[0001] La présente invention concerne un dispositif pour le réglage de la géométrie ou de
la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse, particulièrement
un ski. Elle concerne aussi une planche de glisse équipée d'un tel dispositif.
[0002] Un ski est muni dans sa partie antérieure d'une spatule, qui consiste en général
en une partie arrondie et relevée, qui s'étend à partir du point de contact avant
du ski, défini par le point de contact du ski sur le sol le plus en avant lorsque
le ski repose sur une surface horizontale. La fonction technique principale de la
spatule est de faciliter la glisse en favorisant par exemple le franchissement d'obstacles.
Sur des pistes damées et recouvertes de neige dure, la spatule est presque inutile,
voire gênante, puisqu'il n'y a pas d'obstacle à la glisse du ski. Au contraire, sur
des pentes recouvertes d'une forte épaisseur de poudreuse, une spatule de grande dimension
est essentielle pour permettre le déjaugeage du ski et éviter son enfoncement. De
manière similaire, d'autres propriétés mécaniques d'une planche de glisse, comme son
cambre, sont bien adaptées à un certain type de pistes et moins adaptées à d'autres.
[0003] La plupart des skis sont munis d'une spatule aux dimensions moyennes, intermédiaires
entre les deux solutions extrêmes mentionnées ci-dessus. Cela oblige les skieurs à
disposer d'au moins deux paires de skis pour skier de manière optimale alternativement
soit sur neige dure soit dans la poudreuse. Ce raisonnement s'applique au cambre du
ski. Quand bien même le skieur multiplierait les paires de ski pour posséder toutes
sortes de nature de skis adaptés à différents terrains, ce qui serait une solution
naturellement coûteuse, il ne pourrait de toutes façons pas changer de type de terrain
dans une même descente, le skieur n'ayant avec lui en général qu'une seule paire de
skis.
[0004] Il existe dans l'art antérieur des skis permettant un réglage de leur performance.
[0005] Le document
FR1118857 décrit par exemple une solution permettant de régler la cambrure d'un ski. Elle repose
sur des barres rigides s'étendant sur une grande longueur du ski afin d'agir en compression
sur ses deux extrémités pour provoquer une cambrure du ski. Une telle solution est
complexe, nécessite l'application d'efforts très importants ayant une composante verticale,
et repose sur un mécanisme complexe.
[0006] Le document
FR2448360 définit une autre solution similaire dans laquelle il est possible de régler l'élasticité
d'un ski par l'intermédiaire d'un câble s'étendant sur presque toute la longueur du
ski exerçant des efforts de tension réglables, dont une composante verticale pour
agir sur l'élasticité du ski. La partie avant du câble est arrimée au voisinage du
point de contact du ski avec le sol.
[0007] Ces solutions ont pour objectif de modifier l'élasticité de l'ensemble du ski et
n'agissent qu'indirectement et de manière négligeable sur la spatule. Elles ne permettent
pas un réglage précis et ciblé de la spatule. De plus, ces solutions existantes reposent
sur des vis de réglage et sont en général complexes, difficiles à mettre en oeuvre
pour des raisons de complexité technique et pour des raisons économiques, leurs coûts
étant très élevés. Les vis exigent aussi de l'utilisateur un effort très important
pour mettre en oeuvre le réglage. Enfin, elles sont encombrantes, peu esthétiques,
et ainsi difficilement applicables. Tous ces inconvénients rendent ces solutions en
pratique inexploitables.
[0008] De plus, ces solutions reposent sur des dispositifs de réglage solidaires du ski,
souvent par un montage à l'aide de vis, destinés à rester en permanence sur le ski.
Cela présente l'inconvénient que les barres rigides ou le câble restent en permanence
sur le ski, même dans les situations de neige où le skieur n'a pas besoin de modifier
la géométrie naturelle de son ski. Dans une telle situation, cela alourdit le ski
et dégrade son aspect esthétique inutilement. De plus, ces barres rigides et câbles
restent aussi sur le ski même lorsqu'il n'est pas utilisé et simplement rangé. Ainsi,
des efforts de traction ou compression, qui peuvent être élevés, risquent d'être maintenus
en permanence sur le ski durant son stockage, et risquent d'accélérer l'usure de sa
structure et entraîner la modification de ses propriétés élastiques naturelles.
[0009] Un objet général de la présente invention consiste en une solution pour régler la
géométrie de la spatule ou le cambre d'une planche de glisse comme la surface de la
spatule, ne présentant pas tout ou partie les inconvénients de l'état de la technique.
[0010] Plus précisément, un premier objet de la présente invention consiste en une solution
simple et conviviale de réglage d'une planche de glisse.
[0011] Un second objet de la présente invention consiste en une solution esthétique, de
faible encombrement et faible surpoids sur la surface d'une planche de glisse.
[0012] L'invention repose sur une planche de glisse comprenant un moyen de liaison de type
câble, sangle ou barre s'étendant depuis un point de liaison avec la planche de glisse
jusqu'à un élément mobile de liaison d'un dispositif de réglage monté sur la planche
de glisse, caractérisée en ce que le dispositif de réglage comprend un actionneur
levier, agissant sur l'élément mobile de liaison de sorte de le déplacer pour modifier
la tension exercée sur le moyen de liaison, et en ce que l'actionneur levier est tel
qu'il retrouve une même position après chaque actionnement quel que soit le positionnement
de l'élément mobile de liaison.
[0013] Selon un mode d'exécution particulier de l'invention, le dispositif de réglage permet
un réglage de la géométrie ou de la surface d'au moins une spatule de la planche de
glisse. Dans ce cas, le dispositif de réglage peut être positionné sur la surface
de la planche de glisse au voisinage du point de contact avant ou arrière de la planche
de glisse et en tout cas le moyen de liaison s'étend sur au plus la longueur allant
d'une extrémité jusqu'au point de positionnement du centre d'une chaussure sur la
planche de glisse.
[0014] Selon une première variante, le moyen de liaison travaille en traction et le point
de liaison avec la spatule du moyen de liaison peut être positionné sur la spatule
entre 5 et 10 centimètres du point de contact avant ou arrière de la planche de glisse,
ou à une hauteur entre 1 et 2 centimètres. Selon une autre variante, le moyen de liaison
travaille en compression et le point de liaison avec la spatule du moyen de liaison
peut être positionné sur la spatule entre 25 et 40 centimètres du point de contact
avant ou arrière, et à une hauteur inférieure à 4 centimètres.
[0015] Le dispositif de réglage peut être intégré dans un ensemble du dispositif de fixation
de chaussure sur la planche de glisse.
[0016] Selon un mode d'exécution, le dispositif de réglage peut comprendre un couplage mécanique
entre l'actionneur levier et l'élément mobile de liaison, comprenant une came définissant
une surface fermée parcourue en portions successives par un élément du couplage mécanique
par divers actionnements successifs de l'actionneur levier.
[0017] La came peut être montée mobile en rotation et l'actionneur levier peut comprendre
une tige agissant sur la came pour provoquer sa rotation, la came coopérant avec une
partie de l'élément mobile de liaison pour induire son déplacement.
[0018] La came peut présenter plusieurs ailes dont l'extrémité peut coopérer avec une tige
de l'élément mobile de liaison.
[0019] La came peut présenter une structure avec un grand côté et un petit côté pour appuyer
directement sur une surface à l'extrémité de l'élément mobile de liaison.
[0020] Selon une autre variante, l'élément mobile de liaison peut comprendre une ouverture
formant une surface de came sur laquelle se déplace un doigt d'une bielle liée à l'actionneur
levier. Dans ce cas, le dispositif de réglage peut en outre comprendre un verrou levier
pouvant coopérer avec un axe de l'élément mobile de liaison pour le maintenir ou non
dans une position reculée. De plus, le dispositif de réglage peut comprendre une lame
ressort avec une extrémité courbée vers l'extérieur pour guider le doigt de la bielle
dans sa course sur la surface de came intérieure.
[0021] Selon une autre variante d'exécution, le dispositif de réglage peut comprendre un
couplage mécanique entre l'actionneur levier et l'élément mobile de liaison, comprenant
un premier moyen d'entraînement de l'actionneur levier permettant d'entraîner en rotation
dans une première direction l'élément mobile de liaison lors de sa rotation et un
second moyen d'entraînement permettant d'entraîner en rotation dans la direction opposée
l'élément mobile de liaison lors de sa rotation, afin de déplacer ce dernier d'une
première position vers une seconde position reculée et inversement.
[0022] L'élément mobile de liaison peut être mobile de sorte d'occuper deux positions différentes,
obtenues par deux actionnements successifs de l'actionneur levier. En variante, l'élément
mobile de liaison peut occuper plus de deux positions différentes, obtenues par des
actionnements successifs de l'actionneur levier.
[0023] Le dispositif de réglage peut être monté sur une extrémité libre d'une plaque longitudinale
fixée sur la planche de glisse.
[0024] L'invention porte aussi sur un dispositif de réglage pour planche de glisse, caractérisé
en ce qu'il comprend un actionneur levier, agissant sur l'élément mobile de liaison
de sorte de le déplacer, et en ce que l'actionneur levier est tel qu'il retrouve une
même position après chaque actionnement quel que soit le positionnement de l'élément
mobile de liaison.
[0025] Ce dispositif de réglage pour planche de glisse peut comprendre un couplage mécanique
entre l'actionneur levier et l'élément mobile de liaison comprenant une came définissant
une surface fermée parcourue en portions successives par un élément du couplage mécanique
par divers actionnements successifs de l'actionneur levier.
[0026] En variante, le dispositif de réglage pour planche de glisse peut comprendre un couplage
mécanique entre l'actionneur levier et l'élément mobile de liaison comprenant un premier
moyen d'entraînement de l'actionneur levier permettant d'entraîner en rotation dans
une première direction l'élément mobile de liaison lors de sa rotation et un second
moyen d'entraînement permettant d'entraîner en rotation dans une direction opposée
l'élément mobile de liaison lors de sa rotation, afin de déplacer ce dernier successivement
d'une première position vers une seconde position reculée et inversement.
[0027] Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés
en détail dans la description suivante de modes d'exécution particuliers faits à titre
non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :
La figure 1 représente une vue schématique d'un ski intégrant une solution selon un
mode d'exécution de l'invention;
la figure 2 est une vue en perspective de dessus d'un élément d'un dispositif de réglage
de spatule selon un premier mode d'exécution de l'invention;
la figure 3 est une vue en perspective coupée de côté d'un élément d'un dispositif
de réglage de spatule selon le premier mode d'exécution de l'invention dans une première
position;
la figure 4 est une vue en perspective coupée de côté d'un élément d'un dispositif
de réglage de spatule selon le premier mode d'exécution de l'invention dans une seconde
position;
la figure 5 illustre schématiquement le parcours d'une tige liée au levier sur la
came lors de l'actionnement du levier ;
la figure 6 est une vue en perspective d'un élément d'un dispositif de réglage selon
une variante du premier mode d'exécution;
la figure 7 est une vue de côté simplifiée d'un élément d'un dispositif de réglage
selon un second mode d'exécution de l'invention ;
la figure 8 est une vue de côté d'un élément d'un dispositif de réglage selon le second
mode d'exécution de l'invention dans une première position;
les figures 9 à 15 illustrent par différentes vues le fonctionnement du dispositif
de réglage selon le second mode d'exécution de l'invention ;
la figure 16 illustre une vue de côté d'un dispositif de réglage selon un troisième
mode d'exécution de l'invention dans une première position;
la figure 17 illustre une vue de côté d'un dispositif de réglage selon un troisième
mode d'exécution de l'invention dans une seconde position;
la figure 18 illustre une vue de côté du troisième mode d'exécution avec le levier
dans une position permettant le retour à la première position.
[0028] Les figures illustrent la mise en oeuvre de l'invention dans le cadre du ski, pour
le réglage de la surface et la géométrie de la spatule. Toutefois, ce concept pourrait
être implémenté sur toutes planches de glisse, par exemple surf ou snowboard, et pour
le réglage du cambre de la planche de glisse.
[0029] La figure 1 représente ainsi schématiquement un ski 1 vu de côté comprenant une spatule
2 s'étendant depuis le point de contact avant 3 du ski jusqu'à son extrémité. Ce ski
comprend dans sa partie centrale un dispositif de fixation 4 pour une chaussure de
ski, correspondant à la partie haute de sa cambrure. II comprend de plus un dispositif
de réglage 5 de la spatule 2, monté dans la partie antérieure du ski 1 sur sa surface
supérieure, relié à la spatule 2 en un point 6 par un moyen de liaison 7 de type câble,
sangle, fil, lame, ou tout équivalent. Le dispositif 5 comprend un élément mobile
de liaison 8 sur lequel est fixée l'autre extrémité du moyen de liaison 7, un actionneur
10 de type levier monté mobile sur une embase 9 fixée sur le ski 1. Un mécanisme de
couplage non représenté entre l'actionneur 10 et l'élément mobile de liaison 8 permet
de mettre en oeuvre le déplacement de cet élément de liaison 8 relativement à l'embase
9 par l'actionnement du levier 10.
[0030] Selon le principe de l'invention, l'actionneur levier 10 permet de régler la tension
du câble 7 en déplaçant longitudinalement l'élément de liaison 8 sur le ski, et de
transmettre ainsi une force au niveau du point de liaison 6 de la spatule, force qui
induit une géométrie particulière de la spatule. En effet, cette force déforme l'avant
du ski, ce qui permet de relever plus ou moins la spatule 2 et donc de modifier sa
géométrie. Pour cela, le point de liaison 6 sur la spatule est nécessairement positionné
en avant du point de contact avant 3 du ski et donc en hauteur. Son positionnement
assez haut sur la spatule améliore la transmission des efforts mais présente l'inconvénient
d'être peu esthétique et dangereux car un autre ski pourrait dans un tel cas passer
sous le moyen de liaison 7 et rester bloqué, dans une hypothèse de croisement des
deux skis. Un positionnement entre 5 et 10 centimètres du point de contact avant 3
du ski ou à une hauteur de 1 à 2 centimètres représente finalement un bon compromis
pour le positionnement du point de liaison 6 avec la spatule 2. Cela permet un positionnement
du câble relativement horizontal et proche de la surface du ski, ce qui représente
une esthétique acceptable, un faible encombrement et ne présente pas le danger rappelé
ci-dessus.
Pour améliorer encore ces derniers aspects, une option peut consister en la modification
d'au moins une partie de la surface supérieure du ski en ajoutant un bossage longitudinal
incluant une rainure, pour former un logement pour accueillir le moyen de liaison.
En variante, il est possible d'entourer au moins partiellement le moyen de liaison
par une gaine souple, en caoutchouc ou en plastique souple par exemple. Outre l'amélioration
des aspects esthétiques, ces deux solutions alternatives, qui peuvent être combinées,
permettent de répondre au problème technique de protection du moyen de liaison, notamment
contre les coups de carre susceptibles de les endommager.
[0031] D'autre part, selon une solution essentielle de l'invention, l'actionneur 10 est
de type levier et occupe une position couchée identique non encombrante quelle que
soit la tension exercée sur le câble 7. L'utilisation du levier, qui se définit comme
un corps rigide mobile autour d'un point fixe permettant de multiplier la force appliquée
à une résistance, permet à l'utilisateur d'avoir la force manuelle suffisante pour
agir sur la spatule. Son positionnement optimisé sur le ski permet de réduire son
encombrement.
[0032] De plus, le dispositif de réglage 5 peut se trouver à tout endroit sur la partie
avant de la surface du ski. Il peut être proche du point de contact avant 3 du ski,
voire éloigné jusqu'au dispositif avant de fixation 4 pour profiter de l'avantage
de l'intégrer dans la butée du dispositif pour améliorer l'esthétique et réduire son
encombrement. Dans tous les cas, le moyen de liaison 7 s'étend donc sur une longueur
relativement faible, ne dépassant pas le point référencé comme milieu de chaussure
sur le ski.
[0033] Les figures 2 à 5 illustrent plus précisément un mécanisme de couplage d'un dispositif
de réglage 5 selon un premier mode d'exécution. On désignera par avant et arrière
du dispositif la direction définie en rapport à la direction longitudinale d'une planche
de glisse sur lequel il est prévu d'être positionné.
[0034] Selon ce premier mode d'exécution, le dispositif comprend un levier 20 monté en rotation
autour d'un axe 16 fixé sur l'embase non représentée pour des raisons de clarté. Ce
levier 20 agit sur un élément mobile de liaison 18 comprenant une ouverture 19 dans
sa partie avant pour accueillir la fixation d'un moyen de liaison 7, non représenté,
et comprenant un évidement central longitudinal 21 dans sa partie arrière, adapté
pour recevoir une came 22 montée mobile en rotation autour de l'axe de rotation 16.
Le levier comprend de plus une tige 17 montée dans une lumière sur le levier et soumise
à l'action d'un ressort, agissant sur la came 22 lors de la rotation du levier, cette
came 22 coopérant avec une tige 23 de l'élément mobile de liaison 18.
[0035] Le fonctionnement du dispositif est le suivant. La figure 3 illustre l'élément mobile
de liaison 18 dans sa première position la plus en arrière. La tige 23 vient en butée
contre une extrémité 24 d'une aile 25 de la came 22, maintenant ainsi la position
stable de l'élément mobile de liaison 18 qui agit sur un moyen de liaison 7 non représenté,
induisant par exemple une traction d'un câble 7 et une traction de la spatule d'un
ski, de sorte de relever sa partie avant et d'augmenter sa surface globale.
[0036] Depuis cette première position, l'actionnement du levier 20 va entraîner la rotation
de la came 22 grâce à la tige 17 coopérant avec une autre aile 25 de la came 22. Cette
rotation de la came 22 libère la tige 23 du moyen de liaison 18 qui se met en mouvement
selon une translation longitudinale vers l'avant sous l'effet de la traction exercée
par le câble. Ce mouvement est stoppé lorsque la tige 23 revient en butée sur une
autre partie 24' de la came 22, ce qui correspond à la position haute du levier 20,
illustrée sur la figure 4. Ce dernier revient alors dans sa position horizontale d'origine
sous l'effet d'un ressort de rappel non représenté. Lors de ce mouvement de retour
du levier, la tige 17 chemine sur la partie arrondie du chemin de came défini par
la prochaine aile 25 de la came 22 jusqu'à dépasser son prochain sommet 24, tout en
coulissant au sein de sa lumière aménagée dans le levier 20.
[0037] Un nouvel actionnement du levier 20 va permettre d'agir de nouveau sur la came 22
pour ramener le dispositif dans la première position décrite précédemment en référence
à la figure 3.
[0038] Ainsi, le dispositif de réglage se caractérise par le fait que l'élément mobile de
liaison 18 peut occuper deux positions différentes, et qu'on passe d'une position
à l'autre à chaque actionnement du levier 20, qui effectue toujours le même mouvement
de rotation d'environ un quart de tour pour revenir dans la même position de repos
horizontal. Ce dispositif a été réalisé à l'aide d'une came 22 comprenant trois ailes
25 courbées identiques, et d'une tige 23 de l'élément mobile de liaison 18 se déplaçant
sur une partie de la surface extérieure de la came 22, jusqu'à effectuer un tour complet
de la came 22 par six actionnements successifs du levier 20 permettant d'obtenir trois
séries successives d'aller retour en translation de l'élément mobile de liaison 18.
La figure 5 illustre schématiquement le parcours de la tige 23 du premier sommet 24
d'une première aile 25 vers un second sommet 24 d'une seconde aile 25 obtenu lors
de deux actionnements du levier 20, en passant par la position intermédiaire 24' correspondant
à la position avancée de l'élément mobile de liaison 18.
[0039] D'autres géométries de came sont aussi possibles, permettant d'obtenir des résultats
identiques ou similaires. Selon une variante non représentée, les trois ailes 25 de
la came 22 pourraient avoir des géométries différentes, pour permettre d'obtenir jusqu'à
six positions différentes de l'élément mobile de liaison 18, ces six positions étant
obtenues par six actionnements successifs du levier 20.
[0040] Selon une autre variante représentée sur la figure 6, la came 22' se présente sous
la forme d'un élément à la section rectangle aux angles arrondis, dont une surface
est toujours en appui contre la surface 23' à l'extrémité de l'élément mobile de liaison
18'. Cette came 22' est mobile en rotation sous l'effet d'un actionneur non représenté
qui agit sur une roue à rochet 21' liée à la came par l'extrémité d'une bielle articulée
sur l'actionneur, de sorte d'effectuer un quart de tour à chaque actionnement du levier.
Ainsi, lorsque cet élément mobile 18' vient en contact contre la surface correspondant
au grand côté de la section rectangulaire, comme représenté sur la figure 6, il occupe
une première position reculée. Après un actionnement du levier, le moyen mobile vient
en appui sur le petit côté de la section rectangulaire de la came 22', ce qui s'accompagne
de son déplacement en translation vers l'avant. Cette solution permet donc d'obtenir
un résultat identique au mode d'exécution décrit précédemment, chaque actionnement
successif de l'actionneur permettant d'obtenir successivement deux positions de l'élément
mobile de liaison. Dans cette variante, la came 22' effectue un tour complet par quatre
actionnements du levier. Cette came 22' pourrait avoir différentes géométries pour
obtenir des résultats équivalents, comme une forme ellipsoïdale, plus généralement
ovoïdale, ou toute forme avec un grand côté et un petit côté. Les quatre côtés pourraient
présenter des dimensions différentes, afin de permettre quatre positions différentes
de l'élément mobile de liaison, obtenues par quatre actionnements successifs de l'actionneur
levier. De plus, cette came 22' pourrait présenter plus de quatre côtés.
[0041] Ainsi, de nombreuses géométries sont possibles pour la came du mécanisme de couplage
entre le levier et l'élément mobile de liaison, afin d'obtenir un résultat similaire,
c'est à dire un déplacement longitudinal de l'élément de liaison par l'actionnement
du levier effectuant toujours une rotation identique avant de reprendre sa position
initiale.
[0042] Les figures suivantes illustrent par exemple un second mode d'exécution dans lequel
la came est obtenue directement par la surface intérieure d'une ouverture pratiquée
au sein de l'élément de liaison mobile, une tige liée au levier se déplaçant sur toute
la périphérie de cette came.
[0043] Ce dispositif repose sur un levier 30 monté mobile en rotation autour d'un axe 26,
agissant sur un moyen mobile 28 par l'intermédiaire d'une bielle 36 comprenant un
doigt 27 à son extrémité agissant sur une surface de came 32 consistant en la surface
intérieure d'une ouverture 31 formée au sein de l'élément mobile de liaison 28.
[0044] La figure 7 illustre plus simplement le positionnement de la bielle 36 relativement
à la came 32. Cette dernière délimite plus précisément deux positions 33, 34, pour
le doigt 27 de la bielle, qui correspondent respectivement à deux positions de l'élément
mobile de liaison 28 : dans la première position 33 du doigt 27, illustrée sur la
figure 8, l'élément mobile de liaison 28 se trouve dans une position arrière, alors
que dans la seconde position 34, cet élément mobile de liaison 28 se trouve dans une
position plus avancée.
[0045] Le fonctionnement de ce dispositif va maintenant être expliqué. A partir de la première
position expliquée ci-dessus et illustrée sur la figure 8, le levier 30 est actionné,
entraînant vers l'arrière le doigt 27 au voisinage d'une position extrême 35 la plus
en arrière dans la came 32, illustrée sur la figure 9. Dans ce mouvement, le doigt
27 de la bielle 36 est maintenu sur la partie inférieure de la surface de came 32
par une lame ressort 39. Dans la position haute du levier, la partie arrière 37 de
la bielle 36 vient en appui sur un levier verrou 38 monté mobile en rotation autour
de l'axe 26, alors en prise avec un axe 29 placé à l'arrière de l'élément mobile de
liaison 28. Cet appui, particulièrement représenté sur les figures 9 et 10, permet
la rotation du verrou 38 qui libère l'axe 29 de son emprise. Cette libération entraîne
une légère translation vers l'avant de l'élément mobile de liaison 28 sous l'effet
de la traction du câble non représenté, jusqu'à ce que la partie extrême 35 de la
came 32 vienne en butée sur le doigt 27 de la bielle. Dans cette position, l'axe 29
de l'élément de liaison a définitivement échappé au verrou 38. La suite du mouvement
du dispositif, illustré sur la figure 11, consiste en l'abaissement du levier 30,
entraînant le déplacement vers le haut du doigt 27 de la bielle 36 le long de la surface
montante de la came 32. Ce mouvement est rendu possible par le fait que le doigt 27,
tendant à remonter sous l'effet d'un ressort agissant sur la bielle 36, échappe alors
à la lame ressort 39 qui le guidait jusqu'alors sur la surface inférieure de la came
32, grâce à une extrémité 40 courbée vers l'extérieur de cette lame 39. En fin de
mouvement du levier 30, qui reprend sa position horizontale d'origine orientée vers
l'avant, le doigt 27 de la bielle vient se positionner dans la seconde position haute
34 de la came 32. Dans cette position illustrée sur les figures 12 et 13, l'élément
mobile de liaison 28 occupe une position plus avancée.
[0046] Un nouvel actionnement du levier permet de revenir à la première position. En effet,
un tel actionnement permet à la bielle 36 d'entraîner l'élément mobile 28 vers l'arrière,
jusqu'à ce que son axe arrière 29 vienne de nouveau coopérer avec le verrou 38, tel
qu'illustré sur la figure 14. L'abaissement du levier va entraîner le mouvement vers
l'avant du doigt 27 le long de la surface antérieure haute de la came 32 jusqu'à ce
qu'il vienne se reloger dans sa première position 33 initiale, illustrée sur la figure
8, l'élément mobile de liaison 28 restant maintenu dans sa position arrière par le
verrou levier 38.
[0047] Dans ce mode d'exécution, deux mouvements consécutifs du levier 30 permettent donc
à l'élément de liaison 28 d'occuper deux positions distinctes, comme dans les modes
d'exécution précédemment décrits.
[0048] Durant ces deux mouvements consécutifs, le doigt 27 de la bielle 36 liée au levier
30 réalise sensiblement un tour complet de la surface de came 32. Ce parcours est
schématiquement représenté sur la figure 15.
[0049] En variante, la surface de came peut être telle que l'élément de liaison puisse occuper
plus de deux positions distinctes, ces différentes positions étant atteintes par des
actionnements successifs du levier. Cela peut ainsi permettre d'offrir plus de deux
possibilités de réglage de la spatule d'une planche de glisse.
[0050] Les deux modes de réalisation précédents ont pour élément essentiel commun le déplacement
d'un élément de liaison par l'intermédiaire d'un levier, qui reprend toujours sa position
initiale après chaque actionnement. Cette caractéristique est obtenue par l'intermédiaire
d'un couplage mécanique prévu entre le levier et l'élément mobile de liaison qui repose
sur une came, qui définit un chemin fermé parcouru par portions successives par un
élément du couplage lors des différents actionnements du levier. L'invention n'est
naturellement pas limitée aux modes d'exécution précédemment décrits mais toute surface
de came parcourue par un élément du couplage mécanique par le biais de l'actionnement
d'un actionneur levier peut permettre d'atteindre un tel résultat.
[0051] Les figures 16 à 18 illustrent un troisième mode d'exécution de l'invention dans
lequel un élément mobile de liaison 48 est déplacé par un levier 50, qui reprend toujours
sa position initiale sensiblement horizontale orientée vers l'avant après chaque actionnement,
par l'intermédiaire d'un couplage mécanique de nature différente, non essentiellement
constitué par une came.
[0052] La figure 16 illustre en effet un élément mobile 48 dans une première position avancée,
lié à un câble 57 fixé en un point de la spatule d'un ski et guidé par un élément
de guidage 49 positionné dans la partie basse à l'avant du dispositif de réglage.
Cet élément mobile de liaison 48 est monté sur un élément mobile en rotation 52 autour
d'un axe 54 de l'embase du dispositif. Le levier 50 est de même monté mobile en rotation
autour du même axe 54.
[0053] Lors de l'actionnement du levier 50 depuis la position précédente, une surface d'entraînement
47 du levier entraîne l'élément mobile de liaison 48 en rotation dans le même sens
que le levier jusqu'à une position basse et reculée illustrée sur la figure 17 correspondant
à la position la plus haute du levier 50. Dans cette seconde position, l'élément mobile
de liaison 48 est reculé et exerce une force de traction plus importante sur le câble
57. Dans cette seconde position, l'axe de rotation 54 se trouve globalement dans la
partie haute de l'élément 52 et la force de traction exercée par le câble 57, guidé
sous l'élément de guidage avant 49, exerce un moment de rotation sur l'élément 52
autour de cet axe 54 tendant à le maintenir de manière stable dans cette seconde position.
Il s'agit ainsi d'une position stable par une liaison d'effet similaire à un mécanisme
dit à genouillère. Le levier 50 peut ainsi retrouver sa position initiale sous l'effet
d'un ressort de rappel, alors que l'élément mobile de liaison 48 conserve cette seconde
position.
[0054] Le retour du dispositif dans la première position est illustré par la figure 18,
dans laquelle le levier est actionné vers le bas, dans un sens de rotation autour
de l'axe 54 opposé au mouvement d'actionnement précédent. Ce mouvement permet à un
second élément d'entraînement 51 du levier de venir en appui sur une surface de came
avant 53 de l'élément 52 de sorte d'exercer un moment tendant à sa rotation dans le
même sens que le levier 50, jusqu'à provoquer une légère remontée de l'élément mobile
de liaison 48, suffisamment pour que le câble 57 repasse au-dessus de l'axe de rotation
54 et entraîne la remontée maximale automatique de cet élément de liaison 48 sous
l'effet de la tension du câble 57, jusqu'à retrouver la position de butée sur la première
surface d'entraînement 47 du levier 50 illustrée sur la figure 16 après relâchement
du levier 50.
[0055] Dans les solutions précédentes, un câble ou équivalent a été utilisé afin d'exercer
un effort de traction sur la partie avant d'un ski. Inversement, une barre rigide
pourrait être utilisée pour exercer au contraire un effort de compression de la spatule
du ski, par une liaison prévue en un point 6 positionné plus en avant, entre 25 et
40 centimètres du point de contact avant 3 pour un maximum de 4 centimètres de hauteur.
[0056] De plus, le levier a été illustré avec un mouvement de rotation mais tout autre mouvement
permettant de remplir une fonction de démultiplication d'effort pourrait convenir.
[0057] Les solutions précédentes ont été illustrées pour le réglage de la géométrie de la
spatule avant d'un ski. Une solution similaire et symétrique pourrait toutefois être
implémentée pour le réglage de la surface de la spatule arrière d'une planche de glisse,
dans le cas des planches de glisse permettant la glisse dans les deux directions pour
réaliser des figures par exemple, en disposant de manière symétrique le dispositif
dans la partie arrière de la planche de glisse, au voisinage du point de contact arrière
de la planche de glisse et par un point de liaison du moyen de liaison sur la spatule
arrière. Selon une variante d'exécution, une même planche de glisse pourrait combiner
les moyens de réglage avant et arrière à l'aide d'un même dispositif de réglage agissant
simultanément sur les deux moyens de liaison avant et arrière.
[0058] Dans les exemples de réalisation décrits précédemment, le dispositif a été décrit
avec son embase directement fixée sur la surface de la planche de glisse. Toutefois,
ce montage sur la planche de glisse pourrait se faire par l'intermédiaire d'une plaque.
En effet, une plaque peut être fixée sur la planche de glisse par une seule de ses
extrémités et s'étendre longitudinalement sur la planche, le dispositif de réglage
étant monté vers la seconde extrémité libre de la plaque, mobile élastiquement par
rapport à la planche de glisse. Cette solution présente notamment un intérêt lorsque
la planche de glisse est relativement courte, puisqu'elle peut permettre d'étendre
la surface de réglage de la planche de glisse au-delà du dispositif de réglage lui-même.
Par exemple, le réglage de la géométrie de la spatule d'un snowboard pourrait reposer
sur une telle solution, une plaque étant fixée au niveau du dispositif de fixation
du pied avant et s'étendant longitudinalement vers l'avant, le dispositif de réglage
se trouvant fixé sur l'extrémité avant de cette plaque. Cette extrémité avant de la
plaque n'étant pas fixée au snowboard, l'actionnement du dispositif permet de modifier
la géométrie du snowboard sur une plus grande longueur s'approchant potentiellement
de la zone de fixation de la plaque sur le snowboard en entraînant une déformation
élastique de l'extrémité libre de la plaque, allant ainsi au-delà du dispositif de
réglage lui-même.
[0059] De plus, un tel dispositif pourrait aussi agir sur une longueur plus importante de
la planche de glisse, s'étendant depuis l'arrière vers l'avant, afin de modifier le
cambre de la planche de glisse. Dans un tel cas, le positionnement des points de liaison
du câble ou barre ou équivalent avec la planche de glisse ne se trouve pas obligatoirement
sur la spatule, contrairement aux implémentations décrites précédemment.
[0060] De plus, selon une autre variante de réalisation, il est prévu un agencement particulier
pour permettre une liaison amovible du moyen de liaison par rapport à la planche de
glisse. Par liaison amovible, on entend une liaison adaptée pour pouvoir enlever complètement
le moyen de liaison de la planche de glisse lorsque sa présence n'est pas utile, c'est-à-dire
principalement dans les conditions pour lesquelles il n'est pas utile de modifier
les performances naturelles de la planche de glisse et lorsque la planche de glisse
n'est pas utilisée. Dans l'état de la technique, ces dispositifs de réglage sont fixés
de manière solidaire et définitive à la structure du ski, par des vis ou des collages
: ces solutions ne sont pas amovibles car leur retrait induirait une usure et une
dégradation importante de la planche de glisse, et une telle opération ne pourrait
pas être répétée de nombreuses fois. De plus, une telle opération nécessiterait l'utilisation
d'outils comme des tournevis et la maîtrise des compétences associées. Au contraire,
la liaison amovible selon l'invention permet à tout skieur sa mise en oeuvre manuellement
sans outil ni compétence particulière, ce qui est adapté à une mise en oeuvre par
exemple sur une piste de ski par tout skieur.
[0061] Un mode d'exécution de liaison amovible peut consister à prévoir un organe d'accrochage
à l'extrémité du moyen de liaison qui peut coopérer avec un organe d'accrochage complémentaire
relié à l'élément mobile de liaison. Ces deux organes d'accrochage peuvent présenter
des formes de crochets complémentaires, ou l'un d'entre eux peut se présenter sous
la forme d'une dent coopérant avec une tige complémentaire.
[0062] Selon une variante de ce mode d'exécution, un des organes d'accrochage peut présenter
plusieurs positions d'accrochage possibles, comme par exemple plusieurs dents d'une
crémaillère. Une telle réalisation présente l'avantage d'offrir plusieurs réglages
possibles du câble permettant d'obtenir différentes géométries de spatule après l'actionnement
de l'actionneur levier. Ces différents réglages, combinés avec la possibilité d'avoir
plusieurs réglages à l'aide d'un actionneur levier tel que décrit précédemment coopérant
par des surfaces de came adaptées avec un élément mobile, permettent d'obtenir une
multiplication des réglages possibles.
[0063] Selon une autre variante de ce mode d'exécution, l'ensemble du dispositif pourrait
être fixé sur la planche de glisse de manière amovible, permettant d'enlever aussi
l'embase supportant l'actionneur levier et le mécanisme associé.
[0064] Finalement, cet agencement avec liaison amovible présente donc l'avantage de permettre
l'enlèvement manuel, convivial, et répétable de nombreuses fois, du moyen de liaison
de la planche de glisse.
[0065] Finalement, la solution selon l'invention permet de répondre aux objets de l'invention
et de présenter les avantages suivants :
- l'utilisation d'un levier permet d'avoir la force nécessaire pour modifier la géométrie
de la planche de glisse en maîtrisant les forces importantes induites par l'élasticité
naturelle du ski. Le levier permet de plus un actionnement manuel et convivial, ne
nécessitant pas d'outil;
- l'utilisation d'un couplage mécanique spécifique permettant de remplir la fonction
de positionnement toujours identique du levier entre deux actionnements, quel que
soit le réglage effectué, limite l'encombrement et optimise l'effet esthétique du
dispositif;
- dans le cas particulier du réglage de la géométrie de la spatule, le dispositif n'occupe
qu'une partie antérieure ou arrière de la surface de la planche de glisse, ne dépassant
pas le point référencé comme le milieu de chaussure pour le ski ou le milieu de la
planche de glisse pour le snowboard, ce qui n'altère pas trop l'aspect esthétique
de la planche de glisse et limite l'encombrement de la solution.
1. Planche de glisse comprenant un moyen de liaison (7) de type câble, sangle ou barre
s'étendant depuis un point de liaison (6) avec la planche de glisse jusqu'à un élément
mobile de liaison (8 ; 18 ; 18' ; 28 ; 48) d'un dispositif de réglage (5) monté sur
la planche de glisse, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) comprend un actionneur levier (10 ; 20 ; 30 ; 50), agissant
sur l'élément mobile de liaison (8 ; 18 ; 18' ; 28 ; 48) de sorte de le déplacer pour
modifier la tension exercée sur le moyen de liaison (7), et en ce que l'actionneur levier (10 ; 20 ; 30 ; 50) est tel qu'il retrouve une même position
après chaque actionnement quel que soit le positionnement de l'élément mobile de liaison
(8 ; 18 ; 18' ; 28 ; 48), de sorte de mettre en oeuvre le réglage de la géométrie
ou de la surface d'une spatule et/ou du cambre d'une planche de glisse.
2. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) permet un réglage de la géométrie ou la surface d'au
moins une spatule (2) de la planche de glisse.
3. Planche de glisse selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) est positionné sur la surface de la planche de glisse
au voisinage du point de contact avant ou arrière (3) de la planche de glisse.
4. Planche de glisse selon la revendication 2, caractérisée en ce que le moyen de liaison (7) s'étend sur au plus la longueur allant d'une extrémité jusqu'au
point de positionnement du centre d'une chaussure sur la planche de glisse.
5. Planche de glisse selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que le moyen de liaison (7) travaille en traction et en ce que le point de liaison (6) avec la spatule (2) du moyen de liaison (7) est positionné
sur la spatule (2) entre 5 et 10 centimètres du point de contact avant ou arrière
(3) de la planche de glisse, ou à une hauteur entre 1 et 2 centimètres.
6. Planche de glisse selon la revendication 4, caractérisée en ce que le moyen de liaison (7) travaille en compression et en ce que le point de liaison (6) avec la spatule (2) du moyen de liaison (7) est positionné
sur la spatule (2) entre 25 et 40 centimètres du point de contact avant ou arrière
(3), et à une hauteur inférieure à 4 centimètres.
7. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) est intégré dans un ensemble du dispositif de fixation
de chaussure (4) sur la planche de glisse.
8. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) comprend un couplage mécanique entre l'actionneur levier
(20 ; 30) et l'élément mobile de liaison (18 ; 18' ; 28), comprenant une came (22
; 22' ; 32) définissant une surface fermée parcourue en portions successives par un
élément (23 ; 23' ; 27) du couplage mécanique par divers actionnements successifs
de l'actionneur levier (20 ; 30).
9. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la came (22 ; 22') est montée mobile en rotation et en ce que l'actionneur levier (20) comprend une tige (17) agissant sur la came (22 ; 22') pour
provoquer sa rotation, la came (22 ; 22') coopérant avec une partie (23 ; 23') de
l'élément mobile de liaison (18 ; 18') pour induire son déplacement.
10. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la came (22) présente plusieurs ailes (25) dont l'extrémité (24) peut coopérer avec
une tige (23) de l'élément mobile de liaison (18).
11. Planche de glisse selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que la came (22') présente une structure avec un grand côté et un petit côté pour appuyer
directement sur une surface (23') à l'extrémité de l'élément mobile de liaison (18').
12. Planche de glisse selon la revendication 8, caractérisée en ce que l'élément mobile de liaison (28) comprend une ouverture (31) formant une surface
de came (32) sur laquelle se déplace un doigt (27) d'une bielle (36) liée à l'actionneur
levier (30).
13. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le dispositif de réglage comprend en outre un verrou levier (38) pouvant coopérer
avec un axe (29) de l'élément mobile de liaison (28) pour le maintenir ou non dans
une position reculée.
14. Planche de glisse selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le dispositif de réglage comprend une lame ressort (39) avec une extrémité (40) courbée
vers l'extérieur pour guider le doigt (27) de la bielle (36) dans sa course sur la
surface de came intérieure (32).
15. Planche de glisse selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) comprend un couplage mécanique entre l'actionneur levier
(50) et l'élément mobile de liaison (48), comprenant un premier moyen d'entraînement
(47) de l'actionneur levier (50) permettant d'entraîner en rotation dans une première
direction l'élément mobile de liaison (48) lors de sa rotation et un second moyen
d'entraînement (51) permettant d'entraîner en rotation dans la direction opposée l'élément
mobile de liaison (48) lors de sa rotation, afin de déplacer ce dernier d'une première
position vers une seconde position reculée et inversement.
16. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément mobile de liaison (8 ; 18 ; 18' ; 28 ; 48) est mobile et peut occuper deux
positions différentes, obtenues par deux actionnements successifs de l'actionneur
levier (10 ; 20 ; 30 ; 50).
17. Planche de glisse selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que l'élément mobile de liaison est mobile et peut occuper plus de deux positions différentes,
obtenues par des actionnements successifs de l'actionneur levier.
18. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de réglage (5) est monté sur une extrémité libre d'une plaque longitudinale
fixée sur la planche de glisse.
19. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins le moyen de liaison (7) est monté de manière amovible par rapport à la planche
de glisse.
20. Dispositif de réglage (5) pour le réglage de la géométrie ou de la surface d'une spatule
et/ou du cambre d'une planche de glisse, caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur levier (10 ; 20 ; 30 ; 50), agissant sur l'élément mobile
de liaison (8 ; 18 ; 18' ; 28 ; 48) de sorte de le déplacer, et en ce que l'actionneur levier est tel qu'il retrouve une même position après chaque actionnement
quel que soit le positionnement de l'élément mobile de liaison (8 ; 18 ; 18' ; 28
; 48).
21. Dispositif de réglage (5) pour planche de glisse selon la revendication précédente,
caractérisé en ce qu'il comprend un couplage mécanique entre l'actionneur levier (20 ; 30) et l'élément
mobile de liaison (18 ; 18' ; 28), comprenant une came (22 ; 22' ; 32) définissant
une surface fermée parcourue en portions successives par un élément (23 ; 23' ; 27)
du couplage mécanique par divers actionnements successifs de l'actionneur levier (10
; 20 ; 30).
22. Dispositif de réglage (5) pour planche de glisse selon la revendication 19, caractérisé en ce qu'il comprend un couplage mécanique entre l'actionneur levier (50) et l'élément mobile
de liaison (48), comprenant un premier moyen d'entraînement (47) de l'actionneur levier
(50) permettant d'entraîner en rotation dans une première direction l'élément mobile
de liaison (48) lors de sa rotation et un second moyen d'entraînement (51) permettant
d'entraîner en rotation dans une direction opposée l'élément mobile de liaison (48)
lors de sa rotation, afin de déplacer ce dernier successivement d'une première position
vers une seconde position reculée et inversement.