Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif correcteur coaxial multifonction permettant,
par exemple dans une pièce d'horlogerie, de sélectionner et/ou de modifier les informations
affichées sur un cadran au moyen d'un unique organe de commande.
Arrière-plan technologique
[0002] Une pièce d'horlogerie, notamment une montre-bracelet, permet à l'usager de connaître
l'heure courante, qui peut de façon connue être corrigée en exerçant traction sur
la tige de remontoir jusqu'à une position déterminée.
[0003] La montre-bracelet peut également permettre d'afficher, de modifier, ou d'enclencher
des fonctions "dérivées" de l'heure courante telles que l'indication du quantième,
le fuseau horaire, le chronographe, etc.... Pour cela la carrure doit comporter en
outre un certain nombre de boutons-poussoirs.
[0004] A titre d'exemple non limitatif, on peut citer la montre chronographe décrite dans
le document
EP 1 085 384 dont la carrure comporte deux poussoirs et une tige de remontoir pouvant occuper
trois positions.
[0005] Cela pose un certain nombre de problèmes aux constructeurs, en particulier pour assurer
à ce niveau là l'étanchéité du boîtier qui renferme le coeur de la montre, à savoir
le mouvement. La présence de poussoirs ne conduit pas non plus nécessairement à une
esthétique sobre et élégante recherchée pour les pièces d'horlogerie de milieu ou
de haut de gamme.
[0006] Le document
US 5 299 177 décrit une pièce d'horlogerie, dont un mode de réalisation est une montre-réveil
comportant un unique organe de commande extérieur sur lequel il faut effectuer beaucoup
de manipulations différentes (traction, pression, rotation, délai entre deux manipulations)
pour effectuer une correction de l'heure, une correction de l'heure d'alarme ou pour
contrôler/modifier l'état de l'alarme. Cette montre-réveil est obligatoirement pourvue
d'un circuit électronique de gestion et a comme inconvénient la complexité des manipulations
à effectuer. Sauf à avoir une excellente mémoire, l'usager est pratiquement obligé
d'avoir en permanence le mode d'emploi avec lui.
Résumé de l'invention
[0007] La présente invention vise donc à palier les inconvénients de l'art antérieur précité
en procurant un dispositif pour une pièce d'horlogerie dans laquelle plusieurs fonctions
horaires ou non horaires peuvent être activées et/ou modifiées au moyen d'un unique
organe de commande porté par la carrure, la fonction sélectionnée pouvant en outre
être clairement identifiée par l'usager. Le dispositif a été essentiellement conçu
pour un mouvement mécanique, mais peut sans difficulté être adapté à un mouvement
électro-mécanique, voire électronique.
[0008] A cet effet l'invention a pour objet un dispositif correcteur coaxial multifonction
pour pièce d'horlogerie permettant de sélectionner et/ou de modifier une fonction
déterminée au moyen d'un unique organe de commande extérieur situé sur la carrure
et permettant d'actionner le mécanisme correcteur situé à l'intérieur du boîtier.
Le dispositif comporte fondamentalement un poussoir constitué par une tête et un tube
assemblés de part et d'autre d'un bouton de commande manoeuvrable en rotation entre
deux positions extrêmes.
[0009] Le bouton de commande permet d'entraîner une tige commande dont l'extrémité comporte
un pignon d'entraînement engrenant avec la denture d'une crémaillère dont une extrémité
comporte une bascule dont le bras menant est maintenu en appui sur une portée du tube
de poussoir et dont le bras mené est positionnable par la crémaillère en regard d'un
correcteur déterminé.
[0010] Ainsi, une fois la sélection effectuée, qui peut être repérée sur la carrure ou affichée
sur le cadran, une ou plusieurs pressions sur la tête de poussoir permettent de corriger
la fonction sélectionnée.
[0011] Selon un autre mode de réalisation un peu plus complexe, la liaison entre le pignon
d'entraînement et la denture de crémaillère s'effectue par l'intermédiaire d'un pignon
coulant manoeuvrable de façon connue par une tirette et une bascule lorsqu'on exerce
une traction sur le bouton de commande. Ce mode de réalisation permet par exemple
d'effectuer le remontage du ressort de barillet d'un mouvement mécanique, sans avoir
pour autant un autre organe de commande sur la carrure.
Brève description des dessins
[0012] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description
suivante de divers modes de réalisation, donnés à titre illustratif et non limitatif,
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation partielle en perspective d'un dispositif correcteur
selon l'invention;
- la figure 2 représente en vue de dessus le mécanisme de correction en position "sélection
d'une fonction", selon un premier mode de réalisation;
- la figure 3 correspond à la figure 2, en position "activation d'une fonction";
- la figure 4 représente en vue de dessus le mécanisme de la figure 3 pour l'activation
d'une autre fonction, selon un deuxième mode de réalisation;
- la figure 5 correspond à la figure 4 en vue de dessus;
- la figure 6 est une vue éclatée en perspective du dispositif de commande selon le
premier mode de réalisation;
- la figure 7 est une représentation en perspective du poussoir assemblé, et
- la figure 8 est une vue éclatée en perspective du dispositif de commande selon le
deuxième mode de réalisation.
Description détaillée de l'invention
[0013] A la figure 1, on a représenté une portion de carrure 3 d'une pièce d'horlogerie,
telle qu'une montre-bracelet permettant d'afficher l'heure courante, ainsi que d'autres
informations liées ou non à l'écoulement du temps. Comme on le voit, la carrure 3
comporte un unique organe de commande extérieur 1, constitué par un poussoir 10 et
par un bouton de commande 15 pouvant être manoeuvré au moins en rotation à débattement
contrôlé au moyen d'une couronne cannelée 17, ces deux éléments étant assemblés de
façon coaxiale. Dans ce mode de réalisation, le bouton de commande 15 comporte un
index 7 qui vient se positionner en face repères 5 de la carrure 3 pour permettre
à l'usager de connaître quelle fonction il a sélectionnée. Ces repères 5 peuvent être
de simples marques sur la carrure, ou correspondre à un pictogramme ou à un sigle
indiquant plus clairement la fonction sélectionnée. L'un de ces repères 5a correspond
de préférence à une position neutre dans laquelle aucune fonction n'est sélectionnée,
en permettant ainsi d'éviter une correction non souhaitée par pression accidentelle
sur le poussoir. Dans l'exemple représenté, trois fonctions sont sélectionnables,
telles que la mise à l'heure, la correction de quantième, ou la sélection de la fonction
chronographe. Il est bien évident qu'on peut avoir plus ou moins de trois fonctions
sélectionnables, selon le choix du constructeur ou les complications de la montre.
[0014] Selon une variante non représentée, mais dont la construction est à la portée de
l'homme de l'art, l'affichage de la fonction sélectionnée peut être effectué de façon
équivalente au moyen d'une aiguille se déplaçant dans un guichet du cadran, ladite
aiguille étant entraînée directement ou indirectement par un pignon en prise avec
une crémaillère du mécanisme, ce qu'on comprendra mieux avec la description qui suit.
[0015] Cet affichage sur le cadran peut également être effectué au moyen d'un autre type
d'indicateur ayant une liaison cinématique avec la tige de commande (25) ou avec la
crémaillère (35)
En se référant maintenant aux figures 2, 3, 6 et 7 on décrit ci-après plus en détails
un premier mode de réalisation. La figure 2 est une vue de dessus limitée au mécanisme
lorsqu'on a effectué par rotation du bouton de commande 15 au moyen de la couronne
cannellée 17 la sélection d'un correcteur déterminé 9a. La rotation du bouton de commande
15 entraîne une tige de commande 25 sur laquelle est fixé un pignon d'entraînement
29 à dents de chant qui engrène avec la denture 37 d'une crémaillère 35 constituée
par une plaquette allongée 36. Le débattement de la crémaillère 35 entre deux positions
extrêmes est contrôlé par deux ouvertures oblongues 41 traversées par deux vis 39
vissées dans la platine ou dans un pont du mouvement.
La denture 37 de la crémaillère 35, permettant le débattement entre ces deux positions
extrêmes, peut être prolongée pour entraîner un pignon permettant l'affichage de la
fonction sélectionnée directement sur le cadran. Il est bien évident que la denture
d'entraînement dudit pignon pourrait être située à un tout autre endroit de la crémaillère
35.
[0016] Une bascule 45 est pivotée sur une extrémité de la crémaillère 35 au moyen d'une
vis 48 fixée dans la plaquette 36. La bascule 45 comporte un bras menant 49 et un
bras mené 51 entre lesquels se trouve un point de pivotement 47, la bascule ayant
dans cet exemple une forme générale en U, bien que d'autres formes soient possibles.
Le bras menant 49 est maintenu en appui sur la portée interne 14 du poussoir 10 au
moyen d'un ressort (non représenté), qui peut être par exemple un ressort hélicoïdal
de torsion disposé au niveau de la vis de fixation 48 de la bascule 45. La tête du
bras mené 51, qui comporte une portion terminale 52 recourbée vers l'extérieur, est
maintenu en regard du correcteur sélectionné 9a par coopération de crans 43 formés,
dans cet exemple, sur un bord de la plaquette 36 opposé à celui comportant la denture
de crémaillère 37, et d'un sautoir 38 comportant un bec 40 pouvant s'engager dans
un cran 43. Il est bien évident que l'homme de métier peut concevoir un autre dispositif
d'immobilisation de la crémaillère 35, sans sortir du cadre de la présente invention.
[0017] Une fois la fonction sélectionnée, une pression, ou une série de pressions, sur le
poussoir, comme représenté à la figure 3, fait pivoter la bascule 45 de façon à ce
que le bras mené 51 vienne activer ladite fonction.
[0018] La vue éclatée en perspective de la figure 6, dans laquelle les mêmes références
sont utilisées, permet de mieux comprendre l'assemblage du dispositif selon l'invention,
ainsi que d'autres détails de construction, en particulier au niveau de l'organe de
commande extérieur 1 et de sa liaison mécanique avec la crémaillère 35.
[0019] Le poussoir 10 est constitué par deux éléments séparés, à savoir une tête 11 et un
tube 13 destinés à être montés de part et d'autre du bouton de commande 15 en étant
ensuite assemblés mécaniquement au moyen d'ailettes 12 venant de matière avec l'un
ou l'autre des éléments 11, 13, ou constituant des pièces séparées. Cet assemblage
peut être effectué par tout moyen connu de l'homme de l'art tel qu'un clipsage ou
un montage à baïonnette. La figure 7 représente ces deux éléments, tels qu'ils seraient
assemblés avant montage.
[0020] Pour que l'assemblage des deux éléments 11, 13 soit possible le bouton de commande
15 comporte vers l'extérieur un évidemment circulaire 19 fermé par un fond 21 destiné
à recevoir la tête de poussoir 11 et à en permettre le débattement radial par pressions
sur la tête 11.
[0021] Le fond 21 comporte deux lumières annulaires 22 permettant le passage des ailettes
de liaison 12. L'ouverture angulaire des lumières 22 et des ailettes 12 est prévue
de façon à ce que le bouton de commande 15 puisse être manoeuvré en rotation pour
entraîner la crémaillère 35 entre ses deux positions extrêmes, sans agir sur le poussoir
10. Ces ouvertures angulaires sont prévues pour permettre un débattement angulaire
du bouton de commande 15 d'environ 40°.
[0022] Le bouton poussoir 15 comporte en outre un organe de jonction 23 permettant à la
fois le positionnement axial du tube de poussoir 13 et la liaison anti-rotation avec
l'extrémité 26 de la tige de commande 25. Cette liaison peut être effectuée par tout
moyen connu de l'homme de l'art, tel qu'un assemblage de type "frein-filet". Sur l'autre
extrémité 27 est monté de la même façon un pignon d'entraînement 29. On observera
que, dans ce mode de réalisation, la tige de commande 25 peut venir de matière avec
l'organe de jonction 23.
[0023] Sur la figure 6 on peut également voir que les bras 49, 51 de la bascule 45 comportent
des surépaisseurs 49a, 51 a permettant un contact sécurisé avec respectivement la
portée 14 du poussoir 10 et les correcteurs 9.
[0024] Les figures 4, 5 et 8 représentent un deuxième mode de réalisation qui diffère du
mode de réalisation qui vient d'être décrit essentiellement en ce qui concerne la
liaison entre la crémaillère 35 et l'organe de commande 1.
[0025] Cette liaison est une adaptation du mécanisme bien connu d'une tige de remontoir/mise
à l'heure au moyen d'un pignon coulant 30 par traction et manipulation de la couronne.
A cet effet la tige de commande 25 comporte dans sa partie 27 orientée vers la crémaillère
35 une portion 27a de section carrée, et dans son autre partie 26 une gorge annulaire
28 dans laquelle vient s'engager le bras d'une tirette (non représentée).
[0026] Le pignon d'entraînement 29 est monté à libre rotation sur une partie cylindrique
comprise entre la section carrée 27a et la partie 26 assurant la jonction avec le
bouton de commande 15.
[0027] Le pignon d'entraînement 29 comporte comme précédemment une denture de chant 29a,
mais il comporte en outre une denture annulaire en créneaux 29b prévue pour engrener
avec une denture correspondante 34b du pignon coulant 30.
[0028] Le pignon coulant 30 comporte de façon connue une gorge annulaire 32 dans laquelle
vient s'engager un bras de la bascule (non représenté), et à son autre extrémité une
denture Breguet 34a, permettant d'entraîner un autre mobile du mouvement..
[0029] En position "sélection de fonction", le pignon 29 est entraîné indirectement par
le pignon coulant 30, l'ensemble étant maintenu engréné par le ressort de la bascule
45. Lorsqu'on exerce une traction sur le bouton de commande 15, les dentures 29b et
34b sont désolidarisées et le dispositif bascule / tirette permet, par déplacement
du pignon coulant 30, à la denture 34a d'engrener avec un autre mobile de la chaîne
cinématique du mouvement horloger, par exemple pour remonter le ressort de barillet
d'un mouvement mécanique, pour une mise à l'heure, ou pour toute autre fonction.
[0030] La description précédente donne à titre d'exemples deux modes de réalisation d'un
dispositif correcteur coaxial multifonction pour une pièce d'horlogerie. Il est bien
évident que l'homme de métier peut, sans sortir du cadre de la présente invention,
concevoir d'autres variantes de réalisation, par exemple au niveau de la liaison mécanique
entre le bouton de commande 15 et la tige de commande 25 à travers le poussoir 10.
1. Dispositif correcteur coaxial multifonction pour pièce d'horlogerie permettant de
sélectionner, et/ou de modifier une fonction déterminée au moyen d'un unique organe
de commande extérieur (1) situé sur la carrure (3),
caractérisé en ce qu'il comporte :
- un poussoir (10) comportant une tête (11) et un tube (13);
- un bouton de commande (15) à couronne cannelée (17) comportant vers l'extérieur
un évidemment circulaire (19) fermé par un fond (21)
- une tige de commande (25) solidaire du bouton de commande (15);
- un pignon d'entraînement (29), à denture de chant (29a) solidaire directement ou
indirectement de la tige de commande (25) par son extrémité (27);
- une crémaillère (35) comportant une denture (37) qui engrène avec le pignon d'entraînement
(29), et
- une bascule (45), ayant un point de pivotement (47) sur la crémaillère (35), comportant
un bras menant (49) et un bras mené (51)
et
en ce qu'une rotation du bouton de commande (15), en provocant le déplacement de la crémaillère
(35), positionne l'extrémité du bras mené (51) de la bascule (45) en regard d'un correcteur
de fonction (9), et une ou plusieurs pressions sur le poussoir (10) permettent d'activer
et/ou de modifier la fonction sélectionnée.
2. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tête (11) et le tube (13) de poussoir (10) sont formés par deux pièces séparées,
assemblées de part et d'autre du bouton de commande (15) au moyen d'ailettes (12)
traversant des lumières (22) pratiquées dans le fond (21) de l'évidemment (19) du
bouton de commande (15).
3. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'un tube cylindrique (23) est solidarisé au fond (21) de l'évidemment (19) pour former
l'organe de liaison avec la tige de commande (25).
4. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le pignon d'entraînement (29) est fixé et immobilisé en rotation sur la tige de commande
(25).
5. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige de commande (25) a une partie de son extrémité (27) pourvue d'une section
carrée (27a), l'autre extrémité (26) comportant une gorge de tirette (28), et en ce que le pignon d'entraînement (29), monté à libre rotation entre les extrémités (26, 27),
comporte en outre une denture annulaire en créneaux (29b) pouvant engrener avec une
denture correspondante (34b) d'un pignon coulant (30) comportant une gorge de manoeuvre
(32) par une bascule.
6. Dispositif correcteur selon la revendication 5, caractérisé en ce que le pignon coulant (30) comporte une deuxième denture Breguet (34a) permettant d'engrener
avec une roue de remontage, mise à l'heure, ou autre, lorsqu'on exerce une traction
sur le bouton de commande (15)
7. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la crémaillère (35) a la forme d'une plaquette allongée (36) dont le débattement
est contrôlé au moyen de deux vis (39) vissées dans une platine ou un pont à travers
des ouvertures oblongues (41) de la plaquette (36).
8. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la crémaillère (35) comporte en outre des crans (43) dans lesquels vient s'engager
le bec (40) d'un sautoir (38) pour maintenir la crémaillère (35) dans une position
sélectionnée au moyen du bouton de commande (15).
9. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bascule (45) a une forme en U, le bras menant (49) étant maintenu en appui sur
une portée (14) du tube (13) de poussoir (10) par un moyen élastique et le bras mené
(51) ayant une partie terminale recourbée (52) vers l'extérieur.
10. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la carrure (3) comporte en outre des repères (5) en face desquels vient se positionner
un index (7) solidaire du bouton de commande (15).
11. Dispositif correcteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la position de correction sélectionnée par le bouton de commande est affichée sur
le cadran au moyen d'une aiguille se déplaçant dans un guichet ou d'un autre type
d'indicateur ayant une liaison cinématique avec la tige de commande (25) ou avec la
crémaillère (35).
12. Pièce d'horlogerie contenant un mouvement mécanique, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif correcteur selon l'une quelconque des revendications 1
à 11.