DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention a trait aux blocs de jonction pour conducteurs électriques à engager
sur un rail en Ω.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] On sait que de tels blocs de jonction sont utilisés, notamment dans les armoires
électriques, afin de relier électriquement entre eux deux conducteurs électriques
ou plus.
[0003] On connaît déjà des blocs de jonctions comportant un boîtier isolant présentant deux
faces principales et plusieurs faces latérales reliant les faces principales dans
lequel sont ménagés plusieurs conduits d'introduction de portions d'extrémité de câbles
électriques.
[0004] L'une des faces principales du boîtier est fermée tandis que l'autre face est ouverte
pour permettre de loger dans ce boîtier les éléments conducteurs (barrette, lames
ressort ou bornes à vis) coopérant avec les portions d'extrémité des câbles.
[0005] On connaît également des cloisons terminales, à disposer contre le bloc de jonction,
du côté de sa face ouverte pour entièrement occulter cette face (par exemple lorsque
le bloc de jonction est disposé au bout d'une rangée de blocs de jonction sur un rail
conducteur en Ω).
[0006] On connaît également des cloisons de séparation à disposer entre deux blocs de jonction.
[0007] Ces cloisons terminales ou de séparation sont formées d'une paroi entièrement pleine
obturant l'ensemble des espaces ouverts sur la face principale ouverte afin d'isoler
les éléments électriques conducteurs disposés au sein du bloc de jonction.
OBJET DE L'INVENTION
[0008] L'invention vise un ensemble comportant un bloc de jonction et une cloison, à la
fois économique et pratique à l'utilisation.
[0009] Elle propose à cet effet un ensemble comportant un bloc de jonction et une cloison
amovible à disposer contre le bloc de jonction, ledit bloc comportant un boîtier isolant
présentant deux faces principales et des faces latérales reliant lesdites faces principales
boîtier dans lequel est ménagé un conduit d'introduction de la portion d'extrémité
d'un câble ; caractérisé en ce que le conduit d'introduction présente une ouverture
latérale ménagée sur une des faces principales du boîtier, ledit conduit et ladite
ouverture étant conformés pour que ledit conduit admette la portion d'extrémité d'un
câble jusqu'à un diamètre maximal égal à une première valeur prédéterminée, ladite
portion d'extrémité du câble faisant saillie latéralement du conduit par ladite ouverture
latérale du conduit si ledit diamètre est compris entre une seconde valeur prédéterminée
inférieure à ladite première valeur prédéterminée et ladite première valeur prédéterminée
et en ce que ladite cloison présente une ouverture qui forme une extension de ladite
ouverture latérale dudit conduit, ledit conduit étant ouvert latéralement au travers
de ladite ouverture dudit conduit puis au travers de ladite ouverture de la cloison,
ladite cloison et ladite ouverture de ladite cloison étant conformés pour que, si
ledit diamètre de la portion d'extrémité du câble est compris entre ladite seconde
valeur prédéterminée et ladite première valeur prédéterminée, ladite portion d'extrémité
faisant saillie latéralement du conduit par ladite ouverture latérale du conduit se
loge entièrement dans l'espace délimité par l'ouverture de ladite cloison.
[0010] La conformation du conduit d'introduction et la présence d'une ouverture latérale
de ce conduit sur l'une des faces principales permet en particulier d'installer dans
le bloc de jonction les portions d'extrémité de câbles électriques dont le plus grand
diamètre (le diamètre de l'élément de la portion d'extrémité du câble qui présente
la plus grande dimension) excède le pas du bloc de jonction, c'est-à-dire la distance
séparant les deux faces principales parallèles de ce bloc (on néglige l'épaisseur,
si elle existe, de la paroi qui ferme le conduit au niveau de la face principale du
boîtier opposée à celle présentant l'ouverture latérale), jusqu'à une valeur de diamètre
maximale. Les portions d'extrémité de tels câbles font saillie par l'ouverture latérale
du conduit ménagée à cet effet.
[0011] De plus la cloison de l'ensemble selon l'invention est conformée pour prolonger latéralement
l'ouverture de ce conduit de sorte que, lorsqu'un câble fait saillie du bloc de jonction
par l'ouverture du conduit, cette partie du câble se loge dans cette cloison si bien
que celle-ci ne dépasse pas de l'ensemble ainsi formé.
[0012] En conséquence, si un second bloc de jonction est à disposer contre celui qui accueille
un tel câble (pour réaliser un alignement de blocs de jonction engagés sur un rail
en Ω par exemple), le second bloc de jonction n'est pas gêné par ce câble puisque
ce second bloc vient dans ce cas prendre appui non pas contre la partie du câble qui
aurait fait saillie sans la cloison ajoutée mais contre cette cloison justement.
[0013] Le fait que l'ouverture du conduit soit prolongée par une ouverture traversant entièrement
la cloison permet d'offrir un maximum d'espace dans la cloison aux parties saillantes
des câbles pouvant être reçus dans le conduit.
[0014] De plus, la conformation du conduit et de son ouverture conjointement avec celle
de la cloison et de son ouverture permet de garantir que même pour une portion d'extrémité
d'un câble dont le plus grand diamètre est égal au diamètre maximal pouvant être reçu
dans le conduit, la partie de ce câble faisant saillie de l'ouverture du conduit est
entièrement logée dans l'ouverture de la cloison sans faire saillie de cette cloison.
[0015] Ainsi par exemple, si l'on choisit une épaisseur de 1 mm pour la cloison selon l'invention
et un pas de 5 mm pour le bloc de jonction, les conduits de ce bloc sont conformés
pour accueillir des câbles dont le plus grand diamètre maximal est de 6 mm, la partie
saillante d'un câble de plus grand diamètre égal à 6 mm (environ 1 mm en négligeant,
si elle existe, l'épaisseur de la paroi qui ferme le conduit au niveau de la face
principale du boîtier opposée à celle présentant l'ouverture latérale) étant alors
entièrement logée dans la cloison.
[0016] Cet ensemble est ainsi particulièrement économique car il permet d'utiliser un seul
type de bloc de jonction pour différents diamètres de câble, y compris ceux dont le
plus grand diamètre est supérieur au pas du bloc jusqu'à une valeur maximale.
[0017] Selon des caractéristiques préférées, pour des raisons de simplicité, de commodité
et d'économie de mise en oeuvre :
- ladite ouverture dudit conduit est délimitée par deux bords droits sensiblement parallèles
à la direction longitudinale du conduit ;
- la distance séparant lesdits bords droits est inférieure à ladite première valeur
prédéterminée ;
- lesdits bords parallèles sont joints l'un à l'autre par un bord transversal à la direction
longitudinale du conduit ;
- ledit bord transversal est incurvé ;
- ledit bord transversal est le bord d'une cloison fermant partiellement latéralement
ledit conduit au niveau de ladite face principale sur laquelle est ménagée ladite
ouverture latérale ;
- ledit conduit est fermé latéralement par une cloison au niveau de la face principale
opposée à celle présentant ladite ouverture latérale ;
- ladite cloison présente un épaulement en saillie vers l'intérieur du boîtier :
- ledit conduit présente deux surfaces concaves en regard l'une de l'autre ;
- la distance maximale séparant lesdites surfaces concaves est sensiblement égale à
ladite première valeur prédéterminée, chaque dite surface concave présentant le même
contour que la surface convexe de la portion d'extrémité d'un câble de diamètre égal
à ladite première valeur prédéterminée ;
- l'ouverture de ladite cloison présente un contour semblable à celui de l'ouverture
dudit conduit;
- ladite cloison présente au moins un tenon saillant adapté à être engagé dans une mortaise
que comporte ledit boîtier isolant ; et/ou
- ladite cloison présente une épaisseur d'au moins 1 mm.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0018] L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d'un
exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence
aux dessins annexés. Sur ceux-ci :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un bloc de jonction dans lequel ont été insérés
des embouts de câblage de diamètres différents ;
- la figure 2 est une vue en élévation de ce bloc de jonction prise de devant sur la
figure 1 mais sans que les embouts de câblage n'aient été introduits dans ce bloc
;
- les figures 3 à 5 sont trois vues en élévation similaires à la figure 2 présentant
les différentes opérations d'assemblage de lames ressort et d'une barrette conductrice
que comporte ce bloc de jonction ;
- les figures 6 et 7 sont deux vues en élévation-coupe selon un plan parallèle et centré
par rapport aux faces principales du bloc de jonction prises respectivement avant
et après que l'une des branches de chacune des lames ressort assemblées n'ait été
engagée dans une alvéole correspondante ménagée dans la barrette ;
- la figure 8 est une vue similaire à la figure 1 mais prise sous un angle différent
et illustrant l'opération de retrait d'un embout de câblage à l'aide de l'extrémité
plate d'un tournevis ;
- la figure 9 est une vue agrandie du détail repéré par IX sur la figure 8;
- la figure 10 est une vue en élévation-coupe d'un bloc de jonction semblable à celui
représenté sur les figures 1 à 9 auquel a été ajouté un pied de contact à mettre en
liaison électrique avec un rail conducteur en Ω ;
- la figure 11 est une vue en élévation-coupe de ce bloc prise selon un plan perpendiculaire
et centré par rapport aux faces principales du bloc de jonction ;
- la figure 12 est une vue en perspective illustrant l'opération d'assemblage de ce
pied de contact au bloc de jonction ;
- les figures 13 et 14 sont respectivement une vue en élévation et une vue en perspective
représentant isolément ce pied de contact ;
- les figures 15 et 16 sont deux vues en perspective du bloc de jonction muni du pied
de contact illustré en figures 10 à 14, respectivement prises avant et après l'opération
d'enclenchement de ce bloc au rail en Ω ;
- les figures 17 et 18 sont deux vues similaires aux figures 15 et 16 mais sans que
ne soit représenté le boîtier isolant que comporte ce bloc de jonction ;
- les figures 19 et 20 sont deux vues similaires à la figure 17, mais sans que ne soit
représenté la barrette et les lames ressort, pour deux variantes du rail en Ω représenté
en figures 17 et 18 ;
- la figure 21 est une vue en perspective représentant un ensemble constitué d'un bloc
de jonction représenté en figures 1 à 9, dans lequel ont été insérés des embouts de
câblage de diamètres différents, et d'une cloison amovible emboîtée dans ce bloc ;
- la figure 22 est une vue représentant cette cloison et ce bloc de jonction détachés
l'un de l'autre ; et
- la figure 23 est une vue en perspective d'une série d'ensembles formés chacun d'un
bloc de jonction et d'une cloison disposés les uns contre les autres sur un rail en
Ω.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION
[0019] Le bloc de jonction 1 représenté en figures 1 à 12 comporte un boîtier isolant 2,
une barrette conductrice 3 et deux lames ressort 4.
[0020] Le boîtier isolant 2 est en matière plastique moulée et présente deux faces principales
5 et 6 reliées l'une à l'autre par une face latérale avant 7, une face latérale arrière
8, une face haute 9 et une face basse 10.
[0021] La face 6 est entièrement occultée par une cloison 22 tandis que la face 5 est partiellement
ouverte.
[0022] Ce boîtier comporte un patte d'accrochage 15, une patte d'enclenchement 16 à un rail
en Ω, deux conduits d'introduction de câbles 32, deux conduits de manoeuvre 33 et
un logement d'accueil 39 (figure 3) de la barrette 3 et des lames ressorts 4.
[0023] Les pattes 15 et 16 sont situées du côté de la face 8. Entre ces pattes s'étend une
fente 17 ménagée à l'intérieur du boîtier 2 et débouchant au niveau de la face 8.
[0024] La patte d'accrochage 15 comporte deux portions identiques 19 de part et d'autre
de la fente 17, chaque portion présentant en regard de la patte d'enclenchement un
renfoncement 20 adapté à recevoir comme on le verra ci-après une aile d'un rail en
Ω.
[0025] La patte d'enclenchement 16 présente trois cloisons 25, 26 et 27 s'étendant sensiblement
transversalement à la face 8. La cloison 25 la plus proche de la patte d'accrochage
est séparée par la fente 17 en deux portions identiques 18. Chaque portion 18 présente
une dent 24 en saillie vers la patte d'accrochage 15.
[0026] Le boîtier comporte également entre les pattes 15 et 16 deux cloisons 21 de part
et d'autre de la fente 17 prolongeant parallèlement aux faces 5 et 6 les portions
de cloison 19.
[0027] Les conduits 32 (figures 7 et 8) sont délimités par deux surfaces concaves 47 et
par la surface d'une cloison 48 située du côté de la face 6 et présentant un épaulement
48'. Les conduits 32 débouchent sur la face 7 par une ouverture 45 et sur la face
5 par une ouverture 43.
[0028] L'ouverture 43 présente deux bords parallèles 43' selon la direction d'insertion
du câble et un bord incurvé 43".
[0029] Chaque conduit 32 est fermé au niveau des faces principales par deux cloisons triangulaires
34 saillantes parallèlement aux faces 5 et 6 vers l'intérieur du boîtier.
[0030] L'une de ces cloisons 34 est située au niveau de la face partiellement ouverte 5
et l'autre contre la paroi 22 fermant la face 6 du bloc de jonction (figure 9) formant
localement une surépaisseur.
[0031] La cloison 34 située du coté de la face 6 se prolonge par un coin 42 (figure 9).
[0032] Les conduits 33 présentent une section rectangulaire et débouchent uniquement sur
la face 7 par une ouverture 46.
[0033] Le logement d'accueil 39 de la barrette 3 et des lames ressorts 4 est partiellement
délimité par une paire de nervures à contour fermé 30 et une paire de nervures à contour
fermé 31 (figure 3).
[0034] La zone du logement 39 adaptée à recevoir la barrette est partiellement délimitée
par les tronçons de nervure 30", 31 "', et le bord inférieur sur la figure 3 des cloisons
34 tandis que chaque zone du logement 39 adaptée à recevoir une lame ressort 4 est
partiellement délimitée par les tronçons de nervure 30', 31', 31" (figure 4) et comprend
l'espace 44 (figure 7) situé entres les deux cloisons 34 correspondantes.
[0035] Dans chaque zone du logement d'accueil 39 adaptée à recevoir une lame ressort 4 se
situe un pion cylindrique 40 et un pion oblong 41.
[0036] A chaque extrémité, l'espace 44 situé entre deux cloisons 34 est commun au conduit
32 correspondant et au logement 39. Le logement d'accueil 39 est ainsi, à chaque extrémité,
partiellement occulté sur la face 5 par une cloison 34.
[0037] Le moulage du boîtier est obtenu à l'aide de trois tiroirs, un pour chaque paire
de conduits 32, 33 et un troisième pour former la fente 17.
[0038] On va maintenant décrire la barrette 3 et les lames ressorts 4 à l'aide des figures
1 à 10.
[0039] La barrette 3 comporte une marche centrale 50 (figure 7) et, de chaque côté de la
marche centrale un marche latérale 51, chaque marche latérale étant reliée à la marche
centrale par une contremarche 52 en équerre par rapport à la marche centrale 50 et
aux marches latérales 51 de sorte que chaque marche 51 forme avec sa contremarche
52 une portion en L.
[0040] Les marches latérales 51 sont situées au même niveau l'une par rapport à l'autre
de sorte que la barrette présente un profil en podium.
[0041] La marche centrale 50 présente en son centre un unique orifice 63 tandis que chaque
marche latérale 51 est munie d'une alvéole 54 délimitée par les surfaces d'une cage
emboutie 55 saillant du côté opposé à la marche centrale 50.
[0042] Les lames ressort 4 représentées en figures 1 à 10 présentent un profil en V dissymétrique,
chaque lame ressort étant formée d'une grande branche droite 58 et d'une petite branche
droite 59 reliées l'une à l'autre à une extrémité par un tronçon recourbé 60.
[0043] Chacune des branches 58 et 59 présente, à peu près à mi-longueur, un changement de
largeur, avec leur largeur qui est plus petite entre leur extrémité libre et la zone
de changement de largeur.
[0044] On va maintenant décrire l'opération d'assemblage du bloc de jonction à l'aide des
figures 3 à 7.
[0045] Cet assemblage consiste dans un premier temps à disposer chaque lame ressort 4 dans
le logement d'accueil 39. Le tronçon recourbé 60 de chaque lame ressort 4 est disposé
autour du pion 40 dans l'espace situé au voisinage de ce pion du côté opposé au pion
41 (figure 3). Pour chaque lame ressort, la grande branche 58 prend alors place entre
les pions 40, 41 correspondants et les cloisons 34 correspondantes tandis que la petite
branche 59 prend place entre les pions 40, 41 correspondants et la nervure 30' correspondante
(figure 3).
[0046] L'étape suivante consiste à faire pivoter chaque lame ressort 4 autour du pion 40
correspondant, parallèlement aux faces 5 et 6, de sorte que la portion d'extrémité
du tronçon de grande longueur 58 de la lame ressort se place dans l'espace 44 entre
les cloisons 34 (figure 4), ce tronçon étant guidé vers cet espace par la rampe formée
par l'une des surfaces du coin 42 (figure 9), jusqu'à venir en butée contre le boîtier
(figure 4).
[0047] La portion d'extrémité de la branche 58 est ainsi logée dans le conduit d'introduction
32 correspondant.
[0048] La lame ainsi disposée libère alors la zone du logement 39 adaptée à accueillir la
barrette 3 de sorte qu'il est désormais possible d'introduire cette barrette dans
le boîtier.
[0049] Au cours de cette introduction, la marche centrale 50 est disposée entre les tronçons
de nervures 30" et 31'" du boîtier isolant tandis que les portions d'extrémité des
marches latérales 51 se logent sous les cloisons 34 (figure 5).
[0050] Pour chaque cage 55, le conduit 32 débouche ainsi dans l'alvéole 54. Une paroi 56
de la cage 55 est alors disposée sous l'arête d'extrémité 61 de la branche 58 de la
lame ressort correspondante tandis que la portion d'extrémité de la branche 59 regarde,
du côté opposé à la branche 58, la contremarche 52 (figures 5 et 6).
[0051] La dernière opération consiste, à l'aide d'un outil ou d'un câble à âme rigide au
travers du conduit 32 ou 33, à venir exercer une pression contre la branche 58 pour
faire venir en butée la branche 59 contre la contremarche 52 et ainsi faire fléchir
la branche 58 afin de franchir un point dur par rapport à la barrette 3 de façon à
disposer l'arête d'extrémité 61 de cette branche dans l'alvéole 54, contre la surface
57 de la paroi 56 de la cage 55 (figure 7).
[0052] Dans cette position, la barrette est retenue en direction de la face 5 par la portion
d'extrémité de la branche 58 de lame ressort engagée dans la cage 55, cette même branche
étant retenue par la cloison 34 située au niveau de cette face 5, la lame ressort
4 étant maintenue en position grâce à la contremarche 52 contre laquelle vient en
butée la portion d'extrémité de la branche 59.
[0053] On va maintenant décrire l'opération d'introduction d'un embout de câblage dans le
bloc de jonction 1 à l'aide de la figure 1.
[0054] De tels embouts sont par exemple utilisés en conjonction avec des câbles dont l'âme
conductrice est formée de brins souples pour faciliter l'introduction des conducteurs
dans le bloc de jonction sans risque de faire plier les brins souples.
[0055] Ces embouts (70) comportent un élément cylindrique creux conducteur et rigide 71
serti autour de l'extrémité dénudée d'un conducteur (non représenté) et une enveloppe
en matière plastique isolante 72.
[0056] La première opération consiste à faire pénétrer l'embout 70 au travers du conduit
32 dans lequel il doit être inséré afin de contraindre la lame ressort en appuyant
sur la branche 58 pour écarter l'arête d'extrémité 61 (figures 6 et 7) de la surface
57 afin de laisser passer cet élément entre cette arête 61 et la paroi 56.
[0057] Aucun mouvement de rotation de la lame ressort 4 n'est possible puisque la branche
59 de cette lame est maintenue au cours de cet effort en butée contre la contremarche
52.
[0058] L'embout de câblage 70 est ainsi introduit dans le conduit 32, le mouvement d'enfoncement
du câble se poursuivant par exemple jusqu'à ce que le bout de l'élément 71 vienne
en butée contre le tronçon de nervure 31' ou jusqu'à ce que l'enveloppe 72 vienne
en butée au niveau de la face 5 contre le bord incurvé 43' de la cloison 34 ou, au
niveau de la face 6, contre l'épaulement 48' de la cloison 48.
[0059] La surface interne 57 de cette paroi forme pour l'élément 71 un siège contre lequel
il est maintenu par la lame ressort 4 qui le plaque contre cette surface. Si cet élément
une fois installé dans le bloc de jonction 1 tend à être retiré du bloc, c'est-à-dire
s'il est soumis à un effort dirigé dans un sens contraire au sens d'insertion, cet
élément aura tendance à entraîner avec lui la branche 58, qui va s'arc-bouter et donc
le coincer contre la paroi 56, ce qui interdira le retrait de cet élément.
[0060] Pour le retrait de l'embout 70, l'opérateur fait pénétrer au travers du conduit 33
correspondant au conduit 32 dans lequel est inséré l'embout 70, un outil (par exemple
l'extrémité plate 73 du tournevis représenté en figure 8) afin de contraindre la lame
ressort, jusqu'à ce que la branche 58 vienne éventuellement en butée contre le pion
oblong 41, pour libérer l'élément 71 et permettre d'extraire l'embout 70.
[0061] On va maintenant décrire à l'aide des figures 10 à 14 le pied de contact 80 à assembler
au bloc de jonction 1 si l'on souhaite former un bloc de jonction reliant électriquement
un ou deux câbles pas uniquement entre eux mais également au rail conducteur en Ω
(bloc pour conducteurs de protection).
[0062] De tels blocs de jonction sont en général identifiés par leur couleur, le boîtier
isolant de ces blocs étant teinté en deux couleurs l'une jaune et l'autre verte (bloc
vert/jaune).
[0063] Le pied de contact 80 illustré en figures 13 et 14 est en métal conducteur et est
formé d'une seule pièce. Il comporte un corps central 81, une patte d'accrochage 82,
et une patte d'enclenchement 83.
[0064] Le corps central 81 comporte deux portions globalement rectangulaires 84 et 85, la
portion 84 étant plus large que la portion 85. La portion 84 rattache les pattes 82
et 83 à la portion rectangulaire 85.
[0065] Cette portion 85 présente à son sommet deux dents saillantes 86 du côté opposé à
la portion 84 tandis que dans la portion 84 est ménagée une fenêtre rectangulaire
87.
[0066] La patte d'enclenchement 83 comporte à son extrémité distale un cran rigide 88 et
un bras étroit allongé et flexible 91 rattachant le cran 88 au corps 81.
[0067] Ce cran 88 présente une dent 90 et un doigt 77 présentant une surface en rampe 89
et un bossage 78.
[0068] Le bras 91 est de largeur constante si ce n'est à ses portions d'extrémité qui sont
légèrement incurvées, chacune rejoignant respectivement, en s'évasant, le cran 88
et le corps 81.
[0069] La patte d'accrochage 82 comporte un crochet 92 adapté à recevoir comme on le verra
ci-après une des ailes d'un rail en Ω et un bras étroit allongé et flexible 76 joignant
le crochet 92 au corps 81 en se rattachant au crochet 92 du côté du crochet opposé
au corps 81 par rapport à l'encoche 93.
[0070] Le bras 76 comporte un tronçon en C 94, ici plus précisément en demi cercle, dans
le creux duquel est logé le crochet 92 et un tronçon droit incliné 95.
[0071] Le tronçon en C 94 est relié à une extrémité au crochet 92 et à l'autre extrémité
au tronçon droit incliné 95 lui-même relié par son extrémité opposée au corps 81 de
sorte que le bras 76 présente un profil en J.
[0072] Le crochet 92 comporte un pavé rigide 79 dans lequel est ménagée une encoche en V
93. La branche du pavé 79 délimitant l'encoche en V située du côté du crochet opposé
au corps 81 par rapport à l'encoche 93 se rattache au bras 94 de la patte 82.
[0073] On va maintenant décrire l'opération d'assemblage de ce pied de contact au bloc de
jonction à l'aide des figures 10 à 12.
[0074] Le pied de contact est introduit au sein du bloc de jonction du côté de la face 8
par la fente 17 s'étendant de la patte d'accrochage 15 à la patte d'enclenchement
16 du boîtier isolant 2.
[0075] Au cours de cette introduction, le corps 81 pénètre dans le boîtier isolant entre
les tronçons de nervure 31 "", la portion 85 en premier jusqu'à ce qu'une dent 35
(figure 11) du boîtier isolant, faisant saillie de la cloison 21 située du côté de
la face 5 vers l'intérieur du boîtier, se loge par encliquetage dans l'orifice à contour
carré 87 du corps 81, les fentes 23 ménagées dans cette cloison 21 assurant une déformation
élastique de la dent 35.
[0076] Dans la position encliquetée, le crochet 92 de la patte d'accrochage 82 du pied de
contact est logé entre les deux portions de cloison 19 de la patte 15, de sorte que
l'encoche 93 se situe entre les deux renfoncements 20 tandis que le cran 88 de la
patte d'enclenchement 83 est logé entre les deux portions de cloison 18, entre les
dents 24 (figure 11).
[0077] Dans cette position encliquetée, les dents 86 du pied 80 sont disposées dans l'ouverture
63 de la marche 50 et font saillie par rapport à la barrette en direction de la face
7 (figure 11).
[0078] Pour terminer cette opération d'assemblage une opération de sertissage est réalisée
à l'aide d'un outil (non représenté) adapté à s'introduire dans le boîtier du côté
de la face 7 par deux cheminées 37 (figure 10) ménagées dans le boîtier isolant de
chaque côté d'un muret central 38 et débouchant sur la face 7 pour exercer une pression
contre les surfaces 96 des dents 86 afin de les écarter l'une de l'autre comme illustré
en figure 10.
[0079] Ce sertissage permet de garantir le maintien mécanique permanent du pied de contact
80 avec la barrette 3 et améliore, en augmentant la pression de serrage avec cette
barrette, la qualité du contact électrique entre ce pied et cette barrette.
[0080] On va maintenant décrire l'opération d'enclenchement d'un bloc de jonction 1 à un
rail conducteur en Ω à l'aide des figures 15 à 18.
[0081] L'enclenchement du bloc de jonction est ici décrit dans le cas où celui-ci présente
un pied de contact. Les caractéristiques d'enclenchement relatives au boîtier isolant
seul restent les mêmes lorsque le bloc de jonction est dépourvu d'un tel pied de contact
(pas de liaison électrique au rail).
[0082] Le rail support conducteur 65 représenté sur les figures 15 à 18 est un rail profilé
utilisé couramment pour y installer des blocs de jonction. Il présente un tronçon
central 66 et deux branches 67 pliées à angle droit, les extrémités des branches 67
étant repliées à angle droit vers l'extérieur pour former deux ailes latérales 68,
la section du rail profilé présentant ainsi une forme en Ω (renversé sur les figures).
[0083] Ce rail peut être fixé (par exemple en vissant le tronçon 66) aux montants d'une
armoire électrique ou contre un support mural, le tronçon central 66 et les ailes
68 étant alors dans un plan vertical (tourné de 90° par rapport aux figures 17 et
18).
[0084] Dans un premier temps, l'opération d'enclenchement consiste à accrocher le bloc de
jonction contre l'une des ailes 68 du rail en Ω comme illustré en figure 15 en introduisant
cette aile dans l'encoche 93 de la patte d'accrochage 82 du pied de contact (représenté
sans le boîtier isolant en figure 17 pour la clarté de l'exposé) ainsi que dans le
renfoncement 20 de la patte d'accrochage 15 du boîtier isolant (figure 15).
[0085] L'étape suivante consiste à enclencher simultanément la patte d'enclenchement 83
(figure 18) du pied de contact et la patte d'enclenchement 16 (figure 16) du boîtier
isolant sur l'autre aile 68 du rail en Ω. Pour cela, l'opérateur appuie sur le bloc
de jonction contre la face 7 en direction du rail en Ω et de préférence, pour profiter
de l'effet de levier, du côté le plus éloigné de la patte 15.
[0086] Cette action entraine une déformation du bras 82 jusqu'à ce que la patte d'enclenchement
83 prenne appui par la rampe 89 du doigt 77 contre l'arête supérieure de l'aile 68
correspondante.
[0087] La rampe 89 guide ainsi le pied 80 qui se déforme jusqu'à ce que cette rampe passe
sous l'aile 68, La dent 90 venant en butée contre cette aile (figure 18).
[0088] Le bossage 78 situé au bout de la rampe 89, sous la dent 90 assure le maintien stable
du pied de contact au rail, empêchant tout risque de désenclenchement intempestif.
[0089] La grande longueur des tronçons 94 et 95 assure une flexibilité optimale pour le
bras 76 qui se déforme tout au long de cette opération.
[0090] Simultanément à l'enclenchement du pied de contact 80 sur le rail 65, la patte d'enclenchement
16 du boîtier isolant s'enclenche de façon similaire sur cette même aile, chaque dent
24 venant prendre appui par sa surface incurvée 28 (figure 15) contre l'arête supérieure
de l'aile 68 correspondante pour guider la patte 16. En réponse à cet effort, les
cloisons 25 à 27 de cette patte se déforment légèrement transversalement au rail pour
que chaque dent 24 s'engage et se referme sous cette aile par rappel élastique (figure
16).
[0091] Une fois ce bloc de jonction enclenché au rail, les opérations de connexion des câbles
peuvent être réalisées en toute sécurité comme exposé ci-dessus.
[0092] Pour un bloc de jonction qui ne présente pas un tel pied de contact, une connexion
au rail en Ω est réalisée de la même façon si ce n'est qu'un tel bloc de jonction
n'est engagé au rail que par les pattes d'accrochage et d'enclenchement du boîtier
isolant. Une telle opération permettant alors dans ce cas non pas d'assurer une liaison
électrique mais uniquement de garantir un support mécanique du bloc de jonction au
rail.
[0093] D'autres types de rails existent tels que ceux représentés en figures 19 et 20.
[0094] D'une manière générale, on a employé pour les éléments similaires les mêmes références,
mais additionnées pour chaque mode de réalisation du nombre 100.
[0095] Le rail 165 représenté en figure 19 et le rail 265 représenté en figure 20 diffèrent
du rail 65 représenté en figure 17 notamment par la hauteur et l'épaisseur de leurs
branches et de leurs ailes.
[0096] Restent constantes en raison des normes en vigueur, quelque soit le type de rail,
la distance séparant les extrémités des deux ailes et l'épaisseur de chaque aile à
son extrémité (1 mm).
[0097] La forme en V de l'encoche 93 et en particulier la distance au fond de l'encoche
séparant les deux branches du V est adaptée à coopérer avec les trois types de rail
illustrés, que les ailes de ces rails soit d'épaisseur constante (rail 65) ou que
cette épaisseur décroisse en direction du bord des ailes (rails 165 et 265).
[0098] On va maintenant décrire une cloison d'extension amovible à emboîter si besoin au
bloc de jonction pour y loger comme on le verra ci-après des embouts de câblage pouvant
faire saillie du bloc de jonction.
[0099] Cette cloison 97 (figures 21 à 23) présente deux encoches 99, deux tenons 98 et deux
nervures 96 en saillie d'un même côté de la cloison 97.
[0100] Chaque encoche 99 présente un contour semblable à celui de l'ouverture 43 du conduit
32 correspondant. Chaque encoche est ainsi délimitée par deux bords droits 99' parallèles
à la direction d'insertion du câble et un bord 99" transversal à cette direction joignant
les bords droits 99'.
[0101] Cette cloison est emboîtée au bloc de jonction 1 en disposant la cloison 97 en regard
de la face 5 du bloc de jonction 1 pour que les tenons 98 de cette cloison viennent
s'engager dans des mortaises 29 que présente le boîtier isolant 1 du bloc de jonction
(figure 22), la nervure 96 venant alors se loger au sein de la nervure 31 afin d'augmenter
la longueur des lignes de fuite du bloc de jonction.
[0102] Comme exposé ci-dessus, chaque conduit 32 du bloc de jonction présente une ouverture
43 par laquelle un embout de câblage peut faire saillie latéralement en particulier
si le plus grand diamètre de cet embout est supérieur à la distance séparant les faces
principales 5 et 6 (également appelée pas du bloc de jonction), en négligeant l'épaisseur
de la cloison 48 fermant le conduit 32 au niveau de la face 6.
[0103] En effet l'épaisseur de la cloison 48 est relativement faible si bien que l'on considère
qu'elle est une grandeur négligeable devant le pas du bloc de jonction.
[0104] On entend ici par « plus grand diamètre » celui des diamètres de l'élément de l'embout
qui présente la plus grande dimension, par exemple dans le cas de l'embout 70, le
diamètre de l'enveloppe 72.
[0105] Il est ainsi intéressant d'emboîter une cloison 97 au bloc de jonction 1 pour que
la partie de l'embout faisant saillie du bloc par l'ouverture 43 se loge dans l'ouverture
99 de cette cloison, en particulier afin de pouvoir disposer côte à côte, les uns
contres les autres plusieurs ensembles ainsi formés (figure 23) sans que ces ensembles
ne soient mutuellement gênés par les embouts de câblage voisins, chaque bloc de jonction
venant alors prendre appui, par sa face 6 non pas contre la partie saillante de l'embout
de câblage accueilli dans le bloc de jonction voisin mais contre la cloison 97 de
ce bloc voisin.
[0106] De plus les faces convexes 47, la cloison 48 et l'épaulement 48' ainsi que les bords
43' et 43" sont dimensionnés conjointement avec la cloison 97 pour garantir que, même
pour un embout de câblage présentant un plus grand diamètre égal au diamètre maximal
pouvant être reçu dans le conduit, la partie de cet embout faisant saillie du bloc
par l'ouverture 43 du conduit puisse être entièrement logé dans l'ouverture 99 de
la cloison 97 sans faire saillie de cette cloison.
[0107] Ainsi, dans l'exemple illustré le bloc de jonction présente un pas de 5 mm et les
conduits 32 sont adaptés à recevoir des embouts de câblage de plus grand diamètre
maximal égal à 6 mm, tandis que la cloison 97 présente une épaisseur de 1 mm de façon
à pouvoir loger dans chaque ouverture 99 les portions des embouts faisant saillie
du bloc et ce jusqu'au diamètre maximal de 6 mm (soit une saillie latérale maximale
d'environ 1 mm par rapport au bloc de jonction).
[0108] Un embout de plus grand diamètre supérieur à 6 mm ne peut être introduit à l'intérieur
des conduits 32, ces conduits étant conformés pour qu'un tel embout vienne en butée
contre les bords de l'ouverture 45 et empêchent ainsi son insertion.
[0109] Il a été décrit ci-dessus des embouts de câblage prévus pour former une portion d'extrémité
d'un câble. Bien entendu, une telle portion d'extrémité peut être parfaitement constituée
du câble lui-même présentant une âme conductrice rigide ou souple correspondant à
l'élément 71 de l'embout 70 et une gaine isolante correspondant à l'enveloppe 72 de
cet embout.
[0110] Lorsque le câble est souple et dépourvu d'embout, il est nécessaire, avant de l'introduire
dans le bloc de jonction, d'utiliser un outil tel que celui illustré en figure 8 afin
d'appuyer sur la branche 58 pour écarter l'arête 61 de la paroi 56 et permettre au
câble de pénétrer dans l'alvéole 54.
[0111] Dans d'autres variantes non représentées, le bloc de jonction est conçu pour recevoir
non pas deux mais au moins trois conducteurs disposés sur un ou plusieurs étages du
bloc de jonction.
[0112] De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction des circonstances, et l'on
rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.
1. Ensemble comportant un bloc de jonction (1) et une cloison amovible (97) à disposer
contre le bloc de jonction, ledit bloc comportant un boîtier isolant (2) présentant
deux faces principales (5, 6) et des faces latérales (7, 8, 9, 10) reliant lesdites
faces principales (5 , 6), boîtier dans lequel est ménagé un conduit d'introduction
(32) de la portion d'extrémité (70) d'un câble ; caractérisé en ce que le conduit d'introduction (32) présente une ouverture latérale (43) ménagée sur une
des faces principales (5) du boîtier (2), ledit conduit (32) et ladite ouverture (43)
étant conformés pour que ledit conduit admette la portion d'extrémité (70) d'un câble
jusqu'à un diamètre maximal égal à une première valeur prédéterminée, ladite portion
d'extrémité (70) du câble faisant saillie latéralement du conduit (32) par ladite
ouverture latérale (43) du conduit (32) si ledit diamètre est compris entre une seconde
valeur prédéterminée inférieure à ladite première valeur prédéterminée et ladite première
valeur prédéterminée et en ce que ladite cloison (97) présente une ouverture (99) qui forme une extension de ladite
ouverture latérale (43) dudit conduit (32), ledit conduit (32) étant ouvert latéralement
au travers de ladite ouverture (43) dudit conduit (32) puis au travers de ladite ouverture
(99) de la cloison (97), ladite cloison (97) et ladite ouverture (99) de ladite cloison
étant conformés pour que, si ledit diamètre de la portion d'extrémité (70) du câble
est compris entre ladite seconde valeur prédéterminée et ladite première valeur prédéterminée,
ladite portion d'extrémité (70) faisant saillie latéralement du conduit (32) par ladite
ouverture latérale (43) du conduit (32) se loge entièrement dans l'espace délimité
par l'ouverture (99) de ladite cloison (97).
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite ouverture (43) dudit conduit (32) est délimitée par deux bords droits (43')
sensiblement parallèles à la direction longitudinale du conduit (32).
3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que la distance séparant lesdits bords droits (43') est inférieure à ladite première
valeur prédéterminée.
4. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits bords parallèles (43') sont joints l'un à l'autre par un bord (43") transversal
à la direction longitudinale du conduit (32).
5. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit bord transversal (43") est incurvé.
6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit bord transversal (43") est le bord d'une cloison (34) fermant partiellement
latéralement ledit conduit (32) au niveau de ladite face principale (5) sur laquelle
est ménagée ladite ouverture latérale (43).
7. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit conduit (32) est fermé latéralement par une cloison (48) au niveau de la face
principale (6) opposée à celle (5) présentant ladite ouverture latérale (43).
8. Ensemble selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite cloison (48) présente un épaulement (48') en saillie vers l'intérieur du boîtier
(2).
9. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 revendication 7, caractérisé en ce que ledit conduit (32) présente deux surfaces concaves (47) en regard l'une de l'autre.
10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que la distance maximale séparant lesdites surfaces concaves (47) est sensiblement égale
à ladite première valeur prédéterminée, chaque dite surface concave (47) présentant
le même contour que la surface convexe de la portion d'extrémité (70) d'un câble de
diamètre égal à ladite première valeur prédéterminée.
11. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'ouverture (99) de ladite cloison (97) présente un contour (99', 99") semblable
à celui (43', 43") de l'ouverture (43) dudit conduit (32).
12. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ladite cloison (97) présente au moins un tenon (98) saillant adapté à être engagé
dans une mortaise (29) que comporte ledit boîtier isolant (2).
13. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ladite cloison (97) présente une épaisseur d'au moins 1 mm.