Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige, et elle vise plus
particulièrement une amélioration apportée dans les structures de planches, destinée
à permettre l'emploi de matériaux fibreux et en particulier textiles pour réaliser
des éléments de décoration de la couche supérieure.
Techniques antérieures
[0002] De façon générale, les planches de glisse sur neige, qu'il s'agisse de skis ou de
surfs, présentent une face supérieure qui possède un décor que l'on peut réaliser
de différentes manières, mais principalement par la réalisation de dessins, motifs
ou autres inscriptions sous la couche supérieure qui forme la couche extérieure du
ski.
[0003] Pour augmenter encore la qualité et l'aspect esthétique des planches, on a proposé
d'intégrer sur la face supérieure, des éléments additionnels de décoration, généralement
réalisés en un matériau différent de celui qui constitue la couche supérieure de protection.
Pour éviter d'être exposé au risque d'arrachage mécanique, et en particulier par les
carres, ces éléments additionnels sont généralement disposés de telle sorte qu'ils
affleurent à la face supérieure de la couche supérieure de protection, et ce, sans
déborder de façon excessive.
[0004] Pour ce faire, on pratique généralement une ouverture dans la couche supérieure de
protection, de manière à former une fenêtre par laquelle l'élément additionnel de
décoration est apparent.
[0005] On a décrit dans le document
FR 2 823 126 un procédé de fabrication d'une planche de glisse dans lequel les éléments de décoration
additionnels sont insérés dans la couche supérieure de protection de manière à former
des zones en un matériau polymérique particulier, différent de la couche polymérique
constituant le reste de la couche de protection.
[0006] Ces inserts peuvent par exemple être réalisés en un matériau présentant un touché
souple facilitant la préhension de la planche. Plus précisément, ces éléments additionnels
sont découpés à la forme exacte de la fenêtre réalisée dans la couche supérieure de
protection. On sait par ailleurs, que généralement les planches de glisse incorporent
des couches de renfort mécanique, qui sont réalisées à base d'un matériau fibreux
imprégné d'une résine thermodurcissable, qui augmente ainsi la raideur de la planche.
Pour éviter toute fuite de résine dans les interstices formés entre l'élément de décoration
additionnel et le pourtour de la fenêtre formée dans la couche supérieure, le document
précité propose d'insérer sous la fenêtre, un film étanche empêchant toute remontée
de résine.
[0007] Un des objectifs de l'invention est de permettre l'emploi d'éléments additionnels
de décoration qui soient en matériau fibreux, et en particulier textile. Un autre
objectif de l'invention est de permettre la réalisation de motifs décoratifs très
variés, en formes et en dimensions, avec ce type de matériau fibreux.
[0008] Or, le procédé décrit dans le document précité n'est pas applicable à l'emploi d'inserts
en matériaux textile.
[0009] En effet, de par la texture et l'extensibilité d'un textile, il serait impossible
de réaliser les inserts en matériaux textiles qui présentent exactement les mêmes
dimensions que la fenêtre réalisée dans la couche supérieure de protection. Les risques
d'effilochage d'un tissu seraient importants, et ce d'autant plus que les motifs à
réaliser sont de petite taille.
[0010] D'autres procédés ont également été proposés pour permettre l'intégration d'éléments
de décoration additionnels de la couche supérieure de protection. Ainsi, le Demandeur
a décrit dans le document
EP 0 615 773, un procédé qui consiste à réaliser un ensemble supérieur qui comporte de façon superposée
la couche supérieure de protection et une couche inférieure sous-jacente en matériau
polymérique, du type ABS.
[0011] La couche supérieure de protection possède une ou plusieurs ouvertures formant des
fenêtres. Lors de l'opération de moulage, les pressions qui s'exercent provoquent
la déformation de la couche sous-jacente de l'ensemble supérieur, qui vient emplir
la fenêtre de la couche supérieure de protection, en étant bloquée au niveau supérieur
par le couvercle du moule. Ce procédé n'est pas non plus applicable à l'emploi d'éléments
additionnels de décoration à base de matériaux fibreux et en particulier textile.
En effet, ces matériaux présentent une porosité et une capillarité qui les rend perméables
à la résine qui imprègne les couches de renforts situées sous l'ensemble supérieur.
[0012] Un procédé dérivé a été décrit dans le document
EP 0 774 280, qui décrit la réalisation d'un ensemble supérieur, en vue de sa mise en place ultérieure
dans un moule pour l'opération de fabrication de la planche. Cet ensemble supérieur
comporte une couche supérieure possédant des fenêtres à l'intérieur desquelles sont
insérés des éléments de décoration additionnels à base de matériau polymérique transparent
ou translucide. Cet élément additionnel est solidarisé à la couche supérieure de protection
par une étape de placage à chaud, collage ou soudage. Il est évident qu'un tel procédé
n'est pas applicable ou transposable à l'emploi d'éléments additionnels en matériau
fibreux et textile en particulier. En effet, la capillarité d'un tel matériau provoquerait
inévitablement la pénétration au moins partielle des matériaux fluides présents à
proximité lors du moulage, et en particulier la résine des couches de renfort mécanique,
et dans une moindre mesure le matériau de la couche supérieure de protection lors
de la réalisation de l'ensemble supérieur.
[0013] L'objectif de l'invention est donc de permettre l'emploi de matériaux présentant
une certaine capillarité en vue de les intégrer en tant qu'élément additionnel de
décoration dans une partie de l'ensemble supérieur, et ce malgré la proximité de couches
de renfort imprégnées de résine ayant une tendance naturelle à migrer lors de l'opération
de moulage.
Exposé de l'invention
[0014] L'invention concerne donc une planche de glisse sur neige qui comporte un noyau recouvert
d'un ensemble supérieur. De façon classique, cet ensemble supérieur comprend au moins
une couche de renfort imprégnée d'une résine polymérisée, et une couche supérieure
de protection formant la face supérieure, et qui présente une ouverture traversante.
L'ensemble supérieur comporte également un élément additionnel de décoration, qui
est présent à l'intérieur de l'ouverture faite dans la couche supérieure. Cet élément
additionnel s'étend sous la couche supérieure de protection en périphérie de cette
ouverture.
[0015] Conformément à l'invention, la planche se caractérise en ce que l'élément additionnel
de décoration est formé d'une couche en un matériau fibreux. Par fibreux, on entend
principalement les matériaux textiles, et en particulier les étoffes tissées ou tricotées
mais également les étoffes textiles à base de matériaux non tissés.
[0016] Par extension, on entend également les matériaux qui présentent une certaine capillarité,
et en particulier le cuir, les papiers cartonnés ou des matériaux synthétiques analogues.
[0017] Conformément à l'invention, l'ensemble supérieur comporte également une couche d'un
matériau polymérique formant barrière d'étanchéité entre l'élément additionnel de
décoration et la résine de la couche de renfort mécanique. Cette couche étanche s'étend
sous l'élément additionnel de décoration en débordant de ce dernier pour venir au
contact de la face inférieure de la couche supérieure de protection.
[0018] Autrement dit, l'invention consiste à employer en tant qu'élément additionnel de
décoration des couches en matériau présentant une certaine capillarité, et à empêcher
toute migration des matériaux fluides, et en particulier de la résine de renfort lors
de l'opération d'injection en protégeant cet élément additionnel fibreux par l'interposition
d'une couche étanche qui l'isole de toute infiltration du matériau fluide.
[0019] Le matériau fibreux de décoration conserve donc son aspect et son touché. Un touché
textile peut en effet être particulièrement appréciable non seulement pour ses qualités
esthétiques, mais également par le fait qu'il diminue la sensation de froid à son
contact, du fait de l'emprisonnement d'une couche d'air entre les fibres du textile.
De plus, un décor à base de textile est naturellement moins sujet aux rayures qu'une
couche polymérique classique.
[0020] En pratique, le principe de l'invention peut être mis en oeuvre de différentes manières,
et en particulier en utilisant un élément de décoration additionnel par ouverture
réalisée dans la couche supérieure de protection, ou bien encore en utilisant un élément
additionnel de décoration qui est commun à plusieurs ouvertures traversantes. Et en
pratique, ces ouvertures traversantes peuvent réaliser des motifs avec une totale
liberté de forme, et en particulier pour réaliser des marquages de type alphabétiques
ou des motifs de très petites dimensions. Il est également possible que l'ouverture
traversante s'étende jusqu'au chant de la planche, de telle sorte l'élément additionnel
textile est présent jusque sur les bords de la planche.
[0021] En pratique, il peut être avantageux que l'élément additionnel de décoration présente
une fraction de son pourtour qui suit le contour de l'ouverture traversante. Autrement
dit, l'élément additionnel déborde sous la couche supérieure de protection par une
bande qui présente une largeur sensiblement constante. Cette largeur peut être déterminée
pour éviter tout risque d'arrachement de matériaux textiles.
[0022] Ainsi, rapporté à la taille du motif, le débordement de l'élément additionnel est
proportionnellement plus important lorsque les ouvertures sont de petites dimensions.
[0023] En pratique, il est préférable que l'élément additionnel de décoration déborde du
pourtour de l'ouverture traversante d'une distance supérieure à 5 mm , cette distance
étant fonction de la taille du motif et du type de matériau textile utilisé en particulier
sa déformabilité.
[0024] De même, il est préférable que la couche d'étanchéité déborde du pourtour de l'élément
additionnel d'une distance supérieure à 5 mm, et ce pour assurer une étanchéité la
plus complète possible et éviter toute pénétration ou migration de résine qui viendrait
polluer l'élément additionnel textile.
Description sommaire des figures
[0025] La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées
dans lesquelles :
La figure 1 est une vue en coupe transversale d'une planche, conformément à l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective sommaire montrant la mise en place des différents
éléments permettant la réalisation d'une planche conforme à l'invention.
Manière de réaliser l'invention
[0026] Comme illustré à la figure 1, une planche de glisse (1) inclut classiquement un ensemble
inférieur comportant une semelle (2) bordée de carres (3). Sur cet ensemble supérieur
repose un noyau (4) qui peut être obtenu de différentes manières, soit à partir d'un
noyau fabriqué dans une opération préalable, soit par un noyau réalisé pendant une
opération d'injection.
[0027] Dans certains types de planches, ce noyau (4) peut être bordé d'éléments longitudinaux
de renforcement (5) constituant tout ou partie des chants de la planche. Toutefois,
l'invention n'étant en aucun cas limité à ce type de structure, mais couvre également
des structures classiques de type "sandwich" ou "coque".
[0028] Le noyau (4) est recouvert d'un ensemble supérieur (10) qui est composé dans la forme
illustrée à la figure 1 d'une couche supérieure de protection (11), d'une couche de
renfort (12), et conformément à l'invention d'une couche (13) formant l'élément additionnel
de décoration, associée à une couche d'étanchéité (14).
[0029] Bien entendu, l'ensemble supérieur peut comporter également d'autres éléments de
renfort ou autres, qui n'ont pas été représentés puisqu'elles n'ont pas d'influence
directe sur l'invention.
[0030] La couche supérieure de protection (11) est réalisée classiquement à base d'un matériau
polymérique de type thermoplastique, et peut recevoir sur sa face inférieure (16)
différentes couches d'encre ou de vernis, sans rapport direct avec la présente invention.
Dans certaines variantes de réalisation, la couche supérieure de protection peut être
réalisée à base de feuilles de divers matériaux, tel que des feuilles à base de bois,
en particulier de bambou ou analogue, et de façon générale de toute autre matière
végétale. Il peut également s'agir de textiles différents de ceux formant l'élément
additionnel, en termes de matières, de couleur, ou plus généralement d'aspect.
[0031] Cette couche supérieure de protection (11) possède des ouvertures traversantes. Ces
ouvertures peuvent être localisées et présenter un contour fermé lorsqu'elles sont
situées, comme l'ouverture (20) dans la partie centrale de la couche supérieure de
protection (11). Ces ouvertures (21) peuvent également s'étendre jusqu'en bordure
de la couche supérieure de protection, de sorte qu'elles définissent une fenêtre qui
s'étend jusqu'au chant (5) de la planche. Ces ouvertures sont réalisées de manière
classique par toute opération de poinçonnage, emboutissage ou découpage.
[0032] L'ensemble supérieur (10) comporte également une couche de renfort fibreux (12) qui
peut être réalisé de différentes manières, et en particulier à base d'une ou plusieurs
nappes de fils, tissés ou non. Cette nappe (12) est imprégnée d'une résine thermodurcissable,
qui lorsqu'elle est totalement réticulée confère une grande rigidité à la nappe qui
contribue à la raideur de la planche.
[0033] Typiquement, les résines employées peuvent être à base de composés Epoxy ou polyuréthanne.
[0034] Conformément à l'invention, la couche supérieure (11) comporte également une couche
(13) formant l'élément additionnel de décoration. Cette couche peut être réalisée
comme déjà évoquée, par divers type de matériau selon l'effet que l'on souhaite obtenir.
A titre d'exemple, on peut citer des étoffes tissées du style toile Denim, pouvant
avoir subi des opérations de vieillissement, et qui possède une bonne résistance aux
rayures et aux chocs de carres, ou bien encore des étoffes présentant une épaisseur
plus importante, du type tricot de laine en particulier. Ce textile peut également
inclure différents éléments de décoration supplémentaire, tel que des motifs imprimés
ou des éléments tels que broderies, coutures ou analogue. Il peut également s'agir
de textiles ajourés, tels que des dentelles ou analogues, dans la mesure où l'élément
additionnel est séparé du reste de la structure de la planche par une couche étanche
(14).
[0035] Ainsi, conformément à l'invention, cette couche (13) est recouverte sur sa face inférieure
d'une couche étanche (14), qui peut typiquement être réalisée à base d'un film du
type multicouche pour assurer une bonne étanchéité et un collage aux couches adjacentes.
De manière à empêcher toute migration de résine depuis la couche de renfort (12) vers
la couche textile (13), cette couche (14) déborde du pourtour de la couche textile
(13) d'une distance qui est fixée en fonction de la viscosité de la résine employée,
aux températures de moulage, de la porosité de la couche textile et des conditions
opératoires.
[0036] En pratique, cette distance e
2 peut être de l'ordre de quelques millimètres.
[0037] De même, la couche textile (13) déborde sous la couche supérieure de protection (11)
d'une distance e
1 au-delà des bordures (25) des ouvertures (20), pour assurer un bon maintien de la
couche textile et éviter son déplacement en cours d'utilisation.
[0038] En pratique, la réalisation des motifs peut être obtenue selon divers procédés. Ainsi,
il peut s'agir comme illustré à la figure 2, de procédé dans lequel le noyau a préalablement
été réalisé par des opérations d'assemblage, d'usinage ou moulage.
[0039] Ainsi, le noyau (4) est mis en place dans un moule avec les différents éléments constitutifs
de l'ensemble inférieur. Ce noyau est recouvert de la couche (12) de renfort pré-imprégnée
d'une résine thermodurcissante. La pièce (14) destinée à former la couche étanche
est ensuite disposée sur la couche de renfort (12). Les dimensions de cette pièce
(14), qui sont supérieures à celles de la pièce textile (13) et des ouvertures (27)
permettent sa mise en place avec une certaine tolérance.
[0040] L'élément additionnel de décoration (13) est ensuite disposé sur la couche étanche
(14), en laissant une bande périphérique (28), qui est destinée à venir au contact
de la face inférieure de la couche supérieure de protection (11). Cette couche supérieure
de protection est ensuite mise en place sur les éléments préalablement disposés de
telle sorte que le motif (27) se trouve centré par rapport à la couche textile (13).
[0041] Le couvercle du moule est ensuite refermé et l'application d'une pression provoque
d'une part la réticulation de la résine contenue dans la couche de renfort (12) et
la déformation des différents couches de telle sorte que le volume formé par les ouvertures
(20, 21) est comblé par la couche textile (13). Ce textile conserve donc sur sa face
apparente son aspect d'origine.
[0042] D'autres procédés peuvent être mis en oeuvre dans lesquels la couche textile est
solidarisée à la couche supérieure de protection, par des opérations préalables d'assemblage,
pour faciliter la manipulation de cet ensemble supérieur. Cet assemblage peut être
obtenu par exemple par l'intermédiaire de la couche d'étanchéité, ou par collage spécifique,
couture ou analogue. Dans le cas de la couture, le fil de couture qui assure l'assemblage
peut être utilisé pour créer un décor tel qu'une broderie, en passant de façon continue
des zones apparentes de la couche textile de l'élément additionnel à la couche supérieure
de protection.
[0043] Il est également possible de réaliser en préalable l'ensemble supérieur intégrant
la couche textile pour l'assemblage avec un noyau préalablement fabriqué.
[0044] Il ressort de ce qui précède que l'invention permet la réalisation de planches de
glisse qui possèdent des motifs localisés, réalisés à partir d'un matériau textile
présentant donc un aspect et un touché attractif.
[0045] L'invention permet en particulier l'emploi de ce type de matériau malgré la présence
à sa proximité directe de matières fluides qui pourraient venir la polluer.
1. Planche (1) de glisse sur neige, comportant un noyau (4) recouvert d'un ensemble supérieur
(10), qui comprend :
■ une couche de renfort (12) imprégnée d'une résine polymérisée,
■ une couche supérieure (11) de protection présentant une ouverture traversante (20,
21),
■ et un élément additionnel (13) de décoration présent à l'intérieur de ladite ouverture
(2) en s'étendant sous la couche supérieure de protection (11) en périphérie de ladite
ouverture,
caractérisée en ce que l'élément additionnel (13) de décoration est formé d'une couche d'un matériau fibreux,
et qu'elle comporte une couche (14) d'un matériau polymérique formant barrière d'étanchéité
entre ledit élément additionnel (13) et la résine de la couche de renfort (12), ladite
couche étanche (14) s'étendant sous l'élément additionnel en débordant dudit élément
(13) pour venir au contact de la face inférieure (16) de la couche supérieure de protection
(11).
2. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément additionnel (13) de décoration est en matériau textile.
3. Planche de glisse selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément additionnel (13) de décoration est une étoffe tissée.
4. Planche de glisse selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément additionnel (13) de décoration est une étoffe textile ajourée.
5. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la couche supérieure de protection (11) possède plusieurs ouvertures traversantes
(20, 21) sous lesquelles s'étendent un élément additionnel de décoration commun (13).
6. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'ouverture traversante (21) s'étend jusqu'au chant de la planche.
7. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément additionnel de décoration (13) déborde du pourtour de l'ouverture traversante
(20) d'une distance e1 supérieure à 5 mm.
8. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément additionnel (13) présente une fraction de son pourtour qui suit le contour
de l'ouverture traversante.
9. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la couche d'étanchéité (14) déborde du pourtour de l'élément additionnel (13) d'une
distance e2 supérieure à 5 mm.