Arrière-plan de l'invention
[0001] L'invention concerne un système de manutention et de transport de mouvements d'horlogerie
de différents types en cours de fabrication, comprenant différents types d'anneaux
de support qui correspondent respectivement aux différents types de mouvements et
sont agencés pour supporter chacun une platine d'un mouvement dans une position déterminée.
L'invention concerne aussi un anneau de support de ce genre.
[0002] L'invention s'applique particulièrement bien à la fabrication en série des mouvements
de montres, mais est aussi utilisable pour supporter de tels mouvements dans d'autres
circonstances. Elle est spécialement utile dans l'assemblage automatisé de mouvements
mécaniques ou électromécaniques qui ont une platine, plaque de base servant à la fois
à supporter les principaux composants et à positionner ledit mouvement, notamment
dans des postes de travail sur une ligne d'assemblage et ensuite dans une boîte de
montre. Toutefois les applications de l'invention ne se limitent pas aux opérations
d'assemblage et peuvent avantageusement s'étendre à une grande partie de la fabrication
et du contrôle d'un mouvement de montre, ainsi qu'au stockage de celui-ci.
[0003] Les mouvements de montres mécaniques ou électromécaniques sont typiquement des produits
assemblés en série sur des lignes largement automatisées, mais dans lesquelles certains
postes peuvent nécessiter une intervention manuelle ou un traitement de certains mouvements
hors ligne afin de procéder à des corrections ou des réglages. Par conséquent, ces
lignes comportent souvent des embranchements permettant d'effectuer des opérations
supplémentaires sur certains produits ou groupes de produits, avant de les réintroduire
sur la ligne. Chaque ligne comporte en outre des zones tampons pour stocker temporairement
des produits dans une file d'attente. Ainsi, le nombre de produits présents sur la
ligne à un instant donné peut être grand et représenter un stock assez coûteux. Cela
augmente aussi la durée de passage d'un produit à travers la ligne.
[0004] Par exemple, un système de transfert linéaire couramment utilisé dans des lignes
de fabrication actuelles est le système BOA de la maison Lécureux SA, Bienne (Suisse),
qui utilise des palettes en plastique ayant chacune cinq réceptacles pour supporter
cinq mouvements et les transporter ensemble le long d'une ligne de fabrication. Dix
palettes peuvent être groupées sur un plateau pour former un magasin de cinquante
pièces, utilisé notamment dans des stocks tampons en ligne, lesquels peuvent contenir
plusieurs centaines de mouvements dans certains cas. Trois tailles de palettes sont
prévues pour les mouvements de tailles petites, moyennes et grandes, respectivement.
Avec un tel système, une fois qu'une palette est en place dans un poste de travail,
il est nécessaire d'extraire successivement chaque mouvement de la palette pour le
placer dans une machine ou sur un posage adapté à ce type de mouvement. Cette opération
exige soit des moyens mécaniques spéciaux, soit une action manuelle. Un autre inconvénient
de ce système est que les mouvements ne sont pas fixés sur les palettes et peuvent
donc tomber en cas d'incident de parcours.
[0005] Les brevets
CH 310 885,
CH 380 660 et
CH 392 400 décrivent des palettes ou plaques de support analogues au principe du système BOA.
Le deuxième de ces brevets décrit en outre un système encore très utilisé pour positionner
chaque mouvement dans un poste de travail, au moyen de goupilles s'engageant verticalement
dans des trous du mouvement. Selon le troisième brevet, les plaques peuvent être empilées
pour le transport, celle du haut pouvant être munie d'un couvercle de protection.
[0006] Dans le brevet
FR 1156164 (correspondant au
DE 1719342U) est décrit un support individuel sensiblement cylindrique en matière plastique pour
le montage et le transport d'un mouvement d'horlogerie, particulièrement dans une
production en série. Le bord extérieur de la platine du mouvement repose dans une
feuillure du bord supérieur du support. On peut empiler plusieurs de ces supports,
le support supérieur pouvant servir de couvercle. Le manteau cylindrique du support
sert simplement de socle.
[0007] Dans les lignes de fabrication ou d'assemblage, à cause de la grande variété des
types (appelés généralement calibres) de mouvements de montre qu'une usine doit fournir,
il faut modifier assez fréquemment les outils de préhension, de réception et de fixation
des mouvements dans les machines, ce qui implique des coûts importants et des arrêts
de production. A chaque changement de calibre, il faut réaliser au moins des réceptacles
(ou posages) spécifiques, les installer et les ajuster dans les postes de travail
successifs. Ces travaux de rééquipement coûtent donc beaucoup de temps et d'argent.
Résumé de l'invention
[0008] La présente invention vise à éviter dans une mesure substantielle les inconvénients
exposés ci-dessus, notamment grâce à un système de manutention offrant une grande
polyvalence et une grande flexibilité, en particulier pour permettre de fabriquer
des mouvements d'horlogerie de différents types ou calibres, successivement sur une
même ligne de fabrication ou d'assemblage, avec le moins possible de travaux de rééquipement
pour passer d'un type à l'autre. Un autre but de l'invention est de faciliter la manutention
des mouvements au cours de la fabrication et des opérations de réglage. En outre,
spécialement dans la production de mouvements de haut de gamme, l'invention devrait
faciliter le suivi de la fabrication de chaque mouvement grâce à une identification
des mouvements et des opérations auxquelles ils ont été soumis.
[0009] Selon un premier aspect de l'invention, il est prévu un système de manutention et
de transport du genre indiqué plus haut en préambule, caractérisé en ce qu'il comprend
en outre des palettes de transport ayant chacune une ouverture agencée pour recevoir
de manière amovible l'un quelconque des anneaux de support, ladite ouverture des palettes
et le contour extérieur des anneaux de support ayant des configurations standardisées
mutuellement adaptées et des moyens de retenue pour maintenir l'anneau de support
dans la palette, et en ce que chaque anneau de support comporte, à l'intérieur, des
surfaces d'appui et des moyens de précontrainte assurant un positionnement précis
de la platine du mouvement dans l'anneau et, à l'extérieur, des surfaces de référence
capables de servir d'appuis pour un positionnement précis de l'anneau de support dans
l'espace.
[0010] Un autre aspect de l'invention concerne un anneau de support pour un mouvement d'horlogerie,
ayant des éléments intérieurs agencés pour supporter une platine du mouvement dans
une position déterminée. Cet anneau se caractérise en ce que lesdits éléments intérieurs
comportent des surfaces d'appui et des moyens de précontrainte assurant un positionnement
précis de la platine du mouvement dans l'anneau et en ce que l'anneau de support comporte,
à l'extérieur, des surfaces de référence capables de servir d'appui pour un positionnement
précis de l'anneau dans l'espace.
[0011] Ainsi, chaque mouvement est provisoirement fixé et logé dans une position spatiale
précise dans un anneau de support à configuration extérieure standard, si bien qu'on
peut manipuler l'anneau au lieu du mouvement tout au long de la fabrication. Par conséquent,
le positionnement précis d'une platine ou d'un mouvement porté par celle-ci, dans
un poste de travail quelconque d'une ligne de fabrication, aussi bien dans un poste
manuel que dans une machine automatique d'assemblage, n'a plus besoin de se faire
par appui contre des surfaces de la platine, car il suffit de le faire par appui contre
les surfaces de référence de l'anneau de support. Comme il s'agit d'une forme standardisée,
ne dépendant pas du type de mouvement, les réceptacles (ou posages) assurant le positionnement
de l'anneau restent les mêmes pour travailler sur les différents types de mouvements.
Il en va de même pour les outils de préhension, ainsi que pour les palettes servant
au transfert et au stockage des mouvements dans les lignes de fabrication. De préférence,
la plupart ou la totalité des surfaces de référence situées sur l'une des faces de
l'anneau sont reproduites à l'identique sur l'autre face, de sorte que l'anneau est
réversible et peut être posé à l'endroit ou à l'envers dans certains postes de travail.
[0012] Selon encore un autre aspect de l'invention, un anneau de support du genre indiqué
ci-dessus se caractérise en ce que lesdits éléments intérieurs de l'anneau de support
comportent des surfaces d'appui et des moyens de précontrainte assurant un positionnement
précis de la platine du mouvement dans l'anneau et en ce que l'anneau de support est
pourvu de moyens d'identification contenant des données aptes à identifier individuellement
ledit mouvement et lisibles par des machines. De préférence, ces moyens d'identification
comprennent un transpondeur passif comportant des moyens pour enregistrer dans une
mémoire des informations relatives au dit mouvement, par exemple des interventions
spéciales en cours de fabrication, les résultats de certains contrôles ou l'ajout
de composants spéciaux. Ainsi, l'anneau de support devient en pratique une pièce annexe
du mouvement, contenant une sorte de fiche technique individuelle de ce mouvement-là
et pouvant accompagner le mouvement dans toutes les opérations, y compris les réglages
et les contrôles, qu'il subira jusqu'à ce qu'on soit obligé de le séparer de l'anneau,
par exemple au moment de le monter dans la boîte de montre. Dans une version plus
simple, l'identification du mouvement pourrait se faire simplement d'une manière optique
lisible par des machines, par exemple au moyen d'un code à barres appliqué sur l'anneau
de support.
[0013] Il apparaît donc clairement que l'invention consiste principalement à joindre à chaque
mouvement d'horlogerie un anneau de support multifonctionnel, qui s'intègre à un système
de transport et de manutention d'un nouveau genre, permettant de simplifier et rationaliser
non seulement les lignes de fabrication des mouvements d'horlogerie, mais aussi la
manutention des mouvements hors ligne et le suivi des interventions et des réglages
effectués individuellement sur chacun d'eux.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description
d'un mode de réalisation actuellement préféré, présenté ci-dessous à titre d'exemple
non limitatif en référence aux dessins annexés.
Description sommaire des dessins
[0015]
La figure 1 représente en perspective un anneau de support selon l'invention,
la figure 2 est une vue schématique en coupe axiale de l'anneau suivant la ligne II-II
de la figure 1, lorsque cet anneau supporte un mouvement de montre et est en outre
équipé de deux couvercles pour protéger ledit mouvement,
les figures 3 et 4 sont respectivement des vues de dessus et de dessous de l'anneau
de support de la figure 1,
les figures 5 à 7 sont des vues en coupe suivant respectivement les lignes V-V, VI-VI
et VII-VII de la figure 3,
la figure 8 est une vue de dessus d'une palette destinée à recevoir l'anneau de support
de la figure 1,
la figure 9 est une vue de dessous de la palette de la figure 8,
les figures 10, 11 et 12 sont des vues en coupe axiale suivant respectivement les
lignes X-X, XI-XI et XII-XII de la figure 8, et
la figure 13 est une vue agrandie en coupe axiale suivant la ligne XIII-XIII de la
figure 8.
Description détaillée d'un mode de réalisation
[0016] L'anneau de support 1 représenté dans les figures 1 à 7 est destiné à supporter la
platine 2 d'un mouvement d'horlogerie, plus particulièrement un mouvement de montre
3, qui n'est représenté que schématiquement dans la figure 2. Cette figure montre
que l'anneau 1 peut être muni d'un couvercle supérieur 4 et d'un couvercle inférieur
5 formant avec lui une boîte 6 qui contient et protège le mouvement 3 et constitue
un emballage pour le transport et le stockage. De préférence, les deux couvercles
4 et 5 s'emboîtent chacun sur la périphérie de l'anneau 1 et butent axialement contre
une ceinture extérieure 8 de l'anneau, située environ à mi-hauteur et restant accessible
de l'extérieur de la boîte. Les couvercles peuvent être des pièces moulées en matière
plastique transparente. On notera que la couronne usuelle (non représentée), fixée
au bout de la tige de commande du mouvement 3, peut rester à l'extérieur de la boîte
6 et permettre ainsi de remonter et mettre à l'heure le mouvement sans le sortir de
la boîte.
[0017] L'anneau de support 1 est une pièce moulée en matière plastique rigide, par exemple
en POM, garantissant la précision et la stabilité des formes et dimensions. A l'extérieur,
il a de préférence une forme générale circulaire, permettant de faire aisément pivoter
l'anneau autour de son axe central 10 pour le mettre dans l'orientation voulue dans
certains postes de travail. La surface périphérique de la ceinture 8 présente un dégagement,
délimité ici par une surface plane 9, pour faciliter l'accès à une couronne de remontoir
du mouvement 3. Dans un système de manutention de mouvements de montres, dont les
plus gros calibres ne dépassent habituellement pas 37 à 38 mm, le diamètre extérieur
standard de chacun des différents types d'anneaux de support peut être de l'ordre
de 50 mm environ.
[0018] A l'intérieur, l'anneau de support 1 comporte une paroi transversale 12 généralement
horizontale, percée d'une ouverture 13 pour recevoir la platine 2 d'un mouvement d'horlogerie
d'un type donné. La forme et les dimensions de cette ouverture sont spécialement adaptées
à celles de la platine et du mouvement, afin de positionner celle-ci avec précision
dans l'anneau 1. Dans l'exemple représenté dans les dessins, la platine 2 est circulaire
et d'un calibre moyen, par exemple 29,6 mm. L'ouverture 13 ayant alors un diamètre
bien plus petit que celui de l'anneau 1, elle est de préférence décentrée pour être
assez proche de la périphérie de l'anneau, afin que la tige de remontoir du mouvement
puisse émerger du bord de l'anneau à travers le dégagement créé par la surface 9,
en traversant une encoche 14 ménagée dans un tronçon de paroi verticale 15. Au contraire,
dans un anneau de support destiné à recevoir un mouvement de relativement grand diamètre,
l'ouverture 13 pourrait être centrée. Dans les deux cas, la couronne de la tige de
remontoir peut occuper une position normalisée vis-à-vis du contour extérieur de l'anneau,
restant accessible à la main d'un opérateur ou une machine pour le remontage ou la
mise à l'heure.
[0019] Le positionnement précis de la platine 2 dans l'ouverture 13 est assuré par des surfaces
d'appui, disposées sur le pourtour de cette ouverture, et des organes de précontrainte
qui pressent la platine en direction de ces surfaces d'appui. Le bord de la paroi
12 autour de l'ouverture 13 présente un profil en escalier qui forme un épaulement
horizontal 17 et des portions 18 à 21 d'une surface cylindrique. Trois dégagements
23 sont ménagés dans le bord de la paroi 12 et sont surmontés chacun d'un crochet
flexible 24 dont la base est solidaire de la paroi 12. On notera que l'on pourrait
dans des variantes utiliser un plus grand nombre de crochets, par exemple 4 ou 5.
Dans l'exemple illustré l'extrémité libre de chaque crochet 24 présente une surface
supérieure inclinée 25 (Fig. 5) et un bord à profil arrondi 26 au-dessus de l'épaulement
17. Bien entendu, la forme des crochets 24 pourrait être différente, tant en gardant
en vue une forme permettant d'optimiser l'insertion du mouvement. Au repos, l'écartement
vertical entre l'épaulement 17 et le bord 26 de chaque crochet est légèrement inférieur
à l'épaisseur de la platine 2 de type de mouvement concerné. Ainsi, grâce à l'élasticité
des crochets 24, on peut faire descendre la platine 2 dans l'ouverture 13 de l'anneau
1 en forçant les crochets à s'écarter, jusqu'à ce que le bord de la platine dépasse
l'extrémité libre de chaque crochet et bute contre l'épaulement horizontal 17. Le
bord profilé 26 de chaque crochet 24 passe alors sur la face supérieure de la platine
2 et presse élastiquement la platine en direction axiale contre l'épaulement 17 avec
une force de précontrainte permanente. Ainsi, la platine maintenue par clipsage au
moyen des crochets 24 se trouve positionnée axialement (c'est-à-dire dans la direction
perpendiculaire à la paroi 12 de l'anneau) de manière positive et précise dans l'anneau
de support 1.
[0020] La précontrainte exercée par les crochets 24 sur la platine 2 est assez forte, de
préférence, pour empêcher tout déplacement axial de la platine dans l'anneau 1 sous
l'effet des chocs courants, ainsi que des forces habituelles que la platine supportera
dans des postes de travail au cours des opérations d'assemblage du mouvement 3, par
exemple la poussée exercée par l'action d'un tournevis. Cela permet aussi de tourner
l'anneau à l'envers sans que le mouvement risque de tomber. Pour enlever le mouvement
à la fin du cycle d'utilisation de l'anneau 1, on peut utiliser un extracteur qui
écarte élastiquement les crochets 24. Cet anneau est alors soit jeté, soit réutilisé
avec un autre mouvement 3 du même type après remplacement ou réinitialisation du transpondeur
50.
[0021] Dans la paroi transversale 12 de l'anneau 1, une bande flexible radialement 28 est
formée entre une partie du bord de l'ouverture 13 et un trou 29 traversant la paroi
12. La forme de ce trou est allongée dans l'exemple présenté ici, mais elle pourrait
être circulaire ou autre selon les besoins. La bande flexible 28 se trouve approximativement,
mais pas exactement, à l'opposé de l'encoche 14. En son milieu, elle présente dans
l'ouverture 13 une bosse radiale 30 destinée à s'engager dans une encoche de forme
correspondante ménagée dans le bord de la platine 2. Par exemple, la forme de la bosse
30 peut être celle d'une calotte sphérique, tandis que l'encoche de la platine peut
avoir une forme cylindrique ayant approximativement le même rayon que la bosse 30.
Cependant la bosse 30 est légèrement plus grande que la profondeur de ladite encoche.
Cet agencement remplit deux fonctions quand la platine 2 est mise en place dans l'anneau
1. D'une part, la bande 28 étant repoussée en arrière par l'appui de la bosse 30 dans
l'encoche de la platine 2, elle exerce sur la platine, par son élasticité, une précontrainte
radiale permanente qui applique le bord de la platine contre les surfaces d'appui
19, 20 et 21. Ceci assure et maintient une position précise de la platine dans son
propre plan, par rapport à l'anneau de support 1. En outre, l'engagement de la bosse
30 contre les côtés de l'encoche de la platine 2 définit et maintient positivement
une orientation angulaire de la platine dans son plan.
[0022] En résumé, les surfaces d'appui 17 à 21 et la bosse 30 définissent une position spatiale
précise pour la platine 2 et le mouvement 3 dans l'anneau de support 1, tandis que
les crochets flexibles 24 et la bande flexible 28 constituent des moyens élastiques
de précontrainte qui maintiennent fermement la platine et le mouvement dans cette
position. Bien entendu, pour supporter un mouvement pourvu d'une platine de forme
non circulaire, un tel anneau de support aurait, à la place des surfaces 18 à 21 de
forme cylindrique, des surfaces d'appui conformées comme le contour de la platine.
[0023] Tandis que les éléments intérieurs 13 et 17 à 30 de l'anneau de support 1 sont spécialement
configurés et dimensionnés pour s'adapter à la forme et aux dimensions d'un calibre
déterminé, la configuration et les dimensions extérieures de l'anneau 1 sont standardisées,
en ce sens qu'elles seront les mêmes pour les divers types d'anneaux de support à
utiliser, pour des calibres différents, dans le même système de manutention et de
transport de mouvements. Il s'agit d'abord de la ceinture extérieure 8 proéminente
radialement, présentant en dessus et en dessous deux surfaces planes 32 et 33, perpendiculaires
à l'axe 10 de l'anneau, et une surface cylindrique 34 centrée sur l'axe 10. Ces surfaces
constituent des surfaces de référence par lesquelles l'anneau 1 peut s'appuyer contre
un réceptacle (ou posage) pour être supporté et positionné dans l'espace, en particulier
dans un poste de travail d'une ligne de fabrication. La surface cylindrique 34 permet
d'assurer un centrage précis de l'anneau, mais la symétrie de rotation de la périphérie
de l'anneau permet à celui-ci de pivoter autour de son axe 10 si c'est nécessaire
pour changer l'orientation du mouvement. En effet, d'autres surfaces de référence
sont prévues pour définir l'orientation angulaire de l'anneau. D'une part, une encoche
36 incurvée ou en V est ménagée dans la surface périphérique 34 de la ceinture 8 pour
servir de repère optique et mécanique permettant d'orienter au moins approximativement
l'anneau 1. D'autre part, pour assurer une orientation angulaire précise dans le plan
de l'anneau, il est prévu une paire d'encoches verticales diamétralement opposées
37 sur le dessous de l'anneau et une paire d'encoches identiques 38 sur le dessus,
l'une ou l'autre paire étant utilisée selon que l'anneau est placé à l'endroit ou
à l'envers. Chacune des encoches 37, 38 est ménagée dans un tronçon de paroi verticale
40 de l'anneau 1 et a une forme légèrement évasée en direction radiale afin de s'emboîter
aisément sur un organe de guidage de forme correspondante dans un poste de travail,
en faisant légèrement pivoter l'anneau s'il le faut pour corriger son orientation.
Les côtés légèrement inclinés des deux encoches de chaque paire constituent ainsi
des surfaces de référence 42 et 43 (fig. 7) pour l'orientation d'un axe transversal
de référence 39 de l'anneau 1.
[0024] Bien entendu, d'autres surfaces de l'anneau 1 peuvent être utilisées comme références,
par exemple la face supérieure et la face inférieure de la paroi 12 pour le positionnement
axial de l'anneau ou d'outils, et les tronçons de parois périphériques 15, 40 et 52
pour le positionnement latéral et/ou axial. En particulier, les faces supérieures
44 et inférieures 45 de ces parois périphériques sont situées respectivement dans
les mêmes plans radiaux, ces parois ayant toutes la même hauteur qui est standardisée.
Celle-ci peut être fixée à une valeur de l'ordre de 10 mm afin de dépasser l'épaisseur
maximale usuelle d'un mouvement de montre sans module additionnel. Ainsi, l'une ou
l'autre des faces horizontales 44 et 45 de l'anneau de support 1 peut être posée sur
une table sans que le mouvement entre en contact avec la table.
[0025] Des deux côtés de l'anneau de support 1, de larges ouvertures latérales telles que
46a à 46d (Fig. 6) sont ménagées entre les parois latérales 15, 40 et 52 afin de dégager
la vue des opérateurs sur le mouvement 3 et faciliter l'accès des outils et des pièces
à monter sur le mouvement.
[0026] Comme le mouvement 3 peut rester fixé à l'anneau de support 1 pendant toute sa phase
d'assemblage et aussi au-delà, un développement avantageux de la présente invention
consiste à équiper l'anneau de moyens d'identification, pour identifier individuellement
le mouvement 3 monté sur cet anneau. De préférence, ces moyens peuvent être lus par
des machines et peuvent en outre enregistrer certaines données particulières concernant
le mouvement, spécialement au sujet des opérations ou contrôles qu'il a subis. Dans
l'exemple représenté ici, il s'agit de moyens électroniques sans contact, sous la
forme d'un transpondeur encapsulé 50 (voir fig. 1), fixé dans un trou 51 d'un tronçon
de paroi latérale 52 de chaque anneau de support. La position du trou 51 fait partie
de la configuration extérieure standardisée des différents types d'anneaux du système
selon l'invention, afin que le transpondeur prenne toujours place le plus près possible
des antennes communiquant avec lui.
[0027] Le transpondeur 50 peut être un transpondeur RFID passif, réalisé par exemple comme
le décrivent les publications de brevets
EP 1052595 et
EP 1770603 et comportant une mémoire 54 qui contient au moins un numéro d'identité utilisable
pour identifier individuellement le mouvement 3. Dans une mise en oeuvre préférée
de la présente invention, il est possible de lire et/ou d'enregistrer, dans la ou
les mémoires du transpondeur 50, des informations par transmission RF pendant que
l'anneau de support 1 muni du transpondeur 50 et du mouvement 3 se trouve dans un
poste équipé d'une antenne, que ce soit sur une ligne de montage ou dans une zone
de stockage, ou encore dans une station de contrôle ou d'expédition. Ces opérations
de lecture/écriture peuvent aussi se faire quand l'anneau 1 se trouve dans la boîte
6 représentée dans la figure 2. Par conséquent, les informations contenues dans la
mémoire 54 du transpondeur peuvent accompagner le mouvement d'horlogerie 3 et être
exploitées sur tout le parcours de celui-ci durant la fabrication et les stades ultérieurs,
jusqu'à ce qu'il soit nécessaire de séparer le mouvement 3 de son anneau de support
1 pour le monter dans la boîte de montre.
[0028] Les figures 8 à 13 représentent un mode de réalisation d'une palette 60 destinée
à supporter et transporter individuellement les différents types d'anneaux de support
tels que l'anneau 1 décrit ci-dessus, dans un système de transport et de manutention
selon l'invention. Dans cet exemple, il s'agit d'une pièce moulée en matière plastique
rigide analogue à celle de l'anneau 1. En principe, toutes les palettes 60 de l'un
des systèmes selon l'invention sont semblables, mais on peut également exploiter un
tel système avec différents types de palettes pour des raisons particulières, pour
autant que toutes les palettes aient la même taille et puissent recevoir les différents
types d'anneaux de support.
[0029] La palette 60 présente en plan la forme générale d'un carré à coins coupés, c'est-à-dire
celle d'un octogone à côtés inégaux. Cette forme facilite le guidage de la palette
durant les transferts, notamment le long d'une ligne d'assemblage automatisé. Son
pourtour est formé par une ceinture profilée 62 à hauteur constante, ayant en haut
une feuillure extérieure 63 et en bas un rebord légèrement évasé 64 qui, lorsqu'on
empile les palettes 60, s'emboîte dans la feuillure 63 de la palette sous-jacente.
La hauteur utile de la ceinture 62 est de préférence de l'ordre de 2 cm, de sorte
que des mouvements de montres installés dans de telles palettes au moyen de leurs
anneaux de support 1 ne se toucheront pas si l'on empile les palettes. Les faces inférieure,
latérale et supérieure de la ceinture sont planes et peuvent glisser sur des guides
le long d'une ligne de fabrication et dans des machines. Une encoche de centrage 65
s'étend verticalement au milieu de chacun des quatre côtés principaux de la palette,
dont l'un comporte en outre une encoche décentrée 66 permettant de détecter si la
palette est placée à l'endroit ou à l'envers. La ceinture 62 comporte des raidisseurs
67 et des épaississements 68 lui permettant d'assurer la rigidité de la palette et
de supporter une paroi intérieure transversale 69 située à peu près à mi-hauteur de
la palette. Cette paroi entoure une ouverture centrale circulaire 70 destinée à recevoir
de manière amovible l'un quelconque des anneaux de support du système, notamment l'anneau
1 décrit plus haut, au niveau de la paroi transversale 69. Le pourtour intérieur 72
de l'ouverture 70 a un diamètre légèrement plus grand que le diamètre extérieur de
l'anneau 1 et présente une bosse 73 s'engageant dans l'encoche extérieure 36 de l'anneau
pour maintenir son orientation dans la palette. A l'opposé de la bosse 73, un trou
horizontal 71 relie l'ouverture 72 à l'extérieur de la palette pour donner accès à
la tige de remontoir du mouvement, le cas échéant.
[0030] Près des coins coupés de la forme carrée de la palette, la paroi transversale 69
comporte des découpes 74, 75 et 76 qui définissent deux paires de griffes opposées
77 et 78 agencées pour s'accrocher à la ceinture 8 de l'anneau 1 en laissant un peu
de jeu. Ces griffes sont élastiques en direction radiale, mais relativement rigides
en direction axiale, grâce à deux bras 79 qui sont assez épais en direction axiale,
mais minces dans les autres directions. Comme on le voit dans les figures 10 à 12,
chaque griffe 77 a une surface frontale 80 de forme cylindrique, avec un rebord supérieur
81 à flancs inclinés. Ainsi, lorsqu'on force l'anneau 1 à entrer verticalement depuis
le haut dans l'ouverture 70 de la palette ou à en sortir vers le haut, sa ceinture
8 s'appuie contre le flanc incliné correspondant du rebord 81 pour repousser élastiquement
chaque griffe 77. De même, chaque griffe 78 a une surface frontale 82 bordée d'un
rebord inférieur 83 à flancs inclinés qui retient la ceinture 8 de l'anneau du côté
du bas de la palette. Ainsi, il est possible de retourner la palette n'importe quand,
sans que l'anneau 1 et le mouvement 3 s'en échappent.
[0031] Les griffes élastiques 77 et 78 de la palette 60 supportent l'anneau 1 avec du jeu
dans l'ouverture centrale 70, c'est-à-dire que l'anneau 1 et le mouvement 3 sont positionnés
seulement de manière approximative par rapport à la palette. Il en va de même pour
leur orientation, définie par la bosse 73. Toutefois, lorsque la palette entre dans
un poste de travail, l'anneau 1 est positionné de manière suffisamment précise pour
pouvoir être pris correctement par un extracteur automatique. Chaque griffe 77, 78
est percée d'un trou vertical 84 qui permet à un extracteur d'une machine d'écarter
l'une ou l'autre des paires de griffes pour en extraire l'anneau 1 soit vers le haut,
soit vers le bas, pendant que l'extracteur ou un autre élément de la machine soutient
l'anneau et le déplace verticalement jusqu'à ce qu'il s'appuie contre des moyens de
positionnement. Ceux-ci vont placer et orienter l'anneau 1 dans une position précise
qui détermine la position et l'orientation du mouvement 3 dans la machine.
[0032] On pourrait évidemment configurer les griffes élastiques 77 et 78 et la ceinture
8 de l'anneau 1 de façon à pouvoir faire entrer l'anneau dans la palette 60 et en
sortir uniquement grâce à l'élasticité des griffes (clipsage). Dans ce cas comme dans
le cas normal décrit ci-dessus, le fait que l'anneau 1 et la palette 60 sont tous
deux en matière plastique relativement glissante réduit fortement le risque de production
de déchets par usure lors de ces manoeuvres, par rapport aux procédés habituels consistant
à extraire la platine métallique 2 d'un support en plastique pour la placer dans une
machine.
[0033] Dans l'exemple représenté ici, les palettes 60 sont équipées d'organes d'accrochage
qui les solidarisent lorsqu'elles sont empilées, afin de former un paquet pouvant
être manipulé aisément. Ces organes comportent, dans la face inférieure de chaque
palette, quatre trous 86 dans chacun desquels est fixé un tenon métallique 87, représenté
schématiquement dans la figure 13. Dans la face supérieure de chaque palette, il est
prévu quatre piliers tubulaires 88 traversés par des fentes axiales pour former des
languettes élastiques 89 entre lesquelles le tenon 87 d'une palette supérieure va
s'emboîter pour être retenu de manière amovible par clipsage.
[0034] Un homme du métier comprendra aisément que le matériel décrit ici ouvre de nouvelles
perspectives dans la conception et l'exploitation des lignes d'assemblage automatisé
de mouvements d'horlogerie, spécialement par le fait que tous les organes servant
à supporter et/ou positionner les mouvements dans n'importe quel poste de travail
ou de contrôle n'agissent que sur les parties extérieures à configuration standard
des anneaux de support 1, quelque soit le type des mouvements 3. Il n'y a donc plus
besoin de changer ces organes en cas de changement de calibre, il suffit d'utiliser
un logiciel modifié pour commander les machines. Le changement de fabrication peut
donc s'effectuer en très peu de temps et à peu de frais. Une ligne de fabrication
ainsi équipée est plus simple et devient vraiment polyvalente.
[0035] Un autre avantage considérable résulte du fait que chaque mouvement 3 présent sur
la ligne forme une unité avec son anneau de support 1 équipé du transpondeur 50 et,
au moins durant les déplacements, avec la palette de transport 60. Étant donné que
les moyens de commande de la ligne d'assemblage peuvent lire l'identité de cette unité
à divers points de son parcours, ils peuvent piloter individuellement sa circulation
sur la ligne selon les besoins, par exemple lui faire parcourir une boucle de correction
si un contrôle a détecté une anomalie.
[0036] Dans les stocks tampons d'une ligne automatisée, gérer les entrées et sorties pièce
par pièce avec le système selon l'invention est plus aisé que de le faire par groupes
de pièces dans des plateaux ou magasins comme c'était l'usage dans l'état de la technique.
Surtout, cela permet de diminuer considérablement le nombre des pièces stockées provisoirement
sur la ligne à tout moment, donc aussi la taille des zones de stockage et l'espace
occupé par la ligne. Cela réduit en outre le temps de parcours des pièces et la valeur
des pièces en stock sur la ligne.
[0037] A la sortie de la ligne de fabrication, les mouvements 3 fixés dans leur anneau de
support 1 quittent la palette 60 et peuvent avantageusement être protégés par des
couvercles tels que représentés dans la figure 2, pour être transportés dans d'autres
lieux dans l'emballage formé par la boîte 6. Il est ainsi possible de conserver le
mouvement dans son anneau de support pour toutes sortes de procédures ultérieures,
par exemple le montage de modules additionnels, la pose du cadran et des aiguilles,
le réglage de la marche, le contrôle par un laboratoire chronométrique, la livraison
à une autre usine, le stockage etc. Toutes ces procédures peuvent utiliser des données
disponibles dans le transpondeur 50, qui continue d'accompagner et d'identifier le
mouvement 3. Elles peuvent évidemment y enregistrer des données supplémentaires qui
pourront accompagner le mouvement 3 jusqu'à l'emboîtage.
[0038] Bien que le mode de réalisation décrit ci-dessus se rapporte spécialement à la fabrication
de mouvements pour des montres, le champ d'application de l'invention englobe également
la fabrication d'autres mouvements d'horlogerie, notamment de mouvements plus grands
tels que ceux des réveils ou des pendulettes, avec des modifications adéquates réalisables
par un homme du métier.
1. Système de manutention et de transport de mouvements d'horlogerie de différents types
en cours de fabrication, comprenant différents types d'anneaux de support (1) qui
correspondent respectivement aux différents types de mouvements (3) et sont agencés
pour supporter chacun une platine (2) d'un mouvement dans une position déterminée,
ledit système étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre des palettes de transport (60) ayant chacune une ouverture (70)
agencée pour recevoir de manière amovible l'un quelconque des anneaux de support (1),
ladite ouverture des palettes (60) et le contour extérieur (8) des anneaux de support
ayant des configurations standardisées mutuellement adaptées et des moyens de retenue
pour maintenir l'anneau de support dans la palette,
et en ce que chaque anneau de support (1) comporte, à l'intérieur, des surfaces d'appui (17-21,
30) et des moyens de précontrainte (24, 28) assurant un positionnement précis de la
platine (2) du mouvement dans l'anneau et, à l'extérieur, des surfaces de référence
(32-34, 42-45) capables de servir d'appuis pour un positionnement précis de l'anneau
de support (1) dans l'espace.
2. Système selon la revendication 1,
caractérisé en ce que lesdites configurations standardisées comportent :
a) sur chaque anneau de support (1), une ceinture extérieure (8) saillante, sensiblement
circulaire et disposée sensiblement à mi-hauteur de l'anneau, et
b) sur chaque palette, des griffes (77, 78) mobiles radialement, formant lesdits moyens
de retenue et agencées pour s'accrocher à ladite ceinture extérieure (8).
3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite ceinture extérieure (8) comporte un profil rectangulaire au moins sur la plus
grande partie de son pourtour, de sorte qu'elle présente une surface extérieure cylindrique
(34) et deux surfaces planes perpendiculaire à l'axe central (10) de l'anneau de support
(1).
4. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites configurations standardisées comportent en outre au moins une encoche (36)
sur ladite ceinture extérieure (8) et, sur la palette (60), une bosse (73) agencée
pour s'engager dans ladite encoche pour maintenir l'orientation de l'anneau de support
(1) dans la palette (60).
5. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que les griffes (77, 78) de la palette comportent des trous (84) pour l'engagement d'organes
de commande destinés à actionner les griffes.
6. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que les griffes (77, 78) de la palette comprennent une première paire de griffes opposées
(77), agencée pour retenir l'anneau de support (1) avec du jeu radialement et dans
l'une des directions axiales, et une seconde paire de griffes opposées (78), agencée
pour retenir l'anneau de support avec du jeu radialement et dans la direction axiale
opposée, ces deux paires de griffes pouvant être actionnées indépendamment pour libérer
l'anneau de support (1) dans l'une ou l'autre des directions axiales.
7. Système selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les griffes (77, 78) de la palette sont mobiles grâce à leur élasticité en direction
radiale.
8. Système selon l'une des revendications précédentes, comprenant des anneaux de support
(1) selon l'une des revendications suivantes.
9. Anneau de support (1) pour la manutention et le transport d'un mouvement d'horlogerie
(3), ayant des éléments intérieurs agencés pour supporter une platine (2) du mouvement
(3) dans une position déterminée, caractérisé en ce que lesdits éléments intérieurs de l'anneau de support comportent des surfaces d'appui
(17-21, 30) et des moyens de précontrainte (24, 28) assurant un positionnement précis
de la platine (2) du mouvement dans l'anneau et en ce que l'anneau de support (1) comporte, à l'extérieur, des surfaces de référence (32-34,
42-45) capables de servir d'appuis pour un positionnement précis de l'anneau de support
(1) dans l'espace.
10. Anneau de support (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que des surfaces de référence (32, 42, 43, 44) situées sur l'une des faces de l'anneau
sont reproduites à l'identique (33, 42, 43, 45) sur l'autre face.
11. Anneau de support (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdites surfaces d'appui comportent, autour d'une ouverture (13) traversant axialement
l'anneau, un épaulement horizontal (17), entouré par des portions de surfaces (18
à 21) ayant la forme du contour de la platine (2), et en ce que les moyens de précontrainte comportent des crochets élastiques (24) agencés pour
presser la platine contre ledit épaulement (17).
12. Anneau de support (1) selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens de précontrainte comportent une bande flexible (28) disposée le long d'un
bord de ladite ouverture (13) et présentant, pour orienter le mouvement (3) par rapport
à l'anneau de support, une bosse radiale (30) agencée pour s'engager dans une encoche
du bord de la platine (2).
13. Anneau de support (1) selon la revendication 9, caractérisé par des moyens d'identification contenant des données lisibles par des machines et aptes
à identifier individuellement ledit mouvement (3).
14. Anneau de support (1) selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'identification comprennent un transpondeur passif (50), comportant
des moyens pour enregistrer dans une mémoire (54) des informations relatives au dit
mouvement (3).
15. Anneau de support (1) pour la manutention et le transport d'un mouvement d'horlogerie
(3), ayant des éléments intérieurs agencés pour supporter une platine (2) du mouvement
(3) dans une position déterminée, caractérisé en ce que lesdits éléments intérieurs de l'anneau de support comportent des surfaces d'appui
(17-21, 30) et des moyens de précontrainte (24, 28) assurant un positionnement précis
de la platine (2) du mouvement dans l'anneau et en ce que l'anneau de support (1) est pourvu de moyens d'identification (50) contenant des
données lisibles par des machines et aptes à identifier individuellement ledit mouvement
(3).
16. Anneau de support selon la revendication 15, caractérisé en ce que lesdits moyens d'identification comportent un transpondeur passif (50).
17. Anneau de support selon la revendication 16, caractérisé en ce que le transpondeur (50) comporte des moyens pour enregistrer dans une mémoire (54) des
informations relatives au dit mouvement (3).