Arrière-plan de l'invention
[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie, notamment une montre, comportant
un mécanisme de sonnerie, un dispositif d'affichage de l'heure, entraîné par un mouvement
d'horlogerie, et un mécanisme de mise à l'heure comportant notamment un rouage de
mise à l'heure relié au dispositif d'affichage, une tige de commande manuelle et un
pignon coulant entraîné en rotation par ladite tige et capable de coulisser sur celle-ci
pour se mettre en prise avec un premier renvoi du rouage de mise à l'heure afin de
transmettre la rotation du pignon coulant au dispositif d'affichage de l'heure.
[0002] Dans la demande de brevet
EP 1429214, qui décrit une pièce d'horlogerie de ce genre, il est expliqué qu'une opération
de mise à l'heure pendant que la sonnerie fonctionne peut causer d'importants dégâts
et devrait donc être évitée. A cet effet, la solution proposée utilise un mécanisme
de blocage qui est commandé par ladite pièce mobile du mécanisme de sonnerie et qui
bloque la bascule classique du mécanisme de mise à l'heure, de sorte que le pignon
coulant commandé par cette bascule ne peut plus se déplacer pour aller s'engrener
sur le rouage de mise à l'heure.
[0003] Un tel blocage est efficace, mais laisse subsister des risques de dégâts si l'utilisateur,
habitué à sentir une résistance chaque fois qu'il tire sur la couronne de la tige
de commande, exerce une trop forte traction. Celle-ci pourrait endommager le mécanisme
de mise à l'heure ou le mécanisme de blocage, ou encore le mécanisme de sonnerie si
le blocage était surmonté.
Résumé de l'invention
[0004] La présente invention vise à éviter les inconvénients susmentionnés de l'art antérieur,
en évitant d'une manière sûre qu'un utilisateur puisse endommager la pièce d'horlogerie
par des manipulations intempestives lorsque le mécanisme de sonnerie n'est plus en
position de repos.
[0005] Dans ce but, il est prévu une pièce d'horlogerie du genre indiqué en préambule ci-dessus,
caractérisée par un dispositif de débrayage, interposé dans le rouage de mise à l'heure
et capable de supprimer sur commande la transmission du mouvement de rotation dudit
premier renvoi au dispositif d'affichage de l'heure, et par une commande de débrayage,
mise en action par une pièce mobile du mécanisme de sonnerie pour actionner le dispositif
de débrayage durant le fonctionnement du mécanisme de sonnerie.
[0006] Ainsi, contrairement au principe prévu dans la publication
EP 1429214, le mécanisme de mise à l'heure n'est pas bloqué lors du déclenchement de la sonnerie,
mais simplement débrayé, de sorte que la liaison cinématique entre le premier renvoi
du rouage de mise à l'heure et le dispositif d'affichage est provisoirement supprimée.
Ce débrayage est opéré quelle que soit la position de la tige de commande et/ou du
pignon coulant. Dans cette situation, si l'utilisateur tire la tige de commande et
tente d'effectuer une mise à l'heure, il peut faire tourner la couronne avec la tige
et le pignon coulant sans produire d'effet sur les autres éléments, donc sans risquer
de causer des dommages. En outre, en ne rencontrant pas de résistance et constatant
que les organes d'affichage ne bougent pas, il prend conscience de la neutralisation
de la manoeuvre qu'il a tentée.
[0007] En pratique, l'invention conduit à la présence de deux embrayages en série entre
la tige de commande manuelle et le dispositif d'affichage de l'heure, le premier étant
formé par l'accouplement traditionnel du pignon coulant avec le premier renvoi du
rouage de mise à l'heure. La solution selon l'invention est plus simple à réaliser
et plus fiable qu'une solution envisagée par ailleurs et non publiée au moment du
dépôt de la présente demande, consistant à arrêter le pignon coulant dans une position
intermédiaire où il n'est pas encore en prise avec ledit premier renvoi, durant le
fonctionnement du mécanisme de sonnerie.
[0008] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront ci-dessous dans
la description d'un mode de réalisation actuellement préféré, présenté à titre d'exemple
non limitatif en référence aux dessins annexés.
Description sommaire des dessins
[0009]
La figure 1 est une vue en plan schématique d'une partie des éléments d'une montre
à sonnerie selon l'invention, où l'on voit le mécanisme de mise à l'heure, le rouage
de minuterie de l'affichage horaire, les moyens de débrayage de la mise à l'heure
et une partie du mécanisme de sonnerie dans sa position de repos.
La figure 2 est une vue analogue à la figure 1, dans une position de fonctionnement
du mécanisme de sonnerie.
La figure 3 est une vue en coupe verticale schématique suivant la ligne III-III de
la figure 1.
La figure 4 est une vue analogue à une partie de la figure 3, mais dans l'état illustré
par la figure 2, et montre également l'arbre de barillet du mécanisme de sonnerie.
Description détaillée d'un mode de réalisation
[0010] Les dessins représentent ceux des éléments d'une montre à sonnerie, en l'occurrence
une montre-bracelet à répétition minutes, qui contribuent à la compréhension de l'invention.
Comme d'habitude, le mouvement d'horlogerie (non représenté) entraîne par friction
le dispositif d'affichage de l'heure 2, dont on voit ici la chaussée 3 munie de l'aiguille
des minutes et le rouage de minuterie 4 composé d'une roue 5, en prise avec la chaussée
3, et d'un pignon 6 en prise avec la roue des heures (non représentée).
[0011] Le mécanisme de mise à l'heure 8 comporte de manière classique une tige de commande
9, ayant une position neutre pour le remontage du mouvement et au moins une position
tirée pour la mise à l'heure, et portant à son extrémité extérieure (non représentée)
une couronne de commande manuelle. Un pignon coulant 10 ayant une denture de chant
11 peut coulisser sur une section carrée 12 de la tige 9. Au moyen d'une tirette 13
coopérant avec la tige 9 et d'une bascule 14 coopérant avec le pignon coulant 10,
la tirette 13 et un ressort de rappel, le mouvement axial de la tige 9 commande le
déplacement axial du pignon coulant entre une position de remontage (non représentée),
où il coopère avec un renvoi de remontoir classique 15, et une position de mise à
l'heure (figures 1 et 2) dans laquelle sa denture 11 s'engrène avec un premier pignon
16 (appelé habituellement le renvoi de pignon coulant) du rouage de mise à l'heure
17. Ce rouage 17 comporte encore un mobile rotatif 18 comprenant un renvoi de minuterie
19 et un pignon intermédiaire 20 qui est en prise avec la roue de minuterie 5. Pour
permettre un débrayage conformément au principe de la présente invention, le renvoi
19, qui est normalement en prise avec le renvoi de pignon coulant 16, peut s'en dégager
afin d'interrompre la liaison cinématique effectuée par le rouage de mise à l'heure.
Dans le mode de réalisation particulier représenté dans les dessins, le renvoi 19
est coulissant sur une section non circulaire 22 (figures 3 et 4), par exemple carrée,
de l'axe du pignon intermédiaire 20 et peut donc se déplacer en direction axiale.
Dans ce but, il présente une gorge extérieure circulaire 23 dans laquelle est engagée
l'extrémité libre 24 d'une lame flexible 25 légèrement inclinée, dont la base 26 est
fixée et précontrainte pour que l'élasticité de la lame tende à faire descendre le
renvoi 19 pour le maintenir normalement dans sa position embrayée, comme le montre
la figure 3.
[0012] Dans les dessins, on n'a représenté que partiellement le mécanisme de sonnerie 30
à répétition minutes. Rappelons qu'un tel mécanisme sonne sur demande l'heure indiquée
visuellement par le dispositif d'affichage de l'heure, par des coups indiquant les
heures, les quarts et les minutes écoulées dans le quart d'heure. En général, l'utilisateur
actionne un levier ayant pour effets d'armer le ressort de sonnerie et mettre en fonctionnement
le mécanisme de sonnerie. Celui-ci prend l'information horaire sur des cames (appelées
aussi limaçons) liées au dispositif d'affichage 2, à savoir une came des quarts 31
et une came des minutes 32 couplées à la chaussée 3, et une came des heures 33 fixée
à une étoile à douze branches 34 avançant d'un pas à la fin de chaque heure.
[0013] Un homme du métier reconnaîtra dans les dessins divers composants du mécanisme de
sonnerie 30 à répétition minutes, en particulier la crémaillère 36, la pièce des heures
37 pivotée en 38 et pourvue d'un palpeur 39, la pièce des minutes 40 pivotée en 41
et pourvue d'un palpeur 42, la pièce des quarts 43 (supprimée dans la figure 2 afin
de clarifier le dessin), pourvue d'un palpeur 44 et d'un cliquet des minutes 45, et
l'arbre 46 du barillet de sonnerie, ayant une bonde 47 (figure 4) pour la fixation
du ressort de sonnerie. De manière classique, l'arbre 46 comporte une section carrée
50 le long de laquelle se trouvent notamment un rochet des heures 51, un pignon de
crémaillère 52, un doigt d'entraînement des quarts 53 associé à un pignon des quarts
54, et un écrou de fixation 55.
[0014] Dans le cas présent, une came d'isolateur 56 est également montée sur la section
carrée 50, si bien qu'elle est solidaire en rotation de l'arbre 46. La came 56 présente
un profil périphérique 57, ayant une forme en spirale sur une partie de son pourtour
et en arc de cercle sur le reste du pourtour, contre lequel une extrémité 59 d'un
levier isolateur 60 est appuyée par l'action d'un ressort symbolisé par la flèche
R. Le levier isolateur 60 possède un moyeu 61 monté sur un pivot 62, de sorte qu'il
ne peut pas osciller verticalement. Son autre extrémité 63 est munie d'un plot bombé
64 sur lequel la lame élastique 25 s'appuie par sa précontrainte en direction verticale
descendante. La face inférieure de cette lame présente un creux 65 formant un cran
pour le plot 64 dans la position de repos de l'isolateur 60 et de la lame 25, ayant
pour effet de maintenir le renvoi de minuterie 19 en position embrayée. A cause de
l'inclinaison de la face inférieure 67 de la lame 25, cette lame peut être soulevée
par un déplacement du plot 64 dans le sens de la flèche D de la figure 4, c'est-à-dire
en direction du renvoi de minuterie 19.
[0015] Dans la position de repos du mécanisme de sonnerie 30, correspondant aux figures
1 et 3, l'arbre 46 du barillet de sonnerie est en fin de course, de sorte que l'extrémité
59 du levier isolateur 60 s'appuie contre la partie de plus petit rayon de la came
56. L'isolateur est donc en position de repos, la lame 25 occupe sa position basse
représentée à la figure 3 et maintient le renvoi de minuterie 19 en prise avec le
renvoi de pignon coulant 16, de sorte que le rouage de mise à l'heure 17 est à l'état
embrayé. Lorsque l'utilisateur met la tige de commande 9 en position tirée pour la
mise à l'heure, comme c'est le cas dans les figures 1 et 3, le pignon coulant 10 s'engrène
sur le renvoi 16 et une rotation manuelle de la tige 9 se transmettra à la roue de
minuterie 5 à travers le rouage de mise à l'heure 17 comme dans les montres ordinaires.
[0016] Lorsque l'utilisateur tire le levier d'armage traditionnel qui va mettre en fonction
le mécanisme de sonnerie 30 à répétition minutes, la crémaillère 36 est poussée pour
pivoter suivant la flèche A et, via le pignon 52, fait tourner l'arbre 46 dans le
sens anti horaire afin d'armer le ressort de sonnerie. Cette rotation fait aussi tourner
la came d'isolateur 56, dont le profil en spirale fait pivoter le levier isolateur
60 dans le sens de la flèche B. Le plot 64 se déplace alors comme l'indique la flèche
D dans la figure 4, soulevant la lame 25 et le renvoi de minuterie 19 suffisamment
pour que ce dernier se dégage de la denture du renvoi 16. La liaison cinématique dans
le rouage de mise à l'heure 17 est ainsi supprimée provisoirement. Si l'utilisateur
fait tourner la tige de commande 9 en position tirée pour la mise à l'heure, comme
c'est le cas dans les figures 2 et 4, la tige 9, le pignon coulant 10 et le renvoi
16 peuvent tourner sans résistance et sans produire aucun effet.
[0017] Lors de l'armage de la sonnerie, la rotation de l'arbre 46 et de la came 56 s'effectue
sur moins d'un tour et s'arrête lorsque le palpeur des heures 39 bute contre la came
des heures 33, la pièce des heures 37 étant poussée par un bord 68 de la crémaillère
36. Cette rotation comprend d'abord un angle initial, nécessaire pour que le palpeur
des heures 39 franchisse l'écart minimal E qui existe entre sa position de repos et
la portée 66 de plus grand rayon de la came des heures 33. Comme d'habitude, les palpeurs
des quarts 44 et des minutes 42 n'entrent en jeu que plus tard, donc le parcours du
palpeur des heures 39 durant ledit angle initial de rotation de l'arbre représente
en quelque sorte une course à vide initiale E. II suffit donc que ledit angle initial
couvre au moins la partie en spirale du profil de la came d'isolateur 56 pour garantir
que le rouage de minuterie soit entièrement débrayé avant le premier contact entre
l'un des palpeurs et l'une des cames 31, 32 et 33 liées au dispositif d'affichage
de l'heure 2. C'est seulement à partir de ce premier contact qu'une rotation substantielle
de la chaussée 3, sous l'effet d'une mise à l'heure intempestive, aurait pu provoquer
des dégâts.
[0018] Dès que la sonnerie est déclenchée, l'arbre 46 et la came 56 tournent dans le sens
horaire (selon les vues des figures 1 et 2) sous l'action du ressort de barillet.
Le mouvement de retour du levier isolateur 60 sous l'action du ressort R ne commence
qu'à la fin de la sonnerie, une fois que l'extrémité 59 de ce levier a parcouru la
partie circulaire du profil de la came 56 et se trouve sur la partie en spirale. Les
palpeurs sont alors déjà hors de contact des cames 31, 32 et 33. Ainsi, le rouage
de minuterie 17 ne peut revenir à l'état embrayé qu'à la fin du fonctionnement de
la sonnerie.
[0019] Par conséquent, les dispositions décrites ci-dessus excluent tout risque d'interférence
et de dommage dans les cas où l'utilisateur ferait tourner la couronne de la tige
de commande 9, même involontairement, lorsque la sonnerie est mise en action.
[0020] Bien entendu, la fonction d'embrayage et débrayage prévue par la présente invention
peut être effectuée par des dispositifs différents de celui que montrent les dessins.
Le renvoi mobile 19 pourrait notamment être déplacé en direction radiale au lieu d'axiale.
Autrement, il pourrait être rotatif sur une section cylindrique de l'axe du renvoi
20 au lieu de la section carrée 22 et, par son déplacement axial, s'embrayer positivement
ou par friction sur le renvoi 20 en restant constamment en prise avec le renvoi 16.
[0021] En outre, bien que l'exemple de réalisation décrit ici se rapporte à une montre à
répétition minutes, le principe de la présente invention est applicable sans restriction
à d'autres types de pièces d'horlogerie à sonnerie, dans la mesure où elles disposent
d'un rouage de mise à l'heure. Par exemple, dans une montre à sonnerie en passant,
on ne pourrait pas choisir l'arbre du barillet de sonnerie comme pièce mobile servant
à actionner le dispositif de débrayage selon l'invention, puisque les rotations de
cet arbre ont des amplitudes variables. II conviendrait donc de choisir une autre
pièce se mouvant au début du fonctionnement du mécanisme de sonnerie, par exemple
la pièce des quarts (référencée 43 sur la figure 1), dans le cas d'une montre avec
grande sonnerie.
1. Pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de sonnerie (30), un dispositif d'affichage
de l'heure (2), entraîné par un mouvement d'horlogerie, et un mécanisme de mise à
l'heure (8) comportant notamment un rouage de mise à l'heure (17) relié au dispositif
d'affichage, une tige de commande manuelle (9) et un pignon coulant (10) entraîné
en rotation par ladite tige et capable de coulisser sur celle-ci pour se mettre en
prise avec un premier renvoi (16) du rouage de mise à l'heure afin de transmettre
la rotation du pignon coulant au dispositif d'affichage de l'heure,
caractérisée par un dispositif de débrayage (19, 25), interposé dans le rouage de mise à l'heure (17)
et capable de supprimer sur commande la transmission du mouvement de rotation dudit
premier renvoi (16) au dispositif d'affichage de l'heure (2), et par une commande
de débrayage (56, 60), mise en action par une pièce mobile (46) du mécanisme de sonnerie
(30) pour actionner le dispositif de débrayage durant le fonctionnement du mécanisme
de sonnerie.
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de débrayage comporte, dans le rouage de mise à l'heure (17), un renvoi
mobile (19) déplacé par la commande de débrayage entre une position embrayée, où il
est en prise avec au moins l'un (16) des éléments du rouage de mise à l'heure, et
une position débrayée où il est dégagé dudit élément (16), le dispositif de débrayage
comportant en outre une lame (25) sollicitée par élasticité pour maintenir le renvoi
mobile (19) dans sa position embrayée.
3. Pièce d'horlogerie selon la revendication 2, caractérisée en ce que le renvoi mobile (19) est mobile dans sa direction axiale.
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que le renvoi mobile (19) est monté de manière coulissante sur une section non circulaire
(22) de l'axe d'un autre élément (20) du rouage de mise à l'heure (17).
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite lame (25) est une lame flexible ayant une base fixe (26), une extrémité (24)
engagée dans une gorge (23) du renvoi mobile (19), et une face inclinée (67) entre
ladite base et ladite extrémité.
6. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que la commande de débrayage comprend une came (56), solidaire de ladite pièce mobile
(46) du mécanisme de sonnerie, et un levier isolateur (60) qui coopère d'une part
avec ladite came (56) et d'autre part avec le dispositif de débrayage.
7. Pièce d'horlogerie selon les revendications 5 et 6, caractérisée en ce que le levier isolateur (60) comporte un plot (64) contre lequel la face inclinée (67)
de ladite lame flexible (25) est appuyée en permanence par précontrainte.
8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 6, caractérisée en ce que le mécanisme de sonnerie (30) est un mécanisme de répétition minutes et en ce que ladite pièce mobile, dont la came (56) est solidaire, est l'arbre (46) du barillet
de sonnerie.
9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que la came (56) comporte, sur son profil périphérique (57) coopérant avec le levier
isolateur, une partie en spirale suivie d'une partie circulaire, et en ce que ladite partie en spirale s'étend sur un angle plus petit qu'un angle initial de rotation
dudit arbre (56), ledit angle initial produisant une course à vide initiale (E) d'un
premier palpeur (39) du mécanisme de sonnerie.