[0001] L'invention concerne un tablier de dispositif d'occultation comportant une juxtaposition
de lames dont certaines au moins sont orientables, ledit tablier comportant encore
des moyens de transmission prévus pour, en position déployée de ce tablier, intervenir
sur l'orientation desdites lames orientables. L'invention concerne encore un dispositif
d'occultation de type volet roulant équipé d'un tel tablier.
[0002] L'invention entre dans le domaine des systèmes de fermeture de bâtiment, de type
systèmes d'occultation, tels que volets roulants, stores à lames ou similaires.
[0003] S'il existe d'ores et déjà des systèmes de fermeture de bâtiment, plus particulièrement
des tabliers ou stores comportant des lames orientables, celles-ci sont maintenues,
individuellement, au niveau de leurs extrémités latérales par des mécanismes d'entraînement
adjacents ou intégrés à des coulisses de guidage.
[0004] Au travers de ces mécanismes d'entraînement, lesdites lames sont susceptibles d'être
orientées de manière à s'étendre, sensiblement, dans un même plan tout en venant légèrement
se chevaucher les unes par rapport aux autres pour garantir une parfaite étanchéité
à la lumière ou, au contraire, pour s'écarter de ce plan et favoriser le passage de
la lumière.
[0005] Quoi qu'il en soit, on a pu constater qu'à moins de conférer aux lames une section
importante, de tels tabliers à lames orientables ne peuvent couvrir qu'une faible
largeur. En effet, au-delà d'une certaine dimension les lames ont tendance à fléchir
sous leur propre poids ce qui est nuisible au bon fonctionnement du système, ainsi
qu'à son esthétique.
[0006] Dans tous les cas, ces solutions connues ne sont pas applicables à des volets roulants,
autrement dit à des systèmes de fermeture repliables.
[0007] Pour remédier aux problèmes précités, il a été imaginé de relier entre elles les
différentes lames par l'intermédiaire de câbles de liaison qui, non seulement, évitent
leur fléchissement, mais, en outre, constituent avantageusement les moyens de transmission
au travers desquels ces lames sont susceptibles d'être orientées.
[0008] Outre l'aspect très inesthétique de tels câbles, ceux-ci sont source de dysfonctionnement
car présentant une certaine fragilité. Par ailleurs, ils augmentent, sensiblement,
le coût d'assemblage et de montage de ces systèmes d'occultation à lames orientables.
[0009] Finalement, on remarquera que la présence de ces câbles ne permet pas l'application
d'une telle solution à un tablier susceptible d'être enroulé.
[0010] Justement, dans ce domaine des volets roulants traditionnels, le tablier est constitué
d'une juxtaposition de lames reliées entre elles par des moyens d'articulation télescopiques.
La mobilité relative des lames dans la direction de déplacement du tablier permet
de les amener dans une position jointive ou écartée. Dans cette dernière position,
des ajoures apparaissent entre ces lames, plus particulièrement à hauteur de leur
liaison articulée. On comprend, aisément, que ces ajoures ne peuvent procurer qu'un
faible passage d'air et de lumière.
[0011] L'avantage de tels ajoures de section réduite, consiste en ce qu'ils évitent, du
moins limitent considérablement le passage des rayons solaires à l'origine d'un échauffement
excessif de l'habitation en été.
[0012] On notera qu'à l'inverse, les dispositifs non enroulables à lames orientables, non
seulement favorisent le passage de la lumière du jour, mais, dans leur position ajourée,
laissent les rayons solaires pénétrer librement dans l'habitation et ne peuvent créer
une barrière efficace à la vision depuis l'extérieur dans l'habitation.
[0013] Il est encore connu au travers de l'état de la technique un tablier de store ou similaire
comportant des lames subdivisées dans le sens longitudinal en deux parties de lames
articulées entre elles. Si la première partie de lame est fixe au sens où elle ne
peut s'incliner pour s'écarter du plan du tablier, la seconde partie de lame peut,
au contraire, pivoter pour conférer à ce tablier une position ajourée. Pour cela,
ladite première lame est rendue solidaire, à ses extrémités, de premiers moyens de
transmission présentant une course à vide par rapport à des seconds moyens de transmission
dont sont rendus solidaires les extrémités des secondes lames.
[0014] Dans ce contexte, on connait, par le document
DE-35 29 418, un store dont les lames sont subdivisées en deux portions de lames et repliables
autour d'une ligne de pliage médiane. Ces lames sont rendues solidaires, à leurs extrémités,
de câbles d'entraînement. Plus exactement, la portion supérieure des lames est rendue
solidaire d'une première paire de câble, tandis que la seconde portion inférieure
est, elle, fixée à une seconde paire de câbles. Ainsi, sous l'effet d'une traction
exercée sur cette seconde paire de câbles, les lames, par ailleurs immobilisées par
la première paire de câbles, sont amenés à se replier autour de leur axe de pliage
médian.
[0015] On connait également par le document
DE-10 42 869, un dispositif de store comportant des lames portant à leurs extrémités, sensiblement
dans le prolongement de leur axe médian, des pivots fixés sur une paire de sangles.
Ainsi, ces lames sont pivotantes autour de leur axe médian de manière à pouvoir occuper
une première position d'occultation dans laquelle ces lames sont maintenues sensiblement
dans un même alignement vertical ou une position ajourée dans laquelle, au contraire,
elles sont écartées de ce plan par pivotement autour de leur axe médian. Ce pivotement
est commandé par une seconde paire de sangles dont sont rendues solidaires, de manière
pivotantes, lesdites lames au niveau de leur bordure d'extrémité supérieure.
[0016] Le document
DE-1 509 213 reprend ce même principe de stores à lames pivotantes. Toutefois, dans un mode de
réalisation particulier les lames sont rendue solidaire, en bordure d'extrémité supérieure
et de manière pivotante de moyens de transmission définis pour autoriser une mobilité
relative des lames entre elles dans la direction du déploiement ou du repliement.
Au travers de cette mobilité relative, les lames peuvent, selon le cas, être resserrées
ou écartées les unes par rapport aux autres. Sous l'effet du resserrement des lames,
des biellettes, reliant une lame à une lame suivante, repoussent cette dernière dans
une position ajourée, écartée du plan d'alignement occupé par ces lames en position
d'occultation.
[0017] Le document
EP-460.521 décrit un dispositif de fermeture de type volet roulant comportant des lames dont
certaines sont orientables. Le principe mis en application pour projeter dans une
position d'ouverture, en dehors du plan d'alignement des autres lames, des lames orientables
est équivalent à celui décrit dans le document
DE-1.509.213, si ce n'est que les lames ne sont pas solidaires de moyens de transmission spécifiques.
Ici lesdites lames sont reliées par paires, chaque paire de lames comportant une lame
supérieure fixe et une lame inférieure pivotante, celle-ci étant reliée, par l'intermédiaire
d'une biellette, à la lame supérieure de la paire de lame suivant et ainsi de suite.
Lorsque le tablier de ce dispositif d'occultation est sous tension, les différentes
lames se situent dans un même plan d'alignement. Au contraire, en fin de déploiement
du tablier et sous l'effet d'une compression imprimée à ce dernier, les lames pivotantes
sont repoussées par l'intermédiaire des biellettes dans une position étendue. Plus
exactement, sous l'effet de la compression, les lames fixes de deux paires de lames
qui se suivent ont tendance à se rapprocher ce qui est rendu possible par les différentes
liaisons articulées entre : lames orientables et lames fixes ; lames fixes et biellettes
; biellettes et lames orientables.
[0018] On connait aussi par le document
DE-948.443 un dispositif d'occultation de type volet roulant, store ou similaire dont les lames
sont rendues solidaires, à leurs extrémités, de chaînes d'entraînement à maillons.
Chaque maillon peut être constitué de deux lames, selon le cas, télescopiques l'une
par rapport à l'autre ou articulées entre elles permettant de conférer au tablier
de ce dispositif d'occultation une position ajourée, que ce soit par écartement des
lames entre elles ou par basculement.
[0019] Finalement, le document
FR-1.251.335 décrit un volet roulant comportant un tablier dont certaines lames sont susceptibles
d'être inclinées en dehors du plan de ce tablier. Ainsi, une lame inclinable est nécessairement
montée pivotante sur une lame fixe, laquelle est par ailleurs relié à une autre lame
fixe qui suit et/ou qui précède par l'intermédiaire d'une agrafe. Les lames pivotantes
sont soumises à des moyens de rappel élastique les repoussant dans le plan des lames
fixes. Ces lames pivotantes portent par ailleurs à l'une au moins de leur extrémité
latérale, un galet de guidage conçu apte à coopérer avec une coulisse spécifique s'étendant
à l'avant et parallèlement aux coulisses de guidage des lames fixes du tablier. Un
dispositif adapté, placé au-dessus des coulisses latérales de guidage permet de repousser
à volonté les lames pivotantes en dehors du plan du tablier, contre l'action des moyens
de rappel élastique. Dans cette position inclinée, le galet dont elle est équipée
s'engage, non pas dans la coulisse de guidage dans laquelle s'étend une lame fixe,
mais dans celle spécifique assurant le maintien ultérieur dans cette position inclinée
de ladite lame. En somme, c'est au moment du déploiement du volet roulant qu'il faut
décider si on souhaite que le tablier adopte une position ajourée ou d'occultation
et il n'est pas possible de passer de l'une ou l'autre position le tablier du volet
roulant une fois déployé.
[0020] Comme il ressort de la description de cet état de la technique, selon le cas, les
lames orientables sont repoussées depuis leur position ajourée dans leur position
d'alignement du tablier exclusivement par un ressort ou sous l'effet du poids et d'une
traction exercée par les moyens de transmission ayant préalablement permis de repousser
ces lames orientables dans leur position ajourée.
[0021] C'est dans le cadre d'une première démarche inventive que l'on a pu constater que
de tels moyens de transmission, sous forme de moyens de traction exercent un couple
de rappel tendant à ramener les lames orientables dans le plan du tablier, couple
qui est proportionnel à l'angle d'inclinaison formé par ces lames par rapport à ce
plan.
[0022] Autrement dit, lorsque ces lames s'approchent du plan du tablier et que leur angle
d'inclinaison tend à être nul, ce couple de rappel tend lui-même à s'annuler.
[0023] De plus, dans une solution telle que décrite dans le document
DE-1.509.213, par exemple, les tolérances de fabrication font que l'effort de traction exercé
sur chacune des lames orientables n'est pas identique et certaines des lames viennent
à être repoussées dans le plan du tablier sous l'effet d'un effort de traction exercé
sur les moyens de transmission qui est supérieur par rapport à celui appliqué sur
d'autres lames orientables de ce même tablier.
[0024] C'est dans le cadre d'une seconde démarche inventive que l'on a constaté que la conséquence
de ce qui précède consiste en ce que les lames orientables ont tendance, en position
d'occultation, à présenter un certain jeu par rapport aux lames suivantes ou précédentes.
[0025] Ces lames ont donc tendance à battre au vent et ne procurent qu'un faible degré d'occultation
en formant des fentes de passage de la lumière.
[0026] Dans la solution correspondant au document
FR-1.251.335, les lames, si elles sont soumises à l'action d'un ressort de rappel qui vient les
maintenir dans le plan du tablier, ne peuvent être repoussées en position ajourée
qu'en cours de déploiement du tablier au travers d'une solution technique nécessitant
de doubler les rails de guidage latéraux.
[0027] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient de l'état de la technique.
[0028] A cet effet, l'invention concerne un tablier de dispositif d'occultation comportant
une juxtaposition de lames dont certaines au moins sont orientables, ledit tablier
comportant encore des moyens de transmission prévus pour, en position déployée de
ce tablier, intervenir sur l'orientation desdites lames orientables, ce tablier comportant
en combinaison des moyens de rappel élastique en position d'alignement dans le plan
du tablier auxquels est soumise au moins une desdites lames orientables.
[0029] De manière toute particulière à l'invention, des moyens de sélection sont prévus
pour mettre sous contrainte ou non les moyens de rappel élastique agissant sur une
lame orientable.
[0030] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
et au vu des dessins ci-joints se rapportant à un exemple de réalisation.
- la figure 1 est une représentation schématisée partielle et en élévation d'un tablier
d'un dispositif d'occultation selon l'invention ;
- la figure 2 est une représentation schématisée en perspective et en coupe d'une paire
de lames composées d'une lame fixe et d'une lame orientable équipée, en extrémité,
d'un embout constituant, substantiellement, des moyens de rappel élastique conformes
à l'invention ;
- les figures 3, 4 et 5 illustrent, de manière schématisée et en coupe, le principe
de fonctionnement des moyens de rappel élastique, ceux-ci étant illustrés, respectivement,
dans une position relâchée, dans une position de mise sous contrainte par l'utilisateur
et dans une position sous contrainte à même d'exercer leur fonction de rappel en position
d'alignement de la lame orientable ;
- les figures 6 et 7 illustrent deux coupes selon A-A de la figure 4, montrant l'accessibilité
des moyens de rappel élastique pour leur mise sous contrainte ;
- la figure 8 illustre de manière schématisée et en perspective des moyens de rappel
élastique conçu selon un autre mode de réalisation, cette figure montrant également
l'intégration du ressort un forme d'épingle dans un embout susceptible d'être inséré
dans l'extrémité d'une lame orientable ;
- les figures 9 et 10 représentent l'interaction de ces moyens de rappel élastique définis
par un ressort en épingle entre deux lames dont une est orientable.
[0031] La présente invention concerne, plus particulièrement, un tablier 1 pour système
d'occultation, de type volet roulant.
[0032] Comme cela apparaîtra dans la description qui va suivre, l'invention porte encore
sur un dispositif d'occultation comportant un tel tablier 1.
[0033] Ainsi, celui-ci comporte une juxtaposition de lames 2 dont certaines au moins 2B
sont orientables. En particulier, dans un exemple de réalisation, les lames 2 peuvent
être reliées par paires 2A, 2B, par l'intermédiaire d'une articulation 3 qui peut
emprunter une forme de réalisation tout à fait usuelle.
[0034] Au niveau de son bord longitudinal inférieur, une lame 2A peut être pourvue d'une
rainure d'accrochage 4 dans laquelle est prévue apte à venir s'engager longitudinalement
un crochet d'accrochage 5 que comporte, au niveau de son chant supérieur longitudinal,
la lame suivante 2B.
[0035] Des moyens de transmission 6 sont prévus pour intervenir sur l'orientation des lames
orientables 2B ceci, plus particulièrement lorsque le tablier 2 est amené dans sa
position déployée.
[0036] De tels moyens de transmission 6 peuvent adopter différentes formes de réalisation
telles que connues par l'homme du métier, notamment au travers de l'état de la technique
cité dans la partie introductive.
[0037] Préférentiellement, ces moyens de transmission agissent sur l'une au moins des extrémités
7, 8 des lames 2A, 2B et sont avantageusement escamotés dans des coulisses latérales
le long desquelles est amené à se déployer le tablier 1.
[0038] Tout particulièrement, dans ces coulisses de guidage peuvent être introduites les
extrémités 7 de la lame fixe 2A.
[0039] Si les moyens de transmission 6 sont en mesure d'intervenir sur l'orientation des
lames 2B, ils sont donc en mesure, selon le cas, de les amener dans une position écartée
du plan P du tablier 1 ou, au contraire, de les ramener dans ce plan.
[0040] Toutefois, selon l'invention, il est prévu qu'en combinaison au moins une desdites
lames orientables 2B est soumise à des moyens 10 de rappel élastique en position d'alignement
dans le plan P du tablier 1.
[0041] Substantiellement, de tels moyens de rappel 10 se présentent sous forme d'un ressort
11 interagissant entre ladite lame orientable 2B et la lame 2A à laquelle elle est
reliée grâce à une articulation 3. Ce ressort 11 est ainsi conçu pour, lorsque la
lame orientable 2B est écartée du plan de la lame 2A et donc du plan P du tablier,
il tend systématiquement à repousser cette lame orientable 2B dans ledit plan P.
[0042] De manière plus particulièrement avantageuse, dans la position d'alignement de la
lame 2B par rapport à la lame 2A à laquelle elle est reliée par le ressort 11, celui-ci
est dans une position de précontrainte. Autrement dit, ce ressort 11 reste sous tension
lorsque les lames 2A, 2B sont alignées.
[0043] Ainsi, ce ressort 11 est en mesure de palier aux inconvénients résultant habituellement
des moyens de transmission 6 qui ne sont pas en mesure de maintenir, sous certaines
contraintes, une lame orientable 2B dans le plan P du tablier 1. De manière préférentielle,
d'ailleurs, une lame orientable 2B vient, dans cette positon d'alignement, en recouvrement
de la lame 2 suivante, ceci pour, contrairement à la position ajourée, laisser le
moins possible la lumière pénétrer dans l'habitation et permettre au tablier d'offrir
un bon degré d'occultation. Aussi sous l'action de ces moyens de rappel élastique,
une lame orientable 2B peut être repoussée avec une certaine force d'application sur
cette lame suivante pour garantir cette étanchéité à la lumière, mais aussi pour éviter
qu'elle ne batte au vent.
[0044] Comme déjà défini plus haut, l'action du ressort 11 a pour fonction un couple de
rappel de la lame orientable 2 depuis sa position déployée dans sa position d'alignement
dans le plan P.
[0045] Dans un premier mode de réalisation représenté sur les figures 2 à 7 des dessins
joints, ce ressort 11 est de type hélicoïdal préférentiellement conçu pour s'étendre
dans l'épaisseur d'une lame 2A, 2B, en l'occurrence dans le mode de réalisation illustré,
dans la lame orientable 2B. Ainsi, ce ressort 11 coopère, à l'une de ses extrémités
12 et au moyen d'un crochet 13, avec la rainure d'accrochage 4 de la lame 2A tandis
qu'à son extrémité opposée 14, il vient coopérer, là encore de manière préférentielle,
avec un crochet d'accrochage 15 avec la lame 2B.
[0046] De manière toute particulièrement avantageuse, les moyens de rappel élastique 10
sont associés à un embout d'extrémité 18 susceptible d'être rapporté, préférentiellement
par emboîtement, sur une extrémité latérale 7, 8, d'une lame en l'occurrence 2B dans
le mode de réalisation illustré. Cet embout 18 comporte, avantageusement, de manière
non visible sur les dessins, une languette d'ancrage au travers de laquelle il peut
être scellé par sertissage et/ou collage sur, préférentiellement dans cette extrémité
8 de la lame 2B, en particulier lorsque celle-ci est conçue sous forme d'un profilé
tubulaire comme c'est le cas, très fréquemment, pour les lames de tablier de volet
roulant.
[0047] On observera, cependant, que l'invention n'est nullement liée à une telle liaison
spécifique de l'embout 18 au niveau d'une extrémité d'une lame.
[0048] Par ailleurs, dans cet embout 18 est ménagé un logement 19 s'étendant, par rapport
à une lame 2B dans le plan et dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal
de cette dernière. Ce logement 19 est débouchant en direction de la lame 2A à laquelle
doit être reliée le ressort 11.
[0049] En outre, dans le logement 19 sont prévus des moyens d'accrochage 20 avec lesquels
est susceptible de venir en prise le crochet 15 à l'extrémité 14 venant à être introduit
dans ce logement 19 du ressort 11. Ces moyens d'accrochage 20 se présentent sous forme
d'une encoche 20A le long de la paroi du logement 19 avec laquelle est en mesure de
coopérer le crochet 15. D'ailleurs, celui-ci est configuré sous forme de redan et
prévu apte à s'engager élastiquement dans ladite encoche 20A lorsqu'il se trouve au
droit de cette dernière. Plus précisément, au moment de l'engagement du ressort 11
dans le logement 19 ce crochet 15 est mis sous contrainte élastique, justement de
manière apte à venir s'engager automatiquement dans l'encoche 20A une fois positionné
au droit de cette dernière.
[0050] Si le crochet 15, une fois amené en coopération avec l'encoche 20A, a pour conséquence
la mise sous tension du ressort 11, il est encore prévu, selon l'invention, que le
tablier 1 comporte des moyens de sélection 21 pour mettre sous contrainte ou non les
moyens de rappel élastique 10 agissant sur une lame orientable 2B.
[0051] Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 2 à 7, ces moyens de sélection
21 consistent en au moins une deuxième encoche 20B dans le logement 20 avec laquelle
est susceptible d'être amené en coopération le crochet 15 du ressort 11 sans pour
autant être mis sous contrainte élastique.
[0052] Ainsi, lors du montage du volet roulant et l'assemblage du tablier, le ressort 11
est engagé dans le logement 19 de manière à amener en coopération le crochet 15 avec
cette encoche 20B évitant qu'il s'échappe de ce logement ultérieurement. Ce ressort
11 n'étant pas sous contrainte à cet instant, il est facile d'accrocher son crochet
13 sur la lame fixe précédente 2A au moment d'emboiter sur cette dernière la lame
orientable 2B.
[0053] De plus, seules certaines des lames orientables 2B, sont susceptibles d'être mises
sous contrainte élastique favorisant leur retour dans le plan P du tablier 1. En particulier,
si, au travers des moyens de transmission 6, les lames en partie haute du tablier
du volet roulant sont soumises à une traction importante sous l'effet du poids de
ce tablier, traction ayant pour conséquence, habituellement, de favoriser le rabattement
des lames orientables 2B dans le plan d'alignement P, ce rabattement peut être favorisé
pour les lames orientables 2B en partie basse du tablier, moins soumise à l'effet
de traction, ceci par la mise sous contrainte de leurs moyens de rappel élastique
10.
[0054] Lesdits moyens de sélection 21 consistent encore, avantageusement, en des moyens
22 de préhension du ressort 11 en vue de sa mise sous tension au travers de l'accrochage
de son crochet 15 avec l'encoche 20A.
[0055] Tout particulièrement, de tels moyens 22 peuvent consister en au moins une lumière
23 dans l'embout 18 favorisant l'accès, par un outil approprié, notamment un tournevis,
au ressort 11 dans le logement 19 pour tendre ce ressort 11 et amener le crochet 15,
depuis sa position de coopération avec l'encoche 20B, dans sa position de coopération
avec l'encoche 20A. Comme visible dans les figures 6 et 7, une telle lumière peut
être pratiquée dans l'embout 18 de manière à autoriser l'accès au ressort 11 depuis
l'extrémité latérale, suivant une direction longitudinale dans le plan d'une lame
2B ou suivant une direction perpendiculaire à cette dernière.
[0056] Il est donc ainsi très aisé de sélectionner à tout instant la ou les lames orientables
2B que l'on souhaite soumettre à de tels moyens de rappel élastique 10.
[0057] Les figures 8 à 10 illustrent un autre mode de réalisation de ces moyens de rappel
élastique 10, ici sous forme d'un ressort 11A en forme d'épingle, le rappel élastique
résultant de la mise sous contrainte des deux branches 24, 25 formant ce ressort 11A.
D'ailleurs, tout comme dans le mode de réalisation précédent, l'extrémité 12A d'une
première branche 24 peut comporter un crochet 13A conçu apte à coopérer avec la rainure
d'accrochage 4 d'une lame 2A précédente, tandis que l'extrémité 14A de la seconde
branche 25 comporte, elle, un crochet 15A pour le maintien et l'ancrage de ce ressort
en forme d'épingle 11A dans une extrémité 8 d'une lame orientable 2B. Là encore, ce
ressort en forme d'épingle 11A est associé à un embout 18A susceptible d'être emboîté
serti et/ou collé dans l'une des extrémités 8, d'une lame orientable 2B. Cet embout
comporte un logement 19A de réception de ce ressort en forme d'épingle 11A. L'un des
avantages de ce dernier consiste en ce qu'il peut être logé dans le sens longitudinal
dans l'épaisseur de la lame orientable 2B qui, comme déjà indiqué plus haut, est conçue
généralement, de forme tubulaire.
[0058] Seul vient alors émerger à l'extrémité 8 de la lame 2B, le crochet 13A de ce ressort
11A de manière apte à coopérer avec la rainure d'accrochage 4 de la lame fixe précédente
2A.
[0059] Un autre avantage consiste en ce que ce ressort en épingle 11A, en dehors du fait
qu'il emprunte une conception simple est susceptible d'être associé et donc monté
plus facilement sur un embout 18A à l'aide de moyens automatisés sur une ligne de
fabrication industrielle.
[0060] Comme visible dans la figure 9, en position de repos le ressort en forme d'épingle
11A tire la lame orientable 2B en direction de la lame fixe 2A en les maintenant alignés
dans un même plan P. Par pivotement du crochet d'accrochage 5 de la lame orientable
2B dans la rainure d'accrochage 4 de la lame fixe 2A, il s'ensuit une traction exercée
par cette rainure d'accrochage 4 sur le crochet 13A du ressort en épingle 11A.
[0061] Les avantages de la présente invention consistent, lorsque le tablier du dispositif
d'occultation est en position d'occultation, en un parfait maintien des lames orientables
2B, dans le plan de ce tablier 1, quel que soit l'effort de traction assuré par les
moyens de transmission 6 permettant justement de déployer ces lames orientables 2B.
[0062] Surtout, celles-ci peuvent être maintenues en applique à hauteur de leur bordure
inférieure contre une lame suivante de manière à procurer un meilleur degré d'occultation.
[0063] En outre, en cas de vent, ces lames orientables 2B, parfaitement maintenues par les
moyens de rappel élastique 10 évitent de battre en générant du bruit.
1. Tablier de dispositif d'occultation comportant une juxtaposition de lames (2A, 2B)
dont certaines (2B) au moins sont orientables, ledit tablier comportant encore des
moyens de transmission (6) prévus pour, en position déployée de ce tablier (1), intervenir
sur l'orientation desdites lames orientables (2B), caractérisé par le fait qu'il comporte en combinaison des moyens de rappel élastique (10) en position d'alignement
dans le plan (P) du tablier (1) auxquels est soumise au moins une desdites lames orientables
(2B).
2. Tablier selon la revendication 1, dont une lame orientable (2B) est reliée par l'intermédiaire
d'une articulation à une lame suivante ou précédente (2A), caractérisé par le fait que les moyens de rappel élastique (10) se présentent sous forme d'un ressort (11 ; 11A)
interagissant entre ladite lame orientable (2B) et la lame (2A) à laquelle elle est
reliée, ressort (11 ; 11A) conçu pour repousser ladite lame orientable (2B) dans le
plan (P) du tablier (1).
3. Tablier selon la revendication 2, caractérisé par le fait que dans la position d'alignement de la lame (2B) par rapport à la lame (2A) à laquelle
elle est reliée par le ressort (11 ; 11A), celui-ci est dans une position de précontrainte.
4. Tablier selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que le ressort (11) est du type hélicoïdal conçu pour s'étendre dans l'épaisseur d'une
lame (2A, 2B) et comportant à chacune de ses extrémités (12, 14) un crochet (13, 15)
conçu apte à coopérer avec une lame (2A, 2B).
5. Tablier selon la revendication 2 ou 3, caractérisé par le fait que les moyens de rappel élastique (10) sont constitués par un ressort (11A) en forme
d'épingle comportant deux branches (24, 25) pourvues, à leur extrémité respectivement
(12A, 14A) d'un crochet (13A, 15A) conçu apte à coopérer avec une lame (2A) et une
lame (2B).
6. Tablier selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé par le fait que le ressort (11) ou (11A) est associé à un embout (18, 18A) susceptible d'être rapporté,
notamment par emboîtement, sur une extrémité latérale (7, 8) d'une lame (2B).
7. Tablier selon la revendication 6, caractérisé par le fait que l'embout (18, 18A) comporte une languette d'ancrage pour être scellée, par sertissage
et/ou collage, dans une extrémité (7, 8) d'une lame (2B).
8. Tablier selon les revendications 4 et 6 ou 7, caractérisé par le fait que dans l'embout (18) est ménagé un logement (19) pourvu de moyens d'accrochage (20)
avec lesquels est susceptible de venir en prise le crochet (15) à l'extrémité (14)
venant à être introduit dans ce logement (19) du ressort (11), ledit logement (19)
étant encore débouchant en direction de la lame (2A) à laquelle doit être relié le
ressort (11).
9. Tablier selon la revendication 8, caractérisé par le fait que les moyens d'accrochage (20) se présentent sous forme d'au moins une encoche (20A,
20B) le long de la paroi du logement (19) avec laquelle est en mesure de coopérer
élastiquement le crochet (15) configuré en forme de redan.
10. Tablier selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de sélection (21) pour mettre sous contrainte ou non les moyens
de rappel élastique (10) agissant sur une lame orientable (2B).
11. Tablier selon les revendications 9 et 10, caractérisé par le fait que les moyens de sélection (21) consistent en au moins une deuxième encoche (20B) dans
le logement (20) avec laquelle est susceptible d'être amené en coopération le crochet
(15) du ressort (11) sans pour autant être mis sous contrainte élastique.
12. Tablier selon la revendication 10 ou 11, caractérisé par le fait que les moyens de sélection (21) sont complétés par des moyens (22) destinés à favoriser
la préhension du ressort (11) en vue de sa mise sous tension.
13. Tablier selon les revendications 4 et 12, caractérisé par le fait que les moyens (22) de préhension de ressort (11) consistent en au moins une lumière
(23) dans l'embout (18) pour l'accès au ressort (11) dans le logement (19) par un
outil approprié, notamment un tournevis, en vue de tendre ce ressort (11).
14. Dispositif d'occultation du type volet roulant comportant un tablier (1) selon l'un
quelconque des revendications précédentes.