[0001] La présente invention concerne un mécanisme de transmission commutable destiné à
être intégré dans un mouvement horloger et comportant un pignon de transmission entraîné
en rotation par un premier mobile dudit mouvement de façon à représenter une première
information à afficher, de même qu'un mouvement horloger ainsi qu'une montre comportant
un tel mécanisme.
[0002] Dans l'horlogerie, notamment dans le contexte de montres bracelets mécaniques, il
existent de nombreuses applications pour lesquelles il serait souhaitable d'indiquer
plusieurs données à l'aide d'un nombre minimal de moyens d'indication. Par exemple,
pour un chronographe, il est connu d'utiliser un premier jeu d'aiguilles pour indiquer
le temps courant et un deuxième jeu d'aiguilles pour indiquer le temps chronométré,
ces aiguilles se trouvant,au dessus d'un cadran principal respectivement un cadran
auxiliaire normalement plus petit. Ceci risque de perturber la lecture des cadrans.
De ce fait, dans certaines montres, le deuxième jeu d'aiguilles est formé par des
aiguilles rattrapantes agencées en dessous du premier jeu , d'aiguilles afin de pouvoir
les cacher lors du fonctionnement normal de la montre, lorsque les aiguilles du temps
chronométré ne sont pas utilisées. Une montre correspondante nécessite néanmoins un
mécanisme compliqué permettant la gestion des deux jeux d'aiguilles. Des problèmes
du même genre se posent également en ce qui concerne l'affichage d'autres informations,
par exemple le quantième, la réserve de marche, etc.. La présente invention cherche
alors à proposer une solution simple et efficace pour afficher plusieurs données à
l'aide d'un nombre minimal de moyens d'indication, notamment d'aiguilles,
[0003] Le mécanisme de transmission commutable selon la présente invention se distingue
à cet effet par les caractéristiques énumérées à la revendication 1 et/ou les revendications
dépendantes, notamment par le fait qu'il comporte un élément portant un premier coeur
de rattrapante, cet élément étant monté fou sur le pignon de transmission du mécanisme
et étant entraîné en rotation par ledit premier - ou par un second mobile dudit mouvement
de façon à représenter une seconde information à afficher, un deuxième coeur de rattrapante
étant fixé sur ledit pignon de transmission, une roue de transmission étant montée
folle autour dudit pignon de transmission et portant un premier - respectivement un
deuxième marteau précontraint par un premier - respectivement un deuxième ressort
de précontrainte contre ledit premier - respectivement deuxième coeur, une roue de
commutation étant montée de façon rotative sur la périphérie de la roue de transmission
et portant une première - respectivement une deuxième came agissant sur ledit premier
- respectivement deuxième marteau de façon à supprimer alternativement le contact
entre le premier marteau et le premier coeur respectivement le deuxième marteau et
le deuxième coeur afin de commuter la position de ladite roue de transmission selon
la première - respectivement la deuxième information à afficher, une roue de commande
intermédiaire étant montée folle autour dudit pignon de transmission et se trouvant
en prise avec ladite roue de commutation, ladite roue de commande intermédiaire étant
fixée à une roue de commande pouvant être entraînée en rotation de façon contrôlée
par l'intermédiaire d'un mécanisme de commande du mécanisme de transmission.
[0004] Grâce à ces mesures, il est possible d'afficher avec une seule aiguille respectivement
un seul jeu d'aiguilles au moins deux informations différentes, le respectivement
les moyens d'affichages pouvant être commutées entre au moins deux états correspondant
à ces informations à l'aide du mécanisme selon la présente invention. L'utilisateur
n'est alors pas perturbé dans la lecture de l'information affichée par d'autres éléments
d'indication. De plus, le mécanisme prévu est simple et efficace. En outre, le changement
dans l'affichage peut être effectué à tout moment selon le désir de l'utilisateur.
[0005] D'autres avantages ressortent des caractéristiques exprimées dans les revendications
dépendantes et de la description exposant ci-après l'invention plus en détail.
[0006] Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.
[0007] La figure 1 montre une vue en perspective d'un mouvement de chronographe comportant
un mécanisme de transmission commutable selon la présente invention, le cadran et
d'autres éléments étant enlevés afin de permettre la vue sur certaines parties du
mouvement décrites plus en détail ci-dessous.
[0008] La figure 2 est une vue de dessus du chronographe représenté à la figure 1 permettant
en même temps d'illustrer le mécanisme de commande coopérant avec le mécanisme de
commutation intégré dans un mécanisme de transmission commutable selon la présente
invention.
[0009] La figure 3 est une coupe transversale le long de la ligne I-I indiquée dans la figure
2.
[0010] La figure 4 représente un agrandissement de cette coupe, vue en perspective, montrant
notamment le mécanisme, de transmission du mobile des secondes.
[0011] La figure 5 est une vue du dessus dudit mécanisme de transmission du mobile des secondes.
[0012] La figure 6 montre une vue en perspective du mécanisme de transmission du mobile
des heures isolé des autres composants du mouvement de chronographe.
[0013] La figure 7 représente une vue de dessus sur le mécanisme de la figure 6.
[0014] La figure 8 est une coupe transversale dudit mécanisme le long de la ligne II-II
dans la figure 7.
[0015] La figure 9 est une vue de dessus montrant plus en détail certaines parties du mécanisme
de commutation intégré dans un mécanisme de transmission selon la présente invention.
[0016] La figure 10 montre une vue de dessus du chronographe, certains ponts, roues et autres
éléments étant enlevés afin d'illustrer le mécanisme de commande du chronographe.
[0017] La figure 11 est une vue de dessus d'un détail de la figure 2 montrant plus précisément
le mécanisme d'indication du mode de fonctionnement du mécanisme de transmission.
[0018] L'invention va maintenant être décrite en détails en référence aux dessins annexés
qui illustrent schématiquement et à titre d'exemple une forme d'exécution de l'invention.
[0019] En référence à la figure 1 montrant un mouvement de chronographe il faut d'abord
noter que cette forme d'exécution sert principalement à illustrer de façon détaillée
le principe d'un mécanisme de transmission commutable selon la présente invention.
Ce mécanisme n'est pourtant pas limité au cas de son application dans un chronographe
et peut parfaitement être utilisé dans le cadre d'autres applications horlogères tel
que l'indication du quantième, l'indication du temps dans un autre fuseau horaire,
l'indication de la réserve de marche, l'indication de la profondeur de plongée pour
une montre de plongée, etc., tel que cela sera expliqué plus en détails dans la suite
de la description.
[0020] Dans les figures 1 et 2, le cadran et d'autres éléments de la partie supérieure du
chronographe ne sont pas représentés afin de permettre la vue sur certaines parties
à l'intérieur du mouvement qui seront décrites plus en détail ci-dessous. La figure
3 montre tout le chronographe coupé transversalement le long de la ligne I-1 indiquée
dans la figure 2.
[0021] Le chronographe représenté aux figures 1 à 3 respectivement généralement une montre
comportant un mécanisme de transmission selon la présente invention est équipé d'un
organe moteur 1 et d'un organe réglant 2. L'organe moteur 1 peut consister en un ressort
de barillet et l'organe réglant 2 en un balancier coopérant avec un échappement correspondant
tel que cela est connu dans le contexte des montres mécaniques, notamment des montres
compliquées, et illustré en partie dans les figures annexées. II est néanmoins tout
à fait possible d'utiliser par exemple une source d'énergie électronique et un quartz
respectivement une combinaison électronique-mécanique à la place de ces organes. Du
fait que ces organes 1, 2 ne forment pas partie de l'invention, ils ne seront pas
décrits ici plus en détail.
[0022] En effet, il suffit ici de préciser que la force provenant de l'organe moteur 1 est
transmise à un rouage d'affichage 3, ce rouage 3 comportant un seul jeu de moyens
d'indication, de préférence un seul jeu d'aiguilles. Dans le cas présent, cette force
est d'abord transmise, comme cela ressort de la figure 3, à un pignon de moyenne 3.1.
Une roue de moyenne 3.2 fixée audit pignon 3.1 transmet cette force ensuite à un mécanisme
de transmission commutable 4 selon la présente invention, en particulier au mécanisme
de transmission des secondes 4a, en engrenant avec un pignon de transmission des secondes
4.1a. Ce pignon 4.1a porte une roue de base des secondes 4.2a se trouvant en liaison
avec l'échappement respectivement de manière générale avec l'organe réglant 2 afin
de déterminer la fréquence de la rotation de ce mobile. De plus, ledit pignon de transmission
des secondes 4.1 a porte encore une roue de transmission des secondes 4.6a engrenant
avec une roue d'indication des secondes 3.3a. Cette roue 3.3a est montée de façon
rotative autour d'un tenon solidaire 3.5, qui se trouve de préférence au centre du
mouvement horloger et est fixée au tube des secondes 3.4a portant une aiguille des
secondes non-illustrée aux figures. De plus et tel que cela ressort notamment des
figures 1 à 3, un tube des minutes 3.4b et un tube des heures 3.4c sont montés, dans
le cas représenté aux figures, coaxialement et rotativement autour du tube des secondes
3.4a, les tubes 3.4b, 3.4c portant chacun une roue d'indication des minutes 3.3b respectivement
une roue d'indication des heures 3.3c et une aiguille des minutes respectivement une
aiguille des heures. Bien évidemment, tout autre positionnement de l'affichage Murant
est possible, par exemple une configuration excentrique.
[0023] Pour compléter la description du rouage d'affichage 3 représenté aux figures 1 à
3, il est encore à noter que, pour entraîner les roues d'indication des minutes 3.3b
et - des heures 3.3c respectivement les aiguilles correspondantes en rotation, le
chronographe comporte, à coté du mécanisme de transmission des secondes 4a, encore
un mécanisme de transmission des minutes 4b ainsi qu'un mécanisme de transmission
des heures 4c. Ces mécanismes 4b, 4c sont, comme le mécanisme de transmission des
secondes 4a, agencés latéralement autour du mobile d'affichage, comme illustré par
exemple aux figures 1 et 2, afin que leur roue de transmission des minutes 4.6b respectivement
- des heures 4.6c puisse engrener avec lesdites roues d'indication des minutes 3.3b
respectivement - des heures 3.3c du mobile d'affichage, de façon analogue à l'engrenage
décrit ci-dessus de la roue de transmission des secondes 4.6a avec la roue d'indication
des secondes 3.3a. En ce qui concerne l'entraînement du mécanisme de transmission
des minutes 4b et du mécanisme de transmission des heures 4c, notamment des pignons
de transmission respectifs des minutes 4.1 b et des heures 4.1c, il est à noter que
ceci peut être réalisé par tout moyen connu de l'homme du métier et fait partie de
l'art horloger conventionnel.
[0024] En effet, les trois mécanismes de transmission 4a, 4b, 4c que comporte le chronographe
illustré aux figures 1 à 4 ont une structure quasi identique, et le fait que ce dispositif
comporte un mécanisme de transmission 4 selon la présente invention à trois unités
dépend uniquement de l'application en question. Il pourrait également y avoir seulement
par exemple un mécanisme de transmission de secondes et un mécanisme de transmission
de minutes. Pour certaines autres applications, un seul tel mécanisme pourrait être
suffisant, comme cela deviendra plus clair dans la suite de la description. De ce
fait, la structure détaillée d'un tel mécanisme de transmission 4 sera expliquée dans
ce qui suit à titre d'exemple à l'aide du mécanisme de transmission des heures 4c
illustré aux figures 1 à 3. Dans la suite, les suffixes a, b, e ainsi que les précisions
dans la nomenclature s'il s'agit du mobile des secondes, des minutes ou des heures
ne seront par contre à cause des raisons susmentionnées normalement plus utilisés,
tout au moins en ce qui concerne le mécanisme de transmission.
[0025] Dans ce contexte, il reste encore à préciser que le jeu de moyens d'indication unique
mentionné dans l'introduction est formé dans l'application présente par les trois
aiguilles des secondes, des minutes et des heures portées respectivement par les tubes
des secondes 3.4a, des minutes 3.4b et des heures 3.4c du mobile d'affichage. Comme
cela deviendra également plus clair dans la suite, ce jeu pourrait également consister
par exemple seulement en une seule aiguille ou un autre type de moyen d'indication,
comme un disque d'affichage.
[0026] Pour décrire maintenant en détail la structure d'un mécanisme de transmission 4 selon
la présente invention, référence est faite notamment à la série des figures 6 à 9.
Comme cela a déjà été mentionné ce-dessus, un tel mécanisme 4 comporte d'abord un
pignon de transmission 4.1 constituant l'axe de rotation du mécanisme et portant ladite
roue de base 4.2 qui dans l'exemple du mécanisme de transmission des secondes coopère
avec l'échappement. Le pignon de transmission 4.1 est alors normalement entraîné d'une
manière ou d'une autre par l'organe moteur 1 et l'organe réglant 2 du mouvement horloger
de façon à transmettre au rouage d'affichage 3 l'information concernant une unité
du temps courant, par exemple des secondes, des minutes ou des heures, sauf dans le
cas d'applications particulières qui seront mentionnées plus bas dans le texte.
[0027] Au-dessus de la roue de base 4.1 est monté, dans le cas de l'application illustrée
aux figures d'un chronographe, un moyen d'embrayage comportant, d'une part, un disque
d'embrayage 4.3 montée fou autour du pignon de transmission 4.1. D'autre part, une
bague d'arrêt 4.5 solidaire autour du pignon 4.1 qui comprime, dans le sens axiale
du pignon 4.1, un ressort de friction 4.4 placé entre cette bague 4.5 et ledit disque
d'embrayage 4.3. Du fait que ce disque 4.3 ne peut pas être déplacé axialement, il
suit alors normalement la rotation du pignon de transmission 4.1 à cause de l'embrayage
à friction réalisé par le ressort de friction 4.4. Par contre, comme cela ressort
notamment de la figure 5, le disque d'embrayage 4.3 peut aussi être verrouillé contre
toute rotation, par exemple à l'aide d'une pince l'entourant et co-opérant, si elle
est fermée, avec une cannelure extérieure que comporte le pourtour extérieur du disque
4.3. Dans ce cas de figure, le pignon 4.1 poursuit sa rotation tandis que la disque
4.3 est arrêté. Le mécanisme de commande pour ladite pince sera décrite ailleurs dans
la suite.
[0028] Il est encore à noter que le disque d'embrayage 4.3 porte sur son coté supérieur
un coeur de remise à zéro 4.3.2 ainsi qu'un premier coeur de rattrapante 4.3.1 servant
dans cette application comme coeur du temps chronométré et se trouvant sur le coté
inférieur de la dite roue de transmission 4.6 mentionnée déjà ci-dessus. Ces deux
coeurs sont par exemple fixés au disque 4.3 à l'aide d'une goupille, de façon à ce
que les coeurs soient entraînés en rotation avec le disque d'embrayage 4.3. De plus,
un deuxième coeur de rattrapante 4.1.1 servant dans cette application comme coeur
du temps courant se trouve sur le coté supérieur de la roue de transmission 4.6. Ce
deuxième coeur de rattrapante 4.1.1 est fixé au pignon de transmission 4.1 et suit
donc toujours sa rotation, contrairement au premier coeur de rattrapante 4.3.1 qui
peut être débrayé à l'aide de la pince mentionnée ci-dessus.
[0029] De plus, au-dessus dudit moyen d'embrayage et entre le premier - 4.3.1 et deuxième
coeur de rattrapante 4.1.1 est monté un mobile de transmission comportant notamment
ladite roue de transmission 4.6 qui se trouve, dans l'application d'un chronographe
tel qu'illustrée aux figures, en prise avec une des roues d'indication 3.3. Cette
roue de transmission 4.6 est également montée folle autour du pignon de transmission
4.1 et porte, sur ses cotés inférieur respectivement supérieur, un premier marteau
4.6.1 respectivement un deuxième marteau 4.6.2 montés de manière pivotante sur la
roue de transmission 4.6 et servant de palpeurs sur lesdits premier - 4.3.1 respectivement
deuxième coeurs de rattrapante 4.1.9 . Cette configuration est illustrée à la coupe
de la figure 8 et à la figure 9 à l'aide d'une vue de dessus de la roue de transmission
4.6 avec le deuxième coeur de rattrapante 4.1.1 et le deuxième marteau 4.6.2 qui est
précontrainte contre le coeur 4.1.1 par l'intermédiaire d'un deuxième ressort de précontraint
4.6.4 fixé sur la roue de transmission 4.6. Le premier marteau 4.6.1 est précontraint
de façon analogique par un premier ressort de précontrainte 4.6.3 contre le premier
coeur de rattrapante 4.3.1,
[0030] Aussi, un mécanisme de commutation est monté sur la roue de transmission 4.6 afin
de garantir que seul un marteau à la fois ne soit en contact avec un des coeurs 4.3.1,
4.1.1. Ce mécanisme de commutation comprend une roue de commutation 4.7 montée de
façon à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation se trouvant sur la périphérie
de la roue de transmission 4.6, cet axe étant parallèle au pignon de transmission
4.1. La roue de commutation 4.7 comporte une première came 4.7.1 et une deuxième came
4.7.2 se trouvant sur le coté inférieur respectivement supérieur de la roue de transmission
4.6, dans le même plan que le premier marteau 4.6.1 respectivement le deuxième marteau
4.6.2 susmentionnés. Les deux cames 4.7.1, 4.7.2 peuvent avoir, mise à part d'autres
formes alternatives, sensiblement la forme d'une barre droite, cette-ci étant, fixée
a. son milieu à l'axe de la roue de commutation 4.7, et forment un angle droit entre
eux, de manière à ce qu'à une position donnée de la roue de commutation 4.7 seulement
une extrémité d'une des cames 4.7.1, 4.7.2 est en appui contre un des marteaux 4.6.1,
4.6.2, par exemple la première came 4.7.1 contre le premier marteau 4.6.1. La came
4.7.1 sépare alors, contre l'influence du ressort de précontrainte 4.6.3, le premier
marteau 4.6.1 du premier coeur de rattrapante 4.3.1, le coeur du temps chronométré
dans l'application en question, tandis que la deuxième came 4.7.2 n'interagit pas
avec le deuxième marteau 4.6.2 qui reste alors sous l'effet de son ressort de précontrainte
4.6.2 en contact avec le deuxième coeur de rattrapante 4.1.1, ce dernier servant en
l'occurrence comme le coeur du temps courant. Cette configuration est illustré à la
figure 9. Une rotation de 90 ° de la roue de commutation 4.7 provoque, d'une part,
que la première came 4.7.1 n'appuie plus contre le premier marteau 4.6.1, celui-ci
étant de ce fait précontraint par son ressort de précontrainte 4.6.3 contre le premier
coeur de rattrapante 4.3.1, ainsi que, d'autre part, qu'une extrémité de la deuxième
came 4.7.2 appuie contre le deuxième marteau 4.6.2 enlevant ainsi son contact avec
le deuxième coeur de rattrapante 4.6.2. Une autre rotation de 90 ° reproduit la constellation
d'avant, cette fois ci l'autre extrémité de la première came 4.7.1 appuyant contre
le premier marteau 4.6.1, et ainsi de suite.
[0031] Afin de pouvoir commander cette roue de commutation 4.7 avec ses deux cames 4.7.1,
4.7.2 fixées à un angle droit, le mécanisme de transmission commutable selon la présente
invention comporte encore une roue de commande intermédiaire 4.9 fixée sur un tenon
de commande 4.8 qui est monté fou autour du pignon de transmission 4.1, sur le coté
supérieur de la roue de transmission 4.6. La roue de commande intermédiaire 4.9 se
trouve en prise avec la roue de commutation 4.7 et peut entraîner celle-ci en rotation.
De plus, une roue de commande 4.10 est fixée sur le tenon de commande 4.8 et permet,
par l'intermédiaire d'un mécanisme de commande décrit plus loin dans la description,
que la double roue formée de la roue de commande 4.10 et de la roue de commande intermédiaire
4.9 fixées sur le tenon de commande 4.8 puisse entraîner la roue de commutation 4.7
afin de commuter la position de cette dernière relative à la roue de transmission
4.6, commutant ainsi les marteaux 4.3.1, 4.6.2 en appui contre leur coeur 4.3.1, 4.1.1
correspondant Cette position relative de la roue de commutation 4.7 peut d'ailleurs
être protégée contre toute rotation involontaire par exempte par l'intermédiaire d'un
élément de blocage élastique ou tout autre moyen adéquat, par exemple d'un sautoir
fixé sur un pont et en appui contre la roue de commande 4.10 ou même d'un sautoir
fixé sur la roue de transmission et en appui contre la roue de commutation 4.7
[0032] La description ci-dessus de la structure du mécanisme de transmission permet de facilement
comprendre son fonctionnement. En effet, le pignon de transmission est toujours entraîné,
dans l'application présentée aux figures, par le mouvement horloger, sa rotation étant
transmise par la roue de transmission 4.6 à la roue d'indication 3.3 si le deuxième
marteau 4.6.2 est en contact avec le deuxième coeur 4.1.1, le coeur du temps courant,
tandis qu'il n'y a pas de contact entre le premier marteau 4.6.1 et le premier coeur
4.3.1. Ainsi, le temps courant est affiché par le jeu unique d'aiguilles. Si la position
de la roue de commutation 4.7 est changée par une rotation de 90 °, le contact entre
le deuxième marteau 4.6.2 et le deuxième coeur 4.1.1 est supprimé, tandis que le premier
marteau 4.6.1 tape, sous l'action du ressort de précontrainte 4.6.3, sur le premier
coeur de rattrapante 4.3.1, le coeur du temps chronométré. La roue de transmission
effectue alors une rotation jusqu'à ce que le marteau 4.6.1 ai trouvé sa position
stable sur le coeur 4.3.1, qui correspond au temps chronométré. Le jeu unique d'aiguilles
affiche alors le temps chronométré du fait que cette même opération s'effectue simultanément
sur les trois mobiles des secondes 4a, des minutes 4b et des heures 4c. En modifiant
la position de la roue de commande 4.10 respectivement de la roue de commutation 4.7,
l'utilisateur peut alors à tout moment choisir quelle information sera indiquée au
cadran par le seul et unique jeu d'aiguilles.
[0033] Il est à ajouter ici que l'application spécifique d'un mécanisme de transmission
4 selon la présente invention dans un chronographe implique plusieurs conséquences.
D'une part, un tel chronographe comporte trois tels mécanismes afin de pouvoir afficher
les secondes, les minutes et les heures du temps chronométré, ces trois mécanismes
étant, comme mentionné déjà ci-dessus, placés latéralement autour du mobile d'affichage,
permettant ainsi facilement l'engrenage de chaque roue de transmission 4a, 4b, 4c
dans la roue d'indication 3.3a, 3.3b, 3.3c correspondante. D'autre part, en ce qui
concerne l'agencement de chaque mécanisme lui-même, sa partie comportant le premier
coeur de rattrapante, le moyen d'embrayage, a une structure spécifiquement adaptée
à cette application. En effet, du fait que le temps chronométré est une grandeur différente
du temps courant, mais juste décalée par rapport à celui-ci, il n'est pas nécessaire
que le moyen d'embrayage représentant le temps chronométré possède un entraînement
séparé. Il peut alors être couplé tel que cela a été décrit ci-dessus à l'aide d'un
embrayage à friction au pignon de transmission représentant le temps courant. Et,
finalement, le moyen d'embrayage comporte, à part le premier coeur de rattrapante
4.3.1 pour l'indication du temps chronométré, un autre coeur, le coeur de remise à
zéro 4.3.2. Celui-ci est placé de telle façon sur le disque d'embrayage 4.3 qu'un
marteau de remise à zéro 4.3.3 correspondant fixé par exemple sur le bâti du chronographe
peut, une fois qu'il est libéré, taper sur le pourtour dudit coeur 4.3.2 afin d'entraîner
le disque d'embrayage 4.3 en rotation jusqu'à ce que l'aiguille correspondant soit
ramenée à la position de 12 heures. Il est clair dans ce contexte que dans toutes
les actions mentionnées ci-dessus impliquant une rotation du disque d'embrayage 4.3,
ladite pince entourant ce disque est écartée simultanément afin de le libérer, ce
qui sera décrit plus loin dans le contexte du mécanisme de commande du chronographe.
[0034] En faisant abstraction de l'application spécifique d'un chronographe illustré aux
figures, il est également clair que, en général, la commutation du mécanisme de transmission
selon la présente invention est réalisée, par l'intermédiaire de la roue de commutation
4.7 et les deux cames 4.7.1, 4.7.2 correspondantes, à l'aide de deux coeurs 4.3.1,
4.1.1 fixés sur des éléments représentant chacun une grandeur à afficher et de deux
marteaux 4.6.1, 4.6.2 correspondants fixés sur la roue de transmission 4.6 dont un
palpe le coeur dont l'information correspondante devrait être affichée. Il est alors
possible d'afficher quasiment toute information normalement disponible dans une montre
à l'aide d'un mécanisme selon la présente invention en connectant un élément portant
un coeur correspondant au mobile représentant l'information souhaitée. Par exemple,
si c'est soit le quantième soit le temps courant qui devrait être affiché, le disque
d'embrayage 4.3 peut être remplacé par une roue de quantième montée folle autour du
pignon de transmission 4.1 et entraînée de manière connue par un mobile de quantième.
Le seul coeur fixé sur cette roue de quantième, un coeur de remise à zéro n'étant
évidemment pas nécessaire pour cette application, représenterait alors le quantième
et la roue de transmission 4.6 ramènerai, si son marteau correspondant était commuté
afin de palper ce coeur, la roue d'indication correspondante à une position apte à
ce que l'aiguille qui y est fixée indique le quantième. II est alors clair pour l'homme
du métier que ce principe peut être appliqué pour un grand nombre d'autres applications
afin d'afficher, au choix, soit l'une ou l'autre information par une seule aiguille
respectivement un seul jeu d'aiguilles voir d'autres moyens d'indication tel que des
disques d'affichages. Sont encore à nommer comme exemple l'indication du temps dans
un autre fuseau horaire, du temps sidérale, d'une phase de lune ou même de la profondeur
de plongée. Dans ce dernier cas, l'élément respectivement la roue portant le coeur
correspondant à cette information devrait être entraînée par exemple par le détecteur
de profondeur tel que ceci est également connu à l'homme du métier de l'horlogerie.
Différentes combinaisons de ces informations sont imaginables qui n'impliquent pas
forcement l'indication du temps courant par le jeu unique d'aiguilles voir par l'aiguille
unique, par exemple l'indication soit du quantième soit de la profondeur de plongée
en fonction de la position de la roue de commutation. 4.7 relative à la roue de transmission
4.6. Il est évident que le cadran de la montre sera agencé de façon correspondante.
[0035] Finalement, il reste à mentionner qu'il est également envisageable de monter plus
que deux coeurs de rattrapante à proximité de la roue de transmission 4.6, celle-ci
étant alors équipée d'un autre marteau avec un ressort de précontrainte correspondant
ainsi que la roue de commutation 4.7 d'une autre came, les trois cames étant alors
séparées de 120 ° au lieu de 180° dans le cas de deux cames. Le tout fonctionne selon
le même principe décrit ci-dessus, mais dispose d'un plan de travail supplémentaire
par rapport au deux plans des deux marteaux respectivement coeurs de rattrapante mentionnés
ci-dessus. Dans ce cas, le coeur de rattrapante supplémentaire sera fixé à un autre
élément monté fou autour du pignon de transmission, cet élément étant connecté au
mobile représentant l'information supplémentaire à afficher.
[0036] Pour se tourner de nouveau vers l'application spécifique illustrée aux figures, le
mécanisme de commande de chronographe sera décrite plus en détail dans ce qui suit
en référence notamment à la figure 10 ainsi que de la figure 5.
[0037] La montre dans laquelle le chronographe illustré aux figures devrait être intégré
dispose, de préférence, de deux poussoirs 6, 7 ainsi que d'une couronne avec un troisième
poussoir intégré 8. Ces éléments sont montés dans la boîte de montre de façon conventionnelle
et ne figurent pas aux figures, par contre la figure 10 montre les éléments sur lesquels
ces poussoirs agissent.
[0038] D'abord, un premier poussoir de start-stop 6 du chronographe agit sur un correcteur
de start-stop 6.1 qui peut être déplacé axialement vers le centre du mouvement en
étant guidé par quatre goupilles placées latéralement autour de lui. Si ce correcteur
6.1 est déplacé vers l'intérieur, il fait pivoter un premier levier 6.2 monté pivotant
autour d'une goupille non-illustrée, l'extrémité orientée vers l'extérieur du chronographe
du premier levier 6.2 étant en prise dans une encoche triangulaire du correcteur 6.1.
En même temps, le premier levier 6.2 porte une goupille avec laquelle est engagé un
deuxième levier 6.3 précontraint par un ressort de précontrainte correspondant 6.4
de façon à pousser le premier levier 6.2 et ainsi le correcteur de start-stop 6.1
respectivement tout le poussoir de start-stop 6 vers l'extérieur après son actionnement
manuel. Un tel premier actionnement provoque, par l'intermédiaire de l'extrémité orientée
vers l'intérieur du chronographe du premier levier 6.2, une rotation dans le sens
horaire d'une navette 6.5 autour de son centre de rotation 6.5.1. du fait que cette
extrémité du premier levier 6.2 coopère avec un premier plan situé dans une encoche
latérale 6.5.2 de la navette 6.5. La navette 6.5 est ensuite indexée dans cette position
non-illustrée à l'aide d'un ressort-sautoir de navette 6.6 coopérant avec l'une de
deux encoches de positionnement formées sur la navette 6.5; l'autre encoche de positionnement
indexe la navette en coopération avec ledit ressort-sautoir de navette 6.6 dans sa
position initiale illustrée à la figure 10. La rotation dans le sens horaire de la
navette 6.5 entraîne un levier dénommé dans la suite pieuvre 6.7 et monté de manière
pivotante autour de l'axe du mobile d'affichage du chronographe de façon à le tourner
dans le sens anti-horaire. En effet, cette pieuvre 6.7 comporte un plan incliné 6.7.1
sur lequel agit une goupille 6.5.3 montée sur la navette 6.5, la pieuvre étant précontrainte
par un bras ressort 6.7.2 de la pieuvre contre cette goupille 6.5.3. Dans la position
initiale montrée à la figure 10, la position de stop du chronographe, la pieuvre 6.7
est alors poussée contre la goupille 6.5.3 de la navette 6.5, une rotation dans le
sens horaire de la navette résultant ainsi par l'action de sa goupille 6.5.3 sur le
plan incliné 6.7.1 de la pieuvre 6.7 en une rotation dans le sens anti-horaire de
la pieuvre 6.7, celui-ci prenant alors sa deuxième position stable, la position de
start du chronographe. La dénomination de ces positions a sa raison dans le fait que
la pieuvre 6.7 comporte encore trois bras 6.7.3, 6.7.4, 6.7.5 dont chacun est en prise
avec une goupille 6.8.2 placée sur une pince 6.8 mentionnée déjà ci-dessus, chacune
des trois pinces 6.8a, 6.8b, 6.8c permettant de bloquer, dans son état serré, ou de
libérer, dans son état écarté, le disque d'embrayage 4.3 correspondant du mécanisme
de transmission des secondes 4a, - des minutes 4b et des heures 4c. Comme le montre
plus en détail la figure 5, chaque pince 6.8 peut en effet coulisser en avant et en
arrière en étant guidée par deux goupilles fixées sur le bâti du chronographe et traversant
un logement de guidage dans un bras central 6.8.1 de la pince 6.8. Dans la position
de stop du chronographe décrit ci-dessus, chaque pince 6.8 se trouve ainsi dans sa
position avant par rapport au disque d'embrayage 4.3 correspondant, les extrémités
avant 6.8.3 de la pince 6.8 entourant ce disque 4.3 étant serrées à l'aide de ses
extrémités arrière de ressort 6.8.4 qui coopèrent avec des goupilles 6.8.5 placées
également sur le bâti du chronographe. Dans ladite position de start de chronographe,
la pieuvre se trouve dans une position tournée dans le sens anti-horaire, ses bras
6.7.3, 6.7.4, 6.7.5 positionnant alors chaque pince 6.8 dans sa position arrière par
rapport au disque d'embrayage 4.3 correspondant, les pinces étant écarté dans ce cas.
L'embrayage à friction du disque d'embrayage 4.3 peut alors entraîner ce disque et
le chronographe commence à compter le temps chronométré. Finalement, une deuxième
action sur le premier poussoir 6 provoque simplement, par l'intermédiaire d'une action
de ladite extrémité orientée vers l'intérieur du chronographe du premier levier 6.2
sur un deuxième plan situé dans l'encoche latérale 6.5.2 de la navette 6.5, une rotation
dans le sens anti-horaire de la navette 6.5 autour de son centre de rotation 6.5.1
respectivement une rotation de la pieuvre 6.7 dans le sens horaire, du fait de l'action
de son bras ressort 6.7.2 dans ce sens. Chaque pince 6.8 est alors ramenée dans sa
position avant et les disques d'embrayage sont de nouveau bloqués, ce qui arrête le
chronographe dans sa mesure du temps chronométré.
[0039] Un deuxième poussoir de remise à zéro 7 du chronographe agit sur un correcteur de
remise à zéro 7.1 qui peut être déplacé axialement vers le centre du mouvement. A
son extrémité orientée vers l'intérieur du chronographe il possède un plan incliné
qui coopère avec un plan incliné correspondant d'un cinquième bras 6.7.6 de la pieuvre
6.7 de façon à la tourner dans le sens anti-horaire. En poussant le deuxième poussoir
7, les disques d'embrayages 4.3 sont alors libérés tels que décrits ci-dessus, mais
cette foi ci cette action est initiée par le deuxième poussoir 7. Dès que le poussoir
7 est relâché, la pieuvre retourne dans sa position initiale et les disques 4.3 sont
bloqués de nouveau. A son extrémité orientée vers l'extérieur du chronographe, ledit
correcteur de remise à zéro 7.1 porte une goupille 7.1.1 engagée dans une ouverture
formée dans une extrémité d'un levier de correcteur 7.2 qui est monté de façon pivotante
autour d'une vis fixée sur un pont du chronographe. L'autre extrémité de ce levier
de correcteur 7.2 porte une goupille 7.2.1 qui est normalement, c'est-à-dire aussi
longtemps que le deuxième poussoir 7 n'est pas actionné manuellement, engagée dans
une encoche de blocage 7.3.1 dans un anneau de remise à zéro 7.3 de façon à bloquer
ce dernier centre toute rotation dans le sens anti-horaire, sens dans lequel il est
précontraint à l'aide d'un ressort de précontrainte 7.4 appuyant sur une goupille
correspondante placée sur cet anneau 7.3. Une fois que le deuxième poussoir de remise
à zéro 7 est actionné, l'anneau de remise à zéro est donc libéré par le désengagement
de ladite goupille 7.2.1 de l'encoche de blocage 7.3.1 et effectue une rotation autour
d'un angle donné dans le sens anti-horaire, entraîné par son ressort de précontraint
7.4. Cet anneau de remise à zéro 7.3 comporte encore, sur sa circonférence intérieure,
trois encoches de commande 7.3.2 situées chacune en face d'un marteau de remise à
zéro 7.5. Chaque marteau de remise à zéro 7.5a, 7.5b, 7.5c est monté de manière pivotante
sur un pont du chronographe et se trouve dans le même plan de travail que le coeur
de remise à zéro 4.3.2a, 4.3.2b, 4.3.2c correspondant mentionné plus haut dans la
description. De même, chaque marteau 7.5 est précontraint contre le coeur de remise
à zéro 4.3.2 correspondant à l'aide d'un ressort de précontrainte 7.6 appuyant sur
une goupille correspondant fixée sur chaque marteau. Les marteaux 7.5 ne peuvent pourtant
pas entrer en contact avec le coeur de remise à zéro 4.3.2 correspondant aussi longtemps
que l'anneau de remise à zéro 7.3 est dans sa position initiale, c'est-à-dire si le
deuxième poussoir n'est pas poussé, du fait qu'un excentrique 7.5.1 monté sur chaque
marteau 7.5 se trouve en contact avec la circonférence inférieure de l'anneau 7.3
et empêche leur actionnement. Aussitôt que l'anneau de remise à zéro 7.3 a tourné
dans le sens anti-horaire suite à l'actionnement du deuxième poussoir 7, les excentriques
7.5.1 sont libérés car ils sont situés en face desdites encoches de commande 7.3.2
sur l'anneau 7.3 et les marteaux tapent sur le pourtour extérieur du coeur de remise
à zéro 4.3.2 correspondant, les entraînant en rotation jusqu'à leur position-stable,
qui correspond à la position de 12h des aiguilles. Cet action de remise à zéro est
possible car les disques d'embrayage 4.3 portant les coeurs de remise à zéro 4.3.2
ont été libéré simultanément tel que décrit ci-dessus. Afin de pouvoir ajuster le
moment du déclenchement de chaque marteau, les excentriques 7.5.1 peuvent être tournés
de manière correspondante. Il est encore à noter que l'anneau de remise à zéro 7,3
comporte aussi une encoche de retour 7.3.3 sur sa circonférence intérieur, dans laquelle
un levier de retour 7.7 peut s'engager afin de ramener l'anneau dans sa position initiale,
une fois que le deuxième poussoir 7 a été poussé. Comme cela ressort de la figure
10, le levier de retour 7.7 est monté sur la navette 6.5 et entre en contact avec
ladite encoche de retour 7.3.3 de l'anneau 7.3, dans le cas où ce dernier se trouve
en position tournée après actionnement du deuxième poussoir de remise à zéro 7, si
le premier poussoir de start-stop du chronographe est poussé dans sa fonction start
tel que décrit ci-dessus, ladite navette 6.5 étant alors entraînée dans le sens horaire,
ayant pour conséquence que le levier de retour ramène l'anneau de remise à zéro dans
sa position initiale, à l'encontre du ressort de précontrainte 7.4. Les deux poussoirs
6, 7 permettent alors de commander les fonctions connues d'un chronographe.
[0040] Finalement, il reste à décrire le mécanisme de commande du mécanisme de transmission
ainsi que son mécanisme d'indication du mode de fonctionnement, ce qui sera fait dans
la suite en référence aux figures 2 respectivement 11.
[0041] Le mécanisme de commande permettant de commuter l'état du mécanisme de transmission
coopère avec le mécanisme de commutation intégré dans un, mécanisme de transmission
commutable selon la présente invention, notamment avec la roue de commutation 4.7
respectivement la roue de commande 4.10 mentionnées ci-dessus. Une montre équipée
d'un tel mécanisme comporte normalement une couronne non-illustrée couplée à une tige
de remontoir pour effectuer les fonctions conventionnelles tel que le remontage et
la mise à l'heure des moyens d'indication. De plus, un troisième poussoir de commutation
8 est agencé de préférence coaxialement à ladite tige de remontoir; évidemment, il
pourrait être placé ailleurs. Ce troisième poussoir 8 est lié à un élément de commutation
8.1 qui peut se déplacer axialement et qui à son tour permet de pivoter, via une goupille
traversant ces deux pièces, un levier de commutation 8.2 portant sur son extrémité
de travail une goupille d'actionnement 8.2.1. Cette goupille 8.2.1 peut s'engager,
lorsque le troisième poussoir 8 est actionné manuellement, sur un plan incliné formé
dans une encoche d'actionnement 8.3.1 se trouvant sur la circonférence extérieure
d'un premier anneau de commande 8.3, de façon à ce que cet anneau effectue une rotation
autour d'un angle correspondant à la longueur dudit plan incliné dans le sens anti-horaire.
Le premier anneau 8.3 comporte encore un bras 8.3.2 avec un ressort 8.3.3 sensiblement
en forme de Z qui appuie sur une goupille 8.4.2 fixée sur un bras 8.4.1 d'un deuxième
anneau de commande 8.4 placé, de préférence, en dessous du premier anneau de commande
8.3, tel que cela est illustré par exemple à la figure 2. Un actionnement manuel du
troisième poussoir 8 provoque alors à travers la rotation du premier anneau de commande
8.3 également la rotation dans le sens anti-horaire du deuxième anneau de commande
8.4, celui-ci étant limité dans sa rotation par un excentrique de limitation 8.5 fixé
sur un pont du chronographe et sur lequel tape un plan avant dudit bras 8.4.1 du deuxième
anneau 8.4. De plus, ce deuxième anneau comporte encore trois cliquets 8.4.3a, 8.4.3b,
8.4.3c placé chacun en face d'un mobile de transmission 4a, 4b, 4c avec lequel il
coopère. En effet, chaque cliquet 8.4.3 se trouve dans le même plan de travail que
la roue de commande 4.10 du mobile de transmission correspondant et est précontraint
contre cette roue 4.10 par un ressort de précontrainte de commande 8.3.4 faisant par
exemple partie intégrale du premier anneau de commande 8.3. Chaque cliquet 8.4.3 n'appuie
pourtant pas sur la roue 4.10 correspondante aussi longtemps que le troisième poussoir
8 n'est pas actionné du fait que le premier anneau de commande 8.3 comporte encore
trois ressorts de retenue 8.3.5 qui sont normalement engagés chacun dans une encoche
à l'extrémité située, vue dans le sens anti-horaire, en arrière de chaque cliquet
8.4.3 de manière à empêcher le cliquet d'appuyer sur la roue 4.10. Un actionnement
manuel du troisième poussoir 8 provoque alors, tel que décrit ci-dessus, la rotation
du premier - 8.3 et du deuxième anneau de commande 8.4 dans le sens anti-horaire,
le mouvement du deuxième anneau 8.4 étant limité, si la force manuelle sur le troisième
poussoir est suffisante, par ledit excentrique de limitation 8.5, tandis que la rotation
du premier anneau 8.3 se poursuit jusqu'à ce que le ressort 8.3.3 sur son bras 8.3.2
soit complètement comprimé par l'appui contre la goupille 8.4.2 fixée sur le bras
8.4.1 du deuxième anneau de commande 8.4. Du fait de cette rotation relative dans
le sens anti-horaire du premier anneau 8.3 par rapport au deuxième anneau 8.4, les
ressorts de retenue 8.3.5 libèrent les cliquets 8.4.3 de façon à ce que ceux-ci s'appuient,
sous l'effet de leurs ressorts de précontrainte de commande 8.3.4, sur la roue 4.10
correspondante. Cet effet se produit uniquement si la force manuelle sur le troisième
poussoir 8 est suffisante pour comprimer ledit ressort 8.3.3 sur le premier anneau
8.3 de manière à provoquer une rotation relative entre les deux anneaux 8.3, 8.4,
ce qui réalise une fonction de « tout ou rien », l'action ne se produisant en effet
pas si l'utilisateur n'appuie pas correctement sur le poussoir. Une fois que les cliquets
8.4.3 sont en appui contre la roue 4.10 correspondante et les anneaux déplacés complètement
dans le sens anti-horaire, un ressort de retour 8.6 appuyant dans le sens horaire
sur une goupille de retour 8.4.4 placée sur le deuxième disque 8.4 ramène, dès que
la force manuelle sur le poussoir 8 est enlevée, les deux disques dans leur position
initiale. En même temps, chaque cliquet 8.4.3, qui se trouve à ce moment en prise
avec la roue de commande 4.10 correspondante, entraîne cette roue en rotation et permet
ainsi par l'intermédiaire de la roue de commande intermédiaire 4.9 de tourner la roue
de commutation 4.7 correspondante d'un angle de 90 ° afin de commuter la position
des cames 4.7.1, 4.7.2. Ce mécanisme de commande permet ainsi d'effectuer la commutation
dans le mécanisme de transmission selon la présente invention Il est à ajouter que
chaque cliquet 8.4.3 comporte encore un excentrique 8.3.4.1 avec une goupille correspondante
qui entre dans un creux agencé dans le pont se trouvant par exemple en-dessous des
deux anneaux 8.3, 8.4. Ce creux a une forme adaptée de façon à guider, à la fin de
la course du mouvement de retour des deux anneaux 8.3, 8.4, les cliquets 8.3.4 dans
leur position initiale dans laquelle ils se trouvent de nouveau pris par les ressorts
de retenue 8.3.5, c'est-à-dire que leur contact avec la roue de commande 4.10 est
de nouveau supprimé.
[0042] Il est évident que l'agencement décrit ci-dessus d'un tel mécanisme de commande pour
un mécanisme de transmission selon la présente invention est spécifiquement adapté
à l'application dans un chronographe tel qu'illustré aux figures. Dans le cas d'autres
applications tel qu'évoquées plus haut, il ne sera par contre pas toujours nécessaire
de disposer de trois cliquets voire même des anneaux, ceux-ci pouvant éventuellement
être remplacé par un levier ou toute autre élément adapté s'il suffit d'agir sur un
seul cliquet. En effet, ce mécanisme de commande peut être utilisé dans toutes les
applications dans lesquelles il est nécessaire d'effectuer une rotation contrôlée
d'au moins une roue autour d'un angle prédéterminé, cette rotation étant de préférence
effectuée uniquement si la force d'entraînement, qui peut être d'origine manuel ou
automatique, dépasse une valeur donnée de façon à disposer d'une fonctionnalité appelée
« tout ou rien ». L'agencement concret des l'éléments portant les parties réalisant,
d'une part, la rotation, c'est-à-dire les cliquets et les parts correspondants, ainsi
que, d'autre part, la fonctionnalité « tout ou rien », c'est-à-dire principalement
le ressort entre les éléments porteurs, dépend alors premièrement de l'application
en question. D'autres telles modifications dans un mécanisme de commande adapté pour
la présente invention sont tout à fait dans le cadre du savoir-faire d'un homme du
métier et ne nécessitent pas d'être évoquées tout en détail ici.
[0043] En se tournant maintenant vers la figure 11, il est visible plus en détail que le
dispositif comporte également un mécanisme d'indication du mode de fonctionnement
du mécanisme de transmission. En effet, le premier anneau de commande 8.3 comporte
encore un ressort-aiguille 8.3.6 situé dans un évidement longitudinal sur l'anneau
8.3, cet évidement ayant un coté ouvert orienté vers l'intérieur de l'anneau. A chaque
coté de l'ouverture de l'évidement, un flanc latéral est formé sur l'anneau 8.3, chaque
flanc latéral étant de préférence légèrement arrondi, la courbure étant de manière
à former un retrait latéral afin de permettre un pivotement latéral du ressort-aiguille
8.3.6 et de guider son mouvement. De préférence, l'évidement longitudinal formé dans
l'anneau de commande 8.3 comporte encore, à sa partie avant située vers l'ouverture,
une forme adapté à limiter, par l'intermédiaire de ses parois intérieurs, le mouvement
latéral du ressort-aiguille 8.3.6, ce qui peut conduire à agencer cet évidement latéral
sensiblement en forme de trou de serrure. Le ressort-aiguille 8.3.6 comporte une première
partie formant un bras élastique et logée dans cet évidemment, une extrémité de cette
première partie étant fixée au fond du coté fermé de l'évidement longitudinal sur
l'anneau 8.3 et son axe longitudinal étant sensiblement parallèle à l'axe longitudinal
de cet évidement. Ce bras élastique respectivement tout le ressort-aiguille 8.3.6
peut, de préférence, être formé d'une pièce avec ledit anneau 8.3. De plus, le ressort-aiguille
8.3.6 comporte une deuxième partie formant une aiguille-commutateur qui est formée
d'une pièce respectivement fixée sur l'autre extrémité dudit bras élastique. D'une
part, cette deuxième partie comprend, à la hauteur des flancs latéraux sur ledit évidement
longitudinal, deux ailes latérales sensiblement triangulaires ayant chacune une partie
arrière d'une forme correspondant à la forme desdits flancs latéraux, par exemple
arrondie, permettant ainsi au ressort-aiguille 8.3.6 d'effectuer un mouvement latéral,
ce qui est possible grâce à son bras élastique mentionné ci-dessus, ainsi que d'être
guidé par lesdits flancs latéraux sur l'anneau 8.3. D'autre part, la deuxième partie
du ressort-aiguille 8.3.6 comprend sur son extrémité libre une pointe qui est, de
préférence, arrondie et qui coopère avec l'un - ou l'autre plan incliné situés sur
un bras sensiblement triangulaire 8.7.1 qui est fixé coaxialement par rapport à l'axe
de rotation sur un levier d'indication 8.7 monté de manière pivotante sur un pont
du chronographe. D'une part, le bras triangulaire 8.7.1 est orienté de façon à ce
que sa pointe se trouve sensiblement sur l'axe longitudinal du ressort-aiguille 8.3.6.
D'autre part, il est orienté sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal
du levier d'indication 8.7 de façon à ce que celui-ci forme, sur chaque coté du bras
triangulaire 8.7.1, un plan perpendiculaire au plan incliné correspondant et sur lequel
le ressort-aiguille 8.3.6 peut s'appuyer s'il effectue un mouvement en avant en direction
de son axe longitudinal, légèrement dévié latéralement par un desdits plans inclinés.
Sur l'autre extrémité, ce levier 8.7 comporte un premier secteur denté 8.7.2 qui est
en prise avec un deuxième secteur denté 8.9 qui pour sa part est monté rotativement
sur un pont du chronographe et porte une aiguille voire un autre moyen d'indication
indiquant sur le cadran de la montre correspondante le mode de fonctionnement dans
lequel le mécanisme de transmission travaille actuellement, c'est-à-dire indiquant
lequel des coeurs de rattrapante 4.3.1, 4.1.1 est palpé par les marteaux 4.6.1, 4.6.2
agencés sur la roue de transmission 4.6 et donc quelle information est affichée actuellement
par le jeu unique de moyens d'indication.
[0044] Le fonctionnement de ce mécanisme d'indication se comprend facilement en vue de sa
structure décrite ci-dessus. En effet, si le levier d'indication 8.7 et le deuxième
secteur denté 8.9 respectivement l'aiguille fixée sur cet élément se trouvent dans
une première position stable correspondant à l'affichage de la première information
par le jeu unique de moyens d'indication, le levier d'indication 8.7 est sécurisé
contre tout déplacement involontaire par un sautoir d'indication 8.8 ayant deux encoches
dans une desquelles entre une goupille fixée sur le levier 8.7. En actionnant le troisième
poussoir 8, le premier anneau de commande 8.3 tourne et le ressort-aiguille 8.3.6
est poussé en avant vers ledit bras triangulaire 8.7.1, sa pointe entrant en contact
avec le premier plan incliné du bras triangulaire 8.7.1 du levier d'indication 8.7,
de façon à ce que ce plan incliné dévie le mouvement axiale en avant du ressort-aiguille
8.3.6 latéralement sur un coté du bras triangulaire 8.7.1. Ainsi, le ressort-aiguille
8.3.6 pousse le levier d'indication 8.7, si la force manuelle sur le poussoir 8 est
suffisante, dans une deuxième position stable correspondant à l'affichage de la deuxième
information par le jeu unique de moyens d'indication du fait qu'au bout de chaque
plan incliné du bras triangulaire 8.7.1 se trouve un desdits plans perpendiculaires
au plan incliné correspondant sur lequel s'appuie le ressort-aiguille 8.3.6 à la fin
de la course de son mouvement en avant provoqué par le mouvement de l'anneau 8.3 portant
ce ressort-aiguille. Le levier d'indication 8.7 entraîne alors le deuxième secteur
denté 8.9 avec son aiguille ou autre moyen d'indication du mode de fonctionnement
du mécanisme de transmission dans sa rotation. Le levier d'indication 8.7 respectivement
ledit moyen d'indication est de nouveau sécurisé dans la deuxième position par le
sautoir d'indication 8.8, la goupille fixée sur le levier 8.7 se trouvant maintenant
dans l'autre des deux encoches sur ce sautoir 8.8. Du fait que le levier d'indication
8.7 est alors pivoté dans cette position par rapport à la première position, un nouvel
actionnement du troisième poussoir 8 produit le même effet, à part la différence que
le ressort-aiguille 8.3.6 est guidé dans ce cas par le deuxième plan incliné du bras
triangulaire 8.7.1 du levier d'indication 8.7 et ramène ce dernier par conséquent
dans sa première position, et cetera. En effet, dans une position donnée des deux
positions stables du levier d'indication 8.7, la pointe de son bras triangulaire 8.7.1
se trouve légèrement décalé latéralement par rapport à l'axe longitudinal du ressort-aiguille
8.3.6, dans sa position de repos, de manière à guider la pointe sur l'extrémité libre
de ce dernier sur le plan incliné du bras triangulaire 8.7.1 qui permet à pousser
le levier d'indication 8.7 dans l'autre position stable. Le mécanisme d'indication
indique alors à tout moment le mode de fonctionnement dans lequel le mécanisme de
transmission travaille actuellement respectivement quelle information est affichée
actuellement par le jeu unique de moyens d'indication.
[0045] Dans ce contexte, il est évident que ce dispositif peut être utilisé aussi pour d'autres
applications à part celle mentionnée ci-dessus, l'indication du mode de fonctionnement
du mécanisme de transmission. En effet, il s'agit ici de manière générale d'un commutateur
bistable pouvant être utilisé pour toute application qui nécessite de disposer de
deux positions stables. Dans le cas d'autres applications, il ne sera ainsi pas toujours
nécessaire de disposer d'une aiguille sur le deuxième secteur 8.9 voir même de deux
secteurs, l'extrémité libre du levier 8.7 pouvant en effet être utilisée pour coopérer
avec tout autre élément pouvant être commuté directement ou indirectement entre deux
états. De même, l'anneau 8.3 pourrait éventuellement être remplacé par exemple par
un levier, un bras, une crémaillère ou toute autre élément adapté permettant de déplacer
axialement le ressort-aiguille agencé dans ce cas sur cet élément qui de sa part peut
être entraîné par exemple par un poussoir, une bascule respectivement tout autre moyen
de commande connu à l'homme du métier dans le contexte de l'horlogerie. L'agencement
concret des l'éléments principales d'un tel moyen de commutation, notamment de l'élément
avec le ressort-aiguille 8.3.6 et du levier 8.7 avec son bras triangulaire 8.7.1,
peut également être modifié, par exemple en arrondissant la pointe du bras triangulaire
8.7.1 au lieu de celle du ressort-aiguille 8.3.6. D'autres telles modifications dans
un moyen de commande adapté pour la présente invention sont également dans le cadre
du savoir-faire d'un homme du métier et ne seront par conséquent pas détaillées ici.
[0046] Au vue de la description ci-dessus du dispositif selon la présente invention, l'homme
du métier comprendra les avantages de ce dispositif, notamment qu'il est possible
d'afficher avec une seule aiguille respectivement un seul jeu d'aiguilles au moins
deux informations différentes, la respectivement les aiguilles pouvant être commutées
entre au moins deux états correspondant à ces informations à l'aide du mécanisme de
transmission selon la présente invention. L'utilisateur n'est ainsi pas perturbé dans
la lecture de l'information affichée par d'autres éléments d'indication. De plus,
il lui est indiqué par des moyens d'indications du mode de fonctionnement du mécanisme
quelle information est affichée sur le cadran de la montre. D'ailleurs, le mécanisme
prévu est simple et efficace, et peut notamment être transposé à nombre d'applications
dans le domaine de l'horlogerie, telles qu'elles ont été évoquées plus en détail ci-dessus.
Aussi, la commutation du mode de fonctionnement du mécanisme de transmission respectivement
le changement dans l'affichage correspondant sur le cadran de la montre peut être
effectué à tout moment selon le désir de l'utilisateur, le dispositif jouissant ainsi
d'une grande souplesse d'utilisation.
1. Mécanisme de transmission commutable (4) destiné à être intégré dans un mouvement
horloger et comportant un pignon de transmission (4.1) entraîné en rotation par un
premier mobile dudit mouvement de façon à représenter une première information à afficher,
caractérisé par le fait qu'un élément (4.3) portant un premier coeur de rattrapante (4.3.1) est monté fou sur
ledit pignon de transmission (4.1) et est entraîné en rotation par ledit premier -
ou par un second mobile dudit mouvement de façon à représenter une seconde information
à afficher, un deuxième coeur de rattrapante (4.1.1) étant fixé sur ledit pignon de
transmission (4.1), une roue de transmission (4.6) étant montée folle autour dudit
pignon de transmission (4.1) et portant un premier - (4.6.1) respectivement un deuxième
marteau (4.6.2) précontraint par un premier - (4.6.3) respectivement un deuxième ressort
de précontrainte (4.6.4) contre ledit premier - (4.3.1) respectivement deuxième coeur
(4.1.1), une roue de commutation (4.7) étant montée de façon rotative sur la périphérie
de la roue de transmission (4.6) et portant une première - (4.7.1) respectivement
une deuxième came (4.7.2) agissant sur ledit premier - (4.6.1) respectivement deuxième
marteau (4.6.2) de façon à enlever alternativement le contact entre le premier marteau
(4.6.1) et le premier coeur (4.3.1) respectivement le deuxième marteau (4.6.2) et
le deuxième coeur (4.1.1) afin de commuter la position de ladite roue de transmission
(4.6) selon la première - respectivement la deuxième information à afficher, une roue
de commande intermédiaire (4.9) étant montée folle autour dudit pignon de transmission
(4.1) et se trouvant en prise avec ladite roue de commutation (4.7), ladite roue de
commande intermédiaire (4.9) étant fixée à une roue de commande (4.10) pouvant être
tournée de façon contrôlée par l'intermédiaire d'un mécanisme de commande (8) du mécanisme
de transmission (4).
2. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que ladite roue de transmission (4.6) est placée axialement entre le premier coeur (4.3.1)
et le deuxième coeur (4.1.1) et par le fait que le premier marteau (4.6.1) respectivement le deuxième marteau (4.6.2) sont agencés
sur le coté inférieur respectivement le coté supérieur de la roue de transmission
(4.6).
3. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le premier coeur (4.3.1) et le deuxième coeur (4.1.1) sont placés axialement du même
coté de ladite roue de transmission (4.6) et par le fait que le premier marteau (4.6.1) respectivement le deuxième marteau (4.6.2) sont agencés
sur ce coté de la roue de transmission (4.6).
4. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit élément (4.3) portant un premier coeur de rattrapante (4.3.1) consiste en un
disque d'embrayage monté fou sur ledit pignon de transmission (4.1) à l'aide d'une
embrayage à friction et entraîné par ledit premier mobile du mouvement horloger de
façon à ce que le premier coeur (4.3.1) représente le temps chronométré, le deuxième
coeur (4.1.1) monté sur le pignon de transmission (4.1) représentant le temps courant,
ledit disque d'embrayage portant encore un coeur de remise à zéro (4.3.2) permettant
la remise à zéro du temps chronométré par l'intermédiaire d'un marteau de remise à
zéro (4.3.3) adapté à taper sur le pourtour dudit coeur de remise à zéro (4.3.2).
5. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes 1 à 3, caractérisé par le fait que ledit élément (4.3) portant un premier coeur de rattrapante (4.3.1) consiste en une
roue montée folle sur ledit pignon de transmission (4.1) et entraînée par ledit second
mobile du mouvement horloger de façon à ce que le premier coeur (4.3.1) représente
la seconde information à afficher correspondant audit second mobile du mouvement,
le deuxième coeur (4.1.1) monté sur le pignon de transmission (4.1) représentant la
première information à afficher correspondant audit premier mobile du mouvement horloger.
6. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la roue de commutation (4.7) comporte deux cames (4.7.1, 4.7.2) à angle droit l'une
par rapport à l'autre et ayant chacune deux extrémités agissant de façon alternée
sur lesdits marteaux (4.6.1, 4.6.2), la roue de commutation (4.7) pouvant être tournée
par pas de 90 ° par l'intermédiaire de ladite roue de commande (4.10).
7. Mécanisme selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit mécanisme de commande (8) du mécanisme de transmission (4) comporte un cliquet
(8.4.3) adapté à engrener temporairement avec ladite roue de commande (4.10) afin
de l'entraîner en rotation de manière à ce que la roue de commutation (4.7) soit tournée
d'un angle de 90 °.
8. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que ledit mécanisme de commande (8) du mécanisme de transmission (4) comporte deux éléments
de commande (8.3, 8.4) superposés l'un sur l'autre, le deuxième élément (8.4) portant
au moins ledit cliquet (8.4.3), le premier élément (8.3) portant au moins deux ressorts
(8.3.4, 8.3.5) contraignant chaque cliquet (8.4.3) contre ladite roue de commande
(4.10) respectivement empêchant le contact entre chaque cliquet (8.4.3) et la roue
de commande (4.10) correspondante, l'action de ces ressorts (8.3.4, 8.3.5) étant déterminée
par la position relative entre les deux éléments (8.3, 8.4).
9. Mouvement horloger, en particulier mouvement de chronographe, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un mécanisme de transmission selon l'une .des revendications
précédentes.
10. Mouvement horloger selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu'il comporte un rouage d'affichage (3) avec un mobile d'affichage ayant une roue d'indication
des secondes (3.3a), - des minutes (3.3b) et - des heures (3.3c), et par le fait qu'il comporte trois mécanismes de transmission selon la revendication 3 agencés latéralement
autour du mobile d'affichage et dont la roue de transmission (4.6a, 4.6b, 4.6c) se
trouve en prise avec la roue d'indication (3.3a, 3.3b, 3.3c) correspondante.
11. Mouvement selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que chaque disque d'embrayage (4.3) d'un mécanisme de transmission (4) peut être bloqué
contre toute rotation à l'aide d'un mécanisme de commande de chronographe comportant
une pince (6.8) pour chaque disque d'embrayage (4.3) permettant de serrer ou de libérer
ledit disque d'embrayage (4.3).
12. Montre, en particulier chronographe, caractérisé par le fait qu'elle comporte un mouvement horloger selon l'une des revendications 9 à 11.
13. Mécanisme de commande horloger (8) destiné à être intégré dans un mouvement horloger
et adapté à contrôler la rotation d'au moins une roue de commande (4.10) pouvant être
tournée de façon contrôlée, caractérisé par le fait que ledit mécanisme de commande (8) comporte deux éléments de commande (8.3, 8.4) mobiles
et superposés l'un sur l'autre, le deuxième élément (8.4) portant au moins un cliquet
(8.4.3) adapté à coopérer avec une desdites roues de commande (4.10) de manière à
la faire tourner d'un angle prédéterminé, le premier élément (8.3) portant au moins
un ressort de précontrainte (8.3.4) contraignant chaque cliquet (8.4.3) contre ladite
roue de commande (4.10) ainsi qu'au moins un ressort de retenue (8.3.5) adapté à permettre
ou à supprimer le contact entre chaque cliquet (8.4.3) et la roue de commande (4.10)
correspondante, l'action de ces ressorts (8.3.4, 8.3.5) étant déterminée par la position
relative entre les deux éléments de commande (8.3, 8.4).
14. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que chaque ressort de retenue (8.3.5) est engagé, en position de repos des deux éléments
de commande (8.3, 8.4), dans une encoche formée sur le cliquet (8.4.3) correspondant
de manière à empêcher le contact entre ce cliquet (8.4.3) et la roue de commande (4.10)
correspondante pendant que le cliquet (8.4.3) est précontrainte en direction de cette
roue de commande (4.10) par ledit ressort de précontrainte (8.3.4) correspondant,
par le fait que le premier élément de commande (8.3) comporte un ressort de commande (8.3.3) s'appuyant
sur une goupille (8.4.2) fixée sur le deuxième élément de commande (8.4) de manière
à ce qu'un mouvement du premier élément de commande (8.3) dû à un actionnement manuel
ou automatique du mécanisme provoque un mouvement dans le même sens du deuxième élément
de commande (8.4), celui-ci étant limité dans son mouvement par un élément de limitation
(8.5) sur lequel tape ledit deuxième élément (8.4) si le mouvement atteint une valeur
prédéterminée, de façon à ce que chaque ressort de retenue (8.3.5) se désengage, si
le mouvement du premier élément de commande (8.3) dépasse ladite valeur prédéteminée,
de ladite encoche sur le cliquet (8.4.3) correspondant dû au mouvement relatif entre
les deux éléments de commande (8.3, 8.4), permettant à chaque cliquet (8.4.3) d'entrer
temporairement en contact avec ladite roue de commande (4.10) de manière à pouvoir
l'entraîner en rotation, et par le fait qu'un ressort de retour (8.6) pré-contraignant le deuxième élément de commande (8.4)
dans le sens à l'encontre dudit mouvement ramène, dès que l'actionnement manuel ou
automatique est enlevée, les deux éléments (8.3, 8.4) dans leur position initiale,
provoquant la rotation de la roue de commande (4.10) autour dudit angle prédéterminé.
15. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que chaque cliquet (8.4.3) comporte un excentrique (8.3.4.1) avec une goupille qui est
engagée dans un creux agencé dans un pont dudit mouvement horloger, ce creux ayant
une forme adaptée de façon à guider, à la fin de la course du mouvement de retour
des deux éléments de commande (8.3, 8.4), chaque cliquet (8.3.4) dans sa position
initiale dans laquelle il se trouve de nouveau pris par le ressort de retenue (8.3.5)
correspondant sans contact avec la roue de commande (4.10) correspondante.
16. Mécanisme selon l'une des revendications 14 à 15, caractérisé par le fait que le ressort de commande (8.3.3), le ressort de précontrainte (8.3.4) et/ou le ressort
d'actionnement (8.3.5) font partie intégrale du premier élément de commande (8,3).
17. Mécanisme selon l'une des revendications 14 à 16, caractérisé par le fait que ledit ressort de commande (8.3.3) est sensiblement en forme de Z et est formé sur
un bras (8.3.2) du premier élément de commande (8.3).
18. Mécanisme selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé par le fait que les premier et deuxième éléments de commande (8.3) sont formés par des leviers superposés
effectuant un mouvement en translation ou en pivotement et portant un cliquet (8.4.3)
commandant une roue de commande (4.10) correspondante située à une coté desdits leviers.
19. Mécanisme selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé par le fait que les premier et deuxième éléments de commande (8.3, 8.4) sont formés par des anneaux
superposés effectuant un mouvement en rotation et portant au moins un cliquet (8.4.3)
commandant au moins une roue de commande (4.10) correspondante située à l'intérieur
de la circonférence de ces anneaux.
20. Mécanisme selon l'une des revendications 13 à 19, caractérisé par le fait que le premier élément de commande (8.3) est actionnable par un poussoir (8) lié à un
élément de commutation (8.1) qui peut se déplacer axialement et qui à son tour permet
de pivoter, via une goupille traversant ces deux pièces, un levier de commutation
(8.2) portant sur son extrémité libre une goupille d'actionnement (8.2.1), cette goupille
(8.2.1) pouvant s'engager, lorsque ledit poussoir (8) est actionné, sur un plan incliné
formé dans une encoche d'actionnement (8.3.1) se trouvant sur ledit premier élément
de commande (8.3), de façon à ce que cet élément effectue un mouvement d'une valeur
prédéterminée correspondant à la longueur dudit plan incliné.
21. Mécanisme selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que ledit mouvement d'une valeur prédéterminée est une rotation autour d'un angle prédéterminé
ou une translation le long d'une distance prédéterminée.