[0001] L'invention concerne un écarteur pour glissière de sécurité muni de moyens de montage
pour le monter sur un support et de moyens de fixation pour le fixer à une lisse,
et constitué d'une platine métallique formant un profilé. L'invention concerne également
des moyens de montage d'un tel écarteur.
[0002] Les glissières de sécurité sont constituées d'une série de lisses aboutées les unes
aux autres et fixées à distances plus ou moins régulières à des supports destinés
à les maintenir à la hauteur souhaitée le long de la route. Ces supports peuvent être
des poteaux enfoncés dans le sol ou bien des parapets ou des parois en béton.
[0003] Il est courant d'intercaler des écarteurs entre les lisses et les supports pour les
maintenir à distance. Ces écarteurs sont couramment constitués d'un profilé de section
carrée ou rectangulaire. Ces écarteurs peuvent également servir à absorber une partie
du choc.
[0004] Les écarteurs ont cependant tendance lorsqu'ils se déforment à déverser vers le haut,
c'est-à-dire à se déformer en entraînant la lisse vers le haut. C'est d'ailleurs l'effet
recherché avec l'écarteur du document
EP 0 810 325 A2. Cet écarteur a une forme en V dont les extrémités sont rabattues d'un même côté
perpendiculairement à l'axe médian passant par la pointe du V de sorte que ces deux
rabats se situent dans un même plan. À l'état monté, les deux rabats, dirigés vers
le bas, sont fixés au poteau. Une lisse, dont la face dirigée vers le poteau est en
W, est fixée sur l'écarteur dont la pointe du V épouse la forme du creux central du
W. Comme l'indique le document, la forme de l'écarteur est choisie pour qu'en cas
de choc, l'écarteur se déforme en assurant un soulèvement de la lisse.
[0005] Cependant, dans un tel cas, la lisse n'étant plus à la bonne hauteur, il est possible
alors qu'un véhicule léger passe sous la lisse et ne soit plus alors guidé convenablement
par celle-ci après le choc.
[0006] L'objectif de l'invention est donc de proposer un écarteur qui soit conçu pour qu'en
cas de choc, il se déforme en provoquant un déversement vers le bas de la lisse.
[0007] Cet objectif est atteint conformément à l'invention du fait que le profilé est un
profilé ouvert dont la section transversale à la forme essentiellement d'un U constitué
d'une base sensiblement plane qui se poursuit du côté dit supérieur par une première
branche sensiblement perpendiculaire à la base et du côté dit inférieur par une seconde
branche s'écartant de la base en formant un angle non droit avec celle-ci, les moyens
de fixation étant placés sur la base pour permettre de fixer dessus la lisse, les
moyens de montage étant placés à l'extrémité de la première branche du U et des moyens
étant prévus à l'extrémité de la seconde branche du U pour permettre à cette extrémité
de prendre appui contre le support et de glisser contre celle-ci en cas de choc. En
cas de choc, la branche inférieure oblique offre une moindre résistance que la branche
supérieure qui est horizontale. Elle va donc se déformer en premier, entraînant la
lisse dans un mouvement de déversement vers le bas.
[0008] Conformément à l'invention, des moyens sont prévus à l'extrémité de la seconde branche
du U pour permettre à cette extrémité de prendre appui contre le support et de glisser
contre celui-ci en cas de choc. Ces moyens d'appui sont constitués de préférence par
une plaque d'appui prolongeant la seconde branche du U et disposée perpendiculairement
à la première branche en s'en éloignant, la longueur de la seconde branche étant choisie
de telle sorte que lorsque l'écarteur est monté sur le support, la plaque d'appui
vient en contact contre le support.
[0009] Pour forcer l'extrémité de la seconde branche à glisser verticalement contre le support
en cas de choc, il est prévu de munir les moyens d'appui de moyens pour guider l'extrémité
de la seconde branche du U le long du support.
[0010] Dans un premier mode de réalisation, les moyens de guidage sont constitués d'un trou
oblong dans lequel peut pénétrer et coulisser un pion, le pion étant situé sur la
plaque d'appui et le trou oblong sur le côté du support faisant face à la lisse, ou
inversement.
[0011] Dans un deuxième mode de réalisation, les moyens de guidage sont constitués de deux
ailes de guidage parallèles disposées à l'extrémité de la seconde branche du U ou
sur la plaque d'appui, perpendiculairement au plan défini par la première branche
du U de telle sorte que lorsque l'écarteur est monté sur le support, les ailes de
guidage viennent en contact, ou pratiquement en contact, contre des surfaces du support
perpendiculaires à la lisse.
[0012] Il est préférable de munir la première branche d'un renfort, de préférence une cornière
en U dont les extrémités des branches sont fixées sur la face supérieure de la première
branche de l'écarteur, par exemple par soudure.
[0013] Les moyens de montage sont de préférence constitués de deux ailes de montage placées
sur une plaque support, de préférence constituée par la première branche du profilé
en U de l'écarteur, les deux ailes de montage étant parallèles entre elles et séparées
l'une de l'autre de telle sorte que la distance séparant les faces extérieures opposées
des ailes de montage corresponde sensiblement à la distance séparant deux faces intérieures
d'un support parallèles à la lisse. Pour éviter une déformation des ailes de montage,
il est préférable de placer un renfort entre les deux ailes de montage.
[0014] Lorsque le support est muni d'une âme centrale perpendiculaire à la lisse, il est
préférable que les moyens de montage comprennent un deuxième jeu d'ailes de montage
de préférence munies d'un second renfort.
[0015] Afin de permettre la fixation de l'écarteur sur le support, il peut être avantageux
de munir le ou les renforts d'un trou ou d'une fente oblongue dans lequel peut passer
par exemple un boulon. Ce boulon pourra être dimensionné de telle sorte qu'il serve
de fusible placé entre l'extrémité de la première branche du U et le support.
[0016] L'invention est décrite plus en détail ci-dessous à l'aide d'exemples de réalisation.
Les figures montrent :
- Figures 1a, b, c :
- des vues (a) de côté, (b) en perspective et (c) de dessous d'un premier exemple de
réalisation de l'écarteur selon l'invention ;
- Figures 2a, b, c :
- des vues (a) de côté, (b) en perspective et (c) de dessous d'une variante de l'exemple
de réalisation de la figure 1 ;
- Figures 3a, b, c :
- des vues (a) de côté, (b) en perspective et (c) de dessous d'un deuxième exemple de
réalisation de l'écarteur selon l'invention ;
- Figure 4 :
- une vue en coupe d'un écarteur selon le deuxième mode de réalisation monté sur un
poteau de type C 100 et muni d'une lisse mixte bois/métal ;
- Figure 5 :
- une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 4 ;
- Figure 6 :
- une vue en coupe à travers un poteau en 1 avec un écarteur selon une autre variante
du second mode de réalisation de l'invention ;
- Figures 7a, b, c :
- des vues (a) de côté, (b) en perspective et (c) de face (côté route) d'une autre variante
du deuxième mode de réalisation de l'écarteur selon l'invention.
[0017] Un écarteur (100, 200, 300, 400, 500) conforme à l'invention est constitué essentiellement
d'une plaque métallique formant un profilé en U. La base du U (110, 210, 310, 510)
se poursuit du côté dit supérieur par une première branche (120, 220, 320, 520) et
du côté dit inférieur par une seconde branche (130, 230, 330, 530). Les références
« côté supérieur » et « côté inférieur » se rapportent à la position de ces branches
lorsque l'écarteur est monté sur le support.
[0018] La base du U (110, 210, 310, 510) est sensiblement plane. Comme le montre la figure
4, il est prévu d'y fixer la lisse (380) par tout moyen approprié. En ce qui concerne
la lisse, il peut s'agir d'une lisse métallique ou d'une lisse en bois, comme dans
la figure 4. Dans cette figure, la lisse (380) est fixée par un étrier en U (390).
Cependant, tout autre moyen de fixation peut être envisagé. Dans l'exemple présenté,
la base du U (110, 210, 310, 510) est munie d'un trou (111, 211, 311, 511) pour laisser
passer la tige de l'étrier en U (390), ce trou formant une partie des moyens de fixation
de la lisse.
[0019] La première branche (120, 220, 320, 520) est sensiblement perpendiculaire à la base
(110, 210, 310, 510). Elle porte à son extrémité opposée à la base (110, 210, 310,
510) des moyens (121, 221, 321, 521) pour le montage de l'écarteur (100, 200, 300,
400, 500) sur le support (370, 470).
[0020] La seconde branche du U (130, 230, 330, 530) est inclinée par rapport à la première
branche (120, 220, 320, 520) de sorte qu'elle n'est pas perpendiculaire à la base
(110, 210, 310, 510). Il est préférable que cette deuxième branche (130, 230, 330,
530) s'écarte de la première (120, 220, 320, 520) en s'éloignant de la base (110,
210, 310, 510).
[0021] Ainsi, lorsque l'écarteur (100, 200, 300, 400, 500) est monté sur le support (370,
470), l'extrémité de la première branche (120, 220, 320, 520) est montée sur le support
(370, 470) à l'aide des moyens de montage (121, 221, 321, 521) de telle sorte que
cette première branche (120, 220, 320, 520) soit dans le plan horizontal et la base
(110, 210, 310, 510) dans le plan vertical parallèle à la lisse (380) et donc à la
route. La deuxième branche (130, 230, 330, 530) fait par conséquent un angle non droit
par rapport au support (370, 470). La longueur de la deuxième branche (130, 230, 330,
530) par rapport à celle de la première (120, 220, 320, 520) est choisie de telle
sorte que l'extrémité opposée à la base (110, 210, 310, 510) de la deuxième branche
(130, 230, 330, 530) soit en contact avec le support (370, 470) et puisse glisser
contre ce dernier en cas de choc.
[0022] Il est préférable que la seconde branche du U (130, 230, 330, 530) se prolonge, à
son extrémité opposée à la base (110, 210, 310, 510), par une plaque d'appui (140,
240, 340, 440, 540). La plaque d'appui (140, 240, 340, 440, 540) est sensiblement
parallèle à la base du U (110, 210, 310, 410, 510). Lorsque l'écarteur (100, 200,
300, 400, 500) est monté sur le support (370, 470), cette plaque prend donc appui
contre ce dernier.
[0023] Conformément à l'invention, cette plaque d'appui (140, 240, 340, 440, 540) ou, lorsque
l'écarteur n'en est pas muni, l'extrémité de la seconde branche (130, 230, 330, 530)
opposée à la base (110, 210, 310, 510) n'est pas fixe par rapport au support, mais
au contraire peut glisser sur celui-ci.
[0024] Lorsqu'un choc se produit, la force qui en découle est en général dans le plan horizontal
plus ou moins incliné par rapport à la lisse. En cas de choc sur la lisse, la force
est transmise d'une part à la branche horizontale qui la transmet au support sur lequel
elle est montée et d'autre part à la branche inclinée qui s'appuie contre le support
tout en pouvant glisser contre lui. Dans ces conditions, la force du choc va provoquer
la déformation de l'écarteur. La plaque d'appui va glisser vers le bas contre le support,
la base va suivre le mouvement en se translatant vers le support et vers le bas tandis
que l'extrémité de la première branche (120, 220, 320, 520) portant les moyens de
montage formera le point dur. En utilisant pour fixer la première branche (120, 220,
320, 520) sur le support une vis fusible, celle-ci cédera sous l'effet de l'effort
et l'extrémité portant les moyens de montage sera éjectée du support. La lisse se
retrouvera à une hauteur inférieure à sa hauteur initiale.
[0025] Pour augmenter la résistance de la première branche (520), il est possible de la
munir d'un renfort. Dans l'exemple présenté à la figure 7, ce renfort est constitué
par une cornière (529) en U retournée dont les extrémités des branches sont soudées
à la face supérieure de la première branche. Il serait bien sûr possible de prévoir
d'autre forme de renfort, tel que par exemple un renfort en T ou en double T. Ce renfort
s'étend de préférence sur toute la longueur de la première branche. Il va de soi que
ce renfort n'est pas limité à cette variante du deuxième mode de réalisation et peut
être prévu sur tous les autres modes de réalisation de l'invention.
[0026] Pour permettre le guidage de l'extrémité de la seconde branche (130, 230, 330, 530)
ou de la plaque d'appui (140, 240, 340, 440, 540) sur le support (370, 470) lors du
choc, il est préférable de prévoir des moyens de guidage.
[0027] Dans le premier exemple de réalisation présenté aux figures 1 et 2, ces moyens de
guidage sont constitués d'une part d'un pion et d'autre part d'une fente oblongue
dans laquelle le pion pénètre et peut coulisser. Dans les figures 1a-c, le pion est
constitué par un boulon qui passe dans un trou (141) pratiqué dans la plaque d'appui
(140) et dans une fente oblongue réalisée dans le support (370). Il va de soi qu'il
est également possible de placer le pion sur le support (370) et la fente oblongue
sur la plaque d'appui (140).
[0028] Dans la variante des figures 2a-c, le pion (241) est fixé sur la plaque d'appui (140)
et coulisse dans une fente oblongue réalisée dans le support (370).
[0029] Dans le deuxième mode de réalisation représenté aux figures 3 et 7, ces moyens de
guidage sont constitués par deux ailes de guidage (342, 542) qui viennent se placer
de part et d'autre du support (370). Ces deux ailes de guidage (342, 542) prolongent
les bords latéraux verticaux de la plaque d'appui (340, 540) perpendiculairement à
cette dernière et parallèlement à l'axe longitudinal du support (370) en formant la
base d'un L, la plaque d'appui (340, 540) formant l'autre branche du L. En coupe transversale,
la plaque d'appui (340) et les ailes de guidage (342) ont un profil en U dont l'ouverture
est dirigée à l'opposée de la lisse. C'est la solution retenue également aux figures
4 et 5 lorsque l'écarteur est placé sur un poteau de type C 100 (370). Si le support
est un poteau de type IPE 100 (470), ces ailes de guidage (442) peuvent se prolonger
par des rabats (443) perpendiculaires aux ailes de guidage (442) pour enserrer l'une
des bases du profilé en double T. Dans ce cas, la plaque d'appui (440), les ailes
de guidage (442) et les rabats (443) ont, en coupe transversale, un profil en C dont
l'ouverture est dirigée à l'opposé de la lisse.
[0030] Il va de soi que chacun des modes de réalisation des moyens de guidage (pion, ailes
de guidage ou ailes de guidage avec rabats) peut être utilisé avec n'importe quel
type de poteau (C100, IPE 100, etc).
[0031] En règle générale, les écarteurs sont montés sur des poteaux constitués par des profilés
métalliques. Selon les pays, ces profilés ont différentes formes. On connaît notamment
le profilé C 100 (370) dont la section transversale est un C. On connaît le profilé
IPE 100 (470) dont la section transversale est en double T. On trouve notamment en
Allemagne des profilés en Σ. Dans tous les cas, ces poteaux profilés, une fois mis
en place, présentent deux faces parallèles à la route (372, 373, 472, 473). Il est
donc prévu conformément à l'invention d'emboîter les moyens de montage (121, 221,
321, 521) de l'écarteur (100, 200, 300, 500) à l'intérieur du profilé du support (370,
470) en appui contre la face interne de ces deux faces (372, 373, 472, 473) parallèles
à la lisse (380). Pour cela, les moyens de montage sont constitués d'au moins deux
ailes de montage (122, 123, 222, 223, 322, 323, 522, 53) placées sur la face inférieure
de la première branche (120, 220, 320, 520) de l'écarteur (100, 200, 300, 500) servant
de plaque support. Ces ailes de montage sont par exemple soudées à cette plaque support.
Les deux ailes de montage (122, 123, 222, 223, 322, 323, 522, 523) sont parallèles
entre elles et séparées l'une de l'autre de telle sorte que la distance séparant les
faces extérieures opposées des ailes de montage (122, 123, 222, 223, 322, 323, 522,
523) corresponde sensiblement à la distance séparant deux faces intérieures parallèles
à la route d'un support (370, 470). Lors du montage, les deux ailes de montage viennent
donc coulisser contre les ailes (372, 373, 472, 473) du poteau parallèle à la route.
[0032] Pour assurer une bonne rigidité aux moyens de montage, il est préférable de relier
les deux ailes de montage (122, 123, 222, 223, 322, 323, 522, 523) par un renfort
(126, 226, 326, 526) ayant la forme d'une plaque d'entretoise.
[0033] Lorsque le poteau est muni d'une âme centrale (471), comme c'est le cas du poteau
IPE 100 en double T de la figure 6, il peut être utile de placer un double jeu d'ailes
de montage (122, 123 / 124, 125) de part et d'autre de l'âme (471) du double T. Ainsi,
les ailes de montage (122, 124) situées du côté de l'écarteur (100) sont placées de
part et d'autre de l'âme (471) du poteau, en appui contre la branche (472) du poteau
située du côté de la route et de la lisse, tandis que les ailes de montage (123, 125)
situées à l'opposé de l'écarteur (100) sont placées de part et d'autre de l'âme (471)
du poteau, en appui contre la branche (473) du poteau située à l'opposée de la route.
Chaque jeu d'ailes de montage (122, 123 / 124, 125) est renforcé par un renfort (126,
127). Ces renforts (126, 127), sont de préférence situés sur les bords latéraux des
ailes de montage (122, 123 / 124, 125) situés du côté de l'espace laissé pour l'âme
(471) du poteau. Un jeu formé par deux ailes de montage et un renfort (122, 123, 126
/ 123, 125, 127) peut être obtenu en soudant trois plaques l'une à l'autre ou par
formage d'une platine.
[0034] Le ou les renforts (126, 127, 226, 326, 526) peuvent être munis d'un trou ou d'une
fente oblongue (128, 228, 328, 528) pour permettre le boulonnage des moyens de montage
(121, 221, 321, 521) sur le poteau, notamment sur une face du poteau perpendiculaire
à la route ou sur l'âme (471) du poteau. Dans l'exemple des figures 4 et 5, le poteau
de type C 100 (370) est muni d'un trou (375) dans la section du C qui est perpendiculaire
à la route. Ce peut être le fond du C si celui-ci est placé avec son ouverture perpendiculairement
à la route (figure 5) ou être une des branches supérieure ou inférieure du C s'il
est placé avec son ouverture parallèle à la route.
[0035] Il est avantageux de dimensionner ce boulon de telle sorte qu'il serve de fusible
en cas d'accident, permettant aux moyens de montage (121, 221, 321, 521) de sortir
du poteau (370, 470) lors de l'écrasement de l'écarteur (100, 200, 300, 500) sous
l'effet d'un choc.
[0036] Lorsque le poteau est en C ou en Σ, les moyens de montage ne comprennent qu'un jeu
d'ailes de montage (222, 223, 322, 323, 523) éventuellement soutenu par un renfort
(226, 326, 526). C'est le cas montré aux figures 2, 3, 4 et 5.
[0037] Il va de soi que les moyens de montage évoqués ici peuvent être utilisés avec tout
type d'écarteur. Il suffit de munir ces derniers d'une plaque support qui, lorsque
l'écarteur est monté, se trouve perpendiculaire à l'axe longitudinal du poteau.
[0038] L'écarteur de l'invention est facile à monter et garantit qu'en cas de choc, la lisse
se déplace vers le bas. On évite ainsi un déversement vers le haut particulièrement
dangereux pour les véhicules légers. Cet écarteur est facile à réaliser dans une platine
d'acier.
[0039] Les moyens de montage conformes à l'invention permettent une mise en place très simple
des écarteurs qui sont fixés qu'une fois mis en place. De plus, le boulonnage se fait
de préférence depuis le côté du poteau perpendiculaire à la route, donc dans un endroit
facile d'accès. En intégrant les moyens de montage à l'intérieur des contours du poteau,
il est toujours possible d'habiller ce dernier, notamment par un habillage en bois.
Références :
100 |
200 |
300/400/500 |
Écarteur |
110 |
210 |
310/510 |
Base du profilé en U |
111 |
211 |
311/511 |
Moyens de fixation de la lisse |
120 |
220 |
320/520 |
Première branche du profilé en U |
|
|
|
(supérieure) |
121 |
221 |
321/521 |
Moyens de montage de l'écarteur sur le |
|
|
|
support |
122 |
222 |
322/522 |
Aile de montage (1er jeu) |
123 |
223 |
323/523 |
Aile de montage (1er jeu) |
124 |
|
|
Aile de montage (2ème jeu) |
125 |
|
|
Aile de montage (2ème jeu) |
126 |
226 |
326/526 |
Renfort (1er jeu) |
127 |
|
|
Renfort (2ème jeu) |
128 |
228 |
328/528 |
Trou ou fente oblongue dans les renforts |
|
|
529 |
Renfort de la première branche du profilé |
|
|
|
en U |
130 |
230 |
330/530 |
Deuxième branche du profilé en U |
|
|
|
(inférieure) |
140 |
240 |
340/440/540 |
Plaque d'appui |
141 |
241 |
|
Trou ou fente oblongue / Pion |
|
|
342/442/542 |
Ailes de guidage |
|
|
443 |
Rabats des ailes de guidage |
|
|
370/470 |
Support (poteau) |
|
|
471 |
Âme du poteau en double T |
|
|
372/472 |
Branche du poteau en double T dirigée |
|
|
|
du côté de la lisse |
|
|
373/473 |
Branche du poteau en double T dirigée |
|
|
|
du côté opposé à la lisse |
174 |
|
|
Trou ou fente oblongue de guidage |
175 |
275 |
375 |
Trou ou fente oblongue de fixation des |
|
|
|
moyens de montage de l'écarteur |
176 |
|
|
Pion de guidage |
|
|
380 |
Lisse |
|
|
290 |
Étrier en U pour la fixation de la lisse |
1. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) pour glissière de sécurité muni de moyens de montage
(121, 221, 321, 521) pour le monter sur un support (370, 470) et de moyens de fixation
(111, 211, 311, 511) pour le fixer à une lisse (380), et constitué d'une platine métallique
formant un profilé, caractérisé en ce que le profilé est un profilé ouvert dont la section transversale à la forme essentiellement
d'un U constitué d'une base (110, 210, 310, 510) sensiblement plane qui se poursuit
du côté dit supérieur par une première branche (120, 220, 320, 520) sensiblement perpendiculaire
à la base (110, 210, 310, 510) et du côté dit inférieur par une seconde branche (130,
230, 330, 530) s'écartant de la base en formant un angle non droit avec celle-ci,
les moyens de fixation (111, 211, 311, 511) étant placés sur la base (110, 210, 310,
510) pour permettre de fixer dessus la lisse (380), les moyens de montage (121, 221,
321, 521) étant placés à l'extrémité de la première branche du U (120, 220, 320, 520)
et des moyens (140, 240, 340, 440, 540) étant prévus à l'extrémité de la seconde branche
du U (130, 230, 330, 530) pour permettre à cette extrémité de prendre appui contre
le support (370, 470) et de glisser contre celle-ci en cas de choc.
2. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens d'appui sont constitués par une plaque d'appui (140, 240, 340, 440, 550)
prolongeant la seconde branche du U (130, 230, 330, 530) et disposée perpendiculairement
à la première branche (120, 220, 320, 520) en s'en éloignant, la longueur de la seconde
branche (130, 230, 330, 530) étant choisie de telle sorte que lorsque l'écarteur (100,
200, 300, 400, 500) est monté sur le support (370, 470), la plaque d'appui (140, 240,
340, 440, 540) vient en contact contre le support (370, 470).
3. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'appui (140, 240, 340, 440, 540) sont munis de moyens (141, 241, 342,
442, 443, 542) pour guider l'extrémité de la seconde branche du U (130, 230, 330,
530) le long du support (370, 470).
4. Écarteur (300, 400, 500) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont constitués de deux ailes de guidage (342, 442, 542) parallèles
disposées à l'extrémité de la seconde branche du U ou sur la plaque d'appui (340,
440, 540), perpendiculairement au plan défini par la première branche du U (320) de
telle sorte que lorsque l'écarteur (300, 400, 500) est monté sur le support (370,
470), les ailes de guidage (342, 442, 542) viennent en contact contre des surfaces
du support perpendiculaires à la lisse (380).
5. Écarteur (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont constitués d'un trou oblong dans lequel peut pénétrer
et coulisser un pion (241), le pion (241) étant situé sur la plaque d'appui (140,
240) et le trou oblong sur le côté du support (370, 470) faisant face à la lisse (380),
ou inversement, le pion pouvant être réalisé par un boulon passant à travers un trou
(141) réalisé dans la plaque d'appui (140).
6. Écarteur (500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première branche (520) est munie d'un renfort, de préférence une cornière en U
(529) dont les extrémités des branches sont fixées sur la face supérieure de la première
branche (520) de l'écarteur.
7. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de montage (121, 221, 321, 521) comprennent un fusible destiné à être
placé entre l'extrémité de la première branche du U (120, 220, 320, 520) et le support
(370, 470).
8. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de montage sont constitués de deux ailes de montage (122, 123, 222, 223,
322, 323, 522, 523) placées sur une plaque support, de préférence constituée par la
première branche du profilé en U (120, 220, 320, 520) de l'écarteur (100, 200, 300,
400, 500), les deux ailes de montage (122, 123, 222, 223, 322, 323, 522, 523) étant
parallèles entre elles et séparées l'une de l'autre de telle sorte que la distance
séparant les faces extérieures opposées des ailes de montage (122, 123, 222, 223,
322, 323, 522, 523) corresponde sensiblement à la distance séparant deux faces intérieures
d'un support (370, 470) parallèles à la lisse (380).
9. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'un renfort (126, 226, 326, 526) est placé entre les deux ailes de montage (122, 123,
222, 223, 322, 323, 522, 523).
10. Écarteur (100) selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les moyens de montage comprennent un deuxième jeu d'ailes de montage (124, 125) de
préférence munies d'un second renfort (127).
11. Écarteur (100, 200, 300, 400, 500) selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que le ou les renforts (126, 127, 226, 326, 526) sont munis d'un trou ou d'une fente
oblongue (128, 228, 328, 528) pour permettre la fixation de l'écarteur (100, 200,
300, 400, 500) sur le support (370, 470).