[0001] La présente invention a pour objet un dispositif pour l'entraînement en rotation
d'un élément tubulaire mené, apte à recevoir et à véhiculer un fluide sous pression.
[0002] Elle concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, une tête servant à la
préhension et à l'entraînement en rotation d'une tige (ou d'un train de tiges) utilisée
pour effectuer un forage à l'aide d'une installation de forage dans laquelle ladite
tête est suspendue à une superstructure telle que, par exemple, un mât de forage.
[0003] Elle s'applique aussi bien à des modes de forage classiques selon lesquels une circulation
de boue est réalisée à l'intérieur des tiges, qu'à des modes de forage à circulation
inversée faisant intervenir des tubes à double parois délimitant un passage annulaire
(ou une série de passages axiaux disposés selon une répartition circulaire) dans lequel
un gaz sous pression tel que de l'air ou de l'azote peut être injecté.
[0004] D'une façon générale, on sait que les têtes de préhension et d'entraînement actuellement
utilisées (« top drive ») font intervenir un corps dans lequel est monté rotatif un
arbre tubulaire muni dans sa partie inférieure de moyens d'accouplement dans lesquels
peut venir s'accoupler l'extrémité supérieure d'une tige de forage.
[0005] Cet arbre tubulaire est raccordé par sa partie supérieure à un circuit d'admission
de fluide, par exemple de boue, par l'intermédiaire d'un joint tournant.
[0006] L'entraînement en rotation de cet arbre tubulaire est assuré au moyen d'un moteur
(habituellement un moteur électrique) axé parallèlement à l'arbre, à une distance
D déterminée. La transmission entre moteur et arbre est assurée au moyen d'un pignon
monté sur l'arbre rotatif du moteur qui engrène sur un pignon solidaire de l'arbre
tubulaire. La distance D est égale à la somme des rayons des pignons.
[0007] L'inconvénient de cette solution consiste en ce qu'en raison du déport entre, d'une
part, l'arbre creux et les mécanismes qui lui sont associés et, d'autre part, le moteur,
le centre de gravité de la tête se trouve lui-même déporté.
[0008] Il se pose donc un problème d'équilibrage de la tête nécessitant l'usage de contrepoids
et/ou de vérins, ainsi qu'un problème résultant des vibrations engendrées par ce déséquilibre
mécanique. En outre, en raison de ce déport, en fonctionnement, la tête d'entraînement
est soumise à un couple dont le moment est relativement important.
[0009] A ces problèmes, se rajoute celui ayant trait à la relative complexité de la tête,
à son poids et donc à son coût.
[0010] L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients.
[0011] Elle propose, à cet effet, un dispositif pour l'entraînement en rotation d'un élément
tubulaire apte à véhiculer un fluide sous pression provenant d'un circuit d'admission,
ce dispositif comprenant un arbre tubulaire monté rotatif dans une structure support
et dont une extrémité comprend des moyens de fixation dudit élément tubulaire tandis
que l'autre extrémité est connectée par l'intermédiaire d'un joint tournant audit
circuit d'admission, cet arbre tubulaire étant entraîné en rotation par un moteur
comprenant un stator et un rotor.
[0012] Selon l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce que le susdit rotor présente
une forme annulaire et est solidarisé audit arbre tubulaire coaxialement à celui-ci
tandis que le stator est fixé à ladite structure sensiblement coaxialement audit arbre.
[0013] On obtient ainsi un ensemble rotatif (arbre+rotor), parfaitement équilibré et parfaitement
centré par rapport à l'axe de rotation, qui se confond avec l'axe de l'arbre tubulaire.
La cinématique de cet ensemble se trouve réduite à sa plus simple expression et ne
fait plus intervenir de pignonerie ou similaire. On réduit ainsi considérablement
les phénomènes d'usure et les vibrations. Les coûts de fabrication et de maintenance
sont également diminués.
[0014] Avantageusement, l'arbre tubulaire pourra également porter un disque de frein associé
à une mâchoire portée par la structure de support.
[0015] Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif,
avec référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective d'une installation de forage faisant intervenir
une tête d'entraînement en rotation selon l'invention ;
La figure 2 est une coupe axiale schématique partielle de l'installation illustrée
figure 1 ;
La figure 3 est une vue en perspective de la tête d'entraînement en rotation utilisée
dans l'installation illustrée figures 1 et 2, montée dans son chariot ;
La figure 4 est une vue en perspective schématique, avec écorchés partiels de la tête
d'entraînement en rotation, représentée figure 3 ;
La figure 5 est une vue en perspective de dessous de la tête d'entraînement en rotation
illustrée figure 4.
[0016] Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, l'installation de forage 1 est
intégrée à une remorque de semi-remorque 2 dont le plateau constitue la plateforme.
[0017] Ce plateau est équipé de piètements escamotables comprenant chacun une plaque d'appui
au sol 3, 4 et des colonnes télescopiques 5, 6 actionnées par vérins hydrauliques
de manière à constituer une « structure auto élévatrice à terre » sans sous structure.
En position escamotée, les vérins sont à l'état rétracté. Dans cette position, les
plaques d'appui 3, 4 s'étendent au-dessus du sol et sont éventuellement repliées.
La remorque 2 prend donc appui sur ses roues et peut être attelée au tracteur. En
position déployée des vérins, les plaques d'appui 3, 4 reposent sur le sol tandis
que la remorque 2 se trouve soulevée de la façon indiquée figure 1, les roues 7 se
trouvant au-dessus du sol.
[0018] La partie avant de la plateforme porte les éléments techniques 8 de l'installation
1, notamment tels que la motorisation (groupe moteur), le compresseur, la centrale
hydraulique, des groupes de pompage et l'ensemble des systèmes de contrôle, de commande
et de régulation.
[0019] La plage arrière de la plateforme est munie d'un mât vertical 10 réalisé en deux
parties 11, 12, à savoir :
- Une partie fixe 11 de section horizontale en forme de C comprenant quatre montants
13 à 16 (respectivement disposés aux deux extrémités et aux deux régions angulaires
du C) ; ces montants 13 à 16 sont reliés par des traverses horizontales 17 dans le
plan des côtés latéraux (ailes parallèles du C) et du côté antérieur (âme du C), le
côté postérieur de cette partie fixe étant ouvert.
- Une partie mobile 12 dont la section horizontale est également en forme de C mais
de dimensions plus réduites, de manière à pouvoir s'engager à l'intérieur de la partie
fixe, et y coulisser. Cette partie mobile présente une structure similaire à celle
de la partie fixe et comporte donc quatre montants verticaux 20, 21, 22, 22' reliés
par des traverses horizontales 23, 24. Les montants postérieurs 20, 21 de cette partie
mobile sont conformés de manière à coulisser le long des montants postérieurs 13,
14 de la partie fixe 11, le guidage s'effectuant par complémentarité de forme entre
chaque couple de montants postérieurs 13-21, 14-20.
[0020] Dans cet exemple, les deux montants postérieurs 13, 14 de la partie fixe 11 sont
constitués par des éléments tubulaires de section carrée fixés par leurs parties inférieures
sur la plateforme par l'intermédiaire de brides de fixation. Les montants antérieurs
15, 16 de la partie fixe 11 sont quant à eux constitués par des éléments tubulaires
de section carrée mais de dimensions réduites par rapport à celles des montants postérieurs,
Ces montants antérieurs sont également fixés sur la plateforme par l'intermédiaire
de brides de fixation.
[0021] Les montants postérieurs 20, 21 de la partie mobile 12 sont constitués par des éléments
profilés de section en forme de H dont les ailes parallèles sont situées à une distance
légèrement supérieure à la largeur d'un côté des montants postérieurs 13, 14 de la
partie fixe 11. L'écartement entre les montants 13, 14 est prévu de manière à ce qu'ils
s'engagent dans les cavités des montants 20, 21 orientés vers l'extérieur. Des moyens
de coulissement, par exemple des roulements, sont prévus pour réduire les coefficients
de frottement entre des couples de montants 13, 14 et 20, 21.
[0022] Les montants 20, 21 de la partie mobile portent chacun à leurs extrémités une chape
dans laquelle est montée rotative au moins une poulie P
1, P
2, L'extrémité supérieure de cette partie mobile 12 est, en outre, équipée d'un élément
de support et de guidage 25 présentant la forme d'un demi tambour ajouré d'enrouleur
pour tuyau souple. Cet élément de support et de guidage est destiné à supporter les
conduits hydrauliques menant aux organes hydrauliques supportés par la partie mobile.
Le fond du demi tambour sur lequel les conduits hydrauliques prennent appui est constitué
par une succession de galets rotatifs 26 axés perpendiculairement au sens de défilement
des conduits.
[0023] Les déplacements de la partie mobile 12 le long de la partie fixe 11 sont commandés
par deux vérins linéaires V
1, V
2 logés dans les montants postérieurs 13, 14 de la partie fixe.
[0024] Ces deux vérins V
1, V
2, de type simple voire double effet, comprennent un corps tubulaire 27 à alésage cylindrique
dans lequel est monté coulissant un piston. Ce piston est lui-même fixé à l'extrémité
d'une tige coaxiale 29 de longueur supérieure à celle du corps 27.
[0025] L'extrémité inférieure du corps 27 est solidaire de la plateforme tandis que son
extrémité supérieure est munie de moyens de guidage, avec étanchéité de la tige.
[0026] Les extrémités supérieures des tiges 29 des deux vérins V
1, V
2 sont fixées à l'extrémité supérieure de la partie mobile 12, sur les chapes servant
au montage rotatif des poulies P
1, P
2.
[0027] Dans la partie mobile 12, est monté coulissant un chariot 30 portant une tête de
fixation et d'entraînement en rotation 31 des tiges 32 servant au forage.
[0028] Ce chariot 30 comprend deux patins opposés 33, 34 qui s'engagent dans les cavités
des montants postérieurs 20, 21 mutuellement en regard de la partie mobile 12. Ici
également, des moyens de coulissement, par exemple des roulements, sont prévus pour
réduire les frottements entre les patins et les montants postérieurs 20, 24.
[0029] Les déplacements du chariot 30 sont commandés par deux câbles ou paires de câbles
C
1, C
2 passant respectivement autour des poulies P
1, P
2. L'une des extrémités de chacune de ces deux paires de câbles C
1, C
2 vient se fixer en un point d'un montant postérieur correspondant 13, 14 de la partie
fixe 11 tandis que l'autre extrémité vient se fixer sur la tête de fixation et d'entraînement
portée par le chariot.
[0030] A la verticale de la tête de fixation et d'entraînement en rotation 31, la plateforme
comprend un orifice traversant circulaire 37 disposé au droit d'un évidement 38 (ici
rectangulaire) prévu dans la plaque d'appui.
[0031] Telle que représentée sur les figures 3 et 4, la tête d'entraînement en rotation
de la tige de forage fait intervenir un arbre tubulaire 40 à surface extérieure cylindrique
étagée.
[0032] Cet arbre tubulaire 40 est monté rotatif au travers d'un châssis constitué par deux
plaques d'acier verticales 41, 42, de forme sensiblement rectangulaire, incurvées
dans leur partie centrale, ces deux plaques 41, 42 étant disposées parallèlement l'une
à l'autre avec leur concavité en vis-à-vis l'une de l'autre. Ces deux plaques 41,
42 sont solidarisées l'une à l'autre au moyen de deux platines horizontales respectivement
supérieure 43 et inférieure 44 qui présentent chacune dans leur région centrale deux
bords opposés circulaires de même rayon de courbure que les parties incurvées des
deux plaques 41, 42. Ces deux platines 43, 44 comprennent dans leur partie centrale
deux orifices circulaires coaxiaux entre eux et à leurs bords circulaires. La fixation
des deux platines 43, 44 sur le chant des deux plaques 41, 42 est assurée par soudage.
Par ailleurs, les petits côtés des plaques 41, 42 sont reliés entre eux, par paires
opposées, au moyen de deux plaquettes rectangulaires verticales respectives 45,46.
[0033] Les dimensions des plaques 41, 42 et des platines 43, 44 sont prévues de manière
à ce qu'il existe, entre les bords latéraux des platines 43, 44 et les plaques 45,
46, deux espaces respectifs E
1, E
2 ménageant chacun un passage dans lequel s'engagent et sont fixés, grâce à des chevilles,
deux dispositifs d'accrochage, à savoir : dans la partie inférieure, deux pièces en
forme de U 47, 48 constituant chacune un demi anneau et, dans la partie supérieure,
deux biellettes 49, 50 articulées par l'une de leurs extrémités autour de deux chevilles
passant au travers des deux plaques 41, 42. Ces deux biellettes 49, 50 comprennent
chacune, à leurs autres extrémités, une fente axiale dans laquelle est montée pivotante,
autour d'une cheville CH
1, CH
2, une platine de forme triangulaire à sommets arrondis 51, 52. Sur le côté de chacune
des platines 51, 52, opposée au sommet au travers duquel passe la cheville CH
1, CH
2, sont articulés, grâce à des chapes respectives, deux embouts de fixation des moyens
de suspension, par exemple des câbles de suspension C
1, C
2 de la tête d'entraînement en rotation 31. Chaque paire de câbles passe autour d'une
poulie P
1, P
2 actionnée par un vérin V
1, V
2.
[0034] Les demi anneaux 47, 48 peuvent être avantageusement utilisés pour effectuer la manutention
de charges et, en particulier, des tubulaires ou autres charges utilisées lors des
opérations de forage (« travelling block »).
[0035] Dans cet exemple, le montage rotatif de l'arbre tubulaire 40, dans le volume délimité
entre les deux plaques 41, 42 et les platines 43, 44, est assuré au moyen de deux
paliers 87, 88 à roulement à billes respectivement disposés à l'intérieur du châssis
de part et d'autre d'un étagement central 49 de l'arbre tubulaire 40.
[0036] Au-dessous de la platine 44 est disposé un disque de frein monté fixement sur l'arbre
tubulaire 50 coaxialement à celui-ci. Ce disque de frein s'engage dans une mâchoire
51 équipée de garnitures de friction à l'instar d'un frein à disque classique (figure
4).
[0037] Sur la platine 43 vient se fixer une couronne tubulaire épaulée 52 qui constitue
une bride d'espacement et de fixation d'un moteur hydraulique 53 de conception classique
(dans le domaine des travaux publics) mais dans lequel le rotor est, muni d'un passage
central coaxial dans lequel s'engage et vient se solidariser en rotation, par exemple
grâce à des cannelures 54, l'arbre tubulaire.
[0038] La partie supérieure du moteur ainsi que l'extrémité supérieure de l'arbre tubulaire
sont logées dans un carter 55 de forme tronconique coaxial, muni d'un rebord circulaire
radial muni de perçages destinés au passage de boulons de fixation passant au travers
de perçages correspondant du moteur 53 et de l'épaulement supérieur de la couronne
52.
[0039] La face supérieure du carter 55 porte un embout de connexion conique à bride 56 raccordé
à l'extrémité de l'arbre tubulaire 40 par l'intermédiaire d'un joint tournant 57 (via
un tronçon de tube 58 solidaire du châssis).
[0040] L'extrémité inférieure de l'arbre tubulaire comprend un embout conique fileté 59
sur lequel vient se visser un taraudage de forme complémentaire d'une vanne d'arrêt
sur laquelle vient se monter la tige 32.
[0041] La solidarisation axiale de la vanne d'arrêt est assurée par une potence 61 solidaire
de l'une des plaques verticales 41.
[0042] Sur les plaques 45, 46 sont respectivement fixés les deux patins 33, 34 destinés
à venir s'engager dans les cavités intérieures des montants de la partie mobile du
mât.
[0043] Ces deux patins 33, 34 sont par ailleurs solidarisés au carter grâce à deux ailes
radiales 63, 64 qui prolongent le rebord inférieur circulaire R du carter 55 en deux
emplacements diamétralement opposés.
[0044] Cette solidarisation est, en outre, complétée par deux traverses tubulaires radiales
65, 66 reliant respectivement la partie supérieure du carter 55 aux patins 33, 34.
[0045] Bien entendu, les tuyaux souples, assurant la circulation du fluide hydraulique dans
le moteur hydraulique ainsi que dans le maître cylindre équipant la mâchoire de frein,
passent autour de l'élément de support et de guidage équipant l'extrémité supérieure
de la partie mobile du mât.
[0046] Un avantage supplémentaire de la solution précédemment décrite, consiste en ce que
le moteur est disposé au-dessus des paliers 87, 88 qui supportent la charge.
[0047] Ainsi, compte tenu du fait que le moteur hydraulique est auto lubrifié, on évite
d'avoir à utiliser un circuit supplémentaire de lubrification.
1. Dispositif pour l'entraînement en rotation d'un élément tubulaire (32) apte à véhiculer
un fluide sous pression provenant d'un circuit d'admission, ce dispositif comprenant
un arbre tubulaire (40) monté rotatif dans une structure support et dont une extrémité
comprend des moyens de fixation dudit élément tubulaire (32) tandis que l'autre extrémité
est connectée par l'intermédiaire d'un joint tournant (57) audit circuit d'admission,
cet arbre tubulaire (40) étant entraîné en rotation par un moteur (53) comprenant
un stator et un rotor, le susdit rotor présentant une forme annulaire et étant solidarisé
audit arbre tubulaire (40) coaxialement à celui-ci tandis que le stator est fixé à
ladite structure sensiblement coaxialement audit arbre.
caractérisé en ce que l'arbre tubulaire est monté rotatif au travers d'un châssis comportant deux plaques
verticales (41, 42) de forme sensiblement rectangulaire, incurvées dans leur partie
centrale, solidarisées l'une à l'autre au moyen de deux plaques horizontales présentant
dans leur partie centrale deux orifices circulaires coaxiaux et au moyen de deux plaquettes
rectangulaires verticales reliant les extrémités des plaques (41, 42), le montage
rotatif de l'arbre tubulaire (40) étant assuré au moyen de deux paliers (87, 88) respectivement
disposés à l'intérieur du châssis, de part et d'autre d'un étagement central dudit
arbre (40).
2. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le susdit moteur est un moteur hydraulique.
3. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que l'arbre tubulaire (40) porte un disque de frein associé à Une mâchoire portée par
la structure de support.
4. Dispositif selon la revendication 1,
caractérisé en ce que les dimensions des plaques (41, 42) et des platines (43, 44) sont prévues de manière
à ce qu'il existe, entre les bords latéraux des platines (43, 44) et les plaques (45,
46), deux espaces respectifs (E1, E2) ménageant chacun un passage dans lequel s'engagent et sont fixés, grâce à des chevilles,
deux dispositifs d'accrochage, à savoir : dans la partie inférieure, une pièce en
forme de U (47, 48) constituant un demi anneau et, dans la partie supérieure, une
biellette (49, 50) articulée par l'une des extrémités autour d'une cheville passant
au travers des deux plaques (41, 42) et comprenant, à son autre extrémité, une fente
axiale dans laquelle est montée pivotante, autour d'une cheville (CH1, CH2), une platine de forme triangulaire (51 52).
5. Dispositif selon la revendication 4,
caractérisé en ce que, sur le côté de chacune des platines (51, 52), opposée au sommet au travers duquel
passe la cheville (CH1, CH2), sont articulés, grâce à des chapes respectives, deux embouts de fixation des câbles
de suspension (C1, C2) de la tête d'entraînement en rotation (31).
6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant son montage coulissant sur des moyens de guidage
équipant un mât de forage, et en ce que le susdit élément tubulaire consiste en une tige de forage.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que les susdits moyens assurant son montage coulissant sur des moyens de guidage équipant
un mât de forage consistent en deux patins (33, 34) fixés sur les susdites plaques
(45, 46) et destinées à venir s'engager dans des cavités prévues dans des montants
verticaux du mât.
8. Dispositif selon la revendication 7,
caractérisé en ce que le susdit mât comprend une partie fixe le long de laquelle coulisse une partie mobile,
et en ce que les susdits montants verticaux appartiennent à ladite partie mobile.
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'extrémité supérieure du moteur ainsi que l'extrémité supérieure de l'arbre tubulaire
sont logées dans un carter (55) de forme sensiblement tronconique logeant le susdit
joint tournant.
10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'extrémité inférieure de l'arbre tubulaire (40) comprend un embout fileté conique
(59) sur lequel vient se visser un taraudage de forme complémentaire d'une vanne d'arrêt
connectée à la tige (32).