[0001] L'invention se rapporte à un dispositif de verrouillage de porte à crémone, plus
particulièrement du genre destiné à être installé dans un montant tubulaire fixé le
long de ladite porte et s'étendant jusqu'à un bord de celle-ci pour que ladite crémone
puisse coopérer avec une gâche ancrée au mur ou à l'huisserie. L'invention s'applique
particulièrement à la fermeture d'une porte en verre munie d'un tel montant abritant
ledit dispositif de verrouillage, ce montant étant installé verticalement et maintenu
à distance du plan de la porte par des entretoises.
[0002] Le dispositif selon l'invention peut être actionné par un barillet, voir deux, ou
bien par un barillet et un bouton rotatif.
[0003] Dans un dispositif du genre défini ci-dessus, l'action d'une clé dans un barillet
ou l'action d'un bouton de porte génère un mouvement de rotation qui doit être converti
en translation des tiges de crémone. La plupart des systèmes actuels utilise des cylindres
à profil dit "européen". Dans ce cas, un paneton est actionné en rotation par le barillet
du cylindre. Généralement, ce mouvement de rotation est libre sur 270° puis, sur 45°
le paneton pousse un premier piston déverrouillant la fourchette d'entraînement des
crémones. Enfin, sur les 45° restant, il entraîne la fourchette solidaire des crémones.
L'entraînement effectif des crémones est donc réalisé sur seulement un huitième de
tour de clé, ce qui produit la sensation désagréable d'un mouvement saccadé et brutal,
avec des à-coups successifs. De plus, cette faible course utile impose de faire au
moins deux tours de clés pour engager les pênes de la crémone dans les gâches sur
une profondeur suffisante d'au moins 25 à 30 mm.
[0004] Surtout, pour un tel cylindre à profil européen, l'enveloppe extérieure du paneton
dans son mouvement de rotation est très large, de sorte que le cylindre ne peut être
logé que dans un tube de diamètre intérieur supérieur à 32 mm.
[0005] Enfin, ce système procède toujours d'un empilage de pièces assez fragiles que des
sollicitations anormales peuvent détériorer rapidement.
[0006] L'invention permet de surmonter tous ces inconvénients.
[0007] L'un des buts de l'invention est de proposer un dispositif de verrouillage peu encombrant
et susceptible d'être actionné sur toute la course d'un barillet ou d'un bouton rotatif.
[0008] Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de verrouillage de porte
à crémone comprenant au moins une tige de crémone faisant saillie à une extrémité
d'un boîtier allongé, caractérisé en ce que ladite tige de crémone est raccordée à
un premier support de crémaillère, monté coulissant à l'intérieur du boîtier, en ce
que ledit boîtier abrite un second support de crémaillère monté coulissant à l'intérieur
dudit boîtier et installé en regard du premier, en ce que chaque support de crémaillère
porte un tronçon de crémaillère muni d'une denture en prise avec un pignon installé
entre les deux tronçons de crémaillère, en ce qu'au moins un tronçon de crémaillère
est articulé à son propre support de crémaillère et en ce que la denture de ce tronçon
de crémaillère articulé se prolonge sur une portion courbe d'une extrémité libre de
ce tronçon de façon à permettre le pivotement en fin de course et l'arc-boutement
dudit tronçon de crémaillère articulé, assurant l'irréversibilité du déplacement de
ladite tige de crémone.
[0009] Ainsi, l'actionnement réparti sur toute la course du barillet et non plus sur le
8
ème de celle-ci, ne nécessite qu'un tour de clé.
[0010] De plus, l'effort que l'on doit exercer sur la clé pendant cet unique tour de clé
est relativement constant.
[0011] De préférence, chaque support de crémaillère porte un tronçon de crémaillère articulé
dont la denture se prolonge sur une portion courbe de son extrémité libre, les axes
de pivotement des deux tronçons étant parallèles à l'axe dudit pignon et en symétrie
par rapport à celui-ci.
[0012] Avantageusement, ledit pignon est un pignon d'actionnement relié à des moyens de
commande rotatifs, comme par exemple un barillet de serrure ou un simple bouton.
[0013] Ces moyens de commande peuvent comporter un barillet de sécurité cylindrique mais
à entraînement axial, ce qui permet de réduire le diamètre du tube formant le boîtier
de ce cylindre. Ce tube constitue le plus souvent une entretoise d'un montant cylindrique
fixé à la porte et formant une poignée de celle-ci.
[0014] La commande peut être effectuée par une tige de relativement faible diamètre. Le
perçage de la porte est donc d'un diamètre beaucoup plus faible qu'avec un barillet
à paneton du type à profil européen.
[0015] De préférence, ledit second support de crémaillère est raccordé à une seconde tige
de crémone faisant saillie à l'extrémité opposée dudit boîtier allongé. On peut donc
facilement réaliser un double verrouillage, haut et bas.
[0016] Le boîtier peut être globalement cylindrique et de faible diamètre, ce qui permet
de l'intégrer facilement à un montant tubulaire fixe, installé le long de la porte,
le plus souvent verticalement.
[0017] Selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif est caractérisé en ce que
chaque support de crémaillère porte un autre tronçon de crémaillère muni d'une denture
en prise avec un pignon à rotation libre et d'axe fixe par rapport au boîtier, monté
entre lesdits autres tronçons de crémaillère et engrenant avec eux.
[0018] Ainsi, ce deuxième pignon dont la rotation est libre mais dont l'axe est supporté
par des paliers, idéalement des roulements à billes sert à immobiliser l'ensemble
dans l'espace et: à équilibrer les masses des crémones et des pênes haut et bas. Le
premier pignon cité est utilisé pour l'entraînement de l'ensemble et ne supporte plus
aucun effort vertical. Il n'est pas bloqué verticalement mais simplement soutenu sans
contrainte par les crémaillères qu'il actionne.
[0019] Cependant, on peut imaginer de ne pas avoir recours à ce deuxième pignon et à ces
autres tronçons de crémaillère en prévoyant des paliers supports ou roulements entre
le pignon d'actionnement et le boîtier, si on dispose d'une place suffisante dans
le boîtier.
[0020] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation actuellement
préféré d'un dispositif de verrouillage de porte à crémone conforme à son principe,
donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans
lesquels :
- les figures 1 à 3 sont des vues en coupe d'un dispositif de verrouillage de porte
à crémone, selon l'invention, représenté à différents états, pour illustrer son fonctionnement
;
- la figure 4 est une vue partielle de détail à plus grande échelle du dispositif, dans
l'état de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de détail du pignon d'entraînement du dispositif ;
- la figure 6 est une vue en perspective d'un bouton d'actionnement ; et
- la figure 7 est une vue schématique illustrant le montage, sur une porte, avec serrure
du côté extérieur.
[0021] Sur les dessins, on a représenté un dispositif de verrouillage 11 de porte, à crémone,
aménagé à l'intérieur d'un boîtier 13 allongé, ici globalement cylindrique. Le boîtier
pourrait aussi être parallélépipédique. Le dispositif comporte au moins une tige de
crémone faisant saillie à une extrémité du boîtier 13. Dans l'exemple et de façon
avantageuse, le dispositif comporte deux tiges de crémone 15, 17, faisant respectivement
saillie aux deux extrémités 19, 21 opposées du boîtier cylindrique 13. Chaque tige
15, 17 forme un pêne à son extrémité libre et ce pêne coopère avec une gâche 23, 24
ancrée au mur ou à l'huisserie, ici près des bords supérieur et inférieur de la porte.
[0022] La tige de crémone 15, faisant saillie à l'extrémité 19 du boîtier, est raccordée
à un premier support de crémaillère 25 monté coulissant à l'intérieur du boîtier 13.
[0023] Ce boîtier abrite un second support de crémaillère 27. Ce dernier est monté coulissant
dans le boîtier et installé en regard du premier.
[0024] Les deux supports de crémaillère coulissent sans se rencontrer, en sens inverse l'un
de l'autre.
[0025] Dans l'exemple, le second support de crémaillère 27 est raccordé à la seconde tige
de crémone 17 qui fait saillie à l'extrémité 21 du boîtier.
[0026] Chaque support de crémaillère 25, 27 porte un tronçon de crémaillère 31, 33 articulé
à ce support et muni d'une denture 31a, 33a en prise avec un pignon 35 installé entre
les deux tronçons de crémaillère. Les axes 31b, 33b des deux tronçons de crémaillère
sont parallèles à l'axe immatériel 36 du pignon 35 et en symétrie par rapport à celui-ci.
[0027] La denture d'au moins un tronçon de crémaillère, avantageusement, la denture de chaque
tronçon de crémaillère se prolonge sur une portion courbe 31c, 33c d'une extrémité
libre dudit tronçon 31, 33, de façon à permettre le pivotement en fin de course et
l'arc-boutement des deux tronçons de crémaillère de part et d'autre dudit pignon.
Autrement dit, l'extrémité libre du ou chaque tronçon de crémaillère est pourvue de
dents d'engrenage. C'est ce mouvement de fin de course, visible particulièrement sur
la figure 3, qui assure l'irréversibilité du déplacement de la ou chaque tige de crémone
15, 17.
[0028] Dans l'exemple décrit, le pignon 35 est un pignon d'actionnement relié à des moyens
de commande rotatifs. Par moyens de commande rotatifs, on entend tout élément ou sous-ensemble
mécanique susceptible d'être couplé à l'axe du pignon pour en commander l'entraînement
en rotation. Il peut comprendre d'un simple bouton d'actionnement (figure 6) prolongé
par une tige venant s'accoupler axialement au pignon ou bien un barillet de sécurité
cylindrique à entraînement axial (figure 7), actionné par une clé, lui-même prolongé
par une tige. Le dispositif tel que décrit sur les figures 1 à 3 prend avantageusement
place à l'intérieur d'un tube 39 formant poignée monté par l'intermédiaire d'entretoises
le long d'une porte, et s'étendant typiquement du haut en bas de la porte. Un trou,
pratiqué dans le boîtier 13 en regard de l'axe du pignon 35 permet le passage d'une
tige faisant partie desdits moyens de commande rotatif. Avantageusement, le boîtier
comporte deux trous alignés, de part et d'autre du pignon d'actionnement de façon
à permettre le couplage d'un élément d'actionnement intérieur et d'un élément d'actionnement
extérieur.
[0029] Le tube 39 contenant le dispositif de verrouillage est de préférence placé du côté
intérieur. Les moyens de commande rotatifs (figure 7) peuvent être engagés dans une
entretoise reliant le tube à la porte.
[0030] Comme on le voit sur la figure 4, chaque tronçon de crémaillère 31, 33 comporte un
ergot 31d, 33d coulissant dans une rainure 31e, 33e correspondante. Cette rainure
est creusée dans la paroi intérieure du boîtier 13. La forme de la rainure recopie
la trajectoire de l'ergot lorsque le tronçon de crémaillère se déplace et pivote en
fin de course. Ainsi, en position de verrouillage, la mise en butée de l'ergot contre
le flanc d'une portion d'extrémité courbe 31f, 33f de la rainure correspondante, qui
s'étend transversalement au trajet du support de crémaillère permet d'éviter que des
efforts s'exerçant sur les tiges 15, 17, axialement dans un sens tendant à les faire
rentrer dans le boîtier, ne s'exercent sur le pignon, au risque de provoquer des contraintes
excessives dans les dentures du pignon et des crémaillères, voire une ovalisation
du pignon. En d'autres termes, l'irréversibilité du mécanisme est essentiellement
assurée par cette mise en butée des ergots 31d, 33d contre les flancs des portions
d'extrémité courbes des rainures 31e, 33e correspondantes.
[0031] Par ailleurs, chaque support de crémaillère 25, 27 porte un autre tronçon de crémaillère
45, 47 non articulé, muni d'une denture en prise avec un pignon à rotation libre 49
et d'axe fixe par rapport au boîtier. Ce pignon est monté entre les deux autres tronçons
de crémaillère 45, 47 et engrène avec eux. Le pignon à rotation libre 49 est supporté
par des paliers solidaires du boîtier. Avantageusement, ces paliers sont constitués
par des roulements à billes 51 ou analogues.
[0032] Comme représenté sur la figure 5, la partie centrale du pignon d'actionnement 35
est évidée pour recevoir l'extrémité d'une tige d'actionnement. Cet évidement a la
forme d'une cavité d'accouplement multilobulaire 53. Cette forme, présentant des lobes
54 faisant saillie circonférentiellement à l'intérieur de la cavité 53, est connue
pour permettre la transmission d'un couple élevé. La cavité est donc adaptée à recevoir
l'extrémité d'une tige d'actionnement 55 de forme complémentaire, solidaire ou couplée
à un organe de manoeuvre. Par exemple, la figure 6 montre un bouton 57 de manoeuvre
(pouvant notamment être utilisé pour manoeuvrer le dispositif de l'intérieur d'un
local). Ce bouton 57 se prolonge par la tige 55 dont l'extrémité a une forme complémentaire
de celle de la cavité pour pouvoir s'y engager axialement.
[0033] L'un des lobes 54 de la cavité est supprimé pour l'indexage du système. De cette
façon, le dispositif peut être actionné par un barillet de sécurité 41, ici cylindrique,
à clé, le mouvement du barillet et celui du dispositif de verrouillage à crémone étant
cinématiquement "synchronisés" par ce type d'indexage simple.
[0034] Le barillet peut avoir une autre forme. L'invention est compatible avec un cylindre
à profil dit "européen".
[0035] La figure 7 illustre schématiquement le montage du barillet 41 dans un tube 61 monté
perpendiculairement à la porte 62 dans l'axe du pignon d'actionnement 35. Le paneton
de ce type de barillet, à l'extrémité de celui-ci, tourne dans le boîtier du barillet
et comporte une empreinte dans laquelle s'engage un socle 42 (de forme complémentaire)
prolongé par une tige 55a semblable à celle du bouton 57 de la figure 6 et dont l'extrémité
s'engage dans la cavité 53 du pignon d'actionnement. Le diamètre de cette tige étant
faible, celui du trou 65 pratiqué dans la porte 62, l'est aussi.
[0036] Le fonctionnement découle avec évidence de la description qui précède. Dans la situation
de la figure 1, la porte est en situation de fermeture mais n'est pas verrouillée.
Les deux tiges de crémone 15, 17 sont en regard des gâches 23, 24 mais ne s'y engagent
pas.
[0037] Dans la situation de la figure 2, les moyens de commande rotatif ont été manoeuvrés
pour provoquer les déplacements en sens inverse des deux supports de crémone 25, 27,
par engrènement entre le pignon 35 et les deux tronçons de crémaillère 31, 33 articulés.
Cette première partie de l'actionnement du dispositif se traduit par un engagement
des tiges dans les gâches respectives sans pivotement des tronçons de crémaillère
31, 33. Le verrouillage est effectif mais est encore réversible car, si on exerce
un effort axial rentrant sur l'une ou l'autre tige 15, 17, on provoque la rétractation
desdites tiges et par conséquent la réouverture de la porte.
[0038] Cependant, comme le montre la figure 3, la fin de course d'actionnement du dispositif
de verrouillage provoque (du fait que la denture de chaque tronçon de crémaillère
31, 33 se prolonge sur une portion courbe d'une extrémité libre de ce tronçon) le
pivotement et l'arc-boutement des deux tronçons de crémaillère de part et d'autre
du pignon 35. Comme mentionné précédemment, dans cette situation, les efforts axiaux
pouvant s'exercer sur les tiges sont en fait repris par la mise en butée des ergots
31d, 33d contre les flancs des portions d'extrémité courbes des rainures 31e, 33e
correspondantes. Le pignon 35 évidé est donc soustrait à toute sollicitation tendant
à l'écraser entre les extrémités des deux tronçons de crémaillère.
1. Dispositif de verrouillage de porte à crémone comprenant au moins une tige de crémone
(15, 17) faisant saillie à une extrémité d'un boîtier (13) allongé, caractérisé en ce que ladite tige de crémone est raccordée à un premier support de crémaillère (25), monté
coulissant à l'intérieur du boîtier, en ce que ledit boîtier abrite un second support de crémaillère (27) monté coulissant à l'intérieur
dudit boîtier et installé en regard du premier, en ce que chaque support de crémaillère porte un tronçon de crémaillère (31, 33) muni d'une
denture en prise avec un pignon (35) installé entre les deux tronçons de crémaillère,
en ce qu'au moins un tronçon de crémaillère est articulé à son propre support de crémaillère
et en ce que la denture de ce tronçon de crémaillère articulé se prolonge sur une portion courbe
d'une extrémité libre de ce tronçon de façon à permettre le pivotement en fin de course
et l'arc-boutement dudit tronçon de crémaillère articulé, assurant l'irréversibilité
du déplacement de ladite tige de crémone.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque support de crémaillère (25, 27) porte un tronçon de crémaillère articulé (31,
33) dont la denture se prolonge sur une portion courbe d'une extrémité libre, les
axes de pivotement des deux tronçons étant parallèles à l'axe dudit pignon et en symétrie
par rapport à celui-ci.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit pignon (35) est un pignon d'actionnement relié à des moyens de commande rotatifs.
4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit second support de crémaillère (27) est raccordé à une seconde tige de crémone
(17) faisant saillie à l'extrémité opposée dudit boîtier allongé.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit boîtier (13) est globalement cylindrique.
6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que chaque tronçon de crémaillère comporte un ergot (31d, 33d) coulissant dans une rainure
(31e, 33e) correspondante, creusée dans la paroi intérieure dudit boîtier, la forme
de la rainure recopiant la trajectoire dudit ergot lorsque le tronçon de crémaillère
se déplace, en sorte qu'en position de verrouillage, l'irréversibilité est essentiellement
assuré par la mise en butée de l'ergot contre le flanc d'une portion d'extrémité courbe
(31f, 33f) de la rainure correspondante, s'étendant transversalement au trajet dudit
support de crémaillère.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque support de crémaillère porte un autre tronçon de crémaillère (45, 47) muni
d'une denture en prise avec un pignon à rotation libre (49) et d'axe fixe par rapport
au boîtier, monté entre lesdits autres tronçons de crémaillère et engrenant avec eux.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'axe dudit pignon à rotation libre est supporté par des paliers (51) solidaires
dudit boîtier.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que lesdits paliers sont constitués par des roulements à billes ou analogues.
10. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 9, caractérisé en ce que la partie centrale dudit pignon d'actionnement est pourvue d'une cavité d'accouplement
multi-lobulaire (53) adaptée à recevoir l'extrémité d'une tige d'actionnement (55)
de forme complémentaire, solidaire ou couplée à un organe de manoeuvre.