[0001] La présente invention concerne de manière générale un circuit électronique pour la
gestion du fonctionnement d'une montre ayant plusieurs fonctions. Ces fonctions sont
exécutées par différents périphériques, chacun de ces périphériques étant piloté par
un contrôleur. Le circuit électronique comprend un processeur relié à une mémoire
non volatile qui contient des instructions à réaliser, des contrôleurs de périphériques
pour interagir avec des périphériques de la montre, et des moyens de liaison agencés
pour permettre aux contrôleurs de périphériques, à la mémoire non volatile et au processeur
de communiquer des informations relatives au fonctionnement de ladite montre, les
uns avec les autres.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
[0002] Il est connu dans l'art antérieur des circuits électroniques de montre permettant
de gérer cette montre, c'est-à-dire par exemple de compter les secondes, de faire
tourner les aiguilles ou de gérer l'action manuelle de l'utilisateur sur les boutons
de ladite montre. Les circuits électroniques selon l'art antérieur comprennent un
processeur associé à une mémoire non volatile stockant des lignes de programme nécessaires
au fonctionnement de la montre, ainsi que des contrôleurs de périphériques. Ces contrôleurs
de périphériques s'occupent de faire le lien entre les périphériques de la montre
comme par exemple l'ensemble moteur/aiguilles, la chaîne de division ou autres.
[0003] La gestion d'une montre dans ce type de circuit électronique est totalement sous
le contrôle du processeur par qui toutes les communications entre les différents éléments
se font. Un exemple, dans le cas d'une mise en fonction du chronographe par l'utilisateur,
en actionnant le bouton adéquat, cet appui va provoquer un changement d'état du signal
correspondant. Ce changement d'état parvient au processeur qui va ensuite traiter
cette information pour ensuite accéder à la mémoire, chercher l'instruction correspondante
et l'exécuter en ordonnant aux périphériques concernés d'agir en adéquation avec cette
instruction.
[0004] Une telle gestion pose néanmoins un certain nombre de problèmes dans le domaine de
l'horlogerie. En effet, une des préoccupations majeures de l'industrie horlogère est
d'augmenter la durée de vie de la pile d'une montre électronique. Or une gestion selon
l'art antérieur implique que le processeur est très souvent en fonctionnement. Par
exemple, rien que pour l'affichage de l'heure, le processeur doit se mettre en fonctionnement
toutes les secondes afin d'incrémenter le temps et d'en opérer le changement sur le
système d'affichage. Cela implique donc forcément une consommation électrique non
négligeable réduisant par là, la durée de vie de la pile.
[0005] Un autre problème de cette gestion vient du fait que les moyens de liaison permettant
le transfert des informations, sont agencés de sorte que toutes les communications
passent par ledit processeur. Ainsi chaque circuit de montre est spécifiquement câblé
selon les fonctions qu'il possède. Ceci entraîne des risques de stocks importants
de circuits électroniques de montre dans le cas où ceux-ci n'auraient pas eu le succès
escompté.
RESUME DE L'INVENTION
[0006] L'invention concerne un circuit électronique de montre qui pallie les inconvénients
susmentionnés de l'art antérieur à savoir d'importantes consommations et un manque
de flexibilité, ledit circuit ayant pour but d'exécuter des opérations indépendamment
du processeur et/ou de la mémoire non volatile.
[0007] A cet effet, l'invention concerne un circuit électronique de gestion du fonctionnement
d'une montre cité ci-devant, qui se caractérise en ce qu'il comprend en outre un moyen
d'initialisation susceptible d'agir sur les contrôleurs de périphériques pour les
initialiser et leur permettre d'exécuter des opérations indépendamment du processeur
et/ou de la mémoire non volatile.
[0008] Des modes de réalisation avantageux du circuit électronique font l'objet des revendications
dépendantes 2 à 10.
[0009] Un avantage du circuit selon l'invention est qu'un moyen d'initialisation est susceptible
d'agir sur les contrôleurs de périphériques pour les initialiser et leur permettre
d'exécuter des opérations indépendamment du processeur et/ou de la mémoire non volatile.
Ceci assure que d'une part, il est possible pour les périphériques d'être autonomes
par rapport au processeur accompagné ou non de la mémoire non volatile sans pour autant
fermer la porte à une réintégration dudit processeur dans la gestion du fonctionnement
de la montre. D'autre part, cela permet une réduction de la consommation électrique
qui passerait de 7.6µA lors d'une gestion selon l'art antérieur à une consommation
de l'ordre de 400nA dans le cas d'une gestion selon la présente invention.
[0010] Enfin, un autre avantage de la présente invention est de garantir une flexibilité
du circuit électronique de montre de sorte que selon la présente invention, le nombre
d'applications dans le circuit n'est pas figé. Cela permet donc d'une série de fabrication
à une autre, de moins se soucier des problèmes de stocks puisque le circuit est suffisamment
flexible pour y implanter des applications autres que celles de départ et donc d'utiliser
ce circuit dans de nombreux produits.
[0011] La présente invention concerne également un procédé permettant l'initialisation d'un
circuit électronique de montre afin que ce dernier puisse être géré sans que le processeur
et la mémoire non volatile où sont stockées les lignes de codes codant les applications,
ne soient mis en fonctionnement.
[0012] A cet effet, ce procédé se caractérise en ce qu'un accès au moyen d'initialisation
est effectué, puis une lecture des données s'y trouvant est faite pour ensuite les
exécutées ce qui permet l'initialisation des contrôleurs de périphériques.
[0013] L'avantage de ce procédé venant du fait qu'il n'y a que les moyens d'initialisation
à modifier selon les applications que l'on désire implanter dans la montre.
[0014] Une étape particulière du procédé fait l'objet de la revendication dépendante 12.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0015] Les buts, avantages et caractéristiques du circuit électronique de montre et de son
procédé de mise en action apparaitront plus clairement dans la description détaillée
suivante d'au moins une forme de réalisation de l'invention donnée uniquement à titre
d'exemple non limitative et illustrée par le dessin annexé sur lequel :
- la figure 1 représente de manière schématique le circuit électronique de montre selon
la présente invention.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
[0016] Dans la description suivante, toutes les parties du circuit électronique qui sont
bien connues d'un homme du métier dans ce domaine technique ne seront expliquées que
de manière simplifiée. Ledit circuit électronique est principalement destiné au fonctionnement
d'éléments ou périphériques de la montre.
[0017] La figure 1 représente de manière schématique le circuit électronique de montre 1
selon la présente invention. Ce circuit 1 gère le fonctionnement d'une montre et comprend
dans la même puce, un processeur 2 communiquant avec une mémoire non volatile 3, des
contrôleurs de périphériques 4 communiquant en dehors du circuit électronique 1 avec
les périphériques de la montre et communiquant avec l'intérieur même du circuit via
des moyens de liaison 6a, 6b et 7. Ces moyens de liaison 6a, 6b et 7 permettent aux
contrôleurs périphériques de communiquer entre eux mais aussi avec le processeur 2
et de ce fait, également avec la mémoire non volatile 3.
[0018] Le circuit électronique 1 est alimenté par une source de tension, typiquement une
pile, dont la tension est de préférence de 1.55V bien qu'une tension autre que celle-ci
peut être utilisée. Bien sûr, d'autres moyens d'alimentation électrique sont envisageables.
[0019] Concernant la mémoire non volatile 3, la technologie utilisée pour celle-ci, peut
être une technologie de mémoire non volatile 3 permettant la réalisation d'une mémoire
non volatile 3 de type Flash ou EEPROM. Ces mémoires non volatiles 3 permettent une
réécriture des données dans le cas d'une reprogrammation partielle ou totale suivant
l'évolution du circuit électronique de montre 1 dans le temps.
[0020] Néanmoins, tous les types de mémoires non volatiles peuvent être utilisés. Le choix
d'un type de mémoire par rapport à un autre se fait en fonction de caractéristiques
d'encombrement, de capacité, de consommation électrique voir de performances d'accès
et de lecture de chaque type de mémoire envisagé.
[0021] Cette mémoire non volatile 3 est destinée à contenir des lignes de codes des instructions
utilisées pour le fonctionnement de la montre. Ces instructions peuvent être rangées
en deux catégories : les instructions standards et les instructions spécifiques. On
appelle instructions standards, les instructions de la montre qui sont les plus couramment
utilisées ou qui sont en permanence intégrées dans les systèmes électroniques de montre.
On pourra citer par exemple les instructions d'incrémentation de l'heure, d'affichage
de l'heure, de la date ou même les fonctions de chronographe. A l'inverse, on appelle
instructions spécifiques, les instructions qui ne sont pas nécessaires au fonctionnement
propre de la montre ou qui ne sont pas tout le temps implantées dans les montres telles
que les instructions de gestion d'un émetteur-récepteur, instructions de commandes
d'un capteur externe, instructions de gestion de fonctions météorologiques, etc. Préférentiellement,
on s'arrange pour que la mémoire non volatile 3 soit constituée de deux zones distinctes:
une première où sont écrites les instructions standards et une seconde où sont écrites
les instructions spécifiques.
[0022] L'appellation périphérique est donnée pour les systèmes de la montre qui sont utiles
au fonctionnement de ladite montre et à la réalisation des fonctions que cette dernière
propose. On peut citer par exemple comme périphérique toujours présent, le quartz
accompagné de sa chaîne de division servant à cadencer les différents éléments. On
peut d'ailleurs noter que le présent circuit 1 comprend un seul oscillateur pour cadencer
tous les éléments de la montre. D'autres périphériques peuvent être les systèmes moteurs
des aiguilles ou l'écran d'affichage selon qu'il s'agisse d'une montre analogique
ou numérique. On peut également citer les entrées/sorties, c'est-à-dire les différents
boutons de la montre, alors que des périphériques optionnels peuvent être les systèmes
moteurs d'un chronographe ou les systèmes de gestion d'une quelconque fonction utilisant
un capteur comme une boussole ou un altimètre ou autre.
[0023] Chaque périphérique est donc relié à un contrôleur de périphérique 4 situé dans ledit
circuit électronique de montre 1. Ces contrôleurs comprennent chacun un registre d'initialisation
5 permettant de régler certaines données internes à chaque périphérique tel que par
exemple les caractéristiques des impulsions motrices : fréquence, longueur ou autres
dans le cas du contrôleur de périphérique du générateur d'impulsions motrices.
[0024] Comme l'on peut le voir sur la figure 1, les différents éléments du circuit électronique
1 sont reliés entre eux via les moyens de liaison 6a, 6b et 7. Ces derniers sont représentés
en sur la figure 1 en partie par 2 multiplexeurs 6a et 6b. Ces multiplexeurs 6a et
6b sont appelés multiplexeur d'initialisation 6a pour celui qui sert avant tout à
permettre l'initialisation des registres d'initialisation 5 des contrôleurs de périphériques
4, et multiplexeur de fonctionnement 6b, pour celui qui sert quant à lui à permettre
la circulation des données entre les différents éléments lorsque le circuit 1 est
en fonctionnement normal.
[0025] Les deux multiplexeurs 6a et 6b sont reliés aux différents éléments par des bus de
communication 7. Parmi les éléments reliés ensemble via les multiplexeurs 6a et 6b
et les bus de communication 7, on trouve le processeur 2 qui lui aussi est capable
de communiquer avec les contrôleurs de périphériques 4. Ceci est dû au fait que le
circuit 1 peut au choix être indépendant ou non vis-à-vis du processeur 2 et de la
mémoire non volatile 3. On signalera par ailleurs que d'autres moyens de liaison 6a,
6b et 7 peuvent être utilisés dans le circuit électronique de montre 1 selon la présente
invention.
[0026] Comme souligné auparavant, le présent circuit 1 se distingue de ce qui est connu
actuellement par la présence d'un moyen d'initialisation 8 permettant de configurer
les contrôleurs de périphériques 4 et les moyens de liaison 6a, 6b et 7 c'est-à-dire
les multiplexeurs 6a et 6b, afin que les périphériques puissent fonctionner en toute
indépendance par rapport au processeur 2 et à la mémoire non volatile 3. Ce moyen
d'initialisation 8 est représenté sur la figure 1 comme étant une mémoire programmable
8 contenant les données d'initialisation sensées être implantées dans les registres
d'initialisation 5 des contrôleurs de périphériques 4 ainsi que les données d'initialisation
des moyens de liaison 6a et 6b. Cette mémoire programmable 8 est reliée aux registres
d'initialisation 5 des contrôleurs de périphériques 4 via le multiplexeur d'initialisation
6a et un bus de communication 7. Ce moyen d'initialisation 8, les contrôleurs de périphériques
4 et les moyens de liaison 6a, 6b et 7 forment l'ensemble autonome 9 servant à la
montre pour fonctionner sans intervention du processeur 2 et de la mémoire non volatile
3.
[0027] Les instructions d'initialisation qui sont misent dans les registres d'initialisation
5 des contrôleurs de périphériques 4 sont les données suivantes. Comme données implantées
dans les différents registres d'initialisation, on trouve tout d'abord les caractéristiques
propres des périphériques comme celles citées auparavant, celles-ci ne concourant
pas à la diminution de la consommation électrique du circuit 1, c'est-à-dire ne concourant
pas à rendre les périphériques autonomes. La résolution du problème est effectuée
par l'implantation d'instructions configurant les entrées / sorties de chaque contrôleur
de périphérique 4.
[0028] En effet, chaque contrôleur de périphérique 4 possède une série d'entrées / sorties
lui permettant d'une part de communiquer avec le périphérique qui lui correspond,
c'est-à-dire de réceptionner des informations provenant de ce dernier et d'autre part
permettant de communiquer avec le processeur 2, c'est-à-dire de transmettre des informations
au processeur 2 et de réceptionner les données de ce dernier qui seront à transmettre
au périphérique. Or ce qui vient d'être décrit juste avant correspond à ce qu'il se
passe dans un circuit selon l'art antérieur. En effet, c'est l'exemple du cas où l'on
enclenche le chronographe par appui d'un bouton. Dans cet exemple, l'appui sur le
bouton va engendrer un changement d'état de la variable correspondante, ce changement
d'état va ensuite être transmit au processeur 2 via le contrôleur de périphérique
4 qui gère les différents boutons. A la suite de cela, le processeur 2 va traiter
cette information c'est-à-dire interpréter ce que veut dire ce changement d'état et
agir en conséquence, c'est-à-dire exécuter l'instruction qui gère le chronographe
et la transmettre vers les périphériques correspondants à savoir les aiguilles et
moteur du chronographe ainsi que de l'horloge.
[0029] Or la présente invention diffère de l'art antérieur en ce que, dans le cas de l'exemple
ci-dessus, le changement d'état de la variable du bouton actionné va être directement
envoyé aux périphériques afin que ceux-ci puissent remplir leur fonction. Ainsi, on
se débarrasse d'un transfert et d'un traitement des informations par le processeur
2 qui d'une part, nous permet de gagner du temps de cycles et d'autre part, nous permet
de gagner en consommation puisqu'il n'est nul besoin de mettre en fonction le processeur
2 afin d'effectuer ces tâches.
[0030] De ce fait, un procédé pour la mise en route du circuit électronique de montre 1
et plus généralement de la montre a été mis au point. Effectivement, au démarrage,
tous les systèmes sont normalement éteints, ainsi l'initialisation des registres d'initialisation
5 des contrôleurs de périphériques 4 ne peut être effectuée. Ainsi, il est prévu dans
le circuit électronique 1 de la présente invention de mettre un contrôleur de gestion
chargé en outre du démarrage du circuit 1. Pour cela, le contrôleur de gestion présenté
ci-dessus va accéder à la mémoire programmable 8 contenant les données d'initialisation,
lire ces données pour enfin transférer ces données vers les registres d'initialisation
5 des contrôleurs de périphériques 4 leur étant destinées. Une fois, ce procédé terminé,
la montre se met en fonctionnement.
[0031] Néanmoins, il est à signaler que ce n'est pas forcément le contrôleur de gestion
qui ordonne l'initialisation des registres 5 des contrôleurs de périphériques 4. Ainsi,
cette lecture de la mémoire programmable 8 et les opérations qui s'en suivent peuvent
être effectuées automatiquement à la mise sous tension. Une autre solution consiste
à définir dans la mémoire un bit dont la valeur permet soit une initialisation automatique,
soit une initialisation par le contrôleur de gestion.
[0032] Il a été dit précédemment que le circuit électronique de montre 1 avait la possibilité
d'utiliser le processeur 2 afin d'exécuter des instructions spécifiques. Mais il est
à signaler que le processeur 2 peut également être mis en fonction pour exécuter des
instructions standards si cela est nécessaire. C'est pourquoi, nous allons expliquer
ci-après le procédé afin que le processeur 2 soit utilisé dans le but d'exécuter ces
instructions.
[0033] En effet, le processeur 2 doit pouvoir être remis à tout moment en fonction dès lors
qu'une instruction qu'elle soit spécifique ou standard, doit être exécutée par ledit
processeur 2. Pour cela, il est prévu que chaque périphérique puisse être capable
d'envoyer un signal d'interruption via les moyens de liaison 6a, 6b et 7 jusqu'au
processeur 2. Ce signal d'interruption permet la mise en fonctionnement du processeur
2 afin d'exécuter les instructions stockées dans la mémoire non volatile 3. Pour ce
faire, le signal d'interruption, une fois réceptionné par le processeur 2, va enclencher
le réveil de ce dernier, qui va alors passer d'un mode passif à un mode actif où il
pourra exécuter des tâches. Ainsi le processeur 2 va accéder à la mémoire non volatile,
lire l'instruction correspondante puis l'exécuter, une fois cette instruction exécutée,
le processeur 2 va pouvoir passer d'un mode actif à un mode passif afin de se mettre
en veille pour réduire la consommation électrique globale du circuit électronique
de montre 1. Préférentiellement, ce mode d'exécution, où un signal d'interruption
sert à permettre l'exécution d'instructions par le processeur 2, est utilisé pour
l'exécution des instructions spécifiques.
[0034] On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations et/ou combinaisons évidentes
pour l'homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation
de l'invention exposé ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention défini par les
revendications annexées.
1. Circuit électronique pour la gestion du fonctionnement d'une montre (1), ledit circuit
comprenant un processeur (2) relié à une mémoire non volatile (3), qui contient des
instructions à réaliser, des contrôleurs de périphériques (4) pour interagir avec
des périphériques de la montre, et des moyens de liaison (6a, 6b et 7) agencés pour
permettre aux contrôleurs de périphériques, à la mémoire non volatile et au processeur
de communiquer des informations relatives au fonctionnement de ladite montre les uns
avec les autres, caractérisé en ce que ledit circuit électronique de montre comprend en outre un moyen d'initialisation
(8) susceptible d'agir sur les contrôleurs de périphériques pour les initialiser en
leur envoyant des données sans intervention du processeur (2) et leur permettre d'exécuter
des opérations indépendamment du processeur et/ou de la mémoire non volatile.
2. Circuit électronique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'initialisation (8) est une mémoire programmable (8) dans laquelle sont
mémorisées des données de configuration des contrôleurs de périphériques (4) afin
de pouvoir réaliser l'initialisation desdits contrôleurs en fonction de caractéristiques
propres à chaque périphérique et/ou des entrées/sorties de chaque contrôleur de périphérique
avec les autres éléments du circuit électronique (1).
3. Circuit électronique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la configuration des contrôleurs de périphériques (4) est ordonnée par un contrôleur
de gestion.
4. Circuit électronique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la configuration des contrôleurs de périphériques (4) est susceptible d'être effectuée
automatiquement au démarrage du circuit électronique (1).
5. Circuit électronique selon la revendication 2, caractérisé en ce que la configuration des contrôleurs de périphériques (4) est commandée en fonction de
la valeur d'un bit écrit dans ladite mémoire programmable (8).
6. Circuit électronique selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de liaison (6a, 6b et 7) comprennent au moins un bus de communication
(7) et au moins un multiplexeur (6a, 6b) configuré par des données du moyen d'initialisation
(8) et agencé pour gérer les communications des différents éléments du circuit électronique
(1) les uns avec les autres.
7. Circuit électronique selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le processeur (2) est susceptible de passer d'un mode passif à un mode actif dans
lequel il peut exécuter des instructions suite à la génération d'une interruption
provenant d'un périphérique.
8. Circuit électronique selon la revendication 7, caractérisé en ce que lors de la génération d'une interruption, la mémoire non volatile (3) passe également
d'un mode passif à un mode actif pour communiquer avec le processeur (2).
9. Circuit électronique selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la mémoire non volatile (3) est répartie en deux zones, une première zone pour contenir
des lignes de codes d'applications standards et une seconde zone pour contenir des
lignes de codes d'applications spécifiques.
10. Circuit électronique selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un unique oscillateur est utilisé pour cadencer tous les éléments du circuit (1).
11. Procédé de mise en action d'un circuit électronique de montre (1) selon l'une des
revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend, au démarrage, les étapes :
- d'accéder au moyen d'initialisation (8),
- de lire des données mémorisées dans le moyen d'initialisation (8),
- d'exécuter des instructions de configuration mémorisées dans le moyen d'initialisation.
12. Procédé selon la revendication 11,
caractérisé en ce que lorsque le processeur (2) passe d'un mode passif à un mode actif où il peut exécuter
des instructions, le procédé comprend les étapes de:
- recevoir un signal d'interruption d'au moins un périphérique de la montre, ce signal
étant transmis au processeur via les moyens de liaison (6a, 6b et 7),
- mettre en fonction le processeur (2),
- exécuter l'instruction correspondant au signal d'interruption, par le processeur
(2), et
- mettre dans le mode passif le processeur (2) au terme de l'exécution de l'instruction.