(19)
(11) EP 1 985 791 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
29.10.2008  Bulletin  2008/44

(21) Numéro de dépôt: 08305119.3

(22) Date de dépôt:  22.04.2008
(51) Int. Cl.: 
E06B 9/15(2006.01)
E06B 9/17(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MT NL NO PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA MK RS

(30) Priorité: 25.04.2007 FR 0754676

(71) Demandeur: BUBENDORFF Société Anonyme
68220 Attenschwiller (FR)

(72) Inventeurs:
  • Bubendorf, Robert
    68220 Attenschwiller (FR)
  • Birker, Arnaud
    68870 Bartenheim (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 17, rue de la Forêt
67550 Vendenheim
67550 Vendenheim (FR)

   


(54) Lame metallique pour volets roulants ou portes sectionelles


(57) L'invention concerne une lame métallique, notamment pour système de fermeture de bâtiment, de type porte sectionnelle, volet roulant ou similaire, comportant une paroi avant (2) et une paroi arrière (3) sous forme de profilés métalliques distincts rendus solidaires au niveau de leurs bords longitudinaux (6,7) au moins suivant une direction transversale à la lame (1) par un profilé de verrouillage (12,13) en matériau isolant, notamment synthétique conçu apte à constituer une coupure de pont thermique entre ces profilés. Avantageusement, ces derniers comportent, au niveau de leurs bords longitudinaux (6,7), des moyens de blocage conçus aptes à coopérer entre eux et/ou au travers de moyens de blocage complémentaires (29a) associés au profilé de verrouillage (12,13), pour assurer l'immobilisation en translation axiale longitudinale de ces profilés entre eux.




Description


[0001] L'invention concerne une lame métallique, notamment pour système de fermeture de bâtiment, de type porte sectionnelle, volet ou similaire, comportant une paroi avant et une paroi arrière délimitant un espace interne à ladite lame, notamment apte à recevoir un matériau isolant.

[0002] Dans le domaine des systèmes de fermeture de bâtiment, tel que les volets roulants et plus particulièrement les portes sectionnelles de garage, le tablier que comporte ce volet ou cette porte est habituellement constitué d'une juxtaposition de lames sous forme de profilés en matériau synthétique ou de type métallique.

[0003] Justement, dans le cas des portes sectionnelles comportant des lames de grande largeur, celles-ci sont conçues le plus fréquemment en métal, par pliage d'une tôle, de manière à définir la paroi avant et la paroi arrière de cette lame, sachant qu'après pliage les bords longitudinaux de la tôle sont rendus solidaires, notamment par sertissage, lequel apparaît, selon le cas, au niveau du chant supérieur ou inférieur de la lame. D'ailleurs, ces chants supérieur et inférieur des lames sont profilés de manière à autoriser l'emboîtement de ces dernières les unes sur les autres et garantir une rigidité et étanchéité de la porte ou du volet. Ces moyens d'emboîtement que conçoivent ces chants supérieur et inférieur desdites lames sont encore configurés pour permettre, dans certains cas, l'articulation des lames entre elles et, dans le cas d'une porte sectionnelle à ouverture verticale, autoriser le refoulement du tablier d'une telle porte le long du plafond d'un garage.

[0004] Même s'il est préservé un espacement entre la paroi avant et la paroi arrière de ces lames conçues par pliage d'une tôle, la continuité au niveau du matériau entre la paroi avant et la paroi arrière constitue un pont thermique en assure une parfaite conductivité, selon le cas de la chaleur ou du froid, depuis l'intérieur vers l'extérieur ou vice versa. L'injection d'un matériau isolant, notamment de polyuréthane, à l'intérieur de telles lames n'améliore guère la situation, dans tous les cas, ne répond pas au problème du pont thermique.

[0005] Toutefois, de telles lames réalisées par pliage et sertissage d'une tôle, qui plus est, injectée de polyuréthane, sont d'une très grande rigidité, en particularité à la flexion et répondent, parfaitement, aux contraintes mécaniques et sollicitations auxquelles peuvent être soumis des systèmes de fermeture de bâtiment de grandes dimensions, tels que des portes sectionnelles de grandes largeurs.

[0006] I1 est encore connu, plutôt que de sertir les deux bords longitudinaux de la tôle après pliage, d'assurer leur liaison par collage, au moyen d'un mastic adapté. D'ailleurs, il est également connu de concevoir ces lames partant d'une paroi avant et d'une paroi arrière individualisées, pour autant réalisées par profilage d'une tôle, parois que l'on solidarise par collage au moyen d'un mastic isolant, à la fois en bordure longitudinale supérieure et inférieure de ladite lame, de manière à éviter le pont thermique.

[0007] Evidemment de telles opérations de collage s'avèrent de mise en oeuvre bien plus longue et délicate en comparaison au sertissage. A cela il faut ajouter qu'il est quasiment impossible de maîtriser, avec précision, l'épaisseur de colle, donc de mastic, entre les bords solidarisés des parois, notamment en raison de la longueur de ces dernières, mais aussi de leur conception par profilage.

[0008] Comme dans le cas d'une tôle repliée sur elle-même, il est usuel d'injecter, entre ces parois avant et arrière de la lame, un matériau isolant, notamment du polyuréthane. Ce matériau, tout comme le mastic de collage d'ailleurs, pose le problème du recyclage de ces lames en fin de vie. En effet, il est impossible de séparer les matériaux synthétiques du métal, donc de valoriser l'un ou l'autre dans ce cas.

[0009] Il convient encore de remarquer que de cette liaison entre la paroi avant et la paroi arrière d'une lame, dépendent les caractéristiques mécaniques de cette dernière, notamment sa tenue à la déformation.

[0010] Il est également connu par le document GB-A-2 157 752 une lame à double paroi, notamment pour volet roulant, comportant une paroi externe et une paroi interne sous forme d'un profilé en aluminium ou en acier, rendues solidaires, au niveau de leurs chants longitudinaux supérieurs et inférieurs, par l'intermédiaire de profilés d'assemblage, qui, s'ils peuvent être conçus en aluminium, peuvent également être réalisés en matière plastique extrudé.

[0011] Ces profilés, définissant, substantiellement, le chant supérieur et inférieur de la lame, comportent, selon le cas, des moyens d'assemblage mâle ou femelle pour garantir la liaison entre deux lames successives.

[0012] Pour leur liaison avec les parois avant et arrière de la lame, ces profilés, notamment en matière plastique, comportent, sur chacun de leurs côtés longitudinaux, une aile, dont la bordure d'extrémité est repliée en forme de crochet. Tandis que les parois avant et arrière comportent, elles-mêmes, leur bordure longitudinale supérieure et inférieure repliée, de manière à pouvoir se superposer aux ailes des profilés d'assemblage, tout en venant s'engager dans la bordure en forme de crochet que comporte chacune de ces ailes.

[0013] En somme, il est assuré, ici, un simple accrochage entre les profilés et les parois avant et arrière de la lame, sachant que l'ensemble est solidarisé au moyen de l'injection dans cette lame d'une mousse en matériau synthétique.

[0014] La présente invention se veut à même de répondre à l'ensemble des contraintes dans la conception de ces lames pour systèmes de fermeture de bâtiment.

[0015] En particulier, la présente invention consiste en une lame à coupure de pont thermique parfaitement maîtrisée entre la paroi avant et la paroi arrière, ceci sans usage de colle. Pour autant, une telle lame selon l'invention est capable de performances mécaniques élevées en rapport aux contraintes qu'elle est susceptible de subir.

[0016] Par ailleurs, la conception de ces lames à coupure de pont thermique selon l'invention permet l'intégration d'un matériau isolant susceptible de répondre aux conditions de recyclage de ces lames en fin de vie.

[0017] A cet effet, l'invention concerne une lame métallique, notamment pour système de fermeture de bâtiment, de type porte sectionnelle, volet roulant ou similaire, comportant une paroi avant et une paroi arrière sous forme de profilés métalliques distincts rendus solidaires au niveau de leurs bords longitudinaux au moins suivant une direction transversale à la lame par un profilé de verrouillage en matériau isolant, notamment synthétique conçu apte à constituer une coupure de pont thermique entre lesdits bords longitudinaux de ces profilés. Tout particulièrement, ces derniers comportent, au niveau de leurs bords longitudinaux, des moyens de blocage conçus aptes à coopérer entre eux et/ou au travers de moyens de blocage complémentaires associés au profilé de verrouillage, pour assurer l'immobilisation en translation axiale longitudinale de ces profilés entre eux.

[0018] Selon une autre particularité de l'invention, au moins un des profilés de verrouillage reliant les profilés métalliques à l'un des bords longitudinaux de ces derniers, conçoit un joint d'étanchéité défini apte à coopérer avec une lame adjacente.

[0019] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation illustrés dans les dessins ci-joints dans lesquels :
  • La figure 1 est une représentation schématisée et une coupe transversale d'une lame conforme à l'invention, selon un premier mode de réalisation.
  • La figure 2 est une vue en perspective et éclatée de la lame tel que visible dans la figure 1.
  • Les figures 3 et 4 sont des représentations similaires aux figures 1 et 2 pour une lame correspondant à un second mode de réalisation.
  • Les figures 5 et 6 sont des représentations similaires aux figures 1 et 2 ou encore 3 et 4 dans le cas d'une lame exécutée selon un troisième mode de réalisation.


[0020] Tel que visible dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention concerne le domaine des lames, plus particulièrement en métal, appliqué à des systèmes de fermeture de bâtiment, tels que volets, portes, portes sectionnelles, etc.

[0021] Une telle lame 1 comporte une paroi avant 2 et une paroi arrière 3 sous forme de profilés métalliques indépendants, respectivement, 4 et 5.

[0022] Ces profilés 4, 5 sont rendus solidaires l'un de l'autre au niveau de leurs bordure longitudinales 6, 7. Avantageusement, mais non nécessairement, la jonction de ces profilés métalliques 4, 5, formant les parois avant 2 et arrière 3, intervient au niveau du chant supérieur 8 et inférieur 9 de la lame 1.

[0023] Ces profilés 4, 5, ainsi assemblés, délimitent un évidement tubulaire 10 dans la lame 1, évidement susceptible d'accueillir un matériau isolant 11 comme cela apparaîtra plus en détail dans la description qui va suivre.

[0024] Selon l'invention, les profilés métalliques 4, 5 sont rendus solidaires au niveau de leurs bordures longitudinales 6, 7 au moyen d'un profilé de verrouillage 12, 13 avantageusement en un matériau isolant, notamment synthétique, de manière à former un pont thermique entre les parois avant 2 et arrière 3.

[0025] Un tel profilé de verrouillage 12, 13 vient solidariser lesdits profilés 4, 5 au moins suivant une direction transversale, c'est-à-dire perpendiculaire à la lame 1.

[0026] Aussi, ce profilé de verrouillage 12, 13 comporte essentiellement, une lame 14 destinée à former entretoise, donc apte à constituer une coupure de pont thermique entre lesdites bordures longitudinales 6, 7. Cette lame 14 s'étend depuis une embase 15 comportant des moyens de retenue 16 destinés à coopérer avec lesdites bordures longitudinales 6, 7 des profilés métalliques 4, 5 pour maintenir ces derniers assemblés.

[0027] Comme illustré dans les modes de réalisation correspondants aux figures 2, 3 et 4, ces moyens de retenue 16 peuvent être définis par des languettes de retenue 17, 17a s'étendant, depuis l'embase 15, parallèlement de part et d'autre de la lame 14 de manière à emprisonner, en coopération avec cette dernière, l'une ou l'autre des bordures longitudinales 6 ; 7, ceci par emboîtement dudit profilé de verrouillage 12, 13 sur ces dernières.

[0028] Dans le mode de réalisation illustré dans les figures 5 et 6, ces moyens de retenue 16 sont définis, au niveau de l'embase 15 de ces profilés de verrouillage 12, 13, par des ouvertures discontinues 21 aptes à accueillir des languettes équidistantes 22 en forme de créneau en bordure longitudinale 6, 7 des profilés métalliques 4,5.

[0029] Un profilé de verrouillage 12, 13 comporte encore des moyens d'ancrage 18 destinés à coopérer avec des moyens d'ancrage complémentaires 19 équipant lesdites bordures longitudinales 6, 7 des profilés métalliques 4,5 pour empêcher, après emboîtement, le déboîtement de ce profilé de verrouillage 12, 13.

[0030] Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, les moyens d'ancrage 18 consistent en des extrémités de languettes de retenue 17, 17a configurées en forme de redans en direction de la lame 14, tandis que, du côté des bordures longitudinales 6, 7 des profilés métalliques 4, 5, les moyens d'ancrage complémentaires 19 se présentent sous forme de lamelles 24 découpées par emboutissage au niveau de ces bordures 6, 7 et formant rebord d'accrochage à même de coopérer avec lesdites extrémités formant redan 23 des languettes de retenue 17, 17a.

[0031] Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 3 et 4, les moyens d'ancrage 18 que comportent un profilé de verrouillage 12, 13 sont définis par une extrémité en forme de harpon 25 de la lame 14, tandis que les moyens d'ancrage complémentaires 19 sont là encore conçus sous forme de lamelles 24 découpées par emboutissage en bordure 6, 7 des profilés métalliques 4, 5. En coopération avec l'extrémité en forme de harpon 25, plus particulièrement les rebords d'accrochage 26, 27 définis par cette dernière, ces lamelles 24 sont conçues aptes à former redan après emboîtement du profilé de verrouillage 12, 13 pour s'opposer au retrait de ce dernier.

[0032] A noter que pour faciliter l'emboîtement d'un profilé de verrouillage 12, 13 plus particulièrement pour permettre le passage de l'extrémité en forme de harpon 25 au travers de l'étranglement défini par les lamelles 24 entre les bordures 6, 7 des profilés 4, 5, ladite lame 14 est fendue dans le sens longitudinal de manière à lui conférer une élasticité dans le sens de l'épaisseur autorisant ce franchissement.

[0033] Comme il est illustré dans le mode de réalisation correspondant aux figures 5 et 6, le profilé de verrouillage 12, 13, plus particulière la lame 14 de ce dernier, peut ne comporter que sur certains tronçons 27 sur sa longueur, une extrémité 25 en forme de harpon, cette lame 14 n'étant d'ailleurs fendue, dans son épaisseur, qu'au niveau de ces tronçons 27. En outre, dans ce mode de réalisation des figures 5 et 6, les moyens d'ancrage complémentaire 19, en bordure 6, 7 des profilés métalliques 4, 5 ne sont pas conçus sous forme de lamelles formant redan, mais par un rebord d'accrochage 28, 28a situé sensiblement intérieurement à la lame 1 et constituant, en quelque sorte, des rebords d'accrochage complémentaires à ceux 26, 26a que définissent les extrémités en forme de harpon 25 de la lame 14.

[0034] Selon une autre particularité de l'invention, les profilés métalliques 4, 5 comportent respectivement des moyens de blocage 29 conçus aptes à assurer l'immobilisation en translation axiale de ces profilés 4, 5 entre eux, sachant que de tels moyens de blocage 29 peuvent encore coopérer avec des moyens de blocage complémentaires 29a d'un profilé de verrouillage 12, 13 dans ce même but d'immobilisation relativement d'un profilé 4 par rapport à un autre 5 dans la direction longitudinale de la lame 1.

[0035] Dans les modes de réalisation correspondant aux figures 1 et 2, d'une part, et 3 et 4, d'autre part, lesdits moyens de blocage 29 s'apparentent à des créneaux que comportent en bordure longitudinale 6, 7 lesdits profilés métalliques 4, 5, créneaux conçus aptes à venir s'emboîter les uns dans les autres lorsque l'on vient réunir lesdits profilés pour former la lame 1.

[0036] Ainsi, dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, la bordure longitudinale 6 d'un profilé 4 est découpée de manière à définir des languettes équidistantes 30, l'espace libre préservé entre deux languettes successives étant défini pour accueillir une languette 30a que comporte en bordure longitudinale 6 le profilé 5 adjacent.

[0037] Ces languettes 30, 30a sont réparties en quinconce de part et d'autre du plan médian longitudinal 31 de la lame 1 en respectant entre elles, suivant une direction perpendiculaire à ce plan, une distance pour l'engagement de la lame 14 évitant le pont thermique d'un profilé de verrouillage 12, 13.

[0038] Dans le mode de réalisation des figures 3 et 4, les créneaux sont définis par des languettes 32, 32a découpées, par emboutissage et de manière équidistante, en bordure 6, 7 des profilés 4, 5.

[0039] Leur disposition en bordure 6, 7 d'un profilé 4 par rapport à celle en bordure 6, 7 du profilé 5 est similaire à la solution des figures 1 et 2. Plus particulièrement, une fois ces profilés 4, 5 assemblés, lesdites languettes 32, 32a de l'un et l'autre, viennent s'inscrire en quinconce les unes entre les autres, de manière à empêcher le déplacement longitudinal des profilés 4, 5 entre eux. Ainsi, ces languettes 32, 32a se croisent à hauteur d'une ligne se situant sensiblement dans le plan médian 31 de la lame 1.

[0040] Dans le mode de réalisation des figures 5 et 6 les moyens de blocage 29 et ceux complémentaires 29a sont définis, substantiellement, par les moyens de retenue 16. En somme, les languettes équidistantes 22 définissent les moyens de blocage 29 en bordure longitudinale 6, 7 des profilés métalliques 4, 5, tandis que les ouvertures discontinues 21 correspondent aux moyens de blocage complémentaires 29a associés, dans ce cas, au profilé de verrouillage 12, 13, ces ouvertures 21 recevant lesdites languettes 22. Ainsi, l'immobilisation en translation axiale des profilés 4, 5 est assurée indirectement au travers de ces profilés de verrouillage 12, 13.

[0041] On comprendra, évidemment, que l'un ou l'autre mode de réalisation décrit précédemment peut se retrouver indifféremment à hauteur du chant supérieur 8 et/ou inférieur 9 de la lame 1.

[0042] Autrement dit, les profilés métalliques 4, 5 peuvent être rendus jointifs au niveau de l'un de leur bord longitudinal 6 au travers d'une conception correspondant au mode de réalisation de la figure 1 et à hauteur de leur bord longitudinal opposé 7 à l'aide d'une solution correspondant au mode de réalisation des figures 3, 4 ou 5, 6, tout comme une combinaison des modes de réalisation des figures 3, 4, d'une part, et 5, 6, d'autre part, est envisageable.

[0043] Selon une autre particularité de l'invention, au moins l'un des profilés de verrouillage 12, 13 conçoit un joint d'étanchéité à hauteur du chant supérieur 8 ou inférieur 9 de la lame 1, ceci de manière à créer une certaine étanchéité à l'air ou à l'eau entre deux lames 1 superposées. En particulier, comme cela apparaît dans les figures 1 et 3, l'embase 15 d'un profilé de verrouillage 12, 13 peut recevoir, sur son côté opposé à la lame 14, un bossage 33 concevant, substantiellement, ce joint d'étanchéité. Ce bossage 33 peut être défini en un matériau souple. Tout particulièrement, ce bossage 33 peut résulter d'une co-extrusion ou d'un moulage de deux matières synthétiques se distinguant précisément au travers de leur souplesse.

[0044] Comme il est plus particulièrement remarquable dans les modes de réalisation correspondant aux figures 1 à 6, dans la lame 1, entre les parois 2 et 3, peut prendre position un matériau isolant 11.

[0045] S'il était d'usage, jusqu'à présent, d'injecter sous forme d'une mousse expansée ce matériau isolant lors du profilage de la lame 1, l'assemblage, par l'intermédiaire de profilés de verrouillage 12, 13 des profilés métalliques 4, 5 formant les parois avant 2 et arrière 3 de la lame 1, autorise l'insertion, entre ces profilés 4, 5, de ce matériau isolant 11 sous forme d'une bande 39 de section adaptée à l'espace interne que viennent délimiter lesdits profilés 4, 5 après assemblage.

[0046] L'avantage d'une telle solution consiste en ce que l'on peut s'affranchir des contraintes d'injection souvent difficiles à maîtriser.

[0047] En effet, une injection de matière trop importante produit le gonflement de la lame, tandis qu'une injection insuffisante rend inopérant, tout du moins réduit les caractéristiques acoustiques et mécaniques recherchées.

[0048] En outre, une mousse en injectée adhère nécessairement aux parois internes de la lame, rendant impossible, du moins difficile, le recyclage de celle-ci en fin de vie. En comparaison, l'engagement d'une bande 39 d'un matériau isolant, permet aisément de retirer celle-ci après dégagement des profilés de verrouillage pour séparer le métal du plastique en vue du recyclage.


Revendications

1. Lame métallique, notamment pour système de fermeture de bâtiment, de type sectionnelle, volet roulant ou similaire, comportant une paroi avant (2) et une paroi arrière (3) sous forme de profilés métalliques distincts (4, 5) rendus solidaires au niveau de leurs bords longitudinaux (6, 7) au moins suivant une direction transversale à la lame (1) par un profilé de verrouillage en matériau isolant (12, 13), notamment synthétique conçu apte à constituer une coupure de pont thermique entre lesdits bords longitudinaux (6, 7) de ces profilés (4, 5), caractérisé par le fait que lesdits profilés (4, 5) comportent, au niveau de leurs bords longitudinaux (6, 7), des moyens de blocage (29) conçus aptes à coopérer entre eux et/ou au travers de moyens de blocage complémentaires (29a) associés au profilé de verrouillage (12, 13), pour assurer l'immobilisation en translation axiale longitudinale de ces profilés (4, 5) entre eux.
 
2. Lame métallique selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le profilé de verrouillage (12, 13) comporte une embase (15) comportant des moyens de retenue (16) destinés à coopérer avec lesdites bordures longitudinales (6, 7) des profilés métalliques (4, 5) pour maintenir ces dernières assemblées.
 
3. Lame selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'un profilé de verrouillage (12, 13) comporte, s'étendant depuis une embase (15), une lame (14) destinée à former entretoise entre lesdites bordures longitudinales (6, 7) des profilés métalliques (4, 5).
 
4. Lame selon les revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que les moyens de retenue (16) sont définis par des languettes de retenue (17, 17a) s'étendant, depuis l'embase (15), parallèlement et de part et d'autre de la lame (14) de manière à emprisonner, en coopération avec cette dernière, l'une ou l'autre des bordures longitudinales (6, 7), par emboîtement dudit profilé de verrouillage (12, 13) sur ces dernières.
 
5. Lame selon la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que les moyens de retenue (16) sont définis, au niveau de l'embase (15) d'un profilé de verrouillage (12, 13), par des ouvertures discontinues (21) aptes à accueillir des languettes équidistantes (22) en forme de créneaux en bordure longitudinale (6, 7) des profilés métalliques (4, 5).
 
6. Lame selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'un profilé de verrouillage (12, 13) comporte encore des moyens d'ancrage (18) destinés à coopérer avec des moyens d'ancrage complémentaires (19) équipant lesdites bordures longitudinales (6, 7) des profilés métalliques (4, 5) pour empêcher, par emboîtement, le déboîtement dudit profilé de verrouillage (12, 13).
 
7. Lame selon les revendications 4 et 6, caractérisée par le fait que les moyens d'ancrage (18) consistent en des extrémités de languettes de retenue (17, 17a) configurées en forme de redan en direction de la lame (14), les moyens d'ancrage complémentaires (19) étant constitués par des lamelles (24 au niveau des bordures longitudinales (6, 7) des profilés métalliques (4, 5), lamelles formant rebords d'accrochage à même de coopérer avec lesdites extrémités formant redan (23) des languettes de retenue (17, 17a).
 
8. Lame selon les revendications 3 et 6, caractérisée par le fait que les moyens d'ancrage (18) sont définis par une extrémité en forme de harpon (25) de la lame (14), tandis que les moyens d'ancrage complémentaires (19) sont formés, selon le cas, de lamelles (24) en bordure (6, 7) des profilés métalliques (4, 5), ou de rebords d'ancrage (28, 28a) situés intérieurement à la lame (1) et conçus aptes à coopérer avec des rebords d'accrochage (26, 27) définis par ladite extrémité en forme de harpon (24) correspondant à la lame (14), après emboîtement du profilé de verrouillage (12, 13).
 
9. Lame selon la revendication 8, caractérisée par le fait que la lame (14) est fendue dans le sens longitudinal de manière à lui conférer une élasticité dans le sens de l'épaisseur.
 
10. Lame selon les revendications 8 et 9, caractérisée par le fait que la lame (14) d'un profilé de verrouillage (12, 13) comporte, sur sa longueur, des tronçons (27) comportant une extrémité en forme de harpon (25), tronçons (27) fendus dans leur épaisseur.
 
11. Lame selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les moyens de blocage (29) sont constitués par des créneaux que comportent en bordure longitudinale (6, 7) lesdits profilés métalliques (4, 5), créneaux conçus aptes à venir s'emboîter les uns dans les autres lors de l'assemblage desdits profilés métalliques (4, 5 pour former la lame (1).
 
12. Lame selon la revendication 11, caractérisée par le fait que les créneaux sont définis par des languettes (32, 32a) découpées par emboutissage et de manière équidistante en bordure (6, 7) des profilés (4, 5).
 
13. Lame selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les moyens de blocage (29) sont définis par les languettes équidistantes (22) des moyens de retenue (16) conçus aptes à coopérer avec les ouvertures discontinues (21) dans l'embase (15) d'un profilé de verrouillage (12, 13), lesdites ouvertures discontinues (21) constituant lesdits moyens de blocage complémentaires (29a).
 
14. Lame selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que, au moins l'un des profilés de verrouillage (12, 13) conçoit un joint d'étanchéité à hauteur du chant supérieur (8) ou inférieur (9) de la lame (1).
 
15. Lame selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'entre la paroi avant (2) et la paroi arrière (3), définies par les profilés métalliques (4, 5), est engagée une bande (39) d'un matériau isolant de section adaptée à l'espace interne délimité par lesdits profilés (4, 5) assemblés.
 




Dessins











Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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