, en partie extrême de son bras d'espacement, pour assemblage de ce bras d'espacement à un montant d'échafaudage.

[0029] L'invention se rapporte également à un échafaudage comprenant au moins une jambe telle que présentée auparavant, ou des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui tels que présentés ci-dessus, cet échafaudage comprenant des montants de section ronde, ovale, carrée ou polygonale.

[0030] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée à la lumière des dessins annexés, dans lesquels :
  • la figure 1 est une vue en perspective d'une jambe d'appui selon un mode de réalisation de l'invention ;
  • la figure 2 est une vue de détail du montage de la jambe d'appui de la figure 1 sur un montant d'échafaudage;
  • la figure 3 est une vue latérale d'un montant d'échafaudage pourvu d'une jambe d'appui telle que représentée en figure 1 ;
  • la figure 4 est une vue en coupe d'un montage de jambe d'appui sur montant d'échafaudage de section ronde;
  • la figure 5 illustre la possibilité de réglage de la jambe d'appui en rotation par rapport à son montant support ;
  • la figure 6 est une vue analogue à la figure 4, pour un montant d'échafaudage de section oblongue ;
  • la figure 7 est une variante du montage de la figure 6 ;
  • la figure 8 est une vue analogue à la figure 4, pour un montant d'échafaudage de section rectangulaire ;
  • la figure 9 est une variante de montage de la figure 8 ;
  • la figure 10 est une vue de côté d'une pièce de serrage de la jambe d'appui ;
  • la figure 11 est une vue analogue à la figure 10, d'une variante de réalisation de la pièce de serrage ;
  • la figure 12 est une vue latérale d'une pièce de liaison, dans un mode de réalisation ;
  • la figure 13 est une vue schématique de dessus d'un échafaudage pourvu de quatre jambes d'appui ;
  • la figure 14 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante de réalisation.


[0031] L'on se reporte tout d'abord à la figure 1.

[0032] La jambe de force représentée en figure 1 s'étend sensiblement selon un plan et comprend deux tubes 1, 2 sensiblement alignés montés chacun coulissant dans un manchon 3. Un premier tube 1, inférieur, est pourvu, à sa partie extrême libre, d'un patin 4. Ce premier tube 1 et le manchon 3 sont pourvus de moyens d'assemblage mutuels permettant un réglage de la longueur totale de l'ensemble qu'ils forment. Dans le mode de réalisation représenté, le premier tube 1 est pourvu de trous venant en regard d'au moins un orifice 5 ménagé dans le manchon 3, un organe de blocage tel qu'une goupille (non représentée) traversant cet orifice 5 et le premier tube 1. Le deuxième tube 2, supérieur, et le manchon 3 sont également pourvus de moyens d'assemblage mutuels permettant un réglage de la longueur totale de l'ensemble qu'ils forment. Dans le mode de réalisation représenté, le deuxième tube 2 est pourvu de trous venant en regard d'au moins un orifice 6 ménagé dans le manchon 3, un organe de blocage tel qu'une goupille (non représentée) traversant cet orifice 6 et le deuxième tube 2.

[0033] Les deux tubes 1, 2 sont avantageusement sensiblement identiques. Par exemple, ces deux tubes sont de section circulaire et réalisés en alliage d'aluminium ou en acier. A titre d'exemple, ces deux tubes ont un diamètre de 35 mm, le manchon 3 ayant un diamètre de 40 mm.

[0034] Une barre d'écartement 7 est montée articulée sur le manchon 3. Dans le mode de réalisation représenté, cette articulation est obtenue par un étrier 8 fixé sur le manchon 3, par exemple par vissage, soudage ou tout autre procédé équivalent. Cet étrier 8 définit un passage pour un axe d'articulation 9 de la barre d'écartement 7.

[0035] En partie extrême opposée à l'étrier 8, la barre d'écartement 7 est pourvue de premiers moyens d'assemblage de la jambe d'appui à un montant d'échafaudage.

[0036] Le deuxième tube 2 est également pourvu, à son extrémité libre opposée au manchon 3, de seconds moyens d'assemblage de la jambe d'appui à un montant d'échafaudage.

[0037] Les premiers et seconds moyens d'assemblage ont des structures sensiblement identiques.

[0038] Dans une réalisation avantageuse représentée, ces premiers et seconds moyens d'assemblage sont identiques. A fins de simplification, la description suivante concerne uniquement les premiers moyens d'assemblage, étant entendu que ce qui sera dit pour ces premiers moyens doit être transposé pour les seconds moyens.

[0039] L'on décrit maintenant ces moyens en référence notamment à la figure 2.

[0040] Ces moyens d'assemblage comprennent une pièce de liaison 10 et une pièce de serrage 11.

[0041] La pièce de liaison 10 est représentée, en vue de côté, en figure 12, dans une réalisation.

[0042] Cette pièce de liaison 10 comprend une première partie extrême 12 définissant deux surfaces de contact 13, 14 avec le deuxième tube 2. Ces surfaces de contact 13, 14 sont avantageusement planes, le deuxième tube 2 pouvant ainsi être indifféremment de section ronde, carrée, rectangulaire ou polygonale. Dans certaines réalisations, non représentées, la première partie extrême 12 est conformée en contre empreinte de la section du deuxième tube 2, de sorte à pouvoir en épouser le galbe.

[0043] La première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10 est pourvue d'un trou traversant de passage d'un organe d'assemblage tel qu'une vis 15 à écrou papillon 16, ou tout autre organe de montage réversible équivalent (par exemple goupille).

[0044] La pièce de liaison 10 comprend une deuxième partie extrême 17 en forme de cornière, et comprend donc deux ailes 18, 19 sensiblement perpendiculaires.

[0045] Ainsi qu'il apparaîtra dans la suite de cette description, la forme de cette deuxième partie extrême 17 ne dépend pas de la forme de la section transversale du montant 20 d'échafaudage.

[0046] Certes, comme représenté en figure 2, la deuxième partie extrême 17 en forme de cornière vient aisément se plaquer contre un montant carré ou rectangulaire 20 d'échafaudage.

[0047] Mais, comme il apparaît en figures 4 à 9, la pièce de liaison 10 peut être employée également très efficacement lorsque le montant 20 est de section ronde ou autre.

[0048] En effet, l'adaptation aux dimensions et à la forme du montant 20 d'échafaudage est assurée par l'emploi d'une pièce de serrage 11 en forme de crochet ou de crosse.

[0049] Cette pièce de serrage 11 comprend une première partie extrême 21 sensiblement droite et pourvue au voisinage de son extrémité libre d'un filetage 22 pour un écrou, par exemple papillon 23.

[0050] Cette pièce de serrage 11 comprend une deuxième partie extrême 24 en forme de crochet.

[0051] La première partie extrême 21 de la main 11 est destinée à passer au travers d'au moins un trou 25 ménagé dans la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10. Dans le même temps, la deuxième partie extrême 24 de la main 11 est destinée à passer au travers d'au moins un trou 26 ménagé dans la pièce de liaison 10, entre les deux parties extrêmes 12, 17.

[0052] Lorsque la pièce de serrage 11 est assemblée à la pièce de liaison 10, elle saillie au travers des trous 25, 26 de cette pièce de liaison 10, l'ensemble formé par la pièce de liaison 10 et la pièce de serrage 11 enserrant le montant 20 d'échafaudage.

[0053] Comme le montrent les figures 10 et 11, la pièce de serrage 11 peut avoir des formes et dimensions variées.

[0054] En figure 10, cette main 11 a une forme de crochet en U, la paroi de fond du U et les deux ailes étant sensiblement perpendiculaires. Un emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 4 et 5 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 d'échafaudage de section ronde.

[0055] En figure 11, cette main 11 a une forme de crochet en U, la paroi de fond du U étant courbée, par contraste avec le mode de réalisation de la figure 10. Un emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 6 et 7 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 d'échafaudage de section oblongue. Un autre emploi d'une telle main 11 est illustré en figures 8 et 9 pour montage d'une jambe d'appui sur un montant 20 de section rectangulaire.

[0056] Dans la variante de réalisation de la figure 14, la jambe d'appui 1 comporte deux tubes 1, 2 montés coulissants l'un par rapport à l'autre, la barre d'écartement 7 étant articulée directement au tube supérieur 2, sans manchon 3.

[0057] Le caractère très versatile, l'adaptabilité de la jambe de force selon l'invention à différentes configurations est montré en figures 4 à 9.

[0058] Les figures 4 et 5 montrent tout d'abord que la jambe de force peut être réglée en rotation par rapport à l'axe d'élancement du montant 20 d'échafaudage, tout particulièrement lorsque ce montant 20 est de section ronde ou ovale. Pour ce faire, avant le serrage de l'écrou papillon 23, il suffit de faire pivoter l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison 10 jusqu'à obtenir l'orientation souhaitée pour la jambe d'appui. Par serrage de l'écrou papillon 23, le montant 20 est alors enserré entre la main 11 et la pièce de liaison 10.

[0059] La figure 2 montre comment il est possible de modifier la position des zones de montage de la jambe de force, le long d'un montant 20 d'échafaudage, tout particulièrement lorsque ce montant est de section rectangulaire. Avant le serrage de l'écrou papillon 23, il suffit de faire coulisser l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison par rapport au montant 20. Par serrage de l'écrou papillon 23, le montant est alors enserré entre la main 11 et la pièce de liaison 10. La forme en cornière de la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10 assure un guidage lors du mouvement de réglage en coulissement sur le montant 20.

[0060] Les figures 4 et 6 vues ensemble montrent comment il est possible d'adapter la jambe d'appui à des sections différentes de montant. Ainsi, en figure 4, le montant 20 est de section circulaire et la main 11 passe au travers d'un premier trou 25a de la deuxième partie extrême 17 de la pièce de liaison 10. Toutes choses égales par ailleurs, en figure 6, le montant 20 est désormais de section oblongue : son plus petit diamètre peut être inférieur au diamètre du montant 20 de la figure 4, son plus grand diamètre peut être supérieur au diamètre du montant 20 de la figure 4. L'adaptation est effectuée de la manière suivante : la pièce de serrage ne passe plus par le trou 25a mais par un autre trou 25b de la deuxième partie extrême de la pièce de liaison 10.

[0061] Dans une variante de réalisation, non représentée, les deux trous 25a, 25b sont remplacés par un trou oblong.

[0062] Les figures 7 et 9 montrent qu'il est également possible de monter la deuxième tige 2 (et la barre d'écartement 7) non pas sur la première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10, mais sur la deuxième partie extrême 17 de cette pièce 10. Pour ce faire, l'écrou papillon (ou tout autre moyen équivalent) vient serrer la deuxième tige 2 (ou la barre d'écartement 7) contre la deuxième partie extrême 17 de la pièce de liaison 10, la pièce de serrage traversant la tige 2 (ou la barre d'écartement 7). Il est ainsi possible de placer la jambe d'appui dans un plan sensiblement parallèle au plan des montants d'échafaudage. Il est également possible de fixer un support supplémentaire (non représenté) sur la première partie extrême 12 des pièces de liaison 10, dans cette configuration des figures 7 et 9.

[0063] Il est à noter que la zone de fixation, sur le montant 20, de la deuxième tige 2 et la zone de montage sur le montant 20 de la barre d'espacement 7 peuvent être réglées indépendamment. Une fois ce réglage effectué, l'opérateur peut avantageusement laisser en place les pièces de liaison 10 et pièce de serrage 11, et démonter l'ensemble formé par les tubes 1, 2 et le manchon 3. L'opérateur retrouvera immédiatement un bon réglage lors de l'utilisation suivante.

[0064] Il est possible, pour un montant rectangulaire ou carré d'échelle donné, de placer l'ensemble pièce de serrage 11 / pièce de liaison 10 dans huit positions distinctes.

[0065] Dans quatre premières positions, la jambe de force est sensiblement à 45° par rapport aux plans verticaux P1, P2 de l'échafaudage. Cet angle de 45° est issu de l'angle que forme la première partie extrême 12 de la pièce de liaison 10 avec les surfaces d'appui de cette pièce de liaison 10 contre les montant carré ou rectangulaire 20 d'échafaudage. Bien tendu, cet angle pourrait être différent de 45°. Cette position des jambes d'appui est représentée en figure 13.

[0066] Dans quatre autres positions, la jambe de force est sensiblement à 90° par rapport aux plans verticaux P1, P2 de l'échafaudage, en pratique les plans verticaux avant et arrière. Cette configuration correspond au montage des jambes de force tel qu'illustré en figures 7 et 9.

[0067] Bien entendu, chaque jambe de force peut être positionnée à la demande, indépendamment de la position des autres.

[0068] Ainsi qu'il a été dit en référence aux figures 4 et 5, il est possible, lorsque les montants d'échafaudage sont sensiblement ronds, d'orienter chaque jambe d'appui en rotation suivant 360 ° par rapport à l'axe d'élancement du montant.


Revendications

1. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui à un montant d'échafaudage, caractérisés en ce qu'ils comprennent une pièce de liaison (10) en forme de plaque et une pièce de serrage (11) en forme de crochet, la pièce de liaison (10) comprenant une première partie extrême (12) formant patte de montage pour le pied de jambe d'appui, la pièce de liaison (10) comprenant une seconde partie extrême (17) pourvue de trous de passage (25a, 25b ; 26) pour les deux extrémités de la pièce de serrage (11), la première partie extrême (12) de la pièce de liaison (10) s'étendant suivant un angle de 45 degrés environ par rapport à la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10), la pièce de serrage (11) et la deuxième partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) définissant, par leur assemblage, un orifice de passage au montant (20) d'échafaudage, des moyens permettant le bridage de la pièce de serrage (11) à la pièce de liaison (10) et en ce que la seconde partie extrême (17) de la pièce de liaison (10) est en forme de cornière et comprend deux ailes (18, 19) sensiblement perpendiculaires.
 
2. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la revendication 1, caractérisés en ce qu'une des ailes est pourvue d'au moins deux trous de passage (25a, 25b) pour une partie extrême de la pièce de serrage (11).
 
3. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la revendication 1, caractérisés en ce qu'une des ailes est pourvue d'un trou oblong pour une partie extrême de la pièce de serrage (11).
 
4. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la revendication 2 ou 3, caractérisés en ce que la pièce de serrage (11) en forme de crochet comprend une première partie extrême (21) pourvue d'un filetage (22) et une deuxième partie extrême (24) en forme de U à fond plat ou courbe, lesdits moyens de bridage comprenant des moyens de vissage (23).
 
5. Moyens d'assemblage d'une jambe d'appui selon la revendication précédente, caractérisés en ce que ladite première partie extrême (21) de la pièce de serrage (11) est destinée à passer au travers d'au moins un trou (25) ménagé dans la deuxième partie extrême de la pièce de liaison (10).
 
6. Jambe d'appui d'échafaudage caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage tels que présentés dans l'une quelconque des revendications 1 à 5, le pied de jambe d'appui comprenant deux tubes coulissants (1,2), un des tubes étant monté en appui contre une des faces (13, 14) de ladite patte de montage.
 
7. Jambe d'appui d'échafaudage selon la revendication 6, caractérisée en ce que le pied de jambe d'appui comprend en outre un manchon (3), par rapport auquel au moins deux tubes sont montés coulissants.
 
8. Jambe d'appui d'échafaudage selon la revendication 7, caractérisée en ce que le pied comporte en outre un bras d'espacement (7) monté articulé sur ledit manchon (3).
 
9. Jambe d'appui d'échafaudage selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage tels que présentés dans l'une quelconque des revendications 1 à 5 en partie extrême de son bras d'espacement (7), pour assemblage de ce bras d'espacement (7) à un montant (20) d'échafaudage.
 
10. Echafaudage comprenant au moins une jambe telle que présentée dans l'une quelconque des revendications 6 à 9 ou des moyens d'assemblage d'une jambe d'appui tels que présentés dans l'une quelconque des revendications 1 à 5, cet échafaudage comprenant des montants de section ronde, ovale, carrée ou polygonale.
 




Dessins
































Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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