[0001] L'invention concerne une serrure ou crémone-serrure comportant un boitier conçu apte
à recevoir un barillet à clé pour la commande de verrouillage et de déverrouillage
d'un moins un organe de verrouillage, tel qu'un pêne dormant ou organe similaire.
[0002] La présente invention entre dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a
trait, plus particulièrement, aux serrures, qu'il s'agisse d'une serrure simple ou
de type crémone-serrure.
[0003] De telles serrures, crémones-serrures ou autres ont pour but, au travers du barillet
à clé dont elles sont susceptibles d'être équipées, d'assurer la sécurité d'une porte,
fenêtre ou similaire.
[0004] Plus particulièrement, le barillet, commandé au moyen d'une clé manipulée par l'usager,
agit sur le mécanisme de cette serrure ou crémone-serrure, dénommée, de manière générique,
serrure dans la suite de la description, pour commander le verrouillage et le déverrouillage
d'un organe susceptible d'empêcher l'ouverture de cette porte ou fenêtre à qui ne
possède pas la clé. Ainsi, le barillet à clé peut agir directement sur un pêne dormant
qu'il est susceptible de repousser, selon le cas, dans une position saillante pour
le verrouillage ou dans une position effacée permettant l'ouverture de la porte ou
fenêtre. Ce barillet peut encore être prévu pour agir directement ou au travers d'un
chevalet de commande, sur une tringle de manoeuvre susceptible d'intervenir sur d'autres
organes de verrouillage, tels que pênes à crochet, pênes dormants, rouleaux, etc...
pour repousser ce ou ces derniers dans une position verrouillée ou, au contraire,
pour les amener dans une position de déverrouillage. Dans une autre conception, également
connue, ce barillet peut agir sur un simple organe de blocage pour empêcher la commande
de déverrouillage de la serrure ou crémone-serrure au travers d'une poignée ou d'un
bouton de commande agissant sur de tels organes de verrouillage, tel qu'un pêne dormant,
une tringle de manoeuvre ou similaire.
[0005] Si l'on a d'ores et déjà imaginé différents dispositifs de sécurité destinés à empêcher
l'entrée par effraction dans une habitation au travers d'une intervention directe
sur le boîtier de la serrure, en particulier des plaques anti-percement, etc., on
a pu noter que cette serrure devient particulièrement vulnérable lorsque, au moyen
d'un outil approprié, le barillet à clé est retiré en force ou détruit par perçage.
[0006] Même s'il a été conçu différentes protections permettant de limiter les agissements
sur ce barillet à clé, protections engendrant des contraintes esthétiques et un surcoût
non négligeable au niveau de la serrure, elles ne permettent pas de rendre totalement
inviolable, pour autant, le barillet.
[0007] Or, on comprend bien qu'une fois celui-ci neutralisé, plus exactement lorsque il
est retiré ou détruit jusqu'à permettre l'accès aux pièces du mécanisme de manoeuvre
abritées par le boîtier de la serrure, il est assez facile de commander le déverrouillage
de cette dernière pour entrer par effraction dans une habitation.
[0008] A ce propos, il faut rappeler que, de manière habituelle, le barillet à clé est retenu
dans la serrure au moyen d'une vis de fixation accessible depuis le chant en feuillure
de la porte ou fenêtre équipé d'une telle serrure. Cette vis de fixation s'étend sensiblement
dans le plan médian de cette dernière, tandis que le barillet est localement fragilisé
au travers de l'orifice taraudé prévu pour accueillir ladite vis de fixation. C'est
donc à hauteur de cet orifice et en plein centre du boîtier de la serrure que se rompt
habituellement le barillet en cas de tentative d'effraction.
[0009] A cela il faut ajouter qu'il est connu, notamment par le document
DE-U-92.08.797 une serrure comportant un dispositif de blocage du pêne dormant en cas de rupture
du barillet. Ce dispositif se compose, essentiellement, d'un palpeur et d'un élément
de blocage. Le palpeur emprunte une forme en L et comporte à l'extrémité de sa partie
verticale un ergot de retenue lequel coopère avec l'élément de blocage en maintenant
celui-ci en position débloquée sous contrainte élastique. Cet élément de blocage comporte
plus particulièrement un doigt de blocage qui, lorsqu'il est libéré par le palpeur,
est conçu apte à venir s'engager dans une découpe ménagée dans le pêne dormant, ceci
pour maintenir celui-ci en position de verrouillage et éviter qu'il ne puisse être
repoussé en position déverrouillée.
A ce propos, le palpeur vient en appui sur le barillet de sorte qu'en cas de rupture
et retrait de ce dernier, ce palpeur puisse s'effacer en étant repoussé par le doigt
de blocage lui-même, agissant telle une came sous l'impulsion des moyens de rappel
élastique. Justement, ces derniers sont mis sous contrainte qu'après engagement dans
la serrure du barillet, surtout après mis en place de la vis assurant sa fixation.
En effet, c'est en engageant cette vis que l'on vient agir sur ces moyens de rappel
élastique repoussant ledit doigt de blocage contre l'ergot de retenu du palpeur assurant
son maintien en position débloqué tant que le barillet est présent.
[0010] Le palpeur vient en appui sur le barillet sur sa partie s'étendant vers l'extérieur
de la pièce que la serrure est sensée maintenir refermée. Cela part du principe qu'en
cas de tentative d'effraction c'est bien cette partie extérieure qui risque d'être
neutralisée et retirée. Or une telle conception ne permet pas de rendre la serrure
réversible pour une utilisation droite ou gauche sur un ouvrant, à moins d'une intervention
sur le palpeur du dispositif de blocage.
[0011] Pour remédier à cet inconvénient, on peut imaginer un appui du palpeur sur le barillet
dans le plan médian de la serrure, sensiblement à hauteur de l'orifice prévu pour
accueillir la vis de fixation de ce barillet. Toutefois, une telle conception n'apporte
qu'une solution partielle au problème dans la mesure où la rupture n'intervient pas
systématiquement à hauteur de ce plan médian du barillet.
[0012] Précisément, la présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant
d'associer à la serrure un dispositif de sécurité sous forme d'un doigt de blocage
qui est libéré en cas d'action sur le barillet à clé ayant pour conséquence la suppression
de ce dernier, que ce soit par arrachement ou destruction totale ou partielle. Notamment,
quelque soit la moitié de barillet qui est cassée et retirée, il en résulte le blocage
de la serrure au travers d'un doigt de blocage conçu apte à bloquer un organe de verrouillage
en position verrouillée. Aussi, l'invention permet de répondre à ce problème de réversibilité
de la serrure. Tout particulièrement elle permet d'éviter tout risque de montage incorrect,
sans compter qu'il n'est plus nécessaire de tenir en stock deux types de serrures,
les unes pour un montage à droite, d'autres prévues pour une implantation à gauche.
La fabrication de ces serrures s'en trouve, elle aussi, simplifiée, ne nécessitant
plus qu'une seule ligne de montage.
[0013] En somme, la personne pensant pouvoir s'infiltrer par effraction dans une habitation
dont la porte est sécurisée au moyen d'une serrure selon l'invention, ne peut que
constater, après avoir franchi, par destruction ou suppression, l'obstacle que représente
le barillet à clé, qu'il lui est impossible d'obtenir le déverrouillage de la serrure
par action directe sur le mécanisme de cette dernière.
[0014] On remarquera, à ce propos, que cette solution conforme à l'invention n'empêche pas
la mise en oeuvre, en combinaison, des techniques de protection du barillet lui-même.
[0015] Ainsi, l'invention concerne une serrure ou crémone-serrure comportant un boîtier
conçu apte à recevoir un barillet à clé pour la commande de verrouillage et de déverrouillage
d'au moins un organe de verrouillage, tel qu'un pêne dormant ou organe similaire,
comportant un dispositif de sécurité qui, au travers d'un doigt de blocage, est conçu
apte à assurer le maintien en position verrouillée d'au moins un organe de verrouillage
sous la commande d'un palpeur de commande coopérant avec le barillet à clé, caractérisé
par le fait que le palpeur de commande est conçu apte à venir en appui sur le barillet
au travers d'au moins un point de contact, de chaque côté du plan médian de la serrure
pour assurer le maintien inactif du doigt de blocage en présence du barillet et, en
cas de rupture et/ou de retrait de ce dernier, pour libérer ledit doigt de blocage.
[0016] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
et en se référant aux dessins ci-joints se rapportant différents exemples de réalisation.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe partielle d'une serrure
équipée, selon un premier mode de réalisation, d'un dispositif de sécurité conformément
à l'invention ;
- la figure 2 est une représentation schématisée des différents composants du dispositif
de sécurité de la figure 1 ;
- la figure 3 est une représentation schématisée et de détail du palpeur de commande
du dispositif de sécurité ;
- la figure 4 illustre la serrure, selon le mode de réalisation conforme aux figures
1 et 2, lors de la mise en place du barillet à clé ;
- la figure 5 est une vue similaire à la figure 3 illustrant, dans ce même mode de réalisation,
le cas où le barillet a été retiré, l'organe de blocage ayant été repoussé dans sa
position de blocage ;
- les figures 6 et 7 sont des vues similaires à la figure 1 illustrant une serrure équipée,
selon un second mode de réalisation, d'un dispositif de sécurité conformément à l'invention
;
- la figure 8 représente en perspective et de manière schématisée l'effacement du palpeur
par rapport au doigt de blocage dans le mode de réalisation visible dans les figures
6 et 7 ;
- la figure 9 est, là encore, une représentation schématisée et en coupe partielle d'une
serrure comportant, selon un troisième mode de réalisation, un dispositif de sécurité
conformément à l'invention ;
- la figure 10 est une vue similaire à la figure 7, la bascule correspondant au doigt
de blocage étant représenté en transparence ;
- la figure 11 est une vue de détail illustrant un dispositif bloqueur escamotable et
sous forme d'un ressort bloqueur.
[0017] La présente invention concerne le domaine des serrures en général, susceptibles d'être
équipées d'un barillet à clé et trouvera son application tant dans des serrures de
conception simple, que dans les crémones-serrures plus complexes, comme cherchent
à l'illustrer les figures 4 et 5.
[0018] Plus particulièrement et tel que visible dans la figure 1, une telle serrure 1 comporte
un boîtier 2 logeant un mécanisme de commande 3 et prévu apte à réceptionner un barillet
à clé 4 pour la commande de verrouillage et de déverrouillage d'un organe de verrouillage
5.
[0019] Celui-ci peut être défini par un pêne dormant comme l'illustrent notamment les figurent
1, 6, 7 et 9, sachant que cet organe de verrouillage peut encore être défini par un
organe de blocage qui, en position de verrouillage, vient bloquer une ou des tringles
de manoeuvre dans leur position verrouillée. Cet organe de verrouillage 5 sur lequel
intervient le barillet à clé 4 peut, dans une autre conception, être défini par une
telle tringle de manoeuvre actionnant des éléments de verrouillage tels que des rouleaux,
des pênes à crochet ou d'autres pênes dormants.
[0020] Quoiqu'il en soit, la serrure 1 comporte un dispositif de sécurité 6 qui, au travers
d'un doigt de blocage 7, est conçue apte à assurer le maintien en position verrouillée
d'au moins un tel organe de verrouillage 5, en cas de tentative d'effraction par suppression
ou destruction du barillet à clé 4.
[0021] Ainsi, selon un premier mode de réalisation illustré dans les figures 1 à 5, ce doigt
de blocage 7 est monté sous contrainte élastique dans le boîtier 2 de manière apte
à coopérer avec ledit organe de verrouillage 5, en l'occurrence le pêne dormant dans
les modes de réalisation illustré dans les figures des dessins ci-joints. De plus,
ce dispositif de sécurité 6 comporte encore un palpeur de commande 8 conçu apte à
coopérer avec ledit barillet à clé 4 pour détecter sa présence. Ainsi, si ce palpeur
de commande 8 assure, initialement, le maintien en position inactive du doigt de blocage
7, il est encore conçu pour libérer ce dernier et lui permettre, sous contrainte élastique,
de venir immobiliser ledit pêne dormant en position de verrouillage en cas d'arrachage
ou destruction de ce barillet à clé.
[0022] Selon une particularité de l'invention notamment visible dans les figures 2 et 3,
le palpeur de commande 8 est conçu apte à venir en appui sur le barillet 4 au travers
d'au moins un point de contact 8A et 8B, de chaque côté du plan médian P de la serrure
1, plus particulièrement de part et d'autre du trou taraudé ménagé dans ledit barillet
4 pour la réception de la vis définissant les moyens 10 assurant la fixation de ce
barillet 4 dans le boîtier 2 de la serrure 1. Ceci permet à ce palpeur 8 de libérer
le doigt de blocage 7 conçue apte à assurer le maintien en position verrouillée d'au
moins un organe de verrouillage 5, en cas de tentative d'effraction par suppression
ou destruction du barillet à clé 4, que ce soit en totalité ou partiellement après
rupture de ce barillet 4 à hauteur de son point d'affaiblissement, à savoir sensiblement
au niveau dudit trou taraudé 25.
[0023] En somme, quel que soit le côté d'agression de la serrure et, donc, la partie du
barillet que l'on vient extraire en force, après rupture de ce barillet, le dispositif
de sécurité selon l'invention est opérationnel et conduit au blocage de la serrure
par maintien d'un au moins de ses organes de blocage en position verrouillée, quelque
soit les agissements ultérieurs sur le mécanisme de commande de cette serrure.
[0024] Comme il est plus particulièrement visible dans la figure 3, ce palpeur 8 emprunte
à son extrémité 20A prévue pour coopérer avec le dit barillet 4, la forme d'une fourche
à deux branches 8' et 8", chacune définissant un point de contact 8A et 8B.
[0025] Selon encore un autre mode de réalisation non visible sur les dessins, ce palpeur
8 peut être subdivisé en deux parties, chacune agissant indépendamment, en ce sens
que chaque partie de palpeur venant en appui sur le barillet 4 d'un côté du plan médian
P de la serrure 1, plus particulièrement de part et d'autre du trou taraudé ménagé
dans ledit barillet 4, ceci au travers d'un moins un point de contact 8A ou 8B. En
somme chaque partie de palpeur agit d'un côté du barillet 4. De plus ces parties de
palpeur sont individuellement aptes à maintenir inactif le doigt de blocage 7, tout
comme elles sont individuellement aptes à libérer ce dernier en cas de rupture et/ou
de retrait du barillet 4, d'un côté ou de l'autre du plan médian P.
[0026] Aussi, dans la suite de la description, lorsqu'il est fait référence au palpeur 8,
il faut considérer que ce dernier peut être en une seule partie comme dans le mode
de réalisation illustré ou en deux parties sensiblement identiques, voire symétriques.
[0027] Le palpeur de commande 8 est lui-même soumis à l'action de moyens de rappel élastiques
9 qui sont définis aptes à le repousser en vue de libérer le doigt de blocage 7 en
cas d'agissements non autorisés sur le barillet à clé 4.
[0028] Toutefois, ces moyens de rappel élastiques 9 sont conçus aptes à être mis sous contrainte
qu'au travers des moyens de fixation 10 du barillet à clé 4 dans le boîtier 2 de la
serrure 1.
[0029] En d'autres termes, lors du montage de la serrure 1 sur la menuiserie, cette serrure
est initialement dépourvue de barillet à clé 4, par exemple dans le but de permettre
son engagement dans une rainure d'encastrement en feuillure de cette menuiserie. A
cet instant les moyens de rappel élastiques 9 ne sont pas sous contrainte et le palpeur
de commande 8 assure le maintien, en position inactive, du doigt de blocage 7 sous
contrainte des moyens de rappel élastiques 11 agissant sur ce dernier.
[0030] A ce propos, dans ce mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 5, on observera
que le palpeur de commande 8 et le doigt de blocage 7 sont conçus aptes à se déplacer
suivant des directions préférentiellement perpendiculaires l'une par rapport à l'autre
pour empêcher, par effet de cisaillement et sous l'impulsion de la contrainte élastique
appliquée au dit doigt de blocage 7, que le palpeur de commande 8 puisse être repoussé,
inopinément, depuis sa position de retenue 12, visible dans les figures 1 et 4, dans
sa position 13 de libération dudit doigt de blocage 7 représenté dans la figure 4.
[0031] Précisément, dans la suite de la description, il est plus particulièrement fait référence
au mode de réalisation donné à titre d'exemple, correspondant aux figures 1 à 5 des
dessins joints en annexe.
[0032] Plus particulièrement, l'organe de blocage 5 avec lequel est défini apte à réagir
le dispositif de sécurité 6, plus particulièrement le doigt de blocage 7, n'est autre
qu'un pêne dormant susceptible d'être repoussé dans sa position de verrouillage ou
de déverrouillage par le barillet à clé 4.
[0033] Ce pêne dormant 5 est donc monté en translation dans le boîtier 2 de la serrure 1
de manière à pouvoir émerger en partie avant 14 de ce boîtier 2 et coopérer, ainsi,
avec une gâche disposée en correspondance sur le cadre dormant d'une porte ou fenêtre
équipée d'une telle serrure 1.
[0034] Quant au doigt de blocage 7, il est monté mobile dans le boîtier 2 suivant une direction
perpendiculaire au déplacement dudit pêne dormant 5. Ce doigt de blocage 7 comporte
une extrémité 15 conçue apte à venir s'engager dans une lumière ou une découpe 16
dudit pêne dormant 5 lorsque celui-ci est en position de verrouillage comme le représente
la figure 1. Sur l'extrémité opposée 17 de ce doigt de blocage 7, agissent les moyens
de rappel élastiques 11. Ceux-ci sont représentés sous forme d'un ressort hélicoïdal
prenant appui dans le fond 18 d'un logement de guidage 19 dans le boîtier 2 accueillant
ledit doigt de blocage 7.
[0035] Quant au palpeur de commande 8, il est monté mobile dans le boîtier 2 de la serrure
1 suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du doigt de
blocage 7, soit, sensiblement, dans une direction parallèle au déplacement du pêne
dormant 5 et/ou ce palpeur de commande 8 est monté pivotant autour d'un axe A approximativement
perpendiculaire au plan perpendiculaire au barillet 4 passant par les deux points
de contacts 8A, 8B du palpeur sur ce dernier. En somme, cet axe de rotation A est
sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s'inscrivent les deux branches 8'
et 8" de la fourche à l'extrémité 20A du palpeur 8, voire les deux parties de palpeur
comme prévu plus haut.
[0036] Précisément, ce palpeur de commande 8 comporte une extrémité 20, opposée à celle
20A pourvue des points de contact 8A et 8B, conçue apte à coopérer avec ledit doigt
de blocage 7 pour retenir celui-ci en position inactive, sous contrainte des moyens
de rappel élastiques 11. Plus exactement, à cette extrémité 20 du palpeur de commande
8 est ménagé un rebord de retenue 21 sur lequel est défini apte à prendre appui un
décrochement ou une languette de retenue 22 que comporte ledit doigt de blocage 7.
[0037] Quant au moyen de fixation 10 du barillet à clé 4, il se présente, usuellement, sous
forme d'une vis de fixation que l'on vient introduire dans le boîtier 2 depuis la
feuillure de la menuiserie, au travers d'une ouverture 23 dans la têtière 24 refermant
le boîtier 2 en partie avant 14. Cette vis de fixation 10 est définie apte à coopérer
avec un trou taraudé 25 ménagé dans le barillet à clé 4.
[0038] De manière avantageuse, le palpeur de commande 8 est monté sur ou jouxte cette vis
de fixation 10. Quant aux moyens de rappel élastiques 9 définis aptes à agir sur ce
palpeur 8, ils se présentent sous forme d'un ressort hélicoïdal monté sur la dite
vis, sur cette dernière étant encore engagée, entre la tête de vis 26 et ledit ressort
9, une butée de mise sous tension 27, avantageusement sous forme d'une douille.
[0039] Ainsi, lors de la mis en place du barillet à clé 4 et de l'engagement de la vis de
fixation 10, la tête 26 de cette dernière vient progressivement repousser la douille
27. Cette poussée est répercutée sur le ressort hélicoïdal 9 que traverse la dite
vis 10. Du côté de son extrémité opposée à la dite douille 27, ce ressort hélicoïdal
9, prenant appui sur un rebord d'appui 28 adapté au niveau du palpeur de commande
8, est progressivement mis sous contrainte, étant entendu que le palpeur de commande
8 ne peut être repoussé dans sa position de libération 13 de l'organe de blocage 7,
en raison de la présence du barillet à clé 4 avec lequel il coopère.
[0040] Selon un mode d'exécution avantageux, le dispositif de sécurité 6 comporte, pour
le montage dans le boîtier 2 de la serrure 1, une cage de guidage 29 du palpeur de
commande 8, cage qui est traversée pas ladite vis de fixation 10.
[0041] C'est dans cette cage de guidage 29 que ce palpeur de commande 8 est monté en rotation
autour de l'axe A, ceci au travers d'une conception préférentielle, mais non nécessaire,
sous forme d'une lumière 43 aménagée dans ledit palpeur 8 et avec laquelle coïncide
un ergot de pivotement 44 en forme de goutte d'eau et effilé en direction opposée
au barillet 4 tout comme ladite lumière comporte une forme complémentaire à cet ergot
à son extrémité opposée audit barillet.
[0042] Ainsi, cette forme complémentaire de l'ergot et de la lumière permet de garantir
le maintien du palpeur 8 dans l'axe d'alignement de la cage de guidage 9 et, donc,
dans une direction sensiblement perpendiculaire à celle du barillet 4, ceci lors de
la mise en place de ces éléments dans le boîtier de la serrure et avant l'engagement
de la vis 10 de fixation du barillet 4. Ultérieurement, sous l'action du ressort 9,
l'ergot de pivotement 44 se décale sensiblement dans la lumière 43 du palpeur de manière
à créer un jeu entre les extrémités effilées de cet ergot 44 et de ladite lumière
43. Ce jeu favorise le pivotement du palpeur 8 en cas, par exemple, de rupture du
barillet 4.
[0043] Justement, en cas de rupture, ne serait ce que partielle de ce dernier, il y a modification
de la position des points de contact 8A, 8B l'un par rapport à l'autre, ce qui découle
du basculement du palpeur 8 rendu possible grâce à cette mobilité relative de l'ergot
en goutte d'eau 44 dans la lumière 43 précités. Ce basculement est plus particulièrement
visible dans la figure 8 se rapportant au mode de réalisation des figures 6 et 7.
[0044] Justement, ce mode de réalisation des figures 6 à 8 se distingue de celui précédemment
décrit en ce que le doigt de blocage 7 n'est pas monté sous contrainte élastique dans
le boîtier 2, mais apte à retomber librement, sous l'effet de la gravité, pour assurer
une fonction de blocage en cas d'effacement du palpeur de commande 8 assurant, initialement,
son maintien en position inactive.
[0045] Ainsi, ce doigt de blocage 7 se présente sous forme d'un cavalier 30 monté coulissant,
verticalement, dans le boîtier 2, avantageusement à l'arrière de la têtière 24. Il
comporte une barre de blocage 31 de manière apte à coopérer, en position de blocage,
avec une encoche de retenue 16A prévue à cet effet au niveau du pêne dormant 5. Plus
exactement, cette encoche de retenue 16A vient se situer au droit de la barre de blocage
31, lorsque le pêne dormant 5 est en position de verrouillage comme le représente
les figures 5 et 6. D'ailleurs, ce cavalier 30 est avantageusement engagé sur le pêne
dormant 5 comme l'illustre ces figures 5 et 6.
[0046] Dans sa partie inférieure 32, ce cavalier 30, correspondant au doigt de blocage 7,
comporte également une languette de retenue 22A venant en appui sur l'extrémité 20
du palpeur 8 définissant un rebord de retenu 21.
[0047] Le fonctionnement d'un tel dispositif de sécurité conçu selon ce second mode de réalisation
est le suivant : en l'absence du barillet 4, suite à un arrachement, le palpeur 8,
soumis à l'action des moyens de rappel élastiques 9, est repoussé ou basculé depuis
sa position de retenue 12, dans sa position 13 de libération dudit doigt de blocage
7, plus exactement du cavalier 30. Cela consiste en ce que le rebord de retenu 21
à l'extrémité 20 du palpeur 8, s'efface devant la languette de retenue 22A, autorisant
ledit cavalier 30 à retomber librement jusqu'à provoquer l'engagement de la barre
de blocage 31 dans l'encoche de retenue 16A.
[0048] Là encore les moyens de rappel élastique 9 agissant sur le palpeur 8 ne sont mis
sous contrainte qu'au moment du serrage de la vis de fixation 10.
[0049] D'ailleurs, selon un mode d'exécution avantageux, mais non représenté, ces moyens
de rappel élastique 9 peuvent être conçu pour, avant ce montage de la vis de fixation
10, exercer une action inverse et assurer le maintien, éventuellement sous contrainte,
dudit palpeur 8 dans sa position de retenue 12 du doigt de blocage 7 dans sa position
inactive.
[0050] En conséquence, dans ce mode de réalisation le maintien dudit doigt de blocage 7
en position inactive jusqu'à finalisation du montage de la serrure sur la menuiserie
est assuré par le palpeur 8, lui-même.
[0051] Il faut toutefois rappeler, que l'encoche de retenue 16A dans le pêne dormant 5 ne
vient se positionner au devant de la barre de blocage 31 du cavalier 30, correspondant
à ce doigt de blocage 7, qu'en position de verrouillage de ce pêne dormant 5.
[0052] La suite de la description se rapporte au mode de réalisation correspondant à la
figure 9 où le doigt de blocage 7 est défini par une bascule 33 montée en rotation
dans le boîtier 2 autour d'un pivot 34 et soumis à des moyens de rappel élastique
11 en position de blocage de l'organe de verrouillage que défini le pêne dormant 5.
[0053] Ainsi, la bascule 33 comporte, d'un côté du pivot 34, une languette de retenue 22B
prenant appui sur le rebord de retenu 21 à l'extrémité 20 du palpeur 8, et, de l'autre
côté de ce pivot 34, un ergot de blocage 35 conçu pour venir coopérer, en position
active de blocage, avec une encoche de retenu 16B au niveau de pêne dormant 5, lorsque
celui-ci se trouve en position de verrouillage.
[0054] Quant aux moyens de rappel élastique 11, ils sont constitués, selon un exemple de
réalisation, par un ressort 36 engagé sur le pivot 34 sur lequel est montée la bascule
33.
[0055] Le principe de fonctionnement d'un dispositif de sécurité correspondant à ce troisième
mode de réalisation consiste en ce qu'en cas d'arrachement du barillet 4, suite à
une tentative d'effraction, le palpeur 8, soumis à l'action des moyens de rappel élastiques
9, est repoussé, par déplacement ou rotation, depuis sa position de retenue 12, dans
sa position de libération de la bascule 33. Cela consiste en ce que le rebord de retenu
21 à l'extrémité 20 du palpeur 8, s'efface devant la languette de retenue 22B de cette
bascule 33, qui, étant soumis à l'action du ressort 36, pivote autour du pivot 34
d'où résulte l'engagement de l'ergot de blocage 35 dans l'encoche de retenue 16B du
pêne dormant 5, nécessairement en position de verrouillage lors d'une telle tentative
d'effraction.
[0056] Là encore les moyens de rappel élastique 9 agissant sur le palpeur 8 ne sont mis
sous contrainte qu'au moment du serrage de la vis de fixation 10. Toutefois, tout
comme évoqué précédemment, ces moyens de rappel élastique 9 peuvent être conçu pour,
avant ce montage de la vis de fixation 10, exercer une action inverse et assurer le
maintien, éventuellement sous contrainte, dudit palpeur 8 dans sa position de retenue
12 du doigt de blocage 7 dans sa position inactive.
[0057] En somme, là encore il peut être prévu que le maintien dudit doigt de blocage 7 en
position inactive jusqu'à finalisation du montage de la serrure sur la menuiserie
soit assuré par le palpeur 8.
[0058] On notera également que l'encoche de retenue 16B dans le pêne dormant 5 ne vient
se positionner au devant de l'ergot de blocage 35 de la bascule 33, correspondant
à ce doigt de blocage 7, qu'en position de verrouillage du pêne dormant 5.
[0059] Comme il est précisé plus haut, le doigt de blocage 7 a pour but de coopérer, en
position active, avec au moins un organe de verrouillage 5 qui, dans les exemples
retenus, est le pêne dormant. Toutefois, dans ce mode de réalisation représenté dans
les figures 9 et 10, le doigt de blocage 7 est encore apte à coopérer avec un autre
organe de verrouillage que constitue ici le chevalet 5A conçu pour retransmettre une
commande du mécanisme de commande 3 d'une crémone-serrure, par exemple, sur une tringle
de manoeuvre agissant sur des organe de verrouillage comme des rouleaux, pênes à crochet
ou autres.
[0060] Ainsi, selon un mode d'exécution de l'invention, la bascule 33, définissant le doigt
de blocage 7, est, non seulement, montée en rotation autour du pivot 34 implanté dans
le boîtier 2, mais, en outre, mobile axialement sur ce pivot 34, là encore entre une
position inactive et une position active, sachant qu'elle est soumise à des moyens
élastique de rappel 11 dans cette position active. Ces moyens de rappel élastique
11 ne sont autres que ceux exerçant un couple de rotation sur cette bascule 33 autour
du pivot 34. Substantiellement, le ressort 36, définissant ces moyens de rappel élastique
11 et monté sur le pivot 34, est à spires non jointives, justement de manière apte
à exercer, en même temps, une poussée axiale sur la bascule 33 en direction du chevalet
5A.
[0061] Du côté en regard de ce chevalet 5A, la bascule 33, correspondant au doigt de blocage
7, comporte au moins un ergot de blocage 35A qui, en position active dudit doigt de
blocage 7, vient s'engager dans une ouverture 37 adaptée dans le chevalet 5A pour
immobiliser ce dernier en position de verrouillage.
[0062] La bascule 33 est retenue axialement dans sa position inactive contre l'action du
ressort 36 par l'intermédiaire d'une butée 38 sur le pivot 34. En fait, cette bascule
33 vient en appui au travers d'une butée complémentaire 39 sur cette butée 38 lorsqu'elle
est dans sa position angulaire dans laquelle elle est maintenue inactive par le palpeur
8. A l'inverse, en cas d'arrachement du barillet 4 le palpeur 8 libère le doigt de
blocage 7 correspondant à la bascule 33. Sous l'effet du couple de rappel exercé par
le ressort 36, cette bascule 33 tourne autour du pivot 34, d'où résulte l'engagement
de son ergot de blocage 35 dans l'encoche de retenue 16B dans le pêne dormant 5. En
même temps, la butée complémentaire 39 s'efface devant la butée 38, permettant à cette
bascule d'être repoussée axialement en direction du chevalet 5A, provoquant l'engagement
de son ou ses ergots de blocage 35A dans la ou les ouvertures correspondantes dans
ce chevalet 5A, donc son immobilisation en position de verrouillage.
[0063] Selon encore une autre particularité de l'invention, le dispositif de sécurité 6
comporte un dispositif bloqueur 40 comportant des moyens pour maintenir, directement
ou indirectement le palpeur 8 en position de retenue du doigt de blocage 7, ces moyens
étant définis sécables et/ou escamotables sous l'impulsion de la vis de fixation 10
et/ou de la mise sous contrainte des moyens de rappel élastique 9 agissant sur le
palpeur 8. Par exemple, ce dispositif bloqueur 40 peut comporter une languette de
retenue conçue pour immobiliser, dans cette position de retenue, le palpeur 8 dans
la cage de guidage 29.
[0064] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif bloqueur 40 est conçu pour agir
sur la cage de guidage 29 de manière à maintenir cette dernière dans une position
reculée par rapport au logement du barillet 4, empêchant ainsi le ressort 9 d'agir
sur le palpeur 8, prisonnier dans cette cage de guidage 29. En somme, là encore, ce
palpeur est maintenu en position de retenue. Par contre, lors de la mise en place
de la vis de fixation 10, celle-ci vient repousser cette cage de guidage 29 et mettre
sous contrainte le ressort 9, lequel repousse le palpeur 8 en contact avec le barillet
4. C'est au cours de cette course, nécessairement limité pour éviter que le palpeur
8 libère le doigt de blocage 7, qu'est sectionnée la languette de retenue dudit dispositif
bloqueur 40.
[0065] L'avantage que procure ce dernier consiste à éviter tout risque, avant montage du
barillet 4 dans la serrure ou crémone-serrure 1, que le dispositif de sécurité 6,
en l'occurrence le doigt de blocage 7, soit libéré de manière intempestive, en rendant
inopérant cette serrure ou crémone-serrure.
[0066] Si un tel dispositif bloqueur 40 de type sécable est parfaitement efficace avant
un premier montage de la serrure ou crémone serrure, plus exactement avant la mise
en place et la fixation d'un premier barillet, ses fonctions sont définitivement annihilées
après. Ce qui pose le risque de blocage lors d'un nouveau démontage et remontage.
[0067] Pour cela il a été imaginé, conformément au mode de réalisation visible dans la figure
11, que ce dispositif bloqueur 40, au lieu d'être sécable, soit escamotable et sous
forme d'un ressort bloqueur 41, avec une languette de retenue 42 agissant sous contrainte
élastique sur la cage de guidage 29 en maintenant cette dernière dans une position
reculée par rapport au logement du barillet 4, là encore pour empêcher que les moyens
de rappel élastique 9 agissent sur le palpeur 8, prisonnier dans cette cage de guidage
29.
[0068] Finalement, comme il ressort de la description qui précède, une fois le barillet
à clé 4 retiré, la personne tentant de s'infiltrer par effraction dans une habitation
ne peut que constater que ses agissements sur le mécanisme de la serrure n'ont aucune
conséquence sur le déverrouillage de cette dernière.
[0069] De plus, l'interposition du palpeur de commande entre l'ouverture de ce barillet
à clé dans le boîtier 2 de la serrure 1 et le doigt de blocage 7 rend celui-ci totalement
inaccessible et quand bien même il l'était, les moyens de rappel élastiques 11 agissant
sur ce doigt de blocage peuvent être d'une raideur telle qu'il soit impossible de
le repousser dans une direction quelconque, du moins sans démontage de la serrure
1.
1. Serrure ou crémone-serrure comportant un boîtier (2) conçu apte à recevoir un barillet
à clé (4) pour la commande de verrouillage et de déverrouillage d'au moins un organe
de verrouillage (5), tel qu'un pêne dormant ou organe similaire, comportant un dispositif
de sécurité (6) qui, au travers d'un doigt de blocage (7), est conçu apte à assurer
le maintien en position verrouillée d'au moins un organe de verrouillage (5, 5A) sous
la commande d'un palpeur de commande (8) coopérant avec le barillet à clé (4), caractérisé par le fait que le palpeur de commande (8) est conçu apte à venir en appui sur le barillet (4) au
travers d'au moins un point de contact (8A et 8B), de chaque côté du plan médian (P)
de la serrure (1) pour assurer le maintien inactif du doigt de blocage (7) en présence
du barillet (4) et, en cas de rupture et/ou de retrait de ce dernier, pour libérer
ledit doigt de blocage (7).
2. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 1,
caractérisée par le fait qu'un point de contact (8A ; 8B) vient en appui sur le barillet (4) de part et d'autre
d'un trou taraudé (25) ménagé dans ce dernier pour la réception d'une la vis définissant
des moyens (10) assurant la fixation de ce barillet (4) dans le boîtier (2) de la
serrure.
3. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le palpeur de commande (8) emprunte à son extrémité (20A) prévue pour coopérer avec
le dit barillet (4), la forme d'une fourche à deux branches (8' et 8"), chacune définissant
un point de contact (8A et 8B).
4. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le palpeur est subdivisé en deux parties, chacune agissant indépendamment en venant
en appui sur le barillet (4), respectivement d'un côté et de l'autre du plan médian
(P) de la serrure (1), et en assurant le maintien inactif du doigt de blocage (7)
en présence du barillet (4), tout en étant apte, en cas de rupture et/ou de retrait
de ce dernier, à libérer ledit doigt de blocage (7).
5. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que le palpeur de commande (8) est monté mobile dans le boîtier (2) de la serrure (1)
suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du doigt de blocage
(7) et/ou pivotant autour d'un axe (A) approximativement perpendiculaire au plan perpendiculaire
au barillet (4) passant par les deux points de contacts (8A, 8B) dudit palpeur de
commande (8) sur ce dernier.
6. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que le palpeur de commande (8) comporte à une extrémité (20) un rebord de retenue (21)
sur lequel est défini apte à prendre appui un décrochement ou une languette de retenue
(22, 22A, 22B) que comporte le doigt de blocage (7).
7. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par fait que, dans une position de retenue (12), le palpeur de commande (8) maintien
le doigt de blocage (7) dans une position inactive, des moyens de rappel élastiques
(9) agissant sur ce palpeur de commande (8) pour repousser ce dernier depuis sa position
de retenue (12) en direction d'une position (13) de libération du doigt de blocage
(7).
8. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 7,
caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastiques (9) agissant sur le palpeur de commande (8) sont
conçus aptes à être mis sous contrainte au travers des moyens de fixation (10) du
barillet à clé (4) dans le boîtier (2).
9. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 8, comportant en tant que moyen
de fixation du barillet à clé (4) une vis de fixation introduite dans le boîtier (2)
au travers d'une ouverture (23) dans une têtière (24) refermant ce dernier en partie
avant (14), caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastiques (9) se présentent sous forme d'une ressort hélicoïdal
monté sur ladite vis de fixation (10), sur cette dernière étant encore engagé, entre
une tête de vis (26) et ledit ressort (9), une butée de mise sous tension (27), notamment
sous forme d'une douille, de manière apte à mettre sous contrainte ledit ressort (9)
lors de la fixation du barillet à clé (4).
10. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 9,
caractérisée par le fait que du côté de son extrémité opposée à la douille (27), le ressort hélicoïdal (9) prend
appui sur un rebord d'appui adapté au niveau du palpeur de commande (8).
11. Serrure ou crémone-serrure, selon la revendication 9 ou 9, caractérisée par le fait que le dispositif de sécurité (6) comporte, pour le montage dans le boîtier (2), une
cage de guidage (29) du palpeur de commande (8), cage conçue apte à être traversée
par ladite vis de fixation (10).
12. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 5 et 11, caractérisée par le fait que le palpeur de commande (8) est monté en rotation autour de l'axe (A) dans la cage
de guidage (29).
13. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 12, caractérisée par le fait que le palpeur de commande (8) comporte une lumière (43) avec laquelle est à même de
coïncider un ergot de pivotement (44) en forme de goutte d'eau effilé en direction
opposée au barillet (4), ladite lumière comportant une forme complémentaire à cet
ergot (44) à son extrémité opposée audit barillet (4).
14. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par fait que, dans une position de retenue (12), le palpeur de commande (8) maintien
le doigt de blocage (7) dans une position inactive, contre l'action de moyens de rappel
élastiques (11) agissant sur ce doigt de blocage (7).
15. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée par fait que, dans une position de retenue (12), le palpeur de commande (8) maintien
dans une position inactive le doigt de blocage (7) défini apte à retomber librement,
sous l'effet de la gravité, pour assurer le maintien en position verrouillée dudit
organe de verrouillage (5) en cas d'effacement du palpeur de commande (8).
16. Serrure ou crémone-serrure selon les revendications 14, caractérisée par le fait que le doigt de blocage (7) prend position dans logement de guidage (19) dans le boîtier
(2) et comporte une extrémité (15) conçue apte à venir s'engager dans une lumière
ou une découpe (16) dudit organe de verrouillage (5) lorsque celui-ci est en position
de verrouillage, sur l'extrémité opposée (17) de ce doigt de blocage (7) agissant
les moyens de rappel élastiques (11).
17. Serrure ou crémone-serrure la revendication 15, caractérisée par le fait que le doigt de blocage (7) se présente sous forme d'un cavalier (30) monté coulissant,
verticalement, dans le boîtier (2) et comporte une barre de blocage (31) de manière
apte à coopérer, en position de verrouillage de l'organe de verrouillage (5), avec
une encoche de retenue (16A) que comporte celui-ci, ce cavalier (30) comportant également
une languette de retenue (22A) venant en appui sur l'extrémité (20) du palpeur (8)
définissant un rebord de retenu (21).
18. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 17, caractérisée par le fait que le cavalier (30) est monté coulissant à l'arrière d'une têtière (24).
19. Serrure ou crémone-serrure selon les revendications 4 et 14, caractérisée par le fait que le doigt de blocage (7) est défini par une bascule (33) montée en rotation dans le
boîtier (2) et comportant, d'un côté d'un pivot (34), la languette de retenue (22B)
prenant appui sur le rebord de retenu (21) du palpeur (8), et, de l'autre côté de
ce pivot (34), un ergot de blocage (35) conçu pour venir coopérer, en position active
de blocage, avec une encoche de retenu (16B) au niveau de l'organe de verrouillage
(5), lorsque celui-ci se trouve en position de verrouillage.
20. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 19, caractérisée par le fait que la bascule (33) est montée mobile axialement sur le pivot (34), et soumise à des
moyens élastique de rappel (11) dans une position active de blocage d'un organe de
verrouillage (5A).
21. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 17, caractérisée par le fait que les moyens de rappel élastique (11) sont définis par un ressort (36) à spires non
jointives monté sur le pivot (34) de manière apte à exercer simultanément sur la bascule
(33) un couple de rotation autour du pivot (34) et une poussée axiale en direction
d'un organe de verrouillage (5A), en regard duquel la bascule (33) comporte au moins
un ergot de blocage (35A) qui, en position active dudit doigt de blocage (7), vient
s'engager dans une ouverture (37) adaptée dans cet organe de verrouillage (5A) pour
immobiliser ce dernier en position de verrouillage.
22. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 21, caractérisée par le fait que le pivot (34) comporte une butée (38) sur laquelle prend en appui la bascule (33)
au travers d'une butée (38) pour retenir axialement cette bascule (33) dans sa position
inactive contre l'action du ressort (36).
23. Serrure ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée par le fait que le dispositif de sécurité (6) comporte un dispositif bloqueur (40) comportant des
moyens pour maintenir, directement ou indirectement le palpeur (8) en position de
retenue du doigt de blocage (7), ces moyens de maintien étant définis escamotable
et/ou sécable.
24. Serrure ou crémone-serrure selon la revendication 23, caractérisée par le fait que lesdits moyens de maintien du palpeur (8) en position de retenue du doigt de blocage
(7) sont définis sécables et/ou escamotables sous l'impulsion de la vis de fixation
(10) et/ou de la mise sous contrainte des moyens de rappel élastique (9) agissant
sur le palpeur (8).