[0001] La présente invention a pour objet un emballage souple ainsi qu'un ensemble de tels
emballages destinés à envelopper au moins partiellement tout article en général. La
présente invention se rapporte également à une utilisation de cet emballage comme
emballage-cadeau, en particulier. Bien que la description qui va suivre soit basée
sur cette utilisation spécifique, on comprendra toutefois que l'emploi de l'objet
de la présente invention ne s'en trouve nullement limité à un tel usage.
[0002] S'il est connu qu'offrir est un plaisir, en revanche l'opération consistant à emballer
des objets peut s'avérer être contraignante pour diverses raisons. De telles raisons
peuvent par exemple découler d'un nombre élevé de cadeaux à emballer pour une même
occasion, d'une difficulté à confectionner un emballage qui convienne à l'objet que
l'on désire envelopper ou encore d'un manque de dextérité, de matériel, voir simplement
de temps.
[0003] Afin de faciliter l'emballage de certains objets, on connaît l'utilisation de pochettes
dans lesquelles peuvent être simplement glissés les articles que l'on désire emballer.
De telles pochettes se referment par basculement d'un rabat scellé soit au moyen d'une
bande adhésive, soit à l'aide d'un fermoir métallique intégré à la pochette, voire
d'un ruban passant par un trou.
[0004] Un autre emballage, de type emballage-cadeau, est décrit dans le brevet
US 5'186'988, lequel suggère un matériau se présentant sous la forme d'un rouleau formé d'une
pluralité de sacs disposés en ligne les uns à la suite des autres. Ces sacs peuvent
être successivement détachés en les séparant du rouleau le long d'une ligne de séparation
transversale pré-découpée. Chaque sac forme ainsi, au sein du rouleau, une section
qui comprend également une bande de matière (détachable de la même manière) destinée
à constituer l'attache, à savoir le ruban permettant de fermer le sac en le nouant.
Le sac est formé de deux feuilles soudées ou collées ensemble le long de deux côtés
longitudinaux et le long d'un côté transversal, alors que l'autre côté transversal
reste ouvert pour y permettre de glisser l'objet à emballer. L'un des inconvénients
de ce mode de réalisation réside dans le fait que l'attache prévue pour la fermeture
du sac est constituée d'une bande qu'il convient, sur toute sa longueur, de séparer
du sac avant de pouvoir l'utiliser. Ce mode opératoire engendre un risque accru de
déchirement inopiné de cette bande lors de sa séparation avec le sac.
[0005] Le but de la présente invention vise à proposer un emballage qui soit de conception
simple et qui permette de remédier au moins en partie aux inconvénients précités.
On notera à ce propos que ces inconvénients se retrouvent aussi bien dans le domaine
de l'emballage de cadeaux que dans celui visant à emballer tout article commun dans
un autre but.
[0006] A cet effet, l'objet de la présente invention se rapporte notamment à un emballage
conforme à l'énoncé de la revendication 1.
[0007] Avantageusement, cet emballage peut offrir un double accès favorisant par exemple
l'enveloppement des objets les plus fragiles. En outre, il peut bénéficier à l'inverse
d'un moyen d'ouverture distinct qui facilite le déballage de l'objet enveloppé. De
plus, il peut également constituer un ensemble comprenant tout le matériel nécessaire
pour réaliser un emballage étiqueté.
[0008] Avantageusement encore, cet emballage peut être facilement réalisé sous la forme
d'un ensemble d'une pluralité d'unités pouvant être conditionné sous la forme d'un
rouleau ou d'un empilement en accordéon par exemple.
[0009] D'autres avantages apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et qui
se réfère à un mode de réalisation préféré de l'objet de la présente invention, pris
à titre nullement limitatif et illustré par les figures annexées dans lesquelles:
Les figures 1 et 2 sont des vues schématiques de l'objet de la présente invention
suivant un premier mode de réalisation et selon deux modes d'utilisation possibles.
Les figures 3a et 3b illustrent schématiquement l'emballage selon le premier mode
de réalisation, dans des représentations à plat, conformément à un premier mode d'exécution,
respectivement à une variante de ce mode d'exécution.
La figure 4 est une vue schématique de l'objet de la présente invention suivant un
second mode de réalisation.
Les figures 5a et 5b illustrent schématiquement l'emballage selon le second mode de
réalisation, dans une représentation à plat, conformément à un premier mode d'exécution,
respectivement à une variante de ce mode d'exécution.
La figure 6 représente une variante de l'objet de la présente invention auquel est
intégré un moyen d'ouverture facilité et un support inscriptible.
Les figures 7a à 7d illustrent différentes formes d'exécution de ce moyen d'ouverture.
La figure 8 représente une autre variante de l'objet de la présente invention auquel
est intégré une zone d'écriture de message.
Les figures 9a et 9b montrent deux illustrations possibles d'un moyen d'assemblage
permettant de rendre le support inscriptible solidaire de la feuille de l'emballage.
La figure 10 illustre schématiquement un ensemble formé d'une pluralité d'emballages
conditionnés en rouleau, de préférence.
[0010] En référence à la figure 1, celle-ci illustre, sous sa forme utilisée, l'emballage
de la présente invention suivant un premier mode de réalisation et selon une première
utilisation possible. Cette dernière correspond à la situation dans laquelle l'objet
emballé est entièrement recouvert par l'emballage. Le second mode d'utilisation possible
correspond à celui représenté dans la figure 2, où l'objet emballé n'est que partiellement
recouvert par l'emballage. Ce deuxième mode peut trouver une utilisation particulièrement
appropriée, par exemple lorsqu'il convient d'emballer des fleurs comme illustré.
[0011] L'emballage 1 de la présente invention est formé d'au moins une feuille tubulaire
2 en matériau souple. Cette feuille en forme de tube définit deux extrémités 3, 4
opposées, mieux représentées sur les figures 3a et 3b. L'une de ces extrémités au
moins, n'est à la fois pas scellée et comprend au moins un lien 10 incorporé au sein
de la feuille tubulaire 2. Ce lien 10 constitue un moyen permettant de ligaturer l'extrémité
3 non scellée, par laquelle l'objet à emballer pourra être introduit dans l'emballage
1.
[0012] Le scellement de l'extrémité fermée 4 peut être réalisé en fonction du matériau constitutif
de la feuille tubulaire 2. Un tel scellement peut typiquement être obtenu par soudage
ou par collage, respectivement pour des matériaux comme le papier ou le plastique
par exemple.
[0013] Lorsque plusieurs feuilles tubulaires sont utilisées pour former l'emballage, celles-ci
peuvent de préférence se superposer. Il est alors possible de bénéficier d'une certaine
qualité ou d'une certaine impression à l'extérieure de l'emballage, alors qu'une qualité
et/ou une impression différente peut être appliquée à la feuille tubulaire interne.
[0014] En référence aux figures 3a et 3b, celles-ci illustrent schématiquement l'emballage
2 tel qu'il se présente lorsqu'il est aplati sur une surface plane. La figure 3a se
réfère à un premier mode d'exécution dans lequel l'association du lien 10 à la feuille
tubulaire 2 est telle que le lien est entrelacé dans cette feuille. Avantageusement,
ce mode d'exécution permet de rendre le lien bien visible lorsque l'ouverture non
scellée 3 correspondante n'est pas encore fermée. Cette configuration peut être avantageuse,
notamment lorsque ce lien est constitué d'un ruban doté d'un bel aspect. Cette exécution
préférée présente également l'avantage d'être de conception plus simple à réaliser
du fait qu'elle ne requière aucune coulisse, passant ou manchon pour l'association
du lien à la feuille tubulaire. En variante d'une insertion au moins partielle du
lien au sein de cette feuille, la figure 3b montre que ce dernier pourrait également
coulisser dans un manchon ou dans un ourlet, rapporté de préférence contre la partie
interne de la feuille tubulaire 2.
[0015] Comme bien illustré sur les figures 3a et 3b, on remarquera que le lien 10 est distant
de son extrémité ouverte 3 correspondante, dans le but de former, au sein de la feuille
tubulaire, une zone terminale 5 située entre le lien 10 et ladite extrémité 3. Cette
zone terminale permet de ne pas fragiliser cette extrémité qui peut être destinée
à recevoir au moins une liaison fragile comme on le verra plus après. En outre, la
zone terminale 5 offre un espace suffisant qui facilite l'opération d'insertion du
lien dans la feuille, en ce sens que les tolérances de fabrication qui définissent
l'emplacement du lien peuvent être avantageusement moins restrictives. De plus, cette
zone terminale 5 constitue avantageusement un élément décoratif lorsque l'emballage
1 est utilisé à titre d'emballage-cadeau.
[0016] En référence à la figure 4, celle-ci illustre l'objet de la présente invention suivant
un second mode de réalisation dans lequel les deux extrémités opposées 3a, 4a de la
feuille tubulaire 2 sont à la fois non-scellées et comprennent au moins un lien 10
inséré au moins partiellement au sein de la feuille tubulaire 2. Sous cette forme,
l'emballage prend l'allure d'un bonbon grâce aux deux zones terminales 5 que définissent
les emplacements des liens 10 noués de part et d'autre de la feuille tubulaire 2.
[0017] Les figures 5a et 5b donnent des illustrations de l'emballage de la figure 4, suivant
des vues à plat qui correspondent respectivement au premier mode d'exécution de la
figure 3a et à sa variante schématisée à la figure 3b.
[0018] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la feuille tubulaire 2 de l'emballage
1 comprend au moins une ligne d'ouverture 6 facilitant le déballage de l'objet enveloppé
par ouverture de la feuille tubulaire. Une telle ligne d'ouverture pourrait par exemple
être réalisée par affaiblissement de la résistance du matériau de la feuille le long
d'un tracé quelconque, par exemple le long d'une ligne sensiblement verticale ou horizontale.
Un tel affaiblissement pourrait être obtenu par perforation discontinue de la feuille
ou au moyen d'une ligne de gaufrage ou d'affaiblissement de l'épaisseur du matériau.
[0019] Une autre solution consisterait à prévoir l'application d'un filin, rapporté de préférence
contre la face interne de la feuille tubulaire. Suivant un mode de réalisation possible,
une extrémité de ce filin traverserait cette feuille afin de pouvoir être saisie depuis
l'extérieur. Selon un autre mode de réalisation, l'ensemble du filin se situe du même
côté de la feuille mais au moins une de ses extrémités est disposée au bord ou au
voisinage immédiat de l'extrémité ouverte 3, 3a, 4a de cette feuille. Lorsqu'une force
de traction est appliquée sur ce filin, le long de son chemin, ou qu'une force de
cisaillement est appliquée sur la feuille tubulaire à proximité de l'une des extrémités
de ce filin, alors la pression exercée contre la feuille tubulaire devient suffisante
pour cisailler cette dernière. De ce fait, la feuille s'ouvrira le long de la ligne
d'ouverture 6, à savoir le long dudit filin.
[0020] En variante, on relèvera que la ligne d'ouverture 6 pourrait encore être réalisée
par n'importe quel autre moyen d'ouverture/fermeture utilisé conventionnement dans
le domaine du textile par exemple.
[0021] En référence aux figures 7a à 7d, différentes formes d'exécution de cette ligne d'ouverture
6 s'y trouvent illustrées. La figure 7a montre que la ligne d'ouverture 6 est une
ligne fermée qui, par son contour, défini une zone d'ouverture 7. La figure 7b montre
que la zone d'ouverture 7 peut être définie par le croisement de plusieurs lignes
d'ouverture 6, en l'occurrence deux lignes constituant les diagonales de la zone d'ouverture.
Ces lignes peuvent également être parallèles comme illustré à la figure 7. Enfin,
la figure 7d montre que la ligne d'ouverture 6 peut également prendre une autre forme
quelconque.
[0022] Comme illustré schématiquement sur les figues 7a-7c, un moyen de préhension 8 peut
être rapporté sur la ligne d'ouverture 6 ou dans la zone d'ouverture 7, ceci afin
de faciliter l'opération d'ouverture de la feuille tubulaire, en particulier de la
zone d'ouverture de cette feuille. Ce moyen de préhension peut par exemple être constitué
d'une languette scellée à la feuille tubulaire ou solidaire de l'extrémité d'un filin
dans le cas où ce dernier matérialiserait ladite ligne d'ouverture 6.
[0023] La figure 8 représente une variante de l'objet de la présente invention dans laquelle
l'emballage comprend une zone de message 15. Cette zone peut par exemple être réalisée
par un aplat de couleur claire au sein de l'impression (motifs) de la feuille tubulaire
2. Comme illustré à la figure 6, elle peut également être constituée par un support
inscriptible 16, telle qu'une enveloppe ou une étiquette, rapporté sur la feuille
tubulaire de l'emballage.
[0024] En référence à la figure 9a, cette zone de message peut également être constituée
par une surface adhésive 17 pouvant être mise à nu après avoir retiré une pellicule
17a protectrice. Une autre solution, vise à prévoir que la zone de message 15 soit
constituée d'une combinaison formée du support inscriptible 16 rapporté contre la
surface adhésive 17. Dans ce dernier, cas, on privilégiera une combinaison formée
de matériaux compatibles pour pouvoir retirer et remettre plusieurs fois sans dommage
le support inscriptible sur la surface adhésive.
[0025] La figure 9b montre qu'il est également possible de prévoir un moyen d'assemblage
18, telle qu'une incision ménagée dans la feuille tubulaire 2 pour pouvoir y glisser
au moins partiellement le support inscriptible 16. Le moyen d'assemblage 18 peut être
également constitué d'une pochette rapportée, d'un adhésif ou d'une substance adhésive,
ou encore d'un ruban par exemple.
[0026] Suivant une autre variante de la présente invention, la feuille tubulaire est avantageusement
doublée d'une feuille de protection, de préférence interne, qui prévient les chocs.
De telles feuilles anti-chocs peuvent être typiquement constituées par un film à bulles
d'air, par un film en mousse ou encore par un carton ondulé. Cette feuille de protection,
non illustrée dans les figures, pourrait également apporter une protection thermique
à l'objet emballé ou constituer une protection imperméable, notamment à l'eau. Dans
ce dernier cas, un film ou une pellicule plastifiée pourrait être utilisée, en superposition,
comme doublure de la feuille tubulaire tout en conservant la souplesse du matériau
d'emballage obtenu.
[0027] La figure 10 se réfère à un ensemble 11 formé d'une pluralité d'emballages 1 conditionnés
en rouleau. Dans cette figure, ces emballages sont disposés en une rangée et sont
joints les uns aux autres par une liaison fragile 20 destinée à être dissociée ou
de préférence déchirée. Une telle liaison peut être réalisée par une ligne de perforations,
par une ligne de faiblesse du matériau ou encore par l'adjonction, entre deux emballages
adjacents, d'au moins un organe de liaison facilement déchirable. Un tel organe de
liaison pourrait être formé d'une attache en papier autocollant par exemple.
[0028] Il serait également possible de prévoir plusieurs rangées d'emballages dans la largeur
du rouleau. De manière générale, on prévoit alors que les emballages de cet ensemble
11 puissent être joints les uns aux autres, en au moins une rangée, par au moins une
liaison fragile 20 pouvant être déchirée de préférence.
[0029] En variante, l'ensemble 11 peut également prendre la forme d'un empilement en accordéon
de ces emballages.
[0030] La contenance de chacun de ces emballages peut être variable et standardisée de sorte
à offrir une gamme convenant à la quasi-totalité des objets que l'on souhaite envelopper.
[0031] Avantageusement, l'objet de la présente invention permet de bénéficier d'un emballage,
ou d'un ensemble de tels emballages, pouvant être mis en oeuvre très rapidement pour
envelopper toute sorte d'objets. Tel que suggéré et contrairement au rouleau de papier
traditionnel, l'ensemble 11 présente l'avantage, de fournir des emballages prêts à
l'emploi sous une forme pratique à stocker et à utiliser. Avantageusement encore,
ces emballages intègrent une zone d'étiquetage et peuvent être fermés sans apport
d'un quelconque accessoire ou matériel additionnel. Enfin ils intègrent un moyen facilitant
leur ouverture lors de l'opération de déballage.
1. Emballage (1) formé d'au moins une feuille tubulaire (2) en matériau souple définissant
deux extrémités opposées (3, 4; 3a, 4a) dont au moins l'une (3, 3a, 4a) est à la fois
non-scellée et comprend au moins un lien (10) incorporé au sein de ladite feuille
tubulaire (2) pour pouvoir ligaturer ladite extrémité (3, 3a, 4a).
2. Emballage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit lien (10) est distant de ladite extrémité (3, 3a, 4a) afin de former, au sein
de la feuille tubulaire (2), une zone terminale (5) située entre ledit lien (10) et
ladite extrémité (3, 3a, 4a) correspondante.
3. Emballage (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite feuille tubulaire (2) comprend au moins une ligne d'ouverture (6) pour faciliter
l'ouverture de la feuille tubulaire (2).
4. Emballage (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite ligne d'ouverture (6) est une ligne fermée définissant une zone d'ouverture
(7).
5. Emballage (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu'un moyen de préhension (8) est rapporté sur ladite ligne d'ouverture (6) ou dans ladite
zone d'ouverture (7), afin de faciliter l'opération d'ouverture de la feuille tubulaire
(2).
6. Emballage (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite feuille tubulaire (2) est doublée d'une feuille de protection anti-chocs,
thermique ou imperméable.
7. Emballage (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une zone de message (15).
8. Emballage (1) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la zone de message (15) est constituée par un support inscriptible (16) rapporté,
telle qu'une étiquette, une enveloppe et/ou une carte, ou est constituée par une surface
adhésive (17) ou encore par une combinaison formée dudit support inscriptible (16)
rapporté contre ladite surface adhésive (17).
9. Emballage (1) selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit support inscriptible (16) est rendu solidaire de la feuille tubulaire (2) par
un moyen d'assemblage (18) tel qu'une pochette rapportée, une substance adhésive,
un ruban ou une incision ménagée dans cette feuille tubulaire (2) pour y glisser partiellement
ledit support inscriptible (16).
10. Ensemble (11) formé d'une pluralité d'emballages (1) selon l'une des revendications
précédentes, caractérisé en ce que lesdits emballages (1) sont joints les uns aux autres, en au moins une rangée, par
au moins une liaison fragile (20).