[0001] L'invention concerne un caisson de volet roulant surmontant une menuiserie, de type
porte fenêtre ou similaire, et comportant une paroi interne, une paroi supérieure,
une paroi externe à laquelle est reliée une sous-face refermant en partie inférieure
ce caisson comprenant une première partie de caisson rapportée au-dessus de ladite
menuiserie et une seconde partie de caisson conçue pour s'étendre dans une réservation
prévue à cet effet dans une maçonnerie au-dessus d'une ouverture au-devant de laquelle
est destinée à être rapportée, en applique, cette menuiserie.
[0002] La présente invention concerne le domaine des volets roulants et a trait plus particulièrement
aux difficultés rencontrées dans le cadre de l'implantation du caisson de ces volets
roulants dans une construction neuve.
[0003] A ce propos, différentes solutions sont actuellement mises en oeuvre pour équiper
une ouverture dans une construction d'une menuiserie, telle une porte ou fenêtre à
laquelle est associé un volet roulant.
[0004] Ainsi, il est assez courant de prévoir dans le mur d'une construction, une ouverture
simple, strictement adaptée aux dimensions de la porte ou fenêtre, de sorte qu'au-dessus
de cette ouverture aucune réservation particulière n'est prévue pour le logement du
caisson du volet roulant. Dans ce cas cette menuiserie est simplement rapportée en
applique du côté interne au-devant de cette ouverture dans le mur, tandis que le caisson
du volet roulant surmontant cette menuiserie s'étend du côté interne à la construction.
[0005] La conséquence d'une telle mise en oeuvre consiste en ce que ce caisson du volet
roulant vient s'étendre largement et de manière peu esthétique à l'intérieur de l'habitation.
En dehors de cette considération esthétique, la présence de ce caisson proéminent
au-dessus de la porte ou fenêtre rend particulièrement contraignant l'équipement de
cette dernière d'un store, rideau ou similaire.
[0006] Il est encore connu de surmonter le cadre dormant d'une porte ou fenêtre d'un caisson
de volet roulant qui, du côté interne à l'habitation est sensiblement dans l'alignement
de cette porte ou fenêtre, mais vient s'étendre largement au-delà de cette dernière,
du côté externe, c'est-à-dire du côté où la menuiserie vient en applique contre le
mur de la construction. Deux solutions sont alors possibles : le caisson, en venant
s'étendre dans cette ouverture dans le mur, amène à réduire d'autant la taille de
la porte ou fenêtre. La seconde solution consiste à prévoir, en partie supérieure
de cette ouverture, plus précisément au niveau du linteau, une réservation spécifique
pour accueillir la partie du caisson s'étendant extérieurement au-delà de la menuiserie.
[0007] Cette réservation est conçue de différentes manières. Ainsi, que ce soit par coffrage
ou maçonnerie, au-dessus de l'ouverture, on réduit, sur une hauteur correspondant
à la taille du caisson, l'épaisseur de la maçonnerie de manière à concevoir, du côté
interne du mur, un décrochement correspondant à la réservation souhaitée. L'avantage
d'une telle conception consiste en ce que, du côté externe, la maçonnerie conserve
sa continuité au-devant du caisson du volet roulant garant d'une meilleure esthétique.
[0008] Par ailleurs, dans ces conditions la largeur de cette réservation pour le logement
du caisson de volet roulant peut être strictement adaptée à la longueur de celui-ci.
[0009] Il n'en reste pas moins que dans une telle conception, l'on rencontre quelques difficultés
pour garantir l'étanchéité entre la maçonnerie et le caisson du volet roulant.
[0010] Ainsi, un joint d'étanchéité peut être intercalé, avec quelques difficultés, entre
la paroi avant du caisson et le fond de la réservation dans la maçonnerie. Une autre
solution consiste à assurer cette étanchéité en calfeutrant la fente périphérique,
du côté interne à la construction, entre le caisson du volet roulant et la maçonnerie,
à hauteur de la réservation.
[0011] A ce propos, s'il est possible d'injecter un cordon d'un matériau isolant, mousse,
mastic ou autre, entre la maçonnerie et le caisson, la largeur des interstices existant
entre l'un et l'autre ne permet pas toujours la mise en place de ce cordon qui représente
dans tous les cas une opération d'exécution longue.
[0012] Pour remédier à ce problème, il est d'ores et déjà connu d'assurer cette étanchéité
périphérique autour du caisson par l'intermédiaire d'une cornière dont une aile est
fixée sur le caisson, plus particulièrement, sur les parois latérales et sur la face
supérieure de ce dernier, tandis que l'aile perpendiculaire de cette cornière est
prévue apte à venir en applique contre la maçonnerie, très souvent par l'intermédiaire
d'une bande de joint interposé.
[0013] La fixation de la cornière sur l'une ou l'autre paroi du caisson, consiste très souvent
à clipper une aile de la cornière dans une fente définie par profilage du côté externe
au caisson et s'étendant parallèlement au niveau de ces parois dudit caisson. Cette
cornière est ainsi repoussée dans cette fente jusqu'à venir en applique, au travers
de son aile perpendiculaire, sur la maçonnerie. Préalablement on aura pris la précaution
d'interposé la bande de joint en matériau expansif destinée à assurer l'étanchéité.
Justement au travers de son caractère expansif cette bande de joint peut repousser
quelque peu le caisson du volet roulant et modifier son implantation. Reposant sur
un simple collage, cette étanchéité peut également s'altérer avec le temps.
[0014] Quoiqu'il en soit, la pose de ces cornières n'est pas facile et elles ne sont capables
d'assurer une certaine étanchéité que si l'intervalle entre le caisson et la maçonnerie
conserve une largeur raisonnable. En outre, il est assez difficile de pré-équiper
de telles cornières, le caisson lors de la fabrication de ce dernier, ceci en raison
des tolérances acceptées dans le domaine de la construction. En outre, quelques difficultés
se posent pour assurer l'étanchéité, au moyen d'une telle cornière, à hauteur de la
jonction de deux cornières s'étendant dans des directions perpendiculaires l'une par
rapport à l'autre.
[0015] Il est également connu de concevoir, sur la face supérieure et les parois latérales
du caisson des décrochements au travers d'une surépaisseur de ces parois, dans la
partie du caisson ne venant pas s'étendre dans la réservation de la construction.
De tels décrochements ont, là encore, pour fonction de venir refermer l'interstice
périphérique entre le caisson et la maçonnerie. Tout comme pour le cordon d'étanchéité,
cette solution ne peut être adoptée qu'en cas d'ajustement relativement précis entre
la taille du caisson et la réservation dans le mur de la construction.
[0016] Une autre solution pour effacer le caisson d'un volet roulant dans une maçonnerie
consiste à substituer au linteau maçonné surmontant une ouverture correspondant à
une porte ou fenêtre dans un mur d'une construction, un caisson de volet roulant préfabriqué
dans lequel peut être implanté ultérieurement le mécanisme de ce volet roulant. Ce
caisson, de structure générale en U, est habituellement apte à être refermé, en partie
inférieure, au moyen d'une sous-face formant trappe de visite permettant l'accès à
ce mécanisme du volet roulant. Par ailleurs, au travers d'une conception en un matériau
compatible avec celui de la construction, en l'occurrence, très souvent, en fibres
de bois agglomérées à l'aide d'un liant hydraulique, il peut être appliqué, extérieurement
à ce caisson, un enduit décoratif dans la continuité de celui appliqué sur la façade
de la construction. Le document
DE-U- 200 21 804 décrit un exemple de caisson répondant à cette description.
[0017] Non seulement, ces caissons préfabriqués conçus aptes à recevoir le mécanisme d'enroulement
d'un volet roulant sont d'un coût de revient élevé, mais le fait qu'il soit nécessaire
de les intégrer à la maçonnerie, dès l'édification de cette dernière, est contraignant.
[0018] Surtout, lors de la pose de la menuiserie, le montage de cette dernière et celui
du volet roulant sont des opérations nécessairement dissociées, imposant un temps
de pose supérieur à celui d'un ensemble bloc porte ou fenêtre surmonté d'un volet
roulant.
[0019] Par les documents
FR-2.843.161 et
FR-2.777.938 on connaît des solutions correspondant sensiblement à la synthèse de celles exposées
préalablement. Tout particulièrement, dans ces documents il est décrit des caissons
de volets roulants constitués, substantiellement de deux parties de caissons dont
l'une forme élément de coffrage et vient définir, par son intégration dès la construction,
la réservation en partie supérieure d'une ouverture dans cette construction, pour
la réception d'une porte ou fenêtre. Ce caisson comporte encore une seconde partie
de caisson qui, elle, équipe la menuiserie correspondant à cette porte ou fenêtre
en étant implanté au-dessus du cadre dormant. Souvent cette seconde partie de caisson
comporte l'ensemble des moyens pour son équipement du mécanisme du volet roulant.
Ainsi, la menuiserie peut être pré-équipée, en usine, de ce volet roulant et de son
mécanisme d'entraînement, pour être installé, en un seul tenant, sur le mur de la
construction en concordance avec la partie de caisson intégré à cette dernière.
[0020] Là encore, si cette solution apporte en théorie toute satisfaction, l'intégration
dans la maçonnerie de la partie de caisson formant élément de coffrage rend contraignantes
les opérations de gros oeuvre. En particulier, il faut au maçon installer avec précision
cet élément de coffrage dans cette maçonnerie, en lieu et place d'un linteau préfabriqué
qui, en comparaison, est de mise en oeuvre bien plus aisé, plus sûr, sans compter
qu'il est également bien moins fragile. Surtout une erreur d'installation empêche
ultérieurement la pause de la menuiserie et l'intégration du mécanisme de volet roulant
dont elle est équipée.
[0021] A cela, il faut ajouter qu'il est actuellement connu des linteaux préfabriqués destinés
à définir, en partie supérieure d'une ouverture d'une porte ou fenêtre dans une construction,
cette réservation pour le logement en partie, du caisson de volet roulant.
[0022] Un tel linteau préfabriqué en un matériau en adéquation avec celui utilisé pour l'édification
de la construction, par exemple en briques, présente une structure générale en U de
manière à constituer un élément de coffrage à l'intérieur duquel on peut être coulé
du béton et intégré les armatures métalliques nécessaires à la conception d'un linteau.
De plus, la paroi destinée à se situer du côté externe à la construction est prolongée
sous cette structure en U du linteau préfabriqué, ceci sur une hauteur correspondant
à celle de la réservation à préserver au-dessus de l'ouverture de la porte ou fenêtre.
[0023] En somme, ce prolongement, sous le linteau préfabriqué, de cette paroi externe définit
le fond de cette réservation et vient, ainsi, cacher, extérieurement à la construction,
le caisson du volet roulant.
[0024] De manière similaire, ces linteaux préfabriqués peuvent adopter plus simplement la
forme d'un L renversé, la paroi horizontale, de largeur ajustée à celle du mur, s'étendant
au dessus de l'ouverture correspondant à la porte ou fenêtre dans la maçonnerie, tandis
que la paroi verticale vient se situer dans l'alignement de la face externe de cette
dernière, en définissant du côté interne la réservation pour le volet roulant.
[0025] Au vu de la description qui précède, on comprend bien qu'un tel linteau préfabriqué
en briques, étant intégré dans la construction au moment de l'édification de la maçonnerie,
est de longueur nécessairement supérieure à la largeur de l'ouverture de la porte
ou fenêtre, de manière à pouvoir reposer, à ses extrémités, sur les montants maçonné
venant définir l'encadrement de cette porte ou fenêtre. Aussi, la longueur de la réservation
que définie un tel linteau préfabriqué est souvent largement supérieure à celle caisson
à accueillir. En outre, ce type de linteau préfabriqué étant prévu pour correspondre
à tout type de largeur et hauteur de porte ou fenêtre, la réservation qu'il conçoit
est déterminée pour recevoir les caissons les plus gros. En conséquence, la hauteur
de cette réservation ainsi définie par ce linteau est très souvent surdimensionnée
par rapport au caisson finalement à accueilli. Le problème de l'étanchéité périphérique
entre le caisson du volet roulant et cette réservation est par conséquent accentué.
[0026] En particulier, en périphérie de ce caisson, côté interne à la construction, il est
nécessaire de prévoir un large recouvrement pour refermer l'espace entre ce caisson
et les rebords périphériques de la réservation.
[0027] Le document
FR-2.198 379 décrit un « demi-bloc baie » adapté pour ces types de linteaux connus, comportant
une réservation pour la réception du mécanisme d'enroulement d'un tablier de volet
roulant. En particulier, les joues latérales sur lesquelles est monté en rotation
l'arbre d'enroulement sont fixées, en saillie vers l'extérieur, sur la partie haute
d'un dormant, tandis que le caisson de ce volet roulant est constitué en partie par
la réservation dans ce linteau. De plus, la sous-face ou trappe de visite comporte
son bord avant venant s'engager ou s'encliqueter sur un rail coiffant le bord inférieur
avant de cette réservation.
[0028] Si cette dernière est suffisamment profonde, le caisson du volet roulant vient s'étendre
totalement dans cette réservation, ce qui met en évidence qu'il n'est pas prévu dans
cet état de la technique de mettre à profit l'épaisseur de la menuiserie pour l'implantation
au-dessus de cette dernière du caisson du volet roulant. Celui-ci vient dans ce cas
totalement en porte-à-faux à l'avant de la porte ou fenêtre. D'ailleurs, lorsque ce
caisson est d'épaisseur plus importante que celle de la maçonnerie, comme c'est le
cas pour les volets de grande taille, la menuiserie ne peut plus être apposée en applique
directement contre la paroi interne de cette maçonnerie mais il est nécessaire de
la déporter vers l'intérieure au moyen de profilés intercalaires.
[0029] De plus, si la planche définissant notamment la paroi interne de ca caisson de volet
roulant peut être prolongée, à son extrémité haute, une barrette verticale, destinée
à venir en appui contre la face verticale interne du linteau, rien n'est prévu sur
les côtés latéraux pour refermer les parties d'extrémités de la réservation que définit,
en partie supérieure ce linteau par rapport à la maçonnerie.
[0030] La présente invention se propose d'apporter une solution aux inconvénients de l'état
de la technique. A cet effet, l'invention concerne un caisson de volet roulant surmontant
une menuiserie, de type porte fenêtre ou similaire, et comportant une paroi interne,
une paroi supérieure, une paroi externe à laquelle est reliée une sous-face refermant
en partie inférieure ce caisson comprenant une première partie de caisson rapportée
au-dessus de ladite menuiserie et une seconde partie de caisson conçue pour s'étendre
dans une réservation prévue à cet effet dans une maçonnerie au-dessus d'une ouverture
au-devant de laquelle est destinée à être rapportée, en applique, cette menuiserie,
caractérisé par le fait que la première partie de caisson comporte des moyens de recouvrement
conçus aptes à venir en applique du côté interne à la maçonnerie, sur les bords périphériques
de la réservation dans cette dernière.
[0031] Selon l'invention, la paroi interne est prolongée dans sa partie supérieure par un
profil de recouvrement comportant un bandeau d'appui conçu apte à venir en applique,
directement ou au travers d'une bande de joint d'étanchéité, sur le bord périphérique
supérieur de ladite réservation.
[0032] Selon une particularité de l'invention, la paroi arrière du caisson est prolongée,
à ses extrémités latérales de manière à s'étendre largement au-delà des côtés latéraux
du caisson, le profilé de recouvrement étant ajusté en longueur à cette paroi arrière.
[0033] Selon encore une autre particularité de l'invention, sur les extrémités latérales
de la paroi arrière du caisson et du profilé de recouvrement sont conçus aptes à être
rapportés des caches de recouvrement comportant, là encore, un bandeau d'appui conçu
apte à venir en applique, directement ou au travers d'une bande de joint d'étanchéité
sur l'un des bords périphériques latéral de la réservation dans la maçonnerie.
[0034] Les avantages découlant de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation et dont la compréhension sera
facilitée en se référant aux dessins ci-joints, dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe d'un caisson de volet roulant
selon l'invention dans un exemple d'implantation ;
- la figure 2 illustre de manière schématisée et en coupe la seconde partie de caisson
logée dans la réservation définie par un linteau préfabriqué surmontant une ouverture
dans un mur d'une construction ;
- la figure 3 illustre, en coupe, ce caisson de volet roulant ;
- la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 représentant la mise en place du profil
de recouvrement ;
- la figure 5 est une représentation schématisée partielle et en perspective de ce caisson
de volet roulant selon l'invention ;
- la figure 6 est une représentation schématisée partielle et vue de côté externe du
caisson ;
- la figure 7 est une représentation schématisée partielle et vue du côté interne du
caisson ;
- la figure 8 est une représentation, partielle, schématisée et en élévation illustrant
la liaison entre la paroi interne du caisson et le profilé de recouvrement.
[0035] Tel que représenté dans les figures des dessins ci-joints, la présente invention
concerne les volets roulants et a trait, plus particulièrement, à un caisson 1 d'un
tel volet roulant 2.
[0036] Comme illustré dans la figure 1, ce caisson 1 surmonte une menuiserie 3, de type
porte, fenêtre ou similaire, équipant une ouverture 4 dans le mur 5 d'une construction
6. Il comporte une paroi interne 20, sensiblement verticale, à la est reliée, au travers
de son bord longitudinal interne, une paroi supérieure 29 sensiblement horizontale
dont le bord longitudinal externe est connecté à une la paroi externe 32. Ce caisson
est refermé en partie inférieure par une sous-face 22 venant se fixer notamment sur
le bord longitudinal inférieur de la paroi externe 32.
[0037] Le menuiserie 3 est rapportée, ici, en applique du côté interne 7 sur le mur 5, lequel
comporte, au-dessus de l'ouverture 4, une réservation 8 dans laquelle vient s'étendre,
en partie, le caisson 1, comme souhaite l'illustrer la figure 2.
[0038] Cette réservation 8 est définie, dans le mode de réalisation représenté, par un linteau
préfabriqué 9 de structure générale en Y, avec une partie en U, formant élément de
coffrage du linteau, sous laquelle s'étend, dans le prolongement de la paroi 10 située
du côté externe 11 du mur 5, une paroi de recouvrement 12 définissant, substantiellement,
le fond 13 de la réservation 8.
[0039] La présente invention n'est nullement limitée à une telle conception d'un linteau
en Y. tout particulièrement, ce linteau peut adopter une structure en L renversée,
avec une partie horizontale ne formant pas nécessairement un coffrage.
[0040] Sur les figures 1 et 2 est tout particulièrement visible l'espace libre 14 préservé
au-dessus et sur les côtés latéraux du caisson 1, entre ce dernier et les parois délimitant
la réservation 8.
[0041] A ce propos, le linteau 9, s'il est de longueur recoupable, est de section standard
de manière apte à définir une réservation 8 dans le mur 5 de la construction 6 capable
d'accueillir les caissons de volets roulants les plus imposants.
[0042] De la même manière comme l'illustre la figure 2, on retrouve également de tels espaces
libres 14 importants de part et d'autre de l'extrémité latérale du caisson 1.
[0043] Si ce dernier comporte une partie de caisson 15A, dite seconde partie de caisson
dans la description, il comporte encore une première partie de caisson 15 s'étendant
vers l'intérieur de l'habitation et faisant par conséquent saillie par rapport au
côté interne 7 du mur 5.
[0044] D'ailleurs, c'est au travers de cette première partie 15 que le caisson 1 est rapporté
sur l'extrémité supérieure 16 de la menuiserie 3.
[0045] De manière avantageuse, cette première partie de caisson 15 reste toutefois en retrait
par rapport au plan 17 dans lequel s'inscrit le côté interne 18 de cette menuiserie
3, donc en retrait par rapport au revêtement d'habillage interne 19 du mur 5.
[0046] Ce revêtement d'habillage 19 est constitué, habituellement, par des panneaux de doublage
comportant un matériau isolant adossé à une plaque de plâtre (non représentée sur
les dessins).
[0047] Ainsi, en restant en retrait par rapport au plan 17, au-devant de la paroi interne
20 du caisson 1 peut s'étendre ce revêtement d'habillage 19, rendant, ainsi, invisible
le caisson 1 vue du côté interne de l'habitation.
[0048] Dans ces conditions, l'accès au caisson 1 s'effectue au travers d'une sous-face 21
s'étendant à l'avant de la menuiserie 3 en refermant le caisson en partie inférieure.
Cette sous-face 21 est accessible depuis l'extérieur de l'habitation.
[0049] Selon l'invention, la première partie de caisson 15 comporte des dimensions définies
pour venir en recouvrement de la réservation 8 dans la maçonnerie.
[0050] Tout particulièrement, selon une particularité de l'invention, la paroi interne 20
de cette première partie de caisson 15 est prolongée, dans sa partie supérieure, par
un profilé de recouvrement 22 comportant un bandeau d'appui 23 conçu apte à venir
en applique directement ou au travers d'une bande de joint d'étanchéité adaptée sur
le mur 5, en bordure périphérique supérieure 24 de la réservation 8.
[0051] Comme visible plus particulièrement dans les figures 3, 4 et 8, ce profilé de recouvrement
22 comporte, au niveau de son chant longitudinal inférieur 25, des moyens d'emboîtement
et/ou d'accrochage 26, de type mâle ou femelle, conçus aptes à coopérer avec des moyens
d'emboîtement et/ou d'accrochage complémentaires 27, de type femelle ou mâle, équipant
le caisson 1, dans le prolongement supérieur de la paroi interne 20.
[0052] Tout comme représenté dans ces figures 3, 4 et 8, ces moyens d'emboîtement et/ou
d'accrochages complémentaires 27 peuvent être ménagés sur le chant en bordure supérieure
28 de cette paroi interne 20. Toutefois, ils peuvent également être ménagés en bordure
de la paroi supérieure 29 du caisson 1.
[0053] Comme le montre encore les figures 4 et 8, ledit profilé de recouvrement 22 peut
être monté articulé en bordure supérieure 28 de cette paroi interne 20, ceci en lieu
et place ou en combinaison avec de tels moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage 26
et ceux complémentaires 27.
[0054] C'est cette dernière solution qui a été représenté dans les dessins et qui est plus
particulièrement visible dans la figure 8. Dans le cas d'un caisson 1 réalisé en matière
plastique, la liaison articulée peut être assurée par une bande de jonction en matière
plastique souple 40 co-extrudée avec la paroi interne 20 et le profilé de recouvrement
22 et reliant ces derniers. Ainsi, lors du transport et du montage du caisson, le
profilé de recouvrement 22 peut être maintenu rabattu sur la paroi interne 20, comme
souhaite l'illustrer la figure 4. Une fois la menuiserie 3 mise en place, le profilé
de recouvrement 22 peut être redressé pour être repoussé en applique contre la maçonnerie.
En même temps, les moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage 26 sont amenés en coopération
avec ceux complémentaires 27 pour assurer, ensuite, le maintien en position de dudit
profilé de recouvrement 22.
[0055] L'avantage d'une telle combinaison consiste, non seulement, en ce que le profilé
de recouvrement 22 ne constitue pas une pièce additionnelle indépendante du restant
du caisson 1, mais, en outre, en un gain d'étanchéité de ce caisson 1 grâce à la bande
de jonction 40.
[0056] Tout comme représenté dans ces figures 3, 4 et 8, ces moyens d'emboîtement et/ou
d'accrochages complémentaires 27
[0057] Avantageusement, ce profilé de recouvrement 22 s'étend depuis la paroi interne 20
du caisson 1 jusqu'au bandeau d'appui 23 en bordure longitudinale supérieure 30, en
formant un plan incliné ascendant respectant un angle compris entre 30° et 70° par
rapport à la paroi supérieure 29 du caisson 1.
[0058] Le bandeau d'appui 23 qui, lui, s'étend dans un plan sensiblement vertical, soit
parallèle à la paroi interne 20, ceci à une distance 31 par rapport à la paroi externe
32 du caisson 1, délimite la seconde partie de caisson 15A par rapport à la première
partie de caisson 15.
[0059] Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, dans le bandeau d'appui 23
du profilé de recouvrement 22 sont ménagées des perforations 41 pour le passage de
vis de fixation. Aussi l'étanchéité du caisson 1 par rapport à la maçonnerie n'est
pas simplement dépendante de la bande de joint interposée entre cette dernière et
le bandeau d'appui 23.
[0060] Selon une autre particularité de l'invention visible dans les figures 5, 6 et 7,
la paroi interne 20 du caisson 1 est prolongée largement de part et d'autre aux extrémités
latérales 33 de ce dernier, tandis que le profilé de recouvrement 22 est lui-même
prolongé de part et d'autre de ce caisson 1 de manière à correspondre en longueur,
sensiblement, à celle de cette paroi interne 20.
[0061] Par ailleurs, sur les chants d'extrémités 34 de cette paroi interne 20 et du profilé
de recouvrement 22, est rapporté un cache de recouvrement 35 comportant lui-même un
bandeau d'appui 36 s'étendant perpendiculairement dans le même plan que le bandeau
d'appui 23 du profilé de recouvrement 22.
[0062] En somme, ce bandeau d'appui 36 des caches de recouvrement 35 aux extrémités latérales
33 du caisson 1 prolonge le bandeau d'appui 23 en assurant l'étanchéité du caisson
1 par rapport à la réservation 8 aux extrémités latérales 37 de cette dernière. Ainsi,
ce bandeau d'appui 36 des caches de recouvrement 34 est conçu apte à venir en appui
sur les bordures périphériques verticales 38 de cette réservation 8. Là encore dans
le bandeau d'appui 36 de ces caches de recouvrement latéraux 35 peuvent être ménagées
une ou plusieurs perforations pour le passage de vis de fixation.
[0063] Selon un mode de réalisation avantageux, les caches de recouvrement 35 sont conçus
aptes à être emboîtés sur les chants d'extrémités latéraux 34 de la paroi interne
20 et du profilé de recouvrement 22. Grâce à cet emboîtement, le bandeau d'appui 36
d'un cache de recouvrement 35 vient en recouvrement du bandeau d'appui 23 du profilé
de recouvrement 22 de manière à garantir une parfaite étanchéité du caisson 1 par
rapport à la maçonnerie.
1. Caisson de volet roulant surmontant une menuiserie (3), de type porte fenêtre ou similaire,
et comportant une paroi interne (20), une paroi supérieure (29), une paroi externe
(32) à laquelle est reliée une sous-face (21) refermant en partie inférieure ce caisson
(1) comprenant une première partie de caisson (15) rapportée au-dessus de ladite menuiserie
(3) et une seconde partie de caisson (15A) conçue pour s'étendre dans une réservation
(8) prévue à cet effet dans une maçonnerie au-dessus d'une ouverture (4) au-devant
de laquelle est destinée à être rapportée, en applique, cette menuiserie (3), caractérisé par le fait que la première partie de caisson (15) comporte des moyens de recouvrement conçus aptes
à venir en applique, du côté interne (7) à la maçonnerie (5), sur les bords périphériques
(24, 38) de la réservation (8).
2. Caisson selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la paroi interne (20) est prolongée, dans sa partie supérieure, par un profilé de
recouvrement (22) comportant un bandeau d'appui (23) conçu apte à venir en applique,
directement ou au travers d'une bande de joint d'étanchéité, sur le bord périphérique
supérieur (24) de ladite réservation (8).
3. Caisson selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le profilé de recouvrement (22) est monté articulé en bordure supérieure (28) de
la paroi interne (20).
4. Caisson selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le profilé de recouvrement (22) est monté articulé sur la paroi interne (20) par
l'intermédiaire d'une bande de jonction en matière plastique souple (40) co-extrudée
avec et ledit profilé de recouvrement (22) et ladite paroi interne (20).
5. Caisson selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que le profilé de recouvrement (22) comporte, au niveau de son chant longitudinal inférieur
(25), des moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage (26), de type mâle ou femelle, conçus
aptes à coopérer avec des moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage complémentaires
(27), de type femelle ou mâle, équipant le caisson (1) dans le prolongement supérieur
de la paroi interne (20).
6. Caisson (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage complémentaires (27) sont ménagés sur
le chant en bordure supérieure (28) de la paroi interne (20).
7. Caisson (1) selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens d'emboîtement et/ou d'accrochage complémentaires (27) sont ménagés en
bordure de la paroi supérieure (29) du caisson (1).
8. Caisson (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé par le fait que le profilé de recouvrement (22) s'étend depuis la paroi interne (20) du caisson (1)
jusqu'au bandeau d'appui (23) en bordure longitudinale supérieure (30) en formant
un plan incliné ascendant respectant un angle compris entre 30° et 70° par rapport
à la paroi supérieure (29) du caisson (1).
9. Caisson (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé par le fait que le bandeau d'appui (23) s'étend dans un plan sensiblement vertical à une distance
(31) par rapport à la paroi externe (32) du caisson (1) délimitant la seconde partie
du caisson (15A) par rapport à la première partie du caisson (15).
10. Caisson (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé par le fait que dans le bandeau d'appui (23) sont ménagées des perforations (41) pour le passage
de vis de fixation.
11. Caisson (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé par le fait que la paroi interne (20) est prolongée de part et d'autre aux extrémités latérales (33)
du caisson (1), le profilé de recouvrement (22) étant lui-même prolongé de part et
d'autre de ce caisson (1) de manière à correspondre en longueur, sensiblement, à celle
de la paroi interne (20).
12. Caisson (1) selon la revendication 11, caractérisé par le fait qu'il comporte des caches de recouvrement (35) rapportés sur les chants d'extrémités
(34) de la paroi interne (20) et du profilé de recouvrement (22), ces caches de recouvrement
(35) comportant un bandeau d'appui (36) s'étendant perpendiculairement dans le même
plan que le bandeau d'appui (23) dudit profilé de recouvrement (22).
13. Caisson (1) selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les caches de recouvrement (35) sont conçus aptes à être emboîtés sur les chants
d'extrémité latéraux (34) de la paroi interne (20) et du profilé de recouvrement (22).
14. Caisson (1) selon la revendication 12 ou 13, caractérisé par le fait que dans le bandeau d'appui (36) des caches de recouvrement (35) est ménagée au moins
une perforation pour le passage d'une vis de fixation.