[0001] La présente invention a pour objet un module optique pour dispositif d'éclairage
automobile du type projecteur. Elle s'applique plus particulièrement aux modules optiques
appelés modules elliptiques comprenant une source de lumière associée à un réflecteur
et fermé par un élément dioptrique du type lentille convergente, par exemple une lentille
de type plan-convexe, lentille de Fresnel. L'invention s'intéresse aux modules optiques
équipés d'un cache fixe ou mobile apte à intercepter au moins partiellement, selon
sa position, le faisceau lumineux émis par l'ensemble source lumineuse/réflecteur.
La forme du bord supérieur du cache permet de délimiter la coupure voulue dans le
faisceau par imagerie avec la lentille convergente.
[0002] Pour plus de détails sur les modules à cache mobile, on peut notamment se reporter
aux brevets
EP1197387,
EP1422471 ou
EP1442472. Le cache mobile, sur commande et grâce à la présence d'un moteur, peut prendre différentes
positions par rapport à la source lumineuse, dont au moins une position dite « active
» optiquement, c'est-à-dire une position où il occulte effectivement une partie du
faisceau lumineux, notamment pour que le module émette un faisceau à coupure, comme
un faisceau de type croisement (coupure oblique) ou anti-brouillard (coupure horizontale).
Le cache peut ainsi présenter une ou plusieurs positions « actives », par exemple
deux, une pour la fonction croisement trafic à droite et une pour la fonction trafic
à gauche, et aussi une fonction dite « passive » où il n'occulte pas le faisceau lumineux,
permettant ainsi au module d'émettre des faisceaux lumineux sans coupure du type faisceau
de route. Pour des exemples de modules à cache fixe, on peut se rapporter notamment
au brevet
FR2754039, qui décrit des modules aptes à émettre des faisceaux de croisement ou anti-brouillard
par exemple.
[0003] Outre ces fonctions d'éclairage et de signalisation biens connues, de nouvelles fonctions
sont apparues récemment, regroupées sous le nom d'AFS (l'abréviation pour « Advanced
Frontlighting System » en anglais), qui proposent notamment d'autres types de faisceaux,
l'invention permettant de les mettre en oeuvre, notamment à l'aide de caches adaptés
aptes à générer les coupures voulues. Il s'agit notamment
- de la fonction dite BL (Bending Light en anglais pour faisceau tournant), qui peut
se décomposer en une fonction dite DBL (Dynamic Bending Light en anglais pour lumière
virage mobile) et une fonction dite FBL (Fixed Bending Light en anglais pour lumière
virage fixe).La fonction DBL permet de modifier l'orientation d'un faisceau lumineux
produit par une source lumineuse, de telle sorte que lorsque le véhicule aborde un
virage, la route soit éclairée de façon optimale. La fonction FBL a pour vocation
d'éclairer progressivement le bas-côté de la route lorsque le véhicule effectue un
virage; à cet effet, on prévoit une source lumineuse supplémentaire qui vient compléter
progressivement les feux de croisement ou de route lors de la négociation d'un virage
;
- de la fonction dite Town Light en anglais, pour feu de ville. Cette fonction assure
l'élargissement d'un faisceau de type feu de croisement tout en diminuant légèrement
sa portée ;
- de la fonction dite Motorway Light en anglais, pour faisceau d'autoroute. Cette fonction
assure une augmentation de la portée d'un feu de croisement ;
- une fonction dite AWL (Adverse Weather Light en anglais, pour feu de mauvais temps).
Cette fonction assure une modification d'un faisceau de feu de croisement de telle
sorte que le conducteur n'est pas ébloui par un reflet de son propre projecteur.
[0004] Ainsi, les projecteurs qui équipent les véhicules possèdent des fonctions d'éclairage
et de signalisation "réglementaires", et en plus ils offrent à l'utilisateur d'autres
modes d'éclairage intermédiaire qui contribuent à son confort de conduite et à sa
sécurité.
[0005] Les projecteurs d'un véhicule doivent éclairer des portions de route sur différentes
longueurs en avant du véhicule, sans éblouir les autres utilisateurs de la route,
qu'ils circulent dans le même sens ou en sens inverse.
[0006] Sur un plan réglementaire, la portée d'éclairage la plus courte avec laquelle un
véhicule peut suivre ou croiser un autre véhicule est celle qui correspond aux feux
de croisement. La ligne de coupure du projecteur est orientée avec une pente de 1%.
Dans ces conditions, les rayons lumineux éclairent le sol sur une distance d'environ
70 mètres en avant du véhicule. Cette distance dépend toutefois de la hauteur du projecteur
relativement au sol.
[0007] Cependant, lorsqu'il n'y a pas de risque d'aveuglement d'un autre véhicule, la portée
des feux de croisement peut être augmentée. Différents dispositifs sont proposés en
relation avec cette fonction.
[0008] Par exemple, le document
US2006039158 décrit un cache qui présente deux positions extrêmes correspondant aux feux de croisement
et aux feux de route, et entre ces deux positions plusieurs positions intermédiaires.
[0009] Le document
DE102004063836 propose un système électronique pour adapter la portée des projecteurs en fonctions
des conditions de trafic.
[0010] Le document
FR2762268 propose également une installation pour adapter la portée des projecteurs en fonction
de la situation du trafic.
[0011] Le document
US6550944 décrit un dispositif qui modifie la distribution d'intensité par le déplacement d'un
élément du module optique de façon à modifier l'orientation des rayons lumineux à
l'intérieur du module.
[0012] On connaît aussi la demande de brevet
EP1746340 qui décrit aussi un dispositif pour renforcer l'intensité du faisceau lumineux émis
par le projecteur. Un élément optique additionnel appelé « plieuse » est associé au
cache, cet élément capte une partie des rayons dirigés contre le cache et les renvoie
au-dessus du cache. Un tel mode de construction donne de bons résultats. Toutefois,
le plus souvent, en relation avec la réglementation en cours, l'intensité du faisceau
émis par la source lumineuse en feux de croisement est suffisante sans la plieuse
pour suivre ou croiser une autre véhicule sans risque d'aveuglement.
Egalement, il existe des dispositifs qui sont prévus pour corriger l'orientation du
faisceau lumineux des projecteurs en site et/ou en azimut en fonction de l'assiette
du véhicule. Les demandes de brevet
EP985577 et
EP1679226 décrivent des constructions de ce genre.
[0013] Avec ces dispositifs de correction, une élévation du faisceau redistribue le flux
émis par la lampe. Si on élève le faisceau, la portée augmente, mais la zone proche
du véhicule est moins éclairée.
[0014] Avec les dispositifs précédents, l'ouverture du cache augmente la longueur de la
zone éclairée sur le sol, mais l'effet est à peine visible.
Compte tenu de cet état de la technique, il existe un besoin pour un projecteur qui
est amélioré en ce qu'il permet d'augmenter l'étendue de la zone d'éclairage sans
modifier de façon significative les conditions d'éclairage dans des zones éclairées
qui sont plus proches du véhicule.
[0015] Le module selon l'invention pour dispositif d'éclairage de véhicule automobile comprend
:
- un réflecteur définissant un axe optique,
- un élément dioptrique,
- une source lumineuse disposée entre le réflecteur et l'élément dioptrique,
- un cache, ledit cache étant mobile et présentant
- au moins une position optiquement active, notamment deux, où le cache intercepte une
partie des rayons lumineux émis par la source lumineuse ou réfléchis par le réflecteur,
dont une position extrême et une position intermédiaire optionnelle,
- et au moins une position où le cache est escamoté,
- un organe de déplacement apte à piloter la position du cache,
- une plieuse apte à intercepter une partie des rayons lumineux et les renvoyer au-dessus
du cache dans au moins une position optiquement active du cache,
le cache étant mobile, notamment selon une direction sensiblement perpendiculaire
à l'axe optique (y-y) du projecteur, et étant apte à rendre la plieuse inefficace
optiquement quand il se trouve en position optiquement active extrême.
[0016] On comprend par « plieuse inefficace optiquement » le fait
- que le cache puisse soit intercepter les rayons réfléchis par la plieuse, notamment
en étant disposé devant elle et en ayant un bord supérieur plus haut que (les points
les plus hauts du bord de) la plieuse,
- et/ou que la configuration cache /plieuse soit telle que les rayons réfléchis par
la plieuse et qui ne seraient pas interceptés par le cache constituent un apport négligeable
dans la constitution du faisceau émis par le module, notamment parce que les rayons
réfléchis par la plieuse sont « perdus », c'est-à-dire qu'ils passent au dessus du
cache mais n'entrent pas ensuite dans l'élément dioptrique (car trop « hauts »), et/ou
parce qu'ils entrent dans l'élément dioptrique mais qu'ils en ressortent de façon
diffuse, étant défocalisés par rapport à l'élément dioptrique, se retrouvant notamment
dans la partie inférieure du faisceau du module et n'en constituant qu'un apport minime).
[0017] On comprend par « position active optiquement » une position du cache telle qu'il
intercepte une partie des rayons émis directement par la source ou réfléchis par le
réflecteur. La position « extrême » est la position « active » où le cache intercepte
le plus de rayons, celui où il se trouve dans la position la plus relevée généralement,
par contraste avec la position intermédiaire optionnelle.
[0018] Quand le cache n'a qu'une position active optiquement extrême et une position escamotée,
le module est un module dit bi-fonction, qui peut par exemple fonctionner en mode
code (position active du cache créant un faisceau à coupure donnée) et en mode route
(position escamotée du cache).
[0019] Quand le cache a deux positions actives, le module est un module tri-fonction, pouvant
émettre un second faisceau à coupure différente du premier.
[0020] Le cache peut être mobile selon différents types de mouvement, il peut s'agir d'une
translation, par exemple selon un plan sensiblement horizontal et perpendiculaire
à l'axe optique du module. Il peut aussi être mu en rotation autour d'un axe, ou combiner
mouvements de translation et de rotation, par exemple.
[0021] L'élément dioptrique est notamment une lentille.
[0022] De préférence, la position active optiquement extrême du cache correspond à l'émission
par le module d'un faisceau code. C'est dans ce cas de figure qu'il est en effet judicieux
d'inactiver optiquement la plieuse pour éviter qu'elle ne renvoie davantage de lumière
au dessus de la coupure, ce qui pourrait rendre le faisceau code non réglementaire.
[0023] De préférence, la position active optiquement intermédiaire du cache correspond à
l'émission par le module d'un faisceau autoroute.
[0024] De préférence, la position escamotée du cache correspond à l'émission par le module
d'un faisceau route : le cache est alors dans une position substantiellement « passive
» activement.
[0025] Le cache et la plieuse peuvent être associés de différentes façons : ils peuvent
être montés solidairement l'un à l'autre, ils peuvent aussi faire partie intégrante
d'un même élément. Ils peuvent aussi être des composants indépendants, qui peuvent
être donc animés de mouvements différents. Le cache est donc mobile, et la plieuse
peut être également mobile (en ayant les mêmes déplacements que le cache ou non) ou
être statique.
[0026] L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux
dessins en annexe qui lui sont attachés.
- La figure 1 est une vue générale d'un projecteur.
- La figure 2 est relative à un premier mode de mise en oeuvre de l'invention.
- Les figures 3 à 5 illustrent le fonctionnement du dispositif de la figure 2.
- La figure 6 est relative à un second mode de mise en oeuvre de l'invention.
- Les figures 7 à 9 illustrent le fonctionnement du dispositif de la figure 6.
- Les figures 10a à 10d sont relatives à un autre mode de mise en oeuvre de l'invention.
- Les figures 11 à 13 illustrent le fonctionnement du dispositif de la figure 10.
- La figure 14 représente de façon schématique le déplacement du cache.
- La figure 15 montre un mode de construction particulier de l'organe de déplacement
du cache.
- La figure 16 est relative à une variante de construction de l'organe de déplacement.
- La figure 17 montre un autre mode de construction de l'organe de déplacement.
- La figure 18 représente en développé le chemin de came du dispositif de la figure
précédente.
- Les figures 19 et 20 sont relatives à des variantes de construction.
[0027] On comprend dans tout le présent texte les termes « avant », « arrière », « haut
», « bas », « supérieur » ou « inférieur » d'après la position du module une fois
intégré éventuellement dans un projecteur et monté sur un véhicule en mode de fonctionnement
normal.
[0028] En référence à la figure 1, on a représenté schématiquement un projecteur du genre
elliptique qui comprend, disposés sur un axe optique y-y, un réflecteur 1 du genre
ellipsoïdal recevant une source lumineuse (non représentée dans la figure), du côté
de l'ouverture du réflecteur un cache 3 destiné à se placer au voisinage du second
foyer (le plus en avant) du réflecteur, et plus vers l'avant une lentille convergente
4 dont le foyer est essentiellement confondu avec ledit second foyer.
[0029] La source lumineuse est de tout type approprié, par exemple du type à filament ou
à arc. Il peut s'agir d'une lampe halogène, d'une lampe xénon, ou d'une ou plusieurs
diodes électroluminescentes. Les rayons lumineux émis par la source lumineuse sont
envoyés en direction de la lentille ou bien directement, ou bien après réflexion sur
la paroi du réflecteur. Les rayons forment alors un faisceau lumineux. Selon l'orientation
des rayons relativement au cache, les rayons franchissent le cache ou sont interceptés
par celui-ci. Ainsi, le cache 3 définit en coopération avec le réflecteur un motif
lumineux présentant un profil de coupure inférieure défini par le profil du bord supérieur
du cache, et la lentille 4 projette ce motif à l'infini en le retournant sur 180 degrés,
pour former un faisceau à profil de coupure supérieure correspondant. Il s'agit en
l'espèce d'un profil adapté aux règlements européens en matière de faisceaux de croisement,
qui comporte une première demi-droite horizontale située dans le faisceau à gauche
(pour un sens de circulation à droite), un segment de droite oblique remontant selon
un angle vers la droite par rapport au demi-plan précité, et une deuxième demi-droite
horizontale prolongeant le segment oblique vers la droite et décalé vers le haut par
rapport à la première demi-droite.
[0030] Il est clair que le cache pourra définir tout autre profil de coupure approprié.
[0031] Le cache est mobile. Il présente au moins une position dite « active » optiquement,
c'est-à-dire une position où il occulte effectivement une partie du faisceau lumineux,
notamment pour que le module émette un faisceau à coupure, comme un faisceau de type
croisement (coupure oblique) ou anti-brouillard (coupure horizontale). Le cache peut
ainsi présenter une ou plusieurs positions « actives », par exemple deux, une pour
la fonction croisement trafic à droite et une pour la fonction trafic à gauche, et
aussi une fonction dite « passive » où il a une position escamotée : il n'occulte
plus le faisceau lumineux, permettant ainsi au module d'émettre des faisceaux lumineux
sans coupure, du type faisceau de route.
[0032] Entre la position active extrême et la position passive, le cache peut occuper une
ou plusieurs positions actives intermédiaires dans lesquelles le cache est abaissé
et la ligne de coupure projetée est relevée par rapport à la position active.
[0033] Le déplacement du cache est réalisé par tout moyen approprié, notamment à l'aide
d'un moteur électrique piloté par une commande du tableau de bord ou de façon automatique.
Certains modes de construction seront décrits ultérieurement.
[0034] L'abaissement du cache au niveau du projecteur produit un allongement de la zone
éclairée en avant du véhicule.
[0035] Un organe optique additionnel est associé au cache. Cet organe dénommé "plieuse"
est situé entre la source lumineuse et le cache. Il peut être associé au cache. Sa
fonction de base est d'intercepter une partie des rayons lumineux qui sont dirigés
contre le cache et de les renvoyer au-dessus du cache de façon à renforcer l'intensité
du faisceau lumineux émis par le projecteur pour certaines au moins des positions
du cache.
[0036] Dans le cas présent, les déplacements de la plieuse et du cache sont synchronisés
de telle façon que le cache soit mobile selon une direction sensiblement perpendiculaire
à l'axe optique du projecteur (et de préférence substantiellement dans un plan vertical)
afin de fournir une ligne de coupure nette et précise et aussi de maîtriser une ou
plusieurs positions intermédiaires. La plieuse se trouve alors avantageusement « masquée
» ou « inactivée sur le plan optique » lorsque le cache se trouve en position optiquement
active extrême: la plieuse entre en action seulement lorsque le cache se trouve dans
une position intermédiaire, et la plieuse devient inactive (optiquement) lorsque le
cache se trouve dans une position passive /escamotée.
[0037] De cette façon, lorsque le cache se trouve dans une position active, le faisceau
lumineux émis par le projecteur comprend les rayons lumineux qui sont dirigés au-dessus
du cache. Le cache masque la plieuse, cela signifie que les rayons lumineux qui sont
réfléchis par la plieuse sont interceptés par le cache, ou alors ils sont peu actifs,
c'est à dire qu'ils sont mal focalisés relativement à la lentille 4. Lorsque le cache
se trouve dans une position intermédiaire, la plieuse entre en action, et le faisceau
lumineux est renforcé par les rayons qui sont renvoyés par la plieuse. L'intensité
lumineuse du faisceau se trouve ainsi renforcée, conjointement avec le fait que la
zone éclairée est plus étendue. Dans la position passive du cadre, la plieuse n'interfère
pas avec le faisceau lumineux.
[0038] Les figures 2 à 5 illustrent un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. Le
cache 23 est un élément opaque. Il présente à son sommet une surface réfléchissante
25 orientée parallèlement à l'axe optique du projecteur qui forme la plieuse. La surface
25 est par exemple un film ou un revêtement réfléchissant de fine épaisseur qui est
déposé au sommet d'un bloc qui forme le cache. La plieuse suit le chemin de la ligne
de coupure, c'est à dire qu'elle présente pour le mode de réalisation illustré deux
paliers 25a, 25b séparés par une pente de liaison 25c.
[0039] Les figures 3 à 5 illustrent le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit.
[0040] Selon la figure 3, le cache 23 est mobile perpendiculairement à l'axe optique du
projecteur, et il se trouve dans la position active où il intercepte une partie des
rayons lumineux émis par la source lumineuse 22. La ligne de coupure du projecteur
est centrée sur l'axe optique y-y du projecteur. Dans cette position du cache, la
surface réfléchissante 25 est peu active, c'est à dire qu'elle intercepte peu de rayons
lumineux car la surface réfléchissante 25 se trouve dans une partie de l'espace ou
la concentration des rayons est moindre.
[0041] Dans la figure 4, le cache 23 est descendu dans une position intermédiaire. D'une
part le cache laisse le passage à une quantité plus importante de rayons lumineux
ce qui augmente l'étendue de la zone éclairée par le projecteur. D'autre part, les
rayons tels que le rayon 26b qui sont renvoyés par la plieuse, sont beaucoup plus
nombreux que dans la position précédente car la concentration des rayons dans cette
région de l'espace est maximale. Ces rayons renforcent l'intensité du faisceau lumineux
émis par le projecteur. Ainsi, l'étendue plus grande de la zone éclairée est accompagnée
par un faisceau lumineux d'intensité plus forte.
[0042] Dans la figure 5, le cache est escamoté, et la plupart des rayons lumineux traversent
la lentille 24 sans être interceptés ou déroutés par le cache et la plieuse qui est
décalée par rapport au faisceau émis.
[0043] En variante, une partie seulement du cache peut présenter un revêtement réfléchissant,
en particulier un seul des paliers de la ligne de coupure pourrait être réfléchissant.
[0044] Les figures 6 à 9 illustrent un second mode de mise en oeuvre de l'invention.
[0045] Le cache 33 est également mobile perpendiculairement à l'axe optique y-y du projecteur,
il présente une structure traditionnelle avec néanmoins un doigt transversal d'entraînement
33a qui est dirigé en direction de la source lumineuse et dont la fonction apparaîtra
plus clairement dans la suite.
[0046] La plieuse 35 est formée par une lame dont la surface supérieure réfléchissante est
orientée parallèlement à l'axe optique du projecteur. La lame est montée pivotante
autour d'un axe transversal 35a située vers l'une de ses extrémités. Elle est rappelée
vers la partie supérieure du projecteur par tout moyen approprié, par exemple un ressort,
en direction d'une butée 35b dans une position où sa surface supérieure se situe juste
un peu sous le niveau de la ligne de coupure 36 du cache 33 dans sa position active.
Dans cette position, le doigt 33a est surélevé par rapport à la surface supérieure
du cache avec un jeu.
[0047] Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant. Dans la position active du cache
33 représentée dans la figure 7, le cache est dans sa position active, et la plieuse
en butée. Dans cette situation, le cache masque la plieuse, c'est à dire que des rayons
tels que le rayon 38a sont réfléchis par la plieuse, mais interceptés ensuite par
le cache.
[0048] Dans la figure 8, le cache se trouve en position intermédiaire. Des rayons additionnels
peuvent franchir le cache, et des rayons tels que le rayon 38a précédent également,
ce qui augmente l'intensité du faisceau lumineux émis par le projecteur. Le doigt
33a vient au contact de la plieuse.
[0049] Selon la figure 9, le cache est escamoté vers le bas, et dans son mouvement il a
entraîné la plieuse à l'aide du doigt 33a, de façon que la plupart des rayons lumineux
émis par la source 32 forment le faisceau sans être interceptés ou détournés par le
cache ou la plieuse.
[0050] En variante, la plieuse peut être une lame pliée en zigzag, de façon à suivre la
ligne de coupure du cache. Selon une autre variante, une partie seulement de la longueur
de la lame peut être réfléchissante de façon à former la plieuse.
[0051] Selon une autre variante, la lame est plus courte que la ligne de coupure et s'étend
seulement le long d'une partie de la longueur de la ligne. Selon une autre variante,
la lame est réfléchissante seulement sur une partie de sa longueur.
[0052] Les figures 10 à 13 sont relatives à un autre mode de mise en oeuvre de l'invention,
avec une plieuse fixe et un cache mobile.
[0053] Selon la figure 10a, le cache 43 présente une structure traditionnelle. La plieuse
45 est la surface supérieure réfléchissante d'un bloc 45a situé à proximité du cache,
du côté de la source lumineuse. Le bloc 45a est translucide (transparent) c'est à
dire qu'il peut être traversé par des rayons lumineux sans perturber de façon significative
leur direction ou leur intensité. Le bloc est par exemple un bloc de verre de 2 à
10 mm, notamment de 2 à 4 millimètres d'épaisseur, et de préférence 3 ou 5 millimètres,
dont la surface supérieure est aluminisée et il est placé de telle façon que la surface
réfléchissante 45 se trouve à proximité immédiate de l'axe optique du projecteur,
juste un peu sous la ligne de coupure du cache dans sa position active.
[0054] Comme dans le cas précédent, la plieuse peut être mise en forme de façon à suivre
le contour de la ligne de coupure du cache 43. Egalement, la plieuse peut couvrir
une partie seulement de la longueur de la ligne de coupure.
[0055] Selon une autre variante, une partie d'une des parois latérales du bloc transparent
est rendue opaque, ou diffusante, notamment par métallisation locale ou par dépoli
ou par association avec un élément occultant. On choisit de préférence, dans cette
variante, d'opacifier plutôt le bloc dans sa partie inférieure : cette opération a
pour but, éventuellement, de replacer un cache statique, parfois présent même pour
faire des faisceaux route, afin de le délimiter nettement.
[0056] Le bloc transparent peut avoir des parois latérales parallèles entre elles, comme
représenté en figure 10a : c'est son mode de réalisation le plus simple, tel que représenté
aux figures. On peut ainsi avoir un bloc qui est simplement substantiellement sous
la forme d'un parallélépipède. On peut aussi avoir un bloc dont au moins une de ses
parois latérales est courbe. Dans ce cas là, on va modifier la forme de la paroi de
façon à ce que le bloc transparent puisse jouer un rôle optique, à la manière d'une
lentille, et notamment influencer la répartition photométrique du faisceau émis par
le module.
[0057] Le bloc transparent peut avoir un bord supérieur plan : c'est son mode de réalisation
le plus simple. Mais on peut aussi envisager qu'il soit courbe au moins localement,
notamment selon la longueur. Là encore, c'est un paramètre sur lequel on peut jouer
pour influencer sur la répartition photométrique du faisceau émis.
[0058] En variante, une au moins des faces avant et arrière du bloc translucide est inclinée
par rapport à la verticale, (ou par rapport à un axe perpendiculaire à l'axe optique
du module, en cas de légère inclinaison de l'axe optique par rapport à l'horizontale
de part la correction réalisée sur le module une fois monté), notamment d'un angle
d'au moins 5° et/ou d'au plus 25°, notamment compris entre 10 et 20° . Alternativement,
l'une au moins des faces avant et arrière du bloc translucide est courbe, notamment
au moins partiellement concave.
[0059] Selon un exemple, le bord inférieur du bloc translucide peut être plus mince que
son bord supérieur.
[0060] Les figures 10b à 10d sont des représentations en coupe transversale de variantes
du bloc inférieur.
[0061] La figure 10b illustre une variante de la figure 10a en ce qui concerne le bloc 45
: la face avant 45b du bloc est inclinée vers l'avant (on comprend dans tout le texte
par « avant » ou arrière » le positionnement de la surface considérée en fonction
du cheminement de la lumière issue de la source vers la sortie du module optique)
d'un angle α d'environ 17° par rapport à la verticale représentée par l'axe Δ (mesuré
inversement au sens trigonométrique). Et la face arrière 45c du bloc est inclinée
vers l'arrière d'un angle α' également d'environ 17° par rapport à la verticale (dans
le sens trigonométrique). On a donc une configuration des faces du bloc symétrique
par rapport à l'axe Δ, avec un bloc plus mince en partie inférieure. Les faces avant
et arrière ainsi inclinées de façon à ce que le bloc ait un bord inférieur plus mince
font jouer au bloc un rôle proche de celui d'une lentille. Concrètement, cette inclinaison
particulière permet de dévier certains des rayons traversant le bloc de façon à améliorer
la qualité/l'homogénéité du faisceau lumineux sortant du module. On a ainsi observé
que, en utilisant un bloc aux faces parallèles entre elles et verticales, comme représenté
à la figure 10a, on pouvait, dans le faisceau route, avoir l'apparition de rayons
surmontant la tache lumineuse de concentration principale, appelée aussi « hot spot
», ce qui peut apparaître comme inconfortable pour le conducteur. En inclinant les
faces du bloc, comme représenté notamment à la figure 10b (effet similaire avec les
variantes décrites plus loin au vu des figures 10c et 10d), de façon appropriée, on
peut arriver à ce que ces rayons, formant une tache au dessus du « hot spot », soient
déviés vers le bas, et fusionnent avec le « hot spo »t : on obtient alors un faisceau
route plus homogène, plus agréable pour le conducteur.
[0062] La figure 10c est une variante de la figure 10b : la face avant 45b du bloc est davantage
inclinée vers l'avant que ne l'est la face arrière 45c vers l'arrière. On a ici un
angle α d'environ 20° et un angle α' d'environ 5°. Il s'est avéré que c'est l'inclinaison
de la face avant 45b du bloc qui est la plus efficace pour dévier les rayons de façon
contrôlée, et la face arrière peut donc avoir une inclinaison moindre, ou même être
simplement dans un plan vertical comme à la figure 10a.
[0063] La figure 10d est une autre variante du bloc 45 : on a toujours une base du bloc
plus mince que son bord supérieur, mais les faces avant et arrière 45b et 45c sont
cette fois courbes : elles sont toutes les deux concaves, d'une courbure de 35mm.
De préférence, leur courbure est entre 20 et 50 mm, notamment entre 30 et 40 mm. On
peut aussi prévoir que seule la face avant soit concave, et que la face arrière reste
plane, dans un plan vertical, ou inclinée. La courbure appropriée de la face ou des
faces du bloc permet de dévier de façon contrôlée les rayons, comme expliqué plus
haut.
[0064] Les figures 11 à 13 illustrent le fonctionnement du dispositif. Dans la figure 11,
le cache est en position active de coupure. Il masque la plieuse et il intercepte
des rayons lumineux, et des rayons tels que le rayon 46a sont renvoyés par la plieuse
45 mais interceptés ensuite par le cache 43. Selon la figure 12, le cache est descendu
dans une position intermédiaire, si bien qu'il intercepte moins de rayons, et que
d'autre part des rayons tels que le rayon 46a précédent sont renvoyés par la plieuse
au dessus de la ligne de coupure du cache. Ainsi, le faisceau lumineux émis par le
projecteur présente une plus grande étendue, et il est aussi renforcé en intensité.
[0065] Dans la figure 13, le cache est escamoté, et le faisceau lumineux comprend l'ensemble
des rayons lumineux émis par la source lumineuse. Certains rayons traversent le bloc
45a. Egalement la plieuse se trouve dans le champ du faisceau lumineux, mais elle
ne laisse pas de trace visible du fait de sa fine épaisseur.
[0066] Des variantes et d'autre modes de construction sont encore possibles.
[0067] De ce qui vient d'être décrit, il ressort que le cache masque la plieuse lorsqu'il
se trouve en position active. De plus, il est déplacé selon deux modes de déplacement
distincts.
[0068] Un premier mode de déplacement consiste à déplacer le cache entre sa position active
et une position intermédiaire où la plieuse entre en action. Il s'agit d'un déplacement
de petite amplitude qui demande en outre une grande précision dans le positionnement
du cache. Le cache peut aussi avoir plusieurs positions intermédiaires.
[0069] Selon un deuxième mode de déplacement, le cache est amené dans sa position passive,
depuis sa position active ou encore depuis sa position intermédiaire. Il s'agit d'un
déplacement de grande amplitude. On estime l'amplitude du premier mode de déplacement
à quelques dixièmes de millimètres, notamment 0,6 millimètre, et l'amplitude du second
mode de déplacement à quelques millimètres, notamment 6 millimètres. Ces distances
dépendent toutefois de la distance focale de la lentille.
[0070] Différents moyens de déplacements du cache selon deux modes de déplacement distincts
vont maintenant être décrits.
[0071] Selon la figure 14, le déplacement du cache 3 est piloté par un moteur 55 et par
l'intermédiaire d'un ensemble de transmission 56. Le moteur est de tout type approprié,
par exemple c'est un moteur à courant continu, ou un moteur pas à pas. L'ensemble
de transmission est par exemple un mécanisme à vis qui transforme la rotation de l'arbre
du moteur en une translation.
[0072] Un autre mode de construction de l'ensemble de transmission est représenté en figure
15.
[0073] Il comprend un chariot 46 guidé verticalement. Le cache 53 avec sa ligne de coupure
est monté solidairement sur le chariot. Le déplacement du chariot est piloté par une
crémaillère 49a, 49b entraînée par des pignons 50a, 50b eux-mêmes entraînés par un
pignon 51 de plus grand diamètre, les pignons étant solidaires en rotation. Tout moyen
approprié convient pour piloter la rotation du pignon 51, et par exemple une roue
dentée entraînée par un moteur pas à pas. De préférence, un ressort non représenté
rappelle élastiquement le chariot dans la position active du cache qui correspond
à la position réglementaire de feux de croisement. Ainsi, en cas d'incident de fonctionnement,
le cache est rappelé par le ressort dans sa position active correspondant aux feux
de croisement.
[0074] Selon le mode de construction schématisé en figure 16, deux organes de déplacement
distincts pilotent le déplacement du cache 63. Le premier organe 64 est un électroaimant
dont la course est sensiblement égale à la course du cache entre sa position active
et sa position passive. L'électroaimant permet un déplacement rapide du cache entre
ces deux positions. Le second élément 65 est un moteur, par exemple un moteur pas
à pas, qui entraîne un mécanisme à vis qui transforme la rotation de l'arbre du moteur
en une translation. Cet organe assure les déplacements de faible amplitude du cache
entre une position active et une position intermédiaire.
[0075] Dans le mode de construction représenté schématiquement en figure 17, l'organe de
déplacement du cache 73 est une came 74 entraînée en rotation par un moteur 75. Un
ressort 76 rappelle le cache pour qu'il soit au contact de la came. La figure 18 montre
le chemin de came 74a en développé. Un premier segment 75 correspond à la position
active du cache, qui correspond aux feux de croisement. Le segment suivant 76 a une
faible pente, il assure un déplacement de faible amplitude du cache dans une ou plusieurs
positions intermédiaires selon l'angle de rotation de la came.
[0076] Le segment suivant 77 est un segment de transition vers le palier 78 qui positionne
le cache dans la position passive correspondant aux feux de route. Le segment 77 a
une pente importante pour assurer un déplacement rapide du cache vers la position
de feux de route.
[0077] Selon la figure 19, le cache 83 est mobile en translation, il est relié solidairement
à une colonne 82 qui est guidée dans deux bagues de guidage. La base de la colonne
est en contact avec une came 86 de même nature que celle qui a été décrite précédemment.
[0078] Selon la figure 20, le cache 93 est prolongé latéralement par un montant 92 réalisé
d'une seule pièce avec le cache. Le montant possède deux encoches longilignes 94,
95 dans l'alignement l'une de l'autre. Ces encoches sont traversées par des plots
de guidage 96, 97, et le déplacement du cache et du montant est piloté par un doigt
d'entraînement 98 qui est au contact de la came 99.
[0079] Les moyens de déplacement du cache sont pilotés par tout moyen approprié, automatique
ou manuel. Par exemple, il s'agit d'un radar qui détecte la distance avec le véhicule
suivi ou rencontré, ou tout autre dispositif.
[0080] Egalement, le pilotage du présent dispositif peut être réalisé en coordination avec
un dispositif de correction qui ajuste le faisceau lumineux en fonction de l'assiette
du véhicule, c'est à dire que des mêmes éléments optiques ou des mêmes éléments de
pilotage peuvent être utilisés pour améliorer la portée du projecteur, conformément
à l'invention, ou pour réaliser une correction de faisceau en relation avec l'assiette
du véhicule.
[0081] Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on
pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du
cadre de celle-ci.
[0082] En particulier, le module peut être utilisé aussi bien pour les fonctions d'éclairage
réglementaires que pour les fonctions AFS qui ont été mentionnées au début de la description
et d'une manière générale pour toute fonction d'éclairage ou de signalisation que
le projecteur est susceptible de remplir.
[0083] Egalement, le présent module peut être couplé avec un dispositif de commutation automatique
d'un type de faisceau à un autre, comme par exemple celui qui est décrit dans la demande
de brevet
FR2877892.
1. Module optique pour dispositif d'éclairage de véhicule automobile comprenant
- un réflecteur (1) définissant un axe optique (y-y),
- un élément dioptrique (4),
- une source lumineuse (22, 32) disposée entre le réflecteur et l'élément dioptrique,
- un cache (3, 23, 33, 43, 63, 73, 83, 93), ledit cache étant mobile et présentant
- au moins une position optiquement active, notamment deux, où le cache intercepte
une partie des rayons lumineux émis par la source lumineuse ou réfléchis par le réflecteur,
dont une position extrême et une position intermédiaire optionnelle,
- et au moins une position où le cache est escamoté,
- un organe de déplacement (46, 64, 65, 74, 86, 99) apte à piloter la position du
cache,
- une plieuse (25, 35, 45) apte à intercepter une partie des rayons lumineux et les
renvoyer au-dessus du cache dans au moins une position optiquement active du cache,
, le cache (3, 23, 33, 43, 63, 73, 83, 93) étant mobile, notamment, selon une direction
sensiblement perpendiculaire à l'axe optique (y-y) du projecteur, et étant apte à
rendre la plieuse inefficace optiquement quand il se trouve en position extrême.
2. Module selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la position active optiquement extrême du cache correspond à l'émission par le module
d'un faisceau code.
3. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la position active optiquement intermédiaire du cache correspond à l'émission par
le module d'un faisceau autoroute.
4. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la position escamotée du cache correspond à l'émission par le module d'un faisceau
route.
5. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le cache et la plieuse sont montés solidairement l'un à l'autre, font partie intégrante
d'un même élément, ou sont des composants indépendants.
6. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le cache (23) présente à son bord supérieur une surface réfléchissante (25) qui s'étend
le long d'une partie au moins de la ligne de coupure.
7. Module selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la surface réfléchissante du cache couvre une partie seulement de la longueur de
la ligne de coupure.
8. Module selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la plieuse (35) est une lame réfléchissante qui est montée pivotante autour d'un
axe transversal (35a), et que le cache (33) présente un doigt (33a) d'entraînement
de la lame (35).
9. Module selon la revendication 8, caractérisé par le fait que la lame s'étend le long d'une partie seulement de la longueur de la ligne de coupure.
10. Module selon la revendication 8 ou 9, caractérisé par le fait que la lame (35) est réfléchissante sur une partie seulement de sa longueur.
11. Module selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la plieuse (45) est la surface supérieure d'un bloc translucide (45a), notamment
situé à proximité du cache (43), qui est rendue réfléchissante, notamment en étant
couverte d'un revêtement réfléchissant.
12. Module selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'une au moins des faces avant (45b) et arrière (45c) du bloc translucide (45a) est
inclinée par rapport à la verticale, notamment d'un angle (α, α') d'au moins 5° et/ou
d'au plus 25°, notamment compris entre 10 et 20° .
13. Module selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'une au moins des faces avant (45b) et arrière (45c) du bloc translucide (45b) est
courbe, notamment au moins partiellement concave.
14. Module selon l'une des revendications précédentes 11 à 13, caractérisé en ce que le bord inférieur du bloc translucide (45a) est plus mince que son bord supérieur.
15. Module selon l'une des revendications 11 à 14, caractérisé par le fait que le revêtement réfléchissant s'étend sur une partie seulement de la surface supérieure
du bloc translucide.
16. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'organe de déplacement du cache (3) est un moteur (55) qui entraîne un mécanisme
à vis (56).
17. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'organe de déplacement du cache comprend deux éléments distincts (64, 65).
18. Module selon la revendication 16 ou 17, caractérisé par le fait que l'organe de déplacement comprend un électroaimant (64) et un moteur qui entraîne
un mécanisme à vis qui transforme la rotation de l'arbre du moteur en une translation
(65).
19. Module selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'organe de déplacement du cache est une came (74, 86, 99) entraînée en rotation
par un moteur.
20. Module selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu'en développé, le chemin de came comprend un premier segment (75) correspondant à la
position active du cache, un segment suivant (76) de faible pente assurant un déplacement
de faible amplitude du cache dans une ou plusieurs positions intermédiaires selon
l'angle de rotation de la came, un segment de transition (77) vers un palier (78)
qui correspond à la position passive du cache.
21. Module selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le déplacement du cache est piloté par un dispositif de détection de distance avec
un véhicule suivi ou rencontré.
22. Module selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le déplacement du cache est coordonné avec un dispositif de correction qui ajuste
le faisceau lumineux en fonction de l'assiette du véhicule.
23. Projecteur pour véhicule automobile, caractérisé par le fait qu'il comprend un module optique selon l'une quelconque des revendications précédentes.