Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention est relative à un dispositif mécanique de réglage d'un balancier d'appui
et de guidage d'un câble aérien d'une installation de remontée mécanique, ledit balancier
étant muni de galets rotatifs de guidage du câble montés à rotation sur un châssis-porteur
selon des axes de rotation parallèles échelonnés le long du châssis-porteur selon
une direction longitudinale du balancier parallèle à la direction du câble, ledit
châssis-porteur comprenant un sabot fixé par des moyens de serrage à une potence d'un
pylône de l'installation dans une position où une face supérieure du sabot est en
regard d'une face inférieure de la potence.
État de la technique
[0002] Dans les installations de remontée mécanique du type télésiège ou télécabine par
exemple, le câble aérien est guidé et maintenu à chaque pylône par un balancier inférieur
à galets rotatifs de support et de guidage du câble lors de son défilement et/ou par
un balancier supérieur à galets rotatifs de compression et de guidage. Un balancier
mixte comporte à la fois un balancier inférieur et un balancier supérieur. Ces différentes
combinaisons de balanciers constituent différentes variantes de balanciers d'appui
et de guidage du câble. L'invention se rapporte au réglage de tels balanciers, quelle
que soit la variante.
[0003] Les pylônes sont répartis entre les stations de départ et d'arrivée de l'installation.
Des sièges et/ou des cabines sont fixés au câble par des pinces d'accrochage fixes
ou débrayables. Les galets rotatifs du balancier sont généralement associés par paires
en étant montés aux extrémités de poutres primaires, articulées dans leur partie médiane
aux extrémités de poutres secondaires, elles-mêmes montées de la même manière sur
des poutres tertiaires, et ainsi de suite selon le nombre de galets. La dernière poutre
est montée articulée dans sa partie médiane sur un sabot fixé à une potence du pylône.
L'ensemble formé par les poutres élémentaires (primaires, secondaires, tertiaires
etc...) et le sabot constitue un châssis-porteur du balancier. De cette manière, les
galets du balancier sont montés à rotation sur le châssis-porteur selon des axes de
rotation parallèles échelonnés le long du châssis-porteur selon une direction longitudinale
du balancier qui est sensiblement parallèle à la direction du câble.
[0004] Quelle que soit la variante de réalisation du balancier, l'absence d'inclinaison
des galets par rapport à un plan vertical est un facteur déterminant en terme de maintenance
et de sécurité du balancier et plus généralement de l'installation. En effet, un balancier
dans lequel les galets présentent une inclinaison provoque une usure prématurée du
câble, de l'ensemble des galets du balancier, notamment au niveau des bandages, ainsi
que des pinces débrayables des véhicules. Un tel défaut peut également avoir pour
conséquence de faire perdre l'horizontalité des véhicules suspendus à proximité des
galets.
[0005] Pour un balancier fixé à une potence, un tel défaut apparaît automatiquement lorsque
la potence n'est pas horizontale (horizontalité considérée dans le sens de la largeur
de la ligne et non pas dans la direction du câble). En effet, lorsque la potence est
inclinée dans le sens de la largeur de la ligne, le sabot du balancier qui vient se
fixer à cette potence présente automatiquement une inclinaison de même valeur et dans
la même direction. Le châssis-porteur étant totalement rigide dans le sens de la largeur
de la ligne, il en résulte, dans ce cas, que les galets sont inclinés suivant un angle
de même valeur par rapport à un plan vertical.
[0006] Lors du réglage d'un balancier, la seule méthode connue pour tenter de compenser
une inclinaison des galets due à une inclinaison correspondante de la potence met
en oeuvre une cale en forme de coin intercalée entre le sabot et la potence avant
le serrage du sabot contre la potence. Le coin est une pièce totalement rigide. L'angle
au sommet de ce coin doit être exactement égal à la valeur de l'angle d'inclinaison
de la potence. À défaut, une inclinaison des galets égale au défaut angulaire du coin
persiste malgré la présence du coin. Comme la précision requise est difficile à respecter
tant pendant la mesure des défauts que pendant la fabrication du coin, la qualité
du résultat obtenu est aléatoire. D'autre part, chaque potence inclinée nécessite
la fabrication d'un coin spécifique. Il en résulte des coûts d'obtention très élevés
qui s'accompagnent d'une perte financière.
Objet de l'invention
[0007] L'objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif mécanique de réglage d'un
balancier d'appui et de guidage d'un câble aérien d'une installation de remontée mécanique
qui permette de fiabiliser le réglage tout en diminuant les coûts associés.
[0008] Le dispositif selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte des moyens de
réglage de l'inclinaison, obtenue après serrage, de la potence par rapport au sabot
dans une direction latérale orientée parallèlement aux axes de rotation des galets.
[0009] Contrairement au coin utilisé dans l'art antérieur qui ne permet aucun réglage de
l'inclinaison finale dans la direction latérale, de la potence par rapport au sabot
après serrage (car en utilisant un coin, ladite inclinaison est directement égale
à la valeur fixe de l'angle au sommet dudit coin), de tels moyens de réglage permettent
d'ajuster sur place l'inclinaison que la potence présente, après serrage, par rapport
au sabot (ou inversement) jusqu'à rendre les galets du balancier parfaitement verticaux.
Autrement dit, une manipulation adéquate des moyens de réglage permet de s'assurer
qu'après réglage du balancier (et après serrage du sabot contre la potence), il ne
subsiste aucun défaut de verticalité des galets du balancier. La fiabilité du réglage
du balancier est donc renforcée. La fonction même des moyens de réglage, c'est-à-dire
assurer un réglage de l'inclinaison latérale que la potence présente par rapport au
sabot (ou inversement) après serrage, permet que les moyens de réglage soient identiques
pour toutes les potences où un tel réglage est nécessaire. Un tel avantage rend possible
la fabrication standardisée des moyens de réglage. Il en résulte des coûts d'obtention
diminués.
[0010] Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens de réglage comportent une première
entretoise de hauteur fixe intercalée entre une première zone de la face supérieure
du sabot et la face inférieure de la potence et une deuxième entretoise de hauteur
variable intercalée entre la face inférieure de la potence et une deuxième zone de
la face supérieure du sabot, la deuxième zone étant décalée par rapport à la première
zone selon la direction latérale. Le réglage de l'inclinaison latérale finale après
serrage se pratique très simplement, par ajustement de la longueur de la deuxième
entretoise.
[0011] D'autres caractéristiques techniques peuvent être utilisées isolément ou en combinaison
:
- la deuxième entretoise comporte un empilement dans une direction transversale du balancier
perpendiculaire à la face supérieure du sabot, d'une première et d'une deuxième cales
biseautées à rampes latérales inversées coopérantes, les première et deuxième cales
étant respectivement mobile et fixe dans la direction latérale,
- il comporte un élément fileté disposé dans la direction latérale et monté dans la
première cale selon une liaison hélicoïdale et dans la deuxième cale selon une liaison
mixte à pivot et à glissière de direction transversale,
- les moyens de réglage comportent une butée latérale ajustable de sécurité assurant
un blocage latéral de la première cale du côté opposé à la deuxième cale,
- la deuxième entretoise est montée à rotation sur la face supérieure du sabot selon
un axe d'articulation perpendiculaire à la direction latérale,
- la première entretoise est montée à rotation sur la face inférieure de la potence
selon un axe d'articulation perpendiculaire à la direction latérale.
Description sommaire des dessins
[0012] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple
non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels :
- les figures 1 et 2 représentent un premier exemple de dispositif de réglage selon
l'invention, respectivement en coupe latérale selon le plan de coupe A-A de la figure
2, et selon une vue de côté,
- la figure 3 illustre le détail B de la figure 1,
- la figure 4 illustre le dispositif des figures précédentes selon le plan de coupe
D-D de la figure 3,
- la figure 5 représente le détail C de la figure 1,
- les figures 6 et 7 illustrent un deuxième exemple de dispositif de réglage selon l'invention
selon une vue de face, respectivement pour les valeurs maximales opposées de l'inclinaison
dans la direction latérale.
Description d'un mode préférentiel de l'invention
[0013] Les figures 1 et 2 illustrent deux galets rotatifs 10a, 10b d'un balancier d'appui
et de guidage d'un câble aérien d'une installation de remontée mécanique. Le galet
rotatif 10a est monté à rotation libre à une extrémité d'une première poutre primaire
11a, tandis que le deuxième galet 10b est monté à rotation libre à une extrémité d'une
deuxième poutre primaire 11 b alignée avec la première poutre primaire 11a. Les galets
10a, 10b sont donc montés à rotation sur les poutres primaires 11 a, 11 b du balancier
selon des axes de rotation parallèles échelonnés selon une direction longitudinale
D1 (voir flèche sur la figure 2) du balancier qui est parallèle à la direction du
câble. L'extrémité de la première poutre primaire 11a portant le premier galet 10a
est longitudinalement en regard de l'extrémité de la deuxième poutre primaire 11 b
portant le galet 10b. De ce fait, les galets 10a, 10b sont longitudinalement adjacents,
bien qu'étant montés sur des poutres primaires 11a, 11 b différentes. Chaque poutre
primaire 11 a, 11 b est articulée, dans sa partie médiane, à l'extrémité d'une poutre
secondaire 12.
[0014] Les axes de rotation des galets 10a, 10b sur les poutres primaires 11a, 11 b, ainsi
que les axes d'articulation des poutres primaires 11 a, 11 b sur la poutre secondaire
12, sont tous parallèles entre eux selon une direction latérale D2 du balancier (voir
flèche sur la figure 1). La direction latérale D2 est donc orientée parallèlement
aux axes de rotation des galets 10a, 10b. Dans la direction latérale D2, les poutres
primaires 11a, 11 b sont disposées d'un côté des galets 10a, 10b alors que la poutre
secondaire 12 est placée de l'autre côté. Le côté comprenant les poutres primaires
11a, 11 b correspond au côté extérieur du balancier et le côté comprenant la poutre
secondaire 12 correspond au côté intérieur du balancier.
[0015] Le balancier est équipé, du côté extérieur, de plusieurs rattrapes-câble 13 en cas
déraillement du câble, et du côté intérieur, de plusieurs butées anti-déraillement
14. Un rattrape-câble 13 et une butée anti-déraillement 14 sont associés à une paire
de galets montée sur une poutre primaire 11a, 11b.
[0016] Le balancier est fixé au sommet d'un pylône de l'installation de remontée mécanique,
plus précisément à l'extrémité d'une potence 15 tubulaire de section carrée dont l'axe
principal P est sensiblement horizontal. La potence 15 comporte une face supérieure
16 et une face inférieure 17, reliées par deux faces latérales 18, 19.
[0017] Pour sa fixation à la potence 15, le balancier comporte, du côté intérieur, un sabot
20 interposé entre la poutre secondaire 12 et la potence 15. Le sabot 20 comporte
un cavalier en forme de U, ayant une base 21 plane et deux ailes latérales 22, 23.
La base 21 comporte une face supérieure 24 et une face inférieure 25. Deux flasques
longitudinaux 26, 27, décalés latéralement, s'étendent perpendiculairement depuis
la face inférieure 25 dans deux plans parallèles entre eux et perpendiculaires à la
direction latérale D2. Les ailes latérales 22, 23 s'étendent perpendiculairement depuis
la face supérieure 24, dans deux plans parallèles entre eux et perpendiculaires aux
flasques longitudinaux 26, 27.
[0018] La poutre secondaire 12 est montée, dans sa partie centrale, à pivotement sur le
sabot 20. Ce montage est réalisé à l'aide d'un arbre de pivotement 28, parallèle à
la direction latérale D2 du balancier, reliant les deux flasques longitudinaux 26,
27 et solidaire de ceux-ci. Chaque flasque 26, 27 comporte, dans sa partie opposée
à la base 21, un orifice traversant pour le passage d'une extrémité de l'arbre de
pivotement 28. L'articulation de la poutre secondaire 12 sur l'une des extrémités
de l'arbre de pivotement 28 peut être obtenu par tout moyen adapté. La fixation de
l'arbre de pivotement 28 au sabot 20 est réalisée à l'extrémité opposée de l'arbre
de pivotement 28, par exemple à l'aide d'un étrier de serrage 29 solidaire du flasque
longitudinal 27 et capable d'exercer un serrage radial de l'arbre de pivotement 28.
Selon une réalisation possible, l'étrier de serrage 29 comporte un élément de serrage
en forme de U dont les branches sont munies d'un filetage à leurs extrémités. Chacun
des filetages coopère avec un écrou de vissage 30. L'arbre de pivotement 28 traverse
l'élément de serrage en forme de U, dont les branches passent au travers du flasque
27 par des orifices de passage aménagés dans une tablette horizontale du flasque 27.
Chaque écrou de vissage 30 est vissé sur la partie d'une branche de l'élément de serrage
qui fait saillie des orifices de passage du flasque 27.
[0019] Il en résulte que le sabot 20 et la poutre secondaire 12 sont montés à pivotement
libre l'un par rapport à l'autre. Ainsi, l'orientation relative de la poutre secondaire
12 par rapport au sabot 20 est variable dans un plan perpendiculaire à la direction
latérale D2. Quelle que soit l'orientation relative, les flasques 26, 27 restent perpendiculaires
à la direction latérale D2 parallèlement à D1, tandis que la base 21 et les ailes
latérales 22, 23 restent parallèles à D2. Par contre, l'angle formé par la direction
longitudinale D1 (laquelle est associée à la poutre secondaire 12) par rapport à la
base 21 et aux ailes latérales 22, 23 est variable.
[0020] L'ensemble constitué par les poutres élémentaires (primaires 11a, 11 b et secondaire
12) et par le sabot 20 forme le châssis-porteur du balancier. À l'image des galets
10a, 10b, l'ensemble des galets (en nombre variable en fonction du nombre de poutres
élémentaires) du balancier sont montés à rotation sur le châssis-porteur selon des
axes de rotation parallèles échelonnés le long du châssis-porteur selon la direction
longitudinale D1 du balancier.
[0021] Le sabot 20 est fixé à la potence 15 par des moyens de serrage, après que le cavalier
est rapporté sous la potence 15 dans une position où la face supérieure 24 de la base
21 est en regard de la face inférieure 17 de la potence 15 et où chaque aile latérale
22, 23 est en regard d'une face latérale 18, 19 de la potence 15. Cette position des
ailes latérales 22, 23 de part et d'autre de la potence 15 dans la direction longitudinale
D1 permet d'éviter la rotation du sabot 20 par rapport à la potence 15 autour d'un
axe parallèle à la direction latérale D2. L'intervalle entre une aile latérale 22,
23 et la face latérale 18, 19 correspondante est ajusté à l'aide d'une vis de réglage
35 montée hélicoïdalement sur l'aile latérale 22, 23 et dont l'extrémité est en appui
sur la face latérale 18, 19.
[0022] Les moyens de serrage comportent une bride constituée par une plaque de serrage 31
rapportée sur la face supérieure 16 de la potence 15 et par des vis de bridage 32
reliant la plaque de serrage 31 et la base 21 du sabot 20. Trois vis de bridage 32
sont disposées de chaque côté de la potence 15 parallèlement aux faces latérales 18,
19. L'extrémité inférieure de chaque vis de bridage 32 traverse la base 21 et son
extrémité supérieure traverse la plaque de serrage 31. L'extrémité inférieure est
munie d'une tête de support 33 tandis qu'un écrou 34 est rapporté depuis l'extrémité
supérieure de chaque vis de bridage 32. La base 21 et la plaque de serrage 31 sont
intercalées entre la tête de support 33 et l'écrou 34. Le vissage des écrous 34 provoque
un rapprochement de la plaque de serrage 31 par rapport à la base 21 du sabot 20.
Comme la plaque de serrage 31 repose sur la potence 15, il en résulte un rapprochement
correspondant du sabot 20 par rapport à la potence 15. Les moyens de serrage assurent
donc un rapprochement relatif, réglable et réversible, de la face supérieure 24 de
la base 21 du sabot 20 par rapport à la face inférieure 17 de la potence 15. Le réglage
et la réversibilité sont obtenus par action sur les écrous 34 Le balancier d'appui
et de guidage partiellement représenté sur les figures est un balancier de type inférieur
: les deux galets principaux 10a ,10b représentés sont donc des galets rotatifs de
support et de guidage du câble. Indifféremment, la suite de la description pourrait
être adaptée à un balancier d'appui et de guidage du type supérieur qui serait muni
de galets rotatifs de compression et de guidage du câble.
[0023] Suite à une construction imprécise du pylône, l'axe principal P de la potence 15
peut présenter un défaut d'horizontalité. Ce défaut se traduit par le fait que la
face inférieure 17 de la potence 15 n'est pas un plan horizontal et présente une première
inclinaison dans la direction longitudinale D1 et/ou une deuxième inclinaison dans
la direction latérale D2. Dans le cas de la première inclinaison, la projection du
vecteur normal à la face inférieure 17 sur un plan horizontal comporte une première
composante selon un premier axe horizontal correspondant à la projection verticale
de D1 sur ledit plan. De manière similaire, la deuxième inclinaison se traduit par
le fait que la projection du vecteur normal à la face inférieure 17 sur un plan horizontal
comporte une deuxième composante selon un deuxième axe horizontal correspondant à
la projection verticale de D2 sur ledit plan.
[0024] Le dispositif mécanique de réglage selon l'invention a pour vocation de compenser
la deuxième inclinaison dans la direction latérale D2, mais pas la première inclinaison,
de manière à s'assurer qu'après le réglage, la face supérieure 24 de la base 21 du
sabot 20 ne présente, après serrage, aucune inclinaison dans la direction latérale
D2 malgré une inclinaison de la face inférieure 17 de la potence 15 dans la direction
latérale D2. Ainsi après le réglage et quelle que soit l'inclinaison éventuelle de
la potence 15 dans la direction latérale D2, la projection du vecteur normal à la
face supérieure 24 sur un plan horizontal ne comporte aucune composante selon l'axe
horizontal correspondant à la projection verticale de D2 sur ledit plan.
[0025] Pour y parvenir, et conformément à l'invention, le dispositif mécanique de réglage
comporte des moyens de réglage de l'inclinaison, obtenue après serrage, de la potence
15 par rapport au sabot 20 suivant la direction latérale D2. Le dispositif est par
exemple interposé entre la face supérieure 24 du sabot 20 et la face inférieure 17
de la potence 15 avant de pratiquer le serrage entre la potence 15 et le sabot 20.
Sur les figures 1 à 5, un premier exemple de dispositif de réglage selon l'invention
est représenté. Un tel dispositif de réglage peut être prévu à demeure lors de la
construction du balancier, ou peut être rapporté sur tout sabot 20 existant.
[0026] En référence aux figures, les moyens de réglage comportent des première et deuxième
entretoises 36, 37 intercalées entre la face supérieure 24 du sabot 20 et la face
inférieure 17 de la potence 15. La première entretoise 36, de hauteur fixe, est intercalée
entre une première zone de la face supérieure 24 du sabot 20 et la face inférieure
17 de la potence 15. La deuxième entretoise 37 est, quant à elle, de hauteur variable
et intercalée entre la face inférieure 17 de la potence 15 et une deuxième zone de
la face supérieure 24 du sabot 20. La deuxième zone est décalée par rapport à la première
zone selon la direction latérale D2 du balancier.
[0027] La direction perpendiculaire à la face supérieure 24 du sabot 20 correspond à une
direction transversale D3 du balancier (voir flèche sur figure 1). La direction transversale
D3 est perpendiculaire à la direction latérale D2. Par contre, l'angle entre la direction
longitudinale D1 (laquelle est associée à la poutre secondaire 12) et la direction
transversale D3 (laquelle est associée au sabot 20) est variable par pivotement de
la poutre secondaire 12 par rapport au sabot 20.
[0028] La première entretoise 11 est constituée par un empilement transversal d'une première
barrette 38 et d'une deuxième barrette 39, toutes deux orientées perpendiculairement
à la direction latérale D2. La première barrette 38 est solidaire de la base 21 pour
être en saillie de la face supérieure 24. La section de la première barrette 38 est
globalement carrée. La première barrette 38 comporte une face inférieure 40 soudée
sur la face supérieure 24 de la base 21 et une face supérieure 41 tournée vers la
face inférieure 17 de la potence 15. Les faces supérieure 41 et inférieure 40 sont
reliées par deux faces latérales 42, 43 parallèles entre elles et perpendiculaires
à la face supérieure 24 de la base 21. La face latérale 42 est tournée vers les galets
10a, 10b et la face latérale 43 est tournée du côté opposé, c'est-à-dire en direction
du pylône. La face supérieure 41 comporte un réceptacle 44 rectiligne orienté selon
l'axe principal de la première barrette 38. La section du réceptacle 44 est un arc
de cercle. La deuxième barrette 39 comporte une section hémicylindrique dont le rayon
correspond au rayon de l'arc de cercle de la section du réceptacle 44. La deuxième
barrette 39 comporte donc une face inférieure 45 en forme de demi-cylindre venant
reposer dans le réceptacle 44 et une face supérieure 46 plane en appui contre la face
inférieure 17 de la potence 15.
[0029] Il ressort de ce qui précède que la deuxième barrette 39 est libre en rotation par
rapport à la première barrette 38 selon un axe d'articulation X1 qui correspond à
la droite médiane de la face supérieure 46 de la deuxième barrette 39. Cette rotation
est le résultat du glissement possible de la face inférieure 45 de la deuxième barrette
39 dans le réceptacle 44. Ainsi, la première entretoise 36 est montée à rotation sur
la face inférieure 17 de la potence 15 selon un axe d'articulation X1 perpendiculaire
à la direction latérale D2 et à la direction transversale D3.
[0030] Pour s'assurer que la deuxième barrette 39 ne puisse pas sortir du réceptacle 44,
chaque extrémité de la deuxième barrette 39 est dotée d'un dispositif de retenue (voir
figure 4). Chaque dispositif de retenue comporte une vis de fixation 62 vissée dans
l'extrémité correspondante de la deuxième barrette 39 et assurant la fixation d'une
extrémité d'un élément de liaison 63 dirigé vers la base 21. Un centreur 64 est monté
perpendiculairement à l'extrémité opposée de l'élément de liaison 63 de manière à
venir s'engager dans un orifice de retenue 65 prévu à l'extrémité correspondante de
la première barrette 38.
[0031] La deuxième entretoise 37 comporte un empilement dans la direction transversale D3,
d'une première et d'une deuxième cales 47, 48 biseautées. Chacune comporte une rampe
latérale, respectivement repérées 49, 50. La rampe latérale 49 de la première cale
47 est une surface plane ayant un vecteur normal dirigé vers la base 21. Ce vecteur
normal comporte une première composante dans la direction latérale D2 et une deuxième
composante dans la direction transversale D3. La rampe latérale 50 de la deuxième
cale 48 est une surface plane parallèle à la rampe latérale 49 de la première cale
47. Les rampes latérales 49, 50 sont inversées et coopèrent entre elles par glissement
relatif.
[0032] La première cale 47 présente une section transversale en forme de triangle rectangle.
L'hypoténuse correspond à la rampe latérale 49. Le petit côté correspond à une face
latérale 51 en regard de la première entretoise 36. Plus précisément, la face latérale
51 de la première cale 47 est parallèle à la face latérale 42 de la première barrette
38. Le grand côté du triangle rectangle correspond à une face supérieure 52 de la
première cale 47. La face supérieure 52 est en appui contre la face inférieure 17
de la potence 15.
[0033] La deuxième cale 48 présente aussi une section transversale en forme de triangle
rectangle. L'hypoténuse correspond à la rampe latérale 50. Le petit côté correspond
à une face latérale 53 tournée vers les galets 10a, 10b. Le grand côté du triangle
rectangle correspond à une face inférieure 54 de la deuxième cale 48. La face inférieure
54 comporte un réceptacle 55 rectiligne orienté parallèlement à la deuxième barrette
39. La section du réceptacle 55 est un arc de cercle.
[0034] L'ensemble formé par la superposition transversale des cales 47, 48 est rapporté,
dans la direction transversale D3, sur une troisième barrette 56 faisant partie intégrante
de la deuxième entretoise 37. La troisième barrette 56 est parallèle aux première
et deuxième barrettes 38, 39. La troisième barrette 56 est solidaire de la base 21
pour être en saillie de la face supérieure 24. La troisième barrette 56 comporte une
section hémicylindrique dont le rayon correspond à celui de l'arc de cercle de la
section du réceptacle 55 prévu dans la face inférieure 54 de la deuxième cale 48.
La troisième barrette 56 comporte donc une face supérieure 57 en forme de demi-cylindre
venant dans le réceptacle 55 et une face inférieure 58 plane soudée sur la face supérieure
24 de la base 21.
[0035] Il ressort de ce qui précède que la troisième barrette 56 est libre en rotation par
rapport à la deuxième cale 48 selon un axe d'articulation X2 qui correspond à la droite
médiane de la face inférieure 58 de la troisième barrette 56. Cette rotation est le
résultat du glissement possible de la face supérieure 57 de la troisième barrette
56 dans le réceptacle 55. Ainsi, la deuxième entretoise 37, laquelle se compose des
cales 47, 48 et de la troisième barrette 56 est montée à rotation sur la face supérieure
24 du sabot 20 selon un axe d'articulation X2 perpendiculaire à la direction latérale
D2 et à la direction transversale D3.
[0036] La première entretoise 36 de hauteur fixe est donc intercalée entre la face inférieure
17 de la potence 15 et une première zone de la face supérieure 24. La première zone
est constituée par la zone de la face supérieure 24 qui est en contact avec la face
inférieure 40 de la première barrette 38. La deuxième entretoise 37 de hauteur variable
est, quant à elle, intercalée entre la face inférieure 17 de la potence 15 et une
deuxième zone de la face supérieure 24. La deuxième zone est constituée par la zone
de la face supérieure 24 qui est en contact avec la face inférieure 58 de la troisième
barrette 56.
[0037] La troisième barrette 56 soudée au sabot 20 et logée dans le réceptacle 55 a pour
effet de fixer la deuxième cale 48 suivant la direction latérale D2. Par contre, par
glissement relatif des rampes latérales 49, 50 et la face supérieure 52 de la première
cale 47 étant en liaison appui-plan avec la face inférieure 17 de la potence 15, la
première cale 47 est mobile dans la direction latérale D2. Le positionnement latéral
relatif des première et deuxième cales 47, 48 est ajusté par l'actionnement en rotation
d'un élément fileté 61 disposé dans la direction latérale D2 et monté dans la première
cale 47 selon une liaison hélicoïdale et dans la deuxième cale 48 selon une liaison
mixte à pivot et à glissière de direction transversale D3. La liaison mixte avec la
deuxième cale 48 autorise, indépendamment l'une de l'autre, la rotation de l'élément
fileté 61 autour de son axe principal et la translation dans la direction transversale
D3.
[0038] Pour réaliser la liaison mixte entre l'élément fileté 61 et la deuxième cale 48,
une entretoise 66 est rapportée contre la face latérale 53 de la deuxième cale 48
pour venir latéralement s'interposer entre une tête 67 de l'élément fileté 61 et la
deuxième cale 48. Intercalée entre la tête 67 et le tronçon fileté en prise avec la
première cale 47, l'élément fileté 61 comporte une gorge 68 dont la longueur axiale
est supérieure à l'épaisseur de l'entretoise 66. L'élément fileté 61 traverse l'entretoise
66, dans la direction latérale D2, au travers d'une fente transversale 69 ayant des
bords parallèles espacés d'une distance tout juste supérieure au diamètre de la gorge
68 pour laisser un jeu fonctionnel. Le positionnement latéral de l'élément fileté
61 est réalisé par une mise en appui de la tête 67 contre l'entretoise 66. La gorge
68 est donc latéralement positionnée dans l'épaisseur de l'entretoise 66 et les bords
de la fente 69 assurent le maintien de l'élément fileté 61 dans la direction parallèle
aux barrettes 38, 39 et 56. D'autre part, la tête 67 est munie à sa base d'une collerette
annulaire. Une plaque d'arrêt 70 est rapportée contre la collerette annulaire du côté
de la tête 67 opposée à l'entretoise 66 par vissage dans l'entretoise 66. La plaque
d'arrêt 70 assure le maintien de l'élément fileté 61 dans la direction latérale D2.
Il reste que l'élément fileté 61 est libre en translation dans la direction transversale
D3 par coulissement le long de la fente transversale 69, ainsi qu'en rotation autour
de son axe principal.
[0039] Outre les première et deuxième entretoises 36, 37, les moyens de réglage selon l'invention
comportent une butée latérale ajustable de sécurité assurant un blocage latéral de
la première cale 47 du côté opposé à la deuxième cale 48. La butée latérale assure
la retenue de la première cale 47 dans la direction latérale D2 en cas de rupture
de l'élément fileté 61 ou en cas de rupture de la liaison entre l'élément fileté 61
et la première cale 47. La butée latérale est constituée par l'extrémité d'au moins
une vis 59 (au nombre de deux dans l'exemple représenté) traversant la première barrette
38 suivant la direction latérale D2 pour déboucher sur les deux faces latérales 42,
43. L'extrémité de la partie de vis 59 qui fait saillie de la face latérale 42 constitue
la butée latérale proprement dite. Le corps de la vis 59 est monté à liaison hélicoïdale
dans la première barrette 38. La partie de vis 59 qui fait saillie de la face latérale
43 reçoit un contre-écrou 60 rapporté.
[0040] La figure 5 illustre qu'un contre-écrou 71 de sécurité est disposé contre l'écrou
34 rapporté depuis l'extrémité supérieure de chaque vis de bridage 32. D'autre part,
des moyens d'appui orientables de l'écrou 34 sur la plaque de serrage 31 sont interposés
entre l'écrou 34 et la plaque de serrage 31. Ces moyens d'appui orientables sont constitués
par un empilement d'une première rondelle 72 et d'une deuxième rondelle 73. La première
rondelle 72 comporte une face inférieure plane venant selon une liaison appui-plan
contre la face supérieure 16 de la potence 15, et une face supérieure en forme de
cuvette de forme sphérique. La deuxième rondelle 73 comporte, quant à elle, une face
supérieure plane venant selon une liaison appui-plan contre l'écrou 34, et une face
inférieure en forme de dôme de forme sphérique ayant un rayon correspondant à la face
supérieure de la première rondelle 72. La deuxième rondelle 73 est donc montée à liaison
rotule par rapport à la première rondelle 72. Cette liaison est le résultat du glissement
possible de la face inférieure de la deuxième rondelle 73 dans la cuvette formée par
la face supérieure de la première rondelle 72.
[0041] Après la mise en oeuvre du dispositif de réglage, les vis de bridage 32 ne sont pas
obligatoirement perpendiculaires à la potence 15. Les moyens d'appui orientables de
l'écrou 34 sur la potence 15 assurent automatiquement, pendant le vissage de l'écrou
34, la formation d'un angle entre l'effort presseur appliqué par l'écrou 34 et les
efforts de compression appliqués par la première rondelle 72 sur la plaque de serrage
31 qui est égal à l'inclinaison des vis de bridage 32. Ce fonctionnement automatique
permet de s'assurer que les efforts de compression appliqués sur la potence 15 sont
uniformes et perpendiculaires en compensant les variations angulaires des vis de bridage
32.
[0042] Le dispositif de réglage décrit ci-dessus est utilisé lorsque la potence 15 présente
une inclinaison dans la direction latérale D2 suite à une construction imprécise du
pylône. Cette inclinaison se traduit par le fait que la projection du vecteur normal
à la face inférieure 17 sur un plan horizontal comporte une composante selon un axe
horizontal correspondant à la projection verticale de D2 sur ledit plan. Avant le
serrage des écrous 34, les deux entretoises 36, 37 sont mises en place et la longueur
de la deuxième entretoise 37 est ajustée. L'opération d'ajustement en longueur correspond
au réglage proprement dit. Le réglage doit être tel que l'inclinaison, obtenue après
le serrage des écrous 34, de la potence 15 par rapport au sabot 20 suivant la direction
latérale D2 soit égale à l'inclinaison dans la direction latérale D2 de la potence
15 par rapport à l'horizontale. Ainsi, après le serrage des écrous 34, la projection
du vecteur normal à la face supérieure 24 sur un plan horizontal ne comporte aucune
composante selon l'axe horizontal correspondant à la projection verticale de D2 sur
ledit plan. Par un réglage adapté de la longueur de la deuxième entretoise 37, l'opérateur
est assuré que la face supérieure 24 du sabot 20 ne présente, après le serrage des
écrous 34, aucune inclinaison dans la direction latérale D2. Ce résultat est accessible
quelle que soit l'inclinaison éventuelle de la potence 15 dans la direction latérale
D2. Par contre il est clair que la longueur de la deuxième entretoise 37 est directement
fonction de l'inclinaison de la potence 15 dans la direction latérale D2. Le dispositif
de réglage permet donc de régler l'inclinaison, obtenue après serrage, de la potence
15 par rapport au sabot 20 suivant la direction latérale. Mais il ne permet pas de
régler l'inclinaison, obtenue après serrage, de la potence 15 par rapport au sabot
20 suivant la direction longitudinale D1.
[0043] Les figures 6 et 7 illustrent un deuxième exemple de dispositif de réglage selon
l'invention, qui se distingue du premier exemple par le fait que le positionnement
latéral des première et deuxième entretoises 36, 37 est inversé. Les figures 6 et
7 représentent respectivement l'inclinaison maximale α1, α2 dans la direction latérale
D2 de la potence 15 par rapport au sabot 20 après serrage, correspondant à une longueur
minimale et à une longueur maximale de la deuxième entretoise 37.
[0044] Sur la figure 6, la deuxième entretoise 37 de longueur variable est réglée à sa longueur
minimale. La longueur minimale est inférieure à la longueur fixe de la première entretoise
36. Comme la deuxième entretoise 37 est placée, par rapport à la première entretoise
36, du côté opposé au galets 10a, 10b, il en résulte que l'inclinaison maximale α1
dans la direction latérale D2 de la potence 15 par rapport au sabot 20 après serrage,
est de valeur négative. Dans l'exemple représenté, α1 est sensiblement égale à -2°.
[0045] Sur la figure 7 par contre, la deuxième entretoise 37 est réglée à sa longueur maximale.
La longueur maximale est supérieure à la longueur fixe de la première entretoise 36.
L'inclinaison maximale α2 dans la direction latérale D2 de la potence 15 par rapport
au sabot 20 après serrage, est donc de valeur positive. Dans l'exemple représenté,
α2 est sensiblement égale à +1°.
[0046] Pour le deuxième exemple de dispositif de réglage selon l'invention, l'opérateur
ne peut régler l'inclinaison dans la direction latérale D2 de la potence 15 par rapport
au sabot 20 après serrage, qu'à une valeur comprise dans la plage de valeurs dont
les bornes sont α1 et α2.
1. Dispositif mécanique de réglage d'un balancier d'appui et de guidage d'un câble aérien
d'une installation de remontée mécanique, ledit balancier étant muni de galets rotatifs
(10a, 10b) de guidage du câble montés à rotation sur un châssis-porteur (11a, 11 b,
12, 20) selon des axes de rotation parallèles échelonnés le long du châssis-porteur
(11a, 11 b, 12, 20) selon une direction longitudinale (D1) du balancier parallèle
à la direction du câble, ledit châssis-porteur (11a, 11 b, 12, 20) comprenant un sabot
(20) fixé par des moyens de serrage (31, 32, 34) à une potence (15) d'un pylône de
l'installation dans une position où une face supérieure (24) du sabot (20) est en
regard d'une face inférieure (17) de la potence (15), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage de l'inclinaison, obtenue après serrage, de la potence
(15) par rapport au sabot (20) dans une direction latérale (D2) orientée parallèlement
aux axes de rotation des galets (10a, 10b).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent une première entretoise (36) de hauteur fixe intercalée
entre une première zone de la face supérieure (24) du sabot (20) et la face inférieure
(17) de la potence (15) et une deuxième entretoise (37) de hauteur variable intercalée
entre la face inférieure (17) de la potence (15) et une deuxième zone de la face supérieure
(24) du sabot (20), la deuxième zone étant décalée par rapport à la première zone
selon la direction latérale (D2).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la deuxième entretoise (37) comporte un empilement dans une direction transversale
(D3) du balancier perpendiculaire à la face supérieure (24) du sabot (20), d'une première
et d'une deuxième cales (47, 48) biseautées à rampes latérales (49, 50) inversées
coopérantes, les première et deuxième cales (47, 48) étant respectivement mobile et
fixe dans la direction latérale (D2).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte un élément fileté (61) disposé dans la direction latérale (D2) et monté
dans la première cale (47) selon une liaison hélicoïdale et dans la deuxième cale
(48) selon une liaison mixte à pivot et à glissière de direction transversale.
5. Dispositif selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de réglage comportent une butée latérale (59) ajustable de sécurité assurant
un blocage latéral de la première cale (47) du côté opposé à la deuxième cale (48).
6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la deuxième entretoise (37) est montée à rotation sur la face supérieure (24) du
sabot (20) selon un axe d'articulation (X2) perpendiculaire à la direction latérale
(D2).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la première entretoise (36) est montée à rotation sur la face inférieure (17) de
la potence (15) selon un axe d'articulation (X1) perpendiculaire à la direction latérale
(D2).