(19)
(11) EP 2 110 114 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.10.2009  Bulletin  2009/43

(21) Numéro de dépôt: 09155121.8

(22) Date de dépôt:  13.03.2009
(51) Int. Cl.: 
A61J 7/00(2006.01)
A47G 21/04(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO SE SI SK TR
Etats d'extension désignés:
AL BA RS

(30) Priorité: 15.04.2008 FR 0852502

(71) Demandeur: Les Repas Santé
75116 Paris Cedex 16 (FR)

(72) Inventeur:
  • Maloisel, Stéphane Guy
    75016 Paris (FR)

(74) Mandataire: Colas, Jean-Pierre et al
Cabinet JP COLAS 58 Rue de Châteaudun
75009 Paris
75009 Paris (FR)

   


(54) Embout de nourrissage et dispositif de nourrissage associé


(57) Embout stimulant de nourrissage (1) comprenant un cuilleron (2) et un tube (8) dont une première extrémité (11) comprend des moyens (14) pour y relier des moyens d'approvisionnement d'un produit adapté et une deuxième extrémité (2) est disposée pour déverser dans le cuilleron le produit (19) approvisionné à la première extrémité (11).
Le cuilleron peut comprendre des moyens pour stimuler l'ouverture des lèvres de la personne alimentée.
Un tel embout est particulièrement adapté au nourrissage des personnes malades d'Alzheimer et des jeunes enfants.
Un tel embout permet aussi le réapprentissage de l'action de manger.




Description


[0001] La présente invention concerne un embout de nourrissage. II concerne aussi un dispositif de nourrissage utilisant un tel embout.

[0002] Pour se nourrir, c'est-à-dire pour amener de la nourriture à la bouche, on utilise généralement une fourchette ou une cuiller. L'utilisation de tels ustensiles peut être difficile, notamment lorsque la personne à nourrir ne sait pas s'en servir ou lorsqu'elle ne sait plus s'en servir, comme c'est le cas respectivement pour des jeunes enfants ou pour des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer.

[0003] Lorsque l'on veut nourrir de telles personnes, il faut d'abord leur faire ouvrir la bouche. Généralement, on stimule le consommateur, jusqu'à ce que cette personne ouvre la bouche, puis on y introduit la nourriture. Cette action doit être répétée pour chaque bouchée, tout au long d'un même repas, avec le risque que la personne ne réponde pas de nouveau aux stimulations.

[0004] Notamment chez le bébé, on utilise aussi le biberon. II présente l'avantage qu'une fois la bouche ouverte, il n'y a pas nécessairement besoin de renouveler l'action avant la fin du repas. Le biberon n'est cependant adapté qu'aux nourritures liquides ou très fluides. En outre, lorsque l'on soigne un adulte ayant la maladie d'Alzheimer, il est important de lui faire retrouver les sensations d'une situation normale pour un adulte, c'est à dire celles correspondant à l'utilisation d'une cuiller ou d'une fourchette. Le biberon, n'est donc pas adapté.

[0005] Des problèmes similaires peuvent se rencontrer pour le nourrissage d'un animal, ou pour l'administration d'un médicament.

[0006] Le but de l'invention est de proposer un dispositif permettant de simplifier le nourrissage, lorsqu'une personne ou un animal doit être nourri par quelqu'un d'autre, et présentant une alternative à l'action de stimulation et d'introduction, plusieurs fois répétée.

[0007] On connaît notamment des documents US 2,252,119, GB 2 382 020 et US 6,675,482 un embout de nourrissage du type comprenant un cuilleron, et en outre, un conduit dont une première extrémité comprend des moyens pour y relier une source d'approvisionnement d'un produit adapté, et une deuxième extrémité qui est disposée pour pouvoir déverser dans le cuilleron le produit approvisionné à la première extrémité.

[0008] L'embout selon l'invention est du type précité, et est remarquable en ce qu'il comprend des moyens pour stimuler les lèvres.

[0009] Les moyens pour stimuler les lèvres facilitent et/ou provoquent l'ouverture de la bouche. Ces moyens de stimulation peuvent notamment être disposés sur une surface extérieure et/ou sur un bord du cuilleron. Des moyens de stimulation sur la surface extérieure peuvent par exemple être choisis parmi des nervures, des picots ou des cannelures, ou peuvent comprendre un mélange de ceux-ci.

[0010] Un tel dispositif est adapté à l'apprentissage ou au réapprentissage de l'action de manger.

[0011] L'embout peut avantageusement comprendre un manche dont le conduit est une partie, le conduit étant un tube sur la deuxième extrémité duquel le cuilleron est fixé. En outre, pour une meilleure préhension si le tube est de faible diamètre extérieur, le manche comprend avantageusement un habillage formé autour du tube.

[0012] La configuration du conduit peut être différence selon la nature de l'aliment (fluide, solide, chaud, froid...), éventuellement du médicament à administrer, et en fonction du consommateur visé (enfant, personne ne pouvant plus s'alimenter de manière autonome avec ou sans pathologie particulière, malade d'Alzheimer ...)

[0013] Les moyens de connexion peuvent comprendre un filetage intérieur à la première extrémité du tube. La deuxième extrémité du tube peut avantageusement former une ouverture dans une paroi relevée du cuilleron.

[0014] Selon un deuxième objet de l'invention, un système de nourrissage utilise avantageusement un embout selon le premier objet de l'invention, et une poche souple, ledit embout étant relié, ou prévu pour être relié, à une ouverture de ladite poche souple, ladite poche souple contenant ou étant prévue pour contenir une nourriture, un médicament ou un produit adapté.

[0015] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, présentant des exemples de réalisation de l'invention non limitatifs, en faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels :
  • la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation pour un embout de nourrissage selon l'invention ;
  • la figure 2 est une vue coupe longitudinale de l'embout de la figure 1, monté sur une poche d'approvisionnement ;
  • la figure 3 est une vue coupe longitudinale de l'embout de la figure 1, monté sur un tuyau d'approvisionnement ;
  • les figures 4 et 5 sont des vues en perspective d'un deuxième et d'un troisième modes de réalisation pour un embout de nourrissage selon l'invention, respectivement ; et,
  • les figures 6 et 7 sont des vues longitudinales d'un quatrième et d'un cinquième modes de réalisation pour un embout de nourrissage selon l'invention, respectivement.


[0016] La figure 1 représente une coupe longitudinale d'un embout de nourrissage 1. Cet embout 1 comprend un cuilleron 2 et un manche 3, le cuilleron étant monté sur le manche, dans le prolongement longitudinal de celui-ci. Le cuilleron a la forme d'une cuvette, forme qui est généralement celle des cuillerons des cuillers utilisées pour des usages courants, telles qu'on peut les trouver dans le commerce. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la surface intérieure concave 4 et la surface extérieure convexe 6 de la paroi 5 du cuilleron 2 sont lisses. Ces surfaces 4,6 sont limitées par un bord supérieur 7 lisse, inscrit dans un plan.

[0017] Le manche comprend un tube creux 8 soudé sur le cuilleron 2. Le tube est entouré, sur une partie de sa longueur, par un habillage 9. Le tube 8 s'étend longitudinalement entre deux extrémités ouvertes : une première extrémité 11, distante du cuilleron, et une deuxième extrémité 12 à laquelle le cuilleron est soudé. La deuxième extrémité 12 forme une ouverture oblongue 13 dans la paroi 5, sensiblement à mi-profondeur du cuilleron 2. La première extrémité 11 comprend un filetage intérieur 14. L'habillage s'étend depuis la première extrémité 11 et se termine à distance de la deuxième extrémité 12, de sorte que le tube 8 est apparent entre l'habillage 9 et le cuilleron 2. L'habillage 9 a essentiellement pour fonction d'augmenter le diamètre du tube 8 pour permettre une bonne préhension de l'embout 1 par son utilisateur.

[0018] Comme illustré aux figures 2 et 3, l'embout est prévu pour être relié à des sources d'approvisionnement 16,17. Dans les exemples illustrés, les sources d'approvisionnement comprennent une extrémité de connexion ayant un filetage 18 complémentaire au filetage 14 de la première extrémité du tube 8. Ainsi, les moyens d'approvisionnement peuvent être reliés par vissage mutuel avec l'embout 1. De même, l'embout peut être séparé après utilisation, en vu d'être éventuellement réutilisé ou jeté.

[0019] Dans l'exemple de la figure 2, la source d'approvisionnement est une poche souple 16. Ce type de poche souple est actuellement particulièrement utilisé pour contenir des compotes à boire vendues en grande distribution. Bien entendu, dans le cadre de l'invention, ces poches peuvent être utilisées pour tout type de nourriture adapté, voire pour des doses de médicaments, ou un mélange. Le filetage 14 de la première extrémité 12 est avantageusement choisi pour être sensiblement identique à celui du bouchon qui équipe le goulot 21 de la poche, de sorte qu'il suffit de retirer le bouchon de la poche 16 pour venir visser son goulot 21 avec l'embout 1.

[0020] Une pression sur la poche 16 permet de délivrer le produit 19 contenu dans la poche jusque dans le cuilleron 2, au travers du tube 8. Des pressions successives sur la poche permettent de réapprovisionner le cuilleron 2 sans qu'il soit nécessaire de retirer totalement le cuilleron de la bouche de la personne à nourrir. Ainsi, il n'est pas nécessaire de renouveler à chaque cuillérée l'action aléatoire de stimulation des lèvres pour l'ouverture de la bouche.

[0021] Le manche 3 est prévu court, de sorte que le système formé par la poche 16 et l'embout 1 soit équilibré en poids, c'est-à-dire que le poids de la poche n'ait pas tendance à entraîner le système particulièrement du coté de la poche. Avantageusement, les dimensions de ce système sont prévues pour que la poche repose sur la main, au voisinage de la jonction du pouce et de l'index. Dans les exemples illustrés, la longueur du manche est voisine de celle du cuilleron. En outre, un manche court permet d'éviter que trop de contenu soit perdu dans la longueur du tube 8.

[0022] Dans l'exemple illustré à la figure 3, la source d'approvisionnement 17 comprend un tuyau qui vient se visser sur la première extrémité 11 du tube 8. Ce tuyau est avantageusement relié à une réserve de nourriture, non représentée. L'approvisionnement peut être commandé, par exemple en actionnant une pompe adaptée.

[0023] On va maintenant décrire d'autres modes de réalisation pour des embouts selon l'invention, en référence aux figures 4 à 7. Dans la description qui va en être faite, les éléments identiques ou ayant la même fonction portent des numéros de références identiques à ceux décrits en référence au premier mode de réalisation.

[0024] L'embout de la figure 4 est formé à partir d'un tube brut dont une extrémité a été déployée pour former un cuilleron 2 de section transversale sensiblement constante et en forme de U. La partie restante du tube brut forme le tube 8 de l'embout 1. Les ailes 22 de cet U sont sensiblement perpendiculaires à son fond 23. Elles sont en outre petites relativement au fond du U.

[0025] Le diamètre extérieur du tube 8 est choisi suffisant pour que le confort de l'utilisateur ne nécessite pas l'ajout d'un habillage. Le diamètre intérieur du tube 8 est de ce fait plus important que dans le premier mode de réalisation, de sorte qu'il permet d'utiliser une nourriture plus épaisse ou présentant des morceaux plus gros. En outre, du fait du procédé de fabrication de cet embout, la surface intérieure du cuilleron 2 est tangente avec celle de l'ouverture 13 du tube, ce qui permet un approvisionnement plus fluide du cuilleron.

[0026] Dans le troisième mode de réalisation d'un embout 1 illustré à la figure 5, le manche 3 a sensiblement la même forme que dans le premier mode de réalisation, illustré à la figure 1. Le cuilleron 2 a un fond 23 généralement plat, relevé vers l'arrière, c'est-à-dire à l'endroit ou est formée l'ouverture 13 du tube 8. Le cuilleron comprend en outre deux ailes 22 dressées relativement au fond 23. les ailes ont une hauteur sensiblement constante à l'arrière du cuilleron, puis progressivement diminuée vers l'avant, de sorte que dans sa partie la plus avant, le cuilleron ne comporte plus d'aile.

[0027] Le cuilleron 2 comprend en outre quatre nervures 24 s'étendant longitudinalement sur la surface intérieur du fond 23. Chacune des nervures 24, comprend une terminaison respective 26 s'étendant vers l'avant au-delà du fond 23. Deux des nervures s'étendent, chacune sur un bord respectif du fond 23, les deux autres nervures étant disposées sur le fond de sorte qu'une même distance sépare chacune des quatre nervures.

[0028] Les terminaisons et les nervures sont des moyens de stimuler les lèvres plus efficacement qu'avec un cuilleron 2 dont les bords et surfaces sont lisses. Ainsi, l'ouverture de la bouche se fait plus spontanément au contact du cuilleron et, comme avec les deux premiers modes de réalisation, il n'est pas nécessaire de renouveler l'action.

[0029] Dans le quatrième mode de réalisation, illustré à la figure 6, l'embout 1 a une forme sensiblement identique à celle du premier mode de réalisation. II diffère du premier mode de réalisation en ce que le cuilleron 2 comprend de nombreux picots 27 répartis sur sa surface extérieure 6. Ces picots servent de moyens de stimulation, c'est-à-dire qu'ils ont un rôle similaire à celui des nervures du troisième mode de réalisation.

[0030] Dans le cinquième mode de réalisation, illustré à la figure 7, l'embout 1 a une forme sensiblement identique à celle du premier mode de réalisation, sauf que le cuilleron 2 est légèrement incliné vers le bas relativement au manche 3. Un tel embout est particulièrement adapté pour nourrir une personne immobilisée dans une position allongée. Dans ce cinquième mode de réalisation, la surface extérieure 5 du cuilleron 2 comprend des rainures 28 longitudinales. Ces rainures ont elles aussi le rôle de moyens de stimulation.

[0031] L'utilisation d'un embout comprenant des moyens de stimulation, tels que ceux illustrés aux figures 5 à 7, est particulièrement adaptée au réapprentissage de l'action de manger. Ainsi, le cuilleron peut être retiré de la bouche du consommateur, puis réintroduit, en ayant l'assurance que le consommateur ouvrira plus facilement la bouche, grâce à la présence et à l'action des moyens de stimulation.

[0032] Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.

[0033] Les moyens pour relier les moyens d'approvisionnement peuvent ne pas être un pas de vis, mais, notamment, des moyens d'encliquetage.

[0034] Les embouts tels que décrits en référence aux figures sont prévus pour être reliés de façon amovible aux moyens d'approvisionnement, de sorte que l'embout peux être réutilisé. Au contraire, un système de nourrissage peut comprendre une poche souple et un embout fixés l'un a l'autre de façon inamovible. Un tel système est ainsi prévu jetable lorsque la poche est vide. Cela peut être particulièrement avantageux lorsque des mesures d'hygiène particulières sont requises.

[0035] Au lieu d'avoir un cuilleron avec moyens de stimulation équipant un embout prévu pour recevoir des moyens d'alimentation, ce cuilleron peut aussi être équipé d'un manche classique et être utilisé comme une cuiller classique. Une telle cuiller est adaptée notamment pour nourrir un jeune enfant, tout en conservant le geste de reprendre de la nourriture pour chaque bouchée, mais en assurant une ouverture plus spontanée de la bouche à chaque bouchée.

[0036] D'autres formes et dispositions de moyens de stimulation peuvent être utilisés. Ils peuvent être disposés sur une surface extérieur ou sur un bord du cuilleron. Dans le deuxième mode de réalisation, les terminaisons peuvent être prévues suffisamment longues pour servir de piques. Ces piques peuvent permettre de piquer un morceau de nourriture, par exemple de la viande, susceptible de servir lui-même de moyen de stimulation en même temps que de nourriture.


Revendications

1. Embout de nourrissage (1) comprenant un cuilleron (2) et un conduit (8) dont une première extrémité (11) comprend des moyens (14) pour y relier des moyens d'approvisionnement (16,17) d'un produit (19) et une deuxième extrémité (2) est disposée pour déverser dans le cuilleron le produit (19) approvisionné à la première extrémité (11), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (26,27,28) pour stimuler des lèvres.
 
2. Embout selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un manche (3), ledit conduit étant un tube (8) compris dans ledit manche, le cuilleron (2) étant porté par la deuxième extrémité (12) dudit tube.
 
3. Embout selon la revendication 2, caractérisé en ce que le manche comprend en outre un habillage de préhension formé autour du tube (8).
 
4. Embout selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de connexion comprennent un filetage (14) intérieur à la première extrémité (11) du tube (8).
 
5. Embout selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (12) du tube (8) forme une ouverture (13) dans une paroi relevée (6,23) du cuilleron.
 
6. Embout selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que certains (27,28) au moins des moyens de stimulation sont disposés sur une surface extérieure (6) du cuilleron (2).
 
7. Embout selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens de stimulation sont choisis parmi des nervures, des picots (27) et des cannelures (28), ou comprennent un mélange de ceux-ci.
 
8. Embout selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que certains (26) au moins des moyens de stimulation sont disposés sur un bord du cuilleron (2).
 
9. Système de nourrissage (1,16), caractérisé en ce qu'il comprend un embout (1) selon l'une des revendications précédentes selon le premier objet de l'invention et une poche souple (16), ledit embout étant relié, ou prévu pour être relié, sur un goulot de ladite poche souple, ladite poche souple contenant ou étant prévue pour contenir un produit destiné à être approvisionné dans l'embout.
 




Dessins










Rapport de recherche










Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



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