[0001] L'invention concerne les blocs optiques de véhicule automobile.
[0002] Certains blocs optiques de véhicule automobile comprennent un masque muni d'une ouverture
arrière (logeant éventuellement une source de lumière) et d'une ouverture avant au
niveau de laquelle est solidarisé un écran, éventuellement intermédiaire, assurant
au moins une fonction optique, comme par exemple cacher le foyer et diffuser la lumière
émise par la source de lumière et/ou colorer la lumière (par exemple en rouge ou en
orange).
[0003] Dans la plupart des blocs optiques, l'écran obture totalement l'ouverture avant du
masque, ce qui provoque une accumulation de chaleur à l'intérieur du masque, derrière
l'écran.
[0004] Par ailleurs, l'écran est fixé sur la paroi du masque qui délimite l'ouverture avant
au moyen de pattes périphériques clippées dans des gorges ou logées dans des gorges
et soudées (par exemple par ultrasons). En raison de leur nombre, les pattes périphériques
et les gorges doivent être sensiblement verticales, si bien qu'elles sont partiellement
visibles de l'extérieur (formation d'une zone sombre), ce qui nuit à l'esthétique
du bloc optique. En outre, le soudage des pattes périphériques dans les gorges nécessite
un outil de soudage spécifique et interdit le remplacement de l'écran lorsqu'il est
endommagé ou cassé ou lorsque l'on veut modifier sa couleur pour obtenir un effet
de style.
[0005] L'invention a donc pour but de proposer un bloc optique de véhicule automobile qui
ne présente pas tout ou partie des inconvénients précités.
[0006] Elle propose plus précisément un bloc optique pour un véhicule automobile, comprenant
un masque (éventuellement pour une source de lumière) et un écran destiné à être solidarisé
au masque au niveau d'une ouverture avant.
[0007] Ce bloc optique se caractérise par le fait que :
- son écran comprend un bord périphérique muni d'une patte de fixation sur un côté supérieur,
et
- son masque comprend une paroi avant délimitant au moins une partie supérieure de l'ouverture
avant et munie d'un moyen de fixation propre à coopérer avec la patte de fixation
pour fixer l'écran au masque dans une position suspendue au niveau de son ouverture
avant.
[0008] Le bloc optique selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent
être prises séparément ou en combinaison, et notamment :
- le bord périphérique de l'écran peut être muni d'au moins une patte de calage sur
au moins un côté latéral, et la paroi avant peut être munie d'au moins un moyen de
calage, chaque moyen de calage étant alors propre à coopérer avec une patte de calage
correspondante pour caler latéralement l'écran par rapport au masque. Ce calage latéral
permet de limiter les contraintes subies par l'écran et donc de réduire son usure
(améliorant ainsi sa longévité) ;
- l'écran peut obturer partiellement l'ouverture avant du masque ;
- la patte de fixation peut comprendre une partie terminale libre munie d'un ergot.
Dans ce cas, le moyen de fixation comprend au moins un trou traversant défini dans
la paroi avant et propre à recevoir l'ergot ;
➢ le moyen de fixation peut comprendre en outre une saillie définie sur une face arrière
de la paroi avant au voisinage du trou traversant et définissant une surface d'appui
pour l'ergot de la patte de fixation ;
➢ l'ergot de la patte de fixation peut être orienté vers la face arrière de la paroi
avant du masque ;
- la patte de fixation peut être définie sensiblement au milieu du côté supérieur du
bord périphérique de l'écran ;
- chaque moyen de calage peut comprendre au moins un trou traversant défini dans la
paroi avant et propre à recevoir une partie terminale d'une patte de calage correspondante
;
➢ chaque moyen de calage peut comprendre en outre deux protubérances définies sur
une face arrière de la paroi avant de part et d'autre de son trou traversant et l'une
en face de l'autre, et propres à caler latéralement l'écran par rapport au masque
;
- le bord périphérique de l'écran peut être également muni d'une autre patte de fixation
sur un côté inférieur. Dans ce cas, le masque comprend une paroi arrière solidarisée
à sa paroi avant et munie d'un autre moyen de fixation propre à coopérer avec l'autre
patte de fixation pour fixer l'écran au masque dans une région inférieure ;
➢ l'autre patte de fixation peut comprendre une partie terminale libre munie d'un
ergot. Dans ce cas, l'autre moyen de fixation comprend au moins un trou traversant
défini dans la paroi arrière et propre à recevoir l'ergot ;
➢ l'autre patte de fixation peut être positionnée de façon excentrée sur le côté inférieur
du bord périphérique de l'écran.
De préférence, le moyen de fixation est propre à coopérer élastiquement avec ladite
patte de fixation pour fixer ledit écran audit masque dans une position suspendue
au niveau de son ouverture avant (OA). Ainsi, la coopération est réversible. L'écran
peut être démonté du masque.
De préférence, l'écran est rectangulaire. Avantageusement, l'écran ne comprend qu'une
seule patte de fixation sur son bord périphérique supérieur.
[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté avant), un
exemple de réalisation d'une partie d'un masque d'un bloc optique selon l'invention,
- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté avant), un
exemple de réalisation d'un écran propre à être fixé au masque de la figure 1,
- la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière),
l'écran de la figure 2,
- la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière),
la face arrière du masque de la figure 1, une fois ce dernier assemblé à l'écran des
figures 2 et 3,
- la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière),
la zone de la face arrière du masque des figures 1 et 4 au niveau de laquelle est
fixée une patte de fixation supérieure de l'écran des figures 2 et 3,
- la figure 6 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière),
une zone latérale de la face arrière du masque des figures 1 et 4 au niveau de laquelle
est calée une patte de calage de l'écran des figures 2 et 3,
- la figure 7 illustre schématiquement, dans une vue en perspective (côté arrière),
une partie inférieure de la paroi arrière du masque de la figure 1, une fois ce dernier
assemblé à l'écran des figures 2 et 3, et
- les figures 8 et 9 illustrent schématiquement, respectivement dans des vues en perspective
(côté avant) selon deux angles différents, l'écran des figures 2 et 3 une fois fixé
au masque des figures 1 et 4.
[0010] Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi
contribuer à sa définition, le cas échéant.
[0011] L'invention a pour but de proposer un bloc optique (BO) destiné à être implanté dans
un véhicule automobile.
[0012] Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique
BO est un feu arrière de signalisation destiné à être installé à l'arrière d'un véhicule
automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'implantation. Elle concerne
également certains blocs optiques, comme par exemple des phares (ou projecteurs avant),
destinés à être installés à l'avant d'un véhicule automobile.
[0013] On se réfère tout d'abord aux figures 1 à 6 pour présenter un bloc optique BO selon
l'invention.
[0014] Un bloc optique BO, selon l'invention, comprend un boîtier (non représenté) dans
lequel se trouve installé un masque (voir figures 1 et 4) auquel est fixé au moins
un écran EC (voir figures 2 et 3). On notera que le bloc optique BO peut éventuellement
comprendre en complément une glace (non représentée) placée devant son écran EC et
solidarisée à son boîtier. L'écran EC est alors appelé écran intermédiaire.
[0015] Comme illustré sur la figure 1, le masque M comprend une paroi arrière PR, dans laquelle
sont définies une éventuelle ouverture arrière OR, destinée à recevoir une partie
au moins d'une éventuelle source de lumière (non représentée), et une partie inférieure
d'une ouverture avant OA, destinée à recevoir l'écran EC, et une paroi avant PV, solidarisée
à la paroi arrière PR et délimitant une partie supérieure de l'ouverture avant OA.
[0016] On notera que la face avant FV de la paroi avant PV est une face qui est destinée
à être orientée vers l'extérieur (voir figure 1), et la face arrière FR de la paroi
avant PV est la face qui est destinée à être orientée vers l'habitacle du véhicule
automobile (voir figure 4).
[0017] On notera également que l'écran EC ne présente pas forcément des dimensions sensiblement
identiques à celles de l'ouverture avant OA. En effet, comme illustré sur les figures
8 et 9, il est avantageux que l'écran EC n'obture que partiellement l'ouverture avant
OA du masque M afin d'éviter l'accumulation de chaleur à l'intérieur du masque, derrière
l'écran EC.
[0018] Comme illustré sur les figures 2 et 3, l'écran EC comprend une paroi principale PP
délimitée par un bord périphérique BP comportant un côté dit supérieur CS, un côté
dit inférieur CI (opposé au côté supérieur CS), et deux côtés latéraux CLi (i = 1
ou 2) joignant les côtés supérieur CS et inférieur CI. On notera, comme illustré non
limitativement, que le bord périphérique BP peut éventuellement comporter une partie
repliée vers l'intérieur (par exemple à environ 90°) qui définit un rebord RB. Dans
l'exemple illustré, le rebord RB comprend les côtés latéraux CL1 et CL2 et le côté
inférieur CI du bord périphérique BP.
[0019] On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 3, que la paroi principale
PP peut éventuellement comporter (par exemple sur sa face arrière (ou interne)) ce
que l'homme de l'art appelle un billage destiné à cacher le foyer.
[0020] Selon l'invention, le bord périphérique BP est muni sur son côté supérieur CS d'une
patte de fixation PF1 dite supérieure. De préférence, le bord périphérique BP est
également muni sur au moins l'un de ses deux côtés latéraux CLi d'au moins une patte
de calage PCi. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 3, le bord
périphérique BP est muni d'une patte de calage PCi sur chacun de ses deux côtés latéraux
CLi.
[0021] Par ailleurs, comme illustré sur les figures 4 à 6, la paroi avant PV du masque M
est munie d'un moyen de fixation MF1. Lorsque le bord périphérique BP est muni sur
au moins l'un de ses deux côtés latéraux CLi d'au moins une patte de calage PCi, alors
la paroi avant PV du masque M est également munie d'au moins un moyen de calage MCi.
Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 4 à 6, la paroi avant PV est
munie de deux moyens de calage MCi placés de part et d'autre de son moyen de fixation
MF1.
[0022] Le moyen de fixation MF1 est destiné à coopérer avec la patte de fixation supérieure
PF1 afin de fixer l'écran EC sur le masque M dans une position suspendue au niveau
de son ouverture avant OA. Chaque éventuel moyen de calage MCi est destiné à coopérer
avec la patte de calage PCi correspondante afin de caler latéralement l'écran EC par
rapport au masque M.
[0023] En d'autres termes, dans le cas d'une double coopération l'écran EC est suspendu
à la paroi avant PV du masque M, au niveau de l'ouverture avant OA, grâce à sa patte
de fixation supérieure PF1, et calé latéralement grâce à sa (ses) patte(s) de calage
PCi.
[0024] On notera qu'il est avantageux que la patte de fixation supérieure PF1 soit définie
sensiblement au milieu du côté supérieur CS du bord périphérique BP de l'écran EC.
Ce positionnement central est en effet optimal pour la suspension de l'écran EC dans
la mesure où il lui assure un bon équilibre et évite qu'il subisse des rotations.
[0025] Par ailleurs, il est également avantageux que la patte de fixation supérieure PF1
soit définie dans le prolongement du côté supérieur CS du bord périphérique BP (vers
le haut) avec une légère inclinaison vers l'arrière (c'est-à-dire en direction de
la face arrière de l'écran EC).
[0026] Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré sur les figures 2 à 4, les deux
pattes de calage PCi sont définies dans le prolongement des deux côtés latéraux CLi
(vers le haut) sur des portions qui sont sensiblement dans la continuité du côté supérieur
CS du bord périphérique BP. En d'autres termes les deux pattes de calage PCi sont
érigées suivant une direction qui est approximativement la même que celle de la patte
de fixation supérieure PF1. Mais cela n'est pas obligatoire. En effet, elles pourraient
par exemple être érigées sur des portions des deux côté latéraux CLi qui sont approximativement
perpendiculaires au côté supérieur CS, dès lors qu'elles ont pour fonction de positionner
latéralement l'écran EC.
[0027] Comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, la patte de fixation supérieure
PF1 peut par exemple comprendre une partie terminale libre qui est munie d'un ergot
ER, de manière à permettre son clippage. Dans ce cas, et comme illustré non limitativement
sur les figures 4 et 5, le moyen de fixation MF1 peut par exemple comprendre au moins
un trou traversant TT défini dans la paroi avant PV et agencé de manière à recevoir
et permettre le passage de l'ergot ER de la patte de fixation supérieure PF1.
[0028] Ce trou traversant TT est légèrement plus grand que la section de l'ergot ER pour
une question de tolérance dimensionnelle.
[0029] Cet ergot ER de la patte de fixation supérieure PF1 est préférentiellement orienté
en direction de la face arrière FR de la paroi avant PV du masque M. Mais, une orientation
opposée est également envisageable.
[0030] On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 4 et 5, que le moyen
de fixation MF1 peut également comprendre une saillie (ou un méplat ou encore une
marche) SA au voisinage de son trou traversant TT, sur la face arrière FR de la paroi
avant PV du masque M. Cette saillie SA comporte une face qui définit une surface d'appui
pour l'ergot ER de la patte de fixation supérieure PF1. Cet ergot ER peut ainsi être
clippé sur la saillie SA, après être passé au travers du trou traversant TT du moyen
de fixation MF1 lors de la fixation de l'écran EC sur le masque M.
[0031] Comme illustré non limitativement sur les figures 4 et 6, chaque moyen de calage
MCi peut comprendre au moins un trou traversant TT qui est défini dans la paroi avant
PV du masque M et qui est destiné à recevoir et permettre le passage de la partie
terminale (libre) de la patte de calage PCi correspondante. Ce trou traversant TT
est légèrement plus grand que la section de la partie terminale (libre) de la patte
de calage PCi pour une question de tolérance dimensionnelle et pour faciliter le calage
latéral de l'écran EC.
[0032] La direction latérale est celle qui est sensiblement perpendiculaire à la direction
d'érection de la patte de fixation supérieure PF1 et qui s'étend sensiblement entre
les deux côtés latéraux CLi du bord périphérique BP.
[0033] Par ailleurs, et comme illustré non limitativement sur les figures 4 et 6, chaque
moyen de calage MCi peut également comprendre deux protubérances PC définies sur la
face arrière FR de la paroi avant PV du masque M, de part et d'autre de son trou traversant
TT et l'une en face de l'autre. Ces deux protubérances PC peuvent être sensiblement
identiques et sensiblement parallèles entre elles. Elles sont destinées à améliorer
le calage latéral de l'écran EC par rapport au masque M, notamment au début de la
phase de fixation.
[0034] Dans une variante de réalisation (non représentée), les parties terminales libres
des pattes de calage PCi peuvent également comporter des ergots. Mais dans ce cas,
les moyens de calage MCi correspondant ne comprennent pas de paire de protubérances
PC de part et d'autre de leur trou traversant TT. On notera que dans cette variante,
il est préférable que le trou traversant TT de chaque moyen de calage MCi présente
une dimension latérale sensiblement identique (par valeur supérieure) à celle de la
patte de calage PCi correspondante (qui contribue alors à la fois au calage (ou positionnement)
et à la fixation (clippage)).
[0035] Comme illustré sur les figures 2, 3, 4, 7 et 9, afin de renforcer la fixation de
l'écran EC sur le masque M, le bord périphérique BP de l'écran EC peut être également
muni sur son côté inférieur CI d'une patte de fixation PF2 dite inférieure, destinée
à coopérer avec un autre moyen de fixation MF2 défini dans une partie inférieure de
la paroi arrière PR du masque M.
[0036] Cette patte de fixation inférieure PF2 permet non seulement d'immobiliser l'écran
en partie inférieure, mais également de mettre sous contrainte la patte de fixation
supérieure PF1 et les pattes de calage PCi. En outre elle permet d'éliminer les éventuels
jeux entre le masque M et l'écran EC et donc d'éliminer les éventuels bruits et vibrations
que ces jeux pourraient induire.
[0037] On notera que lorsque l'écran EC présente des dimensions inférieures à celles de
l'ouverture avant OA, il est avantageux que la patte de fixation inférieure PF2 soit
définie à une extrémité du côté inférieur CI du rebord RB du bord périphérique BP
de l'écran EC, comme illustré sur les figures 3, 4 et 9. Ce positionnement excentré
(et sensiblement perpendiculaire à la paroi principale PP de l'écran EC) permet en
effet de masquer efficacement la patte de fixation inférieure PF2 et le moyen de fixation
MF2 associé.
[0038] Par ailleurs, il est également avantageux que la patte de fixation inférieure PF2
soit définie dans le prolongement du côté inférieur CI du bord périphérique BP avec
une légère inclinaison vers le haut.
[0039] Comme illustré non limitativement sur les figures 3, 4 et 7, la patte de fixation
inférieure PF2 peut par exemple comprendre une partie terminale libre qui est munie
d'un ergot ER, de manière à permettre son clippage. Dans ce cas, et comme illustré
non limitativement sur la figure 7, le moyen de fixation (inférieur) MF2 peut par
exemple comprendre un trou traversant TT défini dans la paroi arrière PR et agencé
de manière à recevoir et permettre le passage de l'ergot ER de la patte de fixation
inférieure PF2.
[0040] Ce trou traversant TT est légèrement plus grand que la section de l'ergot ER pour
une question de tolérance dimensionnelle.
[0041] Cet ergot ER de la patte de fixation inférieure PF2 est préférentiellement orienté
sensiblement parallèlement à la partie correspondante de la face arrière FR' de la
paroi arrière PR du masque M.
[0042] On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 7, que le trou traversant
TT du moyen de fixation (inférieur) MF2 peut être défini dans une marche (ou un décrochement)
MR de la paroi arrière PR dont la face par laquelle débouche l'ergot ER est sensiblement
perpendiculaire à la partie de la face arrière FR'. Dans ce cas, la face de la marche
MR qui est localement sensiblement parallèle à la partie locale de la face arrière
FR' de la paroi arrière PR peut servir de surface d'appui pour l'ergot ER de la patte
de fixation inférieure PF2. Cet ergot ER peut ainsi être clippé sur la marche MR,
après être passé au travers du trou traversant TT du moyen de fixation (inférieur)
MF2 lors de la phase finale de la fixation de l'écran EC sur le masque M. Comme illustré,
il est avantageux que la partie terminale de la patte de fixation inférieure PF2 soit
biseautée afin de faciliter le clippage de son ergot ER.
[0043] La fixation de l'écran EC sur le masque M peut se dérouler comme indiqué ci-après.
On commence par introduire les deux pattes de calage PC1 et PC2 dans les trous traversants
TT des moyens de calage MC1 et MC2 correspondants. Ce calage permet de centrer l'écran
EC et donc de faire passer l'ergot ER de la patte de fixation supérieure PF1 au travers
du trou traversant TT du moyen de fixation MF1. L'ergot ER vient alors s'appuyer partiellement
sur la face « supérieure » de la saillie SA du moyen de fixation MF1. Puis, en entraînant
légèrement en rotation la partie inférieure de l'écran EC en direction du masque M,
on vient clipper l'ergot ER de sa patte de fixation inférieure PF2 sur le moyen de
fixation (inférieur) MF2 de la paroi arrière PR du masque M, permettant ainsi d'immobiliser
l'écran EC tout en mettant sous contrainte la patte de fixation supérieure PF1 et
les pattes de calage PC1 et PC2.
[0044] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de bloc optique décrits ci-avant,
seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager
l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.
1. Bloc optique (BO) de véhicule automobile, comprenant un masque (M) et un écran (EC)
destiné à être solidarisé audit masque (M) au niveau d'une ouverture avant (OA), caractérisé en ce que ledit écran (EC) comprend un bord périphérique (BP) muni d'une patte de fixation
(PF1) sur un côté supérieur (CS), et en ce que ledit masque (M) comprend une paroi avant (PV) délimitant au moins une partie supérieure
de ladite ouverture avant (OA) et munie d'un moyen de fixation (MF1) propre à coopérer
avec ladite patte de fixation (PF1) pour fixer ledit écran (EC) audit masque (M) dans
une position suspendue au niveau de son ouverture avant (OA).
2. Bloc optique selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bord périphérique (BP) de l'écran (EC) est muni d'au moins une patte de calage
(PCi) sur au moins un côté latéral (CLi), et en ce que ladite paroi avant (PV) est munie d'au moins un moyen de calage (MCi), chaque moyen
de calage (MCi) étant propre à coopérer avec une patte de calage (PCi) correspondante
pour caler latéralement ledit écran (EC) par rapport audit masque (M).
3. Bloc optique selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit écran (EC) obture partiellement ladite ouverture avant (OA) du masque (M).
4. Bloc optique selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite patte de fixation (PF1) comprend une partie terminale libre munie d'un ergot
(ER), et en ce que ledit moyen de fixation (MF1) comprend au moins un trou traversant (TT) défini dans
ladite paroi avant (PV) et propre à recevoir ledit ergot (ER).
5. Bloc optique selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit moyen de fixation (MF1) comprend en outre une saillie (SA) définie sur une
face arrière (FR) de ladite paroi avant (PV) au voisinage dudit trou traversant (TT)
et définissant une surface d'appui pour ledit ergot (ER) de ladite patte de fixation
(PF1).
6. Bloc optique selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que ledit ergot (ER) de la patte de fixation (PF1) est orienté vers ladite face arrière
(FR) de la paroi avant (PV) du masque (M).
7. Bloc optique selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite patte de fixation (PF1) est définie sensiblement au milieu du côté supérieur
(CS) dudit bord périphérique (BP) de l'écran (EC).
8. Bloc optique selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que chaque moyen de calage (MCi) comprend au moins un trou traversant (TT) défini dans
ladite paroi avant (PV) et propre à recevoir une partie terminale d'une patte de calage
(PCi) correspondante.
9. Bloc optique selon la revendication 8, caractérisé en ce que chaque moyen de calage (MCi) comprend en outre deux protubérances (PC) définies sur
une face arrière (FR) de ladite paroi avant (PV) de part et d'autre dudit trou traversant
(TT) et l'une en face de l'autre, et propres à caler latéralement ledit écran (EC)
par rapport audit masque (M).
10. Bloc optique selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit bord périphérique (BP) de l'écran (EC) est également muni d'une autre patte
de fixation (PF2) sur un côté inférieur (CI), et en ce que ledit masque (M) comprend une paroi arrière (PR) solidarisée à ladite paroi avant
(PV) et munie d'un autre moyen de fixation (MF2) propre à coopérer avec ladite autre
patte de fixation (PF2) pour fixer ledit écran (EC) audit masque (M) dans une région
inférieure.
11. Bloc optique selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite autre patte de fixation (PF2) comprend une partie terminale libre munie d'un
ergot (ER), et en ce que ledit autre moyen de fixation (MF2) comprend au moins un trou traversant (TT) défini
dans ladite paroi arrière (PR) et propre à recevoir ledit ergot (ER).
12. Bloc optique selon l'une des revendications 10 et 11, caractérisé en ce que ladite autre patte de fixation (PF2) est positionnée de façon excentrée sur ledit
côté inférieur (CI) du bord périphérique (BP) de l'écran (EC).
13. Bloc optique selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le moyen de fixation (MF1) est propre à coopérer élastiquement avec ladite patte
de fixation (PF1) pour fixer ledit écran (EC) audit masque (M) dans une position suspendue
au niveau de son ouverture avant (OA).
14. Bloc optique selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que l'écran est rectangulaire.
15. Bloc optique selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'écran ne comprend qu'une seule patte de fixation sur son bord périphérique supérieur.