[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général de la protection d'équipements
ou d'installations électriques, du genre appareils électriques, circuits ou réseaux
de distribution, contre des perturbations d'alimentation électrique.
[0002] La présente invention se rapporte plus particulièrement au domaine technique des
dispositifs de protection contre des perturbations de tension, telles que les surtensions,
en particulier les surtensions transitoires notamment dues à la foudre.
[0003] La présente invention concerne un dispositif de protection d'une installation électrique
contre les surtensions comprenant :
- un boîtier qui délimite en son sein un logement,
- une varistance disposée au sein dudit logement, et présentant d'une part un premier
et un second pôles, et d'autre part une première et une seconde face opposées desquelles
émergent respectivement lesdits premier et second pôles,
- un moyen de maintien en position de la varistance au sein dudit logement.
[0004] La présente invention concerne également une varistance comprenant :
- un premier et un second pôle, le premier pôle comprenant une première patte de connexion
destinée à être connectée à un moyen de déconnexion,
- une première et une seconde face opposées desquelles émergent respectivement lesdits
premier et second pôles,
- une paroi latérale s'étendant entre la première et la seconde face, ladite paroi latérale
étant inscrite dans un cylindre fictif dont la génératrice est la paroi latérale.
[0005] La présente invention concerne par ailleurs un procédé de fabrication d'un dispositif
de protection d'une installation électrique contre les surtensions comprenant :
- une étape de fabrication ou de fourniture d'un boîtier délimitant en son sein un logement,
- une étape de fourniture ou de fabrication d'une varistance présentant d'une part un
premier et un second pôle, et d'autre part une première et une seconde face opposées
desquelles émergent respectivement lesdits premier et second pôles, ladite varistance
étant destinée à être disposée au sein dudit logement,
- une étape de maintien en position de la varistance au sein dudit logement.
[0006] La présente invention concerne enfin un procédé de fabrication d'une varistance,
ladite varistance comprenant :
- un premier et un second pôle, le premier pôle comprenant une première patte de connexion
destinée à être connectée à un moyen de déconnexion,
- une première et une seconde face opposées desquelles émergent respectivement lesdits
premier et second pôles,
- une paroi latérale s'étendant entre la première et la seconde face, ladite paroi latérale
étant inscrite dans un cylindre fictif dont la génératrice est la paroi latérale.
[0007] Les dispositifs de protection d'équipement électrique contre les surtensions, en
particulier les surtensions transitoires, notamment dues à la foudre, sont bien connus.
[0008] De tels dispositifs, qui sont parfois désignés sous l'appellation parasurtenseur
ou parafoudre, ont pour but d'écouler à la terre les courants de défaut (notamment
les courants de foudre), et d'écrêter les surtensions induites à des niveaux compatibles
avec la tenue des équipements et matériels raccordés en aval des dispositifs de protection.
A cette fin, ces dispositifs de protection sont généralement connectés entre la ou
les phases alimentant l'équipement à protéger d'une part et la terre d'autre part.
[0009] On connaît en particulier des dispositifs de protection mettant en oeuvre, en tant
que composant de protection contre les surtensions, au moins une varistance, c'est-à-dire
un composant électrique dont la valeur de résistance (ou d'impédance) varie significativement
en fonction de la tension appliquée à ses pôles. Plus précisément, les varistances
présentent une résistance (ou impédance) très élevée tant que la tension à leurs pôles
n'atteint pas une valeur seuil ; au-delà de ce seuil, l'impédance chute fortement.
On utilise préférentiellement des varistances à oxyde métallique (ou «
MOV »). Ainsi, en fonctionnement normal (c'est à dire en l'absence de courant de défaut
tel qu'un courant de surtension), la varistance présente une impédance suffisamment
élevée pour ne pas provoquer de court-circuit entre la phase alimentant l'installation
à protéger et la terre. Lorsque survient une surtension, par exemple due à un courant
de défaut tel qu'un courant de foudre, la résistance (ou impédance) de la varistance
chute pour permettre l'écoulement à la terre du courant de défaut. Lorsque l'épisode
de surtension est achevé, la varistance retrouve automatiquement son impédance élevée
initiale.
[0010] Ainsi, en fonctionnement normal, c'est-à-dire à des niveaux de tension normaux, l'impédance
de la varistance est suffisamment élevée pour que le courant qui la traverse pour
s'écouler à la terre, appelé courant de fuite, soit négligeable (par exemple d'une
intensité inférieure à un milliampère).
[0011] Cependant, le vieillissement de la varistance sous tension, qui peut d'ailleurs être
accéléré par des chocs de foudre, provoque une diminution graduelle de cette impédance
et donc une augmentation de l'intensité du courant de fuite. Cette augmentation de
courant de fuite engendre un échauffement important de la varistance par effet Joule,
échauffement qui lui-même contribue à la diminution de l'impédance et donc à l'augmentation
de l'intensité du courant de fuite. Ce phénomène, appelé emballement thermique, a
pour conséquence une augmentation considérable de la température de la surface de
la varistance, qui peut par exemple être supérieure à 150°C. La chaleur dégagée par
la varistance en fin de vie est susceptible d'être transmise aux équipements et matériaux
environnants, ce qui peut induire des risques graves d'incendie et / ou de court-circuit.
[0012] C'est pourquoi les normes internationales réglementant la conception des dispositifs
de protection contre les surtensions, du genre parafoudre, imposent que les varistances
montées dans ces dispositifs soient équipées d'un moyen de déconnexion thermique déconnectant
le dispositif de protection de l'équipement à protéger lorsque la température de la
varistance dépasse une température critique prédéterminée. Cette déconnexion est de
plus généralement accompagnée d'un signal visuel, obtenu à l'aide d'un moyen de visualisation,
indiquant à l'utilisateur que le dispositif de protection est à remplacer. Dans certains
dispositifs de protection connus, la déconnexion thermique est par exemple obtenue
par la fusion d'une soudure, ce qui libère une lame élastique dont la détente ouvre
le circuit électrique dans lequel est insérée la varistance du dispositif de protection.
[0013] Les varistances connues généralement employées dans la fabrication des parafoudres
se présentent habituellement sous la forme d'un composant sensiblement parallélépipédique
avec une première et une deuxième faces opposées, mutuellement espacées d'une distance
correspondant à l'épaisseur de la varistance, et séparées par une paroi latérale s'étendant
à partir de la périphérie des faces, entre ces dernières.
[0014] Une première et une deuxième pattes métalliques émergent respectivement des première
et seconde faces. Lesdites pattes correspondent respectivement aux premier et second
pôles de la varistance. Ces pattes sont donc destinées à être reliées électriquement
à l'installation à protéger contre les surtensions.
[0015] Les dispositifs connus comprennent généralement un boîtier délimitant en son sein
un logement au sein duquel est disposé la (ou les) varistance. Le boîtier comprend
en particulier d'une part une façade frontale disposée sensiblement en vis-à-vis et
à distance de la première face de la varistance, et d'autre part une façade dorsale,
contre laquelle est posée la varistance, la seconde face venant en appui contre ladite
façade dorsale pour maintenir en position la varistance au sein du boîtier. La seconde
patte qui émerge de la deuxième face est directement reliée à une seconde borne de
connexion destinée à assurer la connexion électrique du dispositif de protection à
l'installation à protéger. La première patte, qui émerge de la première face, est
quant à elle montée en série avec le moyen de déconnexion thermique (et éventuellement
le moyen de visualisation qui lui est associé), lequel est lui-même relié à une première
borne de connexion.
[0016] De tels dispositifs, s'ils donnent généralement satisfaction, n'en présentent pas
moins un certain nombre d'inconvénients.
[0017] En premier lieu, le fait que la seconde face de la varistance soit plaquée contre
la façade dorsale du boîtier crée un pont thermique direct entre la varistance et
le boîtier. Ainsi, en cas d'emballement thermique de la varistance; la chaleur dégagée
par la varistance, avant que celle-ci ne soit déconnectée par le moyen de déconnexion
thermique, est directement transmise au boîtier, ce qui accroît le risque d'endommagement,
voire d'incendie.
[0018] De plus, la varistance utilisée dans un parafoudre est spécifiquement dimensionnée,
du point de vue de ses caractéristiques électriques, en fonction des caractéristiques
de l'installation à protéger d'une part et des phénomènes de surtension susceptibles
de survenir d'autre part. Plus précisément, l'épaisseur de la varistance est généralement
reliée à sa caractéristique en tension, tandis que l'aire des faces de la varistance
est liée à la quantité d'énergie qu'elle peut dissiper. En pratique, on met ainsi
en oeuvre des varistances d'épaisseurs différentes selon les contraintes de protection.
Cela implique, pour les dispositifs connus, de prévoir un boîtier spécifique pour
une épaisseur de varistance donnée. En effet, selon l'épaisseur de la varistance,
l'accostage du moyen de déconnexion thermique et de la première patte s'effectue à
une distance plus ou moins grande de la façade dorsale contre laquelle est appuyée
la seconde face de la varistance. Afin de permettre cet accostage entre le moyen de
déconnexion thermique et la première patte correspondant au premier pôle, il est donc
nécessaire d'adapter le boîtier en conséquence pour chaque épaisseur de varistance,
ou à défaut d'adapter au moins la longueur et/ou la conformation de la première patte,
voire encore le moyen de déconnexion thermique (et éventuellement le moyen de visualisation)
lui-même.
[0019] Les dispositifs connus souffrent donc d'un déficit de standardisation, qui complique
la gestion de leur production, nécessite un surcroît de main d'oeuvre qualifiée et
grève leur coût de revient.
[0020] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux différents
inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions qui présente un niveau de sécurité
amélioré ainsi qu'une construction particulièrement simple et peu onéreuse.
[0021] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions construit à partir d'une faible
variété de composants standardisés.
[0022] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions réalisé à partir d'un minimum
de composants.
[0023] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions particulièrement robuste.
[0024] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions qui minimise les risques d'incendie
en cas d'emballement thermique de la varistance.
[0025] Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle varistance qui permet
la fabrication d'un dispositif de protection contre les surtensions présentant un
niveau de sécurité amélioré ainsi qu'un faible coût de revient.
[0026] Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle varistance de construction
particulièrement simple et proche de celle des varistances de l'art antérieur.
[0027] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un
dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions particulièrement
simple et rapide à mettre en oeuvre.
[0028] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un
dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions qui
ne nécessite la mise en oeuvre que d'un nombre réduit d'opérations très simples et
qui ne nécessitent pas de qualification ni d'entraînement particuliers.
[0029] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'une
varistance particulièrement simple, rapide et bon marché à mettre en oeuvre.
[0030] Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de protection
d'une installation électrique contre les surtensions comprenant :
- un boîtier qui délimite en son sein un logement,
- une varistance disposée au sein dudit logement, et présentant d'une part un premier
et un second pôle, et d'autre part une première et une seconde face opposées desquelles
émergent respectivement lesdits premier et second pôles,
- un moyen de maintien en position de la varistance au sein dudit logement,
caractérisé en ce que ledit moyen de maintien s'étend entre d'une part une première
extrémité vers laquelle le moyen de maintien est attaché au boîtier et d'autre part
une seconde extrémité vers laquelle le moyen de maintien est attaché à ladite première
face, ledit moyen de maintien s'étendant, entre lesdites extrémités, sensiblement
en dehors de l'espace situé au droit de chacune des première et seconde faces.
[0031] Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'une varistance
comprenant :
- un premier et un second pôle, le premier pôle comprenant une première patte de connexion
destinée à être connectée à un moyen de déconnexion,
- une première et une seconde face opposées desquelles émergent respectivement lesdits
premier et second pôles,
- une paroi latérale s'étendant entre la première et la seconde face, ladite paroi latérale
étant inscrite dans un cylindre fictif dont la génératrice est la paroi latérale,
caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une patte de support attachée à la première
face et faisant saillie à partir dudit cylindre fictif vers l'extérieur de ce dernier.
[0032] Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de
fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les
surtensions comprenant :
- une étape de fabrication ou de fourniture d'un boîtier délimitant en son sein un logement,
- une étape de fourniture ou de fabrication d'une varistance présentant d'une part un
premier et un second pôle, et d'autre part une première et une seconde face opposées
desquelles émergent respectivement lesdits premier et second pôles, ladite varistance
étant destinée à être disposée au sein dudit logement,
- une étape de maintien en position de la varistance au sein dudit logement,
caractérisé en ce que l'étape de maintien en position de la varistance au sein du
logement est effectuée à l'aide d'un moyen de maintien s'étendant entre au moins d'une
part une première extrémité vers laquelle le moyen de maintien est attaché au boîtier
et d'autre part une seconde extrémité vers laquelle le moyen de maintien est attaché
à ladite première face, ledit moyen de maintien s'étendant, entre lesdites extrémités,
sensiblement en dehors de l'espace situé au droit de chacune des première et seconde
faces.
[0033] Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de
fabrication d'une varistance, ladite varistance comprenant :
- un premier et un second pôle, le premier pôle comprenant une première patte de connexion
destinée à être connectée à un moyen de déconnexion,
- une première et une seconde face opposées desquelles émergent respectivement lesdits
premier et second pôles,
- une paroi latérale s'étendant entre la première et la seconde face, ladite paroi latérale
étant inscrite dans un cylindre fictif dont la génératrice est la paroi latérale,
caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on attache au moins une patte
de support à la première face, ladite patte de support faisant saillie à partir dudit
cylindre fictif vers l'extérieur de ce dernier.
[0034] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails
à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés donnés
à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels :
- La figure 1 illustre, selon une vue de face, l'intérieur du boîtier d'un dispositif
de protection conforme à un premier mode de réalisation de l'invention.
- La figure 2 illustre, selon une vue en coupe le long de la ligne A-A, le dispositif
de la figure 1 avec son boîtier fermé.
- La figure 3 illustre, selon la vue en coupe A-A, une varistance conforme à un premier
mode de réalisation, mise en oeuvre dans le dispositif illustré aux figures 1 et 2.
- La figure 4 illustre, selon une vue en coupe, une varistance conforme à un second
mode de réalisation de l'invention.
- La figure 5 illustre, selon une vue schématique en perspective, une varistance conforme
à un troisième mode de réalisation de l'invention.
[0035] L'invention concerne un dispositif de protection 1 d'une installation électrique
(non représenté) contre les surtensions. L'expression
« installation électrique» fait ici référence à tout type d'installation, d'appareil, d'instrument, de réseau,
de circuit électrique ou de télécommunication susceptible d'être sujet à des aléas
d'alimentation électrique et notamment à des surtensions, en particulier à des surtensions
transitoires, telles que celles dues à la foudre. Dans ce dernier cas, le dispositif
de protection 1 constitue donc avantageusement un parafoudre. Tel que cela est bien
connu dans le domaine, le dispositif de protection 1 contre les surtensions conforme
à l'invention est destiné à être branché en dérivation sur l'installation à protéger.
De préférence, le dispositif de protection 1 contre les surtensions conforme à l'invention
est destiné à être connecté électriquement entre une phase de l'installation à protéger
et la terre.
[0036] Il est toutefois envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que
le dispositif 1, au lieu d'être branché en dérivation entre une phase et la terre,
soit branché entre le neutre et la terre, ou entre la phase et le neutre, ou encore
entre deux phases (cas d'une protection différentielle).
[0037] Tel que cela est illustré aux figures 1 et 2, le dispositif de protection 1 conforme
à l'invention comprend un boîtier 2, réalisé par exemple, comme cela est bien connu
en soi, en une matière isolante tel qu'une matière plastique. Le boîtier 2 délimite
en son sein un logement 3. En d'autres termes, le boîtier 2 est creux, et il définit
un volume interne vide correspondant au logement 3. Comme cela va être décrit plus
en détails dans ce qui suit, le logement 3 est destiné à accueillir en particulier
un composant de protection contre les surtensions, composant qui est lui-même destiné
à être raccordé en dérivation à l'installation électrique à protéger. Conformément
à l'invention, le dispositif de protection 1 comprend, en tant que composant de protection,
une varistance 4 disposée au sein du logement 3, c'est-à-dire à l'intérieur du boîtier
2.
[0038] Le dispositif 1 peut bien entendu comprendre plus d'une varistance, ou ne comprendre
qu'une seule varistance formée par l'assemblage fonctionnel de plusieurs varistances,
sans que l'on sorte du cadre de l'invention.
[0039] Une varistance est un composant dont la résistance (ou l'impédance) est variable
en fonction de la tension qui lui est appliquée. De tels composants sont bien connus
en tant que tels. De préférence, la varistance 4 est une varistance à oxyde métallique
(également désignée par l'acronyme anglo-saxon substantivé «
MOV »).
[0040] Conformément à l'invention, et comme cela est bien connu en tant que tel, la varistance
4 présente une première face 5 et une seconde face 6 opposées.
[0041] Lesdites première et seconde faces 5, 6 sont mutuellement espacées d'une distance
correspondant à l'épaisseur de la varistance 4. De préférence, la varistance 4 comprend
en outre une paroi latérale 7 s'étendant entre la première face 5 et la seconde face
6, selon l'épaisseur, ladite paroi latérale 7 reliant lesdites faces 5, 6 vers leur
périphérie. La paroi latérale 7 présente ainsi de préférence une forme sensiblement
annulaire dont le contour correspond à celui de la périphérie des faces 5, 6. En d'autres
termes, la paroi latérale 7 est inscrite dans un cylindre fictif 8 dont la génératrice
est la paroi latérale, c'est-à-dire que ledit cylindre fictif 8
« s'appuie » sur la paroi latérale 7. Avantageusement, tel que cela est illustré aux figures,
les première et seconde faces 5, 6 présentent un caractère sensiblement plan et s'étendent
sensiblement parallèlement l'une à l'autre, à distance l'une de l'autre, tandis que
la paroi latérale 7 s'étend sensiblement perpendiculairement auxdites première et
seconde faces 5, 6. De façon préférentielle, tel que cela est illustré aux figures,
les première et seconde faces 5, 6 sont sensiblement identiques, au moins du point
de vue de leur forme générale et de leurs dimensions.
[0042] Avantageusement, tel que cela est illustré aux figures 1 à 4, la première face 5
et la seconde face 6 présentent chacune une forme sensiblement rectangulaire, et de
préférence carrée. Les coins de chaque face 5, 6 peuvent bien entendu être sensiblement
arrondis, comme cela est illustré à la figure 1. Dans ce cas, la varistance 4 présente
donc avantageusement une forme sensiblement parallélépipédique, la paroi latérale
7 étant formée de quatre panneaux 7A, 7B, 7C, 7D sensiblement plans, parallèles deux
à deux. Dans ce mode de réalisation, le cylindre fictif 8 est donc un cylindre de
base carrée, les côtés du carré correspondant aux panneaux 7A, 7B, 7C, 7D.
[0043] Il est cependant tout à fait envisageable que la varistance 4 présente toute autre
forme bien connue de l'homme du métier, et par exemple, comme cela est illustré à
la figure 5, une forme de pastille discoïde dans laquelle les première et seconde
faces 5, 6 présentent une forme arrondie, circulaire, tandis que la paroi latérale
7 présente une forme annulaire circulaire. Dans ce mode de réalisation, le cylindre
fictif 8 est donc un cylindre de base circulaire.
[0044] La varistance 4 présente également un premier pôle 9 et un second pôle 10, destinés
à être connectés électriquement à l'installation électrique à protéger, comme cela
est bien connu en tant que tel. Le premier pôle 9 s'étend à partir de la première
face 5, tandis que le second pôle 10 s'étend à partir de la seconde face 6 de la varistance.
En d'autres termes, les premier et second pôles 9, 10 émergent respectivement des
première et seconde faces 5, 6. Une telle configuration est d'ailleurs bien connue
en soi.
[0045] De préférence, le premier pôle 9 comprend au moins une première plaque de connexion
9A s'étendant contre la première face 5, sensiblement parallèlement à cette dernière.
La première plaque de connexion 9A est réalisée de préférence en un matériau métallique.
[0046] Avantageusement, le premier pôle 9 comprend en outre une première patte de connexion
9B reliée électriquement à la première plaque de connexion 9A, et à une première borne
de connexion 11 montée dans le boîtier 2. De préférence, la première patte de connexion
9B s'étend à partir de la première plaque de connexion 9A, et de façon encore plus
préférentielle vient de matière avec ladite plaque 9A.
[0047] La borne de connexion 11 est elle-même conçue pour être connectée électriquement
à un câble électrique (non représenté) la reliant à l'installation électrique à protéger
(non représentée).
[0048] Avantageusement, le dispositif 1 conforme à l'invention comprend un moyen de déconnexion
électrique 12 de la varistance 4, ledit moyen de déconnexion 12 étant relié électriquement
au premier pôle 9. De préférence, le moyen de déconnexion électrique 12 est sensible
à la température de la varistance 4 et est conçu pour déconnecter ladite varistance
4 de l'installation électrique à protéger lorsque la température de la varistance
4 atteint une valeur prédéterminée reflétant un dysfonctionnement de la varistance
4. Le moyen de déconnexion 12 forme donc un moyen de déconnexion thermique de la varistance
4.
[0049] Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, le moyen de déconnexion 12 comprend une
lame de déconnexion 12A reliant électriquement la première borne de connexion 11 et
la première patte de connexion 9B, c'est à dire que la varistance 4 comprend une première
patte de connexion 9B connectée audit moyen de déconnexion électrique 12, lequel est
également connectée à la première borne de connexion 11 pour assurer une continuité
électrique entre la patte 9B et la borne 11. La lame 12A, qui présente un caractère
conducteur d'électricité, est ainsi montée en série entre la première patte de connexion
9B et la première borne de connexion 11. La lame 12A est assujettie à la première
patte de connexion 9B par un plot fusible 12B, formé par exemple par de la soudure.
La lame ainsi soudée à la première patte 9B d'une part et à la première borne 11 d'autre
part assure le passage du courant entre la première borne 11 et le premier pôle 9.
De préférence et dans un souci de compacité et de minimisation de la taille du logement
3, la première patte de connexion 9B s'étend sensiblement au droit de la première
face 5, de façon que le point de connexion entre la patte 9B et la lame 12A réalisé
à l'aide du plot fusible 12B soit positionné au droit de la première face 5.
[0050] Sous l'effet d'un échauffement anormal de la varistance 4, le plot fusible 12B est
conçu pour fondre et libérer ainsi la lame 12A. Cette dernière, sous l'effet de son
caractère élastique, va se détendre, selon la direction D, pour venir dans une position
stable de rappel dans laquelle elle est suffisamment éloignée de la première patte
de connexion 9B pour rompre le contact électrique entre la lame 12A et la première
patte de connexion 9B. Dans cette configuration, le contact électrique entre la première
borne 11 et la première patte 9B est rompu.
[0051] Bien évidemment, il est tout à fait envisageable, sans pour autant sortir du cadre
de l'invention, que le moyen de déconnexion 12 comprenne d'autres moyens techniques
qu'une lame élastique et un plot fusible. Dans le cadre de l'invention, tout autre
moyen de déconnexion thermique connu de l'homme du métier peut être mis en oeuvre.
[0052] Avantageusement, le moyen de déconnexion 12 est relié fonctionnellement à un moyen
de visualisation 13 permettant à l'utilisateur, sans démonter le boîtier 2, de savoir
si la varistance 4 est toujours connectée à l'installation à protéger ou si elle a
au contraire été déconnectée de l'installation sous l'effet d'une déflexion de la
lame 12A conséquemment à la fusion du plot fusible 12B. Par exemple, tel que cela
est illustré à la figure 1, le moyen de visualisation 13 peut comprendre une came
13A montée à rotation libre sur le boîtier 2 par l'intermédiaire d'un arbre de rotation
13B. La came 13A est avantageusement pourvue d'une encoche arrondie 14 coopérant avec
la lame 12A de telle sorte que lorsque la lame 12A se détend vers sa position d'ouverture
et de rappel, elle pousse la came 13A, ce qui engendre la rotation de cette dernière.
La came 13A est pourvue d'une zone de signalisation 15A, par exemple colorée en rouge,
qui apparaît en regard d'une fenêtre 15B ménagée dans le boîtier 2, lorsque la came
13A pivote sous l'action de la déflexion de la lame 12A.
[0053] Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre d'un système de
visualisation particulier, tout système de visualisation connu de l'homme du métier
pouvant être mis en oeuvre sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
[0054] De préférence, tel que cela est illustré aux figures, le moyen de déconnexion 12,
ainsi que le moyen de visualisation 13 sont contenus dans le boîtier 2.
[0055] Avantageusement, le second pôle 10 comprend également au moins une seconde plaque
de connexion 10A s'étendant contre la seconde face 6, sensiblement parallèlement à
cette dernière. De préférence, le second pôle 10 comprend également une seconde patte
de connexion 10B reliée électriquement à la seconde plaque 10A d'une part et à une
seconde borne de connexion 16 montée dans le boîtier 2 d'autre part. De préférence,
la seconde patte de connexion 10B s'étend à partir de la plaque 10A, et de façon encore
plus préférentielle vient de matière avec la première plaque de connexion 10A. Le
second pôle 10 est ainsi relié directement à la seconde borne de connexion 16, dont
la fonction est analogue à celle de la première borne de connexion 11 décrite précédemment.
[0056] Conformément à l'invention, le dispositif de protection 1 comprend un moyen de maintien
en position 17 de la varistance 4 au sein du logement 3. Comme sa dénomination l'indique,
la fonction dévolue au moyen de maintien en position 17 est de contribuer par lui-même,
au moins dans une proportion essentielle, à maintenir dans une position fixe et immobile
la varistance 4 dans le logement 3 ménagé au sein du boîtier 2. De préférence, le
moyen de maintien 17 est distinct des pattes de connexion 9B, 10B servant à connecter
électriquement la varistance 4 aux bornes 11, 16 et assure sa fonction de maintien
en position de la varistance 4 indépendamment de l'état du moyen de déconnexion 12.
[0057] A cette fin, le moyen de maintien 17 s'étend entre d'une part une première extrémité
17A, vers laquelle le moyen de maintien 17 est relié, et plus précisément attaché
(fixé) au boîtier 2, et d'autre part à une seconde extrémité 17B, vers laquelle le
moyen de maintien 17 est attaché à la varistance 4, et plus précisément est attaché
(fixé) à la première face 5 de ladite varistance 4.
[0058] En d'autres termes, le moyen de maintien 17 assure une liaison mécanique, qui est
de préférence une liaison d'encastrement, entre la varistance 4 et le boîtier 2, ceci
afin de fixer et d'immobiliser la varistance 4 dans le boîtier 2. Le moyen de maintien
17 est ainsi fixé, c'est-à-dire assujetti, à la varistance 4 vers sa seconde extrémité
17B. La liaison mécanique entre le moyen de maintien 17 et la varistance 4 est donc
une liaison d'encastrement. Le moyen de maintien 17 coopère, vers sa première extrémité
17A, avec le boîtier 2, pour bloquer en position la varistance 4. De préférence, la
liaison entre le moyen de maintien 17 et le boîtier 2 est également une liaison d'encastrement,
et de façon préférentielle une fixation à froid (sans soudure), obtenue par assemblage
mécanique.
[0059] Comme cela a été indiqué précédemment, le moyen de maintien 17 contribue de façon
majoritaire, ou essentielle, au maintien en position de la varistance 4 dans le boîtier
2. Il est donc tout à fait envisageable que d'autres éléments extérieurs au moyen
de maintien 17 et distincts de ce dernier contribuent également, dans une proportion
moindre, minoritaire, à maintenir la varistance 4 en position dans le logement 3,
sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.
[0060] Conformément à une caractéristique importante de l'invention, le moyen de maintien
17 s'étend, entre la première extrémité 17A et la seconde extrémité 17B, sensiblement
en dehors de l'espace 18 situé au droit de chacune des première et seconde faces 5,
6. En d'autres termes, le moyen de maintien 17 s'étend latéralement relativement à
la varistance 4, c'est-à-dire que sa partie active, qui relie la varistance 4 au boîtier.
2, s'étend en dehors de l'espace 18 situé en vis-à-vis des première et seconde faces
5, 6, c'est-à-dire en regard desdites faces 5, 6, à la perpendiculaire de ces dernières.
[0061] Ainsi, dans le cadre des variantes illustrées aux figures, le moyen de maintien 17
fait avantageusement saillie à partir du cylindre fictif 8 vers l'extérieur de ce
dernier.
[0062] Grâce à cette caractéristique technique, il n'est plus nécessaire d'utiliser l'une,
l'autre, ou les deux première et seconde faces 5, 6 en tant que moyen de maintien,
c'est-à-dire qu'il n'est plus nécessaire de mettre en appui l'une, l'autre, ou les
deux faces 5, 6 contre le boîtier 2.
[0063] Cela permet notamment de ménager un espace libre 18 au droit desdites faces 5, 6,
espace libre qui permet une meilleure isolation thermique du boîtier 2 relativement
à la varistance 4, et donc un meilleur niveau de sécurité en cas d'échauffement de
la varistance 4. La présence d'un espace libre 18 au droit de chacune des faces opposées
5, 6 permet en effet soit de créer une lame d'air isolante de part et d'autre de la
varistance 4, soit de remplir cet espace libre d'une substance isolante, telle qu'une
résine ou une mousse.
[0064] L'invention permet ainsi de suspendre la varistance 4 dans le boîtier 2, au sein
du logement 3, à l'aide du moyen de maintien 17. L'invention peut donc être également
définie, dans un mode de réalisation particulier, comme comprenant la fourniture d'un
boîtier 2 muni de moyens de réception du moyen de maintien 17 conçus pour que la varistance
4 soit suspendue dans le logement 3 par son moyen de maintien 17.
[0065] L'invention concerne également en tant que tel, et de façon indépendante, un dispositif
de protection 1 contre les surtensions comprenant d'une part un boîtier 2 délimitant
en son sein un logement 3, et d'autre part une varistance 4 montée à distance des
parois du boîtier 2 pour ménager un espace libre autour de substantiellement la totalité
de la varistance 4. Il est cependant tout à fait envisageable, dans le cadre de cette
variante, que l'une ou l'autre des faces 5, 6 de la varistance 4 viennent affleurer
le boîtier 2, voire même viennent au contact du boîtier 2, dans la mesure où est mis
en oeuvre un moyen de maintien 17 s'étendant sensiblement en dehors de l'espace 18
situé au droit de chacune des première et seconde faces 5, 6.
[0066] Avantageusement, le moyen de maintien 17 s'étend, au moins en partie, sensiblement
perpendiculairement à la paroi latérale 7. Dans le cas du mode de réalisation illustré
aux figures 1 à 3 et 5, le moyen de maintien 17 s'étend entièrement perpendiculairement
à la paroi latérale 7, et donc à la surface fictive du cylindre fictif 8 dans lequel
est inscrite la paroi latérale 7.
[0067] Dans le cas du mode de réalisation illustré à la figure 3, le moyen de maintien 17
comprend un premier tronçon 19 qui s'étend de façon sensiblement oblique relativement
à la paroi latérale 7, le premier tronçon 19 se prolongeant par un second tronçon
20 sensiblement perpendiculaire à la paroi latérale 7.
[0068] Avantageusement, le moyen de maintien 17 s'étend, au moins en partie, sensiblement
dans un plan tangent à la première face 5 à partir de laquelle émerge la première
patte 9B destinée à être connectée au moyen de déconnexion 12, tel que cela est illustré
aux figures 2, 3 et 5.
[0069] De préférence, le moyen de maintien 17 est solidaire du premier pôle 9, qui est destiné
à être relié en série au moyen de déconnexion. De façon encore plus préférentielle,
le moyen de maintien 17 vient de matière avec ledit premier pôle 9. Avantageusement,
le moyen de maintien 17 comprend au moins une patte de support, et de préférence deux
pattes de support 21, 22, s'étendant à partir de la première plaque 9A et venant de
préférence de matière avec cette dernière. Ainsi, la première plaque 9A et le moyen
de maintien 17 ne forment qu'une seule et même pièce, le moyen de maintien 17 formant
un prolongement de la plaque 9A en dehors de l'espace 18 situé au droit de la première
face 5, de laquelle émerge la première patte de connexion 9B destinée à être connectée
au moyen de déconnexion 12. De préférence, chaque patte de support 21, 22 s'étend
sensiblement dans le même plan que la première plaque 9A, c'est-à-dire qu'elle s'étend
parallèlement à la première face 5.
[0070] En d'autres termes, chaque patte de support 21, 22 s'étend de préférence sensiblement
tangentiellement à la première face 5 et perpendiculairement à la direction de l'épaisseur
de la varistance 4. Avantageusement, tel que cela est illustré aux figures 1 à 4,
le dispositif 1, et plus précisément la varistance 4, comprend deux pattes de support
21, 22 attachées à la première face 5 et faisant chacune saillie à partir du cylindre
fictif 8 vers l'extérieur de ce dernier, selon des sens respectifs opposés. D'autres
dispositions constructives sont bien évidemment envisageables. Par exemple, dans la
variante illustrée à la figure 5, le moyen de maintien 17 comprend une collerette
27, sensiblement circulaire, qui s'étend dans le prolongement de la plaque 9A, en
dehors du volume intérieur défini par le cylindre fictif 8.
[0071] L'invention concerne ainsi de manière indépendante une varistance 4 comprenant :
- un premier et un second pôle 9, 10, le premier pôle 9 comprenant une première patte
de connexion 9B destinée à être connectée à un moyen de déconnexion 12,
- une première et une seconde face 5, 6 opposées à partir desquelles s'étendent respectivement
lesdits premier et second pôles 9, 10,
- une paroi latérale 7 s'étendant entre la première et la seconde face 5, 6, ladite
paroi latérale 7 étant inscrite dans un cylindre fictif 8 dont la génératrice est
la paroi latérale 7 elle-même,
ladite varistance 4 comprenant au moins une patte de support 21, 22 attachée à ladite
première face 5 et faisant saillie à partir dudit cylindre fictif 8 vers l'extérieur
de ce dernier. La patte de support 21, 22 est distincte de la première patte de connexion
9B.
[0072] De préférence, la première patte de connexion 9B s'étend sensiblement perpendiculairement
à la première face 5, tandis que la patte de support 21, 22 s'étend sensiblement tangentiellement
à la première face 5. Avantageusement, lesdites patte de connexion 9B et pattes de
support 21 viennent de matière avec le premier pôle 9.
[0073] L'invention n'est bien entendu pas limitée à une forme ou une orientation spécifique
des pattes de connexion 9B, 10B et de support 21, 22. La configuration illustrée aux
figures 1 à 3, dans laquelle les pattes de support 21, 22 s'étendent en sens opposés,
sensiblement parallèlement à la première face 5, tandis que la première patte de connexion
9B s'étend sensiblement perpendiculairement à la première face 5, au niveau du centre
de cette dernière, la seconde patte de connexion s'étendant sensiblement parallèlement
à la seconde face 6 et aux pattes de support 21, 22, est cependant préférée.
[0074] Avantageusement, le boîtier 2 comprend un support 23 contre lequel le moyen de maintien
17 vient en appui vers sa première extrémité 17A. En d'autres termes, dans le cas
des variantes illustrées aux figures 1 à 4, les pattes de support 21, 22, attachées
à la première face 5 de la varistance 4, reposent de façon stable contre le support
23.
[0075] Avantageusement, le boîtier 2 comprend en outre un moyen de blocage 24 venant en
appui contre le moyen de maintien 17, de telle sorte que le moyen de maintien 17 est
interposé entre le support 23 et le moyen de blocage 24, ce qui contribue à, ou de
préférence assure totalement, l'immobilisation du moyen de maintien 17, et donc de
la varistance 4 à laquelle il est attaché. En d'autres termes, le support 23 et le
moyen de blocage 24 forment les deux mors d'une mâchoire venant enserrer et bloquer
le moyen de maintien 17 vers (c'est-à-dire au voisinage de) sa première extrémité
17A, le moyen de maintien 17 étant solidaire de la varistance 4 vers sa seconde extrémité
17B.
[0076] De préférence, tel que cela est illustré à la figure 2, le boîtier 2 comprend un
demi-boîtier inférieur 2A et un demi-boîtier supérieur 2B complémentaires, lesdits
demi-boîtiers inférieur 2A et supérieur 2B étant assemblés, par exemple par encliquetage,
pour délimiter ensemble, une fois assemblés, un volume interne fermé formant le logement
3.
[0077] Avantageusement, le support 23 est porté par, et de préférence vient de matière avec,
le demi-boîtier inférieur 2A, tandis que le moyen de blocage 24 est porté par, et
de préférence vient de matière avec, le demi-boîtier supérieur 2B. Avantageusement,
le demi-boîtier inférieur 2A comprend une façade inférieure 25, disposée en regard
de la seconde face 6, et formant une paroi isolant l'intérieur du boîtier 2 de l'extérieur.
A partir de la façade inférieure 25 s'élève au moins une nervure inférieure formant
le support 23. Dans le cas de la variante illustrée à la figure 2, deux nervures inférieures
25A, 25B s'élèvent à partir de la façade inférieure 25 pour servir de supports respectifs
aux première et seconde pattes de support 21, 22, lesquelles viennent en appui contre
lesdites nervures inférieures 25A, 25B.
[0078] De préférence, la hauteur des nervures inférieures 25A, 25B est choisie de telle
sorte que la seconde face 6 de la varistance 4 ne vient pas au contact de la façade
inférieure 25, mais est au contraire maintenue à distance de ladite façade inférieure
25.
[0079] Avantageusement, le demi-boîtier supérieur 2B comprend une façade supérieure 26 disposée
en regard de la première face 5, et formant une paroi isolant l'intérieur du boîtier
2 de l'extérieur. Les façades inférieure et supérieure 25, 26 sont de préférence sensiblement
planes et parallèles. A partir de façade supérieure 26 s'étend au moins une nervure
supérieure formant le moyen de blocage 24. Dans le cas de la variante illustrée à
la figure 2, deux nervures supérieures 26A, 26B s'élèvent à partir de la façade supérieure
26 pour venir coopérer respectivement avec les première et seconde pattes de support
21, 22. Lesdites pattes de support 21, 22 sont ainsi prises en étau entre d'une part
les nervures inférieures 25A, 25B et d'autre part les nervures supérieures 26A, 26B.
La hauteur des nervures supérieures 26A, 26B issues de la façade supérieure 26 est
de préférence suffisante pour ménager un espace libre au droit de la première face
5, ledit espace libre étant lui-même de hauteur suffisante pour contenir la première
patte de connexion 9B, ainsi que le moyen de déconnexion 12 et le moyen de visualisation
13 qui lui sont éventuellement associés.
[0080] Ainsi, le boîtier 2 comprend une façade supérieure 26 disposée en regard de la première
face 5 et une façade inférieure 25 disposée en regard de la seconde face 6, le moyen
de maintien 17 maintenant la varistance 4 à distance desdites façades inférieure 25
et supérieure 26 pour ménager un espace sensiblement libre au droit desdites première
et seconde faces 5, 6. Bien entendu, il est tout à fait envisageable, sans pour autant
que l'on sorte du cadre de l'invention, qu'une cloison (non représentée), parallèle
aux façades supérieure 26 et inférieure 25 soit en outre disposée contre et le long
de la première face 5, un orifice étant ménagé dans ladite cloison pour permettre
le passage de la première patte de connexion 9B.
[0081] Dans le mode de réalisation particulièrement avantageux illustré aux figures, l'invention
permet ainsi, en attachant le moyen de maintien 17 à la première face 5 de laquelle
émerge la première patte de connexion 9B destinée à interagir avec le moyen de déconnexion
12, de garantir que ladite première patte de connexion 9B se trouvera toujours strictement
au même endroit dans le boîtier 2 quelle que soit l'épaisseur de la varistance 4,
pour autant que la hauteur du support 23 relativement à la façade inférieure 25 ait
été correctement choisie. En effet, comme cela est visible sur la figure 2, même si
les conditions de protection nécessitent la mise en place, dans le boîtier 2 illustré
à la figure 2, d'une varistance présentant une épaisseur supérieure à celle de la
varistance représentée à la figure 2, cela ne conduira pas à surélever la première
patte de connexion 9B, ce qui entraînerait en conséquence la modification de l'accostage
de la première patte de connexion 9B avec le moyen de connexion 12. Cet avantage est
de surcroît obtenu de façon très simple, sans qu'il ne soit nécessaire d'introduire
par exemple des formes spécifiques au sein du boîtier 2, telle qu'une cloison intermédiaire
d'appui pour la première face 5.
[0082] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection
1 d'une installation électrique contre les surtensions.
[0083] Conformément à l'invention, le procédé comprend une étape de fabrication, ou de fourniture,
d'un boîtier 2 délimitant en son sein un logement 3.
[0084] Le procédé conforme à l'invention comprend également une étape de fourniture ou de
fabrication d'une varistance 4 présentant d'une part un premier pôle 9 et un second
pôle 10, et d'autre part une première et une seconde face 5, 6 opposées à partir desquelles
s'étendent respectivement lesdits premier et second pôles 9, 10, ladite varistance
4 étant destinée à être disposée au sein du logement 3.
[0085] Le procédé conforme à l'invention comprend également une étape de maintien en position
de la varistance 4 au sein du logement 3, c'est-à-dire une étape dans laquelle on
fixe en position, au sein du logement 3, la varistance 4 relativement au boîtier 2.
[0086] L'étape de maintien en position de la varistance 4 au sein du logement 3 est effectuée,
conformément à l'invention, à l'aide d'un moyen de maintien 17 s'étendant, comme cela
a été décrit précédemment, entre au moins d'une part une première extrémité 17A vers
laquelle le moyen de maintien est relié au boîtier 2, et d'autre part une seconde
extrémité 17B vers laquelle le moyen de maintien 17 est attaché à la varistance 4.
En d'autres termes, au cours de l'étape de maintien, on établit une liaison mécanique,
à l'aide d'un organe d'assemblage mécanique formé par le moyen de maintien 17, entre
la varistance 4, positionnée au sein du logement 3, et le boîtier 2. Cette liaison
mécanique implique notamment la fixation, c'est-à-dire la solidarisation, du moyen
de maintien 17 à la varistance 4, ainsi que la coopération du moyen de maintien 17
avec le boîtier 2 pour maintenir la varistance 4 immobile dans le logement 3.
[0087] La coopération entre le moyen de maintien 17 et le boîtier 2 peut être une coopération
en appui simple ou en encastrement par exemple.
[0088] Conformément à une caractéristique importante de l'invention, l'étape de maintien
est réalisée pour que le moyen de maintien 17 s'étende, entre les première et seconde
extrémités 17A, 17B, sensiblement en dehors de l'espace 18 situé au droit de chacune
des première et seconde faces 5, 6 de la varistance 4. En d'autres termes, l'étape
de maintien est avantageusement une étape d'accrochage latéral de la varistance 4
au sein du boîtier 2, et plus préférentiellement une étape de suspension de la varistance
4 au sein du boîtier 2, dans le logement 3. Grâce à la mise en oeuvre d'une telle
étape de suspension, la varistance 4 n'est pas posée au sein du boîtier 2, c'est-à-dire
que son maintien en position n'est pas assuré, contrairement à ce qui est pratiqué
dans l'art antérieur, par la mise en appui directe de l'une des faces 5, 6 contre
le boîtier 2 (ou contre une pièce rattachée à ce dernier).
[0089] Avantageusement, l'étape de fabrication (ou de fourniture) du boîtier 2 comprend
une première sous-étape dans laquelle on fabrique ou on fournit un demi-boîtier inférieur
2A comprenant un support 23 contre lequel le moyen de maintien 17 est destiné à venir
en appui vers sa première extrémité 17A. De préférence, comme cela a été décrit dans
ce qui précède, le demi-boîtier inférieur 2A comprend une façade inférieure 25, sensiblement
plane, à partir de laquelle s'élève au moins une nervure formant support 23. Dans
le cas de la variante illustrée à la figure 2, le support 23 comprend deux nervures
inférieures 25A, 25B s'élevant en regard l'une de l'autre, la distance entre les nervures
25A, 25B étant suffisantes pour permettre l'insertion, entre lesdites nervures 25A,
25B, de la varistance 4 de façon que la seconde face 6 de cette dernière soit en vis-à-vis
de la façade inférieure 25.
[0090] Avantageusement, l'étape de maintien en position de la varistance 4 comprend une
première sous-étape dans laquelle on dispose la varistance 4 relativement au demi-boîtier
inférieur 2A de façon que le moyen de maintien 17 vienne en appui, vers sa première
extrémité 17A, contre le support 23. Dans le cas de la variante illustrée à la figure
2, cette première sous-étape se déroule de la façon suivante. Le demi-boîtier inférieur
2A repose de façon stable sur une surface de travail, de préférence plane, contre
sa façade inférieure 25. La varistance 4, à partir de laquelle s'étendent les première
et seconde pattes de support 21, 22, est insérée entre les nervures 25A, 25B, de telle
sorte que la première patte 21 est posée sur la nervure 25A, tandis que la seconde
patte 22 est posée sur la nervure 25B correspondante, la seconde face 6 faisant face
à la façade inférieure 25. La paroi latérale 7, et plus particulièrement les panneaux
7C, 7D, se trouvent ainsi en regard respectivement des nervures inférieures 25B, 25A.
A l'issue de la première sous-étape de maintien, la varistance 4 repose de façon stable
en appui sur les nervures 25A, 25B, sa seconde face 6 se trouvant de préférence à
distance et en regard de la façade inférieure 25.
[0091] Avantageusement, l'étape de fabrication (ou de fourniture) du boîtier 2 comprend
également une deuxième sous-étape dans laquelle on fabrique (ou on fournit) un demi-boîtier
supérieur 2B comprenant un moyen de blocage 24 destiné à venir en appui contre le
moyen de maintien 17. Comme cela l'a été évoqué dans ce qui précède, le demi-boîtier
supérieur 2B comprend de préférence une façade supérieure 26 à partir de laquelle
s'élève au moins une nervure supérieure formant le moyen de blocage 24. Dans le cas
de la variante illustrée à la figure 2, le moyen de blocage 24 comprend au moins deux
nervures supérieures 26A, 26B qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre, sur une
hauteur suffisante, pour délimiter entre elles un espace capable d'accueillir la première
patte de connexion 9B, le moyen de déconnexion 12 et le moyen de visualisation 13.
[0092] Avantageusement, l'étape de maintien en position comprend une deuxième sous-étape,
de préférence postérieure à la première sous-étape de l'étape de maintien. Au cours
de cette deuxième sous-étape, on rapporte le demi-boîtier supérieur 2B sur et contre
le demi-boîtier inférieur 2B de façon que le moyen de blocage 24 vienne en appui contre
le moyen de maintien 17, ledit moyen de maintien 17 étant ainsi interposé, et coincé,
entre le support 23 et le moyen de blocage 24. Le procédé conforme à l'invention permet
ainsi d'immobiliser en position la varistance 4 au sein du boîtier 2 de façon particulièrement
simple, rapide et efficace, par simple empilement d'un demi-boîtier inférieur 2A,
d'une varistance 4 à laquelle est attaché un moyen de maintien 17 latéral, et d'un
demi-boîtier supérieur 2B.
[0093] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une varistance 4, ladite
varistance 4 comprenant :
- un premier et un second pôle 9, 10, le premier pôle 9 comprenant une première patte
de connexion 9B destinée à être connectée à un moyen de déconnexion 12,
- une première et une seconde face opposées 5, 6 à partir desquelles s'étendent respectivement
lesdits premier et second pôles 9, 10,
- une paroi latérale 7 s'étendant entre la première et la seconde face 5, 6, ladite
paroi latérale 7 étant inscrite dans un cylindre fictif 8 dont la génératrice est
la paroi latérale 7.
[0094] La première patte de connexion 9B est spécifiquement conçue et destinée pour assurer
l'interface entre la varistance 4 et un moyen de déconnexion 12, qui est de préférence
un moyen de déconnexion thermique.
[0095] Avantageusement, la première patte de connexion 9B est spécifiquement conçue et conformée
pour être assemblée, par l'intermédiaire d'un plot fusible 12B, à une lame de déconnexion
12A.
[0096] Conformément à une caractéristique importante du procédé de fabrication d'une varistance
4 conforme à l'invention, ledit procédé comprend une étape dans laquelle on attache
au moins une patte de support 21, 22 à la première face 5, c'est-à-dire à la face
5 à partir de laquelle émerge la première patte de connexion 9B destinée à être connectée
au moyen de déconnexion 12.
[0097] Ladite patte de support 21, 22 fait saillie, à partir du cylindre fictif 8, vers
l'extérieur de ce dernier. La patte de support 21, 22 est spécifiquement conformée
pour permettre le maintien en position de la varistance 4 au sein d'un boîtier, et
par exemple pour permettre la suspension de la varistance 4 au sein du boîtier. De
préférence, comme cela a été décrit dans ce qui précède et est illustré aux figures,
on attache à la première face 5 deux pattes de support 21, 22 s'étendant en sens opposés,
perpendiculairement à la paroi latérale 7 et tangentiellement à la première face 5.
1. - Dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions
comprenant :
- un boîtier (2) qui délimite en son sein un logement (3),
- une varistance (4) disposée au sein dudit logement (3), et présentant d'une part
un premier et un second pôles (9, 10), et d'autre part une première et une seconde
face opposées (5, 6) desquelles émergent respectivement lesdits premier et second
pôles (9, 10),
- un moyen de maintien en position (17) de la varistance (4) au sein dudit logement
(3),
caractérisé en ce que ledit moyen de maintien (17) s'étend entre d'une part une première extrémité (17A)
vers laquelle le moyen de maintien (17) est attaché au boîtier (2) et d'autre part
une seconde extrémité (17B) vers laquelle le moyen de maintien (17) est attaché à
ladite première face (5), ledit moyen de maintien (17) s'étendant, entre lesdites
extrémités (17A, 17B), sensiblement en dehors de l'espace (18) situé au droit de chacune
des première et seconde faces (5, 6).
2. - Dispositif (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que la varistance (4) comprend une paroi latérale (7) s'étendant entre la première et
la seconde faces (5, 6), ladite paroi latérale (7) étant inscrite dans un cylindre
fictif (8) dont la génératrice est la paroi latérale (7), ledit moyen de maintien
(17) faisant saillie à partir dudit cylindre fictif (8) vers l'extérieur de ce dernier.
3. - Dispositif (1) selon la revendication 2 caractérisé en ce que le moyen de maintien (17) s'étend, au moins en partie, sensiblement perpendiculairement
à la paroi latérale (7).
4. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le moyen de maintien (17) s'étend, au moins en partie, sensiblement dans un plan
tangent à la première face (5).
5. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le moyen de maintien (17) est solidaire du premier pôle (9).
6. - Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que le moyen de maintien (17) vient de matière avec le premier pôle.
7. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le premier pôle (9) comprend au moins une première plaque de connexion (9A) s'étendant
contre la première face (5), sensiblement parallèlement à cette dernière, le moyen
de maintien (17) comprenant au moins une patte de support (21, 22) s'étendant à partir
de ladite première plaque sensiblement dans le même plan que cette dernière.
8. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend un support (23) contre lequel le moyen de maintien (17) vient
en appui vers sa première extrémité (17A).
9. - Dispositif (1) selon la revendication 8 caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend un moyen de blocage (24) venant en appui contre le moyen
de maintien (17), de telle sorte que le moyen de maintien est interposé entre le support
(23) et le moyen de blocage (24).
10. - Dispositif (1) selon la revendication 9 caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend un demi-boîtier inférieur (2A) et un demi-boîtier supérieur
(2B) assemblés pour délimiter le logement (3), le support (23) étant porté par le
demi-boîtier inférieur (2A) tandis que le moyen de blocage (24) est porté par le demi-boîtier
supérieur (2B).
11. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend une façade supérieure (26) disposée en regard de la première
face (5) et une façade inférieure (25) disposée en regard de la seconde face (6),
le moyen de maintien (17) maintenant la varistance (4) à distance desdites façades
inférieure (25) et supérieure (26) pour ménager un espace sensiblement libre au droit
(18) desdites première et seconde faces (5, 6).
12. - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de déconnexion électrique (12) de la varistance (4), relié au
premier pôle (9).
13. -Dispositif (1) selon la revendication 12 caractérisé en ce que la varistance (4) comprend une première patte de connexion (9B) connectée audit moyen
de déconnexion électrique (12), ladite première patte de connexion (9B) s'étendant
sensiblement au droit de la première face (5).
14. - Dispositif (1) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il constitue un parafoudre.
15. -Varistance (4) comprenant :
- un premier et un second pôles (9, 10), le premier pôle (9) comprenant une première
patte de connexion (9B) destinée à être connectée à un moyen de déconnexion (12),
- une première et une seconde faces (5, 6) opposées desquelles émergent respectivement
lesdits premier et second pôles (9, 10),
- une paroi latérale (7) s'étendant entre la première et la seconde face (5, 6), ladite
paroi latérale (7) étant inscrite dans un cylindre fictif (8) dont la génératrice
est la paroi latérale (7),
caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une patte de support (21, 22) attachée à la première face (5)
et faisant saillie à partir dudit cylindre fictif (8) vers l'extérieur de ce dernier.
16. -Varistance (4) selon la revendication 15 caractérisé en ce que la première patte de connexion (9B) s'étend sensiblement perpendiculairement à la
première face (5), tandis que la patte de support (21, 22) s'étend sensiblement tangentiellement
à la première face (5).
17. -Varistance (4) selon la revendication 15 ou 16 caractérisée en ce qu'elle comprend deux pattes de support (21, 22) attachées à la première face (5) et
faisant chacune saillie à partir dudit cylindre fictif (8) vers l'extérieur de ce
dernier, selon des sens respectifs opposés.
18. -Procédé de fabrication d'un dispositif de protection (1) d'une installation électrique
contre les surtensions comprenant :
- une étape de fabrication ou de fourniture d'un boîtier délimitant en son sein un
logement (3),
- une étape de fourniture ou de fabrication d'une varistance (4) présentant d'une
part un premier et un second pôle (9, 10), et d'autre part une première et une seconde
face (5, 6) opposées desquelles émergent respectivement lesdits premier et second
pôles (9, 10), ladite varistance (4) étant destinée à être disposée au sein dudit
logement (3),
- une étape de maintien en position de la varistance (4) au sein dudit logement (3),
caractérisé en ce que l'étape de maintien en position de la varistance au sein du logement (3) est effectuée
à l'aide d'un moyen de maintien (17) s'étendant entre au moins d'une part une première
extrémité (17A) vers laquelle le moyen de maintien (17) est attaché au boîtier (2)
et d'autre part une seconde extrémité (17B) vers laquelle le moyen de maintien (17)
est attaché à ladite première face (5), ledit moyen de maintien (17) s'étendant, entre
lesdites extrémités (17A, 17B), sensiblement en dehors de l'espace (18) situé au droit
de chacune des première et seconde faces (5, 6).
19. -Procédé selon la revendication 18 caractérisé en ce que l'étape de fabrication ou de fourniture du boîtier (2) comprend une première sous-étape
dans laquelle on fabrique ou on fournit un demi-boîtier inférieur (2A) comprenant
un support (23) contre lequel le moyen de maintien (17) est destiné à venir en appui
vers sa première extrémité (17A), l'étape de maintien en position comprenant une première
sous-étape dans laquelle on dispose la varistance (4) relativement au demi-boîtier
inférieur (2A) de façon que le moyen de maintien (17) vienne en appui, vers sa première
extrémité (17A), contre le support (23).
20. - Procédé selon la revendication 19 caractérisé en ce que l'étape de fabrication ou de fourniture du boîtier (2) comprend une deuxième sous-étape
dans laquelle on fabrique ou on fournit un demi-boîtier supérieur (2A) comprenant
un moyen de blocage (24) destiné à venir en appui contre le moyen de maintien (17),
l'étape de maintien en position comprenant une deuxième sous-étape dans laquelle on
rapporte le demi-boîtier supérieur (2B) sur le demi-boîtier inférieur (2A) de façon
que le moyen de blocage (24) vienne en appui contre le moyen de maintien (17), ce
dernier étant ainsi interposé entre le support (23) et le moyen de blocage (24).
21. - Procédé de fabrication d'une varistance (4), ladite varistance (4) comprenant :
- un premier et un second pôle (9, 10), le premier pôle (9) comprenant une première
patte de connexion (9B) destinée à être connectée à un moyen de déconnexion (12),
- une première et une seconde face (5, 6) opposées desquelles émergent respectivement
lesdits premier et second pôles (9, 10),
- une paroi latérale (7) s'étendant entre la première et la seconde face (5, 6), ladite
paroi latérale (7) étant inscrite dans un cylindre fictif (8) dont la génératrice
est la paroi latérale (7),
caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on attache au moins une patte de support (21,
22) à la première face (5), ladite patte de support (21, 22) faisant saillie à partir
dudit cylindre fictif (8) vers l'extérieur de ce dernier.