[0001] La présente invention a pour objet un bloc de construction de murs de forme sensiblement
hexaédrique comportant au moins une surface latérale rugueuse imitant l'aspect des
pierres naturelles et au moins une alvéole traversant verticalement ledit bloc. L'invention
concerne également un élément de fondation et des moyens de liaison correspondants,
ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel bloc de construction, un moule pour la
mise en oeuvre dudit procédé, et un procédé de construction de mur utilisant ces blocs
de construction, ces éléments de fondation et lesdits moyens de liaison.
[0002] Cette invention s'inscrit dans le contexte des projets d'aménagement, souvent, mais
pas exclusivement privés, comme par exemple la réalisation de murs de soutènement
ou de murs de clôture dans un jardin d'une maison particulière. En effet, on constate
depuis déjà quelques années la tendance sur le marché d'utiliser des matières et des
matériaux naturels nobles, comme de la pierre, pour réaliser ce genre de projets.
Par ailleurs, même dans le cadre de petits projets privés, le besoin de faire construire
des murs de soutènement ou de clôture à des hauteurs de plus en plus grandes est clairement
constatable sur le marché. En répondant à ces besoins, l'industrie des matériaux de
construction s'est orientée vers des matériaux imitant l'aspect rustique et les couleurs
chaleureuses de la pierre naturelle. Le béton étant un matériaux résistant et durable,
facile à retravailler pour donner un aspect esthétique équivalent à tout autre produit
tel que la pierre naturelle, le bois, le marbre, etc., il se prête à un tel usage.
Ainsi, il existe actuellement sur le marché mondial une grande variété de blocs de
construction en béton, dont une partie présente au moins une surface ayant l'aspect
de pierres naturelles.
[0003] Ce genre de blocs est généralement utilisé pour réaliser des murs à l'aide d'une
technique ayant recours à des dispositifs d'ancrage dénommés « géogrilles ». Cette
technique est notamment utilisée dans le cadre de projets publics de grande envergure
et a pour avantage de permettre simultanément le montage des murs et leur mise en
charge, c'est à dire le remblayage et le compactage. En effet, lesdites géogrilles
sont dans ce cas horizontalement insérées à plusieurs niveaux dans le mur de soutènement,
ainsi que dans le sol se trouvant derrière ce mur. Cette technique est principalement
adaptée pour les murs de soutènement de moyenne et grande hauteur et exécutés par
des ouvriers expérimentés, du fait de sa complexité de réalisation.
[0004] La technique conventionnelle de réalisation de murs bétonnés en deux phases, c'est
à dire que le montage et la mise en charge sont différés, est mieux adaptée pour des
petits projets d'aménagement privés, mais les hauteurs réalisables, notamment pour
des murs de clôture, sont plus limitées.
[0005] Il est alors à constater qu'actuellement, il n'existe pas sur le marché des blocs
de construction de murs fabriqués en béton et destinés à être bétonnés et renforcés
d'armatures permettant à l'utilisateur, notamment à un particulier, de monter un mur
ayant l'esthétique d'un mur en pierres naturelles et pouvant atteindre des hauteurs
moyennes (entre deux à trois mètres).
[0006] Par conséquent, le but de la présente invention est d'obvier aux inconvénients précités
des systèmes actuels et de mettre à disposition des blocs de construction de murs
en béton permettant de réaliser un mur imitant l'aspect naturel de la pierre et pouvant
atteindre les hauteurs désirées. Simultanément, l'invention vise à simplifier à l'utilisateur
la réalisation de tels murs qui peut être effectuée par des ouvriers peu qualifiés
dans ce domaine. Par ailleurs, l'invention cible également la fabrication simple de
tels blocs de construction.
[0007] A cet effet, la présente invention se distingue par les caractéristiques énumérées
aux revendications indépendantes 1, 9 et 12-15. En particulier, l'invention propose
un bloc de construction de murs, dont au moins les parois extérieures du bloc entourant
ladite au moins une alvéole ou une épaisseur relative à la largeur du bloc comprise
dans la plage allant de 1:3 à 1:6, de manière à permettre le vieillissement mécanique
des surfaces latérales du bloc, et dont ladite au moins une alvéole est disposée dans
le plan horizontal du bloc de construction de manière à ce que les alvéoles des blocs
de construction de différentes dimensions sont au moins partiellement superposées
lors de l'empilement de ces derniers pour la construction de murs, de manière à permettre
l'emplacement de moyens de liaison verticale. Ceci a pour avantage que des murs imitant
l'aspect de pierres naturelles peuvent être montés à des hauteurs moyennes allant
jusqu'à environ deux à trois mètres, aussi bien pour des murs de clôture que des murs
de soutènement.
[0008] De plus, l'invention propose un élément de fondation adapté à être utilisé avec ce
genre de blocs de construction et comportant une partie supérieure ayant une surface
d'appui, une partie inférieure ayant une surface de pose et une partie centrale ayant
un espace creux présentant au moins une ouverture latérale. De même, l'invention propose
un moyen de liaison verticale correspondant présentant une première partie s'étendant
verticalement et une deuxième partie s'étendant horizontalement, cette deuxième partie
ayant une forme correspondant sensiblement aux contours de l'espace creux de l'élément
de fondation, de manière à pouvoir insérer latéralement le moyen de liaison dans l'élément
de fondation. En utilisant les blocs de construction, les éléments de fondation et
les moyens de liaison selon la présente invention, même un ouvrier peu qualifié dans
ce domaine ou un non-professionnel peut alors réaliser un mur de soutènement ou un
mur de clôture répondant aux objectifs précités, du fait que ces moyens simplifient
considérablement le procédé de construction d'un tel mur et permettent de garantir
la bonne conception et la sécurité qui en découlent.
[0009] Par ailleurs, la présente invention propose un procédé de fabrication d'un tel bloc
de construction de murs. Selon l'invention, le procédé comprend notamment les étapes
de fabrication des parties bétonnées comportant plusieurs blocs de construction coulés
ensemble, ces derniers sont séparés par clivage en blocs de construction individuels
et ensuite vieillis mécaniquement par passage dans un tambour rotatif ou par une autre
technique. De cette manière, des blocs, selon la présente invention, peuvent être
fabriqués par un processus de vieillissement mécanique simple et sans trop de pertes.
Finalement, l'invention propose également un moule pour la mise en oeuvre de ce procédé
de fabrication.
[0010] D'autres avantages ressortiront des caractéristiques exprimées dans les revendications
dépendantes et dans la description exposant ci-après l'invention plus en détail, à
l'aide des dessins.
[0011] Les dessins annexés illustrent schématiquement et à titre d'exemple des blocs de
construction, des éléments de fondation, des moyens de liaison et des moules selon
la présente invention.
La figure 1a montre une vue en plan de trois exemples de pièces standards de blocs
de construction de murs selon la présente invention ; la figure 1b montre deux exemples
de pièces de tête des blocs de construction selon la présente invention, et la figure
1c montre un exemple d'une pièce d'angle d'un tel bloc de construction ; la figure
1d montre une vue en perspective des trois pièces illustrées à la figure 1a, la figure
1e illustre un exemple de montage en ligne droite avec des pièces standards et une
pièce de tête de blocs de construction de murs; la figure 1f montre un exemple de
montage en angle avec des pièces standards et une pièce d'angle de blocs de construction
de murs; la figure 1g montre un exemple de montage en ligne droite des blocs de construction
standards et la figure 1h montre un exemple de montage avec le même type de blocs
en courbe concave et ce grâce à la géométrie adaptée des blocs de construction de
murs.
La figure 2a est une illustration schématique et à titre d'exemple d'une tranche de
mur réalisée à l'aide de blocs de construction selon la présente invention, les blocs
ayant des longueurs et des hauteurs différentes de manière à réaliser un mur monté
en opus romain imitant le plus parfaitement possible l'aspect esthétique de murs en
pierres naturelles ; la figure 2b est une coupe horizontale le long de la ligne B-B
de la tranche de mur représentée dans la figure 2a; la figure 2c est une coupe transversale
le long de la ligne C-C de la tranche de mur représentée dans la figure 2a ; la figure
2d est une coupe verticale le long de la ligne D-D de la tranche de mur représentée
dans la figure 2a ; la figure 2e est une vue en perspective d'une tranche de mur élevé
à l'aide des moyens selon la présente invention.
La figure 3a représente schématiquement et à titre d'exemple une vue de côté d'un
élément de fondation selon la présente invention, ainsi qu'un moyen de liaison verticale
y inséré ; la figure 3b est une vue en plan d'un élément de fondation, ainsi que le
moyen de liaison vertical selon la figure 3a.
La figure 4a illustre des blocs de construction de murs fabriqués ensemble dans un
moule selon la présente invention; la figure 4b est une vue similaire des blocs de
construction de murs fabriqués dans un moule similaire mais modifié afin de produire
à la fois des pièces standards et des pièces spéciales notamment des pièces de têtes
et d'angle.
[0012] Les différents aspects de la présente invention vont maintenant être décrits en détail
en référence aux dessins susmentionnés.
[0013] Les figures 1a, 1b et 1c montrent des vues en plan illustrant des blocs de construction
de murs selon la présente invention qui permettent de réaliser un mur de soutènement
ou un mur de clôture imitant l'aspect d'un mur en pierres naturelles et monté en opus
romain, ceci jusqu'à des hauteurs d'environ deux à trois mètres en cas de mur armé.
Généralement, les blocs de construction de murs 1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4',
5', 6', selon la présente invention, sont de forme sensiblement hexaédrique et comportent
au moins une surface rugueuse latérale 11 qui imite l'aspect de la pierre naturelle.
Ces blocs comportent également au moins une alvéole 12 traversant verticalement lesdits
blocs. A la figure 1a sont représentées des pièces standards 1, 2, 3 d'une première
hauteur H
1, ces blocs standards ayant, telle que visible à la figure 1a, une surface de base
de forme trapézoïdale. De cette manière, les blocs peuvent être montés en ligne droite
telle qu'illustré dans la figure 1g ou en courbe convexe et/ou concave avec un rayon
en fonction de l'angle des côtés inclinés du trapèze comme illustré dans la figure
1h. La figure 1b montre des pièces de tête des blocs de construction selon la présente
invention, ces pièces de tête ne possédant qu'un seul côté incliné au lieu de deux,
comme les pièces standards montrées à la figure 1a. A la figure 1c finalement, est
illustrée une pièce d'angle d'un tel bloc de construction, dont une partie de l'une
des deux surfaces latérales a été adaptée de manière à avoir une arête permettant
de recevoir une pièce ayant les mêmes dimensions et angle; donc de recevoir l'une
des pièces standards illustrées dans la figure 1a. Ceci est illustré dans la figure
1f.
[0014] Comme il ressort encore mieux sur la vue en perspective de la figure 1d, toutes ces
formes d'exécution d'un bloc de construction selon la présente invention ont au moins
une surface latérale rugueuse 11 imitant l'aspect de la pierre naturelle, ainsi qu'au
moins une alvéole 12 traversant verticalement ledit bloc. Par ailleurs, ces blocs
de construction se distinguent par le fait qu'au moins les parois extérieures 13 du
bloc entourant ladite au moins une alvéole 12 ont une épaisseur relative à la largeur
B du bloc comprise dans la plage allant de 1:3 à 1:6, de manière à permettre le vieillissement
des surfaces latérales du bloc. En effet, de cette manière l'épaisseur de ces parois
extérieures 13 est suffisante pour permettre un traitement mécanique de ces blocs
en béton selon la présente invention. Ce traitement permet d'artificiellement vieillir
les surfaces extérieures des blocs, afin de leur donner un aspect esthétique se rapprochant
quasiment parfaitement de l'apparence des pierres naturelles, tel que ceci sera explicité
plus en détail plus loin dans la description.
[0015] De plus, ladite au moins une alvéole est disposée dans le plan horizontal du bloc
de construction de manière à ce que les alvéoles 12 des blocs de construction de murs
de différentes dimensions soient au moins partiellement superposées lors de l'empilement
de ces derniers pour la construction d'un mur, de manière à permettre l'emplacement
de moyens de liaison verticale 8, ceci étant clairement visible dans les figures 2b,
2c, 2d et 2e. En effet, les alvéoles dans les blocs selon la présente invention servent,
d'une part, à alléger les blocs et à assurer une facilité de manipulation et de montage
sur le chantier. D'autre part, ces alvéoles sont utiles pendant la construction de
murs à l'aide de ces blocs, soit pour ancrer des armatures renforçant ledit mur, soit
pour contenir du béton ou tout autre matériau de liaison ou de stabilisation adapté
à stabiliser les murs montés, tel que cela sera également détaillé plus bas dans la
description.
[0016] La figure 1a montre également que les blocs de construction de murs selon la présente
invention peuvent avoir au moins deux, de préférence au moins trois longueurs L
1, L
2, L
3 et/ou deux hauteurs H
1, H
2 différentes pour une largeur de bloc B donnée. En particulier, les longueurs différentes
L
1, L
2, L
3 de blocs peuvent avoir un rapport de 1:1, 2 :1, 3 :1 ou 4 :1 par rapport à une longueur
de base de L
B donnée. Cette longueur de base L
B peut, par exemple, être identique à la longueur L
1 de la première, plus petite pièce standard illustrée à la figure 1a ne comportant
qu'une seule alvéole 12. Afin de permettre la réalisation de murs en opus romain imitant
le plus parfaitement possible un mur en pierres naturelles de formes différentes,
les blocs de construction de mur selon la présente invention peuvent également avoir
au moins deux hauteurs H
1, H
2 différentes, de manière à ce des blocs de différentes dimensions, par exemple d'au
moins six formes d'exécution différentes en présence de par exemple trois longueurs
et deux hauteurs différentes, peuvent être assemblées d'une manière chaotique selon
le goût du constructeur lors de la réalisation du mur. Si les deux surfaces latérales
longitudinales sont vieillies, les blocs, notamment ceux de forme trapézoïdale, peuvent
être utilisés de façon réversible dans les montages en ligne ou en courbe, ce qui
renforce l'aspect esthétique du fait d'une légère modification de la longueur visible
de chaque bloc.
[0017] Tel qu'il ressort, notamment de la figure 1a, un bloc de construction de murs selon
la présente invention comporte un nombre d'alvéoles correspondant à sa longueur, ce
nombre étant notamment proportionnel à la longueur totale du bloc. De cette manière,
et telles que visibles aux figures 1a, 1b et 1c, les alvéoles 12 d'un bloc sont arrangées
sensiblement autour du centre de chaque partie du bloc correspondant à une longueur
de base L
B. En effet, une fois lesdits blocs de construction montés, les alvéoles sont superposées
et forment des canaux autours des centres de la dite longueur de base L
B sur toute la hauteur du mur. Ainsi, la distance entre les centres de chaque partie
correspondant à une alvéole et ayant une longueur correspondant à ladite longueur
de base L
B est régulière, ce qui permet un positionnement régulier des moyens de liaison, voire
des armatures qui sont éventuellement intégrées dans le mur afin de le renforcer.
[0018] Cet aspect de la présente invention est notamment clairement visible aux figures
2a-2d. La figure 2a montre d'une manière schématique une tranche de mur montée en
opus romain avec des blocs de construction de différentes longueurs et de différentes
hauteurs et ayant une surface rugueuse visible imitant l'aspect de pierres naturelles,
des couvertines 10 de même aspect étant placées en haut du mur afin de permettre l'évacuation
des eaux pluviales et de diriger leur ruissellement en dehors des faces apparentes
du mur. La figure 2b montre une coupe horizontale le long de la ligne B-B de la tranche
de mur représentée dans la figure 2a et la figure 2c montre une coupe transversale
le long de la ligne C-C du même mur. Il est notamment clairement visible à la figure
2b qu'un arrangement des alvéoles 12 dans les blocs de construction, tels que mentionnés
ci-dessus, induit que ces alvéoles 12 sont au moins partiellement superposées, quel
que soit l'emplacement des blocs lors du montage de murs, ceci permettant de disposer
d'un canal, disponible pour le bétonnage, voire le ferraillage, du mur sur de plus
grandes hauteurs, c'est à dire, par exemple, sur au moins deux, trois, voire quatre
ou plus de rangs de blocs. Dans le cas illustré à titre d'exemple aux figures 2c et
2d, les armatures sont montées dans un canal formé par des alvéoles 12 des blocs individuels
de différentes dimensions, ce canal traversant toute la hauteur du mur construit,
de la fondation jusqu'aux couvertines 10. Cette caractéristique importante de la présente
invention est également clairement visible sur la vue en perspective figure 2e, dans
laquelle l'on reconnaît notamment des moyens de liaison respectivement des armatures
verticales 8 ainsi que des armatures horizontales 8'.
[0019] A cet effet, un bloc de construction de murs selon la présente invention peut également
comporter, à sa surface supérieure et/ou inférieure, un logement longitudinal permettant
l'emplacement d'un moyen de liaison horizontal 8'. Le logement longitudinal peut notamment
être réalisé par une réservation, voire un chanfrein, tel que visible par exemple
à la surface supérieure des blocs illustrés en vue en perspective à la figure 1d.
Une armature 8' placée dans un logement longitudinal est montrée dans la perspective
illustrée à titre d'exemple à la figure 2e.
[0020] Du fait notamment de l'entre-axe régulier entre les centres de chaque partie d'un
bloc correspondant à une longueur de base L
B , la réalisation de tels murs, même à des hauteurs moyennes, de deux à trois mètres,
et nécessitant ainsi une armature voire un autre type de liaison, est grandement facilitée
par les blocs de construction en béton selon la présente invention, même si un grand
nombre de ces blocs de différentes dimensions est utilisé. La réalisation de tels
murs de béton imitant l'esthétique des murs en pierres naturelles est ainsi également
possible pour un particulier ne disposant pas de connaissances professionnelles dans
ce domaine.
[0021] Cet aspect est encore renforcé par le fait que la présente invention propose également
des éléments de fondation 7 adaptés à l'utilisation avec des blocs de construction
de murs tels que décrits en détail ci-dessus.
[0022] Une forme d'exécution d'un tel élément de fondation 7 est illustrée en vue latérale
à la figure 3a et en vue de dessus à la figure 3b. Un tel élément de fondation 7 se
distingue par le fait qu'il comporte une partie supérieure 7.1 ayant une surface d'appui
7.1.1 présentant une largeur B
F correspondant sensiblement à une largeur de bloc B desdits blocs de construction.
Cet élément de fondation 7 comporte également une partie inférieure 7.2 ayant une
surface de pose 7.2.1 présentant une largeur agrandie B
A et une partie centrale 7.3 ayant un espace creux 7.3.1 présentant au moins une ouverture
latérale 7.3.3, une ouverture supérieure 7.3.4, et au moins une paroi latérale 7.3.2
servant à augmenter la rigidité de l'élément de fondation 7. Dans la forme d'exécution
de l'élément de fondation 7 illustré à la figure 3a, la différence entre la largeur
B
F de la surface d'appui et la largeur agrandie B
A de la surface de pose est distribuée asymétriquement de chaque côté de la surface
d'appui. Ceci n'est par contre pas obligatoire, de manière à ce que l'élément de fondation
7 puisse être sensiblement symétrique en coupe transversale, notamment dans le cas
d'un mur de clôture. De même, la largeur B
F de la surface d'appui 7.1.1 ne correspond pas forcément exactement à une largeur
de bloc B donnée, mais peut par exemple être légèrement plus grande, de manière à
ce que les blocs de construction 1-6, 1'-6' destinés à être posés sur cette surface
d'appui 7.1.1 trouvent facilement appui sur cette surface.
[0023] En référence à la figure 3b, l'on remarque que ladite ouverture supérieure 7.3.4
de l'élément de fondation 7 forme, de préférence, une ouverture latérale dans la partie
supérieure 7.1 de l'élément de fondation, de manière à permettre, d'une part, l'introduction
latérale dans cet élément de fondation 7 de moyens de liaison verticale 8 et, d'autre
part, l'introduction verticale du béton de liaison dans les dits éléments de fondations
7 assemblés avec leur moyens de liaison respectifs. Un tel moyen de liaison verticale
8 inséré et placé à une position stable est illustré à titre d'exemple aux figures
3a et 3b.
[0024] La vue de dessus de l'élément de fondation 7 visible à titre d'exemple à la figure
3b montre également que cet élément 7 comporte de préférence au moins une butée 7.1.2
et/ou au moins un évidement sur la paroi entourant au moins partiellement ladite ouverture
supérieure 7.3.4 de l'espace creux 7.3.1 de la partie centrale 7.3. C'est en effet
de cette manière que la position stable du moyen de liaison verticale 8 introduit
dans ledit espace creux 7.3.1 est définie. Il n'est pourtant pas obligatoire que l'élément
de fondation 7 comporte une telle butée 7.1.2 et la paroi entourant, au moins partiellement,
ladite ouverture supérieure 7.3.3 pourrait également être complètement arrondie ou
présenter toute autre forme convenable. Tel que visible sur la figure 3b, la ou les
parois latérales 7.3.2 qui ont normalement la même profondeur que l'élément de fondation
7 sont par ailleurs également pourvues d'au moins un évidement apte à recevoir la
partie horizontale 8.2 du moyen de liaison 8. Ces évidements sont prévus à la limite
inférieure, et éventuellement aussi à la limite supérieure, desdites parois latérales
7.3.2, permettant ainsi l'insertion du moyen de liaison 8 et la stabilisation de sa
position stable en coopération avec lesdites butées 7.1.2 et/ou évidements correspondants
sur la paroi entourant au moins partiellement ladite ouverture supérieure 7.3.4.
[0025] En ce qui concerne finalement ledit moyen de liaison verticale 8 adapté pour une
utilisation avec les éléments de fondation décrits en détail ci-dessus, il est à noter
qu'il présente une première partie 8.1 s'étendant verticalement et une deuxième partie
8.2 s'étendant horizontalement. Telle qu'illustrée en particulier à la figure 3a,
la deuxième partie 8.2 a une forme correspondant sensiblement aux contours de l'espace
creux 7.3.1 de l'élément de fondation 7, de manière à pouvoir être inséré latéralement
dans ledit élément de fondation 7. Du fait que les butées définissant la position
stable de moyens de liaison verticale introduits dans un élément de fondation 7 sont
arrangées de manière à ce que leurs distances correspondent aux distances entre les
alvéoles 12 des blocs de construction destinés à être posés sur la surface d'appui
7.1.1, l'utilisation de ces éléments de fondation 7, respectivement des moyens de
liaison verticale 8, facilite grandement la construction des murs notamment armés,
étant donné que l'emplacement des moyens de liaison est ainsi prédéfini. Les moyens
de liaison verticale 8 peuvent notamment consister en des armatures galvanisées, afin
d'éviter leur détérioration et d'augmenter la durée de service de murs construits
avec celles-ci.
[0026] Après cette description de la structure d'un bloc de construction de murs, d'un élément
de fondation, respectivement de moyens de liaison verticale selon la présente invention,
leur utilisation en concertation, ou non, peut être facilement comprise. En effet,
un procédé de construction de murs, par exemple un mur de soutènement ou un mur de
clôture, utilisant ces éléments selon la présente invention comprend notamment les
étapes de mise en place l'un à côté de l'autre des éléments de fondation 7 au sol,
voire dans une tranchée. Ensuite, après chaque mise en place d'un élément de fondation
7, au moins un élément de liaison 8 est inséré dans ledit espace creux 7.3.1 et placé
dans la position stable, ceci de préférence à l'aide desdites butées agencées sur
l'élément de fondation 7. Une fois ces éléments de fondations assemblés, on y coule
un béton de liaison à travers l'ouverture 7.3.4. La première partie 8.1 de moyens
de liaison verticale 8 sert d'armature d'attente au mur et à son ancrage dans les
éléments de fondation 7,. Les éléments de fondation 7 et les moyens de liaison verticale
8 ainsi que le béton de liaison étant en place, les blocs de construction de murs
1-6, 1'-6' sont ensuite placés d'abord sur la surface d'appui 7.1.1 des éléments de
fondation 7, puis sur les surfaces supérieures des blocs de construction. Les moyens
de liaison verticale 8 sont placés dans les alvéoles 12 de chaque bloc de construction,
tel que cela ressort par exemple à la figure 2e. De manière avantageuse, il est possible
de placer un moyen de liaison 8' dans ledit logement longitudinal à la surface supérieure
et/ou inférieure de chaque bloc de construction, renforçant le mur ainsi également
dans cette dimension. Cette manière de procéder permet alors de réaliser un mur renforcé
qui reprend les efforts de traction induits par des moments de flexion dus soit à
la poussée des terres, en cas de murs de soutènement, soit à la poussée du vent ou
similaire en cas de murs de clôture. Alternativement, il est également possible d'utiliser
pour des faibles hauteurs, les éléments proposés par la présente invention, notamment
les blocs de construction de murs pour réaliser un mur non armé, les alvéoles 12 ne
servant dans ce cas qu'à accueillir le béton coulé à travers les canaux formés par
ces alvéoles 12. Néanmoins, les blocs de construction selon la présente invention
facilitent dans ce cas la réalisation du mur du fait que les canaux formés par les
alvéoles 12 traversent la totalité de la hauteur du mur. Enfin, il est également possible
de se servir des alvéoles 12 comme noyaux pour contenir tout autre matériau utilisé
pour stabiliser les murs montés à sec avec des blocs de construction selon la présente
invention. Par ailleurs, les blocs de construction selon la présente invention permettent,
tel que mentionné ci-dessus, de réaliser des murs soit en ligne droite, soit en ligne
courbe convexe et/ou concave, du fait de leur forme de base trapézoïdale, ceci permettant
alors leur utilisation de façon réversible. De plus, les pièces de tête et les pièces
d'angle illustrées aux figures 1b respectivement 1c permettent une réalisation harmonieuse
avec le reste du mur des têtes de mur, respectivement des angles. Les blocs de construction
de murs selon la présente invention permettent ainsi, en combinaison avec le ferraillage
et le bétonnage à l'intérieur des alvéoles 12 des blocs et grâce notamment à l'utilisation
des éléments de fondation 7 et des moyens de liaison verticale 8, la réalisation de
murs de clôture ou de soutènement pouvant atteindre des hauteurs d'environ deux à
trois mètres. Lorsqu'il s'agit de réaliser des murs de faible hauteur, les blocs de
construction selon la présente invention peuvent être utilisés soit sans armature,
soit dans un montage à sec. Selon la présente invention, le montage d'un tel mur est
grandement simplifié, de façon à ce que même un ouvrier peu qualifié dans ce domaine
ou un non-professionnel puisse facilement s'y atteler, par exemple dans le cadre d'un
projet d'aménagement d'un jardin privatif.
[0027] La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un bloc de construction
de murs, tel que décrit ci-dessus. Un tel procédé comprend notamment les étapes de
coulage du béton dans un moule 9, 9', Ensuite, les parties bétonnées 1 ", 2", 3",
4", tel qu'illustré à titre d'exemple aux figures 4a et 4b, sont sorties du moule
9, 9', ces parties bétonnées en un ensemble comportent plusieurs blocs de construction
1-6, 1'-6' délimités entre eux par plusieurs plans de clivage. Lorsque ces pièces
bétonnées sont sorties du moule 9, 9', le béton les constituant a au moins partiellement,
mais pas obligatoirement complètement, durci. Après une première période d'attente,
qui se situe normalement entre 3 et 10 jours, de préférence à 6 à 7 jours de leur
production, lesdites parties bétonnées 1 ", 2", 3", 4" sont séparées par clivage en
blocs de construction individuels. La ligne de clivage est prédéfinie sur la surface
de ces parties du fait de la forme du moule 9, 9'. Finalement, après une deuxième
période d'attente d'environ 10 et 50 jours après la production des parties bétonnées,
mais de préférence entre 25 et 30 jours, les blocs de construction clivés 1-6, 1'-6'
sont traités mécaniquement afin de produire au moins sur certaines de ces surfaces,
notamment les surfaces latérales, un aspect esthétique imitant le plus parfaitement
possible la pierre naturelle. Le traitement mécanique utilisé pour ce vieillissement
artificiel consiste normalement à introduire les blocs individuels clivés dans un
tambour rotatif, ce qui permet de créer une surface rugueuse sur les blocs de construction
selon la présente invention. Le processus de vieillissement mécanique de ce genre
dans un tambour rotatif dure normalement entre 5 et 60, de préférence entre 10 et
30 minutes. D'autres moyens de vieillissement artificiel connus à l'homme de métier
peuvent également être utilisés.
[0028] Pour la mise en oeuvre de ce procédé de fabrication, un moule 9, 9' comprenant plusieurs
compartiments correspondant aux dites parties bétonnées 1 ", 2", 3", 4" et tel qu'illustré
schématiquement et à titre d'exemple aux figures 4a et 4b est utilisé. Un tel moule
comprend notamment des reliefs formant des lignes de clivage prédéfini sur la surface
des parties bétonnées 1 ", 2", 3", 4", tel que schématiquement représenté aux figures
4a et 4b. Par ailleurs, un moule 9, 9' selon la présente invention est notamment modifiable,
de manière à ce que les contours desdits compartiments et/ou l'emplacement desdits
reliefs soient déplaçables. Par exemple, le moule 9 illustré à titre d'exemple à la
figure 4a permet de produire les trois parties bétonnées 1 ", 2", 3", ces parties
bétonnées pouvant ensuite être séparées par clivage le long desdites lignes de clivage
prédéfinies et figurant schématiquement à la figure 4a, de façon à produire des blocs
de construction de type standard 1, 2, 3. Le moule modifié 9' illustré à la figure
4b, de même à titre d'exemple, permet de produire des parties bétonnées 1 ", 2", 4",
cette dernière se distinguant de la partie bétonnée 3" produite par le moule 9 illustré
à la figure 4a. En effet, tel que visible plus clairement à la figure 4b, l'emplacement
modifié des contours desdits compartiments et desdits reliefs du moule 9' par rapport
au moule 9 permet de produire ainsi, par l'intermédiaire de la partie bétonnée 4",
non seulement des blocs de construction standard 1, 2, 3, mais également deux pièces
de tête 4, 5 et une pièce d'angle 6. De toute évidence, des moules de hauteurs différentes
peuvent produire ce même type de blocs de construction 1'-6' ayant une hauteur différente.
De manière générale, la géométrie des moules 9, 9' reflète la géométrie des blocs
de construction à produire.
[0029] Au vu de la description précitée, il est clair que la présente invention propose
des blocs de construction de murs, des éléments de fondation et des moyens de liaison
verticale permettant de réaliser aisément, notamment des murs de soutènement et des
murs de clôture à des hauteurs moyennes d'environ de deux à trois mètres et imitant
d'une façon optimale l'aspect des pierres naturelles. C'est notamment grâce à la géométrie
des blocs de construction et à la qualité du béton et au vieillissement dans le tambour
rotatif que le produit final n'a pas l'aspect d'un produit industriel mais celui d'un
mur en pierres naturelles. L'utilisation des éléments selon la présente invention
est principalement destinée aux projets privés, permettant ainsi la réalisation de
murs imitant la pierre naturelle dans ce genre de projet d'une façon simple et à un
coût raisonnable. L'utilisation de la présente invention dans le cadre de projets
publics de plus grande envergure est évidemment également possible. Il va de soi que
des blocs de construction peuvent être produits avec du béton de toutes nuances et
qu'il est possible d'adapter le traitement mécanique de vieillissement, afin de reproduire
au mieux l'aspect esthétique de plusieurs types de pierres naturelles.
1. Bloc de construction de mur (1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4', 5', 6') en béton de
forme sensiblement hexaédrique comportant au moins une surface latérale rugueuse (11)
imitant l'aspect de pierre naturelle et au moins une alvéole (12) traversant verticalement
ledit bloc, au moins les parois extérieures (13) du bloc entourant ladite au moins
une alvéole (12) ayant une épaisseur relative à la largeur du bloc (B) comprise dans
la plage allant de 1:3 à 1:6, de manière à permettre le vieillissement des surfaces
latérales du bloc, caractérisé par le fait que le bloc de construction de mur comporte un nombre d'alvéoles (12) correspondant à
sa longueur, ladite au moins une alvéole (12) étant arrangée sensiblement autour du
centre de chaque partie du bloc correspondant à une longueur de base (LB) donnée, et par le fait que ladite au moins une alvéole (12) est disposée dans le plan horizontal du bloc de
construction de manière à ce que les alvéoles (12) de blocs de construction de mur
de différentes dimensions sont au moins partiellement superposées lors de l'empilement
de ces derniers pour la construction d'un mur, de manière à permettre le placement
de moyens de liaison verticale (8) à travers lesdites alvéoles (12).
2. Bloc de construction de mur selon la revendication précédente, caractérisé par le fait qu'il peut avoir au moins deux longueurs (L1, L2, L3) et/ou deux hauteurs (H1, H2) différentes pour une largeur de bloc (B) donnée.
3. Bloc de construction de mur selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que les longueurs différentes (L1, L2, L3) de bloc ont un rapport de 1:1, 2:1, 3:1 ou 4:1 par rapport à ladite longueur de
base (LB) donnée.
4. Bloc de construction de mur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que les parois intérieures (14) du bloc entourant ladite au moins une alvéole (12) ont
une épaisseur relative à la largeur de bloc (B) comprise dans la plage allant de 1:3
à 1:8, de manière à permettre le vieillissement des surfaces latérales du bloc.
5. Bloc de construction de mur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait qu'il comporte au moins deux surfaces latérales opposées rugueuses (11) imitant l'aspect
de pierre naturelle.
6. Bloc de construction de mur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait qu'il comporte, à sa surface supérieure et/ou inférieure, un logement longitudinal permettant
l'emplacement de moyens de liaison horizontale (8').
7. Elément de fondation (7) adapté à être utilisé avec des blocs de construction de mur
selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte une partie supérieure (7.1) ayant une surface d'appui (7.1.1) présentant
une largeur (BF) correspondant sensiblement à une largeur de bloc (B) donnée, une partie inférieure
(7.2) ayant une surface de pose (7.2.1) présentant une largeur agrandie (BA), et une partie centrale (7.3) ayant un espace creux (7.3.1) comportant au moins
une ouverture latérale ( 7.3.3) et une ouverture supérieure ( 7.3.4).
8. Elément de fondation (7) selon la revendication précédente, caractérisé par le fait que ladite ouverture supérieure (7.3.4) forme une ouverture latérale dans la partie supérieure
(7.1) de l'élément de fondation, de manière à permettre l'introduction latérale d'un
moyen de liaison verticale (8) dans ledit élément de fondation (7).
9. Elément de fondation (7) selon l'une des revendications précédentes 7 ou 8,
caractérisé par le fait qu'au moins une butée (7.1.2) et/ou un évidement est prévue sur la paroi entourant au
moins partiellement ladite ouverture supérieure (7.3.4) de l'espace creux (7.3.1),
de manière à définir une position stable d'un moyen de liaison verticale (8) introduit
dans ledit espace creux (7.3.1).
10. Moyen de liaison verticale (8) adapté à être utilisé avec des éléments de fondation
selon l'une des revendications précédentes 7 à 9, caractérisé par le fait qu'il présente une première partie (8.1) s'étendant verticalement et une deuxième partie
(8.2) s'étendant horizontalement, la deuxième partie (8.2) ayant une forme correspondant
sensiblement aux contours de l'espace creux (7.3.1) d'un élément de fondation (7),
de manière à être adapté à être inséré latéralement dans ledit élément de fondation
(7).
11. Procédé de construction d'un mur utilisant des blocs de construction de mur (1, 2,
3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4', 5', 6') selon l'une des revendications précédentes 1 à
6, des éléments de fondation (7) selon l'une des revendications précédentes 7 à 9,
et des moyens de liaison verticale (8) selon la revendication 10,
caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes de
- mettre en place l'un à coté de l'autre des éléments de fondation (7) au sol,
- insérer latéralement, après chaque mise en place d'un élément de fondation (7),
un moyen de liaison (8) dans ledit espace creux (7.3.1) et le placer dans sa position
stable,
- remplir les éléments de fondation (7) par un matériau de stabilisation,
- mettre en place les blocs de construction de mur (1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2', 3',
4', 5', 6') soit sur la surface d'appui (7.1.1) d'un élément de fondation (7) soit
sur un autre bloc de construction en faisant passer un moyen de liaison (8) dans au
moins une alvéole (12) dans chaque bloc de construction et en plaçant un moyen de
liaison horizontale (8') dans le logement longitudinal à la surface supérieure et/ou
inférieure de chaque bloc de construction,
- remplir les blocs de construction de mur (1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4', 5',
6') montés sur une hauteur donnée par un matériau de stabilisation.
12. Procédé de fabrication d'un bloc de construction de mur (1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2',
3', 4', 5', 6') selon l'une des revendications précédentes 1 à 6 comprenant les étapes
de
- faire couler du béton dans un moule (9, 9'),
caractérisé par le fait que le procédé comprend les étapes de
- sortir des parties bétonnées (1 ", 2", 3", 4") comportant plusieurs blocs de construction
coulés ensemble et au moins partiellement durcies du moule (9,9'),
- séparer, après une première période d'attente, ces parties bétonnées (1", 2", 3",
4") par clivage en blocs de construction (1, 2, 3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4', 5', 6')
individuels, la ligne de clivage étant prédéfinie sur la surface des parties (1 ",
2", 3", 4"),
- vieillir, après une deuxième période d'attente, les blocs de construction (1, 2,
3, 4, 5, 6, 1', 2', 3', 4', 5', 6') individuels par passage dans un tambour rotatif.
13. Moule (9, 9') pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication précédente
comprenant plusieurs compartiments correspondant aux parties bétonnées (1 ", 2", 3",
4"), caractérisé par le fait qu'il comprend des reliefs formant des lignes de clivage prédéfinies sur la surface
des parties (1 ", 2", 3", 4"), et par le fait qu'il est modifiable de manière à ce que les contours desdites compartiments et/ou
l'emplacement desdites reliefs sont déplaçables.