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(11) | EP 1 825 772 A1 |
(12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
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(54) | Dispositif de fermeture d'une chassure de sport |
(57) Dispositif d'accroche pour une chaussure (1) destiné à rapprocher l'un de l'autre
un premier rabat (2) et un deuxième rabat (3) de ladite chaussure et comportant: une
platine (5) prévue pour être fixée sur ledit premier rabat (2) de ladite chaussure;
un levier (6), monté pivotant sur ladite platine (5) autour d'un premier axe (7) ;
un tirant (8) dont une première extrémité fixée sur ledit levier (6) de façon à pouvoir
pivoter autour d'un deuxième axe (9) ; une boucle (10) fixée à la deuxième extrémité
du tirant (8) grâce à un troisième axe (11) et destinée à venir en prise avec une
crémaillère (12) fixée sur ledit deuxième rabat (3); ladite boucle comprenant deux
bras articulés de façon à s'accommoder au contour de ladite chaussure. Chacun des
bras articulés comprend deux articulations lesquelles peuvent être équipées de moyens
limiteur de rotation dans deux directions, c'est-à-dire en flexion et en extension
de ladite boucle.
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La figure 1 est une vue partielle d'une chaussure de ski selon l'art antérieur.
La figure 2 est une vue en perspective d'une chaussure de ski selon l'invention.
La figure 3 est une vue de dessus d'un crochet de fermeture d'une chaussure selon l'invention.
La figure 4 est une vue de dessous de la boucle seule.
Les figures 5, 6 et 7 sont des vues en coupe de la boucle du crochet au niveau d'une articulation.
La figure 1 montre en vue de dessus un crochet selon l'art antérieur. Le crochet est fixé par l'intermédiaire d'une platine sur le rabat inférieur. Il comprend une boucle qui vient en prise dans les dents d'une crémaillère, laquelle est en prise sur le rabat supérieur. La boucle comprend deux bras rigides, dont un seulement est visible sur cette figure. Les extrémités de chacun des deux bras sont reliées par un barreau qui est reçue par les dents de la crémaillère. La boucle forme une structure indéformable qui ne peut s'adapter au contour de la chaussure. Le bord libre du rabat supérieur chevauche le bord libre du rabat inférieur. Cependant, du fait de la raideur de la boucle, il n'y a pas nécessairement contact entre les deux bords libres. Il y a, par conséquent, risque d'une infiltration d'eau dans la chaussure par le jour créé par l'absence de contact entre les deux bords libres, comme cela est schématisé par la flèche à la figure 1.
La figure 2 montre en vue de perspective une chaussure 1 de ski selon l'invention. Elle est constituée d'un bas de coque 20 et d'un collier 21 réalisé en matière plastique. Le bas de coque 20 comprend une ouverture fermée par deux rabats, le premier rabat 2 et le deuxième rabat 3, qui se chevauchent et qui sont maintenus en place par les crochets 4. Le collier 21 assure l'enveloppement du bas de jambe et comprend deux crochets ainsi qu'une sangle de serrage 17 placée au sommet du collier 21. Dans le mode de réalisation décrit à la figure 2, les quatre crochets sont conformes à l'invention, c'est-à-dire qu'ils comprennent des bras articulés. Il ne s'agit pas d'une caractéristique limitative de l'invention dans la mesure où l'on pourra envisager des chaussures munies de trois ou de deux crochets seulement, ou encore des chaussures dont seulement un, ou deux, ou trois parmi l'ensemble des crochets de la chaussure comprennent des bras articulés.
La figure 3 montre en vue de dessus un crochet de fermeture 4 placé sur le bas de la coque. Le premier élément d'accroche constitué par le crochet 4 comprend une platine 5, laquelle est fixée sur le premier rabat 2 par tout moyen de fixation, colle, vis, rivet. Un levier 6 est monté pivotant sur cette platine 5 autour d'un premier axe 7. La première extrémité d'un tirant 8 est montée pivotante sur le levier au moyen d'un deuxième axe 9. Une boucle 10 est articulée à la deuxième extrémité du tirant 8 grâce à un troisième axe 11.
Le deuxième élément d'accroche est constitué par une crémaillère 12, laquelle est fixée sur le deuxième rabat 3. En position de fermeture du crochet, c'est-à-dire telle que représentée à la figure 2, l'extrémité libre de la boucle 10 est en prise avec une des dents de la crémaillère 12.
La boucle 10 comprend une embase 14 et deux bras articulés 15 issus de cette embase 14. Les deux extrémités des bras articulés 15 sont reliées par un barreau 16, lequel est destiné à venir en prise avec les dents 13 de la crémaillère 12.
La figure 4 montre, en vue de dessous, la boucle 10. L'embase 14 est montée pivotante autour du tirant 8 grâce au troisième axe 11. Chacun des deux bras articulés 15 de la boucle comprend deux articulations, la première se fait autour d'un axe intermédiaire 25 et la seconde autour d'un axe final 27. Chacun des deux bras articulés 15 de la boucle comprend deux membres; le membre intermédiaire 22 et le membre final 23. Le membre intermédiaire est articulé sur l'embase 14 au niveau d'une extension 24 faisant saillie depuis celle-ci. L'articulation se fait selon un axe, appelé axe intermédiaire 25, lequel est parallèle aux premier, deuxième, et troisième axe. L'articulation autour de l'axe 27 est réalisée de façon similaire.
Grâce à la présence des deux articulations dans le bras articulé 15, celui-ci peut s'accommoder au contour de la chaussure, quel qu'il soit et quel que soit le volume du pied ou de la jambe de l'utilisateur, ainsi qu'aux variations de courbure de la coque. De plus, chacun des bras articulé 15 étant indépendant de l'autre, ils peuvent changer de configuration indépendamment l'un de l'autre et ainsi la boucle peut se déformer en torsion pour s'accommoder mieux encore au contour de la chaussure.
On notera que dans certains cas, en fonction du contour particulier de la zone de la coque à envelopper, on pourra envisager de choisir l'axe intermédiaire 25 tel que celui-ci ne soit pas rigoureusement parallèle aux axes précités.
Selon un mode de réalisation de l'invention, la fixation du membre intermédiaire 22 sur l'embase 14 est réalisée par un rivet 26, lequel permet une rotation libre entre le membre intermédiaire 22 et l'embase 14.
De même, le membre final 23 est articulé sur le membre intermédiaire 22 autour d'un axe final 27 parallèle à l'axe intermédiaire 25 par le biais d'un rivet 26.
La description du membre intermédiaire et du membre final qui précède vaut pour les deux bras articulés de la boucle, ceux-ci étant identiques, symétriques l'un par rapport à l'autre selon un plan médian longitudinal de la boucle.
Le barreau 16 est fixé entre les deux membres finaux 23.
Des moyens limiteurs de rotation sont ménagés au niveau de chacune des deux articulations des bras articulés. Ils se composent de moyens limiteurs de flexion 30 et de moyens limiteurs d'extension 31. Les moyens limiteur de flexion 30 empêchent que la boucle ne se replie sur elle-même vers l'intérieur, c'est-à-dire en direction de la chaussure. Les moyens limiteur d'extension 31 empêchent que la boucle ne se replie sur elle-même vers l'extérieur. Grâce à la présence des moyens limiteurs de flexion et d'extension, on s'assure que la boucle, même lorsque le crochet n'est pas serré, se maintient dans une position qui est proche de celle qu'elle aura lorsque ce dernier sera serré. Les moyens limiteur de flexion 30 et les moyens limiteur d'extension 31 se présentent sous la forme de secteurs angulaire 28 centré sur l'axe de l'articulation 27 et qui sont issus soit du membre intermédiaire 22, soit du membre final 23 ou soit de l'embase 14.
Les figures 5, 6 et 7 représentent, en coupe, différentes positions angulaires relatives du membre intermédiaire 22 et du membre final 23 dans leur mouvement de rotation autour de l'axe final 27.
Une description similaire pourrait être faite pour l'articulation entre l'embase 14 et le membre intermédiaire 22.
Le secteur 28 issu du membre intermédiaire 22 peut se déplacer dans une fenêtre angulaire 29, par exemple un lamage, ménagée dans le membre final 23, entre un premier bord et un deuxième bord de celle-ci.
A la figure 5, l'articulation est en position neutre, le secteur 28 se trouve à l'intérieur de la fenêtre 29. A partir de cette position neutre, l'articulation pourra pivoter d'environ 10° dans le sens de la flexion et d'environ 20° dans le sens de l'extension. Au total, l'articulation dispose d'une amplitude de rotation inférieure à 50°, de préférence environ égale à 40°.
A la figure 6, en position hyper fléchie le secteur 28 est en butée contre le premier bord de la fenêtre 29, c'est-à-dire le moyen limiteur de flexion 30. Ainsi, l'articulation ne peut se refermer complètement sur elle-même, vers l'intérieur, ce qui rendrait fastidieuse la manipulation du crochet. En effet une boucle repliée sur elle-même ne pourrait se déplier sans l'intervention de l'utilisateur, et de préférence, cette intervention ne pourrait se faire que lorsque ce dernier ne porterait pas de gant.
A la figure 7, le secteur 28 est en butée contre le deuxième bord de la fenêtre 29, c'est-à-dire le moyen limiteur d'extension 31. Le membre final 23 ne peut alors aller au-delà de cette position d'hyper extension. Ainsi, on évite que la boucle se retrouve repliée sur elle-même, mais cette fois ci à l'extérieur.
Les moyens limiteurs de rotation de l'articulation améliorent l'ergonomie de la manipulation de la boucle enveloppante selon l'invention et ils permettent l'utilisation de celle-ci sans qu'elle ne se mette dans des configurations peu pratiques, comme par exemple, lorsque celle-ci est complètement repliée sur elle-même.
Bien entendu, on pourra réaliser les moyens limiteurs de rotation, c'est-à-dire les moyens limiteurs de flexion et/ou les moyens limiteurs d'extension de toute autre manière.
La boucle décrite ici comprend deux articulations sur deux bras. Il est bien entendu que l'invention ne se limite pas à cette configuration et on pourra réaliser une boucle qui comprend une, trois, quatre ou plus d'articulations par bras, ainsi qu'une boucle qui ne comporterait qu'un seul bras, ou trois ou plus.
L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits plus haut à titre d'exemples, et couvre également toute réalisation équivalente. D'autre part, bien qu'on ait décrit ici une chaussure de ski à coque rigide, il ne s'agit du domaine d'application exclusif du dispositif de fermeture selon l'invention. Du fait de sa meilleur adaptation au contour de la chaussure, le dispositif selon l'invention est particulièrement adapté au chaussure ayant une tige plus souple comme par exemple le chaussure de snowboard, ou surf des neiges, de ski de fond, de ski de randonnée, de randonnées pédestre.
NOMENCLATURE
- une platine (5) prévue pour être fixée sur ledit premier rabat (2) de ladite chaussure;
- un levier (6), monté pivotant sur ladite platine (5) autour d'un premier axe (7) ;
- un tirant (8) dont une première extrémité fixée sur ledit levier (6) de façon à pouvoir pivoter autour d'un deuxième axe (9) ;
- une boucle (10) fixée à la deuxième extrémité du tirant (8) grâce à un troisième axe (11) et destinée à venir en prise avec une crémaillère (12) fixée sur ledit deuxième rabat (3); ladite boucle comprenant au moins un bras articulé au moyen d'au moins une articulation de façon à s'accommoder au contour de ladite chaussure,
caractérisé en ce que ladite au moins une articulation comprend des moyens limiteurs de rotation.RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION
Documents brevets cités dans la description