[0001] La présente invention concerne une ossature et une cloison correspondante destinées
notamment à accroître la résistance au feu.
[0002] La présente invention concerne plus particulièrement, mais pas exclusivement, la
réalisation de plafonds présentant une résistance au feu accrue ainsi que la réalisation
de cloisons verticales de doublage isolant d'un mur.
[0003] Un plafond réalisé à l'aide de plaques de plâtres est fixé sur une ossature installée
en sous face d'une structure support telle par exemple une charpente ou un plancher.
Cette ossature intermédiaire est constituée en règle générale de profilés métalliques
fixés sur la structure support correspondante à l'aide de pièces appelées suspentes.
Les profilés métalliques sont disposés longitudinalement avec un entraxe généralement
de 0,6m.
[0004] De façon classique, pour augmenter la résistance au feu d'un tel plafond, l'entraxe
entre les profilés est réduit. On réduit également l'entraxe de vissage des plaques
sur les profilés. En outre une languette de plâtre est montée entre chaque profilé
de l'ossature et les plaques de parement réalisant le plafond. Au niveau de la jonction
entre deux plaques, lorsque la ligne de jonction est parallèle à l'axe des profilés,
l'ossature est doublée. Cela signifie qu'au lieu de venir visser chaque extrémité
de plaque sur un même profilé, on dispose deux profilés presque côte à côte et la
jonction de plaques se fait entre les deux profilés. Bien entendu, au niveau de ces
profilés doublés on utilise également des languettes de plâtre.
[0005] Un tel montage est appelé généralement montage feu. On remarque qu'un tel montage
est bien plus complexe qu'un montage classique. Le temps nécessaire pour réaliser
un montage feu est bien plus important que pour un montage classique.
[0006] Le problème à l'origine de la présente invention est au départ de fournir une ossature
pouvant être mise plus facilement en place que l'ossature d'un montage feu de l'art
antérieur tout en assurant une même résistance au feu.
[0007] A cet effet, l'invention propose une ossature destinée à recevoir des plaques de
parement en plâtre, comportant :
- des rails profilés longitudinaux présentant une face appelée fond servant de face
d'appui à la plaque de parement correspondante ainsi que des faces latérales s'étendant
longitudinalement le long du fond, de part et d'autre de celui-ci, et
- des moyens de liaison entre ces rails profilés et un support.
[0008] Selon l'invention, cette ossature comporte en outre des entretoises disposées transversalement
par rapport aux rails longitudinaux et chaque extrémité d'une entretoise comporte
des premiers moyens de fixation coopérant avec des seconds moyens de fixation disposés
à intervalles réguliers au niveau des faces latérales des rails longitudinaux.
[0009] Cette ossature permet de réaliser une ossature bidirectionnelle rigide sur laquelle
peuvent venir se fixer des plaques de parement. Sa rigidité la rend intéressante pour
réaliser un montage feu d'un plafond. Toutefois, il a également été constaté qu'une
ossature de ce type pouvait très bien être utilisée, avec de nombreux avantages, pour
la réalisation d'un doublage isolant d'un mur.
[0010] Une telle ossature présente donc l'avantage tout d'abord de pouvoir utiliser des
rails profilés classiques de l'art antérieur, avec juste des modifications mineures,
permettant ainsi d'être compatible avec les éléments existants. De plus, une telle
ossature peut être utilisée pour le montage d'un plafond "classique", d'un montage
résistant au feu d'un plafond mais aussi pour la réalisation d'un doublage thermique
d'un mur.
[0011] Pour un meilleur maintien des entretoises sur les rails profilés, des moyens de verrouillage
sont avantageusement prévus à une extrémité au moins d'une entretoise.
[0012] Dans une forme de réalisation préférée, chaque entretoise porte des moyens d'encliquetage
tandis que les seconds moyens de fixation comportent des moyens d'encliquetage complémentaires.
Les moyens d'encliquetage de l'entretoise sont une forme de réalisation des moyens
de verrouillage mentionnés plus haut. Les moyens d'encliquetage complémentaires peuvent
être simplement une lumière pour le passage des moyens d'encliquetage de l'entretoise.
[0013] Avantageusement les entretoises présentent la même hauteur que les rails profilés.
Dans ce cas, les seconds moyens de fixation sur les rails profilés sont de préférence
centrés sur la hauteur de la face latérale correspondante et symétriques par rapport
à l'axe longitudinal médian de ladite face latérale. De cette manière, le montage
de l'entretoise sur le rail longitudinal est réversible : l'entretoise peut être montée
dans un sens ou dans l'autre par rapport au rail longitudinal. Cette caractéristique
est avantageuse pour permettre d'utiliser les mêmes entretoises aussi bien pour la
réalisation de plafonds que de cloisons de doublage isolant.
[0014] Une forme de réalisation préférée prévoit que chaque entretoise présente une forme
profilée en U avec une base et deux flancs latéraux et que la base de l'entretoise
est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise par une languette découpée
et éventuellement pliée et/ou emboutie de manière à former les premiers moyens de
fixation.
[0015] Dans une variante de réalisation, chaque entretoise présente une forme profilée en
U avec une base et deux flancs latéraux, la base de l'entretoise est prolongée au
niveau des extrémités de l'entretoise par une languette découpée et ladite languette
est par exemple découpée et/ou pliée de manière à former une patte destinée à venir
en appui sous le fond d'un rail longitudinal.
[0016] Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les premiers moyens de fixation
portés par une entretoise comportent par exemple une patte sensiblement plane et parallèle
au fond d'un rail longitudinal, patte de laquelle fait saillie un clips ; les seconds
moyens de fixation portés par le rail longitudinal comportent une fente dans laquelle
peut s'introduire la patte et le clips, ce dernier étant disposé de manière à permettre
l'introduction de la patte dans la fente mais à interdire un retrait de la patte hors
de la fente.
[0017] Dans une autre variante de réalisation d'une ossature selon l'invention, l'entretoise
présente une plaque transversale d'extrémité portant un embouti de taille et de forme
adaptées à la taille et à la forme d'une ouverture formée dans une paroi latérale
du rail profilé longitudinal et formant les seconds moyens de fixation. Dans cette
variante, des moyens de verrouillage peuvent être prévus en ce que l'embouti se présente
sous la forme d'une nervure, et en ce qu'une découpe est réalisée à la base de la
nervure parallèlement à la plaque sur une partie de la longueur de la nervure.
[0018] La présente invention concerne également un plafond, caractérisé en ce qu'il comporte
une ossature telle que décrite ci-dessus ainsi que des plaques de parement vissées
sur les fonds des rails profilés longitudinaux du côté opposé aux faces latérales
desdits rails. Pour permettre la fixation de plaques de parement tant sur les fonds
des rails longitudinaux que sur les bases des entretoises, les fonds des rails profilés
se trouvent avantageusement sensiblement dans le même plan que les bases des entretoises
pour un tel plafond. Les plaques de parement sont alors avantageusement vissées dans
des bases d'entretoises.
[0019] La présente invention concerne également une cloison, caractérisée en ce qu'elle
comporte une ossature telle que décrite ci-dessus ainsi que des plaques de parement
vissées sur les fonds des rails profilés longitudinaux du côté opposé aux faces latérales
desdits rails. Dans une telle cloison, les entretoises présentent par exemple une
section transversale en U avec une base et deux flancs latéraux et sont montées de
préférence horizontalement entre les rails profilés verticaux de telle sorte que les
bases des entretoises sont disposées à l'opposé des fonds des rails longitudinaux.
Dans ce cas, certaines entretoises au moins sont de préférence fixées sur un support
tel un mur ou similaire. L'ossature, c'est-à-dire tant les entretoises que les rails
profilés longitudinaux, est alors parfaitement fixée sur le mur ou similaire. Une
forme de réalisation d'une telle cloison prévoit que la fixation d'au moins une entretoise
est assurée par une cheville présentant une partie tubulaire déformable, et que la
cheville s'étend perpendiculairement à la base de l'entretoise de telle sorte que
la partie tubulaire déformable se trouve de part et d'autre de la base. Cette forme
de réalisation permet un parfait maintien de l'entretoise par rapport au support sur
lequel l'ossature est fixée.
[0020] Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description
qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :
La figure 1 représente en perspective un détail d'une ossature selon l'invention,
La figure 2 montre en coupe de manière schématique les moyens de fixation entre une
entretoise et un profilé d'une ossature selon l'invention,
La figure 3 correspond à la figure 2 dans une variante de réalisation,
La figure 4 correspond à la figure 2 pour une autre variante de réalisation,
La figure 5 montre en vue de dessus l'extrémité de l'entretoise de la figure 4,
La figure 6 est une vue correspondant à la figure 2 pour une autre variante de réalisation
de l'invention,
La figure 7 est une vue de dessus, à échelle réduite, de l'extrémité de l'entretoise
de la figure 6,
La figure 8 montre une autre variante de réalisation d'une entretoise pour une ossature
selon l'invention, montrée schématiquement en coupe,
La figure 9 est une vue en coupe selon la ligne de coupe IX-IX de la figure 8,
Les figures 10 et 11 correspondent chacune à la figure 2 et montrent un rail profilé
et une entretoise respectivement avant et après encliquetage de l'un dans l'autre,
La figure 12 est une vue en coupe selon la ligne de coupe XII-XII de la figure 11,
La figure 13 est une vue de face de l'extrémité d'une entretoise selon l'invention,
La figure 14 est une vue de côté d'un profilé correspondant à l'entretoise de la figure
13,
La figure 15 montre en vue de côté l'entretoise de la figure 13 faisant face au profilé
de la vue de la figure 14,
La figure 16 est une vue correspondant à celle de la figure 13 pour une variante de
réalisation de l'invention,
La figure 17 est une vue correspondant à la figure 15 pour la variante de réalisation
de la figure 16,
La figure 18 est une vue en perspective de deux éléments d'une autre ossature selon
l'invention,
La figure 19 montre en perspective les deux éléments de la figure 18 en position assemblée
et verrouillée pour la réalisation d'un plafond,
La figure 20 montre en perspective les deux éléments de la figure 18 en position assemblée
et verrouillée pour la réalisation d'une cloison, et
Les figures 21A et 21B montrent des moyens de fixation pour une ossature selon l'invention.
[0021] La figure 1 représente tout d'abord un rail profilé 2. Il s'agit d'un rail tel ceux
habituellement utilisés pour réaliser une ossature de plafond ou de cloison, avec
de légères modifications qui seront expliquées plus loin.
[0022] A la base, le rail profilé 2 de la figure 1 correspond par exemple à un rail profilé
de type F530 commercialisé par la Société PLACOPLATRE. Dans ce cas, il s'agit d'un
profilé en acier galvanisé. Ce profilé présente un fond 4, des faces latérales 6 et
dans le mode de réalisation préféré représenté sur la figure 1 également des rebords
8.
[0023] Le fond 4 est sensiblement plan et est destiné à servir d'appui à une plaque de parement.
Il reçoit également des vis de fixation lors de la fixation d'une plaque de parement
sur l'ossature.
[0024] Les faces latérales sont elles aussi sensiblement planes et s'étendent de part et
d'autre du fond 4, perpendiculairement à celui-ci. Les rebords 8 sont disposés au
niveau du bord libre des faces latérales 6 et s'étendent l'un vers l'autre sensiblement
parallèlement au fond 4. Ces rebords 8 coopèrent par exemple avec un pied de suspente
pour permettre la fixation du rail profilé 2.
[0025] Comme on peut le remarquer sur la figure 1, les faces latérales 6 du rail profilé
2 présentent des moyens de fixation disposés à intervalles réguliers. Dans la forme
de réalisation de la figure 1, ces moyens de fixation sont constitués par des lumières
10 de forme rectangulaire, allongée et étroite. Ces lumières 10 sont disposées longitudinalement
par rapport aux faces latérales 6 et se trouvent chacune à mi-hauteur de la face latérale
6 correspondante. Les lumières 10 d'une face latérale 6 font à chaque fois face à
une lumière 10 de la face latérale 6 opposée.
[0026] Ces lumières sont par exemple usinées sur la ligne de fabrication du rail profilé
2 après profilage de celui-ci. Le pas entre les lumières 10 est par exemple de 0,60m.
[0027] La figure 1 représente également une entretoise 12. La forme globale de cette entretoise
est celle d'une pièce profilée en U avec une base 14 et deux flancs latéraux 16. Cette
entretoise 12 est par exemple réalisée en acier galvanisé. La hauteur de l'entretoise
correspond par exemple à la hauteur du rail profilé 2. La longueur de l'entretoise
dépend de la distance devant séparer deux rails longitudinaux 2 de l'ossature à réaliser.
La longueur de cette entretoise correspondra à la valeur du pas des rails longitudinaux
2 diminuée de la largeur d'un rail. Ainsi, en utilisant par exemple des rails longitudinaux
2 de type F530, pour réaliser une ossature avec des rails longitudinaux 2 disposés
au pas de 0,60m la longueur des entretoises sera de 0,55m. Cette longueur d'entretoise
correspond à la longueur des flancs latéraux 16. Pour des rails longitudinaux disposés
au pas de 0,50m, la longueur des entretoises 12 sera de 0,45m.
[0028] On remarque qu'à chacune de ses extrémités, l'entretoise 12 porte des moyens de fixation.
Ces derniers sont réalisés par pliage et découpe d'un prolongement du fond 14 de la
partie profilée de l'entretoise 12. La présente description propose plusieurs formes
de réalisation de ces moyens de fixation. Ceux-ci sont représentés plus en détail
sur les figures 2 à 19. La forme de réalisation montrée sur la figure 1 est une forme
simplifiée des formes de réalisation des figures 2 et 3.
[0029] Dans une forme de réalisation préférée, une ossature selon l'invention comporte des
rails longitudinaux 2 disposés parallèlement les uns aux autres à un pas prédéterminé,
par exemple 0,50m ou 0,60m. Ces rails sont reliés par des entretoises 12 s'étendant
perpendiculairement aux rails profilés 2. Ces entretoises sont fixées à leurs deux
extrémités aux rails qu'elles relient.
[0030] Les rails longitudinaux sont par exemple dans un plan horizontal pour réaliser un
plafond ou éventuellement dans un plan vertical pour réaliser une cloison. Dans le
cas d'un plafond, les rails longitudinaux 2 peuvent être fixés de manière connue en
sous face d'un plancher à l'aide de suspentes connues de l'homme du métier. On peut
également utiliser pour la mise en place des rails profilés des coulisses de rive
(non représentées) connues de l'homme du métier. Il s'agit par exemple de coulisses
de rive de la Société PLACOPLATRE commercialisées sous l'appellation STIL
® F530. Ces coulisses de rive sont éventuellement adaptées pour le pas choisi.
[0031] La mise en place d'une ossature selon l'invention est très proche de celle d'une
ossature classique. En effet, les rails longitudinaux 2 sont montés de manière classique,
au pas souhaité. Il convient uniquement de veiller que les moyens de fixation de deux
rails profilés 2 voisins soient alignés. Ensuite, des entretoises sont mises en place
entre les rails profilés. De préférence, ces entretoises 12 sont simplement encliquetées
sur les rails longitudinaux 2 de l'ossature. Selon les caractéristiques du plafond
ou de la cloison que l'on souhaite réaliser, on peut alors utiliser des entretoises
par exemple tous les 0,60m ou tous les 1,2m voire même sans entretoise pour un montage
"classique".
[0032] Une telle ossature peut être également avantageusement utilisée pour la réalisation
d'un doublage isolant, par exemple en polystyrène expansé, tant dans les constructions
neuves que pour la rénovation de bâtiments existants.
[0033] Dans une forme de réalisation préférée, l'isolation thermique est assurée par des
éléments en polystyrène expansé ou par des éléments en polystyrène expansé et élastifié.
Avec une ossature selon l'invention, les caractéristiques du polystyrène peuvent être
adaptées aux besoins réels pour l'isolation car, comme il ressort de ce qui va suivre,
les éléments isolants utilisés n'ont aucune fonction mécanique, contrairement à l'utilisation
par exemple de doublages collés. Toutes les épaisseurs d'isolant peuvent être envisagées.
On peut également prévoir des éléments plans ou bien des éléments rainurés pour le
passage de canalisations. Il peut s'agir de panneaux hauteur d'étage à bords francs
ou à bords longitudinaux assemblés par tenons et mortaises, ou bien de carreaux assemblés
par tenons et mortaises sur les quatre côtés.
[0034] Les isolants sont maintenus sur le mur support par simple collage (mortier ou mastic)
sur une dalle finie ou bien sur un sol brut.
[0035] L'ossature est une ossature telle que décrite plus haut. Elle présente des rails
longitudinaux disposés verticalement et des entretoises disposées horizontalement.
Des coulisses hautes et basses sont avantageusement utilisées pour faciliter la mise
en place des rails longitudinaux. Elles sont maintenues au sol et en sous face de
plancher par des fixations mécaniques.
[0036] Les rails longitudinaux, verticaux, sont alors emboîtés et disposés par exemple au
pas de 0,6m entre les coulisses en prévoyant en tête un jeu de l'ordre de 10mm.
[0037] Une première ligne d'entretoises est disposée de préférence à une hauteur de 1,30m
du sol. Ici, les entretoises sont fixées de telle sorte que la base de chaque entretoise
est disposée du côté des isolants. Contrairement au montage d'un plafond, les bases
des entretoises ne se trouvent donc pas dans le même plan que les fonds des rails
longitudinaux. D'autres lignes d'entretoises peuvent ensuite être mises en place.
[0038] Les entretoises sont alors percées, par exemple en leur centre, et peuvent être chevillées
à travers le trou réalisé sur le mur support. Par l'intermédiaire des chevilles et
des entretoises, l'ossature toute entière, et donc aussi les rails longitudinaux verticaux
destinés à recevoir les plaques de parement, est solidement fixée au mur support.
[0039] Lorsque des ouvertures sont prévues dans la paroi, ce qui est souvent le cas, on
peut également utiliser des platines métalliques disposées au droit des lumières des
profilés d'ossatures verticaux destinées à recevoir les entretoises recoupées au droit
des menuiseries et/ou des angles rentrants ou sortants.
[0040] Des équerres de liaison métalliques permettant de solidariser des profilés d'ossature
verticaux peuvent également être utilisées au droit des angles rentrants et sortants.
[0041] Sur la figure 2 une coupe de la liaison entre un rail profilé 2 et une entretoise
12 est schématisée. Le rail profilé 2 est coupé transversalement tandis que l'entretoise
12 est coupée longitudinalement.
[0042] On reconnaît sur la figure 2 le fond 4 du rail profilé, une face latérale 6 et le
rebord 8 correspondant. La coupe est réalisée au niveau d'une lumière 10. Du côté
de l'entretoise 12, on reconnaît la base 14 et un flanc latéral 16 de celle-ci. L'entretoise
12 comporte en outre deux pattes d'appui 18, un bras 20 et une patte d'encliquetage
22 portant un clips 24. Tous ces éléments sont obtenus par découpe et pliage d'une
languette qui au départ prolonge la base 14 de l'entretoise 12.
[0043] Les pattes d'appui 18 sont disposées latéralement et s'étendent dans le plan de la
base 14. Elles se trouvent du côté des flancs latéraux 16 et le bras 20 avec sa patte
d'encliquetage 22 se trouve entre les deux pattes d'appui 18.
[0044] La patte d'encliquetage 22 est destinée à coopérer avec la lumière 10 du rail profilé
2. Les dimensions de la lumière 10 sont donc adaptées aux dimensions de la patte d'encliquetage
22 et inversement. Les dimensions du bras 20 sont également adaptées. La longueur
du bras 20 correspond ainsi sensiblement à la distance séparant la lumière 10 du fond
4 (aux épaisseurs de tôle près). La patte d'encliquetage 22 est montée sensiblement
à angle droit par rapport au bras 20. Ce dernier est quant à lui plié par rapport
à la base 14 de manière à pouvoir pivoter par rapport à celui-ci, entraînant avec
lui la patte d'encliquetage 22.
[0045] La patte d'encliquetage 22 porte un clips 24. Ce dernier vient en saillie au-dessus
de la patte d'encliquetage 22. Il est relié élastiquement à celle-ci. De manière classique,
la forme de ce clips est sensiblement rectangulaire et le clips 24 est obtenu par
découpe dans la patte d'encliquetage 22. Trois côtés du clips 24 sont découpés tandis
que le quatrième côté, le plus proche de l'extrémité libre de la patte d'encliquetage
22 correspond à une ligne de pliage. De cette manière, comme illustré sur les dessins,
la patte d'encliquetage 22 peut facilement s'introduire dans la lumière 10. De manière
connue de l'homme du métier, lors du passage de la patte dans la lumière 10, le clips
24 se replie pour se retrouver sensiblement dans le plan de la patte d'encliquetage
22 et reprend sa position en saillie au-dessus de la patte d'encliquetage 22 une fois
qu'il a traversé la lumière 10. Il forme alors une butée empêchant le retrait involontaire
de la patte d'encliquetage 22 hors de la lumière 10.
[0046] Les caractéristiques décrites ci-dessus se retrouvent sur le mode de réalisation
des moyens de fixation de la figure 1. Par rapport à cette forme de réalisation, la
figure 2 prévoit en outre un bouton 26 d'actionnement et une ouverture 28 dans la
base 14 de l'entretoise 12.
[0047] Le bouton 26 d'actionnement est disposé sur le bras 20 du côté de l'intérieur de
l'entretoise 12. L'ouverture 28 est quant à elle réalisée dans la base 14 de l'entretoise
12 à proximité du bras 20. Cette ouverture 28 sert d'accès au bras 20 et à son bouton
26 d'actionnement. En effet, dans cette forme de réalisation, en position de repos,
le bras 20 est replié vers l'intérieur de l'entretoise 12. Pour réaliser un encliquetage,
il convient alors de venir pousser la patte d'encliquetage 22 dans la lumière 10 comme
suggéré par la flèche représentée sur la figure 2. Lors de la mise en place des entretoises
12 entre les rails longitudinaux 2, on agit au travers de l'ouverture 28, par l'intermédiaire
du bouton 26 d'actionnement sur le bras 20, et donc sur la patte d'encliquetage 22,
pour faire passer le clips 24 entièrement au travers de l'ouverture 10 correspondante.
[0048] La figure 3 montre une variante de réalisation de la figure 2. Ici, le bouton 26
d'actionnement est remplacé par un ergot 30. Alors que le bouton 26 d'actionnement
est plus particulièrement adapté à être actionné à l'aide d'un doigt, l'ergot 30 est
plutôt adapté à être actionné avec l'extrémité de la lame d'un tournevis.
[0049] La variante de réalisation des figures 4 et 5 est une variante simplifiée. Il n'est
pas prévu ici de patte d'appui. En outre, on ne retrouve pas d'organe pour agir sur
le bras 20 ni d'ouverture dans la base 14 de l'entretoise 12. La forme du clips 24
est légèrement différente de la forme décrite plus haut. En effet, le clips est ici
de forme circulaire et une forme bombée lui a été donnée. Comme on peut le voir notamment
sur la figure 5, le clips 24 est découpé sur la quasi-totalité de son pourtour sauf
sur un petit arc de cercle à proximité du bord libre de la patte d'encliquetage 22,
à l'opposé du bras 20. En outre, au repos, le bras 20 est incliné vers l'extérieur
de l'entretoise 12, c'est-à-dire vers un éventuel rail profilé 2. En mettant en place
cette entretoise 12 contre un rail profilé 2, dans la mesure où la patte d'encliquetage
22 se trouve face à une lumière 10, l'encliquetage de l'entretoise 12 sur le rail
profilé 2 se réalise automatiquement. Il est donc inutile a priori de prévoir une
ouverture dans la base 14 de l'entretoise à proximité du bras 20.
[0050] La forme de réalisation des figures 6 et 7 est très proche de celle des figures 2
et 3. La différence se situe ici au niveau du bras 20. Ce bras 20 ne présente ni bouton
26 d'actionnement, ni ergot 30. Il présente par contre un trou 32 destiné par exemple
au passage d'une vis pour fixer l'entretoise 12 sur le rail longitudinal 2.
[0051] Les figures 8 et 9 présentent une forme de réalisation modifiée par rapport à la
forme de réalisation des figures 6 et 7. Cette variante de réalisation permet de facilement
désolidariser l'entretoise 12 du rail longitudinal 2 sur lequel elle est montée. A
cet effet, un levier 34 est associé au clips 24. Ce levier 34 est d'une seule pièce
avec le clips 24. Cette pièce est obtenue par découpe et pliage dans la patte d'encliquetage
22 et le bras 20. Le levier 34 s'étend vers l'entretoise. Une fois l'entretoise 12
montée sur un rail profilé 2, le levier 34 fait saillie à l'intérieur de l'entretoise
12. Il suffit alors d'appuyer sur ce levier 34 en direction de la base 14 pour pouvoir
retirer la patte d'encliquetage 22 hors de la lumière 10 correspondante. On remarque
ici que dans ce cas la taille de la lumière 10 est supérieure à celle des lumières
pour les formes de réalisation décrites plus haut.
[0052] Les figures 10 à 12 représentent une autre forme de réalisation de moyens de fixation
d'une entretoise 12 sur un rail profilé 2 d'une ossature selon l'invention. Dans cette
forme de réalisation, on trouve une patte d'appui 18 centrale et un bras 20 de taille
nettement supérieure aux bras 20 des autres formes de réalisation. Ici, le bras 20
s'étend sur toute la hauteur d'une face latérale 6 d'un rail profilé 2. Il comporte
en outre à son extrémité libre un rebord d'accrochage 36. En vue de face (figure 12)
le bras 20 présente une forme globale rectangulaire, presque carrée, présentant une
ouverture rectangulaire du côté de la base 14 et centrée entre les deux flancs latéraux
16. Cette ouverture, obtenue par exemple par découpe, correspond à la patte d'appui
18 et à la patte d'encliquetage 22. Alors que dans les autres formes de réalisation
des figures 1 à 9 la patte d'encliquetage était le prolongement du bras 20, la patte
d'encliquetage 22 est ici découpée dans le bras 20. Ceci ne change en rien son fonctionnement.
On retrouve également un clips 24 faisant saillie de la patte d'encliquetage 22.
[0053] Les figures 10 et 11 représentent l'entretoise respectivement avant et après fixation
sur le rail profilé 2. En position de repos, le bras 20 est incliné vers l'intérieur
de l'entretoise 12 après mise en place, l'opérateur vient agir sur le bras 20 comme
suggéré par la flèche représentée sur la figure 10 pour faire passer la patte d'encliquetage
22 au travers de la lumière 10 correspondante du rail profilé 2 jusqu'à encliquetage.
Une fois encliquetée, l'entretoise 12 est alors parfaitement fixée sur le rail longitudinal
2. Grâce à la patte d'appui 18 et au rebord d'accrochage 36 aucun mouvement perpendiculairement
au plan de la base 14 n'est possible et la patte d'encliquetage 22 avec son clips
24 assure le verrouillage dans cette position en empêchant tout mouvement longitudinal.
[0054] Dans la forme de réalisation des figures 13 à 15, on retrouve au niveau des faces
latérales 6 du rail profilé 2 une lumière 10 rectangulaire.
[0055] L'extrémité de l'entretoise 12 des figures 13 et 15 est fermée par une plaque 38.
Cette dernière ne forme qu'une seule pièce avec la base 14 de l'entretoise 12. Elle
est repliée à angle droit à l'extrémité des flancs latéraux 16 et vient reposer contre
les bords correspondant de ceux-ci. Un rebord 40 vient recouvrir de chaque côté des
extrémités des flancs latéraux 16 de l'entretoise 12. Au centre de la plaque 38, un
embouti est réalisé. Cet embouti forme une nervure 42 venant en saillie vers l'extérieur
de l'entretoise 12. Pour permettre la réalisation de cet embouti, une découpe 44 est
réalisée à chaque extrémité de la nervure 42. Cette dernière s'étend parallèlement
à la base 14, à mi-hauteur des flancs latéraux 16. Ses dimensions correspondent aux
dimensions de la lumière 10 du rail profilé 2 de la figure 14.
[0056] Comme on le voit mieux sur la figure 15, l'entretoise 12 des figures 13 et 15 comporte
également un rebord d'accrochage 36. Ce dernier est destiné à venir en appui sur le
rebord 8 correspondant du rail profilé 2.
[0057] La variante de réalisation des figures 16 et 17 se distingue de la forme de réalisation
des figures 13 à 15 par la forme de l'embouti et par la présence de pattes d'appui
18. L'embouti de cette nouvelle forme de réalisation est ici un crevé circulaire 46.
La lumière (non représentée) réalisée dans une face latérale 6 d'un rail profilé 2
présente une forme circulaire correspondante.
[0058] Les pattes d'appui 18 sont, comme pour les variantes de réalisation concernées décrites
précédemment, destinées à venir contre le fond 4 du rail profilé 2. Ces pattes d'appui
18 sont obtenues ici par une découpe réalisée dans la base 14 de l'entretoise 12 et
par pliage à 180° par l'extérieur de l'entretoise.
[0059] Les figures 18 et 19 montrent une autre variante de réalisation de la forme de réalisation
des figures 13 à 15. Cette variante concerne le verrouillage de l'entretoise 12 sur
le rail profilé 2, et notamment la nervure 42.
[0060] Cette nouvelle variante de réalisation reprend les divers éléments de la variante
des figures 13 à 15. On retrouve ainsi une lumière 10 rectangulaire dans le profilé
2. Au niveau de l'entretoise 12, on retrouve une nervure 42 réalisée sur une plaque
38 fermant une extrémité de l'entretoise 12. La nervure 42 est en saillie vers l'extérieur
de l'entretoise et est destinée à coopérer avec la lumière 10 rectangulaire du rail
profilé 2. Par rapport à la nervure 42 des figures 13 et 15, la nervure 42 des figures
18 et 19 comporte une découpe 48. Cette dernière est réalisée parallèlement à la plaque
38, à la base de la nervure 42. Elle s'étend sur une partie de la longueur de la nervure,
par exemple une partie représentant entre un tiers et la moitié de la longueur de
la nervure 42.
[0061] La figure 18 représente l'entretoise 12 face au rail profilé 2. Une double flèche
50 illustre les mouvements à réaliser pour assembler d'une part l'entretoise 12 et
le rail profilé 2 et verrouiller d'autre part ces deux éléments. Selon un premier
mouvement, transversal par rapport au rail profilé 2, la nervure 42 est introduite
à l'intérieur de la lumière 10 correspondante. La découpe 48 de la nervure 42 se trouve
alors au niveau d'une face latérale 6 du rail profilé 2. La nervure 42 est alors coulissée
avec l'entretoise 12 longitudinalement par rapport au rail profilé 2 de telle sorte
que la nervure 42 vienne chevaucher la face latérale au niveau de la découpe 48. On
réalise ainsi un verrouillage de l'entretoise 12 sur le rail profilé 2.
[0062] Sur la figure 19, on a représenté partiellement deux plaques de parement 52 fixées
sur les éléments d'ossature assemblés dans le cas d'un plafond. Ces plaques de parement
52 sont vissées d'une part sur le fond 4 du rail profilé 2 et d'autre part sur la
base 14 de l'entretoise 12. Des lignes 54 en traits mixtes représentent schématiquement
les emplacements de vis utilisées pour la fixation des plaques de parement 52. Ces
dernières se trouvent, par rapport au fond 4 du rail profilé 2, du côté opposé aux
faces latérales 6. Le rail profilé 2 porte ici les plaques de parement 52 comme dans
un montage classique de l'art antérieur mais il est aidé ici dans sa fonction de support
de plaques par les entretoises 12.
[0063] Comme on peut le remarquer, les emboutis réalisés dans les variantes de réalisation
des figures 13 à 19 ne sont pas montés sur une patte élastique mais sur une plaque
fixe. Lors du montage d'une entretoise 12 entre deux rails profilés 2, l'embouti 42
ou 46 vient en appui sur une face latérale 6 d'un rail profilé 2 et cette face latérale
se déforme élastiquement jusqu'à permettre l'introduction de cet embouti dans la lumière
correspondante. Une fois l'embouti en place, la face latérale reprend sa position
initiale non déformée.
[0064] Ces diverses formes de réalisation permettent un montage facile d'une entretoise
12 sur un rail profilé. Les entretoises 12 décrites plus haut peuvent s'utiliser avec
des rails profilés quasi standards. On peut très bien envisager que tous les rails
profilés, qu'ils soient destinés à être montés avec ou sans entretoise, comportent
des lumières permettant le montage d'entretoises. Ces lumières ne modifient pas la
capacité de portance du rail profilé.
[0065] Le système proposé plus haut permet de réaliser une ossature bidirectionnelle aussi
simple à monter qu'une ossature ne présentant que des rails s'étendant dans une seule
direction. En effet, il n'est pas nécessaire de prévoir d'opérations de traçage pour
l'implantation des lignes d'entretoises. Les lumières dans les rails profilés déterminent
immédiatement la position des entretoises. Il n'est pas non plus nécessaire de prévoir
d'opérations de réglage pour l'alignement des lignes d'entretoises.
[0066] Lorsqu'une ossature telle que décrite ci-dessus est mise en oeuvre pour la réalisation
d'un plafond (comme illustré sur la figure 19), la base 14 des entretoises 12 se trouve
sensiblement dans le même plan que les fonds 4 des rails profilés 2. Des plaques de
parement peuvent alors venir se fixer à la fois sur les rails profilés 2 et sur les
entretoises 12. Les rails profilés 2 sont fixés à un support à l'aide par exemple
de suspentes. On peut remarquer ici que les entretoises 12 peuvent se trouver au droit
d'une suspente. Ainsi lors de la réalisation de l'ossature, il n'est pas forcément
nécessaire de devoir faire attention à la position relative des entretoises avec les
suspentes.
[0067] Pour la réalisation d'une cloison (comme illustré sur la figure 20), les entretoises
12 sont avantageusement montées de telle sorte que leurs bases 14 se trouvent à l'opposé
des fonds 4 des rails profilés 2. L'ossature est alors fixée à l'aide des bases 14
des entretoises 12 sur un support tandis que les fonds 4 des rails profilés 2 servent
à recevoir les plaques de parement.
[0068] Les figures 21A et 21B illustrent des moyens pouvant être mis en oeuvre pour la fixation
d'une ossature de cloison selon l'invention sur un support. Ce dernier est par exemple
un mur déjà existant lors de la réalisation d'un doublage de cloison.
[0069] La figure 21A illustre une cheville 56 utilisée comme moyen de fixation avant vissage
complet d'une vis 58 dans celle-ci. Cette cheville 56 présente de manière classique
une partie expansive 60. De façon plus originale, la cheville 56 présente, du côté
opposé à la partie expansive 60, une partie tubulaire 62 déformable élastiquement.
Cette partie tubulaire 62 est destinée à être traversée par la vis 58 et à être comprimée
lors du serrage de cette vis.
[0070] La figure 21B illustre la cheville 56 lorsque la vis 58 a été serrée. La partie expansive
60 est déformée de manière classique et cette partie déformée n'est pas représentée
ici. Lors de la mise en oeuvre de la cheville 56, la partie tubulaire 62, réalisée
par exemple en caoutchouc ou équivalent, est disposée à la hauteur de la base 14 de
l'entretoise 12 à maintenir de façon à s'étendre de part et d'autre de cette base
14 (la cheville 56 s'étend perpendiculairement par rapport à la base 14 de l'entretoise
12). Lorsque la vis 58 est serrée, elle provoque en parallèle la déformation de la
partie expansive 60 et de la partie tubulaire 62. Cette dernière est comprimée et
se déforme pour former de chaque côté de la base 14 de l'entretoise 12 un bourrelet
en forme de tonneau. La base 14 est alors parfaitement maintenue par rapport à la
cheville 56, elle même fermement ancrée dans le support grâce à la partie expansive
60. Une fois que la fixation de l'entretoise 12 sur le support correspondant est réalisé,
une plaque de parement 52 peut être fixée sur les rails profilés 2 comme montré sur
la figure 21B. La tête de la vis 58 et une partie de la cheville 56 sont entièrement
logées dans l'entretoise 12, entre les flancs latéraux 16 de celle-ci.
[0071] L'ossature ainsi réalisée est destinée à recevoir des plaques de parement, notamment
des plaques de plâtre. En fixant ces plaques (cf. fig. 19) à la fois sur les rails
profilés et les entretoises dans le cas de la réalisation d'un plafond, on supprime
les risques de festonnage des plaques dus à l'humidification de l'ouvrage. Le fait
de fixer les plaques à la fois dans deux directions selon un quadrillage limite également
le voilement et la déformation des lignes de porteur en cas d'incendie. Toujours en
cas d'incendie, le maintien des plaques à la fois sur les rails longitudinaux et sur
les entretoises permet de supprimer le festonnage des plaques dû à la carbonisation
des parements.
[0072] Pour un montage dit montage feu, il est inutile de prévoir au niveau des joints transversaux
un doublage des rails profilés. Le montage est donc considérablement simplifié. Même
lorsqu'on utilise des plaques standards et non pas des plaques ayant une résistance
accrue au feu, le comportement au feu du plafond ou de la cloison est sensiblement
amélioré.
[0073] La présence des entretoises et la fixation des plaques de parement sur celles-ci
permettent de supprimer les contraintes s'exerçant sur les plaques dues au poids des
isolants dans le cas d'un plafond isolé.
[0074] Dans toutes les formes de réalisation représentées sur les dessins, les entretoises
présentent une tenue mécanique importante qui permet dans un cas (plafond) de supporter
de manière fiable des plaques de parement et dans un autre cas (cloison) de fixer
solidement l'ossature réalisée à un support, tel un mur.
[0075] Une ossature selon l'invention permet également la fixation par simple vissage des
têtes de cloison, quel que soit leur implantation. Il a également été remarqué qu'une
ossature selon l'invention permet d'assurer un meilleur comportement d'un plafond
en cas de séisme, c'est-à-dire lorsqu'on observe des accélérations horizontales. L'utilisation
des entretoises dans une ossature selon l'invention évite également le contreventement
des dispositifs de suspension que l'on utilise parfois pour résister aux séismes.
[0076] Un avantage non négligeable déjà évoqué plus haut est également que l'ossature selon
l'invention peut être compatible avec les systèmes existants actuellement.
[0077] Dans le cas d'une utilisation d'une ossature selon l'invention pour réaliser une
cloison verticale isolante, de nombreux avantages peuvent également être obtenus grâce
à l'utilisation d'une ossature selon l'invention.
[0078] Par rapport à la réalisation d'un doublage de l'art antérieur, l'invention permet
une meilleure coordination et organisation des interventions réalisées sur le chantier.
Elle permet aussi de faciliter les contrôles qualitatifs et fonctionnels, d'améliorer
la mise en oeuvre de l'isolant et la tenue mécanique des plaques de parement montées
sur l'ossature.
[0079] Comme déjà indiqué, tous types d'isolants peuvent être utilisés et sous de nombreuses
formes. Cet isolant peut en outre être mis en place soit par l'entreprise chargée
de la réalisation du gros oeuvre, soit par l'entreprise plaquiste ou tout autre intervenant,
par exemple l'électricien ou le plombier lors de la pose de conduites.
[0080] Ainsi, un contrôle visuel de la continuité de l'isolation thermique et de l'étanchéité
à l'air au droit des menuiseries, la mise en place, le contrôle des canalisations
électriques et des réseaux hydro câblés peuvent être réalisés avant la mise en place
de l'ossature et doivent être impérativement effectués avant la pose des plaques de
parement.
[0081] Le fait de prévoir une ligne d'entretoises à 1,30m du sol améliore considérablement
la tenue mécanique du parement, notamment en ce qui concerne le comportement aux chocs
de corps mous à 120 Joules.
[0082] La présente invention ne se limite pas aux diverses formes de réalisation décrites
ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes
de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après.
1. Ossature destinée à recevoir des plaques de parement en plâtre, comportant :
- des rails profilés longitudinaux (2) présentant une face appelée fond (4) servant
de face d'appui à la plaque de parement correspondante ainsi que des faces latérales
(6) s'étendant longitudinalement le long du fond (4), de part et d'autre de celui-ci,
et
- des moyens de liaison entre ces rails profilés (2) et un support,
caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des entretoises (12) disposées transversalement par rapport
aux rails longitudinaux (2), et
en ce que chaque extrémité d'une entretoise (12) comporte des premiers moyens de fixation (22,
24) coopérant avec des seconds moyens de fixation (10) disposés à intervalles réguliers
au niveau des faces latérales (6) des rails longitudinaux (2).
2. Ossature selon la revendication 1, caractérisée en ce que des moyens de verrouillage (24 ;42) sont prévus à une extrémité au moins d'une entretoise
(12).
3. Ossature selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) porte des moyens d'encliquetage (24) tandis que les seconds
moyens de fixation comportent des moyens d'encliquetage complémentaires (10).
4. Ossature selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les entretoises (12) présentent la même hauteur que les rails profilés (2).
5. Ossature selon la revendication 4, caractérisée en ce que les seconds moyens de fixation sur les rails profilés (2) sont centrés sur la hauteur
de la face latérale (6) correspondante et symétriques par rapport à l'axe longitudinal
médian de ladite face latérale (6).
6. Ossature selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) présente une forme profilée en U avec une base (14) et deux
flancs latéraux (16), et en ce que la base (14) de l'entretoise (12) est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise
(12) par une languette découpée et éventuellement pliée et/ou emboutie de manière
à former les premiers moyens de fixation (22, 24).
7. Ossature selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) présente une forme profilée en U avec une base (14) et deux
flancs latéraux (16), en ce que la base (14) de l'entretoise (12) est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise
(12) par une languette, et en ce que ladite languette est découpée et/ou pliée de manière à former une patte (18) destinée
à venir en appui sous le fond (4) d'un rail longitudinal (2).
8. Ossature selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les premiers moyens de fixation (22, 24) portés par une entretoise (12) comportent
une patte (22) sensiblement plane et parallèle au fond d'un rail longitudinal (2),
patte de laquelle fait saillie un clips (24), en ce que les seconds moyens de fixation portés par le rail longitudinal (2) comportent une
fente (10) dans laquelle peut s'introduire la patte (22) et le clips (24), ce dernier
étant disposé de manière à permettre l'introduction de la patte (22) dans la fente
(10) mais à interdire un retrait de la patte (22) hors de la fente (10).
9. Ossature selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce l'entretoise (12) présente une plaque (38) transversale d'extrémité portant un embouti
(42 ; 46) de taille et de forme adaptées à la taille et à la forme d'une ouverture
(10) formée dans une paroi latérale (6) du rail profilé longitudinal (2) et formant
les seconds moyens de fixation.
10. Ossature selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'embouti se présente sous la forme d'une nervure (42), et en ce qu'une découpe (48) est réalisée à la base de la nervure (42) parallèlement à la plaque
(38) sur une partie de la longueur de la nervure (42).
11. Plafond, caractérisé en ce qu'il comporte une ossature selon l'une des revendications 1 à 10 ainsi que des plaques
de parement (52) vissées sur les fonds (4) des rails profilés longitudinaux (2) du
côté opposé aux faces latérales (6) desdits rails.
12. Plafond selon la revendication 11, caractérisé en ce que les fonds (4) des rails profilés (2) se trouvent sensiblement dans le même plan que
les bases (14) des entretoises (12), et en ce les plaques de parement (52) sont vissées
dans des bases (14) d'entretoises (12).
13. Cloison, caractérisée en ce qu'elle comporte une ossature selon l'une des revendications 1 à 10 ainsi que des plaques
de parement (52) vissées sur les fonds (4) des rails profilés longitudinaux (2) du
côté opposé aux faces latérales (6) desdits rails.
14. Cloison selon la revendication 13, caractérisée en ce que les entretoises (12) présentent une section transversale en U avec une base (14)
et deux flancs latéraux (16), en ce que les entretoises (12) sont montées horizontalement entre les rails profilés (2) verticaux
de telle sorte que les bases (14) des entretoises (12) sont disposées à l'opposé des
fonds (6) des rails longitudinaux (2), et en ce que certaines entretoises (12) au moins sont fixées sur un support tel un mur ou similaire.
15. Cloison selon la revendication 14, caractérisée en ce que la fixation d'au moins une entretoise (12) est assurée par une cheville (56) présentant
une partie tubulaire déformable (62), et en ce que la cheville (56) s'étend perpendiculairement à la base (14) de l'entretoise (12)
de telle sorte que la partie tubulaire déformable (62) se trouve de part et d'autre
de la base (14).