Etau d'établi pour machines

Abstract

 Étau pour centre d'usinage, qui est composé d'un corps de base (b) sur lequel coulisse au moins un chariot (c) sous l'action d'une brochefiletée (9) et qui comprend une bride (1), fixée au corps de base (b), avec des entrées (10) à double effet d'huile; il possède à l'intérieur et coaxialement d'une douille (2) qui peut tourner par rapport à la bride (1); un piston primaire (41); un piston secondaire(31); et un couvercle (6) qui actionne sa rotation de l'extérieur ; il dispose sur les parois de la douille (2) de canaux (11) qui font communiquer les entrées d'huile (10) avec l'intérieur (i2) de la deuxième chemise (23) des deux côtés du piston primaire (41).

Description

[0001] L'objet de l'invention est un nouvel étau pour centre d'usinage applicable dans le secteur des machines outils.

[0002] Dans les centres d'usinage actuels, aussi bien les horizontaux que les verticaux, il existe la possibilité d'utiliser un groupe hydraulique pour le serrage des pièces à usiner.

[0003] Dans la plupart des cas si ce n'est la totalité, ces groupes hydrauliques fournissent une pression maximale d'environ 80 /100 Bar.

[0004] Les étaux, qui existent sur le marché, avec cette pression de départ, sont incapables, à cause du diamètre réduit de leurs réservoirs, d'obtenir des forces de serrage tant soit peu utiles, puisqu'il faudrait, pour ce faire, des groupes hydrauliques qui fournissent 500 Bar de pression pour obtenir une force de serrage normale

[0005] Dans l'état actuel de la technique, le problème est résolu de deux façons :

a) Au moyen d'un groupe externe à la machine qui s'acquiert indépendamment et capable de fournir la pression de 500 Bar déjà mentionnée.

b) En plaçant un multiplicateur de force entre le groupe de la machine et le ou les mors s'il y en a plusieurs.

[0006] L'étau, objet de l'invention, est la solution à ce problème de manque de pression pour l'utilisation de mors oléodynamiques dans les centres d'usinage; l'étau, objet de l'invention, est composé d'un corps de base sur lequel coulisse au moins un chariot par l'action d'une brochefiletée et comprend une bride, fixée sur le corps de base, avec des entrées pour un double effet de l'huile; et disposant à l'intérieur et coaxialement de :

a) une douille qui peut tourner par rapport à la bride et qui comprend une chemise, un corps central et une autre chemise ; le corps central possède une chambre qui communique avec l'intérieur, c'est-à-dire l'espace mort de la première et de la deuxième chemise ;

b) un piston primaire situé à l'intérieur de la deuxième chemise et dont l'arbre de serrage pénètre dans la chambre du corps central et y fait la fonction de piston;

c) un piston secondaire situé à l'intérieur de la première chemise, dont l'arbre de serrage secondaire est fixé à la brochefiletée ;

d) un couvercle qui ferme l'intérieur de la deuxième chemise et dont la rotation s'actionne de l'extérieur;

sur les parois de la douille sont situés des canaux qui font communiquer les entrées d'huile avec l'intérieur de la deuxième chemise des deux côtés du piston primaire.

[0007] Afin de mieux comprendre l'objet de la présente invention, on a représenté sur les plans une forme préférentielle de réalisation pratique susceptible de changements accessoires, qui n'en dénaturent pas le principe.

[0008] La figure 1 représente une vue générale schématisée de l'étau, objet de l'invention.

[0009] La figure 2 représente une vue en détail agrandie, qui correspond à la figure précédente, dépourvue du corps de base (b) et du chariot mobile (c).

[0010] Sur ces figures sont représentés les références et particularités suivantes :

1.- Bride.

10.- Entrée de double effet.

11. - Canaux de communication.

12.- Chambre.

2.- Douille.

21, 23.- Chemises.

22.- Corps central.

3.- Arbre à serrage secondaire.

31.- Piston secondaire.

4.- Arbre à serrage primaire.

41.- Piston primaire.

6.- Couvercle

b.- Corps de base.

c.- Chariot mobile

I₁ I₂.- Intérieurs des chemises- espaces morts- (21), (23).

[0011] Il est décrit ci-après un exemple de réalisation pratique, non limitatif, de la présente invention.

[0012] L'étau, objet de l'invention, est composé d'un corps de base (b) avec une ou plusieurs coulisses horizontales où se déplacent un ou plusieurs chariots mobiles (c) sous l'action d'une ou plusieurs tiges filetées (9) qui, selon cette invention, sont des tiges de double effet.

[0013] Conformément à l'invention, et selon la réalisation représentée en figure 1, l'étau pour centre d'usinage préconisé comprend une bride (1) fixée au corps de base (b) et munie de d'entrée à double effet d'huile (10).

[0014] Comme on peut observer en figure 2, ladite bride (1) dispose intérieurement et coaxialement, d'une douille (2) qui peut tourner par rapport à la bride (1).

[0015] Ladite douille (2) définit une première chemise (21), un corps central (22) et une seconde chemise (23). Le corps central (22) définit, à son tour, une chambre (12) qui fait communiquer l'intérieur (i_i) de la première chemise (21) avec l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23).

[0016] À l'intérieur de ladite douille (2) un piston primaire (41) et un piston secondaire (31) sont disposés coaxialement.

[0017] Le piston primaire (41) est situé à l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23) et son arbre arbre à serrage primaire (4) pénètre dans la chambre (12) du corps central (22)- voir figure 2.

[0018] Le piston secondaire (31) est situé à l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23) et son arbre arbre à serrage secondaire se fixe à la brochefiletée (9) -voir figure 2.

[0019] Sur les parois de la douille (2) sont usinés des canaux (11) qui communiquent avec les entrées d'huile (10) avec l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23), des deux côtés du piston primaire (41).

[0020] La broche(9) est une brocheà double effet, c'est-à-dire qu'elle a besoin de deux entrée d'huile et logiquement de deux sorties. Les entrées-sorties d'huile (10) sont situées des deux côtés de la bride (1), ce qui facilite la colocation des raccords et des tuyaux d'huile.

[0021] La broche(9) qui est placée sur le corps (c) ou sur un support rigide d'un outil quelconque possède un fonctionnement :

[0022] D'abord, au moyen d'une manille standard située sur le centre du couvercle (6) qui, à cet effet possède une mécanisation (61) ; elle est placée sur le chariot mobile (c) à une distance préconçue, (par exemple 4 m/m de plus que la pièce à serrer). Le couvercle (6) est solidaire de la brochefiletée (9) comme il a été décrit, et donc, en tournant la manille, la broche(9) est tournée et au moyen de l'écrou nous actionnons le mors mobile et nous le plaçons à la distance requise par la dimension de la pièce.

[0023] Après avoir fixé le mors de serrage à la distance convenue, on met en marche le système hydraulique, qui au moyen de l'huile fait avancer le charriot (c) et les mors mobiles et réalise la haute pression sur la pièce.

[0024] Pour réaliser ces deux mouvements- avance automatique et la haute pression- l'huile passe par les entrées (10) situées sur les côtés de la bride (1) et va dans la chambre (i₂), réservoir, située entre le couvercle (6) et l'arbre à serrage primaire (4). L'huile entre avec une pression inférieur à 80 Bar, donnée fondamentale de cette invention, puisqu'il s'agit d'obtenir, avec une petite pression de l'huile d'entrée, une grande force de serrage entre les mors.

[0025] Donc, l'huile fait pression sur l'arbre de serrage (4) par son plus grand diamètre et l'introduit dans la chambre fermée (i₂) étanche située entre ledit arbre à serrage (3) et le piston (31). L'huile multiplie sa pression grâce à la différence de sections - diamètres et pousse le piston (31) en avant. Ce piston (31) avec son arbre à serrage secondaire (3) pousse la broche(9) et lui transmet toute la force hydraulique multipliée.

[0026] Le piston (31) est solidaire de la brochefiletée (9) au moyen d'une goupille élastique (5) qui l'unit à son arbre de serrage (3) - voir les figures 1 et 2 -, ce qui fait avancer et surtout reculer ledit piston.

[0027] Grâce à cette invention, la broche(9) placée dans le mors ou dans tout autre outil, est capable d'apporter 4000K de force en partant d'une pression d'entrée d'environ 80 Bar, quand, avec les autres étaux disponibles sur le marché, il faut 500 Bar de pression pour obtenir les kilos équivalents de force de serrage.

Revendications

1. Étau pour centre d'usinage caractérisé en ce qu'il est composé par un corps de base (b) sur lequel coulisse au moins un chariot (c) sous l'action d'une brochefiletée (9) et comprend une bride (1), fixée au corps de base (b), avec des entrées (10) pour double effet de l'huile; et dispose intérieurement et coaxialement de:

a) une douille (2) qui peut tourner par rapport à la bride (1) et qui comprend une première chemise (21), un corps central (22) et une deuxième chemise (23) ; le corps central (22) a une chambre (12) qui fait communiquer les intérieurs ou espaces morts (i₁), (i₂) de la première chemise (21) et de la deuxième chemise (23);

b) un piston primaire (41) situé à l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23) et dont l'arbre à serrage primaire (4) pénètre dans la chambre (12) du corps central (22) pour y faire de piston ;

c) un piston secondaire (31) situé à l'intérieur (i₁) de la première chemise (21), et dont l'arbre à serrage secondaire (3) est fixé à la brochefiletée (9);

d) un couvercle (6) qui ferme l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23) et qui actionne sa rotation de l'extérieur;

sur les parois de la douille (2) sont situés des canaux (11) qui font communiquer les entrées d'huile (10) avec l'intérieur (i₂) de la deuxième chemise (23) des deux côtés du piston primaire (41).

Dessins