[0001] La présente invention se rapporte à une planche de glisse sur neige telle qu'un ski,
un monoski, un surf, ou autre. Elle concerne plus particulièrement un perfectionnement
relatif à une planche de glisse comportant une embase, sur laquelle est fixé au moins
un élément complémentaire, constitué par deux bras latéraux.
[0002] La pratique des sports de glisse fait de plus en plus d'adeptes et a beaucoup évolué
ces dernières années avec des pratiquants de plus en plus exigeants sur la qualité
des produits. Tel est, par exemple, le cas des sports de glisse sur neige.
[0003] On connaît déjà de très nombreux modèles de planches de glisse, et notamment de skis,
qui sont constitués par une poutre de forme allongée dont l'extrémité avant est relevée
pour constituer la spatule, tandis que la surface inférieure comprend une semelle
de glissement bordée par des carres métalliques.
[0004] Malgré tous les efforts développés par les constructeurs pour satisfaire la clientèle,
il n'existe pas, à ce jour, de ski associant parfaitement le confort d'utilisation
à des caractéristiques satisfaisantes de comportement dans les trajectoires, quel
que soit le type de terrain, et quel que soit l'utilisateur.
[0005] Certaines solutions ont été proposées, comme par exemple par les constructions divulguées
par les brevets
français 2 670 392 et
2 675 391. La demanderesse, par son ski divulgué par le brevet
français N° 2 726 193, a déjà proposé une construction de ski selon laquelle il est prévu un corps sur
lequel est fixée une plate-forme.
[0006] La demanderesse a également proposé dans son brevet
FR 2831 829, une plate-forme de rehaussement des fixations de chaussure, divisée en deux parties
longitudinales posées chacune directement sur l'embase du ski reliées entre elles
par un pont qui permet avantageusement au skieur, en fonction des virages à réaliser,
d'exercer une pression différente sur chaque côté de la planche.
[0007] La demanderesse a enfin proposé dans sa demande de brevet non encore publiée
FR 04 07955, un autre perfectionnement pour planche de glisse selon lequel un élément complémentaire
constitué de deux parties longitudinales qui s'étendent longitudinalement de façon
sensiblement parallèle et qui sont reliées entre elles par au moins une partie transversale
de liaison, l'élément complémentaire étant fixé au moins dans la zone du patin de
telle sorte que ses deux parties longitudinales soient situées latéralement dans des
logements en creux pratiqués dans le corps de la planche.
[0008] La présente invention propose des skis polyvalents comprenant une partie principale,
dite corps ou embase, ayant la forme d'une poutre allongée ayant sa propre distribution
d'épaisseur, de ligne de côte, de largeur et de raideur, et peut être de tous types
de structure, et qui est constituée par une zone centrale dite de patin prolongée
vers l'avant par une partie avant relevée à son extrémité pour constituer une spatule,
et vers l'arrière par une partie arrière terminée par un talon, comprenant au moins
deux éléments complémentaires s'étendant vers l'avant et/ou vers l'arrière, au moins
dans la partie avant et/ou arrière, pour prolonger la zone du patin, lesdits éléments
complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux disposés latéralement
constituant au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase, qui est caractérisée
en ce que les bras latéraux sont reliés par une traverse de liaison constituée par
une pièce indépendante des bras latéraux.
[0009] Selon une caractéristique complémentaire, la traverse de liaison est fixée aux bras
latéraux
[0010] Selon d'autres caractéristiques complémentaires, la planche de glisse comprend des
moyens de réglage en position permettant de régler la position longitudinale de la
traverse de liaison, et des moyens de coulissement permettant de déplacer longitudinalement
la traverse de liaison sur les bras latéraux, et des moyens de verrouillage permettant
le verrouillage de la traverse de liaison par rapport aux bras latéraux, et ce dans
une position longitudinale choisie.
[0011] Ajoutons que la planche de glisse comprend des moyens d'indexation de la position
longitudinale de la traverse de liaison.
[0012] Selon une variante de réalisation, la partie avant de l'embase comprend une fente
longitudinale ouverte à l'avant, ladite fente longitudinale séparant les deux bras
latéraux.
[0013] Selon des autres mode de réalisation, les deux bras latéraux sont parallèles, ou
convergeants vers l'avant ou vers l'arrière.
[0014] Notons que la planche de glisse comprend avantageusement une plate-forme fixée à
l'embase destinée à supporter les éléments de fixation pour la chaussure.
[0015] Précisons que les éléments complémentaires peuvent s'étendre sur la partie avant
et ou sur la partie arrière de l'embase.
[0016] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description
qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'a titre d'exemples
non limitatifs.
[0017] Les figures 1 à 5 représentent un premier mode de réalisation du ski selon l'invention.
[0018] La figure 1 est une vue de dessus.
[0019] La figure 2 est une vue latérale.
[0020] La figure 3 est une vue en perspective montrant le ski avant montage de la traverse
reliant les bras latéraux. La figure 4 est une vue en perspective montrant le ski,
la traverse ayant été mis en place.
[0021] La figure 5 est une vue en coupe transversale faite au niveau de la traverse.
[0022] Les figures 6, 7, 8, 9 sont des vues de dessus illustrant quatre variantes d'exécution.
[0023] La figure 10 représente par une vue de dessus une variante de réalisation.
[0024] Les figures 11 et 12 représentent deux variantes d'exécution de la réalisation de
la figure 10.
[0025] La figure 13 est une vue de détail montrant schématiquement un exemple de moyens
d'indexation de la position longitudinale de la traverse de liaison.
[0026] La figure 1 représente une planche de glisse sur neige (1), et notamment un ski de
type ski alpin, de plan vertical (P) passant par l'axe de symétrie générale, constitué
par une partie principale, dite corps ou embase (2), comportant avantageusement une
plate-forme (3) fixée à l'embase (2) et qui s'étend dans la zone du patin (7), ladite
plate-forme étant destinée à supporter les éléments de fixation (4, 5) d'une chaussure
de ski au ski.
[0027] L'invention s'applique à des skis de type alpin, ou elle trouve toute sa dimension,
mais elle peut également s'appliquer à tout autre type de planche de glisse sur neige
telle qu'un ski, un monoski, un surf, ou autre.
[0028] L'embase (2) a la forme générale d'une poutre allongée dont l'avant est relevé pour
former une spatule (6). Ladite embase a sa propre distribution d'épaisseur, de ligne
de côte, de largeur et de raideur et peut être de tous types et de constitutions.
Ainsi, la poutre allongée constituant l'embase (2) peut être de tous types de conceptions
telles que celles connues à ce jour comme, par exemple, du type sandwich, du type
caisson, ou du type coque, ou bien encore du type associant coque et champs latéraux,
pris seul ou en combinaison, voire mixte et constituée d'un ensemble d'éléments et
de composants connus en eux-mêmes.
[0029] Ajoutons que l'embase comprend une zone centrale dite de patin (7) prolongée vers
l'avant (AV), par une partie avant (8) relevée à son extrémité pour constituer la
spatule (6), et vers l'arrière (AR), par une partie arrière (9) se terminant par un
talon (6').
[0030] La partie avant (8) comprend au moins deux éléments complémentaires (10) s'étendant
vers l'avant au moins dans la partie avant, pour prolonger la zone du patin, lesdits
éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux longitudinaux (10a,
10b) disposés latéralement par rapport au plan "P", à savoir un bras latéral longitudinal
gauche (10a) et un bras latéral longitudinal droit (10b).
[0031] Les bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) peuvent être rapportés sur l'embase (2)
ou encore faire partie intégrante de l'embase, par leur intégration lors du moulage
de l'embase, ou encore issus de cette dernière.
[0032] Lesdits bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) sont des éléments techniques de renforcement
qui en coopération avec l'embase (2) et la traverse (11), confèrent les caractéristiques
techniques (rigidité, flexion, torsion etc..) nécessaires à la pratique du ski, constituant
ainsi au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase. Ainsi, les bras latéraux
longitudinaux (10a, 10b) sont réalisés par exemple en matière plastique comme par
exemple en matière thermoplastique (polyamide, polycarbonate) ou thermodurcissable,
par exemple renforcée de fibres de verre, de fibres de carbone, de fibres aramides,
etc ....
[0033] Ajoutons que les bras latéraux (10a, 10b) sont des profils longitudinaux qui sont
par exemple en saillie par rapport à la surface supérieure de l'embase, et qui sont
fixés au moins en partie sur cette dernière. Il va de soit que les bras latéraux longitudinaux
pourraient être au moins en partie encastrés dans l'embase (2), ou même issus de l'embase
(2).
[0034] Selon l'invention, les deux bras latéraux (10a, 10b), sont reliés par une traverse
de liaison (11) constituée par une pièce indépendante des bras latéraux. Ainsi cette
traverse de liaison (11) est une autre pièce qui est fixée aux bras latéraux, soit
de façon définitive dans une position déterminée, soit fixée de manière à pouvoir
modifier la position longitudinale de ladite traverse dans une position choisie
[0035] La liaison entre la traverse et les bras latéraux peut être de tout type, comme par
exemple obtenu par une liaison mécanique, tel que par une vis ou un encliquetage,
ou similaire, ou fixée par soudage ou collage et par exemple par collage à chaud,
par chauffage hautes fréquences, ou par conduction thermique.
[0036] On notera que le choix de la position longitudinale de la traverse conditionne le
comportement du ski. Ainsi, lors de la fabrication du ski, le constructeur pourra
choisir la position de la traverse pour conférer au ski les caractéristiques choisies.
[0037] Selon une variante de réalisation, le ski comprend des moyens de réglage en position
permettant de régler la position longitudinale de la traverse de liaison (11). Ces
moyens peuvent être constitués par des moyens de coulissement permettant de déplacer
longitudinalement la traverse de liaison (11) sur les bras latéraux longitudinaux
(10a, 10b), à savoir de déplacer la traverse (11) vers l'avant et/ou vers l'arrière.
[0038] Ainsi, il peut être prévu une coopération de forme entre les bras et la traverse
tel que cela apparaît plus précisément à la figure 5. Ainsi, la traverse (11) comprend
par exemple deux rainures latérales (12a, 12b) destinés à coopérer avec le profil
constituant les bras latéraux qui ont une section transversale appropriée.
[0039] Les figures 6 à 8, illustrent des variantes selon lesquelles les deux bras latéraux
(10a, 10b) sont reliés par leurs extrémités proche de la zone centrale (7) de l'embase
par une partie de liaison arrière (15a),pour le mode de réalisation de la figure 6,
ou par une partie de liaison avant (15b) pour le mode de réalisation de la figure
7. Bien entendu les deux bras latéraux longitudinaux (10a, 10b) pourraient comprendre
à la fois une partie de liaison avant (15b) et une partie de liaison arrière (15a),
tel que cela apparaît à la figure 8.
[0040] La figure 9 représente une autre variante de réalisation selon laquelle la plate-forme
(3) est prolongée vers l'avant par les deux bras latéraux longitudinaux (10a,10b).
[0041] Selon une variante de réalisation, telle qu'illustrée aux figures 10. 11,12, la partie
avant (8) de l'embase (2) comprend une fente longitudinale (13) ouverte à l'avant
(AV), ladite fente longitudinale (13) formant ainsi deux parties avant pour l'embase
(2) respectivement (8a, 8b). Ainsi chacune des parties avant (8a, 8b) comprend un
bras latéral, respectivement (10a, 10b), tandis que les deux bras latéraux longitudinaux
sont reliés par la traverse (11).
[0042] On notera donc que la fente longitudinale (13) sépare ainsi les deux bras latéraux
(10a,10b).
[0043] Selon le mode de réalisation illustré à la figure 10, les deux bras latéraux (10a,
10b) sont parallèles, mais il pourrait en être autrement comme cela est illustré aux
figures 11 et 12.
[0044] Selon la variante de la figure 11, les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers
l'avant (AV) tandis que selon la variante représentée à la figure 12, .les deux bras
latéraux convergent vers la partie centrale (7) de l'embase (2).
[0045] On a compris que selon ces deux variantes, le déplacement longitudinal de la traverse
(11) permet de modifier le comportement du ski (1), par modification de ses lignes
de cotes, de ses caractéristiques de flexion et de torsion etc....
[0046] Ajoutons que le ski (1) comprend des moyens de verrouillage permettant le verrouillage
de la traverse de liaison (11) par rapport aux bras latéraux (10a,10b).
[0047] Ajoutons que la planche de glisse sur neige (1) peut comprendre des moyens d'indexation
de la position longitudinale de la traverse de liaison (11). Ainsi, la figure 13 est
une vue de détail montrant schématiquement un exemple de moyens d'indexation possible
de la position longitudinale de la traverse de liaison.
[0048] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés
à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi
que leurs combinaisons.
[0049] Ainsi, la partie arrière (9) de l'embase (2) pourrait elle aussi comprendre des bras
latéraux longitudinaux tels que ceux décrits pour la partie avant (8). De même la
fente longitudinale prévue à l'avant, décrite précédemment pourrait être prévue aussi
à la partie arrière (9) de l'embase (2).
[0050] Par ailleurs l'embase (2) pourrait être constituée de deux demi-embases séparées
par une fente longitudinale continue, la plate-forme (3) assurant la liaison entre
les deux demi-embases au niveau de la zone centrale du patin (7).
[0051] Ajoutons que la section transversale des bras latéraux (10a, 10b) peut être de toutes
formes (carrée, rectangulaire, demie cylindrique, trapézoïdale, triangulaire, etc..)
et de toutes dimensions appropriées.
1. Planche de glisse sur neige (1) telle qu'un ski, un monoski ou un surf, de plan vertical
(P) passant par l'axe général du ski, comportant une partie principale, dite corps
ou embase (2), ayant la forme d'une poutre allongée ayant sa propre distribution d'épaisseur,
de ligne de côte, de largeur et de raideur, et peut être de tout type de structure,
et qui est constituée par une zone centrale dite de patin (7) prolongée vers l'avant
par une partie avant (8) relevée à son extrémité pour constituer une spatule (6),
et vers l'arrière par une partie arrière (9) terminée par un talon (6'), comprenant
au moins deux éléments complémentaires (10) s'étendant vers l'avant et/ou vers l'arrière,
au moins dans la partie avant (8) et/ou partie arrière (9), pour prolonger la zone
du patin, lesdits éléments complémentaires étant constitués par deux bras latéraux
longitudinaux (10a, 10b) disposés latéralement par rapport au plan "P", lesdits bras
latéraux longitudinaux constituant au moins un moyen de rappel dynamique de l'embase,
caractérisée en ce que les bras latéraux sont reliés par une traverse de liaison (11) constituée par une
pièce indépendante des bras latéraux.
2. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que, la traverse de liaison est fixée aux bras latéraux
3. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage en position permettant de régler la position longitudinale
de la traverse de liaison.
4. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de coulissement permettant de déplacer longitudinalement
la traverse de liaison (11) sur les bras latéraux (10a, 10b).
5. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 4 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'indexation de la position longitudinale de la traverse
de liaison (11).
6. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 3 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouillage permettant le verrouillage de la traverse
de liaison par rapport aux bras latéraux (10a,10b).
7. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que la partie avant (8) de l'embase (2) comprend une fente longitudinale (13) ouverte
à l'avant, ladite fente longitudinale séparant les deux bras latéraux (10a, 10b).
8. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a,10b) sont parallèles.
9. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a,10b) sont convergeants.
10. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers l'avant (AV).
11. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) convergent vers la partie centrale de l'embase.
12. Planche de glisse sur neige (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce qu'il est prévu une plate-forme (3) fixée à l'embase destinée à supporter les éléments
de fixation (4, 5) pour la chaussure.
13. Planche de glisse sur neige (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les deux bras latéraux (10a, 10b) prolongent la plate-forme (3).