[0001] La présente invention concerne un dispositif d'interface entre un élément de retenue
d'une chaussure et une planche de glisse. L'invention concerne également une planche
de glisse équipée d'un tel dispositif d'interface.
[0002] Des dispositifs d'interface entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche
de glisse sont connus dans l'art antérieur. Ils servent notamment à isoler les éléments
de retenue de la planche de glisse et ils permettent de surélever la chaussure. Ils
servent également à permettre le réglage de position des éléments de retenue par rapport
à la planche de glisse. D'autre part, ils sont souvent conçus de telle façon que les
éléments de retenue gênent le moins possible la flexion du ski.
[0003] Le document
DE 100 63 923 décrit un dispositif d'interface destiné à recevoir des éléments de fixation avant
et arrière. Comme on peut le voir aux figures 3 et 4 de ce document, le dispositif
d'interface est constitué par deux rails séparés et disposés parallèlement sur la
planche de glisse et sur lesquels les éléments de fixation avant et arrière peuvent
coulisser. Une telle construction pose le problème de déformation de la planche de
glisse en torsion selon son axe longitudinal. De façon normalisée, on appelle les
moments de torsion qui s'exercent suivant cet axe, des moments Mx.
[0004] La présente invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre
un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse qui permette de s'affranchir
des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment,
l'invention a pour objectif de fournir un dispositif d'interface entre un élément
de retenue d'une chaussure et une planche de glisse qui assure une surélévation de
la chaussure, qui ne change pas le comportement de la planche de glisse, notamment
en flexion et améliore le comportement de la planche de glisse, notamment une meilleure
résistance à la déformation de celle-ci aux efforts qui génèrent des moments de torsion
selon son axe longitudinal (Mx), permettant notamment un guidage précis de la planche
de glisse, une meilleure accroche sur toute la longueur de celui-ci tout en améliorant
les capacités de réaction de la planche de glisse.
[0005] L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui permette
d'assurer un montage rapide des éléments de retenue sur la planche de glisse.
[0006] L'invention a également pour objectif de fournir un dispositif d'interface qui améliore
le comportement dynamique de la planche de glisse, en flexion et/ou en torsion.
[0007] L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un dispositif d'interface
entre un élément de retenue d'une chaussure et une planche de glisse comportant:
- une branche latérale droite comportant une surface inférieure susceptible d'être placée
sur ladite planche de glisse,
- une branche latérale gauche disposée parallèlement à ladite branche latérale droite
et comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche
de glisse,
- ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche servant à supporter
et à fixer ledit au moins un élément de retenue sur la planche de glisse;
caractérisé en ce qu'un pont est disposé entre ladite branche latérale droite et ladite
branche latérale gauche.
[0008] Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif d'interface se
compose d'une partie avant qui a deux branches latérale et d'une partie arrière qui
comprend une pièce faite principalement d'un seul élément principal.
[0009] De préférence, ledit pont est plus élevé que ladite surface inférieure de ladite
branche latérale droite.
[0010] De préférence, l'épaisseur du pont est inférieure à 40% de la valeur de l'épaisseur
totale du dispositif d'interface.
[0011] De préférence, la surface inférieure du pont a avec la surface inférieure du dispositif
d'interface une élévation non nulle de telle façon que la surface inférieure du pont
ne soit pas en contact avec la surface supérieure de la planche de glisse.
[0012] Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention la partie avant du dispositif
d'interface comprend une cale de rehausse et un raidisseur, ce dernier étant placé
sous la cale de rehausse et assurant également une fonction de répartition des pressions
exercées par le ski sur la neige. La cale de rehausse comprend deux branches parallèles
sur chacune desquelles est aménagé un rail servant à la fixation des éléments de retenue,
un pont reliant les deux branches pour améliorer la résistance à la déformation de
l'ensemble planche de glisse et dispositif d'interface lorsque cet ensemble est soumis
à des efforts transversaux au plan longitudinal de la planche de glisse. De préférence
le pont fait partie du raidisseur et il est constitué par une portion surélevée du
raidisseur.
[0013] Grâce à son extension longitudinale le raidisseur, à sa relative finesse, par rapport
à la cale de rehausse, au fait qu'il soit réalisé dans un matériau de plus grande
densité que la cale de rehausse et grâce au fait qu'il soit placé sous cette dernière,
c'est-à-dire au plus près de la surface supérieure de la planche de glisse, et donc
au plus près de la fibre neutre de la planche de glisse, le raidisseur n'en modifie
que très peu le comportement dynamique. La cale de rehausse doit avoir le minimum
d'effet sur le comportement du ski, malgré son épaisseur plus conséquente que celle
du raidisseur.
[0014] De préférence, le raidisseur, et par conséquent le pont est réalisé dans un matériau
plus noble que la cale de rehausse. Par exemple en aluminium, ou bien en matériau
composite, quand la cale de rehausse est réalisée en matière plastique. Ou encore,
le raidisseur peut être réalisé dans une matière plastique plus rigide et ayant une
densité plus importante que la matière plastique utilisée pour réaliser la cale de
rehausse.
[0015] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle
est annexé le dessin dans lequel :
La figure 1 est une vue de l'art antérieur.
La figure 2 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention.
La figure 3 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 2.
Les figures 4 à 8 sont des vues en coupe de constructions alternatives du deuxième
mode de réalisation de l'invention.
La figure 9 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de l'invention.
La figure 10 est une vue en coupe du dispositif d'interface de la figure 9.
La figure 11 est une vue de dessus du raidisseur du dispositif d'interface de la figure
9.
[0016] La figure 1 montre un ski équipé d'un dispositif d'interface selon l'art antérieur.
Deux rails latéraux sont ancrés parallèlement dans le ski et qui servent à la fixation
des deux éléments de retenue avant et arrière : la butée avant et la talonnière arrière,
lesquelles sont montrées en traits interrompus fins sur cette figure.
[0017] La figure 2 décrit le dispositif d'interface selon un premier mode de réalisation
de l'invention. Le dispositif d'interface 51 comprend une partie avant 91 et une partie
arrière 101. La partie arrière 101 est constituée comme une interface pleine, c'est-à-dire
que les deux rails latéraux font partie d'une même pièce. Il s'agit d'un élément de
surélévation obtenu par injection de matière plastique. La partie arrière 101 est
fixée à la planche de glisse par quatre vis.
[0018] Afin d'empêcher que la partie arrière 101 ne gêne la flexion de la planche de ski,
les deux vis arrière 25 de la partie arrière 101 ont la possibilité de se déplacer
en translation longitudinale par rapport à la partie arrière 101, tandis que les deux
vis avant 24 sont fixes.
[0019] Pour assurer la translation des vis arrière 25 par rapport à la partie arrière 101,
on les installe dans une coulisse 26 qui est susceptible de se translater dans un
logement qui traverse l'extrémité de la partie arrière 101. La coulisse 26 comprend
un bloc surmonté d'une plaque 27, dont les ailes latérales prennent appui sur les
rails arrière 28 de la partie arrière 101.
[0020] La partie arrière 101 comprend deux rails arrière 28 qui s'étendent longitudinalement
sur toute la longueur de celle-ci. De façon connue, ces rails arrière sont utilisés
pour la mise en place de l'élément de retenue arrière, lequel comprend à sa base une
plaque prévue pour coulisser sur lesdits rails arrière 28.
[0021] La partie avant 91 comprend deux branches latérales 15, 16 indépendantes l'une de
l'autre. Chacune des branches 15, 16 comprend une pluralité d'entailles 141 qui empêche
la partie avant 91 de gêner les mouvements de flexion de la planche de glisse. La
partie avant est fixée à la planche de glisse grâce à une pluralité de pions 17, lesquels
sont collés dans des trous ménagés dans la planche de glisse. On pourra également
remplacer ces pions par des vis ou par tout autre principe permettant de solidariser
la partie avant 91 au ski.
[0022] La partie avant 91 est réalisée par injection d'une matière plastique. Bien entendu
on pourra réaliser cette dernière avec d'autres matériaux ainsi qu'avec d'autres méthodes
de fabrication.
[0023] Chacune des branches latérales de la partie avant comprend un rail avant 29 qui s'étend
longitudinalement sur toute la longueur de celle-ci. Comme pour les rails arrière
28 décrits précédemment, ces rails avant 29 sont utilisés pour la mise en place de
l'élément de retenue avant sur le dispositif d'interface.
[0024] Le dispositif d'interface 51 selon le premier mode de réalisation de l'invention
comprend également une lame 30 servant à bloquer longitudinalement les éléments de
retenue avant et arrière sur les rails avant et arrière.
[0025] Un pont 231 est placé entre les deux branches latérales 15, 16. Ce pont comprend
trois projections 35 sur chacun de ses bords latéraux. Les projections 35 du bord
latéral droit viennent s'insérer dans des fentes 36 correspondantes ménagées horizontalement
dans la branche latérale droite 15, tandis que les projections 35 du bord latéral
gauche viennent s'insérer dans des fentes 36 correspondantes ménagées horizontalement
dans la branche latérale gauche 16. De préférence, les fentes 36 sont légèrement plus
longues que les projections 35 de façon à permettre un mouvement de coulissement d'une
certaine amplitude du pont 231 par rapport à la partie avant 91.
[0026] Bien entendu le nombre de projections n'est pas limitatif et on pourra utiliser un
pont ayant une, deux, quatre ou un nombre plus important de projection sur chacun
de ses bords latéraux.
[0027] La figure 3 montre une vue en coupe du dispositif de la figure 2. Le pont 231 a une
épaisseur E3 relativement faible par rapport à l'épaisseur du dispositif d'interface.
L'épaisseur E3 du pont est inférieure à 40% de l'épaisseur totale du dispositif d'interface.
La surface du pont 231 présente une élévation H3 par rapport à la surface de base
des branches latérales 15, 16, c'est-à-dire par rapport à la surface supérieure de
la planche de glisse sur laquelle le dispositif d'interface est placé. La surface
inférieure du pont 231 a une élévation H4 par rapport à la surface de base des branches
latérales 15, 16. L'élévation H4 n'est pas nulle. Ainsi la surface inférieure du pont
n'est pas en contact avec la surface supérieure de la planche de glisse. Le pont 231
permet la reprise des efforts ayant une composante transversale au plan longitudinal
de la planche de glisse; et réduit les déformations en torsion du dispositif d'interface
et de la planche de glisse.
[0028] Le pont 231 est réalisé en aluminium ou dans une autre matière suffisamment rigide
pour qu'il puisse assurer sa fonction de reprise des efforts. On pourra également
le réaliser en matière plastique, en fibre (verre, carbone, etc..).
[0029] Une version alternative du premier mode de réalisation de l'invention, qui n'est
pas représentée sur le dessin, comprend une partie arrière construite de façon similaire
de la partie avant, c'est-à-dire qu'elle comprend deux branches indépendantes reliées
entre elles par un pont.
[0030] Les figures 4, 5, 6, 7 et 8 montrent des vues en coupe de versions alternatives du
premier mode de réalisation de l'invention montrant que le pont peut prendre différente
configuration.
[0031] La figure 9 décrit un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif
d'interface 52 comprend une partie avant 92 et une partie arrière 102. La partie arrière
102 est constituée comme une interface classique. Il s'agit d'un élément de surélévation
obtenu par injection de matière plastique. La partie arrière 102 est fixée à la planche
de glisse par quatre vis.
[0032] Afin d'empêcher que la partie arrière 102 ne gêne la flexion de la planche de ski,
les deux vis arrière 25 de la partie arrière 102 ont la possibilité de se déplacer
en translation longitudinal par rapport à la partie arrière 102, tandis que les deux
vis avant 24 sont fixes.
[0033] Pour assurer la translation des vis arrière 25 par rapport à la partie arrière 102,
on les installe dans une coulisse 26 qui est susceptible de se translater dans un
logement qui traverse l'extrémité de la partie arrière 102. La coulisse 26 comprend
un bloc surmonté d'une plaque 27, dont les ailes latérales prennent appui sur les
rails arrière 28 de la partie arrière 102.
[0034] La partie arrière 102 comprend deux rails arrière 28 qui s'étendent longitudinalement
sur toute la longueur de celle-ci. De façon connue, ces rails arrière sont utilisés
pour la mise en place de l'élément de retenue arrière, lequel comprend à sa base une
plaque prévue pour coulisser sur lesdits rails arrière 28.
[0035] La partie avant 92 comprend un raidisseur longitudinal 82 et une cale de rehausse
72. La cale de rehausse 72 comprend deux branches latérales 15, 16 reliées entre elles
par leur extrémité la plus proche de la partie arrière 102. La cale de rehausse 72
comprend une épaisseur moyenne d'environ 10 mm. L'épaisseur se rétrécie vers l'avant
de la cale de rehausse et elle s'accroît légèrement vers l'arrière de celle-ci. Bien
entendu, une épaisseur de 10 mm n'est pas une caractéristique limitative de l'invention
et on pourra réaliser des cales de rehausse ayant des épaisseurs plus importantes
ou plus faibles en fonction de la planche de glisse sur laquelle le dispositif d'interface
sera fixé et en fonction de la pratique envisagée, ski slalom, ski de descente, ski
freestyle, ski freeride, snowboard, ski de fond, télémark, ski de randonnée, etc....
[0036] Chacune des branches latérales droite et gauche 152, 162 comprend une pluralité d'entailles
142 qui empêche la cale de rehausse 72 de gêner les mouvements de flexion de la planche
de glisse. La cale de rehausse est fixée à la planche de glisse grâce à une pluralité
de pions 17, lesquels sont collés dans des trous ménagés dans la planche de glisse.
On pourra également remplacer ces pions par des vis.
[0037] Le raidisseur 82 est constitué par une plaque en aluminium d'une épaisseur d'environ
1 mm. Elle comprend des ouvertures 18, prévues pour être traversées par les pions
17 de la cale de rehausse 72. Le raidisseur est donc fixé à la planche de glisse par
l'intermédiaire de la cale de rehausse 72.
[0038] Le raidisseur 82 pourrait également être plus épais que 1 mm et notamment avoir une
épaisseur non constante et éventuellement avoir des formages ou des bossages permettant
de régler sa rigidité.
[0039] La figure 10 montre une vue en coupe de la partie avant 92 du dispositif d'interface
52. Sur cette figure, on peut voir que l'épaisseur E2 de la cale de rehausse 72 est
supérieure à celle E1 du raidisseur 82.
[0040] Le raidisseur 82 comprend une première portion plane 19 qui est prévue pour être
posée sur la planche de glisse et qui supporte là branche latérale droite 152 de la
cale de rehausse 72 ainsi qu'une deuxième portion plane 20 qui est prévue pour être
posée sur la planche de glisse et qui supporte la branche latérale gauche 16.
[0041] Le raidisseur 82 comprend deux portions sécantes 21 qui prolongent chacune des première
et deuxième portions planes 19, 20 vers l'extérieur et font un angle α sensiblement
égal à 90° avec lesdites première et deuxième portions planes.
[0042] La première portion plane 19 et la deuxième portion plane 20 sont reliées entre elles
par un pont 232, lequel est surélevé par rapport auxdites portions planes 19, 20.
C'est-à-dire si l'on considère que l'élévation de la surface supérieure des première
et deuxième portions planes 19 et 20 par rapport à la surface supérieure de la planche
de glisse est égale à H1, alors l'élévation de la surface supérieure du pont 232 est
H2, laquelle est supérieure à H1. L'épaisseur du pont 232, E4, est relativement faible
par rapport à l'épaisseur totale du dispositif d'interface, laquelle est égale à "E1
+ E2". Dans le cas présent, l'épaisseur E4 est sensiblement égale à E1. La surface
inférieure du pont 232 a une élévation, H5, par rapport à la surface inférieure du
dispositif d'interface. L'élévation H5 n'est pas égale à zéro. Ainsi la surface inférieure
du pont 232 n'est pas au contact de la surface supérieure de la planche de glisse.
[0043] La surélévation du pont 232 par rapport aux portions planes 19, 20 a pour effet d'accroître
la résistance à la torsion du dispositif d'interface.
[0044] De plus, chacune des branches droite et gauche 15, 16 prend appui sur le pont 232.
Ce qui améliore la tenue du dispositif d'interface lorsque les éléments de retenue
qui y sont fixés sont soumis à des efforts ayant une composante transversale au plan
longitudinal de la planche de glisse.
[0045] La figure 11 montre une vue de dessus du raidisseur 82. On peut y voir que le pont
232 n'est présent que dans la zone centrale du raidisseur. Les deux portions planes
19 et 20 sont également reliées l'une à l'autre à l'extrémité arrière du raidisseur
82. Bien entendu, on pourra envisager que les deux portions planes soient reliées
l'une à l'autre sur toute leur longueur. En plus des ouvertures 18, le raidisseur
82 est également traversé par des découpes d'allègement 31.
[0046] La cale de rehausse 72 comprend deux rails avant 29 qui s'étendent longitudinalement
sur toute la longueur de celle-ci. Comme pour les rails arrière 28 décrits précédemment,
ces rails avant 29 sont utilisés pour la mise en place de l'élément de retenue avant
sur le dispositif d'interface.
[0047] Le dispositif d'interface 52 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention
comprend également une lame 30 servant à bloquer longitudinalement les éléments de
retenue avant et arrière sur les rails avant et arrière.
[0048] L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits ici à titre
d'exemple, mais couvre également toutes les réalisations équivalentes. Notamment,
bien que l'on n'ait décrit ici que des dispositifs d'interface équipés de rails sur
lesquels les éléments de retenue peuvent coulisser, permettant un réglage de position
de ces derniers, l'invention peut aussi bien s'appliquer aux dispositifs d'interface
pour lesquels les éléments de retenue sont fixés par des vis ou par tout autres moyens
de fixation.
NOMENCLATURE
[0049]
1- planche de glisse
2- élément de retenue avant
3- élément de retenue arrière
4- chaussure
51, 52- dispositif d'interface
82- raidisseur
72- cale de rehausse
91, 92- partie avant
101,102- partie arrière
141, 142- entailles
151, 152- branche latérale droite
161,162- branche latérale gauche
17- pion
18- ouverture
19- première portion plane
20- deuxième portion plane
21- portion sécante
231, 232- pont
24- vis avant
25- vis arrière
26- coulisse
27- plaque
28- rails arrière
29- rails avant
30- lame
31- découpe d'allègement
35- projection
35- fente
1. Dispositif d'interface entre au moins un élément de retenue (2, 3) d'une chaussure
et une planche de glisse (1) comportant :
une branche latérale droite (151, 152) comportant une surface inférieure susceptible
d'être placée sur ladite planche de glisse,
une branche latérale gauche (161, 162) disposée parallèlement à ladite branche latérale
droite et comportant une surface inférieure susceptible d'être placée sur ladite planche
de glisse,
ladite branche latérale droite et ladite branche latérale gauche servant à supporter
et à fixer ledit au moins un élément de retenue sur la planche de glisse;
caractérisé en ce qu'un pont (231, 232) est disposé entre ladite branche latérale droite et ladite branche
latérale gauche.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit pont (231, 232) est plus élevé que ladite surface inférieure de ladite branche
latérale droite.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend : une cale de rehausse (72) ayant une épaisseur E1 et ayant une surface
supérieure présentant au moins une zone de réception pour recevoir ledit élément de
retenue et une surface inférieure, un raidisseur longitudinal (82) plan ayant une
épaisseur E2 inférieure à l'épaisseur E1 de ladite cale de rehausse et placée sous
cette dernière et en ce que ledit pont (232) est une partie intégrante dudit raidisseur longitudinal (82).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite branche latérale droite (151, 152) comprend un rail, ladite branche latérale
gauche (161, 162) comprend un rail et en ce que ledit élément de retenue d'une chaussure peut coulisser sur lesdits rails.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit raidisseur longitudinal (82) comprend une première portion plane qui s'intercale
entre ladite cale de rehausse (72) et la surface supérieure de la planche de glisse
(1) et en ce que ladite portion plane est parallèle à ladite surface supérieure de la planche de glisse.
6. Engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface selon
l'une des revendications 1 à 5.
7. Engin de glisse selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de retenue avant (2) et un élément de retenue arrière (3) et
en ce qu'au moins un desdits éléments de retenue est fixé sur ledit dispositif d'interface
(51, 52).