[0001] La présente invention concerne les engins de glisse. Elle concerne notamment les
engins de glisse qui consistent en une paire de planches de glisse indépendantes l'une
de l'autre et qui sont chacune fixée à l'un des pieds de l'utilisateur.
[0002] De tels engins de glisse sont connus et sont généralement appelés skis. Il existe
une multitude de skis adaptés pour la pratique sur neige, tels que les skis alpins,
les skis de fond, les skis de saut, les skis courts, etc... .Il existe également des
skis adaptés pour la pratique sur l'eau, tels que des skis nautiques. Tous les skis
ont en commun d'avoir une forme allongée selon un axe longitudinal, et de prévoir
des moyens participant à la fixation d'un pied sur ledit ski. Ces moyens participant
à la fixation d'un pied sur le ski sont placés dans une zone centrale du ski et assurent
une fixation du pied dans l'axe longitudinal du ski. Tous les skis ont également en
commun le fait d'être utilisés pour glisser dans une direction donnée D, l'axe de
la glisse, qui est parallèle à l'axe longitudinal du ski. Pour aller en ligne droite
l'utilisateur garde ses skis bien à plat en maintenant ses appuis au centre du ski
; pour tourner à gauche, il déplace ses appuis sur le côté gauche du ski en appuyant
sur 1a carre gauche, et pour aller à droite, il déplace ses appuis sur la carre droite
du ski. Typiquement, pour pouvoir enchaîner les virages, le skieur va passer successivement
d'une carre à l'autre par des appuis latéraux. En utilisant les articulations des
chevilles, des genoux, des hanches et de la colonne vertébrale, l'utilisateur peut
facilement modifier ses appuis, et les faire passer d'avant en arrière, et vice versa,
et ce tout en gardant son équilibre. En revanche, le corps humain n'est pas prévu
pour des flexions latérales. Les chevilles, les genoux et la colonne vertébrale n'offrent
qu'une très petite amplitude de flexion sur les côtés. Si bien que, pour faire passer
ses appuis de gauche à droite, respectivement de droite à gauche, le skieur alpin
engage tout son corps vers la droite, respectivement vers la gauche. Ce faisant, il
se place en déséquilibre latéral. C'est pourquoi, deux bâtons sont nécessaires à l'équilibre
d'un skieur, et qu'il peut lui être plus facile de tourner lorsqu'il a une vitesse
importante.
[0003] Ces dernières années ont vu l'apparition de skis alpins plus courts qu'ils ne l'étaient
auparavant. Pour garantir au skieur une portance suffisante, les skis ont conjointement
eu tendance à s'élargir. La limite à l'élargissement d'un ski alpin est directement
liée au fait que plus le ski est large, plus il sera difficile de le faire tourner.
En effet, comme le pied du skieur est placé, transversalement, au milieu du ski et
que le skieur doit déplacer ses appuis sur la carre intérieure au virage, avec un
ski plus large, le bras de levier, sensiblement égal à la moitié de la largeur, est
plus important, et les efforts nécessaires pour mettre le ski sur la carre augmentent.
En pratique, on ne recommande pas l'utilisation de skis alpins larges aux petits gabarits,
ni aux personnes peu sportives.
[0004] L'invention a pour but de fournir un engin de glisse qui remédie aux inconvénients
de l'art antérieur. L'invention a notamment pour but de fournir un nouvel engin de
glisse qui correspond mieux à la morphologie humaine.
[0005] Un autre but de l'invention, est de fournir un nouvel engin de glisse, qui permette
une utilisation plus aisée et plus accessible de planches de glisses larges.
[0006] L'invention a également pour but de fournir un nouvel engin de glisse qui garantisse
un meilleur équilibre à l'utilisateur et ce même à petite vitesse.
[0007] Le but de l'invention est atteint par la fourniture d'une paire de planches de glisse,
destinée à être utilisée ensemble, sans liaison l'une avec l'autre, par un utilisateur
pour glisser dans une direction de glisse, D, ladite paire de planches comprenant
une première planche, laquelle présente une forme allongée selon un premier axe longitudinal
et dispose de premiers moyens participants à la fixation du pied gauche dudit utilisateur
à ladite première planche selon un premier axe de fixation ; ladite paire de planches
comprenant également une deuxième planche, laquelle présente une forme allongée selon
un deuxième axe longitudinal et dispose de deuxièmes moyens participants à la fixation
du pied droit dudit utilisateur à ladite deuxième planche selon un deuxième axe de
fixation ; caractérisée en ce que le premier axe de fixation fait avec le premier
axe longitudinal un premier angle, β1, en ce que le deuxième axe de fixation fait
avec le deuxième axe longitudinal un deuxième angle, β2, en ce que l'angle β1 et l'angle
β2 sont orientés dans le même sens; et en ce que, l'un, au moins desdits angles β1
et β2, est non nul.
[0008] De préférence, l'angle β1 et l'angle β2 ont une valeur comprise entre 0° et 30°.
[0009] Dans un mode de réalisation de l'invention, l'angle β1 et l'angle β2 sont orientés
dans le sens des aiguilles d'une montre.
[0010] Dans un autre mode de réalisation de l'invention, l'angle β1 et l'angle β2 sont orientés
dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
[0011] Avantageusement, les planches de glisse selon l'invention sont larges, et ce même
au niveau du patin, c'est-à-dire de la zone où sont placés les pieds de l'utilisateur.
[0012] De préférence, les planches de glisse selon l'invention comportent des lignes de
cote décalées, c'est-à-dire que le « creux » de la ligne de cote gauche et le « creux
» de la ligne de cote droite ne sont pas placés, longitudinalement, au même niveau.
Un des moyens d'obtenir cet effet est de décaler entièrement toute la carre droite
par rapport à la carre gauche.
[0013] D'ailleurs, dans un mode de réalisation de l'invention, le contour de chacune des
planches de glisse est défini par une courbe fermée passant, d'une part, par un point
spatule gauche et un point spatule droit, tous deux placés au niveau de la spatule
et d'autre part, par un point talon gauche et un point talon droit, tous deux placés
au niveau du talon ; les dits points étant en outre définis par le fait qu'ils constituent
des points d'inversion de concavité/convexité du contour et par le fait que dans la
portion du contour joignant le point spatule gauche et le point talon gauche, appelée
ligne de cote gauche, respectivement dans la portion du contour joignant le point
spatule droit et le point talon droit, appelée ligne de cote droite, le contour est
toujours concave ; ladite planche de glisse étant caractérisée en ce que la droite
passant par le point spatule gauche et le point spatule droit fait avec ledit premier
axe longitudinal un angle δs dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens
inverse des aiguilles d'une montre qui n'est pas égal à 90° et en ce que la droite
passant le point talon gauche et le point talon droit fait avec ledit premier axe
longitudinal un angle δt orienté dans le même sens que δs qui n'est pas égal à 90°.
[0014] La paire de planches de glisse selon l'invention peut être utilisée sur neige ou
sur l'eau.
[0015] Les moyens participant à la fixation du pied gauche et du pied droit peuvent comprendre,
des inserts filetés ancrés dans les planches de glisse ou bien une interface fixée
sur chacune desdites planche de glisse ; ladite interface étant prévue pour recevoir
des moyens de retenue d'une chaussure de sport. Ces moyens participant à la fixation
peuvent également comprendre un dispositif chaussant prévu pour recevoir le pied gauche
ou le pied droit. Ces moyens peuvent également comprendre une sangle prévue pour recevoir
le pied droit ou le pied gauche.
[0016] Alors qu'avec une paire de skis alpin de l'art antérieur, pour effectuer des virages
successifs, le skieur passe successivement d'une carre à l'autre par des appuis latéraux,
avec le nouvel engin de glisse selon l'invention, le passage successif d'une carre
à l'autre se fait par des appuis avant et arrière. Ainsi, les articulations des genoux,
des chevilles et des hanches vont travailler dans des directions qui leur correspondent
mieux, morphologiquement.
[0017] Les pieds de l'utilisateur ne se trouvent pas dans l'axe des planches, ou axe de
la glisse droite. Ils font un angle de façon que les talons se trouvent le plus proche
d'une des carres et que les orteils se trouvent le plus proche de l'autre carre. L'angle
que fait l'axe de la glisse avec l'axe du pied est compris entre 5° et 30°.
[0018] De préférence, les deux planches de glisse sont larges avec une largeur au niveau
de la fixation des pieds qui est comprise entre 120 mm et 160 mm.
[0019] Bien que les planches de glisse soient larges, elles sont faciles à manoeuvrer. En
effet, du fait du placement des pieds selon un angle non nul, il y a toujours soit
les orteils, soit les talons qui se trouvent à proximité des carres intérieures au
virage. Pour faire une comparaison, une paire de planches de glisse selon l'invention
sera beaucoup plus facile à manoeuvrer, et donc beaucoup plus accessible à tous types
d'utilisateur, qu'une paire de skis de largeur au patin égale.
[0020] L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description et du dessin qui l'accompagne
dans lequel :
- La figure 1 est une vue de dessus d'une paire de skis selon l'art antérieur.
- La figure 2 est une vue de dessus d'une planche de glisse d'un engin selon l'invention.
- La figure 3 est une vue de dessus d'une paire de planches de glisse selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention.
- La figure 4 est une vue d'une paire de planches de glisse selon un troisième mode
de réalisation de l'invention.
[0021] La figure 1 décrit une paire de skis selon l'art antérieur. Chacun des skis a une
forme allongée selon un axe longitudinal qui est parallèle à la direction de glisse,
D. Le contour de chaque ski est défini comme une courbe fermée qui possède les caractéristiques
suivantes. Au niveau de l'extrémité avant, la ligne de largeur maximale mesurée transversalement
à l'axe longitudinal réalise la séparation entre la spatule et le corps du ski. Au
niveau de l'extrémité arrière du ski, la ligne de largeur maximale mesurée transversalement
à l'axe longitudinal réalise la séparation entre le talon et le corps de ski. La géométrie
du contour du corps du ski, c'est-à-dire de la portion délimitée par la ligne de largeur
maximale avant et la ligne de largeur maximale arrière, joue un rôle très important
dans le comportement du ski. La partie gauche de ce contour est appelée ligne de cote
gauche, et la partie droite, ligne de cote droite. En règle générale, et notamment
pour une utilisation sur piste, la ligne de cote gauche et la ligne de cote droite
sont concaves. D'autre part, bien qu'il ait existé des skis dits asymétriques, la
plupart du temps, la ligne de cote gauche et la ligne de cote droite sont symétriques
par rapport à l'axe longitudinal. De plus, même dans le cas où la paire de skis comprend
un ski droit et un ski gauche différent l'un de l'autre, les skis droit et gauche
des paires de ski connus de l'art antérieur sont toujours symétrique par rapport à
un plan de symétrie, P. Lorsque la paire de skis est posée sur le sol, ce plan de
symétrie, P, est un plan vertical qui contient la direction de glisse.
[0022] Pour pouvoir être utilisés, les skis sont équipés de moyens de retenue de chaussures,
lesquels sont fixés sur les skis au niveau du patin, c'est-à-dire au niveau de la
zone de largeur minimale du ski. En règle générale, pour chaque ski, il est défini
une ligne transversale, appelée ligne « milieu de chaussure », MC, qui est situé à
proximité de la ligne de largeur minimale du ski. Le positionnement des moyens de
retenue des chaussures par rapport au ski est tel que, lorsque la chaussure est en
place sur le ski, le milieu effectif de la chaussure, se trouve à proximité de la
ligne « milieu de chaussure » MC.
[0023] D'autre part, les moyens de retenue de chaussure sont placés de telle façon que le
pied de l'utilisateur soit placé dans la direction de la glisse. Il peut exister des
moyens de retenue de chaussure sur un ski qui comportent des dispositifs permettant
de faire varier l'angle du pied de l'utilisateur par rapport à l'axe longitudinal
du ski. Cependant, ces dispositifs sont conçus pour améliorer le confort du skieur
dans le cas où ce dernier présente des déformations articulaires, par exemple lorsqu'il
a les pieds qui font, l'un par rapport à l'autre, un angle particulièrement important.
De plus, le réglage de ces dispositifs assure que la position de pied droit est symétrique
de la position du pied gauche par rapport au plan de symétrie, P.
[0024] Les carres du ski sont les arêtes inférieures du ski le long des lignes de cote gauche
et droite. Lorsqu'il tourne, l'utilisateur prend appui sur les carres intérieures
au virage, c'est-à-dire les carres gauche de chacun des skis pour un virage à gauche
et les carres droit pour un virage à droite.
[0025] La figure 2 décrit en vue de dessus, une planche de glisse selon un premier mode
de réalisation de l'invention. La géométrie du contour de la planche de glisse est
définie par une courbe fermée. Cette courbe passe au moins par quatre points d'inflexion.
Deux de ces points d'inflexion sont situés à proximité de l'extrémité avant du ski,
il s'agit du point spatule gauche 11 et du point spatule droit 12. Deux autres points
d'inflexion sont situés à proximité de l'extrémité arrière du ski, il s'agit du point
talon gauche 13 et du point talon droit 14. Le positionnement de ces points est tel
que entre le point spatule gauche 11 et le point talon gauche 13, d'une part, et entre
le point spatule droit 12 et le point talon droit 14, d'autre part, il n'y ait pas
d'autre point d'inflexion. En d'autres termes, entre le point spatule gauche 11 et
le point talon gauche 13, respectivement entre le point spatule droit 12 et le point
talon droit 14, il n'y a pas changement de la concavité / convexité de la courbe.
En l'occurrence, dans le mode de réalisation décrit à la figure 2, la courbe entre
le point spatule gauche 11 et le point talon gauche 13, respectivement entre le point
spatule droit 12 et le point talon droit 14, est toujours concave.
[0026] La portion du contour de la planche de glisse qui relie le point spatule gauche 11
au point talon gauche 13 est appelée ligne de cote gauche 15. La portion du contour
qui relie le point spatule droit 12 au point talon droit 14 est appelé ligne de cote
droite 16. Comme pour la plupart des skis destinés à une pratique sur neige, la ligne
de cote gauche et la ligne de cote droite sont concaves. La concavité des lignes de
cote gauche et droite n'est pas nécessairement constante le long de la ligne de droite,
mais pour assurer un comportement sain des planches de glisse, si la concavité évolue,
elle évolue régulièrement.
[0027] La portion du contour de la planche de glisse qui relie le point spatule gauche au
point spatule droit délimite le contour de la spatule 7. La portion du contour de
la planche de glisse qui relie le point talon gauche au point talon droit délimite
le contour du talon 8. La forme des contours de la spatule et du talon peut prendre
toute forme possible.
[0028] La droite d'extrémité avant 18 est la droite qui passe par le point spatule gauche
11 et le point spatule droit 12. Cette droite 18 fait avec l'axe longitudinal un angle
δs. La droite d'extrémité arrière 19 est la droite qui passe par le point talon gauche
13 et le point talon droit 14. Cette droite 19 fait avec l'axe longitudinal un angle
δt. L'angle δs et l'angle δt sont tous les deux différents de 90°. Ces angles peuvent
être égaux ou non. En revanche, ces angles sont de toute façon orientés dans le même
sens. Dans le mode de réalisation décrit à la figure 2, l'angle δs est orienté suivant
le sens contraire des aiguilles d'une montre, il a une valeur comprise entre 5° et
85°. L'angle δt est également orienté dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
et il a une valeur sensiblement égale à δs.
[0029] Du fait que les angles δs et δt sont différents de 90°, et du fait que ces angles
sont orientés dans la même direction il s'opère un décalage de la ligne de cote droite
16 par rapport à la ligne de cote gauche 15. Il s'agit là d'une révolution par rapport
à tous les skis existants actuellement. Le décalage avant des lignes de cote, Dav,
se calcule en fonction de l'angle δs et en fonction de la largeur de la planche de
glisse. Plus exactement, le décalage avant de la ligne de cote, Dav, est égal à la
somme de la demi-largeur de la planche de glisse au niveau du point spatule gauche
11, Lsg, et de la demi-largeur de la planche de glisse au niveau du point spatule
droit 12, Lsd, le tout divisé par la tangente de l'angle δs.

[0030] De la même façon, il est défini un décalage arrière des lignes de cote, Dar. Le décalage
arrière des lignes de cote est égal à la somme des demi-largeurs de la planche de
glisse au niveau du point talon gauche 13, Ltg, et du point talon droit 14, Ltd, le
tout divisé par la tangente de l'angle δt.

[0031] On notera que la demi-largeur de la planche de glisse au niveau du point spatule
gauche 11, Lsg, et la demi-largeur de la planche de glisse au niveau du point spatule
droit 12, Lsd, sont respectivement les demi-largeurs maximales de la planche de glisse
au niveau de son extrémité avant, du côté gauche et du côté droit. Pareillement, les
demi-largeurs de la planche de glisse au niveau du point talon gauche 13, Ltg, et
du point talon droit 14, Ltd, sont respectivement les demi-largeurs maximales de la
planche de glisse au niveau de son extrémité arrière, du côté gauche et du côté droit.
[0032] Sur le côté gauche de la planche, entre la demi-largeur maximale de la planche de
glisse au niveau de son extrémité avant et la demi-largeur maximale de la planche
de glisse au niveau de son extrémité arrière, il existe une demi-largeur gauche minimale,
Lgm. De même, sur le côté droit, entre la demi-largeur maximale de la planche de glisse
au niveau de son extrémité avant et la demi-largeur maximale de la planche de glisse
au niveau de son extrémité arrière, il existe une demi-largeur droite minimale, Ldm.
[0033] La ligne où trouve la demi-largeur gauche minimale, Lgm, correspond au « creux »
de la ligne de cote gauche. De même, la ligne où se trouve la demi-largeur droite
minimale, Ldm, correspond au creux de la ligne de cote droite. Longitudinalement,
le « creux » de la ligne de cote gauche se trouve plus en avant que le « creux » de
la ligne de cote droite.
[0034] De préférence, les deux planches de glisse sont larges avec une largeur au niveau
de la fixation des pieds qui est comprise entre 120 mm et 160 mm. En règle générale,
la largeur au niveau de la fixation des pieds est légèrement supérieure à la somme
de la demi-largeur gauche minimale, Lgm, et de la demi-largeur droite minimale, Ldm.
[0035] La longueur de chacune des planches de glisse peut être comprise entre 900 mm et
1700 mm, on obtient de bon résultats avec des longueurs comprises entre 1300 mm et
1500 mm.
[0036] La figure 3 décrit une paire de planches de glisse selon un deuxième mode de réalisation
de l'invention, il s'agit d'une paire de planches de glisse pour « regular » 1. La
paire de planches de glisse 1 comprend une première planche de glisse 3 destinée à
être fixée au pied gauche de l'utilisateur et une deuxième planche de glisse 4 destinée
à être fixée au pied droit de l'utilisateur. La première planche de glisse 3 a une
forme allongée selon un premier axe longitudinal 5, lequel se trouve être parallèle
à la direction de glisse, D, lorsque l'engin de glisse est utilisé. Elle se décompose
principalement en trois parties, une spatule à l'extrémité avant de la planche de
glisse 3, un talon 8 à l'extrémité arrière et un corps 9 entre la spatule 7 et le
talon 8.
[0037] Tout ce qui a été décrit pour la planche de glisse décrite à la figure 2 s'applique
également à la première planche de glisse présentée à la figure 3 et ne sera pas repris
dans la suite de l'exposé. La première planche de glisse de la figure 3 se particularise
de la planche de glisse de la figure 2 par le fait que l'angle δs et l'angle δt sont
égaux et en ce que le contour de la spatule et celui du talon sont différents.
[0038] La deuxième planche de glisse 4 a une forme allongée selon un deuxième axe longitudinal
6, lequel se trouve être parallèle à la direction de glisse, D, lorsque la paire de
planches de glisse 1 est utilisée. Pour le reste, la deuxième planche de glisse 4
est identique à la première planche de glisse 3, et tout ce qui sera dit par la suite
pour la première planche de glisse 3 vaut également pour la deuxième planche de glisse
4, sauf précision contraire.
[0039] La première planche de glisse comprend également des moyens participant à la fixation
du pied gauche de l'utilisateur à ladite première planche. Ces moyens sont constitués
par une pluralité d'inserts filetés fixés à l'intérieur de la planche de glisse. Ces
inserts 17 sont mis en place lors de la fabrication de la planche de glisse. Avant
l'utilisation de la planche de glisse il suffit de monter des éléments de retenue
sur ces inserts. Conformément à l'invention les moyens participant à la fixation du
pied gauche de l'utilisateur à 1a première planche de glisse 3, sont tels qu'ils permettent
la fixation du pied gauche de l'utilisateur selon un premier axe de fixation 20 qui
fait avec le premier axe longitudinal 5 un angle β1 qui est non nul et qui est orienté
dans le sens des aiguilles d'une montre. En pratique, l'angle β1 est compris entre
0 et 30°, et plus particulièrement entre 5 et 30°. Dans l'exemple décrit à la figure
3, l'angle β1 est égal à 12°.
[0040] De façon similaire, des inserts 17 sont également ancrés dans la deuxième planche
de glisse 4, et ils permettent la fixation de moyens de retenue d'une chaussure. Comme
pour la première planche de glisse 3, ces inserts 17 sont positionnés de telle façon
que le pied droit de l'utilisateur soit fixé à la deuxième planche de glisse 4 selon
un deuxième axe de fixation 21 qui fait avec le deuxième axe longitudinal 6 un angle
β2 qui est non nul et orienté dans le sens des aiguilles d'une montre. En pratique,
l'angle β2 est compris entre 0 et 30°, et plus particulièrement entre 5 et 30°. Dans
l'exemple décrit à la figure 3, l'angle β2 est égal à 12°.
[0041] Les inserts 17, peuvent recevoir n'importe quels moyens de retenue de chaussure.
On utilisera notamment les fixations de sécurité qui sont courantes dans le ski alpin
actuellement. On pourra également prendre des fixations différentes, par exemple,
de télémark, de randonnée nordique, de ski alpinisme, de ski de fond, des fixations
à prise centrale et éventuellement des fixations non déclenchables dans le cas où
les planches de glisse sont de petite longueur.
[0042] La figure 3 décrit la paire de planches de glisse « regular » 1 dans sa position
d'utilisation, c'est-à-dire en respectant la position relative de la première et de
la deuxième planche de glisse l'une par rapport à l'autre, lorsque l'engin glisse
en ligne droite.
[0043] Lorsqu'une personne doit se placer instinctivement dans une position de fente avant,
c'est-à-dire avec un pied devant l'autre, on remarque qu'elle va naturellement choisir
soit de garder plus souvent le pied droit à l'arrière, soit de garder plus souvent
le pied gauche à l'arrière. La position qu'elle privilégie est celle où elle se sent
le plus confortable. On dit d'elle, qu'elle est « regular » lorsque son pied gauche
est en arrière et « goofy » lorsque son pied droit est à l'avant.
[0044] La paire de planches de glisse « regular » 1, est particulièrement destinée aux utilisateurs
« regular ».
[0045] Lorsqu'il glisse en ligne droite avec une paire de planches de glisse selon l'invention,
l'utilisateur « regular » maintient ses deux pieds séparés, l'un de l'autre, d'une
distance à sa convenance. Le décalage des pieds, l'un par rapport à l'autre, est fonction
d'une multitude de facteurs, par exemple, de la hauteur de l'utilisateur, de sa vitesse,
de son niveau technique, et aussi des conditions locales de la piste.
[0046] Lors de la pratique, pour faire tourner la paire de planches de glisse sur la gauche,
l'utilisateur doit déporter son corps en arrière, prendre appui sur ces talons et,
pour garder un bon équilibre, mettre le pied droit très en arrière du pied avant.
On dit alors que l'utilisateur est en position « back » et on parle pour le virage
vers la gauche d'un utilisateur « regular », d'un virage « back ».
[0047] Pour tourner vers la droite, c'est-à-dire effectuer un virage « front », l'utilisateur
vient mettre le poids de son corps sur les orteils, ce mouvement impliquera une réduction
de l'écart entre les pieds, la position « régular » sera cependant toujours effective,
c'est-à-dire que le pied gauche restera devant le pied droit.
[0048] La figure 4 décrit un engin de glisse selon un troisième mode de réalisation de l'invention,
il s'agit d'un engin de glisse pour « goofy » 2.
[0049] L'engin de glisse « goofy » 2 est constitué d'une paire de planches de glisse, chacune
étant équipée de moyens de retenue d'une chaussure. Il comprend notamment une première
planche de glisse 3 destinée à être fixée au pied gauche de l'utilisateur et une deuxième
planche de glisse 4 destinée à être fixée au pied droit de l'utilisateur. La première
planche de glisse 3, respectivement la deuxième planche de glisse 4, a une forme allongée
selon un premier axe longitudinal 5, respectivement un deuxième axe longitudinal 6,
lesquels se trouvent être parallèles à la direction de glisse, D, lorsque l'engin
de glisse est utilisé. Elles se décomposent principalement en trois parties, une spatule
à l'extrémité avant de la planche de glisse 3, un talon 8 à l'extrémité arrière et
un corps 9 entre la spatule 7 et le talon 8.
[0050] La première planche de glisse 3 et la deuxième planche de glisse 4 sont identiques
entre elles. D'autre part, dans l'exemple décrit à la figure 4, elles sont symétriques
des planches de glisse présentées à la figure 3.
[0051] La géométrie du contour de la planche de glisse est définie par une courbe fermée.
Cette courbe passe au moins par quatre points d'inflexion. Deux de ces points d'inflexion
sont situés à proximité de l'extrémité avant du ski, il s'agit du point spatule gauche
11 et du point spatule droit 12. Deux autres points d'inflexion sont situés à proximité
de l'extrémité arrière du ski, il s'agit du point talon gauche 13 et du point talon
droit 14. Le positionnement de ces points est tel que entre le point spatule gauche
11 et le point talon gauche 13, d'une part, et entre le point spatule droit 12 et
le point talon droit 14, d'autre part, il n'y ait pas d'autre point d'inflexion. En
l'occurrence, entre le point spatule gauche 11 et le point talon gauche 13, respectivement
entre le point spatule droit 12 et le point talon droit 14, la ligne de cote gauche
15, respectivement la ligne de cote droite 16, est toujours concave.
[0052] Le contour de la spatule 7, c'est-à-dire la portion du contour délimité par le point
spatule gauche 11 et le point spatule droit 12, présente, quant à lui, un autre point
d'inflexion situé entre les deux points précédents.
[0053] Le contour du talon 8 a une forme similaire de celui du contour de la spatule 7.
[0054] La droite d'extrémité avant 18 passant par le point spatule gauche 11 et le point
spatule droit 12 fait avec l'axe longitudinal un angle δs, compris entre 20° et 60°.
La droite d'extrémité arrière 19 passant par le point talon gauche 13 et le point
talon droit 14, fait avec l'axe longitudinal un angle δt, comprit entre 20° et 60°.
On obtient de bons résultats avec l'angle δs et l'angle δt égaux à 40° et orientés
dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
[0055] Les moyens de retenue gauche 22, respectivement les moyens de retenue droit 23, sont
fixés à la première planche de glisse 3, respectivement à la deuxième planche de glisse
4, de telle façon que le pied gauche de l'utilisateur, respectivement le pied droit,
fasse avec le premier axe longitudinal 5, respectivement le deuxième axe longitudinal
6, un angle β1, respectivement un angle β2. L'angle β1 et l'angle β2 sont non nuls
et ils sont tous deux orientés dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Les angles β1 et β2 sont égaux et compris entre 5° et 30°. On obtient de bons résultats
avec les angles β1 et β2 égaux à 12°. Lorsque les angles β1 et β2 sont égaux, on s'assure
que pendant la pratique, les pieds droit et gauche resteront parallèles entre eux.
Cependant, l'égalité des angles β1 et β2 n'est en rien une caractéristique limitative
de l'invention et on pourra envisager des engins de glisses dont les angles β1 et
β2 ne sont pas égaux. Dans ce cas les pieds ne seront plus exactement parallèles.
On pourra faire ce choix pour des raisons de conforts ou pour des raisons de performances.
[0056] La figure 4 montre l'empreinte du pied gauche 26 et l'empreinte du pied droit 27
de l'utilisateur. L'avant du pied gauche, respectivement l'avant du pied droit, se
trouve à proximité de la carre gauche de la première planche de glisse, respectivement
à proximité de la carre gauche de la deuxième planche de glisse. L'arrière du pied
gauche, respectivement l'arrière du pied droit, se trouve à proximité de la carre
droite de la première planche de glisse, respectivement à proximité de la carre droite
de la deuxième planche de glisse.
[0057] L'engin de glisse « goofy » 2, est particulièrement destiné aux utilisateurs « goofy».
Il s'utilise de la façon suivante : Lorsqu'il glisse en ligne droite avec un engin
de glisse « goofy », l'utilisateur maintient son pied droit devant son pied gauche,
le décalage des deux pieds l'un par rapport à l'autre est fonction d'une multitude
de facteurs, par exemple, de la hauteur de l'utilisateur, de sa vitesse, de son niveau
technique, et aussi des conditions locales de la piste. Pour pouvoir entamer un virage
vers la gauche, l'utilisateur doit prendre appui sur les carres intérieures au virage,
c'est-à-dire les carres gauche de chacune des planches de glisse. Pour ce faire, il
bascule le poids de son corps vers l'avant et par conséquent il amène ses appuis au
niveau de ses orteils. Il opère un flexion vers l'avant qui se combine avec une diminution
du décalage entre le pied droit et le pied gauche. Pour l'utilisateur « goofy », le
virage à gauche est le virage « front ».
[0058] Pour pouvoir entamer un virage vers la droite, l'utilisateur doit prendre appui sur
les carres intérieures au virage, c'est-à-dire, dans ce cas, les carres droites de
chacune des planches de glisse. Pour ce faire, il déporte le poids de son corps vers
l'arrière et par conséquent il amène ses appuis au niveau de ses talons. Pour garder
l'équilibre il augmente le décalage entre le pied droit et le pied gauche.
[0059] Le mouvement du déplacement du corps pour tourner en « front » et en « back » sera
d'autant plus facile que les épaules se trouveront dans l'axe de la glisse, et non
pas, comme c'est le cas dans la pratique du ski alpin, perpendiculaire à celui-ci.
[0060] Lorsqu'il est en position « front », l'utilisateur place le poids de son corps en
appui sur les deux zones d'appui « front » 24, chacune d'elles étant fixée sur une
des planches de glisse. Pour l'engin de glisse « regular » 1, les zones d'appui «
front » 24 sont placées à proximité de la carre droite, tandis qu'elles sont placées
à proximité de la carre gauche pour un engin de glisse « goofy » 2.
[0061] Lorsqu'il est en position « back », l'utilisateur place le poids de son corps en
appui sur les deux zones d'appui « back » 25, chacune d'elles étant fixée sur une
des planches de glisse. Pour l'engin de glisse « regular » 1, les zones d'appui «
back » 25 sont placées à proximité de la carre gauche, tandis qu'elles sont placées
à proximité de la carre droite pour un engin de glisse « goofy » 2.
[0062] Longitudinalement, les zones d'appui « front » 24 et « back » 25 sont placées à proximité
des lignes de demi-largeur minimales gauche, Lgm, et droite, Ldm. De plus, si on relie
entre elles par une droite, les zones d'appui « front » 24 et « back » 25, cette droite
fait avec l'axe longitudinal un angle qui est proche de l'angle δs et de l'angle δt.
[0063] L'invention ne se limite pas aux quelques modes de réalisation décrits ici à titre
d'exemple et vise à couvrir toute réalisation équivalente.
NOMENCLATURE
[0064]
- 1- paire de planches de glisse "regular"
- 2- engin de glisse "goofy"
- 3- première planche de glisse
- 4- deuxième planche de glisse
- 5- premier axe longitudinal
- 6- deuxième axe longitudinal
- 7- spatule
- 8- talon
- 9- corps de la planche de glisse
- 10- milieu de chaussure
- 11- point spatule gauche
- 12- point spatule droit
- 13- point talon gauche
- 14- point talon droit
- 15- ligne de cote gauche
- 16- ligne de cote droite
- 17- insert fileté
- 18- droite d'extrémité avant
- 19- droite d'extrémité arrière
- 20- premier axe de fixation
- 21- deuxième axe de fixation
- 22- moyen de retenue gauche
- 23- moyen de retenue droit
- 24- zone d'appui « front »
- 25- zone d'appui « back »
- 26- empreinte du pied gauche
- 27- empreinte du pied droit
1. Paire de planches de glisse, destinée à être utilisée ensemble, sans liaison l'une
avec l'autre, par un utilisateur pour glisser dans une direction de glisse, D, ladite
paire de planches comprenant une première planche, laquelle présente une forme allongée
selon un premier axe longitudinal et dispose de premiers moyens participants à la
fixation du pied gauche dudit utilisateur à ladite première planche selon un premier
axe de fixation ;
ladite paire de planches comprenant également une deuxième planche, laquelle présente
une forme allongée selon un deuxième axe longitudinal et dispose de deuxièmes moyens
participants à la fixation du pied droit dudit utilisateur à ladite deuxième planche
selon un deuxième axe de fixation ;
caractérisée en ce que en ce que le premier axe de fixation fait avec le premier axe longitudinal un premier angle,
β1, en ce que le deuxième axe de fixation fait avec le deuxième axe longitudinal un deuxième angle,
β2, en ce que l'angle β1 et l'angle β2 sont orientés dans le même sens; et en ce que, l'un, au moins desdits angles β1 et β2, est non nul.
2. Paire de planches de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'angle β1 et l'angle β2 ont une valeur comprise entre 0° et 30°.
3. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que l'angle β1 et l'angle β2 sont orientés dans le sens des aiguilles d'une montre.
4. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que l'angle β1 et l'angle β2 sont orientés dans le sens contraire des aiguilles d'une
montre.
5. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le contour de ladite première planche de glisse est défini par une courbe fermée
passant, d'une part, par un point spatule gauche et un point spatule droit, tous deux
placés au niveau de la spatule et d'autre part, par un point talon gauche et un point
talon droit, tous deux placés au niveau du talon ; lesdits points étant en outre définis
par le fait qu'ils constituent des points d'inversion de concavité/convexité du contour
et par le fait que dans la portion du contour joignant le point spatule gauche et
le point talon gauche, appelée ligne de cote gauche, respectivement dans la portion
du contour joignant le point spatule droit et le point talon droit, appelée ligne
de cote droite, le contour est toujours concave ; ladite planche de glisse étant caractérisée en ce que la droite passant par le point spatule gauche et le point spatule droit fait avec
ledit premier axe longitudinal un angle δs dans le sens des aiguilles d'une montre
ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre qui n'est pas égal à 90° et en ce que la droite passant le point talon gauche et le point talon droit fait avec ledit premier
axe longitudinal un angle δt orienté dans le même sens que δs qui n'est pas égal à
90°.
6. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le contour de ladite deuxième planche de glisse est défini par une courbe fermée
passant, d'une part, par un point gauche et un point spatule droit, tous deux placés
au niveau de la spatule et d'autre part, par un point talon gauche et un point talon
droit, tous deux placés au niveau du talon ; lesdits points étant en outre définis
par le fait qu'ils constituent des points d'inversion de concavité/convexité du contour
et par le fait que dans la portion du contour joignant le point spatule gauche et
le point talon gauche, appelée ligne de cote gauche, respectivement dans la portion
du contour joignant le point spatule droit et le point talon droit, appelée ligne
de cote droite, le contour est toujours concave ; ladite planche de glisse étant caractérisée en ce que la droite passant par le point spatule gauche et le point spatule droit fait avec
ledit deuxième axe longitudinal un angle δs dans le sens des aiguilles d'une montre
ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre qui n'est pas égal à 90° et en ce que la droite passant le point talon gauche et le point talon droit fait avec ledit deuxième
axe longitudinal un angle δt orienté dans le même sens que δs qui n'est pas égal à
90°.
7. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens participant à la fixation du pied gauche et du pied droit comprennent
une pluralité d'inserts filetés.
8. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens participant à la fixation du pied gauche et du pied droit comprennent
une interface fixée sur chacune desdites première et deuxième planche de glisse ;
ladite interface étant prévue pour recevoir des moyens de retenue d'une chaussure
de sport.
9. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens participant à la fixation du pied gauche sur ladite première planche
de glisse, respectivement du pied droit sur la deuxième planche de glisse, comprennent
un dispositif chaussant prévu pour recevoir le pied gauche, respectivement le pied
droit.
10. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que lesdits moyens participant à la fixation du pied gauche sur ladite première planche
de glisse, respectivement du pied droit sur la deuxième planche de glisse, comprennent
une sangle prévue pour recevoir le pied gauche, respectivement le pied droit.
11. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle est utilisée pour glisser sur la neige.
12. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle est utilisée pour glisser sur l'eau.
13. Engin de glisse comportant une paire de planches de glisse selon l'une des revendications
1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une paire de moyens de retenue, chacun desdits moyens de retenue étant
fixés sur une desdites planche de glisse.
14. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que l'angle δs et l'angle δt sont compris entre 5° et 85°.
15. Paire de planches de glisse selon l'une des revendications 5, 6 ou 14, caractérisée en ce que l'angle δs et l'angle δt sont sensiblement égaux.