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(11) | EP 2 009 205 A1 |
| (12) | DEMANDE DE BREVET EUROPEEN |
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| (54) | Dispositif de poignée d'arret de porte, notamment d'un véhicule automobile, remorque ou semi-remorque |
| (57) L'invention concerne un dispositif de poignée d'arrêt de porte, notamment d'un véhicule,
tel qu'un véhicule automobile remorque ou semi-remorque. Le dispositif est du type comprtant une poignée (10) déplaçable entre une position de repos dans laquelle la porte (2) est libre et une position d'arrêt de la porte dans sa position ouverte, à l'encontre d'un ressort de rappel (18), la poignée étant susceptible d'être tournée par un opérateur d'un angle prédéterminé tel qu'un angle de 90° lors de son déplacement entre ces positions de repos et d'arrêt de porte. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de contrôle du mouvement de retour de la poignée (10 ; 34) vers sa position de repos. L'invention est utilisable pour des véhicules automobiles. |
[0001] L'invention concerne un dispositif de poignée d'arrêt de porte, notamment pour véhicules tels que véhicules automobiles, remorques ou semi-remorques, du type comportant une poignée déplaçable entre une position de repos dans laquelle la porte est libre et une position d'arrêt de la porte dans sa position ouverte, à l'encontre d'un ressort de rappel, la poignée étant amenée par un opérateur à effectuer une rotation d'un angle prédéterminé avantageusement de 90°.
[0002] Les dispositifs de poignée d'arrêt de porte de ce type sont déjà connus et permettent de maintenir les portes arrière des véhicules routiers, porteurs, semi-remorques ou remorques en position ouverte, en appui contre la paroi latérale du véhicule, par l'effort de la poignée que par exemple le conducteur du véhicule rabat contre cette porte. Ces poignées sont fixées sous le bord arrière du véhicule à une distance adaptée à la fonction recherchée. Pour amener la poignée dans sa position d'arrêt, c'est-à-dire de blocage de la porte, on exerce une traction sur la poignée pour extraire celle-ci de son logement et la tourne de 90°. Puis on la relâche en appui contre la porte du véhicule, l'immobilisant ainsi dans cette position. Lorsque l'on souhaite fermer la porte, on procède de la façon inverse en exerçant une traction sur la poignée et puis on tourne cette poignée et la relâche. Le ressort de rappel qui maintenait la porte en appui contre la paroi latérale crée une impulsion de retour pour remettre la poignée dans sa position de repos.
[0003] Les dispositifs de poignée d'arrêt de porte, qui sont connus, présentent l'inconvénient, que le mouvement de retour s'effectue sans contrôle. Si l'opérateur a positionné la poignée dans la bonne position, le retour se fait sans heurt du bord de rive. Mais, généralement la poignée heurte le bord de la rive ou tombe par gravité puisqu'elle est libre en rotation et se trouve immobilisé sous le véhicule dans une position différente de la position horizontale pourtant recherchée.
[0005] Pour atteindre ce but, le dispositif de poignée comporte des moyens de contrôle du mouvement de retour à la position de repos de la poignée.
[0006] L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant deux modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue schématique de la partie arrière d'une caisse de véhicule dont une porte arrière est montrée dans sa position ouverte sous l'effet d'un dispositif de poignée d'arrêt de porte selon l'invention ;
- les figures 2 et 3 sont deux vues en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de poignée d'arrêt de porte selon l'invention ;
- les figures 4 et 5 sont deux vues latérales du dispositif de poignée d'arrêt de porte selon les figures 2 et 3, qui montrent ce dispositif dans des positions respectivement de repos et d'arrêt d'une porte dans sa position ouverte ;
- les figures 6 et 7 sont des vues similaires aux figures 4 et 5, mais montrent le dispositif selon l'invention dans deux positions intermédiaires ;
- la figure 8 est une vue du dispositif selon l'invention, dans la direction de la flèche VIII de la figure 4 ;
- la figure 9 est une vue en coupe selon les lignes IX-IX de la figure 5 ;
- la figure 10 est une vue en perspective d'un second mode de réalisation d'un dispositif de poignée d'arrêt de porte selon l'invention, montrant ce dispositif dans sa position de repos ;
- les figures 11 et 12 sont des vues partiellement en coupe axiale similaire aux figures 4 et 6, avec le dispositif selon la figure 10;
- la figure 13 est une vue en coupe longitudinale du dispositif selon la figure 10 ;
- la figure 14 est une vue partiellement en coupe axiale du dispositif selon la figure 10, mais montre celui-ci dans sa position permettant la rotation de la poignée ;
- la figure 15 est une vue en perspective du doigt de positionnement 30 sur la figure 10 ;
- la figure 16 est une vue en coupe le long de la ligne XV-XV de la figure 15 ; et
- la figure 17 est une vue en coupe le long de la ligne XVII-XVII de la figure 13.
[0007] La figure 1 est une vue schématique représentant la partie arrière d'une caisse de véhicule, de semi-remorque ou de remorque, dont la porte arrière notée 2 est bloquée dans sa position ouverte par un dispositif de poignée d'arrêt de porte 3 selon l'invention. A cette fin la poignée est en appui contre la partie inférieure 4 de la crémone 5.
[0008] Les figures 2 et 3 montrent plus en détail le dispositif de poignée d'arrêt de porte 3 selon l'invention. Ce dispositif comporte essentiellement une pièce support 8 qui présente la forme générale d'un U et une tige 9 dont la partie avant est recourbée selon un angle de 90° et est configuré en poignée 10. Les branches 12 du support 8 constituent les pattes de support de la tige 9 et comportent des trous permettant le coulissement axial de la tige et ainsi le mouvement de la poignée entre ces positions de repos et de blocage de porte. La base 13 de la pièce de support 8 est divisée en deux parties 14 et 15, qui sont décalées en translation l'une par rapport à l'autre et réunies par une partie intermédiaire 16 inclinée selon un angle prédéterminé. La partie 14 située du côté de la poignée 10 et qui est la partie plus profonde du U comporte des moyens de fixation de la pièce de support sous la caisse 1 du véhicule. La figure montre les quatre trous des passages 11 de fixation. La partie 15 est parallèle à la partie 14, mais moins profonde. La réalisation en deux parties de niveaux différents constitue une caractéristique essentielle de l'invention, avec la partie intermédiaire inclinée 16, parce qu'elle permet le retour contrôlé de la poignée dans sa position repos, comme il sera décrit ci-après. La poignée 10 est déplaçable par coulissement de sa tige 9 dans les pattes de support 12 de la pièce de support 8, entre sa position de repos selon les figures 2 et 4 et sa position d'arrêt ou de blocage illustrée à la figure 5, à l'encontre d'un ressort de rappel 18 qui prend appui par une extrémité sur la patte de support avant extérieure 12, adjacente à la poignée 10, tandis que son autre extrémité est en appui contre une plaque d'appui oblongue 19. Cette plaque d'appui est solidaire de la tige 9 et à l'état de repos de la poignée appliquée contre l'autre patte de support 12 de la pièce de support 8, à savoir la patte arrière. La plaquette d'appui oblongue 19 comporte deux bords longitudinaux 20 qui sont parallèles tandis que les deux bords plus courts 21 sont arrondis. La tige 9 traverse la plaquette d'appui 19 au niveau de son centre, tout en étant solidaire. La plaquette 19 présente une largeur a de façon que l'écart b entre l'axe X-X de la tige 9 et la face en regard 22 de la partie moins profonde 15 de la pièce de support 8 soit légèrement supérieure à a/2, c'est-à-dire la distance entre l'axe X-X et d'un bord longitudinal 20 de la plaquette d'appui 19. La longueur c de la plaquette 19 est choisie de façon que la distance de l'axe X-X de la tige 9 et d'un bord latéral arrondi 21 soit inférieur à l'écart d de l'axe X-X du fond 24 de la partie de base 14 de la pièce de support 8.
[0009] La figure 4 qui représente le dispositif de poignée d'arrêt de porte 3 dans sa position de repos montre que, dans cette position, la plaquette d'appui 19 est engagée dans la partie 15 moins profonde de la pièce de support 8, en application contre la patte de support arrière 12. En raison des dimensions de cette plaquette et de la partie 15 du U, la poignée 10 est forcée d'être dans une position de repos parfaitement prédéterminée, qui est sa position horizontale. Ce n'est que, lorsque la plaque d'appui 19 se trouve dans la partie plus profonde 14 de la pièce de support 8 que la poignée 10 peut être amenée à tourner de 90°, de sa position de repos horizontale dans sa position verticale d'arrêt, c'est-à-dire de blocage de la porte dans sa position ouverte, comme on le voit sur la figure 6, avant de venir en appui contre la partie inférieure 4 de la crémone 5.
[0010] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, pour parfaitement définir la position d'arrêt de porte, de préférence, mais non exclusivement verticale, la base de la pièce de support 8 comporte, dans sa partie intermédiaire inclinée 16 une découpe rectangulaire 26, qui s'étend dans la direction axiale de la pièce 8 et dont la largeur est complémentaire à la largeur a de la plaquette d'appui 19 de façon que celle-ci puisse s'engager dans cette découpe 26 qui détermine alors la position d'arrêt de la poignée 10.
[0011] On décrira ci-après brièvement le fonctionnement du dispositif de poignée d'arrêt de porte 3 selon l'invention, qui vient d'être décrit.
[0012] Dans sa position de repos, dans laquelle la poignée 10 occupe sa position horizontale montrée à la figure 4, la plaquette d'appui 19 est appliquée contre la patte de support arrière 12 de la partie moins profonde 15 de la pièce de support 8. Pour bloquer la porte arrière associée 2 dans sa position ouverte, le conducteur ou toute autre personne opératrice tire la poignée 10 vers l'avant, à l'encontre du ressort de rappel 18. Tant que la plaquette d'appui 19 se trouve dans la partie moins profonde 15, toute rotation de la poignée est impossible. Ce n'est que lorsque la plaquette 19 est engagée dans la partie plus profonde 14 de la pièce de support 8 lors de sa course de traction vers l'avant que l'opérateur peut tourner la poignée 10 de 90° dans sa position verticale d'arrêt ou de blocage de la porte, comme le montre la figure 6.
[0013] Lorsque la poignée a atteint sa position de course maximale selon la figure 6, avec la poignée dans sa position verticale de blocage, l'opérateur relâche la poignée qui se déplace alors sous l'effet du ressort de rappel 18 en arrière jusqu'à ce que la poignée vient en appui contre la partie inférieure 4 de la crémone, comme on le voit sur la figure 5. On constate que lors du mouvement arrière de la poignée la plaquette d'appui 19 orientée verticalement s'engage dans la découpe 26 de la partie intermédiaire inclinée 16, le cas échéant jusqu'à ce que la poignée vienne en appui contre la partie inférieure de la crémone 4 pour le blocage de la porte. Etant donné que la plaquette d'appui 19 est emprisonnée dans la découpe 26, toute rotation de la poignée 10 est exclue. Lorsque l'opérateur souhaite libérer la porte, il tire à nouveau la poignée 10 vers l'avant jusqu'à ce que la plaquette d'appui 19 soit dégagée de la découpe 26, comme on le voit par exemple à la figure 6. Dans cette situation l'opérateur est en mesure de tourner la poignée de sa position verticale dans sa position horizontale. La poignée puisse alors opérer son mouvement de retour dans sa position de repos au cours duquel la partie inclinée 16 et la partie moins profonde 15 de la pièce de support en coopération avec la plaquette 19, assurent le guidage de la poignée, ce qui évite que la poignée puisse heurter le bord de rive de la caisse 1 du véhicule. Dans ces conditions la position horizontale de repos de la poignée est garantie.
[0014] On décrira ci-après, en se référant aux figures 10 à 14 un deuxième mode de réalisation du dispositif de poignée d'arrêt de porte selon l'invention.
[0015] Dans ce deuxième mode de réalisation le dispositif de poignée d'arrêt de porte qui porte maintenant la référence générale 28 comporte un doigt de positionnement 30 qui s'étend axialement à partir de la plaque arrière 31 d'un tube de boîtier extérieur 32 et qui sert d'organe de guidage de la tige 33 qui est maintenant tubulaire et dont la partie avant est recourbée pour constituer la poignée 34. Le tube boîtier ou d'enveloppe extérieur 32 est pourvu de pattes 35 de fixation sous la caisse de véhicule. La tige 33 est engagée coaxialement dans le tube d'enveloppe 32 et sur le doigt 30. On constate que l'extrémité avant 36 du tube 32 comporte, dans sa face frontale, quatre empreintes 37 décalées les unes des autres de l'angle de 90° et qui sont destinées à recevoir la partie coudée 38 de la tige tubulaire 33 à l'endroit de naissance de la poignée 34.
[0016] Le doigt de positionnement 30 comporte dans sa face périphérique, diamétralement opposées, deux rainures de guidage longitudinales 40. La partie d'extrémité avant 42 est circulaire et présente un diamètre égal à celui du fond des rainures et se termine par une pointe 43. La tige tubulaire 33 comporte sur sa face périphérique interne, au niveau de son extrémité arrière, deux ergots radiaux en forme de courtes nervures axiales 45 qui sont diamétralement opposées et configurées pour être complémentaires aux rainures 40 du doigt de positionnement 30 et assurer le guidage axial de la tige tubulaire 33 tout en empêchant ce tube de tourner aussi longtemps que les ergots sont engagées dans les rainures. Par contre, lorsque la tige tubulaire 33 s'est déplacée vers l'avant suite à un effort de traction exercé sur la poignée 34, et les ergots sont sorties de leurs rainures de guidage et se trouvent au niveau de la partie avant cylindrique 42 du doigt 30, le tube peut tourner, ce qui permet de tourner la poignée. Pour assurer, lors du retour de la poignée dans sa position de repos, un engagement contrôlé, c'est-à-dire guidé, des ergots 45 dans leurs rainures de guidage 40, les sorties des rainures vers la partie cylindrique 42 s'élargissent progressivement en 46. On constate ainsi que les deux parties de plus grand diamètre 47 qui délimitent les deux rainures 40 présentent à l'avant un profil sensiblement triangulaire 48. Le doigt présente encore une rainure axiale 80 qui s'étend à partir de la pointe 48 et assure un blocage de la poignée dans sa position d'arrêt de porte.
[0017] Comme dans le premier mode de réalisation, le mouvement de la poignée de sa position de repos vers sa position d'arrêt de porte se fait à l'encontre d'un ressort de rappel noté 49 qui est disposé dans l'espace annulaire entre la tige tubulaire 33 et le tube d'enveloppe extérieure 32. Le ressort prend appui à une extrémité sur un épaulement 50 à l'extrémité arrière de la tige tubulaire 33 et à l'avant contre une surface de butée 51 du tube boîtier 32.
[0018] Concernant le fonctionnement de ce deuxième mode de réalisation, la position de repos horizontale de la poignée 34 est assurée par l'engagement des ergots 45 de la tige de poignée dans les rainures 40 du doigt de positionnement 30. Lorsque l'opérateur souhaite déplacer la poignée de sa position de repos, à l'encontre du ressort 49, dans sa position d'arrêt de la porte, la poignée reste dans sa position horizontale tant que les ergots 45 demeurent engagées dans les rainures 40. La rotation de la poignée devient possible après la sortie des ergots des rainures. Lors du retour de la poignée dans sa position de repos, les ergots s'engagent à nouveau dans les rainures, ce qui assure un retour contrôlé sans aucun risque que la poignée puisse heurter le bord de rive. L'engagement des ergots 45 dans les rainures 40 garantit le maintien de la poignée dans sa position horizontale.
[0019] Bien entendu de multiples modifications peuvent être apportées aux dispositifs tels que décrits et représentés. La plaquette d'appui 19, qui constitue un organe de came pour déterminer, en coopération avec la base 13 de la pièce de support 8 en U, la position angulaire de la poignée pourrait avoir toute forme appropriée dans le premier mode de réalisation de l'invention. Concernant le deuxième mode de réalisation, les rainures, au lieu d'être pratiquées dans la surface périphérie du doigt de positionnement, pourraient être réalisées dans la face intérieure de la tige tubulaire 33 et l'ergot 45 pourrait alors être prévu sur le doigt de positionnement. La porte au lieu d'être une porte arrière pourrait être prévue à tout autre endroit approprié.
[0020] Il est également envisageable d'inverser la fonction mâle / femelle entre la partie tubulaire et le doigt de positionnement. Dans ce cas, la surface extérieure de la tige comporterait à son extrémité les ergots qui pourraient se déplacer dans des fentes découpées dans le doigt alors formé par un tube entourant la tige. Les ergots pourraient aussi servir de butée pour le ressort.
1. Dispositif de poignée d'arrêt de porte, notamment d'un véhicule, tel qu'un véhicule
automobile remorque ou semi-remorque, du type comportant une poignée déplaçable entre
une position de repos dans laquelle la porte est libre et une position d'arrêt de
la porte dans sa position ouverte, à l'encontre d'un ressort de rappel, la poignée
étant susceptible d'être tournée par un opérateur d'un angle prédéterminé tel qu'un
angle de 90° lors de son déplacement entre ces positions de repos et d'arrêt de porte,
caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de contrôle du mouvement de retour de la poignée (10; 34) vers
sa position de repos.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la poignée (10 ; 34) comporte une tige (9 ; 33) qui est axialement mobile dans une
pièce de support (8 ; 32) solidaire du véhicule et comporte un élément (19 ; 45) qui
coopère avec des éléments (15 ; 40) prévus sur la pièce de support (8 ; 32) pour assurer
un déplacement contrôlé de la poignée (10) au début et à la fin de sa course vers
la position d'arrêt et de repos, sur une distance prédéterminée.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la tige comprend une plaquette (19) en forme de came, et la pièce de support (8)
comporte des moyens de contrôle de la position angulaire de la came et ainsi de la
poignée (10).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la pièce de support (8) présente la forme générale d'un U dont les branches (12)
constituent les supports de coulissement de la tige (9) de la poignée (10) et dont
la base (13), dans sa partie arrière (15) par rapport à la course d'arrêt de porte
de la poignée, est configurée pour imposer à la came précitée (19) la position angulaire
de repos de la poignée (10), tandis que la partie avant (14) permet la rotation de
la came.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie arrière (15) de la base (13) de la pièce de support (8) définit une profondeur
plus faible du profilé en U de cette pièce et en ce que la came est une plaquette de forme oblongue dont l'orientation est déterminée par
la face intérieure (22) de la partie de base (16).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la base (13) de la pièce de support (8) comporte entre ces parties de profondeur
différentes (15, 14) une partie intermédiaire inclinée (16) qui comporte une découpe
(26) de blocage de la plaquette (19) dans sa position angulaire d'arrêt de porte par
la poignée (10).
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce de support (32) comporte un doigt de positionnement (30), que la tige (33)
de la poignée (34) est tubulaire et susceptible de coulisser axialement sur le doigt
de positionnement (30) et en ce que la surface périphérique du doigt (30) et la surface intérieure de la tige tubulaire
(33) comporte des éléments (40, 45) de contrôle de la position angulaire de la tige
tubulaire lors de son déplacement axial sur la distance prédéterminée.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le doigt de positionnement (30) ou la surface intérieure de la tige tubulaire comporte
au moins une rainure longitudinale (40) et la surface intérieure de l'élément tubulaire
ou la surface périphérique du doigt de positionnement (30) comporte au moins un ergot
(45) de forme complémentaire à la rainure, et en ce que l'ergot et la rainure sont en engagement mutuel sur la distance prédéterminée.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que la partie d'extrémité avant (42) du doigt de positionnement (30) est circulaire de
façon à permettre la rotation de la tige tubulaire (33) lorsque l'ergot (45) n'est
plus engagé dans sa rainure de guidage (40).
Revendications modifiées conformément à la règle 137(2) CBE.
1. Dispositif de poignée d'arrêt de porte, notamment d'un véhicule, tel qu'un véhicule
automobile remorque ou semi-remorque, du type comportant une poignée (10 ; 34) déplaçable
entre une position de repos dans laquelle la porte est libre et une position d'arrêt
de la porte dans sa position ouverte, la poignée comportant une tige (9 ; 33) axialement
mobile, à l'encontre d'un ressort de rappel (18 ; 49), dans une pièce de support (8
; 32) solidaire du véhicule, entre une position arrière de repos de la poignée et
une position avant d'arrêt de porte de la poignée, tout en permettant la rotation
de la poignée d'un angle prédéterminé tel qu'un angle de 90° entre ces positions de
repos et d'arrêt de porte, caractérisé en ce que la tige (9 ; 33) et le support (8 ; 32) comportent des moyens de guidage (19 ; 16)
de la tige au cours du mouvement de la tige (9 ; 33) entre ces positions de repos
et d'arrêt de porte, vers la position de repos.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ces moyens (19 ; 16) comportent un organe en forme d'une came (19) associée à la
tige ou au support et une partie inclinée (16) dans la direction de mouvement de la
tige, associée au support ou à la tige (9), ces moyens étant adaptés pour assurer
un mouvement axial et angulaire guidé de la came (19) le long de la partie inclinée
(16) vers la position de repos de la poignée.