[0001] La présente invention concerne un dispositif de fixation de tapis de selle pour l'équitation.
Il est d'usage de disposer un tapis entre une selle et le cheval ceci afin de protéger
la selle de la sueur, rectifier les différences de portée et favoriser la stabilité
de la selle lors de la pratique de l'équitation.
Il y a longtemps c'était une simple couverture pliée en deux puis le tapis c'est spécifié
à l'usage et les tapis à multicouches, préformés, décoratifs, orthopédiques, super
amortissant, ayant des poches, etc...., ont pris leur place sur le marché. A ce jour
il existe une cinquantaine de brevets relatifs au tapis pour les selles de chevaux.
[0002] Mais depuis toujours il existe un problème non résolu concernant le tapis spécifique
à la selles. Lorsque l'on pose un tapis classique sur le cheval et sous la selle il
faut toujours dégager la partie avant; c'est à dire tirer le tapis vers le haut de
la selle quand le tapis et la selle sont sanglés sur le cheval afin de dégager la
pression pour éviter les blessures de frottement. L'on fait souvent de même à l'arrière
de la selle pour la même raison. Il est à noter également que toutes les selles conçues
dans le monde par les selliers intègrent le principe que la selle ne doit pas porter
sur la colonne vertébrale du cheval mais sur les muscles longitudinaux de la colonne
vertébrale du cheval pour justement éviter les problèmes de blessures et préserver
le cheval pour son utilisation optimum. C'est aussi en vertu de ce principe que l'on
doit limiter la portée du tapis sur la colonne vertébrale du cheval. Donc le fait
de disposer une couverture complète de part et d'autre de la colonne vertébrale du
cheval a toujours créé des frictions, des tensions, des pressions, des inconfortabilités
et blessures pour le cheval.
[0003] Jusqu'à aujourd'hui on tentait de tronquer le tapis pour les parties exposées ou
réduire les épaisseurs pour la partie disposée sur la colonne vertébrale ou encore
on limitait les matériaux du tapis pour la zone de portée de la colonne.
[0004] Jamais il n'a été inventé l'idée de séparer le tapis en deux panneaux latéraux distincts
et sans connexion (avant, arrière ou totale) et reposant sous les coussins de la selle
de part et d'autre de la colonne vertébrale. Sans doute parce qu'on n'avait pas trouvé
le moyen de le fixer ou l'empêcher de bouger sous la selle. Mon invention part déjà
de ce principe c'est à dire séparer le tapis afin qu'absolument aucun élément ou partie
ne porte ou ne touche les vertèbres du cheval ceci afin de supprimer le risque de
tout frottement mais aussi toute pression sur les vertèbres pouvant créer un traumatisme.
En fait concevoir la portée du tapis comme on conçoit la portée de la selle sur le
dos du cheval c'est à dire sans toucher la colonne vertébrale.
[0005] Ce concept libère également des pressions sur les vertèbres et muscles dorsaux mais
participe aussi au confort du cheval par le fait d'une plus grand possibilité d'aération
du dos du fait que la surface de la colonne vertébrale est à l'air sous le canal ménagé
sous tout type de selle (types selle anglaise et selles américaine principalement)
qui comporte des coussins indépendants et donc ne porte jamais sur la colonne.
[0006] Mais le principal de mon invention est qu'en complément de ce concept il fallait
trouver un moyen de lier le tapis à la selle lors de l'ensellement afin que celui-ci
conserve sa position par rapport à la selle lors de l'usage à la monte. Et pour cela
il faut connaître une particularité qu'ont toutes les selles qu'un sellier professionnel
peut exploiter. Toutes les selles sont et on été construites de telle façon qu'il
existe un espace non fermé entre les panneaux et l'arçon de toute selle. En sellerie
anglaise classique les extrémités haute des panneaux sont fixées par vis ou laçage
et la partie basse est lacée sur l'arrière mais l'arrête supérieur est posée par tension
simplement sur l'arçon due à la courbure de celui ci. C'est aussi le cas des selles
dites « Américaine ».
[0007] C'est donc à cet endroit que je propose de glisser une ou plusieurs languettes souples
reliées au tapis par couture ou autre fixation fixe ou amovible et avec un renfort
rigide ou semi-rigide inclus dans la patte pour d'une part faciliter le glissement
et d'autre part participer de la fixation. En effet l'effet de tirage est contraint
par la courbure des panneaux ce qui fait qu'en tirant le tapis posé sur le cheval,
la patte ne peut sortir que par un très fort tirage. Ceci maintient donc le tapis
en place avec seulement 1 ou plusieurs languettes rigidifiées en partie ou même une
seule patte large. La ou les languettes ou tout autre élément pouvant être inséré
dans cette espace inter coussin/arçon peut être indifféremment réalisé dans tout matériaux
et sous toute forme incluant tout dispositif de maintient supplémentaire.
[0008] L'invention concerne de tapis de selle comportant deux parties symétriques( 5a, 5b)
recouvrant chaque flanc du cheval (1) ou tout autre équidé, l'extrémité supérieure
de chaque tapis étant fixées par une prise en sandwich par rabat(4) et par pincement
entre le coussin(3) et l'arçon de selle(2) libérant ainsi l'espace au dessus de la
colonne vertébrale(6).
[0009] Selon des modes de réalisation particulière:
- le rabat comprend une pluralité de languettes régulièrement reparties.
- le rabat est défini par une seule languette sur une partie de la longueur de la partie
haute du tapis.
- la ou les languettes sont rigidifiées en toute ou partie de manière souple dans la
région de la partie repliée.
- la ou les languettes ou le rabat sont revêtues en toute ou partie d'un revêtement
ou d'une couche antidérapante ou agrippant ou accrochant.
- la ou les languettes ou le rabat présente au moins une protubérance s'adaptant a un
profil creux sur le coussin ou de l'arçon.
- les deux tapis sont reliés sur leur partie supérieure arrière ou avant ou totale par
une pièce rapportée ou de matière de manière temporaire ou définitive.
- les deux tapis sont adaptables a toute selle de tout type d'équitation comportant
la conformation de coussins et d'arçon.
- la ou les languettes ou le rabat peuvent être amovibles ou non.
[0010] Les dessins annexés illustrent l'invention :
- La figure 1 de la page 1/6 représente l'art antérieur des tapis actuels : Le tapis(5)
est disposé de part et d'autre du dos du cheval(i) en couvrant la colonne vertébrale
du cheval(6). Les coussins de selle(3) sont disposés de part et d'autre du dos du
cheval et sont solidaires de l'arçon(2) de selle. Le tapis exerce donc une pression
sur la colonne vertébrale(6).
- La figure 2 représente le premier principe de l'invention: Les tapis (5a et 5b) sont
disposés de part et d'autre des flancs du cheval(1). Ils ne couvrent pas la colonne
vertébrale du cheval(6) et cela sous toute la partie couverte par la selle sur le
dos du cheval. Les coussins de selle(3) sont disposés de part et d'autre du dos du
cheval(1) et solidaires de l'arçon de selle(2). Une ou plusieurs languettes(4) sont
introduites entre les coussins et l'arçon maintenant ainsi le tapis (5a et 5b) à sa
place sous la selle.
- La figure 3 représente le tapis gauche (5b) monté sous une selle(7) maintenu en place
par les languettes(4) qui sont glissées entre l'arçon de la selle et les coussins(3).
- La figure 4 représente les deux tapis (5a et 5b) vu de dessous la selle(7) et montrant
le dégagement du canal de la selle libérant la pression sur la colonne vertébrale.
- La figure 5 représente la vue en coupe du dispositif de fixation du tapis monté sur
une selle disposée sur le dos d'un cheval(1) avec un modèle possible de languette.
Une enveloppe en tissus ou autre matière(4) contient une plaque d'un composant semi-rigide
en plastique ou autre (8). Cette languette est fixée au tapis (5b). La languette est
glissée entre l'arçon(2) et le coussin de selles (3). La languette peut être munie
d'une boursouflure(9) et son enveloppe comporter tout dispositif agrippant pour renforcer
son accroche sur les coussins(3) et sur les matériaux enveloppant l'arçon tel que
le cuir de quartier (7g), le trapèze de dessous de selle (7b) et le tirant de siège
(7e). Le siège de la selle (7c), la mousse de siège (7d), les sangles de siège (7a)
et le quartier de selle (7f) n'ont pas de contact avec le dispositif.
- La figure 6 de la page 4/6 représente un tapis gauche (5b) muni dans son cas de trois
languettes(4) incorporant une plaque souple(8).
- La figure 7 de la page 4/6 montre les languettes(4) solidaires du tapis (5b) disposées
sur le coussin de selle(3).
- La figure 8 de La page 5/6 montre une variante de connexion amovible entre les tapis
distincts gauche (5b) et droit (5a) soit par bride tissus ou autre matériaux et pression(10)
ou par bride à boutons(11) munie de l'invention soit les languettes(4).
- La figure 9 de La page 5/6 montre une autre variante de connexion amovible entre les
tapis distincts gauche(5b) et droit(5a) soit par un système de bande auto agrippant(12)
avec les deux parties de tapis toujours munis de l'invention soit les languettes(4).
- La figure 10 de la page 5/6 montre une variante des tapis gauche (5b) et droit (5a)
reliés par un pont en continu en partie arrière du tapis(13). Cette partie est située
en dehors de la zone d'appuie des coussins sur le dos du cheval et sa colonne vertébrale
et peut donc être couverte par le tapis munie de l'invention soit les languettes(4).
- La figure 11 de la page 5/6 montre une variante des tapis droit (5a) et gauche (5b)
reliés par une couture ou assemblage cousu en partie arrière du tapis(14). Cette partie
est situé en dehors de la zone d'appuie des coussins sur le dos du cheval et sa colonne
vertébrale et peut donc être couverte par le tapis muni de l'invention soit les languettes(4).
- La figure 12 de la page 6/6 montre une variante de languette(15) montée sur le tapis
gauche (5b) et constitue cette fois d'une seule pièce de rabat qui pourra également
se glisser entre l'espace inter coussin et arçon de la selle. La partie droite du
tapis sera bien sur aussi munie du même dispositif en vertu du principe de symétrie.
- La figure 13 de la page 6/6 montre l'invention des languettes supérieures(4) complété
par des languettes inférieures(4) fixées sur le tapis (5b) qui participe du maintient
du tapis(3) sur les coussins de selle(3) dans leur partie basse.
- La figure 14 de la page 6/6 montre une variante de l'invention constitue d'une pince(16)
munie de languettes(8) prolongées par une partie rigidifiante(4). Cette pince(16)
sera glissée dans l'enveloppe(18) du tapis (5b) ménagée à cet effet et maintenue fermée
par des bandes autos agrippant (19).
[0011] Ce tapis est donc innovant techniquement de par la conception du système de rabat
utilisant un montage spécifique à la selle et de part son coté orthopédique puisqu'il
revendique le fait de satisfaire au besoin de supprimer le contact sur la colonne.
[0012] En complément de cette technique j'ajoute à la demande d'invention le fait d'ajouter
un élément semi rigide(16) dans le tapis s'il l'on veut aussi laisser le tapis en
forme de la selle et du dos du cheval ceci afin de facilite l'ensellement et éviter
que le tapis ne se plis du cote opposé à la monte lors de l'ensellement. Cet élément
peu épais et semi rigide permet aussi de faire en sorte que les contours du tapis
soient toujours ne forme sur le cheval pour une question esthétique lors de concours
de dressage ou obstacle par exemple.
[0013] Ainsi en dessellant le tapis est maintenu colle à la selle grâce à la palette semi
rigide permettant un meilleur rangement de la selle mais surtout une position du tapis
immédiate lors de l'ensellement.
[0014] L'invention concerne l'idée de fabriquer un tapis sépare (droit et gauche sans connexion
ou alors amovible au choix des circonstances.
[0015] L'invention concerne également et surtout le système de fixation tel que précité
sur ce demi tapis (système de pattes tous matériaux et renfort de fixation sous toute
ces formes) mais aussi sur tout tapis de selle existant auquel il suffirait d'ajouter
ce système, que ce tapis soit sépare tout ou partie ou même encore sans être séparer
tel les tapis courant (pad, chabraque, numnah, et toute autre Forme se revendiquant
être tapis de cheval pour la selle)
1. Ensemble de tapis de selle comportant deux parties symétriques( 5a, 5b) recouvrant
chaque flanc du cheval (1) ou tout autre équidé, l'extrémité supérieure de chaque
tapis étant fixées par une prise en sandwich par rabat(4) et par pincement entre le
coussin(3) et l'arçon de selle(2) libérant ainsi l'espace au dessus de la colonne
vertébrale(6).
2. Ensemble de tapis de selle selon la revendication 1 caractérisé en ce que le rabat comprend une pluralité de languettes régulièrement reparties.
3. Ensemble de tapis de selle selon la revendication 1 caractérisé par le fait que le rabat est définie par une seule languette sur une partie de la longueur de la
partie haute du tapis.
4. Ensemble de tapis de selle selon la revendication 2 ou 3 caractérisé en ce que la ou les languettes sont rigidifiées en toute ou partie de manière souple dans la
région de la partie repliée.
5. Ensemble de tapis de selle selon une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que la ou les languettes ou le rabat sont revêtues en toute ou partie d'un revêtement
ou d'une couche antidérapante ou agrippant ou accrochant.
6. Ensemble de tapis de selle selon une quelconque des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que la ou les languettes ou le rabat présente au moins une protubérance(9) s'adaptant
a un profil creux sur le coussin (3) ou de l'arçon(2).
7. Ensemble de tapis de selle selon une quelconque des revendications 2 à 6 caractérisé en ce que les deux tapis sont reliés sur leur partie supérieure arrière ou avant ou total par
une pièce rapportée ou de matière de manière temporaire ou définitive.
8. Ensemble de tapis de selle selon une quelconque des revendications 2 à 7 caractérisé en ce que la ou les languettes ou le rabat peuvent être amovibles ou non.
9. Ensemble de tapis de selle selon une quelconque des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que la ou les languettes ou le rabat peuvent être prolongés par une palette disposé dans
ou sur le tapis de manière amovible ou non pour permettre une plus grande cohésion
avec le tapis.