[0001] L'invention concerne un crochet de fermeture d'une chaussure de sport, notamment
une chaussure de ski. Elle concerne également une chaussure équipée d'au moins un
tel crochet de fermeture.
[0002] Usuellement la coque d'une chaussure de ski est fermée par un rapprochement de deux
rabats à l'aide de crochets. Parmi les crochets existants on connaît les crochets
du type comprenant une boucle et un levier montés sur un rabat qui coopèrent avec
une dent ou une crémaillère montée sur l'autre rabat. La boucle est reliée au levier
par un tirant. Le levier est en outre articulé relativement à une platine qui est
fixée sur le premier rabat et à son extrémité libre il possède une zone de préhension
prévue pour être saisie par la main par l'utilisateur.
[0003] Lors de la fermeture de la chaussure, l'extrémité de la boucle est engagée dans une
dent de la crémaillère, et la boucle est tirée à l'aide du levier. En phase finale
de la fermeture, le levier est plaqué contre la coque de la chaussure et il retient
la boucle par un effet de genouillère. Les demandes de brevet
EP 1 493 347 et
EP 1 369 050 décrivent de tels crochets de fermeture.
[0004] Le levier d'un crochet de fermeture est soumis à de fortes contraintes, en l'occurrence
l'effort de fermeture exercé dans sa zone de préhension par l'utilisateur, l'effort
résistant que la boucle oppose à la fermeture, et la reprise d'effort entre la base
de la palette et la platine.
[0005] De plus, les efforts à la liaison entre le levier et la boucle, et entre levier et
la platine, sont transmis par des axes d'articulation transversaux. Et l'articulation
entre le levier et la platine doit aussi permettre le passage du tirant de liaison
pour permettre la fermeture de la genouillère. L'axe de liaison est construit en deux
parties qui travaillent chacune en porte-à-faux. Ce mode de construction nécessite
que le levier présente une épaisseur suffisante de matière pour le guidage de ces
axes ou portions d'axe d'articulation.
[0006] En plus de contraintes mécaniques, le concepteur d'un crochet de fermeture doit tenir
compte de contraintes d'ergonomie qui sont liées à la manipulation du levier et la
position peu confortable de l'utilisateur au moment de cette manipulation. Il faut
que la zone de préhension du levier présente un toucher agréable et que l'effort à
fournir pour fermer le crochet soit relativement mesuré.
[0007] Enfin, les fabricants de chaussures imposent de plus en plus des contraintes d'esthétique
pour intégrer le ou les crochets dans l'architecture générale de la chaussure. Ces
contraintes s'expriment en termes de formes et de choix de matériaux spécialement
pour la zone de préhension du levier.
[0008] Compte tenu de cet état de la technique, il existe un besoin pour un crochet de fermeture
qui est amélioré en ce qu'il ouvre au concepteur davantage de possibilités pour répondre
à ces contraintes de nature différente.
[0009] Ce but et d'autres buts qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre
sont atteints par le crochet de l'invention.
[0010] Ce crochet comprend une platine, un levier relié à la platine par une première articulation
transversale autour d'un premier axe d'articulation, le levier ayant une palette de
préhension à l'opposé de son articulation à la platine, un tirant articulé au levier
par une seconde articulation transversale autour d'un second axe d'articulation situé
entre la première articulation et la palette de préhension, une boucle montée à l'autre
extrémité du tirant.
[0011] Selon l'invention, le levier présente un corps de levier qui possède un canon de
guidage pour chacun des axes d'articulation, le corps est formé par une feuille de
matière, et la feuille est pliée selon des lignes génératrices de pliage parallèles
à chacun des axes d'articulation pour former les canons de guidage desdits axes d'articulation.
[0012] Notamment, le corps de levier est formé à partir d'une feuille de tôle qui est repliée
sur elle-même. Les canons pour les axes d'articulation sont formés par un enroulement
de la tôle autour des axes en question, et non par un perçage comme c'est le cas pour
des leviers traditionnels.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier comprend une palette de
préhension qui est rapportée à l'extrémité du corps de levier. Le corps et la palette
peuvent de cette façon être réalisés dans des matières différentes, en particulier
la matière et la forme de la palette sont désormais choisies pour la fonction spécifique
de manipulation de la palette. La fonction mécanique de liaison avec la coque et d'articulation
est en effet assurée principalement par le corps de levier.
[0014] Un crochet réalisé de cette façon est solide, facile à manipuler, et il présente
une faible épaisseur sur toute sa longueur, contrairement aux crochets usuels dont
le levier est réalisé ou bien en tôle, ou bien par une opération de moulage, ou encore
par surmoulage.
[0015] L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux
dessins en annexe qui lui sont attachés.
La figure 1 montre en vue de dessus un crochet selon un premier mode de mise en oeuvre
de l'invention.
La figure 2 montre le crochet de la figure 1 en vue de côté.
La figure 3 montre plus particulièrement le levier du dispositif des figures 1 et
2.
La figure 4 est relative à une variante de construction.
La figure 5 montre un levier selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention.
La figure 6 est une vue de côté du levier de la figure 5.
La figure 7 montre une variante de construction du levier.
[0016] Les figures 1 et 2 montrent un crochet 1 qui comprend de façon classique une platine
de support 2, un levier de manoeuvre 3, une boucle d'accrochage 4 et un tirant de
liaison 5.
[0017] La platine est prévue pour être fixée sur l'un des rabats d'une ouverture de chaussure.
Tout moyen de fixation approprié convient, par exemple des vis ou des rivets. Eventuellement
la position de la platine sur le rabat peut être ajustable.
[0018] Le levier 3 est articulé relativement à la platine autour d'un axe d'articulation
7, et il présente une seconde articulation autour d'un axe 8 pour le tirant de liaison
5. Les deux axes 7 et 8 sont de préférence parallèles. Au-delà de l'axe d'articulation
8, le levier présente une palette de préhension 10 qui prolonge un corps de levier
6 et qui sera décrite en détail ultérieurement.
[0019] Le tirant 5 est relié par une autre extrémité à la boucle 4, laquelle boucle est
prévue pour être engagée dans l'un des entredents et retenue par l'une des dents d'une
crémaillère qui est fixée sur l'autre rabat de la chaussure et qui n'est pas représentée
dans les figures. Au lieu d'une crémaillère on peut prévoir une simple dent d'accrochage.
Le tirant est relié à la boucle autour d'un axe d'articulation 12. D'autres moyens
de liaison du crochet avec la boucle peuvent également convenir. Notamment, le tirant
pourrait être prolongé par une boucle réalisée en fil qui donne à la boucle une flexibilité
relative dans une direction perpendiculaire à la surface définie par la boucle.
[0020] De préférence, le tirant est réglable en longueur, par exemple il est formé de deux
portions 5a et 5b qui sont vissées l'une dans l'autre de façon à produire une longueur
utile du tirant qui est variable en fonction du nombre de pas de filetage en engagement
mutuel.
[0021] Le corps de levier 6 présente dans sa zone médiane un évidement 13 qui s'étend sur
une partie de sa longueur depuis la zone de l'axe d'articulation 8 jusqu'à son extrémité
située du côté de l'axe 7. Les dimensions de l'évidement sont supérieures aux dimensions
du tirant pour permettre au tirant de s'engager dans l'évidement lors de la manoeuvre
du levier 3.
[0022] Pour laisser le libre engagement du tirant 5 dans l'évidement 13, l'axe 7 est en
deux portions 7a, 7b qui sont situées de part et d'autre du logement, dans l'alignement
l'une de l'autre. Tout moyen approprié convient pour maintenir les deux portions 7a
et 7b en alignement. Selon le mode de réalisation illustré, les portions 7a et 7b
traversent des oreilles 2a et 2b de la platine 2, et elles sont guidées principalement
dans un canon de guidage du corps de levier 6 formé par deux portions 15a et 15b situées
de chaque côté de l'évidement 13 dans l'alignement l'une de l'autre.
[0023] Egalement le corps de levier 6 présente deux portions de canon alignées 16a, 16b
situées de chaque côté de l'évidement 13, pour le guidage de l'axe 8 d'articulation
du tirant. Ces portions sont situées entre les portions de canon 15a, 15b et la palette
de préhension 10.
[0024] Les portions de canons 16a et 16b sont sensiblement parallèles aux portions 15a et
15b.
[0025] Selon une caractéristique de l'invention, le corps 6 du levier est formé par une
feuille de matière qui est découpée et repliée sur elle-même selon deux panneaux 6a,
6b qui sont superposés et mis en forme de façon à former les canons par enroulement
de la feuille autour de l'axe d'articulation. La feuille est par exemple une tôle
d'acier ou d'un alliage d'aluminium. Mais ce n'est pas limitatif, et l'on pourrait
utiliser une feuille en matière composite dont la matrice de résine serait cuite après
mise en forme. Si le corps de levier est métallique, il peut recevoir tout traitement
approprié de surface pour améliorer son aspect et le protéger de l'oxydation.
[0026] La figure 3 représente le levier 3 du crochet 1 en vue de côté. Le corps de levier
est réalisé en tôle d'acier. Il est formé d'une feuille repliée selon deux panneaux
6a et 6b superposés et assemblés entre eux. La zone de pliage est mise en forme selon
un arrondi 18, de façon à former le canon 15a, 15b pour l'axe 7. Egalement, chaque
panneau est mis en forme selon une portion d'arrondi complémentaire, respectivement
19a, 19b, de façon à former le canon de guidage 16a pour l'axe 8.
[0027] L'arrondi 18 et les portions d'arrondi 19a, 19b sont réalisés par pliage de la feuille
selon des lignes génératrices qui sont parallèles à la direction des axes 7 et 8.
Les lignes génératrices de pliage sont ici réparties de façon symétrique entre les
deux panneaux du corps de levier. Ainsi, lorsque le crochet est assemblé, chacun des
axes d'articulation est entouré seulement par une épaisseur de matière de la feuille.
Le corps de levier présente de ce fait une épaisseur particulièrement faible. Il est
donc possible de rapprocher l'axe 7 de la platine et donc de construire un crochet
plus compact que les crochets existants.
[0028] La mise en forme des panneaux est réalisée par exemple en mettant en oeuvre une technique
de matriçage. Tout autre mode de mise en oeuvre convient également.
[0029] Les panneaux sont assemblés entre eux par tout moyen approprié, par exemple au moyen
de rivets, ou d'une soudure par points.
[0030] La construction du corps de levier en deux panneaux superposés lui donne une structure
de type sandwich qui rend le levier résistant à la flexion et donc résistant aux sollicitations
auxquelles il est soumis lors de sa manipulation.
[0031] On peut prévoir de renforcer la résistance à la flexion du levier par tout moyen
approprié, et notamment par des nervures de renfort obtenues par déformation locale
d'un ou des deux panneaux, ainsi que cela se pratique couramment en tôlerie.
[0032] Le levier est manipulé par un utilisateur à l'aide d'une palette de préhension 10
située à l'opposé de l'axe d'articulation 7. Selon le mode de réalisation illustré,
la palette 10 est formée par une pastille en matière synthétique. Il s'agit par exemple
d'une matière plastique ou d'une résine chargée de fibres. D'autres matières conviennent
également.
[0033] La surface de la palette 10 est suffisante pour permettre la manipulation du levier
à l'aide de la paume de la main, comme cela est effectué d'habitude. La palette peut
avoir une forme en trois dimensions, c'est à dire qu'elle peut présenter une forme
incurvée, et/ou être pourvue de reliefs.
[0034] Selon le mode de réalisation illustré, à l'extrémité du corps de levier, les deux
panneaux 6a et 6b sont écartés l'un de l'autre par deux lignes de pliage successives,
20a, 20b, 21 a, 21 b, respectivement, et le bord de la palette est engagé entre les
pattes d'extrémité 22a et 22b ainsi formées. L'assemblage entre le corps de levier
et la palette présente une structure de type sandwich qui rend la liaison très résistante
à la flexion.
[0035] La palette 10 et les pattes 22a et 22b sont assemblées par tout moyen approprié et
par exemple au moyen de rivets. D'autres moyens conviennent également.
[0036] En variante, la figure 4 montre un levier 23 ayant un corps de levier 26 avec deux
panneaux 26a et 26b. Les pattes d'extrémité 32a et 32b des panneaux sont plaquées
l'une sur l'autre, et la palette de préhension 30 qui présente un logement débouchant
31 est emmanchée sur les rebords à la manière d'un capuchon. La palette est assemblée
par tout moyen approprié, accrochage mécanique, collage, soudure à chaud ou autre
encore.
[0037] Ces modes de construction du levier permettent de choisir des matières différentes
pour le corps de levier et la palette de préhension, et donc il offre au constructeur
tout un éventail de possibilités pour jouer sur les propriétés mécaniques et esthétiques
de la palette de préhension tout en ayant en final un levier très fin en épaisseur.
[0038] Les figures 5 et 6 sont relatives à une variante de construction du crochet de l'invention.
[0039] Comme précédemment, le crochet présente une platine 32, un levier 33, une boucle
d'accrochage 34 et un tirant de liaison 35, avec des axes d'articulation 37 et 38.
[0040] Le levier est construit avec un corps de levier 36 réalisé à l'aide de deux panneaux
36a, 36b, et une palette de préhension 40.
[0041] Sur le côté qui est visible dans la figure 5, l'évidement 43 s'étend jusqu'à l'extrémité
du corps de levier opposée au canon 45a, 45b pour l'axe 37.
[0042] Ainsi que cela est plus particulièrement visible dans la figure 6, les portions de
canons 45a, 45b, 46a, 46b sont réalisées par pliage de la feuille du corps de levier
non pas selon des arrondis, mais selon des arêtes de pliage 41 a, 41 b, 42a, 42b qui
donnent à chaque canon une section interne polygonale 37a, 38a. Les lignes de pliage
sont réalisées parallèlement à la direction des axes 37 et 38, si bien que les canons
sont formés par enroulement de la feuille de matière autour des axes.
[0043] La palette 40 est ici ajourée. Elle est par exemple réalisée dans une matière composite
à base de fibres de carbone et à ce titre elle présente extérieurement un aspect de
brillance localement contrastée qui est lié à la présence des fibres de carbone en
surface. D'autres matières conviennent également.
[0044] Comme précédemment, l'extrémité du corps de levier opposée aux portions de canon
45a, 45b est mise en forme selon des pattes écartées l'une de l'autre, et entre lesquelles
la palette de préhension est engagée. La palette est fixée au corps du levier par
tout moyen approprié, et par exemple au moyens de rivets.
[0045] La figure 7 montre une variante de construction selon laquelle les lignes génératrices
de pliage des panneaux 56a et 56b ne sont pas réparties façon symétrique. Selon le
mode de réalisation représenté, le panneau 56b situé du côté externe ne présente pas
de lignes de pliage, par contre le panneau 56a est plié pour former les canons de
guidage, dont seules les portions de canon 47a et 48a sont visibles, et un décochement
pour l'engagement de la palette de préhension 50. Ainsi, les lignes génératrices de
pliage sont principalement portées par le panneau 56a.
[0046] La palette 50 présente quant à elle un évidement 51 à sa face externe, où se loge
la patte 53 du panneau supérieur. De cette façon la face externe du levier n'a pas
d'éléments en saillie. Une disposition inverse peut également être adoptée avec tous
les éléments en relief à la face externe du levier.
[0047] Naturellement la présente description est donnée uniquement à titre indicatif et
l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir
du cadre de celle-ci.
[0048] En particulier, les lignes de pliages pour réaliser les deux pattes entre lesquelles
la palette de préhension est engagée ne sont pas nécessairement parallèles aux lignes
génératrices de pliage pour les axes d'articulation. Elles peuvent être orientées
selon une autre direction. Ces lignes ne sont pas non plus nécessairement rectilignes.
[0049] On peut prévoir un petit ressort de rappel entre le levier et la platine, et/ou entre
le levier et le tirant pour qu'à la fermeture du crochet les différents éléments se
présentent dans une bonne position qui rend plus facile leur manipulation.
[0050] Egalement on pourrait construire un levier en empruntant aux différents modes de
réalisation qui ont été décrits des spécificités de construction et en les associant.
[0051] L'invention couvre également une chaussure de sport qui présente au moins un crochet
conforme à ce qui a été décrit précédemment.
1. Crochet de fermeture d'une chaussure de sport par rapprochement de deux rabats, comprenant
une platine (2, 32), un levier (3, 33), relié à la platine par une première articulation
transversale autour d'un axe d'articulation (7, 7a, 7b, 37), le levier ayant une palette
de préhension (10, 30, 40, 50) à l'opposé de son articulation à la platine, un tirant
(5, 35) articulé au levier par une seconde articulation transversale autour d'un second
axe d'articulation (8, 38) situé entre la première articulation et la palette de préhension,
une boucle (4, 34) montée à l'autre extrémité du tirant, caractérisé par le fait que le levier présente un corps de levier (6, 26, 36, 46) qui possède un canon de guidage
(15a, 15b, 16a, 16b, 45a, 45b, 48a, 48b) pour chacun des axes d'articulation, que
le corps de levier (6, 26, 36, 46) est formé par une feuille de matière, et que la
feuille est pliée selon des lignes génératrices de pliage parallèles à chacun des
axes d'articulation (7, 7a, 7b, 8, 37, 38) pour former les canons de guidage des dits
axes d'articulation.
2. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon des arrondis (18, 19a, 19b).
3. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon des arêtes de pliage (41a, 41b, 42a, 42b).
4. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon deux panneaux (6a, 6b) qui sont superposés et assemblés
entre eux à l'aide de rivets.
5. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon deux panneaux (6a, 6b) qui sont superposés et assemblés
entre eux à l'aide de soudure par points.
6. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon deux panneaux (6a, 6b, 26a, 26b, 36a, 36b) qui sont superposés
et que les lignes génératrices de pliage (18, 19a, 19b, 41 a, 42a, 41b, 42b) sont
réparties de façon symétrique sur les deux panneaux.
7. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon deux panneaux (46a, 46b) qui sont superposés et que les
lignes génératrices de pliage sont principalement portées par l'un (46a) des panneaux.
8. Crochet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la feuille est pliée selon deux panneaux (6a, 6b) qui sont superposés et dont les
extrémités sont écartées l'une de l'autre pour former des pattes (22a, 22b, 53) entre
lesquelles est engagée une palette de préhension (20 30, 40, 50).
9. Crochet selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le corps de levier (6) est réalisé en métal et que la palette de préhension (20 30,
40, 50) est dans une matière synthétique.
10. Crochet selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la palette (50) est ajourée.
11. Chaussure de sport, caractérisée par le fait qu'elle présente au moins un crochet selon l'une quelconque des revendications précédentes.