DOMAINE TECHNIQUE
[0001] La présente invention se rapporte au domaine général du bâtiment et trouve en particulier
application dans celui de l'habitat individuel ou collectif, tout en pouvant être
mise en oeuvre également dans d'autres types de bâtiments, tels que les centres de
loisirs.
[0002] Nombre de bâtiments comportent une charpente faite de poutres assemblées que supportent
des murs et que recouvre une couverture de toit. L'invention concerne un sous-ensemble
d'une telle charpente, ainsi qu'une charpente comprenant plusieurs exemplaires de
ce sous-ensemble.
TECHNIQUES ANTERIEURES
[0003] De manière bien connue, une charpente traditionnelle comporte une succession de fermes,
qui sont des structures triangulées et dans chacune desquelles un entrait et deux
arbalétriers forment les trois côtés d'un triangle en étant disposés à la suite. Dans
une ferme, d'autres poutres peuvent diviser ce triangle en triangles plus petits,
c'est-à-dire toujours selon une configuration triangulée qui est d'une grande robustesse.
Cette robustesse peut être encore accrue en assemblant les poutres de la ferme selon
l'enseignement du document
EP-1 135 565, dans lequel il est proposé d'employer des poutres à structure sandwich et d'insérer
des plaques de renforcement dans les extrémités de ces poutres, au niveau de leurs
jonctions.
[0004] Dans les maisons actuelles, les fermes traditionnelles sont parfois remplacées par
des fermettes, qui se distinguent de ces fermes traditionnelles par le mode d'assemblage
de leurs poutres au moyen de connecteurs métalliques en forme de plaque, qui peuvent
être assemblées en usine comme des sous-ensembles préfabriqués, mais dont l'architecture
générale reste triangulée et globalement identique à celle des fermes traditionnelles.
[0005] Les poutres des fermes ou des fermettes peuvent être de différents types. Par exemple,
chacune d'elles peut être du type de celles décrites dans la demande brevet français
FR-2 873 728, c'est-à-dire constituée d'un empilement de planches décalées entre elles alternativement
dans un sens puis dans le sens opposé, selon une direction transversale à la direction
longitudinale de la poutre.
[0006] Les combles, c'est-à-dire l'espace directement en dessous du revêtement de toit supporté
par la charpente, peuvent être barrés par des poutres des fermes traditionnelles ou
des fermettes de la charpente. De plus, les combles sont fréquemment insuffisamment
hauts pour pouvoir être aménagés en espace habitable. Leur hauteur se réduit en outre
à mesure que l'on se rapproche des bords où se trouvent les extrémités latérales des
fermes ou des fermettes, c'est-à-dire les jonctions entre les arbalétriers et les
entraits. Les portions de comble qui longent ces bords sont de l'espace bien souvent
perdu, qui ne peut être utilisé d'aucune manière et, notamment, qui ne peut pas être
incorporé à l'espace habitable de l'habitation.
[0007] Parallèlement, les besoins en espace habitable ne cessent de croître, notamment dans
les zones urbanisées où, à l'inverse, il y a de moins en moins de terrain disponible.
En outre, une extension des surfaces habitables par un accroissement de l'étendue
d'un bâtiment, c'est-à-dire de sa surface au sol, s'effectue au détriment de la place
laissée à l'environnement.
RESUME DE L'INVENTION
[0008] L'invention a au moins pour but de permettre de mieux valoriser les combles d'un
bâtiment.
[0009] Selon l'invention, ce but est atteint grâce à un sous-ensemble de charpente de support
d'une couverture de toit, comportant un assemblage dont des poutres, au nombre d'au
moins quatre, forment ensemble une ceinture fermée sur elle-même dans un plan sensiblement
vertical, deux des poutres de la ceinture étant une traverse inférieure et au moins
un arbalétrier supérieur, chacune de première et deuxième poutres consécutives de
la ceinture comportant au moins des première, deuxième et troisième planches de bois
sensiblement parallèles entre elles et audit plan, chaque deuxième planche possédant
deux faces principales opposées dont chacune est au moins partiellement en appui sur
une face principale de l'une des première et troisième planches de la première ou
deuxième poutre comprenant cette deuxième planche. Une jonction entre les première
et deuxième poutres de la ceinture comprend un système d'assemblage qui assure un
blocage angulaire de ces première et deuxième poutres l'une par rapport à l'autre
dans ledit plan. L'une des poutres de la ceinture est un poteau latéral qui supporte
partiellement l'arbalétrier, ,Le blocage angulaire résulte au moins en partie de ce
qu'au moins une partie de la longueur d'un bord de la deuxième planche de la première
poutre et au moins une partie de la longueur d'un bord d'un élément immobilisé entre
les première et troisième planches de cette première poutre, par rapport à ces première
et troisième planches et par rapport à la deuxième poutre, s'appliquent l'une sur
l'autre.
[0010] Le blocage angulaire employant la coopération de deux bords appliqués l'un contre
l'autre est très robuste. Il est si robuste qu'il permet de s'affranchir au moins
partiellement de la conception triangulée classique.
[0011] De la sorte, un sous-ensemble de charpente destiné à remplir la fonction traditionnelle
d'une ferme ou d'une fermette peut comprendre une ceinture constituée de plus de trois
poutres consécutives, dont un poteau latéral augmentant la hauteur du comble notamment
dans une région latérale. En d'autres termes, la ceinture comporte donc au moins quatre
poutres périphériques qui peuvent ne pas être réunies selon une architecture triangulée.
[0012] Plus précisément, dès lors que l'on considère que la jonction entre les première
et deuxième poutres est une première jonction de la ceinture qui comprend une deuxième
jonction, à savoir une jonction entre la première et une troisième poutre de la ceinture,
ainsi qu'une troisième jonction, à savoir une jonction entre la deuxième et une quatrième
poutre de la ceinture, il est possible que seules les première et deuxième poutres
relient la première jonction à une autre jonction de la ceinture, que seules les première
et troisième poutres relient la deuxième jonction à une autre jonction de la ceinture
et que seules les deuxième et quatrième poutres relient la troisième jonction à une
autre jonction de la ceinture.
[0013] Avantageusement, le système d'assemblage de la jonction entre les première et deuxième
poutres comprend une plaque de verrouillage qui est faite d'un matériau tel que du
contreplaqué, dépourvu du caractère fortement anisotrope du bois massif tout en étant
avantageusement à base de bois, et qui est immobilisée entre les première et troisième
planches de la première poutre et entre les première et troisième planches de la deuxième
poutre, un premier et un deuxième bord de la plaque de verrouillage s'appliquant respectivement
sur au moins une partie de la longueur d'un bord de la deuxième planche de la première
poutre et sur au moins une partie de la longueur d'un bord de la deuxième planche
de la deuxième poutre.
[0014] Avantageusement, l'arbalétrier est un premier arbalétrier supérieur, l'une des poutres
de la ceinture étant un deuxième arbalétrier supérieur, les premier et deuxième arbalétriers
étant inclinés en sens opposé par rapport à l'horizontale de manière à se rapprocher
l'un de l'autre en montant.
[0015] Avantageusement, ledit premier arbalétrier forme l'une des première et deuxième poutres
consécutives, ledit système d'assemblage assurant le blocage angulaire entre ce premier
arbalétrier et l'autre des première et deuxième poutres consécutives.
[0016] Avantageusement, la première et la deuxième poutre sont respectivement formées par
le premier et le deuxième arbalétrier, entre lesquels ledit système d'assemblage assure
ledit blocage angulaire.
[0017] Avantageusement, le poteau latéral est un premier poteau latéral, l'une des poutres
de la ceinture étant un deuxième poteau latéral qui supporte partiellement le deuxième
arbalétrier, ledit système d'assemblage étant au moins en deux exemplaires dont un
premier équipe une jonction entre le premier poteau latéral et le premier arbalétrier
de manière à bloquer angulairement ce premier poteau latéral et ce premier arbalétrier
l'un par rapport à l'autre dans ledit plan, un deuxième exemplaire du système d'assemblage
équipant une jonction entre le deuxième poteau latéral et le deuxième arbalétrier
de manière à bloquer angulairement ce deuxième poteau latéral et ce deuxième arbalétrier
l'un par rapport à l'autre dans ledit plan.
[0018] Avantageusement, un troisième exemplaire du système d'assemblage équipe une jonction
entre les premier et deuxième arbalétriers de manière à bloquer angulairement les
premier et deuxième arbalétriers l'un par rapport à l'autre dans ledit plan.
[0019] Avantageusement, le poteau latéral forme l'une des première et deuxième poutres consécutives
dont l'autre est formée par l'arbalétrier, la première et la troisième planche de
l'arbalétrier reposant respectivement sur une extrémité supérieure de la première
planche du poteau latéral et sur une extrémité supérieure de la troisième planche
de ce poteau latéral.
[0020] Avantageusement, la deuxième planche de l'arbalétrier repose sur la plaque de verrouillage
qui repose sur une extrémité de la deuxième planche du poteau latéral.
[0021] Avantageusement, chaque deuxième planche est décalée parallèlement audit plan et
transversalement, c'est-à-dire selon une direction perpendiculaire à sa direction
longitudinale, des première et troisième planches de la première ou deuxième poutre
comportant cette deuxième planche.
[0022] Avantageusement, la première poutre comprend des quatrième et cinquième planches
de bois sensiblement parallèles aux première, deuxième et troisième planches de cette
première poutre, la deuxième poutre comprenant des quatrième et cinquième planches
de bois sensiblement parallèles aux première, deuxième et troisième planches de cette
deuxième poutre, chaque quatrième planche possédant deux faces principales opposées
dont chacune est au moins partiellement en appui sur une face principale de l'une
des troisième et cinquième planches de la première ou deuxième poutre comportant cette
quatrième planche, ledit blocage angulaire résultant au moins en partie de ce qu'au
moins une partie de la longueur d'un bord de la quatrième planche de la première poutre
et au moins une partie de la longueur d'un bord d'un élément immobilisé entre les
troisième et cinquième planches de cette première poutre, par rapport à ces troisième
et cinquième planches et par rapport à la deuxième poutre, s'appliquent l'une sur
l'autre.
[0023] L'invention a également pour objet une charpente de support d'une couverture de toit.
Cette charpente comprend une succession de plusieurs sous-ensembles tels que définis
ci-dessus, des combles aménageables en espace habitable s'étendant entre les traverses
inférieures et les arbalétriers des sous-ensembles.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0024] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins annexés, parmi
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective, avec arrachement, d'une toiture dont la charpente,
conforme à l'invention, repose sur des murs d'une maison individuelle et comporte
une rangée de plusieurs exemplaires d'un sous-ensemble selon un premier mode de réalisation
de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective d'un sous-ensemble de charpente selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 est une vue éclatée du sous-ensemble de la figure 2 ;
- la figure 4 est vue partielle, en coupe selon le plan IV de la figue 2 ;
- les figures 5 à 11 sont des vues partiellement éclatées, en perspective, dont chacune
représente partiellement un sous-ensemble de charpente selon l'un de sept autres modes
de réalisation de l'invention ;
- la figure 12 est une élévation du sous-ensemble dont plusieurs exemplaires forment
une rangée de la charpente de la figure 1, ce sous-ensemble reposant sur deux murs
porteurs partiellement représentés ;
- les figures 13 à 17 sont des élévations de sous-ensembles de charpente dont chacun
est encore un autre mode de réalisation de l'invention, chaque sous-ensemble reposant
sur deux murs porteurs partiellement représentés ; et
- la figure 18 est une vue en perspective d'une charpente qui est selon une variante
de réalisation de l'invention et que supportent ensemble deux murs porteurs.
MANIERES POSSIBLES DE REALISER L'INVENTION
[0025] Sur la figure 1, deux murs latéraux
1 schématiquement représentés supportent ensemble une charpente
2, qui est constituée d'une rangée rectiligne de portiques ou sous-ensembles
203 sensiblement identiques et que recouvre un toit ou couverture de toit
4. Un bardage
5 complète la couverture de toit
4 en recouvrant les deux côtés longitudinaux de la charpente
2 et en fermant ainsi latéralement les combles
6 s'étendant à l'intérieur de la charpente
2. La lumière naturelle du jour peut entrer dans ces combles
6 par des fenêtres
7, qui équipent la couverture de toit
4 dans l'exemple représenté. Les combles
6 s'étendent au-dessus d'un espace habitable inférieur
8, tel qu'un rez-de-chaussée, qui se trouve entre les murs
1.
[0026] Chaque sous-ensemble
203 repose verticalement sur les deux murs
1, à chacun desquels il est solidarisé rigidement par une ou plusieurs cornières métalliques
connues en elles-mêmes et non représentées.
[0027] Sur la figure 2 est représenté un sous-ensemble de charpente
3 dont plusieurs exemplaires peuvent remplacer les sous-ensembles
203 dans la charpente
2 et qui est donc équivalent à ce sous-ensemble
203. Il comporte plusieurs poutres périphériques qui se succèdent en formant ensemble
une ceinture fermée sur elle-même dans un plan vertical
P. Dans le mode de réalisation de la figure 2, ces poutres sont au nombre de cinq et
comptent une traverse inférieure
9, deux poteaux latéraux
10 opposés et deux arbalétriers
11, que supportent les poteaux
10 et qui se rejoignent au sommet du sous-ensemble
3. Ces deux arbalétriers
11 sont inclinés en sens opposé par rapport à l'horizontale, de manière à se rapprocher
l'un de l'autre en montant.
[0028] Ainsi qu'on peut bien le voir à la figure 3, chaque poutre périphérique du sous-ensemble
3 comporte cinq planches de bois massif
12 et
13, dont chacune s'étend selon une direction parallèle à la direction longitudinale de
cette poutre périphérique et qui sont parallèles au plan vertical
P. De préférence, le matériau des planches
12 et
13 est du résineux, dans un souci d'économie. Les cinq planches
12 et
13 de chaque poutre périphérique sont maintenues assemblées rigidement par un jeu de
plusieurs organes de fixation à tige, dont chacun les traverse toutes transversalement,
selon des directions sensiblement perpendiculaires au plan
P, de manière à maintenir ces cinq planches serrées les unes contre les autres.,Les
organes de fixation à tige peuvent notamment être des clous, des broches ou chevilles
métalliques insérées à force dans des trous complémentaires, des vis, des tire-fonds
et/ou des boulons, qui sont connus en eux-mêmes et qui sont non représentés dans un
souci de clarté. De préférence, ils sont répartis au voisinage de chaque extrémité
de la poutre qu'ils équipent. Chaque planche
12 de rang pair d'une poutre se trouve entre deux planches
13 de rang impair de cette poutre et elle est décalée de ces deux planches
13 transversalement, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction longitudinale de
la poutre dont elle fait partie. Grâce à cela, la section transversale de chaque poutre
du sous-ensemble
3 possède un moment d'inertie plus important que si les bords de ses planches
12 et
13 coïncidaient.
[0029] Outre les planches
12 et
13, le sous-ensemble
3 comporte des plaques de verrouillage
14 et
15, dont chacune se trouve à la jonction de deux poutres consécutives et fait partie
d'un système d'assemblage assurant un blocage angulaire de ces deux poutres l'une
par rapport à l'autre dans le plan
P. De préférence, chacune des plaques de verrouillage
14 et
15 est faite de contreplaqué encore appelé bois microlame, qui est constitué d'un empilement
de lames de bois collées sous forme d'un bloc compact et qui présente l'avantage de
ne pas posséder le caractère fortement anisotrope du bois massif, ni donc la prédisposition
de celui-ci à se fendre. Ces lames peuvent avantageusement être faite d'un bois dit
« haute performance », tel que du bouleau, c'est-à-dire d'un bois présentant des qualités
mécaniques supérieures à la celles des bois de construction traditionnels, à savoir
les résineux tels que les différents pins, l'épicéa, le sapin et le douglas.
[0030] Au nombre de deux dans un sous-ensemble
3, les plaques de verrouillage
14 sont des plaques faîtières qui se trouvent à la jonction
16 des deux arbalétriers
11. Chaque jonction
17 entre un poteau
10 et un arbalétrier
11 est pourvue d'une paire de plaques de verrouillage
15.
[0031] Chaque plaque de verrouillage
14 ou
15 est immobilisée entre deux planches
13 d'une poutre du sous-ensemble
3 et entre deux planches
13 de la poutre suivante, au moyen d'organes de fixation à tige tels que des clous,
des broches, des vis, des tire-fonds et/ou des boulons, connus en eux-mêmes et de
ce fait non représentés, qui traversent l'ensemble, c'est-à-dire trois planches
13 et deux plaques de verrouillage
14 ou
15, transversalement, selon des directions sensiblement perpendiculaires au plan
P. Au niveau de chacune des jonctions
16 et
17, ces organes de fixation sont répartis en deux groupes. Ceux du premier de ces deux
groupes sont disposés dans la région où se croisent les deux plaques de verrouillage
14 ou
15 d'une jonction
16 ou
17 et les planches
13 de l'une des deux poutres se rejoignant au niveau de cette jonction. Les organes
de fixation du deuxième groupe sont disposés dans la région où se croisent ces deux
plaques de verrouillage et les planches
13 de l'autre poutre. De la sorte, les planches
13 de chacune des deux poutres se rejoignant à une jonction
16 ou
17 sont fermement assemblées aux deux plaques de verrouillage
14 ou
15 de cette jonction, notamment en étant serrées sur au moins l'une d'elles. En d'autres
termes, une première et une deuxième portion de chaque plaque de verrouillage
14 ou
15 sont respectivement serrées entre une paire de planches
13 d'une poutre et une paire de planche d'une autre poutre.
[0032] A la figure 4, on peut bien voir que, sur au moins une partie de leurs longueurs,
un premier et un deuxième bord
18 de chaque plaque de verrouillage
14 ou
15 s'appliquent respectivement sur un bord
19 d'une planche
12 constitutive d'une poutre et sur le bord
19 d'une planche
12 constitutive d'une autre poutre. La coopération des deux bords
18 d'une plaque de verrouillage
14 ou
15 avec des bords
19 de deux planches
12 constitutives de deux poutres successives assure un verrouillage angulaire robuste
entre ces deux planches
12 dans le plan
P et donc entre les deux poutres consécutives. Grâce à cela, chaque sous-ensemble
3 forme une structure robuste, à même de résister au poids de ses deux arbalétriers
11 et au poids de la couverture de toit
4 sans s'effondrer, alors que cette structure est non triangulée.
[0033] Sollicitée essentiellement en compression entre deux planches
12, chaque plaque de verrouillage
14 ou
15 est le siège de contraintes importantes, auxquelles elle résiste d'autant mieux,
sans risquer de se fendre, lorsqu'elle est faite du contreplaqué précité globalement
isotrope, plutôt que de bois massif fortement anisotrope.
[0034] Au niveau d'une jonction
17, chaque planche
12 d'un arbalétrier
11 repose sur une plaque de verrouillage
15 qui elle-même repose sur une extrémité d'une planche
12 d'un poteau latéral
10. Cela réduit les contraintes de cisaillement résultant de la transmission du poids
entre les arbalétriers
11 et les poteaux latéraux
10. Selon une configuration conduisant au même effet, chaque planche
13 de chaque arbalétrier
11 repose sur l'extrémité supérieure d'une planche
13 d'un poteau latéral
10, ainsi qu'on peut l'observer à la figure 3.
[0035] Le sous-ensemble
3 peut être aisément assemblé sur chantier, ou il peut l'être en usine avant d'être
acheminé tout prêt jusqu'au lieu de construction de la charpente
2.
[0036] Grâce à la possibilité de s'affranchir d'une structure triangulée, les poteaux
10 rehaussent les arbalétriers
11 sans que cela ne s'accompagne de la présence de poutres barrant les combles
6. Grâce à cela, ces combles
6 peuvent être employés de manière optimale. Notamment, ils peuvent être aménagés en
espaces habitables, comme l'étage inférieur
8. Bien entendu, cela est possible lorsque les combles
6 comportent un plancher, qui est non représenté à la figure 1 dans un souci de clarté
et que les traverses
9 peuvent supporter ensemble, en même temps qu'elles peuvent porter un plafond du rez-de-chaussée
8.
[0037] La charpente
2 peut remplacer une charpente traditionnelle dans un bâtiment construit antérieurement.
Son installation fait immédiatement gagner un étage habitable, ce qui est très avantageux.
En particulier, cela répond à un besoin croissant, qui est celui d'une plus grande
modularité de l'espace habitable d'une habitation et qui résulte d'une évolution générale
des modes de vie dans le sens de changements plus fréquents dans la vie de nombreuses
familles.
[0038] Même lorsqu'elle est construite en même temps que le bâtiment qu'elle équipe, la
charpente
2 optimise le rapport espace habitable/volume total du bâtiment.
[0039] La plaque de verrouillage
15 peut posséder une autre forme et un autre emplacement que ceux proposés dans le mode
de réalisation des figures 1 à 4. Tel est le cas dans les modes de réalisation des
figures 5 à 10, où la plaque de verrouillage équivalente à la plaque
15 est successivement référencée
15A, 15B, 15C, 15D, 15E ou 15F. Cette plaque se trouve au niveau d'une solution de continuité d'une planche
12 de rang pair, qui n'est donc pas supportée par elle tout en faisant partie d'un arbalétrier
supérieur et dont une extrémité est supportée par un étançon
30.
[0040] Sur la figure 11 est représenté un sous-ensemble de charpente
103 selon encore un autre mode de réalisation de l'invention. Ce sous-ensemble de charpente
103 est équivalent aux sous-ensembles
3 et
203 en ce qu'il est destiné à faire partie d'une charpente de support d'un toit. Dans
ce qui suit, on ne décrit que ce qui le distingue du sous-ensemble
3. En outre, une référence utilisée ci-après pour désigner une partie du sous-ensemble
103 semblable ou équivalente à une partie référencée du sous-ensemble
3 est obtenue en ajoutant cent à la référence désignant cette partie dans le sous-ensemble
3.
[0041] Au niveau de chaque jonction
117, chaque planche
112 de rang pair d'un arbalétrier
111 est discontinue et comporte une solution de continuité
140 qu'occupe une planche
112 de rang pair d'un poteau latéral
110. En d'autres termes, chaque jonction
117 est dépourvue de plaque de verrouillage analogue à la plaque
15. A chaque jonction
117 d'un poteau
110 et d'un arbalétrier
111, le bord
119 de chaque planche
12 de ce poteau et le bord
119 de chaque planche
12 de cet arbalétrier s'appliquent directement l'un sur l'autre, sans interposition
entre eux d'une plaque de verrouillage analogue à la plaque
15. La coopération de ces deux bords
119 participe au verrouillage angulaire du poteau
110 et de l'arbalétrier
111 l'un par rapport à l'autre dans le plan du sous-ensemble
103. Chaque zone de contact entre deux paires de bords
119 se trouve en partie entre deux planches
113 d'un arbalétrier
111.
[0042] Des organes de fixation à tige, tels que des clous, des broches, des vis, des tire-fonds
et/ou des boulons, traversent transversalement l'empilement de planches au niveau
de chaque jonction
117, de manière à maintenir assemblées les planches
112 et
113 de chaque poutre se rejoignant à cette jonction
117 et aussi de manière à assurer la cohésion de cette jonction et, plus particulièrement,
à maintenir appliqués l'un contre l'autre les deux bords
119 de chaque paire de bords
119 en contact. A cet effet, certains des organes de fixation traversent à la fois les
planches
112 d'un poteau
110 et les planches
113 de l'arbalétrier
111 qui suit ce poteau. A proximité de chaque jonction
117, d'autres organes de fixation ne traversent que les planches
112 et
113 d'un même poteau
110. Toujours à proximité de chaque jonction
117, encore d'autres organes de fixation ne traversent que les planches
112 et
113 d'un même arbalétrier
111.
[0043] Une portion d'extrémité
141 de chaque planche
112 de chaque arbalétrier
111 dépasse vers l'extérieur du poteau
110 supportant cet arbalétrier
111. Elle est supportée par un étançon
142 qui prend appui sur une planche
112 de ce poteau
110.
[0044] Bien entendu, le mode de blocage angulaire à chaque jonction
117 peut être employé également à la jonction entre les deux arbalétriers
111.
[0045] Sur la figure 12 est représenté le sous-ensemble
203 dont plusieurs exemplaires font partie de la charpente
2 représentée à la figure 1. Dans ce qui suit, une référence utilisée pour désigner
une partie du sous-ensemble
203 semblable ou équivalente à une partie référencée du sous-ensemble
3 est construite en ajoutant deux cents à la référence repérant cette partie dans le
sous-ensemble
3. Ainsi est notamment construite la référence de la traverse
209.
[0046] A leur jonction
217, chaque arbalétrier
211 et le poteau
210 le supportant sont bloqués angulairement l'un par rapport à l'autre par un système
d'assemblage qui comporte deux plaques de verrouillage
215. En revanche, à la jonction des deux arbalétriers
211, il n'est pas prévu de plaque de verrouillage analogue à la plaque
14. Un entrait retroussé
243 relie ces deux arbalétriers
211 et les empêche de basculer l'un par rapport à l'autre autour de leurs extrémités
supérieures en contact.
[0047] Sur la figure 13 est représenté un sous-ensemble
303 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Ce sous-ensemble
303 est équivalent au sous-ensemble
3 en ce qu'il est destiné à faire partie d'une charpente. Dans ce qui suit, une référence
utilisée pour désigner une partie du sous-ensemble
303 semblable ou équivalente à une partie référencée du sous-ensemble
3 est construite en ajoutant trois cents à la référence repérant cette partie dans
le sous-ensemble
3.
[0048] La jonction
316 comporte un système d'assemblage qui inclut deux plaques de verrouillage
314 et qui réalise un blocage angulaire des deux arbalétriers
311 l'un par rapport à l'autre dans le plan vertical du sous-ensemble
303. Chaque jonction entre un poteau
310 et un arbalétrier
311 est dépourvue de plaque de verrouillage semblable à la plaque
15. Une jambe de force
345 relie chaque arbalétrier
311 à une jonction entre la traverse
309 et le poteau
310 soutenant cet arbalétrier. Les deux jambes de force
345 se trouvent à l'intérieur de la ceinture formée par les poutres à la suite que sont
la traverse
309, les poteaux
310 et les arbalétriers
311.
[0049] Sur la figure 14 est représenté un sous-ensemble
403 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Il est équivalent au sous-ensemble
3 en ce qu'il est destiné à faire partie d'une charpente. Il comporte deux jambes de
force
445 qui remplissent la même fonction que les jambes de force
345 et qui ne se distinguent de ces jambes de force
345 qu'en ce qu'elles se trouvent à l'extérieur. Pour le reste, le sous-ensemble
403 est semblable au sous-ensemble
303.
[0050] Sur la figure 15 est représenté un sous-ensemble
503 selon un autre mode de réalisation de l'invention. Il est équivalent au sous-ensemble
3, dont il ne se distingue qu'en ce qu'il est asymétrique par rapport à tout plan transversal.
Sur la figure 15, la référence
509, la référence
510, la référence
511, la référence
514 et la référence
515 désignent respectivement la traverse équivalente à la traverse
9, les poteaux latéraux équivalents aux poteaux
10, les deux arbalétriers équivalents aux arbalétriers
11, les plaques de verrouillage équivalentes aux plaques de verrouillage
14 et les plaques de verrouillage équivalentes aux plaques de verrouillage
15.
[0051] Sur la figure 16 est représenté un sous-ensemble
603 selon encore un autre mode de réalisation de l'invention. Il est équivalent au sous-ensemble
3 en ce qu'il est destiné à faire partie d'une charpente. Dans ce qui suit, une référence
utilisée pour désigner une partie du sous-ensemble
603 semblable ou équivalente à une partie référencée du sous-ensemble
3 est construite en augmentant de six cents la référence repérant cette partie dans
le sous-ensemble
3.
[0052] Le sous-ensemble
603 ne comporte qu'un seul arbalétrier
611, qui est incliné. Ses poutres périphériques formant une ceinture fermée sur elle-même
sont donc au nombre de quatre, et non au nombre de cinq. Parmi les quatre jonctions
entre ces poutres périphériques consécutives, une seule jonction, référencée
617, comporte un système d'assemblage qui assure un blocage angulaire entre deux poutres
périphériques consécutives et qui possède à cet effet une paire de plaques de verrouillage
615. Le seul arbalétrier
611 est supporté par deux poteaux
610. Ici, le nombre de jonctions où deux poutres consécutives sont bloquées angulairement
l'une par rapport à l'autre est minimal puisque, en étant de un, il est égal au nombre
de poutres périphériques constituant la ceinture moins trois. En d'autres termes,
le sous-ensemble
603 forme une structure isostatique.
[0053] Sur la figure 17 est représenté un sous-ensemble
703 selon un autre mode de réalisation. Il est équivalent au sous-ensemble
3 en ce qu'il est destiné à faire partie d'une charpente de support d'un toit. Dans
ce qui suit, une référence utilisée pour désigner une partie du sous-ensemble
703 semblable ou équivalente à une partie référencée du sous-ensemble
3 est construite en augmentant de sept cents la référence repérant cette partie dans
le sous-ensemble
3.
[0054] Comme le sous-ensemble
603, le sous-ensemble
703 ne comporte qu'un seul arbalétrier
711 qui est supporté par deux poteaux
710. Les poutres périphériques du sous-ensemble
703 sont au nombre de quatre. Deux des jonctions entre ces poutres périphériques comportent
un système d'assemblage assurant un blocage angulaire entre deux poutres périphériques
consécutives. Il s'agit des jonctions
717 entre l'arbalétrier
711 et les poteaux
710. Chacune d'elles est pourvue d'une paire de plaques de verrouillage
715. Le nombre de jonctions où s'effectue un verrouillage angulaire est supérieur au nombre
de poutres périphériques de la ceinture du sous-ensemble
703 moins trois. Cette ceinture a donc une structure hyperstatique qui la rend plus robuste
que celle du sous-ensemble
603. On notera que la même structure hyperstatique se retrouve dans les sous-ensembles
3, 103, 203, 303, 403 et
503. Ces sous-ensembles sont hyperstatiques d'un degré égal à 1. Ce degré peut être augmenté
au besoin dans les sous-ensembles déjà hyperstatiques, notamment en y ajoutant un
ou plusieurs systèmes d'assemblage du type de celui se trouvant aux jonctions
16 et
17 ou du type de celui se trouvant à la jonction
117 et en bloquant ainsi angulairement entre elles, à leur(s) jonction(s), des poutres
consécutives qui ne le sont pas encore. Par exemple, ces poutres consécutives peuvent
être une traverse inférieure et un poteau latéral.
[0055] L'arbalétrier
711 présente une faible inclinaison de l'ordre de 3 % par rapport à l'horizontale, contrairement
à l'arbalétrier
611 du mode de réalisation évoqué précédemment.
[0056] Sur la figure 18 est représentée une charpente
802 selon une variante de réalisation de l'invention. Cette charpente
802 comporte une succession de sous-ensembles
203 disposés selon une rangée et accolés les uns aux autres, ce qui confère un aspect
esthétique particulier au plafond des combles si les arbalétriers forment ce plafond
en n'étant pas recouverts du côté intérieur.
[0057] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment. En particulier,
le nombre de planches
12 ou
112 et
13 ou
113 d'une même poutre peut être différent de cinq. En particulier, il peut être égal
à trois.
[0058] Par ailleurs, la traverse inférieure et au moins l'un des poteaux latéraux d'un sous-ensemble
conforme à l'invention peuvent être bloqués angulairement entre eux. Pour ce faire,
on équipe leur jonction d'un système d'assemblage du type de celui se trouvant aux
jonctions
16 et
17 ou du type de celui se trouvant à la jonction
117.
[0059] De plus, la charpente selon l'invention peut reposer sur des fondations ou analogue,
de manière que les combles qui s'y trouvent forment un rez-de-chaussée et non un étage.
1. Sous-ensemble de charpente de support d'une couverture de toit (4), comportant un
assemblage dont des poutres, au nombre d'au moins quatre forment ensemble une ceinture
fermée sur elle-même dans un plan sensiblement vertical (P), deux des poutres de la
ceinture étant une traverse inférieure (9 ; 309 ; 509) et au moins un arbalétrier
supérieur (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411 ; 511 ; 611 ; 711), chacune de première et deuxième
poutres consécutives de la ceinture comportant au moins des première, deuxième et
troisième planches de bois (12,13 ; 112, 113) sensiblement parallèles entre elles
et audit plan (P), chaque deuxième planche (12 ; 112) possédant deux faces principales
opposées dont chacune est au moins partiellement en appui sur une face principale
de l'une des première et troisième planches (13 ; 113) de la poutre comprenant cette
deuxième planche (12 ; 112), une jonction (16,17 ; 117 ; 217 ; 316; 617 ; 717) entre
les première et deuxième poutres de la ceinture comprenant un système d'assemblage
qui assure un blocage angulaire de ces première et deuxième poutres l'une par rapport
à l'autre dans ledit plan (P), caractérisé en ce que l'une des poutres de la ceinture est un poteau latéral (10 ; 110 ; 210 ; 310 ; 510
; 610 ; 710) qui supporte partiellement l'arbalétrier, ledit blocage angulaire résultant
au moins en partie de ce qu'au moins une partie de la longueur d'un bord (19 ; 119)
de la deuxième planche (12 ; 112) de la première poutre et au moins une partie de
la longueur d'un bord (18 ; 119) d'un élément immobilisé entre les première et troisième
planches (13 ; 113) de cette première poutre, par rapport à ces première et troisième
planches (13 ; 113) et par rapport à la deuxième poutre, s'appliquent l'une sur l'autre.
2. Sous-ensemble de charpente selon la revendication 1, caractérisé en ce que la jonction entre les première et deuxième poutres est une première jonction de la
ceinture qui comprend une deuxième jonction, à savoir une jonction entre la première
et une troisième poutre de la ceinture, ainsi qu'une troisième jonction, à savoir
une jonction entre la deuxième et une quatrième poutre de la ceinture, seules les
première et deuxième poutres reliant la première jonction à une autre jonction de
la ceinture, seules les première et troisième poutres reliant la deuxième jonction
à une autre jonction de la ceinture, seules les deuxième et quatrième poutres reliant
la troisième jonction à une autre jonction de la ceinture.
3. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que ledit système d'assemblage de la jonction entre les première et deuxième poutres
comprend une plaque de verrouillage (14, 15 ; 215 ; 314 ; 514 ; 515 ; 615 ; 715) qui
est fait d'un matériau dépourvu du caractère anisotrope du bois massif et qui est
immobilisée entre les première et troisième planches (13) de la première poutre et
entre les première et troisième planches (13) de la deuxième poutre, un premier (18)
et un deuxième bord (18) de la plaque de verrouillage s'appliquant respectivement
sur au moins une partie de la longueur d'un bord (19) de la deuxième planche (12)
de la première poutre et sur au moins une partie de la longueur d'un bord (19) de
la deuxième planche (12) de la deuxième poutre.
4. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que ledit arbalétrier est un premier arbalétrier supérieur, l'une des poutres de la ceinture
étant un deuxième arbalétrier supérieur (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411), les premier
et deuxième arbalétriers étant inclinés en sens opposé par rapport à l'horizontale
de manière à se rapprocher l'un de l'autre en montant.
5. Sous-ensemble de charpente selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit premier arbalétrier (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 511) forme l'une des première et
deuxième poutres consécutives, ledit système d'assemblage assurant le blocage angulaire
entre ce premier arbalétrier et l'autre (10, 11 ; 110 ; 210 ; 311 ; 510, 511) des
première et deuxième poutres consécutives.
6. Sous-ensemble de charpente selon la revendication 5, caractérisé en ce que la première et la deuxième poutre sont respectivement formées par le premier et le
deuxième arbalétrier (11 ; 311 ; 511), entre lesquels ledit système d'assemblage assure
le blocage angulaire.
7. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit poteau latéral est un premier poteau latéral, l'une des poutres de la ceinture
étant un deuxième poteau latéral (10 ; 110 ; 210 ; 310; 410 ; 510) qui supporte partiellement
le deuxième arbalétrier, ledit système d'assemblage étant au moins en deux exemplaires
dont un premier équipe une jonction entre le premier poteau latéral et le premier
arbalétrier de manière à bloquer angulairement ce premier poteau latéral et ce premier
arbalétrier l'un par rapport à l'autre dans ledit plan (P), un deuxième exemplaire
du système d'assemblage équipant une jonction entre le deuxième poteau latéral et
le deuxième arbalétrier de manière à bloquer angulairement ce deuxième poteau latéral
et ce deuxième arbalétrier l'un par rapport à l'autre dans ledit plan (P).
8. Sous-ensemble de charpente selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un troisième exemplaire du système d'assemblage équipe une jonction entre les premier
et deuxième arbalétriers de manière à bloquer angulairement les premier et deuxième
arbalétriers l'un par rapport à l'autre dans ledit plan (P).
9. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le poteau latéral (10, 110 ; 210 ; 510) forme l'une des première et deuxième poutres
consécutives dont l'autre est formée par l'arbalétrier (11, 111 ; 211 ; 511), la première
(13) et la troisième planche (13) de l'arbalétrier reposant respectivement sur une
extrémité supérieure de la première planche (13) du poteau latéral et sur une extrémité
supérieure de la troisième planche (13) de ce poteau latéral.
10. Sous-ensemble de charpente selon les revendications 3 et 9, caractérisé en ce que la deuxième planche (12) de l'arbalétrier repose sur la plaque de verrouillage (15)
qui repose sur une extrémité (19) de la deuxième planche (12) du poteau latéral.
11. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que chaque deuxième planche est décalée transversalement des première et troisième planches
de la première ou deuxième poutre comportant cette deuxième planche.
12. Sous-ensemble de charpente selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la première poutre comprend des quatrième et cinquième planches de bois sensiblement
parallèles aux première, deuxième et troisième planches de cette première poutre,
la deuxième poutre comprenant des quatrième et cinquième planches de bois sensiblement
parallèles aux première, deuxième et troisième planches de cette deuxième poutre,
chaque quatrième planche (12 ; 112) possédant deux faces principales opposées dont
chacune est au moins partiellement en appui sur une face principale de l'une des troisième
et cinquième planches (13 ; 113) de la poutre comportant cette quatrième planche,
ledit blocage angulaire résultant au moins en partie de ce qu'au moins une partie
de la longueur d'un bord (19 ; 119) de la quatrième planche (12 ; 112) de la première
poutre et au moins une partie de la longueur d'un bord (18 ; 119) d'un élément immobilisé
entre les troisième et cinquième planches (13 ; 113) de cette première poutre, par
rapport à ces troisième et cinquième planches (13 ; 113) et par rapport à la deuxième
poutre, s'appliquent l'une sur l'autre.
13. Charpente de support d'une couverture de toit, caractérisée en ce qu'elle comprend une succession de plusieurs sous-ensembles (3 ; 103 ; 203 ; 303 ; 403
; 503 ; 603 ; 703) selon l'une quelconque des revendications précédentes, des combles
(6) aménageables en espace habitable s'étendant entre les traverses inférieures (9
; 309 ; 509) et les arbalétriers (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411 ; 511 ; 611 ; 711) des
sous-ensembles.