[0001] L'invention concerne un élément de confort pour chaussure de sport, tout ou partie
d'une chaussure de sport incorporant un tel élément de confort, et notamment un chausson
pour chaussure de ski et la chaussure de ski associée. Elle est particulièrement adaptée
à une application sur la languette du chausson de la chaussure de ski. Elle concerne
aussi un procédé de fabrication d'un élément de confort d'une telle chaussure.
[0002] Selon l'art antérieur, une chaussure de ski se compose d'une tige rigide entourant
un chausson de confort dans lequel le skieur glisse son pied. Un tel chausson comprend
une languette dans sa partie antérieure, qui peut s'écarter sous la pression du pied
à travers une échancrure de la tige de chaussure pour faciliter le chaussage et le
déchaussage de la chaussure. Ce chausson remplit des fonctions contradictoires. Il
doit assurer un bon maintien du pied pour obtenir un guidage efficace du ski, ce qui
requiert une structure rigide, tout en assurant un confort au skieur, ce qui requiert
une structure souple pour amoindrir les effets inconfortables de la tige rigide entourant
le chausson. Le chausson doit également avantageusement produire une première sensation
douillette et agréable au moment du chaussage car l'utilisateur y est très sensible.
[0003] Le document
EP0370948 illustre une construction classique d'un chausson de l'état de la technique, dans
lequel, pour limiter les points douloureux au niveau du tibia, la languette comprend
une structure en plusieurs couches comprenant une couche extérieure en matériau rigide
pour répondre à l'exigence de maintien du chausson, une couche de mousse qui amortit
les chocs exercés sur le tibia, recouverte sur la face intérieure de la languette
d'un tissu qui protège la mousse d'une usure rapide suite aux nombreux frottements
contre la jambe du skieur et qui lui évite de plus des contacts directs avec la neige.
Ce tissu permet en outre d'assurer une esthétique attrayante de la languette. Le reste
du chausson présente une structure similaire à celle de la languette. Un inconvénient
d'une telle solution est qu'elle représente un compromis insatisfaisant entre les
deux contraintes contradictoires de maintien et de confort du pied rappelées ci-dessus.
De plus, les solutions de l'état de la technique ne permettent pas d'atteindre une
esthétique satisfaisante du chausson.
[0004] Le document
FR2644044 présente une solution dans laquelle le matériau en mousse de la structure du chausson
a une épaisseur constante mais dont la densité est variable d'une zone à l'autre.
Cela permet d'optimiser l'efficacité du chausson en prévoyant des zones plus souples,
de moindre densité, là où le confort est particulièrement recherché et des zones plus
rigides, de plus forte densité, dans des zones où le maintien du pied est particulièrement
recherché. Cette solution telle que décrite présente toutefois un procédé de fabrication
complexe et n'est pas satisfaisante.
[0005] Concernant plus particulièrement les mousses utilisées dans les chaussons, il existe
deux familles aux propriétés différentes, connues sous les dénominations de mousses
à cellules fermées et mousses à cellules ouvertes. La première catégorie de mousses
à cellules fermées se présente sous une forme plus rigide, ce qui présente un inconvénient
en terme de confort, mais permet d'obtenir facilement des formes par emboutissage
à chaud sur sa surface. La seconde catégorie de mousses à cellules ouvertes se présente
sous une forme plus souple qui présente la particularité supplémentaire de permettre
la circulation d'air dans le matériau. Généralement, un tel matériau est qualifié
de respirant car il permet d'évacuer la transpiration du pied et du bas de jambe positionnés
dans le chausson, ce qui permet un avantage important en terme de confort. Toutefois,
ces mousses ne peuvent pas être mises en forme de manière satisfaisante par les procédés
utilisés avec les mousses fermées, ce qui représente un obstacle à leur utilisation.
[0006] La présente invention a pour objet principal de proposer une structure de chaussure
de sport permettant d'atteindre un compromis amélioré entre les contraintes de confort
et de rigidité mentionnées ci-dessus.
[0007] Plus précisément, un premier objet de la présente invention consiste à proposer une
solution qui améliore le confort de l'utilisateur d'une chaussure de sport à base
de matériau respirant, tout en garantissant un bon maintien du pied.
[0008] Un second objet de la présente invention consiste à proposer une chaussure de sport
présentant une esthétique attrayante.
[0009] Un troisième objet de la présente invention consiste à proposer une chaussure de
sport dont le procédé de fabrication est intéressant sur le plan économique.
[0010] Selon le concept de l'invention, la chaussure de sport présente une structure comprenant
un élément en mousse monolithique à cellules ouvertes, cette mousse venant préférablement
en contact quasi-direct avec le pied de l'utilisateur, et cette mousse comprenant
plus de deux épaisseurs différentes, de densités différentes, pour former des zones
de rigidité différente et offrir une multitude de combinaisons possibles du paramètre
confort/rigidité.
[0011] On entend par mousse monolithique une mousse d'un seul tenant, obtenue par un seul
matériau de base.
[0012] L'invention est particulièrement adaptée à une application pour former au moins une
partie de la couche intérieure d'un chausson de ski, venant en contact immédiat avec
le pied ou le bas de jambe de l'utilisateur, mais aussi pour former tout élément de
confort de la paroi d'une chaussure.
[0013] L'invention est plus précisément définie par les revendications.
[0014] Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés
en détail dans la description suivante d'un mode d'exécution particulier fait à titre
non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles.
La figure 1 est une vue en perspective de dessus d'un chausson de chaussure de ski
selon un mode d'implémentation de l'invention ;
la figure 2 est une vue de face d'un élément de confort à plat selon le mode d'implémentation
de l'invention ;
la figure 3 est une vue de face d'un élément de confort à plat selon une variante
du mode d'implémentation de l'invention ;
la figure 4 est une vue en coupe de la structure de l'épaisseur de l'élément de confort
selon le mode d'implémentation de l'invention.
[0015] Sur les figures 1 et 2, le concept de l'invention est illustré dans le cadre d'une
partie de la face intérieure d'un chausson 10 pour chaussure de ski, couvrant la languette
11 et les malléoles 12. Toutefois, ce concept pourrait être implémenté sur toute autre
chaussure de sport, notamment les chaussures montantes venant en contact avec le tibia
de l'utilisateur. Par exemple, ce concept pourrait être mis en oeuvre sur des chaussures
de surf, de randonnée, de patinage...II pourrait de plus concerner toute la surface
intérieure de ces chaussures.
[0016] Selon le mode d'exécution de l'invention représenté sur la figure 1, la languette
de chaussure de sport 11 présente une face extérieure obtenue par une couche en matériau
rigide 13 comme dans l'état de la technique, et une face intérieure 14 destinée à
venir en appui sur le pied et le tibia d'un utilisateur. L'invention porte sur un
élément de confort 1 de la paroi du chausson 10.
[0017] Dans ce mode d'exécution, cet élément de confort 1 est utilisé pour former la face
intérieure 14 de la chaussure. Cet élément 1 se présente en plusieurs couches dont
un exemple est détaillé en référence avec la figure 4. Toutefois, cet élément comprend
principalement une mousse 2.
[0018] Selon un premier principe de l'invention, la mousse 2 est une mousse à cellules ouvertes,
à base d'un matériau très souple, par exemple un polyuréthane de densité inférieure
ou égale à 100 kg/m
3. Selon le second principe de l'invention, l'élément de confort dont sa mousse 2 comprend
au moins trois épaisseurs différentes, chaque épaisseur correspondant à une densité
différente et donc présentant une souplesse différente. Il atteint finalement une
forme en reliefs présentant des zones de rigidité différentes.
[0019] Comme cela est notamment plus particulièrement visible sur la figure 2, l'élément
de confort 1 comprend des premières zones 3 dont l'épaisseur la plus importante, d'environ
15 millimètres d'épaisseur, des secondes zones 4 d'environ 11 millimètres d'épaisseur
et des troisièmes zones 5 d'environ 7 millimètres d'épaisseur. Les seconde et troisième
zones 4, 5 sont obtenues à partir d'un élément de mousse intermédiaire ou ébauche,
d'épaisseur constante et uniforme, égale à 15 millimètres, qui est comprimé par une
presse sous certaines conditions de pression et température permettant de former au
moins deux zones 4, 5 comprimées d'épaisseur et de densité différentes. Le procédé
de fabrication sera détaillé par la suite. Ainsi, les zones comprimées 4, 5 obtiennent
une épaisseur inférieure, une densité supérieure et donc une rigidité supérieure par
rapport aux zones 3.
[0020] Plus précisément, l'élément de confort 1 comprend une première zone allongée 6 destinée
à recouvrir la face intérieure d'une languette 11 de chausson 10 de chaussure de ski,
et deux parties latérales 7 destinées à recouvrir la face intérieure du chausson au
niveau des malléoles 12. Cette solution permet de privilégier le confort au niveau
des malléoles, qui sont particulièrement susceptibles d'être heurtées. Elle permet
aussi de privilégier le confort au niveau du tibia du skieur, par la présence de nombreuses
zones 4 relativement épaisses. Cette solution permet de plus de favoriser le maintien
de la jambe du skieur par les zones 5 plus rigides notamment. Certaines de ces zones
rigides 5 se présentent sous la forme de bandes rigides étroites 8 de faible épaisseur
départageant des zones plus épaisses et plus souples, et correspondent à des zones
naturelles de pliage de la mousse 2 dans le chausson, qui sont à la fois des zones
de pliage permanent, nécessaires pour épouser la forme du chausson, et des zones de
pliage dynamique, nécessaires lors de la pratique du ski. Ces bandes 8 favorisent
ainsi ces pliages et garantissent une bonne géométrie de la mousse 2 autour du pied
et du bas de jambe du skieur et participent ainsi au bon maintien du pied et à la
bonne tenue du chausson dans une direction perpendiculaire aux bandes de pliage
[0021] La figure 3 illustre un autre exemple d'un élément de confort 1 à mousse 2' destiné
à recouvrir la face intérieure d'une languette de chausson, comprenant des premières
zones 3' les plus épaisses, des secondes zones 4' d'épaisseur intermédiaire et des
troisièmes zones 5' les moins épaisses.
[0022] Toute autre géométrie de ces différentes épaisseurs de l'élément de confort est possible
sans sortir du cadre de la présente invention. Il est toutefois admis qu'au moins
trois épaisseurs différentes sont nécessaires pour obtenir une forme en reliefs suffisants
pour répondre efficacement aux contraintes des chaussures de sport. Cette solution
permet ainsi aussi facilement de réaliser des marquages, des dessins, plus généralement
des décorations 9, 9', sur les parties visibles de la chaussure, dont la fonction
est d'apporter un aspect esthétique attrayant.
[0023] L'invention porte aussi sur le procédé de fabrication d'un chausson ou d'une chaussure
de sport. Pour cela, un élément intermédiaire plat en mousse, que nous appellerons
ébauche plane, d'épaisseur constante, est utilisé. Cette ébauche subie ensuite une
étape de compression pour former au moins deux zones comprimées 4, 5, d'épaisseurs
différentes, dans lesquelles la mousse 2 présente une plus grande rigidité, tout en
conservant des zones non comprimées. En variante, elle peut subir une compression
sur toute sa surface de manière à former au moins trois zones d'épaisseur différente.
Avantageusement, cette ébauche plane correspond à une surface importante de la chaussure
de sport, ce qui permet de réaliser facilement la paroi de la chaussure à partir d'un
seul élément couvrant une surface importante.
[0024] L'étape de compression peut être réalisée par les étapes suivantes :
- chauffage d'un moule de compression ;
- application du moule de compression chauffé sur l'ébauche plane pour la comprimer
dans les zones choisies ; en remarque, l'ordre des deux étapes précédentes n'a pas
d'importance et elles peuvent être inversées ;
- refroidissement brutal du moule de compression puis ouverture du moule.
[0025] Un tel procédé permet d'obtenir un bon maintien des zones comprimées dans leur forme
telle que comprimée. Des conditions avantageuses consistent à choisir une température
de chauffage du moule entre 140 et 150 degrés C et un refroidissement entre -10 et
-20 degrés C.
[0026] Ensuite, le procédé de fabrication comprend une étape de liaison et mise en forme
de l'ébauche plane comprimée formant l'élément de confort 1 sur la face intérieure
du chausson 10 et/ou de la chaussure de sport par tout moyen connu, une couture, un
collage, une soudure...
[0027] La figure 4 illustre plus précisément la structure possible de l'élément de l'invention,
en coupe IV-IV de l'ébauche comprimée 1 de la figure 2, qui se présente en réalité
sous la forme d'une seule couche de mousse 2 maintenue par deux fines épaisseurs de
tissu de part et d'autre, par exemple une couche extérieure 15 d'un mélange composé
de 80% de polyamide et de 20% d'un élastomère et un tissu intérieur 16. Sur la figure
4, l'épaisseur des couches 15, 16 est volontairement exagérée pour des raisons de
clarté de la figure. Ces tissus possèdent une propriété bi-élastique pour s'adapter
aux reliefs de la mousse 2 intermédiaire et suivre sa forme. Ils sont optionnels et
ont une fonction de maintien de la mousse et éventuellement une fonction de confort
supplémentaire en offrant une sensation agréable au toucher, notamment pour la couche
intérieure 16. La mousse représente la couche la plus essentielle pour remplir la
fonction de confort. C'est elle qui est mise en forme par le procédé de compression.
[0028] En remarque, un seul élément de confort avec une seule couche de mousse 2 a été illustré
dans les exemples précédents, qui a adopté une forme en relief telle que décrite précédemment
à partir d'une ébauche de mousse homogène. En remarque, plusieurs éléments de confort
selon l'invention, comprenant une ou plusieurs couches de mousse, peuvent être superposés
ou juxtaposés sur la surface d'une partie de chaussure. De plus, un tel élément de
confort selon l'invention reste compatible avec une utilisation combinée avec les
éléments de confort conventionnels de l'état de la technique. Finalement, le concept
de l'invention est mis en oeuvre dès lors qu'un élément de confort comprend au moins
une couche de mousse monolithique à cellules ouvertes présentant des reliefs aux densités
différentes.
[0029] Dans l'exemple précédemment décrit, l'élément de confort selon l'invention a été
avantageusement positionné sur la surface intérieure de la chaussure, visible depuis
l'extérieur et destinée à venir en contact avec le pied et/ou le bas de jambe de l'utilisateur.
Ce positionnement permet à la chaussure de présenter une paroi intérieure avec une
esthétique attrayante.
[0030] Toutefois, l'élément de confort pourrait être positionné à un autre niveau de l'épaisseur
de la chaussure tout en permettant de répondre efficacement aux exigences de confort
et de rigidité. Par exemple, il peut être intégré au sein de l'épaisseur de la paroi
de la chaussure comme une couche de rembourrage. Dans une telle implémentation, il
comprendra une épaisseur beaucoup plus importante, par exemple entre deux et trois
centimètres.
[0031] Un tel élément de confort est particulièrement adapté aux chaussons de chaussure
de sport qui comprennent des tiges extérieures rigides, comme les chaussures de sport,
pour lesquelles l'atteinte du confort représente un problème technique particulièrement
délicat à résoudre. Toutefois, il peut aussi avantageusement être utilisé dans d'autres
chaussures de sport.
[0032] Finalement, la solution atteint bien les objets recherchés et présente les avantages
suivants :
- la mousse de l'invention présente plusieurs densités différentes et permet de répondre
efficacement aux exigences de confort et de maintien de la chaussure de sport ;
- la mousse permet à la chaussure de laisser respirer le pied de l'utilisateur du fait
de sa composition en cellules ouvertes ;
- l'élément de confort peut permettre d'atteindre une esthétique attrayante de la face
intérieure d'une chaussure de sport ;
- l'élément de confort peut aussi permettre une sensation agréable au toucher de la
face intérieure de la chaussure du fait du matériau utilisé, ce qui représente un
atout important.
1. Elément de confort pour chaussure de sport, comprenant au moins une couche de mousse
(2, 2') à cellules ouvertes caractérisé en ce que la au moins une couche de mousse (2, 2') comprend au moins trois zones (3, 4, 5 ;
3', 4', 5') d'épaisseurs différentes et de densités différentes.
2. Elément de confort pour chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisé en ce que la mousse (2, 2') présente dans ses zones (3, 3') les plus épaisses une souplesse
équivalente à celle d'une mousse de polyuréthane de densité inférieure ou égale à
100 kg/m3.
3. Elément de confort pour chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisé en ce que la mousse (2, 2') est une mousse de polyuréthane.
4. Elément de confort pour chaussure de sport selon la revendication 1 ou 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend une seule couche de mousse (2, 2') monolithique.
5. Elément de confort pour chaussure de sport selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la au moins une couche de mousse (2, 2') comprend une décoration (9, 9') formée par
la forme d'une de ses zones comprimées (4, 5 ; 4', 5').
6. Elément de confort pour chaussure de sport selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend une couche de mousse (2, 2') disposée entre deux couches de tissu (15,
16).
7. Partie de chaussure de sport comprenant un élément de confort (1, 1') selon l'une
des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de confort est positionné sur la face intérieure (14) de la partie de chaussure
destinée à venir en contact avec le pied et/ou le bas de jambe de l'utilisateur.
8. Partie de chaussure de sport comprenant un élément de confort (1, 1') selon l'une
des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que l'élément de confort forme une couche de rembourrage positionnée à l'intérieur de
la paroi de la partie de chaussure.
9. Partie de chaussure de sport selon la revendication 7 ou 8, caractérisée en ce que la au moins une couche de mousse (2) de l'élément de confort (1) présente une zone
(3) de plus grande épaisseur au niveau de la malléole.
10. Partie de chaussure de sport selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que la au moins une couche de mousse (2, 2') comprend des bandes (8, 8') étroites parmi
ses zones comprimées (4, 5 ; 4', 5') qui représentent des zones de pliage.
11. Partie de chaussure de sport selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie de chaussure est un chausson (10) de chaussure de ski comprenant une languette
(11) comprenant ledit élément de confort (1, 1').
12. Chaussure de sport comprenant une partie de chaussure de sport selon l'une des revendications
7 à 11.
13. Procédé de fabrication d'un élément de confort pour une partie de chaussure de sport,
caractérisé en ce qu'il comprend une étape de préparation d'une ébauche plane comprenant au moins une couche
de mousse à cellules ouvertes d'épaisseur constante, une étape de compression à au
moins deux niveaux différents de l'ébauche plane pour obtenir une ébauche plane comprimée
(1, 1') comprenant au moins trois zones (3, 4, 5 ; 3', 4', 5') d'épaisseurs différentes
et de densités différentes.
14. Procédé de fabrication d'un élément de confort pour une partie de chaussure de sport,
selon la revendication précédente,
caractérisé en ce que l'étape de compression comprend les étapes suivantes :
- chauffage d'un moule de compression et application du moule de compression sur l'ébauche
plane, ou inversement, pour la comprimer dans les zones (4, 5 ; 4', 5') choisies ;
- refroidissement brutal du moule de compression.
15. Procédé de fabrication d'une partie de chaussure de sport, comprenant un procédé de
fabrication d'un élément de confort selon la revendication 13 ou 14 et une étape de
liaison et mise en forme de l'élément de confort (1, 1') sur le reste de la structure
de la partie de chaussure.