[0001] La présente invention concerne un cadran pour une pièce d'horlogerie telle qu'une
montre-bracelet.
[0002] Un cadran d'horlogerie comporte un certain nombre d'inscriptions. Ces inscriptions
comprennent généralement au moins des indications ou repères des heures, sous forme
d'une graduation, d'index, de chiffres, etc. et la marque du fabricant. D'autres inscriptions
peuvent être prévues, telles que des indications des minutes, des secondes, de la
date, de la réserve de marche, etc. Toutes ces inscriptions prennent bien entendu
de la place sur le cadran et il n'est pas toujours facile de les disposer de façon
suffisamment lisible compte tenu de la surface disponible.
[0003] La présente invention vise à proposer un cadran qui puisse comporter une quantité
accrue d'inscriptions et qui puisse comporter notamment des inscriptions supplémentaires
liées à la sécurité, ayant une résolution très élevée, et/ou produisant un effet esthétique.
[0004] A cette fin, il est prévu un cadran pour pièce d'horlogerie, caractérisé en ce qu'il
comprend des première et deuxième couches transparentes faites en des matériaux différents
et des inscriptions prévues sur au moins une surface de chacune de ces couches.
[0005] Par la superposition de couches transparentes portant chacune des inscriptions, il
est possible d'augmenter de manière significative la quantité d'inscriptions présentées.
La distinction entre les inscriptions de la première couche et celles de la deuxième
couche s'opère par l'effet de profondeur et de relief créé par la superposition des
couches.
[0006] Le fait que les première et deuxième couches soient réalisées dans des matériaux
différents permet l'utilisation de techniques d'inscription différentes pour ces deux
couches, adaptées aux matériaux respectifs, pour favoriser la distinction, la lisibilité
et la précision des inscriptions.
[0007] De préférence, des inscriptions sont prévues sur les deux surfaces d'au moins une
des couches.
[0008] Typiquement, les inscriptions de l'une au moins des couches, de préférence de chacune
des couches, comprennent des indications permettant la lecture d'une information en
coopération avec au moins un organe indicateur mobile de la pièce d'horlogerie. Ces
indications sont par exemple des chiffres, des index ou des graduations. Lorsque les
deux couches comportent de telles indications, ces dernières peuvent être proches
les unes des autres en vue de dessus, voire chevauchantes, car elles sont séparées
en hauteur, ce qui les rend distinguables notamment lorsqu'elles sont vues de biais.
[0009] Les inscriptions de l'une au moins des couches peuvent comprendre des informations
de sécurité, sous la forme par exemple d'au moins un micro-texte et/ou d'au moins
un dessin. Ces informations peuvent être visibles ou invisibles. Par « invisible »
on entend que ces informations ne peuvent être vues dans des conditions d'éclairage
normales mais deviennent visibles dans des conditions spécifiques, par exemple lorsqu'elles
sont éclairées par de la lumière ultra-violette.
[0010] Le cadran peut comprendre au moins une zone transparente pour rendre visible une
partie au moins d'un mécanisme, tel que le mouvement, de la pièce d'horlogerie. Des
effets optiques particuliers peuvent être produits, dans un but esthétique, en jouant
sur la manière avec laquelle la lumière transmise à travers le cadran interagit avec
des pièces décorées du mécanisme.
[0011] Dans un mode de réalisation particulier, l'une des première et deuxième couches est
en un matériau plus rigide que celui de l'autre couche. Les inscriptions prévues sur
la couche en un matériau plus rigide peuvent comprendre des inscriptions formées par
dépôt métallique et/ou par gravure. Les inscriptions prévues sur l'autre couche peuvent
comprendre des inscriptions formées par impression, par exemple par la technique de
l'offset ou de la taille-douce (intaglio), et donc si souhaité en une résolution plus
élevée que celles réalisables avec les procédés d'inscription utilisables sur la couche
en un matériau plus rigide. La couche en un matériau plus rigide est par exemple en
verre minéral ou en saphir, de préférence en saphir, et l'autre couche en polymère,
de préférence en polypropylène.
[0012] Les couches sont typiquement fixées l'une à l'autre au moyen d'une colle transparente.
[0013] La présente invention propose également une pièce d'horlogerie comprenant une boîte
et un cadran tel que défini ci-dessus, le cadran étant entouré et tenu dans la boîte
par un joint. Avantageusement, pour assurer une bonne tenue du cadran, le joint est
contraint de telle sorte qu'une de ses extrémités soit pliée et rabattue contre le
cadran pour serrer le cadran contre une pièce de support de la pièce d'horlogerie.
[0014] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description détaillée suivante faite en référence aux dessins annexés
dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un cadran selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue de dessus de la face supérieure d'une couche transparente
supérieure du cadran selon l'invention ;
- la figure 3 est une vue de dessus de la face supérieure d'une couche transparente
inférieure du cadran selon l'invention ;
- la figure 4 est une vue de dessus de la face inférieure de la couche transparente
inférieure du cadran selon l'invention ;
- la figure 5 est une vue de dessus du cadran selon l'invention ;
- la figure 6 est une vue partielle en coupe axiale d'une pièce d'horlogerie comprenant
le cadran selon l'invention ; et
- la figure 7 est une vue de détail d'une coupe axiale de la pièce d'horlogerie illustrée
à la figure 6 prise dans un autre plan que celui de la figure 6.
[0015] En référence à la figure 1, un cadran 1 pour pièce d'horlogerie selon un mode de
réalisation particulier de l'invention est formé de deux couches 2, 3 assemblées l'une
à l'autre. La première couche 2, ou couche supérieure, est destinée à être située
du côté des aiguilles indicatrices de la pièce d'horlogerie. Elle comprend une face
supérieure 4 et une face inférieure 5. La deuxième couche 3, ou couche inférieure,
est destinée à être située du côté du mouvement de la pièce d'horlogerie. Elle comprend
une face supérieure 6 et une face inférieure 7.
[0016] Les couches 2, 3 sont réalisées dans des matériaux respectifs différents mais tous
deux transparents. Par le terme « transparent » on entend un matériau qui laisse passer
la lumière visible, au moins partiellement (de préférence à un niveau d'au moins 50%).
Ainsi, le mouvement de la pièce d'horlogerie, ou une partie de celui-ci, peut être
rendu visible à travers le cadran 1. La première couche 2 est faite dans un matériau
rigide. C'est cette couche 2 qui confère la rigidité et la solidité au cadran 1. La
deuxième couche 3 est, elle, faite dans un matériau souple. De préférence, les couches
2, 3 sont assemblées par l'intermédiaire d'une couche de colle transparente (non visible
sur les dessins), située entre la face inférieure 5 de la première couche 2 et la
face supérieure 6 de la deuxième couche 3.
[0017] Chacune des couches 2, 3 porte des inscriptions sur au moins une de ses faces 4,
5, respectivement 6, 7. Les inscriptions sur la première couche 2, en matériau rigide,
sont typiquement réalisées par dépôt métallique, par exemple par croissance galvanique,
ou par gravure, par exemple par gravure laser. Les inscriptions sur la deuxième couche
3, en matériau souple, sont elles typiquement réalisées par impression, par exemple
par la technique de l'offset ou celle de la taille-douce (intaglio).
[0018] Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, la première couche 2 est en
verre minéral ou en saphir, de préférence en saphir en raison de la bonne résistance
mécanique et de l'inrayabilité de ce matériau, et la deuxième couche 3 est en polymère,
de préférence en polypropylène, de préférence encore en polypropylène bi-orienté (BOPP).
Le verre minéral, et plus encore le saphir, se prêtent bien aux techniques de dépôt
métallique et de gravure. Les polymères, en particulier le polypropylène, se prêtent
bien aux techniques d'impression. Les polymères sont en effet généralement suffisamment
souples pour passer dans les machines d'imprimerie rotatives et ont généralement une
bonne adhérence pour la fixation de l'encre. Des techniques d'impression très précises,
utilisées actuellement dans la fabrication des billets de banque et documents sécurisés,
peuvent être employées pour inscrire des informations, notamment des informations
de sécurité, sur la couche de polymère 3. Pour améliorer encore la fixation de l'encre,
l'une au moins des deux faces 6, 7 de la couche de polymère 3, destinée à être imprimée,
peut être recouverte d'un enduit. Les polymères transparents étant généralement moins
transparents que le verre minéral ou le saphir, la couche en polymère 3 est de préférence
moins épaisse que la couche en verre minéral ou saphir 2, comme représenté. Selon
un exemple de réalisation, la première couche 2 a une épaisseur de 0,5 mm et la deuxième
couche 3 a une épaisseur de 0,1 mm. Conférer à la couche 3 une faible épaisseur augmente
en outre sa souplesse et facilite donc l'impression des surfaces 6, 7. Un exemple
de film polymère convenant particulièrement pour former la couche 3 est le film Rayoart
™ CGS commercialisé par la société Innovia Films.
[0019] Les inscriptions portées par les couches 2, 3 peuvent comporter notamment :
- des indications telles que graduations, index, chiffres, lettres permettant à l'utilisateur
de la pièce d'horlogerie de lire des grandeurs de mesure du temps (heure, minute,
seconde, quantième, jour de la semaine, etc.) ou d'autres grandeurs (réserve de marche,
etc.) à l'aide d'organes indicateurs tels que des aiguilles 1 a tournant au-dessus
du cadran (cf. figure 6) ;
- des informations relatives à la marque sous laquelle la pièce d'horlogerie est vendue,
aux caractéristiques ou à la qualité de fabrication de la pièce d'horlogerie, au pays
dans lequel la pièce d'horlogerie a été fabriquée, etc. ;
- des informations de sécurité tels que des micro-textes (textes lisibles uniquement
à la loupe), des dessins, des hologrammes, etc. permettant l'authentification de la
pièce d'horlogerie ;
- des décorations telles que des dessins ou des images, colorés ou non.
[0020] Un exemple de réalisation est illustré aux figures 2 à 5. Dans cet exemple, la première
couche 2, réalisée en saphir, porte des inscriptions uniquement sur sa face supérieure
4. La deuxième couche 3, réalisée en polypropylène bi-orienté, porte des inscriptions
sur ses faces supérieure 6 et inférieure 7. Les inscriptions de la deuxième couche
3 sont constituées uniquement d'encre d'impression. La face supérieure 6 de cette
couche 3 est donc lisse, comme la face inférieure 5 de la première couche 2, ce qui
facilite le collage des faces 5, 6 l'une contre l'autre.
[0021] En référence à la figure 2, la face supérieure 4 de la première couche 2 porte, dans
l'exemple représenté, des inscriptions formées par gravure laser, telles que des chiffres
8 des heures, des indications 9, 10 des quantièmes et des jours de la semaine, et
des indications 11 relatives à la marque du fabricant. Les creux formés dans le saphir
par la gravure sont de préférence remplis d'encre, par exemple au moyen d'une seringue,
pour rendre bien visible les indications 8 à 11, puis la surface 4 est polie. D'autres
inscriptions, telles que des indications 12, sont par exemple gravées mais non remplies
d'encre. D'autres inscriptions, telles que des micro-textes 13 et un dessin 14, sont
elles réalisées par dépôt métallique, par exemple par croissance galvanique, avec
plus ou moins de relief.
[0022] Comme on peut le voir à la figure 3, la face supérieure 6 de la deuxième couche 3
porte, dans l'exemple représenté, un décor 15, formé ici de traits radiaux, une graduation
16 destinée à permettre la lecture d'une information, ici la réserve de marche, en
coopération avec une aiguille indicatrice mobile au-dessus du cadran 1, et un dessin
ou figure géométrique, tel qu'un point ou disque 17, formé par de l'encre invisible,
c'est-à-dire typiquement de l'encre qui est visible uniquement sous ultra-violets.
Le dessin 17 peut être placé sur la surface 6 à la même position que le dessin 14
sur la surface 4 et les dessins 14, 17 peuvent avoir la même dimension. Les inscriptions
15, 16, 17 sont réalisées par exemple par une technique d'impression du type offset
ou taille-douce, de préférence taille-douce.
[0023] En référence à la figure 4, la face inférieure 7 de la deuxième couche 3 porte, dans
l'exemple représenté, un décor comprenant une trame de croix 18 et plusieurs groupes
de cercles concentriques 19. Un disque 20 sans inscriptions est ménagé pour rendre
visible une partie déterminée du mouvement. Le décor 18, 19 est réalisé par exemple
par offset ou taille-douce, de préférence taille-douce. La figure 5 montre le cadran
1 en vue de dessus formé des deux couches 2, 3 avec les inscriptions illustrées aux
figures 2 à 4.
[0024] Les micro-textes 13 et les décors 15, 18, 19, par leur précision et leur finesse,
constituent des informations de sécurité permettant d'authentifier la pièce d'horlogerie.
Le dessin en encre invisible 17 constitue aussi une telle information de sécurité.
Grâce aux différentes surfaces 4, 6, 7 qui portent des inscriptions, et qui sont séparées
uniquement par de la matière transparente, le cadran 1 peut comporter un grand nombre
d'inscriptions, la distinction entre les inscriptions de différentes surfaces se faisant
par l'effet de profondeur et par les effets visuels différents produits par les différentes
techniques d'inscription employées pour les couches 2 et 3.
[0025] Dans des variantes de réalisation, la couche en verre minéral ou saphir 2 et la couche
en polymère 3 pourraient être inversées. Une ou plusieurs autres couches transparentes
pourraient être ajoutées. Par exemple, le cadran 1 pourrait être formé de deux couches
de verre minéral ou saphir prenant en sandwich une couche de polymère.
[0026] La figure 6 montre comment le cadran 1 selon l'invention peut être monté dans la
boîte de la pièce d'horlogerie. Dans l'exemple représenté, la boîte de la pièce d'horlogerie
comprend une lunette 21 dans laquelle est fixée une glace 22, un cercle 23 recevant
le mouvement, désigné par 24, un fond 25 muni d'une glace 26 et une carrure 27 entourant
le cercle 23 et fixée entre la lunette 21 et le fond 25. Le cercle 23 comporte un
filetage supérieur 28 et un filetage inférieur 29 coopérant avec des filetages respectifs
de la lunette 21 et du fond 25 pour fixer le cercle 23 à la lunette 21 et au fond
25.
[0027] Le cercle 23 comporte une face supérieure annulaire 30 et un rebord annulaire 31
faisant saillie à la périphérie de la face 30 et dont la face extérieure définit le
filetage 28. La face 30 et le rebord 31 définissent un logement annulaire entourant
la partie supérieure du mouvement 24 et dans lequel est placée une bague de support
32. Sur cette bague de support 32, et au-dessus du mouvement 24, est placé le cadran
1 selon l'invention. L'ensemble cadran 1 et bague de support 32 est maintenu axialement
(verticalement) et latéralement par un joint annulaire 33 à section en forme de L
disposé et comprimé axialement entre la face supérieure 30 du cercle 23 et une face
inférieure 34 d'une saillie intérieure de la lunette 21 et latéralement entre la périphérie
de l'ensemble cadran 1 et bague de support 32 et le rebord 33. La partie annulaire
horizontale 35 du joint 33, définissant la branche horizontale de la section en L,
est reçue dans un dégagement annulaire périphérique 36 pratiqué dans la face inférieure
de la bague 32 et est ainsi maintenue entre la bague 32 et le cercle 23, pour positionner
axialement le joint 33.
[0028] La face 34 de la lunette 21 comporte une entaille annulaire 37 qui reçoit l'extrémité
annulaire supérieure 38 du joint 33, c'est-à-dire l'extrémité de la branche verticale
de la section en L. L'entaille 37 est définie par deux surfaces planes 39, 40 faisant
un angle entre elles (cf. figure 7). La surface 39 exerce une pression sur l'extrémité
38 du joint 33 pendant et après le montage de la lunette 21 sur le cercle 23 pour
plier cette extrémité 38 vers l'intérieur de la boîte et ainsi la rabattre contre
la face supérieure du cadran 1. Cet état contraint du joint 33 est représenté à la
figure 7. A la figure 6, en revanche, le joint 33 est représenté non pas dans son
état réel, contraint, mais dans son état de repos où l'extrémité 38 est droite. La
surface 40 de l'entaille 37 constitue une butée qui maintient l'extrémité 38 du joint
33 pliée. L'ensemble cadran 1 et bague de support 32 est ainsi serré axialement contre
la face supérieure 30 du cercle 23 par le joint 33 lui même comprimé entre le cadran
1 et la lunette 21. L'ensemble cadran 1 et bague de support 32 est également serré
latéralement contre la face intérieure du rebord 31 par l'intermédiaire du joint 33,
comprimé entre l'ensemble 1, 32 et le rebord 31. De la sorte, une bonne tenue du cadran
1 est assurée, sans soudage ni vissage de celui-ci. Le joint 33 joue en outre le rôle
d'absorbeur de chocs, notamment latéraux, pour protéger le cadran 1. Le joint 33 est
réalisé dans une matière élastique telle que le caoutchouc naturel ou synthétique.
Pour positionner angulairement le cadran 1, une goupille 41 chassée dans le cercle
23 traverse la bague de support 32 et coopère avec un alésage correspondant 42 du
cadran 1, comme représenté à la figure 7.
1. Cadran pour pièce d'horlogerie, caractérisé en ce qu'il comprend des première et deuxième couches transparentes (2, 3) faites en des matériaux
différents et des inscriptions prévues sur au moins une surface (4, 6, 7) de chacune
de ces couches.
2. Cadran selon la revendication 1, caractérisé en ce que des inscriptions sont prévues sur les deux surfaces (6, 7) d'au moins une (3) des
couches (2, 3).
3. Cadran selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les inscriptions de l'une au moins des couches (2, 3) comprennent des indications
(8, 9, 10, 16) permettant la lecture d'une information en coopération avec au moins
un organe indicateur mobile (1a) de la pièce d'horlogerie.
4. Cadran selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les inscriptions de chacune des couches (2, 3) comprennent des indications (8, 9,
10, 16) permettant la lecture d'une information en coopération avec au moins un organe
indicateur mobile (1a) de la pièce d'horlogerie.
5. Cadran selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les inscriptions de l'une au moins des couches (2, 3) comprennent des informations
de sécurité (13, 15, 17, 18, 19).
6. Cadran selon la revendication 5, caractérisé en ce que les informations de sécurité comprennent au moins un micro-texte (13) et/ou au moins
un dessin (15, 17, 18, 19).
7. Cadran selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une zone transparente (20) pour rendre visible une partie au
moins d'un mécanisme (24) de la pièce d'horlogerie.
8. Cadran selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'une (2) des couches (2, 3) est faite en un matériau plus rigide que celui de l'autre
couche (3).
9. Cadran selon la revendication 8, caractérisé en ce que les inscriptions prévues sur la couche (2) en un matériau plus rigide comprennent
des inscriptions formées par dépôt métallique et/ou par gravure.
10. Cadran selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que les inscriptions prévues sur l'autre couche (3) comprennent des inscriptions formées
par impression.
11. Cadran selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la couche (2) en un matériau plus rigide est en verre minéral ou en saphir et l'autre
couche (3) est en polymère.
12. Cadran selon la revendication 11, caractérisé en ce que la couche (2) en un matériau plus rigide est en saphir.
13. Cadran selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que le polymère est du polypropylène.
14. Cadran selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que les couches (2, 3) sont fixées l'une à l'autre au moyen d'une colle transparente.
15. Pièce d'horlogerie comprenant une boîte et un cadran selon l'une quelconque des revendications
1 à 14, le cadran (1) étant entouré et tenu dans la boîte (21-23, 25-27) par un joint
(33).
16. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que le joint (33) est contraint de telle sorte qu'une de ses extrémités (38) soit pliée
et rabattue contre le cadran (1) pour serrer le cadran (1) contre une pièce de support
(32, 23) de la pièce d'horlogerie.