Domaine technique
[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie ayant un boîtier porte-mouvement
pouvant basculer autour de la charnière d'un boîtier fixe, telle qu'une montre-bracelet
ayant éventuellement une fonction chronographe.
Arrière-plan technologique
[0002] Pour rendre la lecture d'une information horaire plus facile lorsque la montre est
portée au poignet, ou pour pouvoir l'utiliser comme montre de chevet, il a été depuis
longtemps été proposé d'avoir un premier boîtier fixe attaché au poignet par des brins
de bracelet ou pouvant être posé sur un table, et un deuxième boîtier contenant le
mouvement horloger, mobile et articulé dans le premier boîtier pouvant prendre une
première position où il est bloqué dans le boîtier fixe et une deuxième position où
il peut prendre une position inclinée.
[0003] Le brevet
US 1 804 048 décrit déjà un dispositif dans lequel le boîtier mobile est déverrouillable en pressant
un bouton-poussoir traversant la carrure. Dans le brevet
CH 161 610, l'affichage est masqué lorsque les deux boîtiers sont emboîtés, et rendu visible
par basculement du boîtier mobile en saisissant un onglet disposé à 12h. Dans le dispositif
décrit dans le brevet
CH 343 946, un coté de la carrure du boîtier fixe est supprimé pour permettre de saisir une
portion de carrure correspondante du boîtier mobile pour le déverrouiller contre l'action
d'un ressort et le faire basculer. Dans le brevet
US 4 168 607 le boîtier mobile est également amené en position levée sous l'action d'un ressort
à lame disposé dans le fond du boîtier fixe, en pressant un bouton-poussoir comme
dans le premier document cité.
[0004] Ces dispositifs de l'art antérieur peuvent éventuellement permettre de protéger ou
de masquer la couronne ou autre organe de commande, mais ils ont l'inconvénient soit
de laisser apparent un poussoir ou un onglet de déverrouillage, soit de comporter
un évidemment dans la carrure, ce qui dans les deux cas est peu commode à manipuler
ou peu esthétique.
Résumé de l'invention
[0005] La présente invention vise donc à pallier les inconvénients de l'art antérieur précité
en procurant une pièce d'horlogerie et plus particulièrement une montre comportant
deux boîtiers emboîtés, le boîtier intérieur supportant le mouvement pouvant prendre
une position inclinée par rapport au boîtier extérieur fixe en agissant avec un doigt
sur un élément mobile et l'habillage pour lui imprimer un déplacement selon le plan
de la pièce d'horlogerie pour provoquer le déverrouillage du boîtier mobile.
[0006] A cet effet l'invention à pour objet une pièce d'horlogerie et notamment une montre-bracelet
comprenant un boîtier extérieur fixe et un boîtier intérieur basculant supportant
le mouvement et un affichage d'informations horaires ou non horaires. Le boîtier intérieur
est articulé autour d'un axe parallèle au sens de lecture des informations et disposé
dans la partie inférieure de l'affichage, c'est à dire à 6h dans le cas d'un affichage
analogique. Le boîtier intérieur est maintenu en position normal dans le boîtier fixe
par des moyens de verrouillage et peut occuper une position inclinée sous l'action
d'un ressort lorsque lesdits moyens de verrouillage sont désactivés. L'invention est
caractérisée en ce que les moyens de verrouillage sont formés par un élément mobile
de l'habillage qui peut être manipulé dans le plan de la pièce d'horlogerie en rotation
ou en translation. En d'autres termes la pièce d'horlogerie ne comporte plus de moyens
de verrouillage de type bouton-poussoir ou onglet.
[0007] Cet élément mobile de l'habillage peut faire partie soit du boîtier intérieur, soit
du boîtier extérieur. Lorsqu'il fait partie du boîtier intérieur, il est de préférence
constitué par une lunette tournante. Lorsqu'il fait partie du boîtier extérieur, il
est de préférence constitué par un volet coulissant disposé dans la partie supérieure
de la lunette-carrure.
[0008] A l'exception des pièces d'horlogerie à commande entièrement tactile au moyen de
capteurs disposés au niveau de la glace, il est nécessaire d'avoir des moyens de commande
faisant saillie, tels qu'une couronne ou des poussoirs dans le cas d'une montre-chronographe,
lesdits moyens de commande pouvant être endommagés lors d'un choc et n'étant pas forcément
esthétiques.
[0009] Selon un autre aspect de l'invention, le boîtier extérieur permet de protéger les
organes de commandes, et l'élément mobile permet éventuellement de les masquer.
[0010] Selon une premier mode de réalisation l'élément mobile est une lunette tournante
solidaire du boîtier intérieur et pouvant avoir un contour extérieur asymétrique si
la pièce d'horlogerie est pourvue d'organes de commande auxquels il est nécessaire
d'avoir un accès facile en position basculée, par exemple dans le cas d'une montre
chronographe. L'élément mobile peut également être uniquement un secteur de lunette
mobile en rotation.
[0011] Selon un deuxième mode de réalisation l'élément mobile est un volet coulissant disposé
dans la partie supérieure de la lunette-carrure du boîtier extérieur. Dans le cas
où la pièce d'horlogerie est pourvue d'organes de commande, le volet peut être disposé
au niveau desdits organes de commande de façon à pouvoir les masquer en position normale.
Brève description des dessins
[0012] D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront dans
la description suivante de divers modes de réalisation donnés à titre illustratif
et non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels:
- les figures 1 et 2 représentent en perspective un premier mode de réalisation d'une
montre-bracelet selon l'invention respectivement avec le boîtier interne en position
normale et en position basculée;
- les figures 3, 4 et 5 représentent schématiquement les manipulations à effectuer pour
faire passer le boîtier interne de la position normale à la position basculée;
- les figures 6, 7 et 8 représentent les diverses pièces à assembler pour obtenir la
montre de la figure 1;
- la figure 9 est une vue en perspective correspondant à la figure 2 sous un angle permettant
de montrer une partie du mécanisme de verrouillage;
- la figure 10 correspond à la figure 9, sans le boîtier extérieur;
- la figure 11 est une coupe brisée de la montre représentée à la figure 1, selon les
axes 2h-6h;
- les figure 12 et 13 représentent en perspective un deuxième mode de réalisation respectivement
avec le boîtier interne en position normale et en position basculée;
- les figure 14, 15 et 16 représentent schématiquement les manipulations à effectuer
pour faire passer le boîtier interne de la position normale à la position basculée;
- les figures 17 et 18 représentent en perspective uniquement le boîtier interne et
le volet en position verrouillée et déverrouillée;
- les figures 19, 20, 21 représentent en perspective uniquement le volet sous trois
angles différents, et
- la figure 22 est une coupe de la montre représentée à la figure 12, passant par le
dispositif de verrouillage.
Description détaillée de l'invention
[0013] En se référant d'abord aux figures 1 à 11 on décrit ci-après un premier mode de réalisation
d'une montre-chronographe à boîtier basculant, ainsi que la façon de faire passer
l'affichage d'une position normale à une position basculée permettant une lecture
plus commode des informations affichées sur le cadran et donnant accès aux organes
de commande, mise à l'heure, fonction chronographe ou autres.
[0014] La figure 1 est une représentation en perspective en position "normale", c'est à
dire comme on a l'habitude de voir une montre-bracelet dans le porter au poignet,
à une exception près: aucun organe de commande n'est apparent sur la carrure du boîtier
extérieur 1 qui permet la fixation des brins de bracelet 3.
[0015] La seule partie visible est un affichage 12, qui est dans cet exemple est un affichage
analogique avec fonction chronographe, et une lunette 20 ayant une forme asymétrique
présentant notamment un évidemment 21 dans son contour extérieur. La lunette 20 est
un lunette tournante qui peut être manipulée en rotation dans le plan de la montre.
[0016] La même montre est représentée en position "basculée" à la figure 2, en facilitant
lorsqu'elle est portée au poignet la lecture des informations de l'affichage 12 et
en dégageant les organes de commande, tels qu'une couronne 14 et deux poussoirs 16,
18. La façon dont s'effectue le passage de la position normale à la position basculée
sera mieux comprise en se référant également aux schémas des figures 3, 4 et 5. Partant
de la position normale (figure 3), on imprime à la lunette tournante 20 une rotation
d'un certain angle (figure 4) qui va positionner l'évidemment 21 au dessus de l'endroit
où se trouvent les organes de commandes 14, 16 et 18 et qui va provoquer, sous l'action
d'un ressort hélicoïdal de torsion 7, non visible sur ces figures, le basculement
d'un boîtier intérieur 10 renfermant le mouvement horloger avec son affichage 12,
ainsi que les organes de commande 14, 16 et 18. Ce basculement s'effectue autour d'un
axe 4, disposé à 6h et traversant des extensions 5, 15 des boîtiers 1, 10.
[0017] Les figures 6, 7 et 8 représentant une vue de dessus les diverses pièces à assembler
pour obtenir la montre représentée aux figures 1 et 2.
[0018] A la figure 6, on voit que le boîtier extérieur 1 comporte une cavité 6 dont le contour
correspond à celui du contour extérieur du boîtier basculant 10 représenté à la figure
7. Ses extensions 5a, 5b selon le sens des brins de bracelet 3 comportent notamment
des logements 6a, 6b permettant de recevoir respectivement les organes de commande
14, 16 et 18 et l'extension 15 du boîtier intérieur 10. Comme on le voit à la figure
8, dans l'exemple représenté, la lunette tournante 20 à une forme asymétrique présentant
un évidemment 21. Il est bien évident que la forme de la lunette 20 est adaptée au
contour du boîtier fixe, à l'effet esthétique éventuellement recherché, et au type
de mouvement et d'organes de commande intégrés dans ladite montre. Il est par exemple
possible d'avoir une lunette ayant une forme oblongue selon le sens des brins de bracelet
et dont une partie allongée recouvre les organes de commande en position verrouillée,
et dont la partie étroite permet de dégager lesdits organes en position basculée après
rotation de ladite lunette.
[0019] Dans le cas d'une montre à commande uniquement tactile par des capteurs disposés
au niveau de la glace, et n'étant donc pourvue d'aucun organe de commande situé sur
la carrure du boîtier basculant 10, ou d'une montre dont on souhaiterait laisser visible
en permanence les organes de commande. Il est même possible d'avoir une lunette en
forme d'anneau parfaitement circulaire dont la manipulation aura pour seul but de
faire passer le boîtier interne de la position normale à la position basculée, ou
inversement. Dans un tel mode de réalisation, il est même possible de limiter l'élément
mobile à un secteur de lunette pouvant être manipulée en rotation entre une position
verrouillée.
[0020] En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 9, 10 et 11 on décrit
ci-après le mécanisme de verrouillage / déverrouillage permettant de passer de la
position normale à la position basculée.
[0021] L'angle sous lequel la montre est représentée en position basculée à la figure 9,
montre que la lunette 20 comporte dans sa partie inférieure un ergot 22 en forme de
L dont le petit bras est orienté vers l'extérieur pour coopérer avec une rainure 2
du boîtier extérieur 1, sur le principe d'un assemblage à baïonnette, à travers un
passage 2a entre ladite rainure 2 et la portée de la carrure du boîtier extérieur
1.
[0022] Il est bien évident que la longueur de la rainure 2 peut être limitée à la longueur
simplement suffisante pour permettre la rotation de la lunette 20 entre une position
où l'évidemment 21 est au dessus des organes de commande 14, 16, 18 et une position
où la partie plus large de la lunette vient les masquer. Dans le cas d'une lunette
20 parfaitement circulaire, soit parce que le mouvement ne comporte aucun organe de
commande saillant sur la carrure du boîtier basculant, soit parce qu'on a fait le
choix de laisser les organes de commande visibles en permanence, la longueur de la
rainure 2 peut être limitée à la largeur du petit bras de l'ergot 22 en L. De même,
il est possible de prévoir plus d'un ergot de verrouillage, par exemple en disposant
deux ergots de façon symétrique par rapport au centre de rotation de la lunette tournante.
[0023] On voit aussi que le boîtier basculant 10 comporte une trappe de pile 19, en regard
d'une ouverture correspondante 9 dans le boîtier fixe 1, afin de faciliter le remplacement
de la pile. Le couvercle de la trappe 19 est en effet peu accessible, même en position
basculée.
[0024] En effet, comme on peut le voir sur la figure 10 dans laquelle le boîtier extérieur
1 n'est pas représenté, le débattement du boîtier basculant 10 est limité par un téton
13 positionné dans une partie inférieure de l'extension 15 du boîtier basculant. Il
est évident que d'autres dispositifs équivalents pourraient être utilisés pour contrôler
l'angle de basculement.
[0025] Sur cette figure on voit également l'extrémité du ressort hélicoïdal de torsion 7
dont les spires sont contenues dans un logement 8 de l'extension 15 du boîtier basculant
10. L'autre extrémité du ressort 7 vient en appui contre le fond du boîtier fixe 1.
[0026] La figure 11 est une représentation en coupe brisée passant par le centre du cadran
et par les positions 2h. 6h. Cette coupe permet de mieux voir l'emplacement du logement
8 du ressort hélicoïdal de torsion 7. Cet emplacement étant situé dans une extension
5a du boîtier fixe 1 permettant la fixation des brins de bracelet, ne modifie en aucune
façon l'épaisseur du boîtier et l'esthétique globale d'une montre qui ne serait pas
pourvu d'un tel dispositif. Cette coupe permet également de mieux voir l'emplacement
de la rainure 2 dans laquelle vient s'engager l'ergot 22.
[0027] Dans la description de ce premier mode de réalisation le ressort hélicoïdal de torsion
7 est donné uniquement à titre d'exemple. Il est en effet possible d'utiliser d'autres
types de ressort, par exemple un ressort à lame, voire d'autres moyens élastiques.
[0028] Les figures 12 à 22 permettent de décrire un deuxième mode de réalisation, reposant
sur le même principe mais qui diffère de celui qui vient d'être décrit par l'agencement
du dispositif de verrouillage/déverrouillage. Les éléments identiques ou similaires
à ceux du premier mode de réalisation sont désignés par les mêmes références.
[0029] Les figures 12 et 13 représentent une montre-bracelet chronographe de forme rectangulaire
dont les organes de commande, constitués par une couronne 14 et deux boutons-poussoirs
16, 18 sont disposés dans la partie haute de l'affichage 12, sensiblement entre les
cornes permettant la fixation des brins de bracelet 3, aucun autre organe de commande
n'étant apparent sur la carrure du boîtier extérieur fixe 1.
[0030] La figure 12 représente en perspective une telle montre en position normale, les
organes 14, 16, 18 étant visibles mais non accessibles. La figures 13 représente la
même montre dans laquelle le boîtier intérieur 10 est en position basculée, c'est
à dire une position permettant une meilleure lecture de l'affichage 12 et donnant
accès aux organes de commande 14, 16, 18.
[0031] En se référant également aux figures 14, 15 et 16, on explique ci-après la façon
dont s'effectue le passage de la position normale à la position basculée. Partant
de la position normale (figure 14), on fait coulisser avec un doigt vers l'extérieur
du boîtier un volet 25 (figure 15) qui va provoquer sous l'action d'un ressort, non
visible sur les figures, le basculement d'un boîtier intérieur 10 (figure 16) renfermant
le mouvement horloger avec son affichage 12, ainsi que les organes de commande 14,
16 et 18, ledit basculement s'effectuant autour de points de pivotement dans la partie
basse d'un boîtier extérieur 1 permettant la fixation des brins de bracelet 3.
[0032] Les figures 17 à 22 permettent de décrire plus en détails un mode de réalisation
permettant au volet coulissant de verrouiller/déverrouiller le boîtier basculant 10.
[0033] Les figures 17 et 18 représentent en perspective uniquement le boîtier basculant
10 et le volet 25, également représenté sous différents angles aux figures 19, 20
et 21.
[0034] Le volet 25 est formé par un plateau 26 sensiblement rectangulaire qui, dans l'exemple
représenté aux figures 12 à 16 comporte un dégagement 28 permettant de laisser les
organes de commande 14, 16, 18 visibles en permanence en position normale. Comme représenté
à la figure 20, le plateau 26 peut également être prévu sans dégagement si on souhaite
au contraire masquer les organes de commande en position normale.
[0035] Le plateau 26 comporte, dans sa face inférieure devant venir glisser sur une portée
de la carrure du boîtier fixe 1, deux rainures parallèles 27 près des bords des petits
côtés du plateau 26.
[0036] Les rainures 27 sont fermées à chaque extrémité et permettent de limiter la course
du volet 25 et d'actionner le système de déverrouillage du boîtier basculant 10.
[0037] Chaque rainure 27 est en effet prévue pour recevoir l'extrémité d'un tenon 29 assujetti
perpendiculairement à un coulisseau 30, logé dans une coulisse 35 ménagée dans la
carrure du boîtier fixe 1, près de son fond, et ouverte vers l'intérieur dudit boîtier
fixe 1. Le tenon 29 traverse la carrure par un puits 39 de la forme oblongue.
[0038] L'extrémité du coulisseau 30 dirigée vers l'intérieur du boîtier fixe 1 comporte
un biseau 31 et l'autre extrémité dirigée vers le fond de la coulisse 35 est pourvue
d'un ressort hélicoïdal de compression 33 prenant appui sur le fond de la coulisse
35.
[0039] En se référant à la position normale, représentée aux figures 12, 14 et 17, on voit
que le ressort 33 force le biseau 31 du coulisseau 30 à s'engager dans une rainure
11 du boîtier basculant 10, située près de son fond, en dessous des organes de commande
14, 16, 18.
[0040] Pour passer à la position basculée, représentée aux figures 13, 16 et 18, on fait
coulisser le volet 25 vers l'extérieur. Dans une première phase (figures 15) le boîtier
reste en position normale, l'extrémité du tenon 29 ne faisant que coulisser dans la
rainure 27 pour positionner le volet 25 au delà des organes de commande 14, 16 et
18. Lorsque le tenon 29 arrive en butée au fond de la rainure 27, une poussée supplémentaire
permet de comprimer le ressort 33, de dégager les biseaux 31 de la rainure 21, et
ainsi de faire basculer le boîtier intérieur 10 sous l'action d'un ressort, non représenté
mais pouvant avoir le même agencement que le ressort du premier mode de réalisation.
La plus grande dimension du puits 39 de forme oblongue doit donc correspondre au débattement
nécessaire du coulisseau 30 pour dégager totalement le biseau 31 de la rainure 11.
[0041] Dans le cas d'un volet 25 dont le plateau 26, présente un évidemment 28, qui correspond
à l'exemple plus particulièrement illustré, il est bien évident que le tenon peut
être simplement fixé, par exemple par chassage, dans la base du plateau 26.
[0042] D'autres variantes peuvent être prévues, notamment au niveau des formes des boîtiers
et de l'élément mobile permettant le verrouillage/déverrouillage sans sortir du cadre
de la présente invention.
1. Pièce d'horlogerie comprenant un boîtier extérieur fixe (1) et un boîtier intérieur
basculant (10) supportant le mouvement et un affichage d'informations horaires ou
non horaires (12), ledit boîtier intérieur (10) étant articulé autour d'un axe parallèle
au sens de lecture des informations et disposé dans la partie inférieure de l'affichage
en étant maintenu dans le boîtier fixe (1) par des moyens de verrouillage et pouvant
occuper sous l'action d'un ressort (7) une position inclinée lorsque lesdits moyens
de verrouillage sont désactivés, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage sont formés par un élément mobile (20, 25) de l'habillage
pouvant être manipulé dans le plan de la pièce d'horlogerie.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément mobile fait partie de l'habillage du boîtier intérieur (10).
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément mobile est un lunette tournante (20) comportant au moins un ergot (22)
apte à se positionner en regard d'une rainure (2) formée dans la paroi interne du
boîtier extérieur (1) et à être engagé dans ladite rainure pour verrouiller ledit
boîtier intérieur (10) lorsqu'on tourne ladite lunette (20).
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément mobile fait partie de l'habillage du boîtier extérieur (1).
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'élément mobile est un volet coulissant (25) disposé dans la partie supérieure de
la lunette-carrure apte à verrouiller le boîtier basculant intérieur (10) et à le
déverrouiller lorsqu'on fait coulisser ledit volet (25).
6. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 comportant des organes de commande (14,
16, 18) disposés sur la carrure du boîtier intérieur (10), caractérisée en ce que l'élément mobile (20, 25) à un contour permettant en outre de masquer ou de protéger
les organes de commande (14, 16, 18) en position verrouillée, et de les dégager en
position déverrouillée.
7. Pièce d'horlogerie selon la revendication 6, caractérisée en ce que les organes de commande (14, 16, 18) sont disposés à 12h.
8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 constituée par une montre-bracelet, caractérisée en ce que l'axe d'articulation (4) des deux boîtiers (1, 10) est confondu avec une barrette
de fixation d'un brin de bracelet (3).
9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que les moyens de fixation de la barrette comportent un logement pour le ressort (7)
provocant le basculement du boîtier intérieur (10).
10. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1 dans laquelle le mouvement est alimenté
par une pile, caractérisé en ce que le fond du boîtier extérieur (1) comporte un ouverture (9) donnant accès à une trappe
de pile (19) disposée dans le fond du boîtier intérieur (10).