[0001] L'invention concerne un dispositif d'emballage et de conditionnement en compression
d'objets fragiles et le procédé pour la mise en oeuvre dudit dispositif.
[0002] En particulier, l'invention est destinée à l'emballage et au conditionnement d'objets
affectés à des utilisations dans le domaine médical, et ceci dans des conditions d'asepsie
et de sécurité de transport aussi optimales que possible. Notamment, l'invention se
réfère à l'emballage et au conditionnement de prothèses ou dispositifs médicaux.
[0003] De façon classique, il est rappelé qu'il est d'usage, en vue d'opérations chirurgicales
de disposer un tel dispositif médical, après fabrication, dans un double emballage.
De la sorte, le dispositif médical se trouve dans un premier emballage dit « conditionnement
primaire », c'est-à-dire soit un sachet sous vide, soit une première coque de type
« blister » en principe obturée par un premier couvercle mince, dit « opercule »,
généralement sous la forme d'un film de type « Tyvek
™ » selon la réalisation et la protection au titre de marque par la société Dupont
de Nemours, thermoscellé au blister, l'ensemble constituant ainsi une première barrière
microbienne. La stérilisation du volume interne de ce premier emballage est obtenue
par des moyens tels que des rayonnements gamma, ou par un gaz spécifique comme l'oxyde
d'éthylène (ETO en abréviation anglo-saxonne)
[0004] Ce premier emballage est inséré dans un second emballage dit « conditionnement secondaire
» pouvant de nouveau être un sachet sous vide ou une coque. Le dispositif médical
est alors protégé par une double barrière microbienne.
[0005] En pratique, l'ouverture du double emballage se fait bien sûr en « zone propre ».
[0006] Toutefois, un tel conditionnement d'un dispositif médical présente un certain nombre
d'inconvénients, à savoir par exemple :
- si le conditionnement primaire est une coque, un calage du dispositif médical à l'intérieur
de celle-ci est impératif pour éviter tout frottement ou tout choc de nature à entraîner
sa détérioration. Ce calage est généralement effectué en disposant le dispositif médical
dans un ensemble à base de mousse synthétique ou de renforts rigides. Malgré la qualité
médicale de ces éléments, il s'avère néanmoins que ces matières sont accompagnées
ou génèrent de fines particules qui sont néfastes à la qualité du produit
- cette technique nécessite la fabrication de nombreux composants en raison des différentes
tailles ou dimensions des dispositifs médicaux nécessaires aux besoins ou encore en
raison des exigences des intervenants (prothésistes,...).
[0007] Pour remédier à la suppression des éléments de calage précédents, on connaît par
le brevet
EP1346925 un emballage pour produits fragiles, en particulier des prothèses médicales, comprenant
dans un exemple d'application au moins les éléments suivants :
- une barquette externe en forme de coque avec une collerette périphérique,
- une barquette interne reposant sur ladite collerette, ladite barquette interne étant
équipée d'un cadre solidaire d'un film étirable et rétractable destiné à supporter
en suspension ledit produit fragile,
- un couvercle, coopérant avec la barquette interne, pour assurer le calage dudit produit
fragile, ce couvercle étant aménagé sur sa face inférieure pour recevoir une garniture
susceptible de venir en appui, sans dommage avec le produit fragile,
- chaque barquette recevant un film d'operculage et d'étanchéité.
[0008] On constate bien que cette solution technique permet de s'affranchir de l'emploi
d'une mousse synthétique ou d'un renfort rigide pour le calage d'un produit fragile
et par voie de conséquence d'éviter la présence de fines particules au contact de
ce produit, susceptibles de nuire à la santé lors de l'utilisation de cet emballage
à des fins médicales.
[0009] Cependant, il importe de noter que cette solution présente néanmoins des inconvénients,
particulièrement en matière d'usage médical. A cet égard, on peut citer les principales
difficultés suivantes :
- pour assurer la fonction de barrière microbienne, ce système doit prendre en compte
l'assemblage entre le cadre et la membrane souple, et les spécifications de cet assemblage
ne sont pas définies par les normes actuelles.
- le maintien de la prothèse médicale se fait par suspension sur un film étirable :
en pratique, on procède souvent à une mise sous vide pour écarter le film de son cadre
support puis on positionne la prothèse sur le film, et on supprime le vide après mise
en place du couvercle. Autrement dit, le film prend partiellement la forme de la prothèse
mais n'assure pas de tension particulière sur cette dernière. Par suite, on comprend
bien qu'un tel emballage convient à des prothèses, ou encore à des objets fragiles,
dont l'enfoncement dans le film est substantiel, ce qui correspond en général à des
objets volumineux. Cette solution technique est insatisfaisante lorsque l'objet fragile
à conditionner est relativement plat ou encore longiligne et mince : dans ce cas,
l'objet fragile est susceptible de se déplacer entre le film et le couvercle coopérant
avec la barquette interne, ce qui est de nature à le détériorer,
- selon la forme des prothèses ou implants, par exemple avec des objets longilignes,
contondants ou ayant des arrêtes vives, des risques de perforation du film sont possibles,
ce qui rend alors impossible l'emploi de ces objets, car le film étirable joue ici
le rôle de barrière microbienne et une perforation remet en cause la stérilité du
produit conditionné.
- en cas de choc ou de chute de l'emballage, l'opercule de la barquette interne peut
se rompre, notamment si l'objet présente des aspérités ou une rugosité particulière,
ce qui rend alors également impossible l'utilisation du matériel emballé.
- le risque est d'autant plus important dans les deux situations précédentes que la
masse de l'objet fragile est grande.
[0010] Au titre de l'art antérieur, il convient également de mentionner le document
WO89/03789 relatif à un produit disposé sur une seule membrane l'entourant ou encore entre deux
membranes, chaque fois à la manière d'un manchon. Par suite, il n'y a pas un contact
assuré entre lesdites membranes ou portions d'une membrane sur le pourtour complet
de l'objet. La tenue de l'objet est sensiblement proportionnelle au seul étirage essentiellement
unidirectionnel des membranes ou portions de membrane, lui-même conditionné par l'épaisseur
de l'objet ce qui ne permet pas d'exercer une tension satisfaisante des membranes,
ni une pression entre les membranes ou portions de membranes autour de l'objet, limitant
de ce fait l'utilisation de ce dispositif, notamment si l'objet est fragile.
[0011] Dans ces conditions, l'objectif premier, selon l'invention est de prévoir un dispositif
de tenue d'un objet fragile dans un conteneur qui ne dépend plus de la forme dudit
objet (plate, en relief, volumineuse, ....) mais seulement de la tension que l'on
impose à deux membranes.
[0012] Le dispositif d'emballage et de conditionnement d'objets fragiles, selon l'invention,
est destiné à s'affranchir des inconvénients précités tout en diminuant également
les coûts de production en raison notamment de la diminution de la variété des emballages
nécessaires aux applications.
[0013] Pour ce faire, il est proposé un nouveau type d'emballage et de conditionnement d'objets
notamment fragiles qui se distingue de l'art antérieur par un degré de polyvalence
élevé ce qui réduit corrélativement le nombre d'emballages de dimensions différentes
et par suite les moyens de production. Bien évidemment, la gestion des stocks s'en
trouve aussi très nettement facilitée.
[0014] A cet effet, le dispositif d'emballage et de conditionnement pour le maintien d'objets
entre une première et une deuxième membranes souples et étirables selon l'invention
est remarquable en ce que lesdites deux membranes sont intercroisées et en plus maintenues
sous tension permanente l'une par rapport à l'autre en restant en contact au moins
sur leur surface périphérique à l'objet sous l'action d'un mouvement relatif entre
un premier et un deuxième supports solidaires respectivement de la première et de
la deuxième membrane.
[0015] Plus précisément, chacune des deux membranes est solidarisée à au moins deux de ses
extrémités à son support par un assemblage par soudure (thermique, hautes-fréquences,
ultrasons ou autres), collage, ou encore par agrafage, par exemple.
[0016] De la sorte, il y a un chevauchement mutuel entre chaque membrane, associée chacune
à son support, ce chevauchement permettant d'une part le positionnement de l'objet
en cause par étirage des deux membranes souples et d'autre part l'immobilisation de
cet objet, même s'il est mince par exemple, par mise sous tension (ou extension) desdites
membranes sous l'action du mouvement relatif correspondant à un rapprochement de chaque
support, la première membrane et le premier support étant en opposition par rapport
à la deuxième membrane et au deuxième support selon un axe z sensiblement orthogonal
aux membranes avant leur déformation. Il n'existe ainsi pas de « plan de joint régulier
» pouvant permettre une sortie du produit.
[0017] Par ailleurs, et comme expliqué plus concrètement par la suite, l'objet en cause
est alors sans contact avec une quelconque paroi en raison même de la disposition
du support de chaque membrane, ce qui contribue avantageusement d'une part à l'isolement
de l'objet en cause par rapport au milieu extérieur et d'autre part à sa protection
vis-à-vis de chocs ou de chutes, par exemple.
[0018] Dans le cas d'applications à usage médical, chaque membrane et son support sont maintenus
dans au moins un premier conteneur (ou coque ouverte), généralement en matière plastique
thermoformée, équipé d'une bordure en saillie externe sur son pourtour externe et
obturé par un opercule mince, notamment de type Tyvek
™, adhérisé sur ladite bordure par des moyens tels que ceux précités pour la fixation
des membranes à leur support respectif.
[0019] Avantageusement, le maintien de la tension de chaque membrane est permanent et assuré
par la solidarisation de leur support audit conteneur, à l'aide d'un dispositif d'immobilisation
par clipsage ou tout dispositif équivalent. Cette compression des deux membranes peut
également être assurée directement par la géométrie de la coque les contenant.
[0020] Bien entendu, ce premier conteneur peut être lui-même placé dans un second conteneur
classique si les conditions de stérilité l'exigent (cas d'un conditionnement de type
« double coque »), mais il est également possible de mettre le produit à conditionner
dans un sachet sous vide et de placer ce sachet entre les membranes (cas d'un conditionnement
de type « sachet + coque »).
[0021] De ce fait, on note que l'emploi d'un embauchoir n'est pas nécessaire, notamment
si l'objet est volumineux, contrairement à la description selon le brevet
FR2775253, par exemple. En effet, il est alors inutile de prévoir une empreinte à la forme
de l'objet en cause en raison des déformations effectives des deux membranes.
[0022] De façon également avantageuse, les membranes souples et étirables se présentent
sous forme de films en polyuréthane, polyéthylène ou tout autre matériau ayant des
caractéristiques de souplesse et d'étirage similaires.
[0023] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on appellera aussi «
membrane » un filet extensible, un maillage extensible ou un ensemble de bandes dont
les éléments constitutifs ont les mêmes propriétés que celles des films susmentionnés.
[0024] Par ailleurs et de préférence, chaque membrane est sensiblement rectangulaire, avant
étirage et mise sous tension.
[0025] Cependant et sans sortir du cadre de l'invention, les membranes peuvent avoir une
forme triangulaire, carrée, polygonale, multifacettes ou encore en étoile, par exemple.
[0026] Selon un premier mode de réalisation, le support d'une membrane est constitué par
deux parois semi-rigides, en matière plastique par exemple, chacune d'elle étant disposée
à une extrémité de la membrane correspondante. Dans ce premier cas, la tension exercée
par chaque paroi pourra être produite par leur immobilisation au conteneur correspondant
ou encore par effet de pression du couvercle fixé audit conteneur, l'axe z étant sensiblement
orthogonal au fond de ce conteneur. En d'autres termes, les première et deuxième membranes
avant déformation sont sensiblement parallèles au fond du conteneur.
[0027] Selon une première variante, lesdites deux parois correspondent aux deux faces opposées
d'un cavalier en forme de U, plus ou moins ouvert, c'est-à-dire à faces opposées plus
ou moins parallèles.
[0028] Selon une deuxième variante, une membrane entoure complètement un cavalier et constitue
ainsi un manchon cylindrique autour de deux cavaliers ou encore soit autour d'un cavalier
soit autour d'un conteneur, par exemple.
[0029] Selon une troisième variante, un cavalier est réalisé par deux faces latérales opposées
et le fond d'un conteneur.
[0030] Selon un deuxième mode de réalisation, le support d'une membrane est également constitué
par deux parois, semi-rigides et en matière plastique par exemple, chacune d'elle
étant disposée à une extrémité de la membrane correspondante. Dans ce cas, la tension
exercée par chaque paroi pourra être produite par un mouvement relatif correspondant
à un rapprochement entre les supports de chaque membrane et par une immobilisation
au conteneur correspondant, par exemple d'une part par contact de chacune des deux
parois de la première membrane respectivement avec chacune des deux faces latérales
et opposées du conteneur correspondant et d'autre part, par contact d'une première
paroi de la deuxième membrane avec le fond dudit conteneur, la deuxième paroi de la
deuxième membrane pouvant être immobilisée par différents moyens, par exemple soit
par l'opercule de fermeture du conteneur soit par contact avec une rainure ou un support
sur une troisième face latérale du conteneur.
[0031] Dans ces conditions, l'axe z est sensiblement parallèle au fond du conteneur. Autrement
dit, les première et deuxième membranes avant déformation sont sensiblement orthogonales
au fond du conteneur. Bien évidemment, l'utilisation de cavaliers comme supports de
membranes est particulièrement bien adaptée à cette application, de sorte que, du
fait des tensions surfaciques exercées sur les première et deuxième membranes, deux
cavaliers par exemple se trouvent ipso facto immobilisés dans un conteneur.
[0032] Autrement dit, les première et deuxième variantes du premier mode de réalisation
conviennent également au deuxième mode de réalisation.
[0033] Selon un troisième mode de réalisation, chaque membrane extensible est solidarisée
par chacune d'au moins deux de ses extrémités à une face d'une paroi respective faisant
office de support, chaque paroi étant solidaire d'un cadre sensiblement plat, comportant
une ouverture centrale, de telle sorte que les membranes s'intercroisent au niveau
de l'ouverture centrale, chaque ensemble composé par une membrane et ses parois associées
étant de part et d'autre du cadre avec un recouvrement mutuel au niveau de l'ouverture
entre lesdites membranes à la manière de deux U inversés et retenus l'un à l'autre
par le segment intermédiaire de chaque U.
[0034] Les parois étant articulées par rapport au cadre et la longueur de chaque membrane
étant légèrement inférieure à celle de sa projection orthogonale sur les parois associées
et le cadre, la tension surfacique permanente des membranes maintenant l'objet en
compression est obtenue par un mouvement relatif correspondant à une première rotation
par rapport au cadre des parois associées à la première membrane, autour de leurs
articulations, et par une deuxième rotation, en sens inverse de la première rotation,
par rapport au cadre des parois associées à la deuxième membrane, autour de leurs
articulations, les deux membranes subissant un allongement de façon que leurs longueurs
soient égales à celles de leurs projections orthogonales précitées.
[0035] L'invention concerne également le procédé mis en oeuvre pour l'emballage et le conditionnement
d'objets (notamment fragiles) selon le dispositif précédemment décrit à l'exception
du troisième mode de réalisation.
[0036] Ledit procédé selon l'invention est remarquable en ce qu'il consiste à effectuer
les étapes suivantes :
- a) on solidarise au moins deux extrémités d'une première membrane extensible à un
premier support éventuellement semi-rigide de façon à constituer un premier ensemble,
- b) on solidarise au moins deux extrémités d'une deuxième membrane à un deuxième support
éventuellement semi-rigide de façon à constituer un deuxième ensemble,
- c) on dispose un objet à emballer et à conditionner entre lesdites première et deuxième
membranes qui sont d'une part intercroisées et d'autre part dont les supports sont
en opposition l'un par rapport à l'autre, selon un axe z sensiblement orthogonal à
ces membranes, de façon à ce que les parois respectives des supports soient sensiblement
adjacentes les unes par rapport aux autres de façon intercalée,
- d) on met sous tension lesdites première et deuxième membranes l'une par rapport à
l'autre en rapprochant les premier et deuxième supports l'un vers l'autre de façon
que lesdites première et deuxième membranes restent en contact l'une par rapport à
l'autre au moins sur leur surface périphérique à l'objet de sorte qu'il y a un chevauchement
mutuel entre chaque membrane,
- e) on maintient une tension permanente des première et deuxième membranes par l'immobilisation
d'au moins l'un des premier et deuxième supports dans un conteneur.
- f) on referme le conteneur par un opercule approprié.
[0037] L'invention concerne encore un deuxième procédé mis en oeuvre pour l'emballage et
le conditionnement d'objets notamment fragiles, conforme au dispositif 1 précédemment
décrit et relatif au troisième mode de réalisation.
[0038] Ce procédé est remarquable en ce qu'il consiste à effectuer les étapes successives
suivantes :
- a) on solidarise chacune d'au moins deux extrémités d'une première membrane extensible
à une première paroi respective, chaque première paroi étant d'une part solidaire
d'un cadre qui comporte une ouverture et d'autre part articulée par un premier côté,
faisant office de première charnière, au cadre de façon que ladite membrane et lesdites
premières parois se trouvent avant déformation orientées vers la première face du
cadre, la longueur de la première membrane étant légèrement inférieure à la longueur
de sa projection orthogonale sur les parois et le cadre,
- b) on positionne d'une part une deuxième membrane extensible sur la deuxième face
du cadre et opposée à la première face de façon à l'intercroiser avec la première
membrane au niveau de l'ouverture par un recouvrement mutuel entre lesdites membranes
à la manière de deux U inversés et retenus l'un à l'autre par le segment intermédiaire
de chaque U, et d'autre part, on solidarise chacune d'au moins deux extrémités de
la deuxième membrane à une deuxième paroi respective, chaque deuxième paroi étant
d'une part solidaire du cadre et d'autre part articulée par un deuxième côté, faisant
office de première charnière, par rapport au cadre de façon que ladite deuxième membrane
et lesdites deuxièmes parois se trouvent avant déformation orientées vers la deuxième
face du cadre, la longueur de la deuxième membrane étant légèrement inférieure à la
longueur de sa projection orthogonale sur les parois et le cadre,
- c) on dispose l'objet entre les membranes au niveau de l'ouverture, ce qui étire les
membranes autour dudit objet,
- d) on effectue une première rotation des premières parois autour de leurs premières
charnières par rapport au cadre afin que les premières parois se trouvent orientées
vers la deuxième face du cadre puis une deuxième rotation des deuxièmes parois autour
de leurs deuxièmes charnières par rapport au cadre afin que les deuxièmes parois se
trouvent orientées vers la première face du cadre, de sorte que les première et deuxième
membranes sont alors déformées et soumises à une tension surfacique permanente supplémentaire,
ce qui comprime l'objet entre lesdites membranes en raison des allongements des membranes,
- e) on maintient la tension surfacique permanente des membranes en introduisant l'ensemble
formé par les membranes, les parois, le cadre ainsi que l'objet dans un conteneur
de façon que les parois soient en contact avec les faces latérales dudit conteneur,
le cadre étant sensiblement parallèle au fond du conteneur que l'on referme par un
opercule.
[0039] L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la
description suivante qui illustre des exemples de réalisation préférés, en référence
aux figures annexées qui représentent :
- la figure 1A, une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du dispositif
d'emballage et de conditionnement relatif à la solidarisation de chaque membrane en
au moins deux de ses extrémités à un support respectif, présentement deux parois latérales
semi-rigides, l'axe z sensiblement orthogonal à chaque membrane étant orthogonal au
fond d'un conteneur (membranes sensiblement parallèles au fond du conteneur),
- la figure 1B, une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du dispositif
d'emballage et de conditionnement relatif à la solidarisation de chaque membrane en
au moins deux de ses extrémités à un support respectif, présentement deux parois latérales
semi-rigides, l'axe z sensiblement orthogonal à chaque membrane étant parallèle au
fond d'un conteneur (membranes sensiblement orthogonales au fond du conteneur),
- la figure 2A montre le positionnement des deux membranes l'une par rapport à l'autre
quand le dispositif selon les figures 1A ou 1B est assemblé, les membranes sous tension
assurant le maintien de l'objet (conteneur et opercule non représentés),
- les figures 2B et 2C montrent plus précisément les déformations de chaque membrane
positionnée sous tension selon le principe de la figure 2A,
- la figure 3 est une coupe qui montre selon une première variante du premier mode de
réalisation ou encore selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, le montage
d'une membrane sur un cavalier,
- la figure 4 est une coupe qui montre selon une deuxième variante du premier mode de
réalisation ou encore selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, une membrane
en forme de manchon disposée sur un cavalier,
- la figure 5 illustre le montage d'une membrane sur un conteneur conformément à une
troisième variante du premier mode de réalisation de l'invention,
- les figures 6A et 6B concernent un troisième mode de réalisation, la figure 6A étant
relative à la disposition des éléments du dispositif avant déformation surfacique
permanente des membranes, et la figure 6B représentant l'ensemble du dispositif après
déformation desdites membranes,
- la figure 7 est un schéma indiquant en coupe un moyen de tension et d'immobilisation
des deux membranes par leurs parois latérales grâce à un clipsage dans un conteneur,
- la figure 8 est une variante de la figure 7 bien adaptée à l'utilisation de cavaliers,
- la figure 9A présente une utilisation de membranes triangulaires,
- la figure 9B correspond à une vue en perspective d'une membrane triangulaire liée
à un support adapté,
- la figure 10 montre un cavalier comprenant trois faces et un fond, selon les figures
9A et 9B,
- la figure 11 est une variante relative aux membranes utilisées sous forme de filets.
- la figure 12 est une variante relative aux membranes utilisées sous forme d'un ensemble
de bandes.
[0040] Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule
et même référence.
[0041] La figure 1A montre le dispositif 1 selon un premier mode de réalisation de l'invention
qui comprend successivement les éléments suivants :
- un premier E1 et un deuxième E2 ensembles constitués respectivement par une première
M1 et une deuxième M2 membranes souples et étirables lesquelles sont respectivement
solidarisées par deux de leurs extrémités à un premier S1 et un deuxième S2 supports
semi-rigides,
- un conteneur 2, équipé d'une bordure 3 en saillie externe, destiné à recevoir les
membranes M1 et M2 équipées de leurs supports respectifs S1 et S2, c'est-à-dire les
ensembles E1 et E2,
- un opercule 4 obturant de façon hermétique lesdites membranes et lesdits supports
à l'intérieur du conteneur 2, par solidarisation de l'opercule 4 à la bordure 3.
[0042] Les supports S1 et S2 représentés sur la figure 1A correspondent respectivement à
deux premières parois semi-rigides P1 disposées à deux extrémités de la membrane M1
et à deux deuxièmes parois semi-rigides P2 disposées à deux extrémités de la membrane
M2.
[0043] De plus, les parois P1 et P2 associées respectivement aux membranes M1 et M2 forment
sensiblement un U dans chacun des cas, le U constitué par les éléments P1 et M1 (ou
ensemble E1) étant ouvert vers l'axe z positif alors que le U relatif aux éléments
P2 et M2 (ou ensemble E2) est ouvert en sens inverse. Les ensembles E1 et E2 sont
donc en opposition par rapport à l'axe z, les membranes M1 et M2 étant elles mêmes
sensiblement orthogonales en leurs centres à l'axe z.
[0044] Bien évidemment, l'ouverture plus ou moins importante de chaque U dépend de la forme
interne du conteneur 2.
[0045] En outre, on note d'après la figure 1A que les membranes M1 et M2 sont intercroisées
et intercalées. En d'autres termes, on entend ainsi que les membranes sont en contact
au moins sur leur surface périphérique, l'objet à protéger étant disposé entre elles,
de telle manière que chacun des bords libres de la membrane M1 est sensiblement perpendiculaire
aux bords libres de la membrane M2. Corrélativement, les parois P1 et P2 sont elle
mêmes sensiblement orthogonales.
[0046] Les parois P1 et P2 ayant sensiblement la même hauteur que celle du conteneur 2,
on comprend dès lors que la mise en place des ensembles E1 et E2 dans ce conteneur
2 entraîne un mouvement relatif MR, en l'occurrence un rapprochement entre ces ensembles
E1 et E2 suivant les flèches F et par suite une extension substantielle des membranes
M1 et M2, la membrane M1 exerçant une tension sur la membrane M2 et réciproquement,
ceci grâce au chevauchement réalisé entre les membranes, l'une par rapport à l'autre.
[0047] La figure 2A montre les ensembles E1 et E2 tels que mis en place dans le conteneur
2 (ici non représenté) avec chevauchement des membranes M1 et M2.
[0048] Les figures 2B et 2C représentent les ensembles E 1 et E2 de façon schématique tels
que sous tension selon la figure 2A, les zones grises correspondent aux surfaces en
contact des membranes M1 et M2. La zone à l'intérieur des zones grises désigne l'emplacement
occupé par l'objet à protéger. On constate à l'aide de ces figures que les membranes
M1 et M2 subissent une élongation substantielle sur la totalité de leur surface en
prenant en quelque sorte une forme assimilable à une « selle de cheval ».
[0049] L'objet à protéger est donc comprimé par les deux membranes M1 et M2 et par suite
complètement isolé de tout contact externe en étant placé sensiblement au centre du
conteneur et de façon qu'en cas de chute par exemple de ce dernier, une membrane fasse
office de rappel de tension par rapport à l'autre.
[0050] La figure 3 est une illustration d'une première variante du premier mode de réalisation
de l'invention selon lequel au moins l'une des deux membranes M1 ou M2 est disposée
sur un support S1 ou S2 dont les parois P1 ou P2 sont les deux faces opposées d'un
cavalier 5 en forme de U.
[0051] La figure 4 représente le positionnement d'une membrane M1 ou M2 en forme de manchon
sur un cavalier 5 selon une deuxième variante du premier mode de réalisation de l'invention.
Le cavalier 5 sert donc de moyen de supports S1 ou S2 et de parois P1 ou P2, ces parois
étant reliées par un fond 11.
[0052] La figure 5 correspond à une troisième variante du premier mode de réalisation de
l'invention où une membrane M1, M2 est solidarisée à un conteneur 2. Le conteneur
2 sert donc de moyen de supports S1 ou S2 et de parois P1 ou P2.
[0053] Dans ces conditions, le conteneur 2 remplit simultanément le rôle d'un conteneur
et celui d'un ensemble à l'instar du premier mode de réalisation selon la figure 1A.
[0054] Par exemple, et conformément à cette figure 1A, l'objet est alors maintenu entre
une deuxième membrane M2 solidaire du conteneur 2 et une première membrane M1 de l'ensemble
E1, ladite première membrane M1 étant mise en contact avec la deuxième membrane M2,
autour de l'objet à protéger, sous l'effet d'un rapprochement selon la flèche F de
la première membrane M1 vers la deuxième membrane M2. De la sorte, les première et
deuxième membranes M1, M2 sont intercroisées.
[0055] Les figures 7 et 8 sont relatives à l'immobilisation d'un support S1 ou S2 et donc
de l'ensemble correspondant E1 ou E2 dans un conteneur 2 avec maintien d'une tension
surfacique permanente sur les membranes M1 et M2, ces exemples n'étant pas limitatifs.
[0056] La figure 7 correspond au clipsage d'un support S1 ou S2 du type parois adhérisées
à chacune des extrémités d'une membrane M1 ou M2. Le conteneur 2 est muni sur ses
faces opposées d'au moins deux butées 6 obtenues, par exemple, par un enfoncement
local en forme de triangle de ces faces lors de l'opération de thermoformage. Chaque
paroi P1 et P2 est quant à elle pourvue à ses extrémités libres d'un rebord 7 immobilisé
par coincement sous la butée 6 correspondante.
[0057] La figure 8 montre le clipsage d'un cavalier 5 dans un conteneur 2 muni de butées
6. Dans ce cas, les faces latérales du cavalier 5 présentent chacune au moins un enfoncement
local 8, obtenu par exemple lors de l'opération de thermoformage dudit cavalier, destiné
à recevoir une butée 6 d'où une immobilisation du cavalier 5 par coincement de l'enfoncement
8 dans la butée 6.
[0058] La figure 1B montre le dispositif 1 selon un deuxième mode de réalisation de l'invention
qui comprend les mêmes éléments que ceux du premier mode de réalisation. Toutefois,
la disposition des premier E1 et deuxième E2 ensembles est différente. En effet, les
deux premières parois semi-rigides P1 du premier ensemble E1 sont sensiblement parallèles
au fond 10 du conteneur 2 alors que les deux deuxièmes parois semi-rigides P2 du deuxième
ensemble E2 sont sensiblement orthogonales à ce fond 10.
[0059] Par suite, on constate que l'axe z est sensiblement parallèle au fond 10 de sorte
que les membranes M1 et M2 avant déformation se trouvent dans une position sensiblement
orthogonale à ce fond 10.
[0060] Dans ces conditions, la tension exercée sur les membranes M1 et M2 résulte d'une
part de l'immobilisation de chacune des deuxièmes parois P2 par contact respectivement
sur les deuxièmes faces latérales FL2 correspondantes et en vis-à-vis du conteneur
2 et d'autre part, du contact d'une première paroi P1 sur le fond 10 de ce conteneur
2, la deuxième première paroi P1 étant immobilisée par exemple dans une rainure 16
d'une première face latérale FL1 de ce conteneur 2 ou par tout autre moyen. L'opercule
4 est, bien sûr, susceptible d'assurer l'immobilisation de la deuxième première paroi
P1.
[0061] Bien entendu, l'immobilisation est réalisée de fait si les parois P1 et P2 sont les
éléments constitutifs de cavaliers 5 dès lors que deux cavaliers 5 sont introduits
dans un conteneur 2, l'utilisation de rainures ou tout autre moyen devenant inutile.
[0062] Naturellement, on comprend que les parois P1 peuvent remplacer les parois P2 dans
leurs fonctions.
[0063] La figure 6A montre un troisième mode de réalisation de l'invention où chaque première
M1 et deuxième M2 membranes est adhérisée par au moins deux de ses extrémités respectivement
pour la membrane M1 sur une face F1 de chacune d'au moins deux premières parois P1
faisant office d'un premier support S1 et pour la deuxième membrane M2 sur une face
F2 de chacune d'au moins deux deuxièmes parois P2 faisant office d'un deuxième support
S2.
[0064] Avantageusement, les parois P1, P2 sont solidaires d'un même cadre 20, comportant
une ouverture 25, ce cadre étant sensiblement plat et selon un plan PL d'axe orthogonal
z.
[0065] De la sorte, les membranes M1 et M2 sont intercroisées sensiblement selon le plan
PL et au niveau de l'ouverture 25. Par suite, les ensembles M1 et P1 d'une part et
M2 et P2 d'autre part sont orientés respectivement avant déformation vers les première
FC1 et deuxième FC2 faces, opposées l'une à l'autre, du cadre 20 de sorte que par
recouvrement mutuel entre lesdites membranes M1 et M2 à la manière de deux U inversés
et retenus l'un à l'autre par le segment intermédiaire de chaque U au niveau de l'ouverture
25, les membranes M1 et M2 sont orientées respectivement vers les faces FC2 et FC1
à leur croisement au niveau de l'ouverture 25.
[0066] Par ailleurs, les parois P1 et P2 sont articulées respectivement par leurs premiers
C1 et deuxièmes C2 côtés au cadre 20. En d'autres termes, les premiers C1 et deuxième
C2 font office de premières C1 et deuxièmes C2 charnières.
[0067] De plus, la longueur I1 de la membrane M1 est légèrement inférieure à la longueur
L1 de sa projection orthogonale sur les parois P1 et le cadre 20. De même, la longueur
I2 de la membrane M2 est légèrement inférieure à la longueur L2 de sa projection orthogonale
sur les parois P2 et le cadre 20. Les longueurs I1, L1, I2, L2 ne sont pas représentables
sur les figures.
[0068] En conséquence, l'objet à emballer et à conditionner est introduit entre les membranes
M1 et M2 avant déformation, ce qui étire localement lesdites membranes.
[0069] Ensuite, un mouvement relatif MR entre les supports S1 et S2 assure une tension surfacique
permanente supplémentaire desdites membranes M1 et M2. Ce mouvement relatif MR consiste
selon la figure 6B d'une part en une première rotation R1 des parois P1 autour de
leurs premières charnières C1 par rapport au cadre 20 et d'autre part en une deuxième
rotation R2, en sens inverse de la rotation R1, des parois P2 autour de leurs deuxièmes
charnières C2 par rapport au cadre 20 de façon que les parois P1 et P2 se trouvent
après les rotations R1, R2 respectivement orientées vers les faces FC2 et FC1, les
membranes M1 et M2 soumettant l'objet à une compression en raison des déformations
desdites membranes M1 et M2 dues à l'allongement de la membrane M1 de I1 à L1 et à
l'allongement de la membrane M2 de 12 à L2.
[0070] I1 est à noter que les parois P1, P2 étant en matière plastique, les articulations
ou charnières C1 et C2 correspondent avantageusement à des affaiblissements d'épaisseur
desdites parois P1 , P2 au niveau des côtés C1 et C2.
[0071] Bien entendu, le maintien d'une tension surfacique permanente de la première M1 et
de la deuxième M2 membranes entre elles se fait par l'immobilisation des premières
P1 et deuxièmes P2 parois respectivement au contact des premières FL1 et deuxièmes
FL2 faces latérales d'un conteneur 2.
[0072] Par ailleurs, l'immobilisation peut être complétée par un clipsage entre au moins
une butée 6 dudit conteneur 2 et au moins un rebord 7 d'au moins une première P1 ou
une deuxième P2 paroi de sorte que l'axe z est orthogonal au fond 10 du conteneur
2, la première M1 et la deuxième M2 membranes étant avant déformation sensiblement
parallèles à ce fond 10.
[0073] De même, l'immobilisation peut être complétée par un clipsage entre au moins une
butée 6 dudit conteneur 2 et au moins un enfoncement local 8 dans au moins une première
P1 ou une deuxième P2 paroi de sorte que l'axe z est orthogonal au fond 10 du conteneur
2, la première M1 et la deuxième M2 membranes étant avant déformation sensiblement
parallèles à ce fond 10.
[0074] La figure 9A est une vue de dessus de l'emploi de deux membranes M1 et M2 de formes
triangulaires.
[0075] Dans ce cas, chaque membrane M1 et M2 est respectivement adhérisée à un support S1
et S2, chaque support S1 et S2 présentant, par exemple, respectivement trois parois
P1 et P2 comme illustré par la figure 9B. Ici encore, les parois P1 et P2 sont sensiblement
adjacentes les unes par rapport aux autres de façon intercalée. Bien entendu, ces
parois peuvent être indépendantes ou bien constituer un cavalier 5 avec trois faces
et un fond 10 (figure 10).
[0076] La figure 11 concerne une membrane particulière relative à une réalisation sous forme
d'un filet extensible ou maillage extensible.
[0077] Enfin, la figure 12 illustre l'utilisation de bandes extensibles en tant que membranes.
[0078] On doit comprendre que la figure 12 représente soit un ensemble E1, soit un ensemble
E2. S'agissant d'un ensemble E1, la première membrane M1 est constituée par une succession
de bandes extensibles disposées entre les parois P1, ces bandes extensibles n'étant
pas nécessairement jointives, auquel cas un objet peut toujours être maintenu par
l'intermédiaire de l'intercroisement de ces bandes extensibles avec une autre série
de bandes extensibles ayant le rôle d'une deuxième membrane M2 dépendant d'un deuxième
ensemble E2. Bien évidemment, le deuxième ensemble E2 peut ne comporter qu'une deuxième
membrane M2 pourvue d'une unique bande. De façon analogue, l'ensemble E1 peut comporter
une première membrane M1 pourvue d'une unique bande alors que l'ensemble E2 met en
oeuvre une membrane M2 sous forme d'une pluralité de bandes extensibles, jointives
ou non.
[0079] On note de plus que de telles bandes extensibles peuvent convenir à chacune des variantes
décrites et chacun des modes de réalisation.
[0080] La description précédente fait bien comprendre l'intérêt d'un tel dispositif d'emballage
et de conditionnement d'un objet notamment lorsqu'il s'agit d'un objet fragile tel
notamment qu'un dispositif médical.
[0081] On comprend encore que l'utilisation telle que prévue des membranes ne nécessite
pas d'empreinte des objets à protéger dans lesdites membranes et ceci en raison de
la tension substantielle exercée réciproquement sur celles-ci. Par conséquent, des
membranes à surface relativement importante peuvent convenir à des objets volumineux
aussi bien qu'à des objets plats ou petits. Ces propriétés confèrent au présent dispositif
d'emballage un degré de polyvalence inégalé, favorable à une gestion simplifiée de
stocks par réduction des différents types d'emballages
[0082] Un autre objectif de l'invention est de proposer également un premier procédé mis
en oeuvre pour l'emballage et le conditionnement d'objets, notamment fragiles, conformément
au dispositif précédemment décrit selon les différentes variantes exposées à l'exception
du troisième mode de réalisation.
[0083] Ce procédé est remarquable en ce qu'il consiste à effectuer les étapes successives
suivantes :
- a) on solidarise au moins deux extrémités d'une première membrane extensible M1 à
un premier support S1 de façon à constituer un premier ensemble E1,
- b) on solidarise au moins deux extrémités d'une deuxième membrane extensible M2 à
un deuxième support S2 de façon à constituer un deuxième ensemble E2,
- c) on dispose un objet à emballer et à conditionner entre lesdits première M1 et deuxième
M2 membranes qui sont d'une part intercroisées et d'autre part dont les supports sont
en opposition l'un par rapport à l'autre selon un axe z sensiblement orthogonal à
ces membranes, de façon à ce que les parois respectives des supports soient sensiblement
adjacentes les unes par rapport aux autres de façon intercalée,
- d) on met sous tension lesdites première M1 et deuxième M2 membranes l'une par rapport
à l'autre en rapprochant les premier S1 et deuxième S2 supports l'un vers l'autre
de sorte que lesdites première M1 et deuxième M2 membranes restent en contact l'une
par rapport à l'autre au moins sur leur surface périphérique à l'objet de sorte qu'il
y a un chevauchement mutuel entre chaque membrane,
- e) on maintient une tension permanente des première M1 et deuxième M2 membranes par
l'immobilisation d'au moins un des premiers supports dans un conteneur 2 refermé par
un opercule 4.
[0084] L'invention concerne encore un deuxième procédé mis en oeuvre pour l'emballage et
le conditionnement d'objets notamment fragiles, conforme au dispositif 1 précédemment
décrit et relatif au troisième mode de réalisation.
[0085] Ce procédé est remarquable en ce qu'il consiste à effectuer les étapes successives
suivantes :
- a) on solidarise chacune d'au moins deux extrémités d'une première membrane extensible
M1 à une première paroi P1 respective, chaque première paroi P1 étant d'une part solidaire
d'un cadre 20 qui comporte une ouverture 25 et d'autre part articulée par un premier
côté C1 faisant office de charnière C1 au cadre 20 de façon que ladite première membrane
M1 et lesdites premières parois P1 se trouvent avant déformation orientées vers la
première face FC1 du cadre 20, la longueur I1 de la première membrane M1 étant légèrement
inférieure à la longueur L1 de sa projection orthogonale sur les premières parois
P1 et le cadre 20,
- b) on positionne d'une part une deuxième membrane extensible M2 sur la deuxième face
FC2 du cadre 20 et opposée à la première face FC1 de façon à l'intercroiser avec la
première membrane M1 au niveau de l'ouverture 25 par un recouvrement mutuel entre
lesdites membranes M1 et M2 à la manière de deux U inversés et retenus l'un à l'autre
par le segment intermédiaire de chaque U, et d'autre part, on solidarise chacune d'au
moins deux extrémités de la deuxième membrane M2 à une deuxième paroi P2 respective,
chaque deuxième paroi P2 étant d'une part solidaire du cadre 20 et d'autre part articulée
par un deuxième côté C2 faisant office de deuxième charnière C2 par rapport au cadre
20 de façon que ladite deuxième membrane M2 et lesdites deuxièmes parois P2 se trouvent
avant déformation orientées vers la deuxième face FC2 du cadre 20, la longueur I2
de la deuxième membrane M2 étant légèrement inférieure à la longueur L2 de sa projection
orthogonale sur les parois P2 et le cadre 20,
- c) on dispose l'objet entre les membranes M1 et M2 au niveau de l'ouverture 25, ce
qui étire les membranes M1 et M2 autour dudit objet,
- d) on effectue une première rotation R1 des premières parois P1 autour de leurs premières
charnières C1 par rapport au cadre 20 afin que les premières parois P1 se trouvent
orientées vers la deuxième face FC2 du cadre 20 puis une deuxième rotation R2 des
deuxièmes parois P2 autour de leurs deuxièmes charnières C2 par rapport au cadre 20
afin que les deuxièmes parois P2 se trouvent orientées vers la première face FC1 du
cadre 20, de sorte que les membranes M1 et M2 sont alors déformées et soumises à une
tension surfacique permanente supplémentaire, ce qui comprime l'objet entre lesdites
membranes M1 et M2 en raison de l'allongement de la membrane M1 de I1 à L1 et l'allongement
de la membrane M2 de I2 à L2,
- e) on maintient la tension surfacique permanente des membranes M1 et M2 en introduisant
l'ensemble formé par les première M1 et deuxième M2 membranes, les première P1 et
deuxième P2 parois, le cadre 20 ainsi que l'objet dans un conteneur 2 de façon que
les première P1 et deuxième P2 parois soient en contact avec les première FL1 et deuxième
FL2 faces latérales dudit conteneur 2, le cadre 20 étant sensiblement parallèle au
fond 10 du conteneur 2 que l'on referme par un opercule 4.
[0086] Selon le besoin, on peut placer le conteneur 2 refermé par l'opercule 4 dans un second
conteneur refermé également par un opercule.
[0087] Dans ces conditions, on remarquera les points importants suivants, déjà exposés à
propos du dispositif selon l'invention :
- les membranes M1 et M2 peuvent être utilisées sous forme d'un film extensible ou encore
d'un filet extensible, ou encore d'un ensemble de bandes extensibles.
- la forme des membranes M1 et M2 peut être carrée, rectangulaire, triangulaire, polygonale,
multifacettes ou en étoile par exemple,
- les supports S1 et S2 peuvent correspondre aux variantes suivantes :
- les deux parois P1 et/ou P2 éventuellement semi-rigides sont de part et d'autre respectivement
d'une membrane M1 et/ou M2,
- les parois P1 et/ou P2 sont les faces opposées de cavaliers 5,
- les membranes M1 et/ou M2 forment un manchon autour du cavalier 5, ou d'un conteneur
2,
- les parois P1 ou P2 constituent les faces opposées d'un conteneur 2,
- les supports S1 et/ou S2 sont immobilisés dans un conteneur 2 muni d'une ou plusieurs
butées 6, les parois P1 et/ou P2 respectives des supports S1 et/ou S2 étant équipées
soit à leurs extrémités d'un rebord 7 soit d'un enfoncement 8 de façon à caler lesdites
parois audit conteneur 2.
[0088] Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant
à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs variantes aient été décrites, on comprend
bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive toutes les variantes
possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen
équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.
1. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement pour le maintien d'un objet entre
une première (M1) et une deuxième (M2) membranes souples, extensibles et étirées en
présence de l'objet,
caractérisé en ce que les première (M1) et deuxième (M2) membranes sont intercroisées et en plus maintenues
sous tension surfacique permanente l'une par rapport à l'autre en restant en contact
au moins sur leur surface périphérique à l'objet soumis à une compression sous l'action
d'un mouvement relatif (MR) entre un premier (S1) et un deuxième (S2) supports solidaires
respectivement de la première (M1) et de la deuxième (M2) membranes.
2. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le mouvement relatif (MR) est un rapprochement selon les flèches (F) entre le premier
(S1) et le deuxième (S2) supports, la première membrane (M1) et le premier support
(S1) étant en opposition à la deuxième membrane (M2) et au deuxième support (S2) selon
un axe (z) sensiblement orthogonal à la première (M1) et à la deuxième (M2) membranes
avant déformation.
3. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 1,
caractérisé en ce que chaque première membrane (M1) d'une part et chaque deuxième membrane (M2) d'autre
part est adhérisée par au moins deux de ses extrémités respectivement pour la première
membrane (M1) sur une face (F1) de chacune d'au moins deux premières parois (P1) faisant
office de premier support (S1) et pour la deuxième membrane (M2) sur une face (F2)
de chacune d'au moins deux deuxièmes parois (P2) faisant office de deuxième support
(S2), en ce que les première (P1) et deuxième (P2) parois sont solidaires d'un cadre (20), comportant
une ouverture (25), sensiblement plat selon un plan (PL) d'axe orthogonal (z) et en ce que les première (M1) et deuxième (M2) membranes sont intercroisées sensiblement selon
le plan (PL) et au niveau de l'ouverture (25) de sorte que les ensembles formés d'une
part par la première membrane (M1) et les premières parois (P1) et d'autre part par
la deuxième membrane (M2) et les deuxièmes parois (P2) sont orientés avant déformation
respectivement vers la première (FC1) et la deuxième (FC2) faces opposées du cadre
(20) et, par recouvrement mutuel entre lesdites première (M1) et deuxième (M2) membranes
à la manière de deux U inversés et retenus l'un à l'autre par le segment intermédiaire
de chaque U au niveau de l'ouverture (25), et que la première (M1) et deuxième (M2)
membranes sont orientées respectivement vers la deuxième (FC2) et la première (FC1)
faces à leur croisement au niveau de l'ouverture (25).
4. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 3,
caractérisé en ce que les premières (P1) et deuxièmes (P2) parois sont articulées par leurs premiers (C1)
et leurs deuxièmes (C2) côtés respectifs au cadre (20) faisant office respectivement
de premières (C1) et de deuxièmes (C2) charnières, en ce que d'une part la longueur (11) de la première membrane (M1) est légèrement inférieure
à la longueur (L1) de sa projection orthogonale sur les premières parois (P1) et le
cadre (20) et d'autre part la longueur (I2) de la deuxième membrane (M2) est légèrement
inférieure à la longueur (L2) de sa projection orthogonale sur les deuxièmes parois
(P2) et le cadre (20), et en ce que le mouvement relatif (MR) consiste d'une part en une première rotation (R1) des premières
parois (P1) autour de leurs premières charnières (C1) par rapport au cadre (20) et
d'autre part en une deuxième rotation (R2), en sens inverse de la rotation (R1), des
deuxièmes parois (P2) autour de leurs deuxièmes charnières (C2) par rapport au cadre
(20) de façon que les premières (P1) et deuxièmes (P2) parois se trouvent après la
première (R1) et deuxième (R2) rotations respectivement orientées vers la deuxième
(FC2) et la première (FC1) faces, la première (M1) et la deuxième (M2) membranes soumettant
l'objet à une compression en raison des déformations desdites première (M1) et deuxième
(M2) membranes dues à l'allongement de la première membrane (M1) de (I1) à (L1) et
à l'allongement de la deuxième membrane (M2) de (I2) à (L2).
5. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 4,
caractérisé en ce que les premières (P1) et deuxièmes (P2) parois étant en matière plastique, les articulations
des premières (C1) et des deuxièmes (C2) charnières correspondent à des affaiblissements
d'épaisseur desdites premières (P1) et deuxièmes (P2) parois au niveau des premiers
(C1) et deuxièmes (C2) côtés.
6. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1 ou 2,
caractérisé en ce que la première membrane (M1) adhérisée au premier support (S1) d'une part et en ce que la deuxième membrane (M2) adhérisée au deuxième support (S2) d'autre part constituent
respectivement un premier ensemble (E1) et un deuxième ensemble (E2) en opposition
par rapport à un axe (z) sensiblement orthogonal aux dites membranes avant déformation.
7. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2 ou 6,
caractérisé en ce que la première (M1) et la deuxième (M2) membranes sont adhérisées par au moins deux
de leurs extrémités respectivement à un premier (S1) et un deuxième (S2) support.
8. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2, 6 ou 7,
caractérisé en ce que le premier support (S1) est constitué par au moins deux premières parois (P1) disposées
chacune à une extrémité de la première membrane (M1).
9. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2, 6 ou 7,
caractérisé en ce que le deuxième support (S2) est constitué par au moins deux deuxièmes parois (P2) disposées
chacune à une extrémité de la deuxième membrane (M2).
10. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 8,
caractérisé en ce que les premières parois (P1) sont les faces latérales d'un cavalier (5), reliées à un
fond (10) dudit cavalier (5).
11. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 9,
caractérisé en ce que les deuxièmes parois (P2) sont les faces latérales d'un cavalier (5), reliées à un
fond (11) dudit cavalier (5).
12. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 8,
caractérisé en ce que les premières parois (P1) sont les premières (FL1) ou les deuxièmes (FL2) faces latérales
ou les bordures (3) en saillie externe d'un conteneur (2).
13. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 9,
caractérisé en ce que les deuxièmes parois (P2) sont les premières (FL1) ou les deuxièmes (FL2) faces latérales
ou les bordures (3) en saillie externe d'un conteneur (2).
14. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2 ou 6,
caractérisé en ce qu'une première membrane (M1) ou une deuxième membrane (M2) constitue un manchon disposé
autour d'un cavalier (5).
15. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2 ou 6,
caractérisé en ce qu'une première membrane (M1) ou une deuxième membrane (M2) est solidarisée à un conteneur
(2), ledit conteneur (2) servant de supports (S1 ou S2) et de parois (P1 ou P2).
16. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
3 à 15,
caractérisé en ce que les premières (P1) et deuxièmes (P2) parois sont sensiblement adjacentes les unes
par rapport aux autres de façon intercalée.
17. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 2 et 6 à 16,
caractérisé en ce que le maintien d'une tension surfacique permanente de la première (M1) et de la deuxième
(M2) membranes entre elles se fait par l'immobilisation d'au moins un premier (E1)
ou un deuxième (E2) ensemble dans un conteneur (2).
18. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 17,
caractérisé en ce que l'immobilisation d'au moins un premier (E1) ou un deuxième (E2) ensemble dans le
conteneur (2) refermé par un opercule (4) est réalisée par un clipsage entre au moins
une butée (6) dudit conteneur (2) et au moins un rebord (7) d'une première (P1) ou
d'une deuxième (P2) paroi, de sorte que l'axe (z) est orthogonal au fond (10) du conteneur
(2), la première (M1) et la deuxième (M2) membranes étant avant déformation sensiblement
parallèles à ce fond (10).
19. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 17,
caractérisé en ce que l'immobilisation d'au moins un premier (E1) ou un deuxième (E2) ensemble dans le
conteneur (2) refermé par un opercule (4) est réalisée par un clipsage entre au moins
une butée (6) dudit conteneur (2) et au moins un enfoncement local (8) dans un cavalier
(5), de sorte que l'axe (z) est orthogonal au fond (10) du conteneur (2), la première
(M1) et la deuxième (M2) membranes étant avant déformation sensiblement parallèles
à ce fond (10).
20. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 17,
caractérisé en ce que l'immobilisation des premier (E1) et deuxième (E2) ensembles est réalisée au moins
respectivement par deux premières (FL1) ou deux deuxièmes (FL2) faces latérales et
opposées et au moins le fond (10) du conteneur (2), lequel est refermé par l'opercule
(4), de sorte que l'axe (z) est sensiblement parallèle au fond (10) du conteneur (2),
la première (M1) et la deuxième (M2) membranes étant avant déformation sensiblement
orthogonales à ce fond (10).
21. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1, 3 à 5,
caractérisé en ce que le maintien d'une tension surfacique permanente de la première (M1) et de la deuxième
(M2) membranes entre elles se fait par l'immobilisation des premières (P1) et deuxièmes
(P2) parois respectivement au contact des premières (FL1) et deuxièmes (FL2) faces
latérales d'un conteneur (2).
22. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 21,
caractérisé en ce que l'immobilisation est complétée par un clipsage entre au moins une butée (6) dudit
conteneur (2) et au moins un rebord (7) d'au moins une première (P1) ou une deuxième
(P2) paroi de sorte que l'axe (z) est orthogonal au fond (10) du conteneur (2), la
première (M1) et la deuxième (M2) membranes étant avant déformation sensiblement parallèles
à ce fond (10).
23. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon la revendication 21,
caractérisé en ce que l'immobilisation est complétée par un clipsage entre au moins une butée (6) dudit
conteneur (2) et au moins un enfoncement local (8) dans au moins une première (P1)
ou une deuxième (P2) paroi de sorte que l'axe (z) est orthogonal au fond (10) du conteneur
(2), la première (M1) et la deuxième (M2) membranes étant avant déformation sensiblement
parallèles à ce fond (10).
24. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1 à 23,
caractérisé en ce que l'une au moins de la première (M1) ou de la deuxième (M2) membranes est un film extensible.
25. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1 à 23,
caractérisé en ce que l'une au moins de la première (M1) ou de la deuxième (M2) membranes est un filet.
26. Dispositif (1) d'emballage et de conditionnement selon l'une quelconque des revendications
1 à 23,
caractérisé en ce que l'une au moins de la première (M1) ou de la deuxième (M2) membranes est constituée
de bandes extensibles.
27. Procédé mis en oeuvre pour l'emballage et le conditionnement d'objets,
caractérisé en ce que l'on effectue les étapes suivantes :
a) on solidarise au moins deux extrémités d'une première membrane extensible (M1)
à un premier support (S1) de façon à constituer un premier ensemble (E1),
b) on solidarise au moins deux extrémités d'une deuxième membrane extensible (M2)
à un deuxième support (S2) de façon à constituer un deuxième ensemble (E2),
c) on dispose un objet à emballer et à conditionner entre lesdits première (M1) et
deuxième (M2) membranes qui sont d'une part intercroisées et d'autre part dont les
premier (S1) et deuxième (S2) supports sont en opposition l'un par rapport à l'autre
selon un axe (z) sensiblement orthogonal à ces membranes, de façon à ce que les parois
respectives des supports soient sensiblement adjacentes les unes par rapport aux autres
de façon intercalée,
d) on met sous tension lesdites première (M1) et deuxième (M2) membranes l'une par
rapport à l'autre en rapprochant les premier (S1) et deuxième (S2) supports l'un vers
l'autre selon les flèches (F) de façon que lesdites première (M1) et deuxième (M2)
membranes restent en contact l'une par rapport à l'autre au moins sur leur surface
périphérique à l'objet de sorte qu'il y a un chevauchement mutuel entre chaque membrane,
e) on maintient une tension permanente des première (M1) et deuxième (M2) membranes
par l'immobilisation d'au moins l'un des premier (S1) ou deuxième (S2) supports dans
un conteneur (2) refermé par un opercule (4).
28. Procédé mis en oeuvre pour l'emballage et le conditionnement d'objets,
caractérisé en ce que l'on effectue les étapes suivantes :
a) on solidarise chacune d'au moins deux extrémités d'une première membrane extensible
(M1) à une première paroi (P1) respective, chaque première paroi (P1) étant d'une
part solidaire d'un cadre (20) qui comporte une ouverture (25) et d'autre part articulée
par un premier côté (C1), faisant office de première charnière (C1), au cadre (20)
de façon que ladite première membrane (M1) et lesdites premières parois (P1) se trouvent
avant déformation orientées vers la première face (FC1) du cadre (20), la longueur
(I1) de la première membrane (M1) étant légèrement inférieure à la longueur (L1) de
sa projection orthogonale sur les parois (P1) et le cadre (20),
b) on positionne d'une part une deuxième membrane extensible (M2) sur la deuxième
face (FC2) du cadre (20) et opposée à la première face (FC1) de façon à l'intercroiser
avec la première membrane (M1) au niveau de l'ouverture (25) par un recouvrement mutuel
entre lesdites première (M1) et deuxième (M2) membranes à la manière de deux U inversés
et retenus l'un à l'autre par le segment intermédiaire de chaque U, et d'autre part,
on solidarise chacune d'au moins deux extrémités de la deuxième membrane (M2) à une
deuxième paroi (P2) respective, chaque deuxième paroi (P2) étant d'une part solidaire
du cadre (20) et d'autre part articulée par un deuxième côté (C2), faisant office
de deuxième charnière (C2), par rapport au cadre (20) de façon que ladite deuxième
membrane (M2) et lesdites deuxièmes parois (P2) se trouvent avant déformation orientées
vers la deuxième face (FC2) du cadre (20), la longueur (I2) de la deuxième membrane
(M2) étant légèrement inférieure à la longueur (L2) de sa projection orthogonale sur
les deuxièmes parois (P2) et le cadre (20),
c) on dispose l'objet entre les première (M1) et deuxième (M2) membranes au niveau
de l'ouverture (25), ce qui étire les membranes (M1) et (M2) autour dudit objet,
d) on effectue une première rotation (R1) des premières parois (P1) autour de leurs
premières charnières (C1) par rapport au cadre (20) afin que les premières parois
(P1) se trouvent orientées vers la deuxième face (FC2) du cadre (20) puis une deuxième
rotation (R2) des deuxièmes parois (P2) autour de leurs deuxièmes charnières (C2)
par rapport au cadre (20) afin que les deuxièmes parois (P2) se trouvent orientées
vers la première face (FC1) du cadre (20), de sorte que les première (M1) et deuxième
(M2) membranes sont alors déformées et soumises à une tension surfacique permanente
supplémentaire, ce qui comprime l'objet entre lesdites première (M1) et deuxième (M2)
membranes en raison de l'allongement de la première membrane (M1) de (I1) à (L1) et
l'allongement de la deuxième membrane (M2) de (I2) à (L2),
e) on maintient la tension surfacique permanente des première (M1) et deuxième (M2)
membranes en introduisant l'ensemble formé par les première (M1) et deuxième (M2)
membranes, les première (P1) et deuxième (P2) parois, le cadre (20) ainsi que l'objet
dans un conteneur (2) de façon que les première (P1) et deuxième (P2) parois soient
en contact avec les premières (FL1) et deuxièmes (FL2) faces latérales dudit conteneur
(2), le cadre (20) étant sensiblement parallèle au fond (10) du conteneur (2) que
l'on referme par un opercule (4).