[0001] L'invention concerne une palme notamment destinée à des activités de loisir.
[0002] L'invention prendra son application principale dans la réalisation d'une palme avec
une partie chaussante ajustable destinée à équiper des individus adultes ou enfants
pour des activités nautiques telles que la plongée, la chasse sous-marine, l'apnée,
la nage, le body-board ou encore le snorkeling.
[0003] Bien que particulièrement prévue pour des applications à titre de loisirs, il sera
également envisageable d'utiliser cette palme dans des activités professionnelles
diverses et notamment par des pêcheurs ou plongeurs encore dans des activités de sauvetage
en mer.
[0004] Les palmes de natation sont composées essentiellement de deux parties, une partie
chaussante et une partie d'appui intégrant une voilure et venant réceptionner la partie
chaussante.
[0005] En fonction des différents types de palme, la partie chaussante et la partie d'appui
pourront être soit détachables l'une de l'autre, soit fixées solidairement, soit encore
complètement intégrées, les deux parties n'en faisant qu'une.
[0006] Un inconvénient important des palmes est la difficulté pour l'utilisateur d'insérer
son pied dans le chausson compte tenu de l'étroitesse de l'ouverture du chausson et
à contrario de maintenir correctement le pied lors de la nage compte tenu des contraintes
exercées tendant à faire sortir le pied du chausson si ce dernier n'est pas convenablement
serré autour du pied de l'utilisateur.
[0007] Parmi l'ensemble des palmes existantes avec des parties chaussantes réalisées de
manière très diverse, il existe un type de partie chaussante particulièrement utilisé
pour la pratique de la plongée ; il s'agit d'un chausson assujetti à la partie d'appui
et entourant complètement le pied de l'utilisateur à savoir à la fois le talon, la
plante du pied et le coup du pied.
[0008] Ce type de chausson est réalisé généralement en matière plastique, de préférence
un élastomère, et élastique de manière à pouvoir être déformé et à permettre l'insertion
du pied de l'utilisateur.
[0009] Ce type de chausson permet à la fois de pouvoir insérer le pied dans le chausson
tout en assurant un serrage efficace de ce pied une fois ce dernier inséré ; là étant,
ce chausson présente toutefois différents inconvénients et notamment, il est nécessaire
pour l'utilisateur de tirer fortement sur les bords de la partie chaussante pour pouvoir
insérer le pied.
[0010] D'autre part, bien que ce type de chausson soit prévu pour des utilisateurs avec
des cou-de-pied différents, on comprend bien que la compression exercée par la partie
chaussante sur le pied n'est pas réglable et par conséquent, une personne ayant un
fort cou-de-pied verra son pied fortement comprimé et une personne ayant un faible
cou-de-pied pourra voir son pied flotté légèrement dans la partie chaussante.
[0011] On connaît un autre type de palme tel que celui décrit dans les documents
WO-97/35644,
FR-1.190.346 et
US-6.663.452. Selon ces documents, il est décrit une palme comprenant une partie chaussante et
une partie d'appui. La partie d'appui intègre une voilure et une zone de réception
de la partie chaussante ; par ailleurs, la partie chaussante est assujettie à la partie
d'appui. Selon ces documents, la partie chaussante comprend au moins une fente sur
sa face supérieure, cette fente s'étendant partiellement sur la longueur de ladite
partie chaussante. Cela présente pour avantage de faciliter l'introduction du pied
dans la partie chaussante. En outre, des moyens de serrage sont constitués, selon
le cas, d'une ou plusieurs sangles de serrage assujetties à ladite partie chaussante
pour effectuer, lors du serrage de ladite ou desdites sangles, un resserrage de la
fente et ainsi une adaptation de la partie chaussante au cou-de-pied de l'utilisateur.
Cette conception présente pour inconvénient majeur d'exercer des efforts de traction
sur la partie chaussante et, par conséquent, d'étirer la matière de cette partie chaussante
dans les zones d'assujettissement avec la ou les sangles. Du fait de sa conception
en matière plastique ou en matière élastomère, souple, cette partie chaussante travaille
considérablement lors du serrage et, est par conséquent sujette à des déformations
plastiques voire des arrachements dans les zones de liaison avec la ou les sangles.
[0012] La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients précités et de proposer
une palme permettant de réunir en combinaison les caractéristiques techniques suivantes
:
- une partie chaussante de conception à la fois robuste et fiable ;
- une partie chaussante adaptable à des tailles de cou-de-pied varié ;
- une partie chaussante permettant une insertion et un retrait rapides et aisés du pied
de l'utilisateur ;
- des moyens de serrage permettant de maintenir le pied dans la partie chaussante, empêchant
par conséquent tout retrait accidentel du pied hors de la partie chaussante ;
- des moyens de serrage assurant une bonne transmission de l'effort entre la jambe de
l'utilisateur et la voilure et ainsi une bonne propulsion de la palme et ;
- des moyens de serrage évitant toute dégradation de la partie chaussante.
[0013] A cet effet, la présente invention concerne une palme comportant une partie chaussante
souple, une partie d'appui rigide, ladite partie d'appui intégrant une voilure et
une zone de réception de la partie chaussante et des moyens de liaison entre les parties
chaussante pour assujettir entre elles lesdites parties ; par ailleurs, la partie
chaussante comporte sur sa face supérieure au moins une fente s'étendant partiellement
sur la longueur de la partie chaussante. Cela présente pour avantage de faciliter
l'introduction du pied dans la partie chaussante ou, au contraire, son retrait. En
outre, des moyens de serrage sont agencés entre la partie chaussante et la partie
d'appui pour au moins prendre appui, de manière directe ou indirecte, sur les côtés
latéraux de ladite partie d'appui, assujettie à la partie chaussante, et exercer une
pression sur la face supérieure de ladite partie chaussante lors du serrage, en sorte
d'assurer le resserrage de la fente sur ladite partie chaussante. Cette conception
présente pour avantage que les moyens de serrage prennent appui sur les côtés latéraux
de la partie d'appui relativement rigide et non sur la partie chaussante relativement
souple, ce qui permet lors de la mise en place desdits moyens de serrage, d'éviter
toute déformation de la partie chaussante et, en outre, de permettre auxdits moyens
de serrage assujettis à la partie d'appui rigide, d'exercer leur fonction de pression
sur le dessus de la partie chaussante, c'est-à-dire le contour supérieur de la partie
chaussante s'étendant depuis les côtés latéraux de la partie d'appui rigide, zone
dans laquelle se situe la fente. On assure ainsi le resserrage de cette fente et,
par conséquent, le resserrage de la partie chaussante autour du pied de l'utilisateur.
[0014] En outre, cette conception présente pour avantage de prendre appui sur les côtés
latéraux de la partie d'appui rigide tout en conservant convenablement le pied dans
l'axe de la voilure.
[0015] Par ailleurs, la mise en place des moyens de serrage prenant appui sur les côtés
latéraux de la partie d'appui permet de renforcer la stabilité de ladite partie d'appui
par rapport au pied du nageur ce qui assure une bonne transmission de l'effort entre
la jambe de l'utilisateur et la voilure, et ainsi permet une bonne propulsion de la
palme.
[0016] On entend par partie chaussante souple et partie d'appui rigide le fait que ladite
partie d'appui comprend une rigidité relativement importante par rapport à la partie
chaussante en sorte que cette partie d'appui assure une bonne transmission de l'effort
entre la jambe de l'utilisateur et la voilure et que cette partie chaussante assure
au contraire une bonne déformation pour faciliter l'introduction du pied à l'intérieur
de la partie chaussante puis, en vue d'optimiser le confort, épouser convenablement
le contour du pied lors de la mise en place des moyens de serrage.
[0017] Selon l'invention, les moyens de serrage comportent une sangle assujettie aux côtés
latéraux de la partie d'appui et dont au moins une portion est disposée au dessus
de la face supérieure de la partie chaussante, c'est-à-dire le contour supérieur s'étendant
depuis lesdits côtés latéraux de la partie d'appui. Cette sangle traverse une ouverture
ménagée sur une pièce d'appui rigide agencée sur au moins l'un des côtés latéraux
de la palme, ladite pièce d'appui rigide étant assujettie de manière directe ou indirecte
à la partie d'appui et à la partie chaussante. En outre, des moyens de fixation sont
agencés sur la sangle pour maintenir, une fois la sangle serrée et lesdits moyens
de fixation mis en place, au moins ladite portion de sangle pressée sur le dessus
de ladite face supérieure. De telles caractéristiques présentent pour avantage de
faciliter le serrage et le desserrage de la sangle pour insérer ou retirer le pied
tout en conservant en position ladite sangle.
[0018] Diverses conception de la pièce d'appui rigide sont envisageables ; on peut prévoir
que cette pièce d'appui rigide soit indépendante de la partie d'appui et de la partie
chaussante tout en étant assujettie aux dites parties. On peut également prévoir que
cette pièce d'appui soit une partie rigide intégrée sur le ou les côtés latéraux de
la partie d'appui, ladite partie d'appui et la partie chaussante étant assujetties
entre elles. On peut au contraire prévoir que la pièce d'appui soit une partie rigide
intégrée sur le ou les côtés latéraux de la partie chaussante souple, ladite partie
rigide sur le ou les côtés latéraux de la partie chaussante étant assujettie à la
partie d'appui.
[0019] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, une pièce rigide munie d'une
ouverture est agencée de chaque côté latéral de la palme, la sangle traversant lesdites
ouvertures sur lesdits côtés latéraux. Cela permet d'une part de faciliter le desserrage
de la sangle pour l'insertion ou le retrait du pied, vis-à-vis de la partie chaussante
et, d'autre part, de permettre le dégagement complet de la sangle, par exemple pour
effectuer son remplacement en cas de détérioration, ladite sangle étant soumise à
des efforts de traction lors de la mise en place des moyens de serrage.
[0020] Par ailleurs, l'ouverture sur les côtés latéraux de la partie d'appui est notamment
constituée d'un passant ou d'une fente en sorte de permettre le positionnement de
la sangle vis-à-vis de la partie d'appui.
[0021] Selon l'invention, la partie d'appui comprend deux bras latéraux qui s'étendent de
la voilure vers l'arrière de la palme sur les côtés latéraux. En outre, la sangle
est assujettie auxdits bras latéraux, une ouverture étant ménagée au niveau d'au moins
l'un desdits bras latéraux de la partie d'appui pour le passage de la sangle. Dans
ce cas, le bras latéral constitue la pièce d'appui rigide. De tels bras latéraux permettent
de déporter la voilure par rapport à la partie chaussante. La position des ouvertures
sur les bras latéraux présente en outre pour avantage, d'une part, d'améliorer le
positionnement de la sangle vis-à-vis de la face supérieure de la partie chaussante
et, d'autre part, d'accroître la stabilité de la partie d'appui supportant la voilure
vis-à-vis du pied, lors d'efforts transmis durant la nage.
[0022] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de fixation sont du type
mâle et femelle et sont agencés respectivement dans les deux parties d'extrémité de
la sangle. De manière préférentielle, ces moyens de fixation sont du type de boucle
crochet, ce qui présente pour avantage d'obtenir un serrage précis et réajustable
rapidement notamment lorsque l'utilisateur est dans l'eau.
[0023] Cette caractéristique permet également de réaliser des moyens de serrage de conception
relativement simple et permet en outre d'adapter la force du serrage à la taille au
cou-de-pied de l'utilisateur.
[0024] Bien entendu, d'autres moyens de fixation sont envisageables, tels qu'un système
de bouclage ou d'encliquetage de type mâle/femelle.
[0025] Selon l'invention, la partie chaussante est soit ouverte ou fermée à l'arrière. En
outre, la longueur de la sangle est adaptée selon le cas où la partie chaussante est
ouverte ou fermée. Lorsque la partie chaussante est fermée à l'arrière, la longueur
de la sangle est agencée en sorte que les deux parties d'extrémité de ladite sangle
soient fixées entre elles sur le dessus de la face supérieure de la partie chaussante
et que ladite sangle exerce une pression sur ladite face supérieure, c'est-à-dire
sur le contour supérieur de la partie chaussante s'étendant depuis les côtés latéraux
de la partie d'appui assujettie à ladite sangle. Au contraire, lorsque la partie chaussante
est ouverte sur l'arrière, la longueur de la sangle est agencée en sorte que les deux
parties d'extrémité soient fixées entre elles sur l'arrière du pied, dans la zone
ouverte de préférence, et que la sangle assure une pression sur la face supérieure
de la partie chaussante et une pression sur l'arrière du pied pour le maintien de
celui-ci emboité dans ladite partie chaussante. La conception selon ces deux modes
de réalisation présente pour avantage de faciliter la mise en place ou le retrait
des moyens de serrage pour l'insertion ou le retrait du pied, tout en facilitant le
maintien en position de la sangle vis-à-vis de la partie chaussante et de la partie
d'appui.
[0026] Lorsque la partie chaussante est ouverte sur l'arrière, celle-ci présente, sur au
moins un côté latéral, et de préférence de chaque côté latéral, une ouverture, cette
ouverture assurant le passage des portions d'extrémité de la sangle et le serrage
de ladite sangle contre les côtés latéraux de la partie chaussante. Cela présente
pour avantage d'assurer le maintien convenable de la sangle vis-à-vis des côtés latéraux
de la partie chaussante ouverte, en sorte de faciliter le positionnement de la sangle
sur l'arrière du pied ainsi que le positionnement convenable de la sangle vis-à-vis
de la partie chaussante. Cette ouverture peut être conçue de différentes manières
; celle-ci est par exemple constituée d'un passant ou d'une fente permettant tous
les deux le passage coulissant de la sangle par rapport à la partie chaussante et
le maintient en position entre lesdits éléments.
[0027] Selon l'invention, les moyens de serrage comportent au moins un passant disposé sur
la partie chaussante et assurant le serrage de la partie chaussante.
[0028] Cette caractéristique permet de bien positionner les moyens de serrage vis-à-vis
de la partie chaussante, même lorsque ces derniers sont desserrés pour permettre l'insertion
ou le retrait du pied de l'utilisateur.
[0029] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la partie chaussante
comporte deux fentes permettant la formation d'une languette.
[0030] Cette caractéristique permet de faciliter l'insertion du pied de l'utilisateur en
présentant une grande surface d'ouverture lorsque la languette est avancée en direction
de l'avant de la partie chaussante.
[0031] Cette caractéristique permet de réaliser des moyens de serrage de conception relativement
simple et permet en outre d'adapter la force du serrage à la taille au cou-de-pied
de l'utilisateur.
[0032] Selon une autre caractéristique de l'invention, la languette et la partie chaussante
sont formées d'une seule pièce.
[0033] Cette caractéristique permet à la fois de faciliter les opérations de fabrication
de la partie chaussante et par ailleurs, confère une résistance importante à l'ensemble.
[0034] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ladite au moins une fente
présente un élargissement au niveau de son extrémité fermée de manière à renforcer
la résistance à l'arrachement de la languette avec la partie chaussante.
[0035] Bien entendu, d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront
plus clairement au cours de la description ci-après des deux modes préférés de réalisation
dans lesquels la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en
référence aux dessins ci-annexés, à savoir :
- la figure 1 représentant un exemple en perspective d'une partie de la palme conforme
à l'invention selon laquelle la partie chaussante est fermée sur l'arrière ;
- la figure 2 représentant un exemple en perspective d'une partie de la palme conforme
à l'invention selon laquelle la partie chaussante est ouverte sur l'arrière ;
- la figure 3 représente une variante selon la figure 2.
[0036] En se reportant aux figures 1 à 3, on voit une palme 1 comportant une partie chaussante
2 et une partie d'appui 3.
[0037] Cette partie d'appui 3 comporte une voilure 4 partiellement représentée dans les
dessins des figures 1 et 2.
[0038] La partie d'appui 3 comporte également une zone de réception 5 de la partie chaussante
et des moyens de liaison 6 entre les parties chaussante 2 et d'appui 3, lesdits moyens
de liaison permettant d'assujettir entre elles la partie chaussante 2 et la partie
d'appui 3.
[0039] Selon un premier mode de réalisation concevable pour les palmes illustrées aux figures
1 et 2, selon l'invention, la partie chaussante 2 et la partie d'appui 3 sont assujetties
entre elles par surmoulage.
[0040] Toutefois, selon d'autres modes de réalisation, il est envisageable d'avoir une partie
chaussante 2 séparable de la partie d'appui 3, l'assujettissement pouvant s'effectuer
notamment à l'aide de moyens de liaison 6 réalisés entre les côtés latéraux de la
partie chaussante 2 et de la partie d'appui 3, voire également au niveau de l'extrémité
avant de ladite partie chaussante. On peut par exemple prévoir que la partie d'appui
soit constituée de deux parties rigides, l'une 3
1 assujettie par surmoulage à la partie chaussante 2 et l'autre 3
2 assujettie à la première partie 3
1 par une liaison pivotante amovible, d'axe transversal, telle qu'illustrée en figure
3, agencée entre les côtés latéraux desdites parties 3
1, 3
2 combinée avec des moyens d'encliquetage entre lesdites parties 3
1, 3
2 agencées au niveau de l'extrémité avant de la première partie 3
1.
[0041] Selon l'invention, la partie chaussante 2 comporte, sur sa face supérieure 8, au
moins une fente 7 s'étendant partiellement sur la longueur de la partie chaussante
2.
[0042] Dans les exemples de réalisation des figures 1 à 3, on voit que deux fentes 7 sont
prévues permettant la formation d'une languette 10.
[0043] On voit également que des moyens de serrage 9 sont mis en oeuvre au moins sur le
dessus de la partie chaussante 2 et permettent d'effectuer le serrage de ladite partie
chaussante autour du pied de l'utilisateur.
[0044] Comme représenté sur les figures 1 et 2, les moyens de serrage 9 comportent avantageusement
une sangle 12 apte à traverser un passant 11.
[0045] On voit représenté un seul passant 11 disposé sur la partie chaussante 2 et permettant
de venir recevoir la sangle 12 apte à assurer le serrage de la partie chaussante.
[0046] Dans d'autres modes de réalisation, on pourra prévoir plusieurs passants 11 afin
d'assurer un bon maintien de la sangle 12.
[0047] Tel qu'illustré aux figures 1 et 2, les moyens de serrage comportent également une
ouverture 13 ménagée au niveau des bras 14 de la partie d'appui 3 et permettant également
de renforcer le serrage, les bras 14 étant en effet relativement rigides par rapport
à la structure de la partie chaussante 2.
[0048] Par ailleurs, ces bras 14 latéraux s'étendent de la voilure vers l'arrière de la
palme 1, sur les côtés latéraux 3a,3b de la partie d'appui 3.
[0049] Selon la variante illustrée en figure 3, on voit que la partie d'appui 3 comprend
des extensions latérales 19 rigides s'étendant sur les côtés latéraux de la première
partie rigide 3
1, ces extensions latérales 19 étant munies de l'ouverture 13.
[0050] D'autres positions de l'ouverture 13 sur la partie d'appui 3 peuvent toutefois être
envisagées notamment lorsque cette partie d'appui présente une conception différente,
non équipée de tels bras latéraux 14. En outre, on peut également prévoir, notamment
pour la palme illustrée en figure 1, une seule ouverture sur l'un des côtés latéraux
3a,3b, la sangle étant fixe vis-à-vis du côté latéral ne disposant pas d'une telle
ouverture.
[0051] Par ailleurs, on voit sur les figures 1 à 3, que l'ouverture 13 est constituée d'une
fente ; on peut toutefois envisager une ouverture 13 du type passant en replacement
de la fente.
[0052] On voit également qu'avantageusement, la sangle 12 comporte, dans ses parties d'extrémité
12a, 12b, des moyens de fixation 15 de type boucle crochet. On peut toutefois prévoir
un système mâle/femelle d'encliquetage.
[0053] Selon le mode de réalisation illustré en figure 1, on voit que la palme 1 comprend
une partie chaussante 2 fermée en partie arrière 2a en sorte d'envelopper le talon
du pied et d'enfermer complètement le pied dans la partie chaussante 2. Selon ce cas
illustré en figure 1, la sangle 12 est positionnée uniquement au dessus de la partie
chaussante 2 dans la zone des fentes 7. On constate que, dans la position serrée de
ladite sangle 12, les parties d'extrémité 12a,12b sont fixées entre elles sur le dessus
de la partie chaussante, celle-ci s'étendant alors sur le contour supérieur depuis
les ouvertures 13 disposées sur les côtés latéraux 3a,3b de la partie d'appui 3. La
sangle 12 a pour cela une longueur adaptée en sorte de permettre un positionnement
et une fixation des parties d'extrémité 12a,12b, tel qu'illustré sur la figure 1.
[0054] Selon la variante de réalisation illustrée en figure 2, la palme 1 comprend une partie
chaussante 2 ouverte sur l'arrière, ladite partie chaussante 2 étant délimitée au
niveau de ses côtés latéraux 2b,2c, tel qu'illustré en figure 2. Selon ce mode de
réalisation, la sangle 12 présente une longueur supérieure à celle illustrée en figure
1 en sorte de prolonger les parties d'extrémité 12a,12b sur l'arrière du pied et de
permettre, de préférence, la fixation desdites parties d'extrémité 12a,12b dans la
zone arrière du pied, tel qu'illustré en figure 2. En outre, on prévoit des ouvertures
17 sur les côtés latéraux 2b,2c de la partie chaussante 2 qui reçoivent les parties
d'extrémité 12a,12b de la sangle. Ainsi, en position serrée, une portion 12c de la
sangle couvre le dessus de la partie chaussante en s'étendant depuis les côtés latéraux
de la partie d'appui 3, au niveau des ouvertures 13, tandis que les parties d'extrémité
12a,12b de ladite sangle couvrent l'arrière du pied, ce qui assure à la fois un serrage
de la partie chaussante autour du pied et un maintien en position emboîtée du pied
à l'intérieur de ladite partie chaussante 2.
[0055] Ces ouvertures 17 sont de préférence du type passant ; on peut toutefois prévoir
la mise en oeuvre de fente. Par ailleurs, tel qu'illustré en figure 3, on peut prévoir
une ouverture 17 de type passant constituée de deux parties 17a, 17b entre lesquelles
est ménagé un passage 17c étroit facilitant le positionnement des parties d'extrémité
12a, 12b dans ledit passant sur la partie chaussante 2.
[0056] Selon le mode illustré en figure 2, on prévoit un rembourrage 18 sur la sangle, dans
la zone des portions d'extrémité 12a,12b aptes à être fixées entre elles. De préférence,
ce rembourrage 18 est assujetti à une des extrémités et notamment l'extrémité 12b
sur laquelle sont agencées les boucles des moyens de fixation. On peut prévoir également
que ce rembourrage 18 soit amovible.
[0057] Selon le mode illustré en figure 3, au moins l'un des côtés latéraux 2b,2c comprend
un prolongement 20 se positionnant derrière le pied lors de la mise en place de la
sangle 12. Dans ce cas, on prévoit deux ouvertures 17, l'une sur les côtés latéraux
2b,2c et l'autre sur le prolongement 20, afin d'assurer un maintien convenable du
prolongement 20 vis-à-vis des parties d'extrémité 12a,12b de la sangle 12.
[0058] Le fonctionnement et l'utilisation de cette palme 2 sont relativement aisés pour
l'utilisateur puisque, pour insérer son pied dans la palme, il lui suffit de desserrer
la sangle 12 puis d'avancer la languette 10 vers l'avant de manière à ménager l'espace
libre le plus large possible pour l'insertion du pied.
[0059] De manière à faciliter le déplacement de la languette 10, on prévoit tel que représenté
aux figures 1 et 2, un élargissement 16 au niveau des extrémités des fentes 7.
[0060] Une fois le pied inséré, l'utilisateur laisse retomber la languette 10 et vient assurer
le serrage autour de son pied en tirant sur la sangle 12 puis en la fixant au niveau
des moyens de fixation de type boucle crochet, soit sur le dessus de la partie chaussante
2 dans le cas illustré en figure 1, soit sur l'arrière du pied de l'utilisateur dans
le cas illustré en figure 2.
[0061] A ce sujet, il est représenté sur les figures 1 et 2, une fixation de la sangle 12
sur elle-même ; cependant, dans d'autres modes de réalisation envisageables, on pourra
prévoir la fixation de la sangle, et notamment d'au moins une de ses parties d'extrémité
12a,12b , sur la partie chaussante 2 ou encore sur la partie d'appui 3.
[0062] Il est intéressant de noter que le fonctionnement relativement simple des moyens
de serrage 9 permet d'ajuster ou de réajuster la palme même lorsque l'utilisateur
se trouve dans l'eau.
[0063] Par ailleurs, pour éviter le changement total de la sangle 12 en cas d'usure des
moyens de fixation 15, on prévoit avantageusement que les parties d'extrémité 12a,12b
de la sangle 12, sur lesquelles sont positionnés les moyens de fixation 15, soient
amovibles.
[0064] Bien entendu, d'autres modes de réalisation à la portée de l'homme de l'art auraient
également pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie
par les revendications ci-après.
[0065] Notamment, il est tout à fait envisageable de réaliser une partie chaussante 2 avec
une seule fente 7 ou encore une multitude de fentes 7.
[0066] On peut également envisager différentes localisations pour le passant 11 et notamment
sur les parties latérales de la partie chaussante 2.
1. Palme (1) comportant une partie chaussante souple (2), une partie d'appui rigide (3),
ladite partie d'appui intégrant une voilure (4) et une zone de réception (5) de la
partie chaussante, et des moyens de liaison (6) entre les parties chaussante (2) et
d'appui (3), la partie chaussante (2) comportant sur sa face supérieure (8) au moins
une fente (7), s'étendant partiellement sur la longueur de la partie chaussante, CARACTERISEE en ce que des moyens de serrage (9) sont agencés entre la partie chaussante et la partie d'appui
pour au moins prendre appui, de manière directe ou indirecte, sur les côtés latéraux
(3a,3b) de ladite partie d'appui (3) et exercer une pression sur la face supérieure
(8) de ladite partie chaussante lors du serrage en sorte d'assurer le resserrage de
la fente de ladite partie chaussante.
2. Palme (1) selon la revendication 1, dans laquelle les moyens de serrage (9) comportent
une sangle (12) assujettie aux côtés latéraux (3a,3b) de la partie d'appui (3) et
dont au moins une portion (12c) est disposée au dessus de la face supérieure (8) de
la partie chaussante (2), ladite sangle traversant une ouverture (13) ménagée sur
une pièce rigide (19,14) agencée sur au moins l'un des côtés latéraux de la palme,
ladite pièce étant assujettie, de manière directe ou indirecte, à la partie d'appui
(3) et à ladite partie chaussante, des moyens de fixation (15) étant agencés sur ladite
sangle pour maintenir au moins ladite portion (12c) pressée sur le dessus de ladite
face supérieure (8).
3. Palme (1) selon la revendication 2, dans laquelle une pièce rigide (19,14) munie d'une
ouverture (13) est agencée de chaque côté latéral (3a,3b) de la palme, la sangle (12)
traversant lesdites ouvertures sur lesdits côtés latéraux.
4. Palme (1) selon l'une des revendications 2 ou 3, dans laquelle la partie d'appui (3)
comprend deux bras latéraux (14), la sangle (12) étant assujettie auxdits bras latéraux,
une ouverture (13) étant ménagée au niveau d'au moins l'un desdits bras latéraux (14)
de la partie d'appui.
5. Palme (1) selon l'une des revendications 2 ou 3, dans laquelle la partie d'appui (3)
comprend deux extensions latérales (19) rigides, la sangle (12) étant assujettie aux
dites extensions (19), une ouverture (13) étant ménagée au niveau d'au moins l'une
desdites extensions (19).
6. Palme (1) selon l'une des revendications 2 à 5, dans laquelle les moyens de fixation
(15) sont du type mâle et femelle, agencés respectivement dans les deux parties d'extrémité
(12a,12b) de la sangle (12).
7. Palme (1) selon la revendication 6, dans laquelle les moyens de fixation (15) sont
du type boucle crochet.
8. Palme (1) selon la revendication 6, dans laquelle les moyens de fixation sont du type
système d'encliquetage mâle/femelle.
9. Palme (1) selon l'une des revendications 6 à 8, dans laquelle les moyens de fixation
(15) sont amovibles.
10. Palme (1) selon l'une des revendications 6 à 9, dans laquelle la partie chaussante
(2) est fermée à l'arrière (2a), la longueur de la sangle (12) étant agencée en sorte
que les deux parties d'extrémité (12a,12b) de ladite sangle soient fixées entre elles
sur le dessus de la face supérieure (8) de la partie chaussante et que ladite sangle
exerce une pression sur ladite face supérieure.
11. Palme (1) selon l'une des revendications 6 à 9, dans laquelle la partie chaussante
(2) est ouverte sur l'arrière, la longueur de la sangle (12) étant agencée en sorte
que les deux parties d'extrémité (12a, 12b) soient fixées entre elles sur l'arrière
du pied et que la sangle assure une pression sur la face supérieure de la partie chaussante
et une pression sur l'arrière du pied pour le maintien dudit pied emboité dans ladite
partie chaussante.
12. Palme (1) selon la revendication 11, dans laquelle la partie chaussante comprend sur
chacun de ces côtés latéraux (2b,2c) au moins une ouverture (17) assurant le passage
des parties d'extrémité (12a,12b) de la sangle (12) et le serrage de la sangle contre
lesdits côtés latéraux (2b,2c) de la partie chaussante.
13. Palme (1) selon l'une des revendications 11 ou 12, dans laquelle la sangle (12) comprend
un rembourrage (18).
14. Palme (1) selon la revendication 12, dans laquelle au moins l'un des côtés latéraux
(2b,2c) de la partie chaussante (2) comprend un prolongement (20).
15. Palme (1) selon la revendication 12, dans laquelle l'ouverture (17) est du type passant
et constitué de deux parties (17a,17b) entre lesquelles est ménagé un passage (17c)
pour le positionnement des parties d'extrémité (12a,12b) de la sangle (12).
16. Palme (1) selon l'une des revendications 2 à 15, dans laquelle les moyens de serrage
(9) comportent au moins un passant (11) disposé sur la partie chaussante (2) et assurant
le serrage de la partie chaussante, la sangle (12) traversant ledit au moins un passant.
17. Palme (1) selon la revendication 16, dans laquelle au moins un passant (11) est disposé
au niveau de la face supérieure de la partie chaussante.
18. Palme (1) selon l'une des revendications 1 à 17, dans laquelle la partie chaussante
(2) comporte deux fentes (7) permettant la formation d'une languette (10).
19. Palme (1) selon la revendication 18, dans laquelle la languette (10) et la partie
chaussante (2) sont formées d'une seule pièce.
20. Palme de natation selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, dans laquelle
ladite au moins une fente (7) présente un élargissement (16) au niveau de son extrémité
fermée.