[0001] La présente invention concerne un dispositif de commande de la mise en contact ou
hors contact de deux pièces dont l'une au moins est mobile par rapport à l'autre,
comprenant un arbre de manoeuvre relié de manière articulé par rapport à un bâti,
ledit arbre étant apte à être entraîné en rotation entre une première position correspondant
à une position de contact des deux pièces et une seconde position correspondant à
une position dite d'éloignement des deux pièces, un ressort de compression apte à
être comprimé par le ledit arbre et à agir lors de sa décompression sur la pièce mobile
de manière à amener ladite pièce mobile dans une position de contact avec la pièce
fixe et des moyens de séparation des deux pièces aptes à amener les deux pièces précitées
dans la position d'éloignement précitée, ledit ressort coopérant par l'une dite première
de ses extrémités, avec l'arbre de manoeuvre par son extrémité opposée dite seconde,
avec la pièce mobile.
[0002] On connaît un dispositif de commande du genre précédemment mentionné tel que décrit
dans le document
FR 2 609 839, ce dispositif assurant la commande d'un sectionnement ou d'une mise à la terre.
Ce dispositif comporte un arbre de manoeuvre monté rotatif par rapport à un bâti et
relié de manière articulé à l'une des extrémités d'un système à ressort dont l'extrémité
opposée est reliée de manière articulée à un arbre de sortie relié de manière articulée
audit bâti et commandant le déplacement de la pièce mobile.
Dans ce dispositif, la mise à la terre s'effectue par une rotation de l'arbre de manoeuvre
entraînant la compression du ressort jusqu'au passage d'un point mort. Sous l'action
du ressort, l'arbre de manoeuvre continue sa rotation de quelques degrés en libérant
un galet d'accrochage par l'intermédiaire d'une bielle de liaison. Le galet ainsi
libéré, l'arbre de sortie tourne sous l'action du ressort, et entraîne le sectionnement
des contacts. Pendant cette rotation de l'arbre de sortie, ce dernier entraîne le
galet d'accrochage jusqu'à l'amener en contact sur une butée.
L'ouverture à la terre est effectuée par la rotation inverse de l'arbre de manoeuvre.
La bielle de liaison entraîne alors le galet, lequel entraîne à son tour l'arbre de
sortie.
[0003] Dans un mécanisme de ce type, l'effort du ressort d'entraînement diminue en fonction
de sa course. Pour obtenir un effort important lorsque les contacts sont fermés, il
faut soit mettre un ressort très puissant, soit utiliser un système d'embiellage s'approchant
d'un point mort, système qui nécessite une bonne maîtrise dimensionnelle et donc des
réglages. En outre, pendant la phase de compression du ressort, il est nécessaire
de maintenir l'arbre de sortie dans sa position grâce à un système d'accrochage sous
la forme d'un galet, et de le libérer une fois le ressort comprimé.
[0004] La présente invention concerne un dispositif de commande de la mise en contact et
de la mise hors contact de deux pièces l'une par rapport à l'autre, de conception
simple, qui permette la mise en contact des deux pièces avec une vitesse indépendante
de l'opérateur et permettant d'assurer une pression de contact importante.
[0005] A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de commande de la mise
en contact ou hors contact de deux pièces du genre précédemment mentionné, ce dispositif
étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de renvoi pour renvoyer l'effort
exercé par la première extrémité du ressort lors de sa décompression, sur la pièce
mobile, de manière que ladite pièce mobile reçoive deux efforts exercés respectivement
par les deux extrémités du ressort, la résultante des deux forces correspondant à
ces deux efforts permettant d'assurer un serrage important entre les deux pièces précitées.
[0006] Selon une réalisation particulière de l'invention, ces moyens de renvoi comportent
une bielle d'entraînement reliée de manière articulée par l'une de ses extrémités,
dite première, à l'arbre de manoeuvre, et par son extrémité opposée dite seconde,
à la pièce mobile.
[0007] Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'arbre de manoeuvre comporte
deux extrémités disposées de part et d'autre de son axe d'articulation au bâti, le
ressort est relié de manière articulée par son extrémité dite première, sur l'une
des extrémités dite seconde de l'arbre de manoeuvre, et par son extrémité dite seconde,
est relié de manière articulé à la pièce mobile.
[0008] Selon une autre caractéristique particulière, la distance séparant d'une part, l'axe
d'articulation de l'arbre de manoeuvre au bâti, et d'autre part, l'axe d'articulation
de la bielle à l'arbre de manoeuvre, correspond sensiblement à la distance séparant
l'axe d'articulation de l'arbre au boîtier et l'axe d'articulation de la première
extrémité du ressort audit arbre.
[0009] Selon une autre caractéristique, l'arbre de manoeuvre, la bielle et le ressort sont
dimensionnés de telle manière que l'évolution des bras de levier lors de la mise en
contacts des pièces fixe et mobile, permette de compenser la diminution de l'effort
du ressort lors de son allongement, afin qu'un effort constant soit appliqué sur le
contact mobile.
[0010] Selon une autre caractéristique, le dispositif précité peut prendre trois positions
stables, à savoir une position d'équilibre fermée dans laquelle les pièces sont en
contact et le ressort en position partiellement décomprimé, une position d'équilibre
ouverte dans laquelle les pièces sont séparées et le ressort dans une position totalement
comprimée et une position de passage de point mort dans laquelle les pièces sont séparées
et les trois axes d'articulation respectivement de la bielle sur l'arbre de manoeuvre,
du ressort sur l'arbre de manoeuvre, et du ressort sur le contact mobile, sont alignés
dans laquelle position la direction des efforts transmis par le ressort est telle
qu'aucun couple n'est appliqué à l'arbre de manoeuvre et position au-delà de laquelle
le ressort devient moteur et entraîne l'arbre de manoeuvre et le contact mobile.
[0011] Selon une autre caractéristique, l'arbre de manoeuvre comporte une butée apte à coopérer
avec la bielle pour limiter la course en rotation de l'arbre de manoeuvre au-delà
de la position de passage du point mort, après une manoeuvre d'ouverture.
[0012] La présente invention a encore pour objet un appareil de protection électrique comportant
un contact fixe et un contact mobile, le contact mobile étant commandé par un dispositif
de commande comportant les caractéristiques précédemment mentionnées prises seules
ou en combinaison.
[0013] Selon une caractéristique particulière de l'invention, le contact mobile est un contact
de mise à la terre.
[0014] Selon une autre caractéristique particulière, c'est un sectionneur de mise à la terre
présentant un pouvoir de fermeture.
[0015] Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans
la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement
à titre d'exemple et dans lesquels :
- La figure 1 est une vue partielle de côté d'un dispositif de commande d'un appareil
électrique selon l'invention, dans un position ouverte des contacts,
- La figure 2 est une vue identique à la figure précédente, le dispositif étant dans
une position d'équilibre instable,
- La figure 3 est une vue identique aux précédentes, le dispositif étant dans une position
d'équilibre fermée,
- La figure 4 est une vue identique aux précédentes, le dispositif étant dans une position
intermédiaire entre la position d'équilibre instable précitée de la figure 2 et la
position d'équilibre fermée de la figure 3, et
- La figure 5 est une représentation graphique illustrant l'effort moteur E en DaN exercé
par le ressort sur le contact mobile en fonction de la course C du contact mobile
en mm.
[0016] Sur les figures 1 à 4, un dispositif de commande O des contacts d'un sectionneur
de mise à la terre selon l'invention comporte un arbre de manoeuvre 1 relié de manière
articulé selon un axe X à un bâti 2. Cet arbre de manoeuvre est également relié de
manière articulée (en Y) par l'une la de ses extrémités, à l'une 3a des extrémités
d'une bielle d'entraînement 3, et par son extrémité opposée 1b (Z), à un ressort de
compression 4. Cette bielle d'entraînement 3 et le ressort de compression 4 sont reliés
l'un à l'autre de manière articulée par leur autre extrémité 3b,4b, à un axe de liaison
U, cet axe de liaison U étant relié de manière articulé d'une part, à un contact mobile
6, et d'autre part, à une bielle de guidage 7 reliée également de manière articulée
au bâti. Le contact fixe 5 est relié rigidement au bâti afin de supporter les efforts
de maintien en position fermée des deux contacts 5,6.
Ce dispositif possède deux positions d'équilibre stables et une position d'équilibre
instable. La première position d'équilibre stable est la position ouverte représentée
sur la figure 1. Dans cette position, la bielle d'entraînement 3 est en butée sur
une butée d'ouverture 8 solidaire de l'arbre de manoeuvre 1.
La deuxième position d'équilibre stable est la position fermée représentée sur la
figure 3. Dans cette position, le contact mobile est en butée sur le contact fixe.
La position d'équilibre instable représentée sur la figure 2 est celle dans laquelle
les trois axes d'articulation respectivement, l'axe Y d'articulation de la bielle
3 sur l'arbre 1, l'axe Z d'articulation de l'arbre 1 au ressort 4 et l'axe U d'articulation
de la bielle 3 sur le contact mobile 6, sont alignés. Dans cette position, appelée
passage de point mort, la direction des effort transmis par le ressort est telle qu'aucun
couple n'est appliqué à l'arbre de manoeuvre. L'ensemble peut donc basculer soit vers
la position ouverte, soit vers la position fermée.
Pendant ces deux phases de basculement, le mécanisme fonctionne de manière autonome
sous l'action du ressort de compression comme ceci sera expliqué dans ce qui suit.
Pendant cette manoeuvre autonome du mécanisme, l'arbre de manoeuvre est soumis à un
couple exercé par deux forces, lesquelles forces varient en fonction de la longueur
du ressort et en fonction de l'évolution des bras de levier D1',D2' (figure 4). La
première force, nommée F1, est exercée directement par l'extrémité inférieure du ressort
4b et est retransmise à l'arbre de manoeuvre 1 par l'intermédiaire de la bielle d'entraînement
3. La deuxième force nommée F2, est le résultat de l'effort transmis à l'arbre de
manoeuvre 1 par l'extrémité supérieure 4a du ressort 4. Cette seconde force F2 est
retransmise selon F3 au contact mobile 6 par l'intermédiaire des deux bras de levier
D1 et D2.
Lorsque le système quitte la position de passage du point mort, ce couple exercé sur
l'arbre de manoeuvre, tend à le faire tourner soit dans le sens anti-horaire pour
atteindre la position fermée, soit dans le sens horaire pour atteindre la position
ouverte.
[0017] Pour réaliser la fermeture des contacts depuis la position ouverte illustrée sur
la figure 1, il est donc nécessaire d'effectuer une action extérieure pour entraîner
la rotation de l'arbre de manoeuvre dans le sens anti-horaire jusqu'à dépasser la
ligne de passage de point mort, position illustrée sur la figure 2. Une fois cet alignement
dépassé, le ressort 4 devient moteur et entraîne l'arbre 1 en rotation toujours dans
ce même sens jusqu'à la fermeture des contacts (figure 3). Ceci est réalisé grâce
à la décompression du ressort, lequel agit par l'intermédiaire de ses deux extrémités
opposées 4a,4b en exerçant deux forces respectivement F1 agissant sur le contact mobile
6 et sur l'arbre de manoeuvre, et F2 agissant sur l'arbre de manoeuvre 1 et retransmise
au contact mobile par la bielle 3.
Inversement, pour réaliser l'ouverture des contacts à partir de la position fermée
illustrée sur la figure 3, il est nécessaire d'effectuer une action extérieure pour
effectuer la rotation de l'arbre de manoeuvre 1 jusqu'à dépasser la position de passage
de point mort illustrée sur la figure 2. Dans cette position, le ressort est dans
un état de compression maximal.
Une fois cette position dépassée, le ressort devient moteur et par sa décompression,
entraîne l'arbre en rotation jusqu'à ce que la butée d'ouverture 8 vienne en contact
avec la bielle tel qu'illustré sur la figure 1.
L'analyse de la position d'équilibre fermée de la figure 3 montre que le dispositif
permet d'une part d'appliquer directement l'effort F1 de l'extrémité inférieure du
ressort 4 sur le contact mobile 6 et d'autre part, de renvoyer l'effort F2 sur le
contact mobile 6 par l'intermédiaire de l'arbre de manoeuvre 1 et de la bielle d'entraînement
3. La résultante R des efforts appliqués au contact mobile est donc environ le double
de l'effort fourni par la première extrémité 4a du ressort 4.
De plus, la valeur de cette résultante d'effort R varie très peu quelque soit la position
du contact fixe 5 durant les deux derniers tiers de la course tel qu'illustré sur
la figure 5. En effet, la variation des bras de levier D1' et D2' permet de compenser
la baisse de l'effort du ressort lors de son allongement. Plus les efforts F1 et F2
baissent, plus l'effort F3 augmente.
[0018] On a donc réalisé selon l'invention un dispositif de commande permettant d'amener
le contact mobile contre le contact fixe avec une vitesse indépendante de l'opérateur.
En fin de mouvement, ce dispositif assure, grâce au ressort de compression, une pression
de contact importante afin de permettre le passage du courant. Le système est maintenu
en position ouverte grâce à la mise en contact de la bielle d'entraînement sur une
pièce formant butée de l'arbre de manoeuvre sous l'action du ressort de compression.
L'utilisation de l'effort des deux extrémités du ressort permet l'utilisation d'un
ressort de plus faible effort (environ la moitié de l'effort de contact à obtenir).
L'évolution des bras de levier lors de la fermeture des contacts permettant de compenser
la diminution de l'effort du ressort sur les deux derniers tiers de la course, il
en découle un effort retransmis sur les contacts qui reste constant sur une grande
course.
Cette absence de variation d'effort en fonction de la course garantit un même niveau
d'effort quelque soit l'érosion, le matage, le fluage, la perte de course, etc...des
contacts.
Cette absence de variation d'effort en fonction de la course permet de se passer d'un
dispositif d'enfoncement de contact ou d'un dispositif de réglage de la position d'entrée
en contact.
Ce dispositif permet la minimisation du nombre de pièces, la compacité de l'ensemble,
la réduction des coûts de réalisation.
[0019] Ce principe est bien adapté pour l'entraînement des contacts lorsque des efforts
en fin de course importants sont nécessaires (ex : contacts bout à bout), voir tous
les contacts qui nécessitent une surcourse pour compenser une usure, un matage, etc...
Il est applicable à toutes les fonctions électriques sans pouvoir de coupure, notamment
de type sectionneur.
Ce principe peut être utilisé pour appliquer simplement un effort de maintien (ex
: bridage), de serrage de plusieurs pièces ensemble.
Il est également bien adapté pour toutes les fonctions sectionneur de mise à la terre
avec pouvoir de coupure.
Pour d'autres applications, il peut être couplé à un arbre afin de transformer le
mouvement linéaire de sortie en un mouvement de rotation. On peut également lui associer
un système à came afin d'adapter les efforts transmis à des besoins particuliers.
Il peut aussi être utilisé, moyennant la désolidarisation de l'arbre de manoeuvre
et de la bielle d'entraînement, pour toutes les fonctions interrupteurs, voir même
disjoncteurs avec la mise en place d'accrochage pour le déclenchement.
[0020] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et
illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.
[0021] Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont réalisées suivant son esprit.
1. Dispositif de commande de la mise en contact ou hors contact de deux pièces dont l'une
au moins est mobile par rapport à l'autre, comprenant un arbre de manoeuvre relié
de manière articulé par rapport à un bâti, ledit arbre étant apte à être entraîné
en rotation entre une première position correspondant à une position de contact des
deux pièces et une seconde position correspondant à une position dite d'éloignement
des deux pièces, un ressort de compression apte à être comprimé par ledit arbre et
à agir lors de sa décompression sur la pièce mobile, de manière à amener ladite pièce
mobile dans une position de contact avec la pièce fixe, et des moyens de séparation
des deux pièces aptes à amener les deux pièces précitées dans la position d'éloignement
précitée, ledit ressort coopérant par l'une dite première de ses extrémités, avec
l'arbre de manoeuvre et par son extrémité opposée dite seconde, avec la pièce mobile,
caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de renvoi (1,3) pour renvoyer l'effort exercé sur l'arbre de
manoeuvre (1) par la première extrémité du ressort (4a) lors de sa décompression,
sur la pièce mobile (6), de manière que ladite pièce mobile (6) reçoive deux efforts
exercés respectivement par les deux extrémités (4a,4b) du ressort (4), la résultante
des deux forces F1,F2 correspondant à ces deux efforts permettant d'assurer un serrage
important entre les deux pièces précitées (5,6).
2. Dispositif de commande selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces moyens de renvoi comportent une bielle d'entraînement (3) reliée de manière articulée
par l'une (3a) de ses extrémités, dite première, à l'arbre de manoeuvre (1), et par
son extrémité opposée (3b) dite seconde, à la pièce mobile (6).
3. Dispositif de commande selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (1) comporte deux extrémités (1a,1b) disposées de part et d'autre
de son axe d'articulation X au bâti, en ce que le ressort (4) est relié de manière articulé par son extrémité dite première (4a),
sur l'une des extrémités (1b) dite seconde de l'arbre de manoeuvre, et par son extrémité
dite seconde (4b), est relié de manière articulé à la pièce mobile (6).
4. Dispositif de commande selon la revendication 3, caractérisé en ce que la distance séparant d'une part, l'axe d'articulation X de l'arbre de manoeuvre (1)
au bâti (2), et d'autre part, l'axe d'articulation Y de la bielle (3) à l'arbre de
manoeuvre (1), correspond sensiblement à la distance séparant d'une part l'axe d'articulation
X de l'arbre (1) au bâti (2) et l'axe d'articulation de la première extrémité (4a)
du ressort (4) audit arbre de manoeuvre (1).
5. Dispositif de commande selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (1), la bielle (3) et le ressort (4) sont dimensionnés de telle
manière que l'évolution des bras de levier D1' et D2' lors de la mise en contact des
pièces fixe et mobile (5,6) permette de compenser la diminution de l'effort du ressort
(4) lors de son allongement, afin qu'un effort constant soit appliqué sur la pièce
mobile (6).
6. Dispositif de commande selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le dispositif précité peut prendre trois positions stables, à savoir une position
d'équilibre fermée dans laquelle les pièces (5,6) sont en contact et le ressort (4)
en position partiellement décomprimé, une position d'équilibre ouverte dans laquelle
les pièces (5,6) sont séparées et le ressort (4) dans une position totalement comprimée
et une position de passage de point mort dans laquelle les pièces (5,6) sont séparées
et les trois axes d'articulation respectivement l'axe d'articulation Y de la bielle
(3) sur l'arbre de manoeuvre (1), l'axe d'articulation Z du ressort (4) sur l'arbre
de manoeuvre (1), et l'axe d'articulation U du ressort (4) sur la pièce mobile (6),
sont alignés, dans laquelle position la direction des efforts transmis par le ressort
(4) est telle qu'aucun couple n'est appliqué à l'arbre de manoeuvre (1), et position
au-delà de laquelle le ressort (4) devient moteur et entraîne l'arbre de manoeuvre
(1) et la pièce mobile (6).
7. Dispositif de commande selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (1) comporte une butée (8) apte à coopérer avec la bielle (3)
pour limiter la course en rotation de l'arbre de manoeuvre (1) au-delà de la position
de passage du point mort, après une manoeuvre d'ouverture.
8. Appareil de protection électrique comportant un contact fixe (5) et un contact mobile
(6), le contact mobile (6) étant commandé par un dispositif de commande D selon l'une
quelconque des revendications précédentes.
9. Appareil de protection électrique selon la revendication 8, caractérisé en ce que le contact mobile (6) est un contact de mise à la terre.
10. Appareil de protection électrique selon la revendication 9, caractérisé en ce que c'est un sectionneur de mise à la terre présentant un pouvoir de fermeture.