[0001] L'invention est relative à un volet roulant comportant un tablier guidé de chaque
côté par une coulisse, et qui est propre à s'enrouler autour d'un tube, le tablier
étant composé de lames articulées entre elles, la lame supérieure étant reliée au
tube, en particulier par un verrou de sécurité ou de simples attaches souples, le
volet roulant étant équipé d'un frein.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, un volet roulant
à commande motorisée. La descente et la montée sont obtenues à l'aide d'un moteur
électrique qui entraîne le tube.
[0003] Lors de la descente d'un volet roulant, en particulier d'un volet roulant qui est
entraîné non pas par une commande manuelle mais par un moteur électrique, il y a risque
de coincement de personnes ou de biens entre la lame finale inférieure du tablier
et le seuil de la porte ou de la fenêtre.
[0004] Il existe des commandes motorisées qui sont pilotées :
- par une commande à contact non maintenu, c'est-à-dire que l'opérateur donne le signal
de descente et ensuite peut quitter du regard le tablier en cours de fermeture sachant
que le moteur s'arrêtera tout seul lorsqu'un contact de fin de course bas est atteint,
- ou par une commande à distance (une télécommande, une horloge, un automate de pilotage
réagissant au vent, à la luminosité, à la pluie, à une tentative d'intrusion ou tout
autre paramètre).
De telles commandes motorisées risquent de créer des situations dangereuses de coincement.
Le volet roulant, par sa conception, peut créer un effet guillotine. L'effort de coincement
est proportionnel au poids du tablier, mais aussi à la puissance du moteur en fin
de descente. En effet, la plupart des moteurs sont réglés pour s'arrêter au point
bas dans une position angulaire du tube prédéfini (il reste encore des moteurs à réglage
manuel des fins de course où on ajuste le point d'arrêt bas dans une position précise).
Dans ces conditions, si le volet est équipé de verrous automatiques (c'est-à-dire
de liens rigides en poussée entre le tablier et le tube d'enroulement), en présence
d'un obstacle lors de la descente du tablier, le couple moteur agissant sur le tube
va s'appliquer en pression sur le tablier par l'intermédiaire des verrous automatiques,
et la lame inférieure peut exercer un effort très important sur l'obstacle.
On peut craindre le pire s'il s'agit d'une personne, notamment un enfant, coincé sous
la lame finale inférieure.
DE 27 05 119 montre un volet roulant du genre de ceux qui comportent un tablier guidé de chaque
côté par une coulisse, et propre à s'enrouler autour d'un tube, le tablier étant composé
de lames articulées entre elles, la lame supérieure étant reliée au tube, le volet
roulant étant équipé d'un frein,
- le tablier comportant au moins deux parties actives voisines, montées de manière à
pouvoir se rapprocher l'une de l'autre lorsque le tablier, dans sa descente, rencontre
un obstacle ou une butée,
- le frein étant un frein mécanique qui comporte un moyen de commande sensible au rapprochement
des deux parties actives, et au moins un organe de coincement lié en translation verticale
au tablier,
- l'organe de coincement comprenant au moins une mâchoire montée rotative sur un support
lié à l'une des parties actives du tablier, le basculement de la mâchoire étant provoqué
par le déplacement du moyen de commande qui coopère avec une came, prévue sur la mâchoire,
en réponse au déplacement des deux parties actives du tablier,
- chaque mâchoire comportant un secteur cranté ou denté propre à venir se bloquer contre
une paroi de la coulisse.
[0005] La commande de l'appui du secteur cranté contre la paroi de la coulisse demande à
être amélioré afin d'assurer un blocage plus efficace.
[0006] EP 0 908 593 concerne également un mécanisme pour arrêter un volet roulant motorisé lorsqu'un
obstacle est rencontré à la descente. Une solution mécanique est prévue qui nécessite
une coulisse particulière avec denture. L'arrêt du tablier n'est pas immédiat et peut
n'intervenir qu'après une course égale au pas de la denture.
[0007] L'invention a pour but, surtout de fournir un système de frein intégré au tablier,
en particulier à la lame finale, qui assure un blocage efficace. Il est souhaitable
que ce système de frein soit indépendant du type de manoeuvre et se suffise à lui-même
pour stopper la descente du tablier. Il est souhaitable en outre que ce système de
frein soit simple et économique à réaliser.
[0008] Selon l'invention, un volet roulant du genre défini précédemment, est
caractérisé en ce que :
- le secteur cranté ou denté de la mâchoire est situé, par rapport à l'axe d'articulation,
du côté opposé à une came qui s'étend transversalement,
- le moyen de commande du frein comprend une pièce située dans un plan vertical contre
la tranche du tablier et comportant deux extensions latérales qui viennent appuyer
sur les cames respectives des mâchoires qui basculent en faisant saillie vers l'extérieur.
[0009] Ce système de frein est indépendant du type de manoeuvre et se suffit à lui-même
pour stopper la descente du tablier. Bien entendu, ce système de frein peut être complété
par un système d'envoi d'informations à un moteur électrique entraînant le tube d'enroulement,
pour stopper ce moteur ou inverser son sens de rotation.
[0010] Un avantage du système de frein selon l'invention, par rapport à une barre palpeuse
qui commanderait l'arrêt du moteur, tient au fait qu'il bloque la descente du tablier
directement au niveau de l'obstacle. Avec une barre palpeuse, on est tributaire du
temps de réaction de l'électronique et de la chaîne cinématique entre le moteur et
la lame finale (jeu dans le réducteur moteur, jeu dans les supports du moteur, dans
les systèmes d'attache du tablier, etc...).
[0011] Le système de l'invention présente aussi l'avantage de pallier tout incident de liaison
de la chaîne cinématique. En effet, si la liaison entre deux lames du tablier casse,
ou si un système d'attache se rompt, le système de blocage du tablier reste efficace.
[0012] De préférence, l'organe de coincement est monté de manière à faire saillie dans un
plan perpendiculaire au plan du tablier déployé.
[0013] La pièce du moyen de commande du frein peut comporter des languettes en saillie vers
l'intérieur de manière à se trouver au-dessous des cames, pour refermer les mâchoires
et ainsi éloigner les secteurs crantés des parois de la coulisse, lorsque les deux
parties actives de la lame s'écartent verticalement l'une de l'autre..
[0014] Les deux parties actives peuvent être prévues au niveau d'une lame de freinage du
tablier, laquelle se compose des deux parties actives imbriquées l'une dans l'autre,
et pouvant se déplacer l'une par rapport à l'autre dans le plan du tablier déployé.
[0015] Généralement, la lame de freinage constitue la lame inférieure du tablier. Un frein
mécanique peut être prévu de chaque côté du tablier pour coopérer avec la coulisse
correspondante.
[0016] Avantageusement, la mâchoire est montée rotative autour d'un axe horizontal parallèle
au plan du tablier déployé. L'organe de coincement peut comprendre deux mâchoires
montées rotatives en sens inverse.
[0017] De préférence, le support sur lequel la mâchoire est montée rotative comporte un
corps inséré dans l'extrémité de la partie active inférieure de la lame de freinage,
ce corps comportant un axe sur lequel la mâchoire est articulée.
[0018] Le support sur lequel la mâchoire est montée rotative peut être formé par un voile
vertical solidaire de la partie active inférieure, lequel voile est muni sur son bord
supérieur d'un cylindre creux horizontal propre à recevoir un axe de rotation de la
mâchoire, la partie active inférieure étant prévue pour s'insérer dans la partie active
supérieure.
[0019] L'invention est également relative à un frein mécanique pour volet roulant tel que
défini précédemment, comportant :
- une lame de freinage comprenant deux parties actives voisines montées de manière à
pouvoir se rapprocher l'une de l'autre lorsque le tablier, dans sa descente, rencontre
un obstacle ou une butée,
- un moyen de commande sensible au rapprochement des deux parties actives de la lame
de freinage,
- et au moins un organe de coincement prévu pour être lié en translation verticale au
tablier,
- l'organe de coincement comprenant au moins une mâchoire montée rotative sur un support
lié à l'une des parties actives du tablier, le basculement de la mâchoire étant provoqué
par le déplacement du moyen de commande qui coopère avec une came, prévue sur la mâchoire,
en réponse au déplacement des deux parties actives du tablier,
- chaque mâchoire comportant un secteur cranté ou denté propre à venir se bloquer contre
une paroi de la coulisse,
caractérisé en ce que :
- le secteur cranté ou denté de la mâchoire est situé, par rapport à l'axe d'articulation,
du côté opposé à une came qui s'étend transversalement,
- le moyen de commande du frein comprend une pièce située dans un plan vertical contre
la tranche du tablier et comportant deux extensions latérales, qui viennent appuyer
sur les cames respectives des mâchoires qui basculent en faisant saillie vers l'extérieur.
[0020] L'invention concerne également une lame de freinage pour un volet roulant ou un frein
mécanique tels que définis précédemment, comprenant deux parties actives voisines
, montées de manière à pouvoir se rapprocher l'une de l'autre lorsque le tablier,
dans sa descente, rencontre un obstacle ou une butée,
caractérisée en ce que la partie active inférieure comporte un voile vertical solidaire de cette partie
active inférieure, lequel voile est muni sur son bord supérieur d'un cylindre creux
horizontal propre à recevoir un axe de rotation de la mâchoire, la partie active inférieure
étant prévue pour s'insérer dans la partie active supérieure.
[0021] L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain
nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos
d'un exemple de réalisation décrit en détail avec référence aux dessins annexés, mais
qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins :
Fig. 1 est une vue schématique en perspective, depuis l'avant droite, d'un volet roulant
en position de fermeture, avec partie basse arrachée de la coulisse droite.
Fig. 2 est une vue en perspective du frein mécanique selon l'invention et des extrémités
des deux parties actives d'une lame de freinage partiellement représentée.
Fig. 3 est une vue en perspective éclatée du frein de Fig. 2.
Fig. 4 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du côté intérieur du frein
avec les mâchoires en position déployée, sans la lame de tablier.
Fig. 5 montre, semblablement à Fig. 4, les mâchoires en position rentrée, le corps
du frein n'étant pas représenté.
Fig. 6 est une coupe schématique de la lame de freinage et du frein vus du côté intérieur,
alors que les deux parties actives de la lame sont écartées au maximum, avec les mâchoires
en position rentrée.
Fig. 7 est une vue en élévation de l'extérieur du frein avec partie inférieure retirée,
les mâchoires étant en cours de déploiement.
Fig. 8 montre, semblablement à Fig. 6, le frein avec partie inférieure retirée, les
mâchoires étant déployées au maximum.
Fig.9 montre en perspective de l'extérieur une variante avantageuse de réalisation
de la lame de freinage et du frein, dans la position où les parties actives sont écartées
et le frein desserré.
Fig.10 montre la lame de freinage dans la position de Fig.9, sans les mâchoires ni
le moyen de commande du frein.
Fig.11 montre de l'extérieur en perspective la lame de freinage et le frein dans la
position où les parties actives sont rapprochées et le frein serré, et
Fig.12 montre la lame de freinage dans la position de Fig.11, sans les mâchoires ni
le moyen de commande du frein, les parties actives étant rapprochées.
[0022] En se reportant à Fig.1 des dessins, on peut voir un volet roulant V comportant un
tablier 1 guidé de chaque côté par une coulisse 2a, 2b à section transversale horizontale
en U. Les concavités des coulisses sont tournées l'une vers l'autre. Le tablier 1
est propre à s'enrouler autour d'un tube 4 d'axe horizontal situé au-dessus de l'extrémité
supérieure des coulisses et entraîné par un moteur M avec réducteur, schématiquement
représenté. La lame supérieure 3a du tablier est reliée au tube 4, notamment par de
simples attaches souples, ou par des verrous de sécurité 5 qui permettent un enroulement
commandé à partir du moteur M et du tube 4, mais qui s'opposent, par arc-boutement,
à un soulèvement non autorisé du tablier abaissé
[0023] Le tablier 1 comporte, comme illustré sur Fig. 2 et 3, au moins deux parties actives
voisines, à savoir une partie active inférieure 6 et une partie active supérieure
7 montées de manière à pouvoir se rapprocher l'une de l'autre selon la direction verticale
lorsque le tablier 1, dans sa descente, rencontre un obstacle ou une butée. Les parties
actives 6, 7 sont prévues au niveau d'une lame de freinage 8 du tablier. Cette lame
de freinage 8 est composée des deux parties actives 6, 7 imbriquées l'une dans l'autre
et pouvant se déplacer l'une par rapport à l'autre dans le plan vertical du tablier
déployé. De préférence, la lame de freinage 8 constitue la lame inférieure ou finale
du tablier. Toutefois cette lame de freinage pourrait être prévue à un autre niveau.
[0024] Les parties actives 6, 7 de la lame de freinage 8 sont métalliques, avantageusement
réalisées en aluminium, ou en alliage léger, filé.
[0025] La partie active 6 est formée par un profilé à section transversale creuse comme
illustré sur Fig. 6, s'étendant sur toute la largeur du tablier. Le profilé est ouvert
à chacune de ses extrémités. La section transversale de la partie active 6 est rectangulaire
avec son grand côté vertical. Le petit côté supérieur de la partie active 6 est solidaire
en son milieu d'un profilé 9 en T dont le montant vertical traverse une fente 10 prévue
en partie basse de la partie active 7. Cette partie active 7 est également formée
par un profilé à section transversale sensiblement rectangulaire avec une cloison
horizontale 7a sensiblement à mi-hauteur. La branche horizontale 11 du profilé 9 en
T est logée dans la cavité inférieure cloisonnée de la partie active 7 et peut passer
d'une position basse illustrée sur Fig. 6 où les parties actives 6, 7 sont écartées
au maximum, à une position illustrée sur Fig. 8 où les parties actives 6, 7 sont rapprochées
au maximum ; la branche 11 se trouve alors à proximité de la cloison 7a. Un profil
recourbé en forme de crochet 12 est prévu en haut de la partie active 7 pour une articulation
avec la lame de tablier immédiatement supérieure.
[0026] Le volet roulant comporte au moins un frein mécanique B. De préférence deux freins
mécaniques B sont prévus, respectivement un de chaque côté du tablier 1, à chaque
extrémité de la lame de freinage 8.
[0027] Le frein mécanique B comprend un moyen de commande D sensible au rapprochement des
deux parties actives 6, 7, et au moins un organe de coincement K propre à faire saillie
transversalement pour un blocage contre une paroi de la coulisse 2a.
[0028] L'organe de coincement K comprend de préférence deux mâchoires 13a, 13b montées rotatives
en sens inverse autour d'un axe d'articulation horizontal 14 parallèle au plan du
tablier déployé. Les mâchoires 13a, 13b sont réalisées en métal, avantageusement en
acier traité.
[0029] L'axe d'articulation 14 est prévu sur la tranche verticale extérieure d'un corps
de frein 15 se présentant sous la forme d'un bloc métallique sensiblement parallélépipédique,
plus épais sur les bords supérieur et inférieur ainsi qu'à la hauteur de l'axe 14.
Le bloc 15 est engagé par coulissement horizontal dans la section ouverte de la partie
active 6 et est maintenu par frottement ou par tout autre moyen dans cette partie
active. La tranche extérieure verticale du bloc 15 est placée dans le plan de l'extrémité
de la partie active 6 de sorte que seul l'axe 14 fait saillie par rapport à ce plan.
Les deux mâchoires 13a, 13b sont articulées en vis-à-vis sur l'axe 14, selon une disposition
croisée.
[0030] Chaque mâchoire 13a, 13b comporte, en partie supérieure dans l'exemple représenté,
une came 16a, 16b s'étendant transversalement. A l'opposé de la came par rapport à
l'axe de rotation 14, chaque mâchoire comporte un secteur cranté ou denté 17a, 17b
propre à venir se bloquer contre une paroi de la coulisse. Les deux parois, dans l'exemple
considéré, contre lesquelles viennent se bloquer les secteurs 17a, 17b sont les parois
de la coulisse parallèles au plan du tablier déployé.
[0031] Le moyen de commande D du frein comprend une pièce 18, notamment en matériau de synthèse,
ou en matière plastique, qui comporte en partie haute une patte 19 à angle droit.
La pièce 18 peut, en variante, être réalisée en acier découpé, et être éventuellement
munie sur ses côtés longitudinaux de crans. La patte 19 est engagée et maintenue dans
une réservation formant logement supérieur de la partie active 7, au-dessus de la
cloison horizontale 7a. La pièce 18, située dans un plan vertical contre la tranche
du tablier, comporte, en partie haute, deux extensions latérales 20a, 20b formant
enclumes, qui peuvent être droites ou recourbées. Selon la réalisation de Fig. 5,
l'extrémité inférieure des enclumes 20a, 20b est repliée vers l'intérieur pour être
sensiblement parallèle aux cames 16a, 16b. En variante, les enclumes 20a, 20b peuvent
être formées par des extensions droites sensiblement horizontales au-dessus des cames
16a, 16b.
[0032] La pièce 18 peut comporter en outre des languettes 21a, 21b prévues de manière à
se trouver au-dessous des cames 16a, 16b. Les languettes 21a, 21b peuvent être recourbées
sensiblement à angle droit vers l'intérieur. Ces languettes 21a, 21b constituent des
contre-enclumes qui ont pour fonction de refermer les mâchoires13a, 13b, et ainsi
d'éloigner les secteurs crantés des parois de la coulisse, lorsque les deux parties
actives 6, 7 de la lame s'écartent verticalement l'une de l'autre, par exemple lors
de la remontée du tablier.
[0033] La pièce 18 comporte en partie haute et en partie basse des languettes 22 en extension
transversale dans le plan de la pièce 18 pour contribuer à son guidage entre les parois
2a, 2b de la coulisse. Les languettes 22 débordent latéralement des crans des secteurs
17a, 17b en position desserrée afin d'empêcher un accrochage non souhaité de ces crans
avec la paroi de la coulisse. Les languettes supérieures 22 peuvent en outre servir
d'arrêt de butée sous tulipe.
[0034] En partie basse, la pièce 18 comporte une fenêtre rectangulaire 23 dont le grand
côté est vertical (Fig. 3). Cette fenêtre est traversée par une vis 24, avantageusement
auto-taraudeuse, vissée dans un alésage de l'axe 14. La tête de la vis 24 vient s'appliquer
contre la pièce 18 pour la maintenir contre la tranche de la lame de freinage 8. Un
déplacement relatif vertical de la pièce 18 relativement à la vis 24 et au bloc 15
est possible en raison de la fenêtre rectangulaire 23.
[0035] L'extrémité inférieure de la pièce 18 présente une partie recourbée 18a qui est en
appui glissant contre la tranche de la lame 8, mais ne rentre pas dans cette lame.
[0036] En se reportant aux Fig. 9 à 12 on peut voir une variante de réalisation avantageuse
de la lame de freinage 108 et du frein B selon l'invention. Les éléments identiques
ou similaires à des éléments déjà décrits précédemment seront désignés par les mêmes
références numériques, éventuellement augmentées du nombre 100 ; leur description
ne sera pas reprise ou ne sera effectuée que succinctement.
[0037] La lame de freinage 108 est constituée des deux parties actives 106,107. La partie
active inférieure 106 est prévue pour s'insérer dans la partie active supérieure 107.
[0038] Le support sur lequel la mâchoire 13a, 13b est montée rotative est formé par un voile
vertical 115 solidaire de la partie active inférieure 106. Le voile 115 est muni sur
son bord supérieur d'un cylindre creux horizontal 114 propre à recevoir l'axe d'articulation
124 de la mâchoire. L'axe 124 peut comporter une partie formant vis auto-taraudeuse.
[0039] La patte supérieure 19 de la pièce enclume 18 vient s'introduire dans une réservation
ajustée à sa forme. L'axe d'articulation 124 des deux cames 13a, 13b vient se visser
directement dans un trou 114a aménagé dans le cylindre supérieur 114 de la partie
active 106, évitant ainsi une pièce intermédiaire et donnant plus de résistance et
de fiabilité à l'ensemble.
[0040] Le logement inférieur de la partie active 107 dans lequel est engagé la partie active
inférieure 106 comporte, sensiblement à mi-hauteur, deux nervures 25 profilées en
T faisant saillie vers l'intérieur et formant ergots d'arrêt et de guidage de part
et d'autre du voile 115.
[0041] Le cylindre supérieur 114 comporte, de part et d'autre de sa jonction avec le voile
115, une nervure 26 en saillie radiale propre à venir buter contre un ergot 25 en
fin de course basse de la partie 106.
[0042] La lame de freinage 108 constituée des parties 106 et 107 est réalisée en aluminium,
ou en alliage léger, filé.
[0043] Ceci étant, le fonctionnement du frein mécanique et du volet selon l'invention est
le suivant.
[0044] Lors de la descente du volet, dès que le tablier 1 rencontre un obstacle par son
bord inférieur, les deux parties actives 6, 7 ou 106, 107 de la lame de freinage 8
ou 108 se rapprochent. Les enclumes 20a, 20b de la pièce 18 viennent appuyer sur les
cames respectives 16a, 16b des mâchoires 13a, 13b qui basculent en faisant saillie
vers l'extérieur. Les dents ou crans des secteurs 17a, 17b des mâchoires viennent
s'accrocher aux parois de la coulisse correspondante 2a, 2b. On crée ainsi un blocage
de la descente.
[0045] Le poids du tablier 1 qui vient s'accumuler sur la lame de freinage 8, 108 va créer
une pression supplémentaire sur les cames 16a, 16b et le blocage sera encore plus
puissant car les dents des secteurs crantés 17a, 17b auront tendance à s'écarter davantage
et à exercer une pression d'autant plus forte contre les parois intérieures de la
coulisse 2a, 2b, avec blocage efficace.
[0046] Le système proposé est donc autobloquant car plus la charge devient importante, plus
les dents des mâchoires 13a, 13b exercent une pression contre les parois intérieures
de la coulisse.
[0047] Pour desserrer le système de frein, il faut remonter légèrement le tablier 1 pour
permettre aux deux mâchoires 13a, 13b de se rapprocher afin que les dents des secteurs
crantés 17a, 17b ne soient plus en interférence avec la coulisse et que le tablier
1 puisse descendre à nouveau normalement dans les coulisses.
[0048] La présence des contre-enclumes 21a, 21b sous les cames 16a, 16b permet de garantir
que les mâchoires 13a, 13b se referment bien lors du soulèvement du tablier 1 puisque
les contre-enclumes agissent sur les cames 16a, 16b pour provoquer le rapprochement
des mâchoires. Les contre-enclumes 21a, 21b procurent l'avantage de bien assurer le
mouvement et la position des mâchoires 13a, 13b pour le cas où elles auraient tendance
à mal se mouvoir au fur et à mesure du temps, soit à cause de salissures dans le fond
des coulisses, soit en raison d'un grippage dû à un début de corrosion. Dans ce cas,
le propre mouvement des pièces dû à la gravité ne suffirait plus pour assurer le rapprochement
des mâchoires.
[0049] La présence des contre-enclumes 21a, 21b permet également d'assurer un fonctionnement
correct avec un volet légèrement incliné, par exemple volet de toit, pour lequel le
risque de coincement d'une personne appuyée sur le rebord du volet de toit est réel.
[0050] Le fonctionnement du frein selon l'invention présente l'avantage de maintenir le
tablier 1 bloqué en position, même si l'obstacle arrive à se dégager partiellement.
On évite ainsi que le tablier vienne aussitôt appliquer à nouveau sa charge contre
l'obstacle en cours de dégagement.
1. Volet roulant comportant un tablier guidé de chaque côté par une coulisse, et propre
à s'enrouler autour d'un tube, le tablier étant composé de lames articulées entre
elles, la lame supérieure étant reliée au tube, le volet roulant étant équipé d'un
frein,
- le tablier (1) comportant au moins deux parties actives voisines (6,7 ; 106,107),
montées de manière à pouvoir se rapprocher l'une de l'autre lorsque le tablier, dans
sa descente, rencontre un obstacle ou une butée,
- le frein étant un frein mécanique (B) qui comporte un moyen de commande (D) sensible
au rapprochement des deux parties actives (6,7;106,107), et au moins un organe de
coincement (K) lié en translation verticale au tablier,
- l'organe de coincement (K) comprenant au moins une mâchoire (13a, 13b) montée rotative
sur un support lié à l'une des parties actives (6,7;106,107) du tablier, le basculement
de la mâchoire (13a, 13b) étant provoqué par le déplacement du moyen de commande (D)
qui coopère avec une came, prévue sur la mâchoire, en réponse au déplacement des deux
parties actives du tablier,
- chaque mâchoire comportant un secteur cranté ou denté propre à venir se bloquer
contre une paroi de la coulisse,
caractérisé en ce que :
- le secteur cranté ou denté de la mâchoire est situé, par rapport à l'axe d'articulation
(14, 124), du côté opposé à une came (16a, 16b) qui s'étend transversalement,
- le moyen de commande (D) du frein comprend une pièce (18) située dans un plan vertical
contre la tranche du tablier et comportant deux extensions latérales (20a, 20b), qui
viennent appuyer sur les cames respectives (16a, 16b) des mâchoires (13a, 13b) qui
basculent en faisant saillie vers l'extérieur.
2. Volet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce (18) comporte des languettes (21a, 21b) en saillie vers l'intérieur de manière
à se trouver au-dessous des cames (16a, 16b), pour refermer les mâchoires (13a, 13b),
et ainsi éloigner les secteurs crantés des parois de la coulisse, lorsque les deux
parties actives (6, 7) de la lame s'écartent verticalement l'une de l'autre..
3. Volet selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux parties actives sont prévues au niveau d'une lame de freinage (8, 108) du
tablier, laquelle se compose des deux parties actives (6,7;106,107) imbriquées l'une
dans l'autre, et pouvant se déplacer l'une par rapport à l'autre dans le plan du tablier
déployé.
4. Volet selon la revendication 3, caractérisé en ce que la lame de freinage (8,108) constitue la lame inférieure du tablier.
5. Volet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un frein mécanique (B) est prévu de chaque côté du tablier pour coopérer avec la coulisse
correspondante (2a,2b).
6. Volet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la mâchoire (13a, 13b) est montée rotative autour d'un axe horizontal (14 ; 124)
parallèle au plan du tablier déployé.
7. Volet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe de coincement comprend deux mâchoires (13a, 13b) montées rotatives en sens
inverse.
8. Volet selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support sur lequel la mâchoire (13a, 13b) est montée rotative comporte un corps
(15) inséré dans l'extrémité de la partie active inférieure (6) de la lame de freinage,
ce corps comportant un axe (14) sur lequel la mâchoire (13a, 13b) est articulée.
9. Volet selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le support sur lequel la mâchoire (13a, 13b) est montée rotative est formé par un
voile vertical (115) solidaire de la partie active inférieure (106), lequel voile
est muni sur son bord supérieur d'un cylindre creux horizontal (114) propre à recevoir
un axe de rotation (124) de la mâchoire, la partie active inférieure (106) étant prévue
pour s'insérer dans la partie active supérieure (107).
10. Frein mécanique pour volet roulant selon l'une quelconque des revendications précédentes,
comportant :
- une lame de freinage (8, 108) comprenant deux parties actives voisines (6,7 ; 106,107)
montées de manière à pouvoir se rapprocher l'une de l'autre lorsque le tablier, dans
sa descente, rencontre un obstacle ou une butée,
- un moyen de commande (D) sensible au rapprochement des deux parties actives de la
lame de freinage,
- et au moins un organe de coincement (K) prévu pour être lié en translation verticale
au tablier,
- l'organe de coincement (K) comprenant au moins une mâchoire (13a, 13b) montée rotative
sur un support lié à l'une des parties actives (6,7;106,107) du tablier, le basculement
de la mâchoire (13a, 13b) étant provoqué par le déplacement du moyen de commande (D)
qui coopère avec une came, prévue sur la mâchoire, en réponse au déplacement des deux
parties actives du tablier,
- chaque mâchoire comportant un secteur cranté ou denté propre à venir se bloquer
contre une paroi de la coulisse,
caractérisé en ce que :
- le secteur cranté ou denté de la mâchoire est situé, par rapport à l'axe d'articulation
(14, 124), du côté opposé à une came (16a, 16b) qui s'étend transversalement,
- le moyen de commande (D) du frein comprend une pièce (18) située dans un plan vertical
contre la tranche du tablier et comportant deux extensions latérales (20a, 20b), qui
viennent appuyer sur les cames respectives (16a, 16b) des mâchoires (13a, 13b) qui
basculent en faisant saillie vers l'extérieur.
11. Lame de freinage pour un volet selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, comprenant
deux parties actives voisines (106,107), montées de manière à pouvoir se rapprocher
l'une de l'autre lorsque le tablier, dans sa descente, rencontre un obstacle ou une
butée, caractérisée en ce que la partie active inférieure (106) comporte un voile vertical (115) solidaire de cette
partie active inférieure, lequel voile est muni sur son bord supérieur d'un cylindre
creux horizontal (114) propre à recevoir un axe de rotation (124) de la mâchoire,
la partie active inférieure (106) étant prévue pour s'insérer dans la partie active
supérieure (107).